de 10h30 à 11h15 groupe folklorique Les Ventadours - Ville de Tulle

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Formation Le lycée René Cassin propose des enseignements spécifiques dans trois secteurs distincts : hôtellerie, tertiaire et services, secteur industriel et bâtiment. Dans chaque domaine des diplômes sont proposés qui vont du CAP au BAC. Le lycée offre des formations en phase avec les besoins des professionnels. Ici, pratiquement chaque jeune diplômé trouvera du travail avec l’obtention de son diplôme. Sur la colline des Fages, l’établissement qui se love dans trois hectares de verdure est idéal pour les études. Au lycée Cassin il y a également des projets pédagogiques très motivants liés notamment au développement durable dont Tulle mag a souvent parlé : nettoyage de la rivière Corrèze ou travail autour des pommes de la Corrèze. Les lycéens de Cassin retroussent souvent leurs manches pour Tulle ! …Vive la presse libre ! En pleine semaine de la presse, les élèves avec le soutien de leur professeur Hervé Benoist, animent trois blogs où l’on peut retrouver le quotidien de l’établissement, des poèmes, des photographies, des dessins et de très beaux textes. TULLEmag numéro 71 - Avril 2011 Tulle atouts formations Lycée Cassin Un journal en marche Dans la tourmente qui agite l’Education Nationale et qui pourrait malheureusement mettre en péril des enseignements de qualité et porteurs d’emploi, Tulle mag continue son tour d’horizon des établissements de formation. A chaque reportage, nous rencontrons des professeurs motivés, des équipes administratives et des chefs d’établissements mobilisés, mais nous rencontrons surtout des jeunes gens très investis, passionnés, avec un regard toujours très intelligent et lucide sur la société qui les accueille. Ils sont courageux et travailleurs. Qui peut encore dire le contraire ? Parallèlement, les jeunes élus au Conseil de la Vie Scolaire planchent sur un journal interne dont ils aimeraient beaucoup qu’il voit le jour dès la rentrée prochaine. Et ils le concèdent, dans un cursus qui leur propose des périodes de stages à l’extérieur plutôt longues, ce n’est pas si simple. Tant mieux pour les stages : ils sont motivants et sont une vraie ouverture sur le monde du travail. Tant pis pour le journal qui risque d’attendre un peu. Nous retrouvons Kevin, Sarah, Joffrey, Ludovic, Justine, Paul, Jean et Mandy qui sont tous actifs dans le conseil de rédaction. Issus de formations différentes les jeunes gens se retrouvent pour travailler sur ce futur support de communication interne. Les rôles sont déjà distribués : rédac chef, maquettiste, photographe, journaliste « d’investigation »,… Aujourd’hui, ils travaillent spécifiquement sur le titre. Le « Marquis’art » plaît beaucoup pour le lien avec le site du Marquisat et pour l’histoire tulliste. A voir… Une chose est sûre, Kevin nous le dit et 18 nous le répète : l’idée est de faire mieux connaitre à l’ensemble des lycéens les spécificités des formations : « Les élèves qui sont en hôtellerie ou en cuisine ne savent absolument pas ce que font les élèves qui sont dans le tertiaire, ou dans le bâtiment. Nous ne connaissons pas l’actualité des uns et des autres. Ce journal devrait nous aider à mieux communiquer et à parler de nos futurs métiers. » Ils sont inquiets aussi pour leurs jeunes collègues qui arriveront à la rentrée prochaine. Là c’est Mandy qui intervient et qui nous rappelle que le CAP ou le BEP cuisine était un tremplin idéal vers le bac et qu’il est aujourd’hui supprimé. Pour eux-mêmes et pour leur avenir, ils restent optimistes et ont une foule d’idées. Ils sont très ambitieux. Les futurs cuisiniers rêvent de devenir des grands chefs. Ceux qui apprennent le service se voient déjà dans de grands établissements. Ils ont l’envie bien ancrée de partir se perfectionner à l’étranger. Ils gardent en tête l’exemple de cet ancien du lycée qui fait aujourd’hui le tour du monde en travaillant de restaurant en restaurant et qui leur envoie régulièrement des cartes postales. Ce sera bientôt leur tour, c’est sûr. Lycée professionnel René Cassin Boulevard du Marquisat 05 55 20 20 44 ce.0190034@ac-limoges.fr http://www.lyc-cassin.ac-limoges.fr tulle71.indd 18 29/03/2011 09:52:10
Bruno Richard Tulliste et wwoofer Wwoofer signifie Willing Worker On Organic Farms autrement écrit : travailleur bénévole dans des fermes biologiques. Cette pratique est très répandue notamment au Canada et aux Etats-Unis. Le wwoofer partage pour un temps la vie d’une famille ou d’une communauté sur leur ferme. Il participe aux travaux de la dite ferme. Il peut jardiner, récolter, fendre le bois, traire les animaux, les garder, les soigner, apprendre à faire le fromage ou le pain en contrepartie d’un toit et de l’assurance du pain quotidien. Bruno Richard est âgé de 23 ans. Il a passé son baccalauréat au lycée Edmond Perrier en 2007, puis a obtenu un BTS en fluide énergie environnement, option frigoriste à Egletons. Il est également sapeur-pompier volontaire. Fort de ses diplômes et se disant qu’après tout pour bien aimer sa ville il fallait savoir la quitter un peu, Bruno décide d’expérimenter le wwoofing et s’engage pour une belle expérience aux Etats-Unis, en Alaska et au Canada. Retour sur un périple initiatique « Le wwoofing était idéal pour répondre à mon envie de me frotter aux grands espaces et pour concrétiser un jour - je me l’étais promis avant mon départ - la pêche d’un beau saumon en Alaska. Le principe du wwoofing est assez simple. Il s’agit de se connecter sur un site spécialisé, de prendre une licence qui sera valable un an et qui vous donne accès aux coordonnées d’exploitations dans le monde entier. Vous vous inscrivez en sélectionnant les fermes qui vous intéressent et en précisant vos dates de disponibilité. Savez-vous que six fermes corréziennes pratiquent le wwoofing ? Au vu de votre candidature, les fermiers vous acceptent ou pas et c’est comme cela que j’ai atterri un jour à Montréal avec mon sac à dos. Pendant 4 mois j’ai travaillé à la plonge dans un restaurant et j’ai également donné des cours dans le domaine du froid. Puis je suis parti, j’ai traversé tout le Canada et c’est à partir de ce moment que j’ai découvert le travail à la ferme au travers de huit exploitations. Hormis un cas, qui s’apparentait à de l’esclavagisme et où j’ai dû partir en pleine nuit en passant par la fenêtre, à chaque fois cela a été des expériences très intéressantes et très formatrices. Après le Canada, je suis parti deux mois en Alaska. C’est là que j’ai péché mon fameux saumon. Je suis ensuite reparti sur 19 Jeunesse : paroles & talents Montréal, toujours de ferme en ferme. Mon périple m’a également emmené à Ottawa et en Islande. A Chaque fois j’ai appris et j’ai pratiqué des travaux très différents. J’ai fait du fromage, j’ai construit une « green house », une serre. Je me suis occupé d’un troupeau de chèvres. Chaque jour je leur faisais traverser la rivière en barque pour aller vers des pâturages et je les ramenais le soir à la bergerie. J’ai fait de l’hydravion, j’ai pêché le crabe crevette,… En fait avec ce genre d’expérience, on part seul mais au bout du compte on ne l’est jamais. J’ai fait de très belles rencontres. Aujourd’hui que je suis de nouveau dans ma ville, je me suis fixé un autre challenge : faire de l’ULM avec mon père. Je passe mon brevet de pilote et j’espère voler pour mon anniversaire le 31 mai prochain. TULLEmag numéro 71 - Avril 2011 tulle71.indd 19 29/03/2011 09:52:12
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