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En aval et au Sud de l'école, la cuirasse qui s'installe sur le<br />

granite batholitique exclusivement devient peu épaisse (3 à 8 mètres) et<br />

plus ou moins discontinue. Néanmoins, elle devient noyée dans le secteur<br />

de Silmisboulga, où elle vient butter sur une ligne d'altérites et de colluvions<br />

argileuses et peu indurées.<br />

En période de bonne pluviométrie, les eaux infiltrées dans la cuirasse<br />

donnent naissance à des émergences le long de la ligne de contact<br />

cuirasse - argiles imperméables. Ces émergences sont temporaires et s'arrêtent<br />

de couler dès que les précipitations s'amenuisent vers fin septembre.<br />

Une des conséquences de ces circulations d'eau vers la ligne d'émergence<br />

ou vers les points bas de la cuirasse est le lessivage puis l'élargissement<br />

des fissures de la cuirasse et de l' horizon des argiles à canaux sousjacentes,<br />

au point de donner ainsi lieu à la naissance et au développement<br />

de véritables cavités soas-ou I n'tr-al.àt.ér-ttiques .Ces sortes de karsts ont été<br />

rencontrés à Kossouka lors du fonçage du puits "du Chef" et de la réalisation<br />

du forage de l'Ecole. Dans ce dernier cas, les pertes de pression d'air puis<br />

de boue ont été telles qu'on a dû arrêter la foration.<br />

29fi<br />

Les sltes de Boulounga, de Kalsaka et de Ouatigué<br />

Ils sont tous situés dans le Yatenga.<br />

La morphologie des environs de Boulounga offre un exemple de nappe<br />

de cuirasse noyée pincée entre des dômes éventrés de schistes des sillons<br />

éburnéens (F i g . 106 ) .<br />

Les s i tes de Kalsaka et de Ouatigué montrent comme c' était le cas<br />

pour Kossouka que c'est préférentiellement dans les zones de transition pétrographique,<br />

ici schistes - granites et schistes - roches vertes que les cuirasses<br />

noyées sont les plus importantes (Fig.l07).<br />

Les émergences des cuirasses de bordure des marigots<br />

Quelquefois, les cuirasses de bordure des marigots, lorsqu'elles<br />

surplombent bien ces derniers coulant sur des altérites argileuses, donnent<br />

naissance à des émergences temporaires actives quelques heures après les<br />

fortes averses des mois de Juillet et d'Août. Une émergence de ce type peut<br />

être observée à Léo en rive droite du ravin que barre la digue de la retenue<br />

d'eau à l'Ouest de cette ville, et sur le bas-côté sud de la piste Léo ­<br />

Nadion.<br />

CONCLUSION<br />

Nous avons traité le problème des nappes superficielles en parlant<br />

surtout de celles des cuirasses noyées qui sont les plus productives. Le<br />

mode d'alimentation saisonnier de ces nappes, mais surtout la faible profondeur<br />

de leur niveau piézométrique les exposent à une reprise évapotranspiratoire<br />

importante les amenant à être trop tributaires du régime interannuel<br />

des précipitations. Une des conséquences de ces caractéristiques est le<br />

dénoiement quasi-généralisé de la base des cuirasses latéritiques au cours<br />

de ces dernières années de sécheresse. La nappe rabattue alors par des prélèvements,<br />

non compensés par les infiltrations, jusqu'aux argiles bariolées, a<br />

vu sa productivité baisser de manière quelquefois catastrophique.

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