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AÉROMAGNÉTISME ET HYDROGÉOLOGIE<br />

.221<br />

En 1980, la F.A.O. initia et finança dans notre pays un projet<br />

d'inventaire des études géophysiques réalisées en Haute-Volta, et leur réinterprétation<br />

en vue d'implanter de nouveaux ouvrages de captage d'eau souterraine.<br />

J. L. ASTIER, Géophysicien Conseil, qui fut chargé de la conduite du<br />

projet, retint comme région d'investigation, le degré carré de Dori, zone<br />

ayant bénéficié d'une prospection aéromagnétique, mais aussi de nombreuses<br />

prospections électriques. Mais c'est surtout l'interprétation des données<br />

de l' aéromagnétisme qui a constitué l'essentiel du rapport final d' ASTIER<br />

dont il convient de dire quelques mots surtout à propos des résultats auxquels<br />

l'auteur semble avoir abouti:<br />

J.L ASTIER remarque qu'il y a une différence de densité entre les anomalies<br />

aéromagnétiques, les linéaments d'imagerie de satellite et les failles<br />

géologiques cartographiées à l'échelle 1/200 000 . Cette différence de densité<br />

note-t-il, tient essentiellement aux différences entre les échelles des documents<br />

utilisés. Cette remarque est en parfai t accord avec ce que nous avons<br />

pu observer entre les images de satellite au 1/200 000 et les photos aériennes<br />

au 1/50 000 dans le bassin versant de la Sissili. Nous en avons donné un<br />

exemple en prenant les vues des environs de Pô (figure 27b ).<br />

- La deuxième remarque. bien plus importante, est le constat de la<br />

rareté des coïncidences entre les failles levées par les trois méthodes.<br />

L'auteur dit ne pas trouver d'explication à ce phénomène. Cependant, de notre<br />

côté, et dans le bassin versant de la Sissili, où nous avons eu à comparer<br />

les linéaments des images de satellite à ceux des photos aériennes et aux<br />

failles cartographiab1es sur le terrain, nous avons noté une assez bonne<br />

coïncidence. Malheureusement, nous manquons pour le bassin versant de la Sissili<br />

de couverture aéromagnétique qui puisse nous permettre de comparer les<br />

trois types de méthodes.<br />

Si nous faisons l'analyse de répartition fréquentielle des linéaments<br />

des documents utilisés par ASTIER, nous aboutissons aux mêmes conclusions.<br />

En effet, les seules directions regroupant des pics communs sont celles N<br />

30° - N 50° et N 130- ri 150 0 • Sur le diagramme des failles aéromagnétiques,<br />

les directions Nord-Sud et Est-Ouest sont peu exprimées (figure &5 ) •<br />

Les accidents aéromagnétiques présentent des directions privilégiées<br />

très tranchées, contrairement aux failles géologiques dont les nombreux pics<br />

sont pratiquement équivalents (fig. ). Ce dernier aspect est conforme à<br />

l'image en "doigts de gants" que B. TANGUIl (1971) trouve être caractéristique<br />

des régions cristallines de Haute-Volta.

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