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MUSIQUE ET POUVOIR PAR
MOUVEMENT RETROGRADE 1
Frédéric Billiet, Université de Paris-Sorbonne (Paris IV)
Ma fin est mon commencement (Guillaume de Machaut)
La fin est ici le commencement parce que l’expression « musique et
pouvoir » évoque immédiatement le règne de Louis XIV. Le rôle des arts
dans la légitimation du pouvoir semble s’imposer à Versailles avec le
surintendant de la musique du roi, l’éclat des cérémonies et des fanfares, la
qualité des musiciens, mais aussi l’influence du pouvoir spirituel, de la
censure et des privilèges pour l’imprimerie. Autant d’aspects qui permettent
de répondre aux questions posées par le sujet : dans quelles conditions ont
été composées les œuvres ? Quelles sont les réelles marges de manœuvre
des compositeurs ? Existe-t-il une relation entre le statut du musicien et le
caractère innovant de sa production musicale, entre les moyens mis à sa
disposition et les formes musicales explorées ?
En remontant dans le temps, il est intéressant de retrouver cette
relation entre la musique et le pouvoir sous des aspects moins évidents mais
tout aussi pertinents.
1 Ce texte libre cherche à donner une vision synthétique sur le programme à étudier sans
référence aux études et aux ouvrages qui sont cités dans les bibliographies proposées dans
les textes suivants.
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