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Chapitre 13 : Biodiversité marine et littorale - Rio Tinto Simandou

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plus amples travaux seront requis pour pouvoir envisager diverses options d'atténuation avant la sélection <strong>et</strong><br />

la mise en œuvre de l'option la plus réalisable de manière raisonnable.<br />

<strong>13</strong>.2.5.6 Impacts résiduels<br />

Les impacts résiduels sont présentés en partant de l’hypothèse que les mesures d’atténuation ont été mises<br />

en œuvre conformément aux engagements pris par le proj<strong>et</strong> (voir Section <strong>13</strong>.5). Les impacts sont étudiés<br />

quantitativement dans la mesure du possible ; lorsque ce n'est pas possible, les impacts sont décrits<br />

qualitativement.<br />

Évaluation de la valeur des habitats <strong>et</strong> des espèces pour le port de <strong>Simandou</strong><br />

Les habitats <strong>et</strong> les espèces se sont vu attribuer des catégories générales de « valeur », basées sur les principes<br />

standard de vulnérabilité <strong>et</strong> d’« irremplaçabilité » définissant ainsi leur priorité de conservation. La méthodologie<br />

repose sur une évaluation préliminaire des valeurs effectuée par BirdLife International en 2008 <strong>et</strong> examinée par les<br />

partenaires de <strong>Simandou</strong> sur la biodiversité.<br />

Habitats<br />

Il n’existe pas d’évaluation systématique de l’état des menaces pesant sur les habitats au niveau international ou au<br />

niveau de la Guinée ; l’évaluation des valeurs d’habitat s’est donc fondée sur une consultation d’experts <strong>et</strong> une étude<br />

des documents évalués par leurs pairs. L’évaluation a pris en compte le caractère irremplaçable (mesuré par la<br />

surface totale couverte globalement par un type de végétation particulier) <strong>et</strong> la vulnérabilité (mesurée inter alia par la<br />

proportion de la distribution totale d’un type d’habitat particulier inclus dans les zones protégées). La logique de ce<br />

processus est que les types d’habitat qui se trouvent en grande partie en dehors des zones protégées sont plus<br />

vulnérables que ceux qui sont bien représentés dans les zones protégées (même les « parcs de papier » semblent<br />

présenter des avantages pour la conservation (1) ). Du fait que les informations nécessaires à l’application du critère de<br />

vulnérabilité n’étaient pas disponibles pour les communautés végétales au moment de l’évaluation, une évaluation<br />

provisoire de la valeur de conservation (selon une échelle ascendante « faible, modérée, élevée ») a été réalisée pour<br />

chaque type d’habitat, en se fondant sur l’avis des experts (y compris la consultation des partenaires pour la<br />

biodiversité de <strong>Simandou</strong>) <strong>et</strong> sur les principes de vulnérabilité <strong>et</strong> de caractère irremplaçable, avec des justifications<br />

pour chaque cas. Conformément aux pratiques standard de l’EISE, une catégorie « négligeable » a été rajoutée à la<br />

matrice d'évaluation des impacts, présentée dans le Tableau <strong>13</strong>.2.<br />

Faune <strong>et</strong> Flore<br />

Les espèces ont été évaluées en se fondant sur leur vulnérabilité (par exemple, le niveau de risque d’extinction) <strong>et</strong> le<br />

caractère irremplaçable (par exemple, l’espèce a-t-elle un habitat limité ?). Le risque d’extinction a été défini en<br />

fonction de la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (UICN 2011). La Monographie nationale sur la diversité<br />

biologique de la Guinée (Ministère des Travaux Publics <strong>et</strong> de l’Environnement, 1997) a également été consultée. Le<br />

terme « habitat limité » a été défini comme suit : toutes les espèces de faune terrestres <strong>et</strong> d’eau douce dont les habitats<br />

de prédilection s’étendent sur moins de 50 000 km 2 ; toute la faune <strong>marine</strong> dont les habitats de prédilection s’étendent<br />

sur moins de 100 000 km 2 (2) ; toutes les espèces végétales présentes généralement sur moins de 10 sites (3) . Les<br />

catégories de valeur ont été définies comme suit :<br />

« Valeur élevée » - les espèces évaluées par l’UICN comme En danger critique ou En danger, ou les espèces à<br />

habitat limité en s’appuyant sur les critères définis ci-dessus (4) ;<br />

« Valeur moyenne » - les espèces qui ne répondent pas aux critères de valeur « élevée », <strong>et</strong> évaluées par l’UICN<br />

comme étant Vulnérables, Quasi-menacées ou considérées Données insuffisantes ; <strong>et</strong><br />

(1) Bruner, A. G., Gullison, R. E., Rice, R. E. & da Fonseca, G. A. B. (2001) ; Effectiveness of parks in protecting tropical biodiversity<br />

Science 291 : 125-128.<br />

(2) C<strong>et</strong>te définition de l’habitat limité pour la faune terrestre, d’eau douce <strong>et</strong> <strong>marine</strong> est en ligne avec les recommandations du critère de<br />

performance 6 de la SFI.<br />

(3) C<strong>et</strong>te définition de l’habitat limité pour les plantes a été recommandée par Royal Botanic Gardens, Kew.<br />

(4) C<strong>et</strong>te définition de « valeur élevée » s’aligne sur le critère CP6 de la SFI portant sur les habitats critiques qui est particulièrement<br />

axé sur les espèces En danger critique d’extinction, les espèces En danger, ainsi que sur les espèces à aire de répartition restreinte.<br />

EISE de <strong>Simandou</strong>, Volume III, Port <strong>Chapitre</strong> <strong>13</strong> : <strong>Biodiversité</strong> <strong>marine</strong> <strong>et</strong> <strong>littorale</strong><br />

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