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de 10h30 à 11h15 groupe folklorique Les Ventadours - Ville de Tulle

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Portrait tulliste<br />

d’une chef d’entreprise,<br />

Martine Conjeau<br />

et, avec elle, <strong>de</strong> toute une équipe<br />

Figure <strong>de</strong> proue du quartier <strong>de</strong> Souilhac, Tul’Ambu est<br />

une entreprise qui compte dans le paysage économique<br />

corrézien. 39 salariés y travaillent.<br />

Chaque année avec professionnalisme et une belle<br />

dose d’humanité, Tul’Ambu transporte près <strong>de</strong><br />

40 000 personnes dont un peu plus <strong>de</strong> 3000 pour les<br />

urgences prescrites par les mé<strong>de</strong>cins.<br />

Martine Conjeau a créé Tul’Ambu le 1 er<br />

janvier 1993. Son entreprise est une histoire<br />

<strong>de</strong> famille puisque son époux est<br />

partie prenante et que sa fille gère la boutique<br />

<strong>de</strong> matériel médical <strong>de</strong> l’autre côté<br />

du rond-point. Tul’Ambu est également<br />

une histoire <strong>de</strong> famille au sens plus large<br />

du terme : la chef d’entreprise place l’humain<br />

au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> toute chose. Elle croit<br />

possible que l’homme puisse se réaliser<br />

dans son métier. Elle le dit : « pour moi, il<br />

y a <strong>de</strong>ux éléments essentiels ici : la vie <strong>de</strong><br />

l’entreprise, c’est-<strong>à</strong>-dire les hommes et les<br />

femmes qui travaillent avec moi, qui en<br />

font la richesse et qui en sont les savoirfaire.<br />

Il y a aussi mon combat, en tant que<br />

Prési<strong>de</strong>nte du Syndicat <strong>de</strong>s Ambulanciers,<br />

pour faire avancer la profession et la faire<br />

reconnaitre. Je me bats pour plus <strong>de</strong> traçabilité<br />

et <strong>de</strong> lisibilité <strong>de</strong> notre profession.<br />

Nous sommes un acteur <strong>de</strong> la santé publique<br />

<strong>à</strong> part entière. Tous mes employés<br />

ici sont formés et diplômés et nous voulons<br />

être reconnus en tant que tels.<br />

C’est dans cette même logique que le<br />

Syndicat et l’Association Transports Sanitaire<br />

Urgence travaillent actuellement<br />

<strong>à</strong> la mise en place au niveau départemental<br />

d’une plateforme H24 dédiée au<br />

SAMU départemental. Ce nouveau service<br />

aura pour vocation, en mutualisant<br />

les moyens, <strong>de</strong> répondre 24h sur 24 aux<br />

appels du SAMU. Une fois <strong>de</strong> plus la Corrèze<br />

innovera avec cette plateforme et ce<br />

seront <strong>de</strong>s emplois créés ».<br />

Portraits tullistes <strong>de</strong> toute une équipe :<br />

Pierre (responsable du planning),<br />

Christophe (employé administratif) et<br />

Martine (chef d’entreprise).<br />

Lorsque vous êtes <strong>à</strong> l’extérieur <strong>de</strong> la ville<br />

et que vous évoquez <strong>Tulle</strong>, quelle est la<br />

première image qui vous vient <strong>à</strong> l’esprit ?<br />

Pierre : la convivialité d’une ville placée<br />

entre <strong>de</strong>ux vallées mais qui n’en est pas<br />

fermée pour autant. La qualité d’accueil<br />

<strong>de</strong>s tullistes.<br />

Martine : oui, c’est très vrai. Je rajouterai<br />

<strong>à</strong> cela l’esprit sportif <strong>de</strong> la ville. Ici <strong>à</strong><br />

Tul’Ambu nous avons <strong>de</strong>s sportifs <strong>de</strong> haut<br />

niveau et <strong>de</strong>s bénévoles très actifs dans<br />

le domaine du sport : Igor qui est entraineur<br />

du VTN, Christophe et Georges qui<br />

s’occupent du club <strong>de</strong> rugby féminin, Brigitte,<br />

ancienne internationale <strong>de</strong> rugby…<br />

Yohann au Sporting. Ici, le lundi matin on<br />

exploite les résultats du week-end.<br />

Christophe : moi je dirais que <strong>Tulle</strong> est<br />

une ville qui est autant attentive <strong>à</strong> ses<br />

jeunes qu’elle l’est <strong>à</strong> ses personnes âgées.<br />

Il y a ici pour les jeunes <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong><br />

haut niveau, porteurs d’emploi et je me<br />

permets d’avoir une pensée pour le BTS<br />

Comptabilité Gestion d’Edmond Perrier<br />

dont je suis issu et qui est aujourd’hui en<br />

péril. C’est insupportable.<br />

Si vous pouviez prendre une pierre d’un<br />

bâtiment tulliste, laquelle prendriez-vous<br />

et pourquoi ?<br />

Martine : dans ce quartier <strong>de</strong> Souilhac<br />

tout me parle. A <strong>Tulle</strong> également tout me<br />

parle. Je suis allée au lycée ici. Aujourd’hui<br />

je croise mes anciens professeurs, les professeurs<br />

<strong>de</strong> ma fille. Je m’y promène avec<br />

Clara, ma petite-fille. Ma fille gère la boutique<br />

médicale dans le quartier. Je connais<br />

tout le mon<strong>de</strong>. Mon papa et mon grand-<br />

21<br />

Portrait tulliste<br />

père ont été Nez Noirs. Mon coup <strong>de</strong><br />

cœur va donc <strong>à</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ce quartier.<br />

Pierre : pour le sport et pour le nombre<br />

d’activités proposées ici, je prends les<br />

murs du Centre Culturel et Sportif.<br />

Christophe : je change <strong>de</strong> colline et après<br />

le lycée Edmond Perrier, je prends une<br />

pierre du très exceptionnel lycée Cassin<br />

où j’ai passé <strong>de</strong> belles années <strong>de</strong> Bac avec<br />

une équipe pédagogique sensationnelle.<br />

Une o<strong>de</strong>ur tulliste ?<br />

Pierre : une bonne o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> cuisine !<br />

Celle <strong>de</strong>s pommes <strong>de</strong> terre <strong>à</strong> la blaublau.<br />

Vous connaissez ?<br />

Martine : hmmm… il faut les faire cuire<br />

très doucement dans l’eau avec <strong>de</strong>s<br />

herbes et <strong>de</strong>s oignons. On peut agrémenter<br />

également avec <strong>de</strong>s cèpes et du lard.<br />

Un air <strong>de</strong> musique lié <strong>à</strong> <strong>Tulle</strong> ?<br />

En chœur : les Nuits <strong>de</strong> Nacre bien sûr !<br />

Pierre : Bruyères Corréziennes, pourquoi<br />

pas ?<br />

Martine : la musique <strong>de</strong> l’occitan, les accents<br />

occitans. Je le parle encore avec les<br />

gens du quartier et vous ne pouvez pas<br />

vous imaginer, quand un ambulancier<br />

accompagne une personne âgée et qu’il<br />

lui parle en occitan comme, d’un coup,<br />

elle est rassurée, heureuse. C’est une belle<br />

langue que cette langue occitane et il faudrait<br />

bien que l’on continue <strong>à</strong> la parler.<br />

Tul’Ambu<br />

4 rue du Docteur Valette<br />

05 55 26 94 05<br />

TULLEmag numéro 71 - Avril 2011<br />

tulle71.indd 21 29/03/2011 09:52:14

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