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Que constaie-t-on ? On constate que l'Etal, qu'il faut féliciter pour son art<br />
de la négociation, a réussi à intégrer dans notre contrat de développem<strong>en</strong>t des<br />
obligations d'Etat. S'il n'y avait pas eu l'arrêt des essais nucléaires et <strong>le</strong> Pacte de<br />
progrès, on aurait dû, de toute manière, bénéficier de cela. Et c'est la raison pour<br />
laquel<strong>le</strong> on constate que sur ces 26 milliards, il y a 13 milliards d'obligations d'Etat<br />
au niveau des constructions scolaires, au niveau du FADIP, au niveau du contrat de<br />
vil<strong>le</strong>. Cela ne veut pas dire que ce n'est pas bon, mais je dis que c'est hors contrat<br />
de développem<strong>en</strong>t. Il ne faut pas nous faire pr<strong>en</strong>dre des vessies pour des lanternes.<br />
Je dis là que si l'opposition avait été associée, nous aurions fait celte remarque-là.<br />
C'est la raison pour laquel<strong>le</strong> nous disons : ne croyez pas que l'opposition ne fait pas<br />
un travail construclif, mais seu<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, vous att<strong>en</strong>dez <strong>le</strong> dernier mom<strong>en</strong>t pour nous<br />
dire de faire des am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts.<br />
Il y a 13 milliards de l'Etat qui aurai<strong>en</strong>t pu être négociés autrem<strong>en</strong>t, c'est<br />
tout ce qu'on avait à dire et c'est la raison pour laquel<strong>le</strong> on ne peut pas donner un<br />
chèque <strong>en</strong> blanc comme cela pour la signature. Bi<strong>en</strong> sûr, vous irez <strong>le</strong> signer avec<br />
Monsieur BALLADUR, bi<strong>en</strong> sûr, Monsieur PERBEN sera très cont<strong>en</strong>t aussi de signer<br />
ce contrat de plan, bi<strong>en</strong> sûr, Monsieur SARKOZY, qui nous débloque petit à petit <strong>le</strong>s<br />
crédits, sera très cont<strong>en</strong>t qu'on repar<strong>le</strong> des crédits SARKOZY, mais moi, j'estime que<br />
dans celte hisloirc-là, Monsieur SARKOZY nous a saqués, Monsieur PERBEN nous a<br />
bernés, et avec Monsieur BALLADUR, on veut nous ballader.<br />
M. Gaston FLOSSE : Je voudrais simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t répondre à Monsieur LEONTIEFF,<br />
car c'est lui qui feint de ne pas compr<strong>en</strong>dre, et non pas comme il dit lui aussi,<br />
parce que moi, j'ai bi<strong>en</strong> compris, contrairem<strong>en</strong>t à ce que vous dites.<br />
Il n'y aura pas de contrat de plan. C'est ce contrat de développem<strong>en</strong>t qui<br />
remplace <strong>le</strong> contrat de plan. Car si nous l'avions appelé "<strong>le</strong> contrat de plan" et s'il<br />
avait été inclu dans <strong>le</strong> contrat de plan national, <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s nous aurai<strong>en</strong>t élé<br />
imposées. Il me semb<strong>le</strong> que je l'ai explique tantôt. C'est nous qui avons demandé à<br />
sortir de ce pkji national pour obt<strong>en</strong>ir <strong>le</strong>s avantages que nous avons aujourd'hui<br />
et qui sont loin d'être négligeab<strong>le</strong>s,, reconnaissez-<strong>le</strong>.<br />
La démarche que vous avez, faite à l'époque pour votre contrat de plan,<br />
c'est exactem<strong>en</strong>t la même démarche que nous faisons aujourd'hui. Le contrat de<br />
pian, <strong>le</strong> votre, et <strong>le</strong> contrat de développem<strong>en</strong>t, <strong>le</strong> nôtre, c'est la même démarche,<br />
c'est <strong>le</strong> même objet, c'est l'interv<strong>en</strong>tion de l'Eut et du Territoire, avec de<br />
nombreuses différ<strong>en</strong>ces, dont une autre, Monsieur LEONTIEFF que je ti<strong>en</strong>s à vous<br />
rappe<strong>le</strong>r éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, alors que pour votre contrat de plan de l'époque, vous-même,<br />
vous <strong>le</strong> disiez que : ce contrat, c'est un fait, c'est l'Etat qui définit <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s du jeu,<br />
ce n'est pas <strong>le</strong> Territoire. C'est ce que vous disiez devant l'Assemblée Territoria<strong>le</strong>.<br />
Eh bi<strong>en</strong>, pour nous, la démarche sur ce point-là est différ<strong>en</strong>te. C'est nous, <strong>le</strong><br />
Territoire, qui avons fixé <strong>le</strong>s actions à réaliser dans notre Territoire. C'est nous qui<br />
avons décidé, c'est nous qui avons proposé à l'Etat <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant compte et <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant<br />
comme base <strong>le</strong> Pacte de progrès et la Loi d'ori<strong>en</strong>tation. Si <strong>en</strong> 1989, <strong>le</strong> contrat de<br />
plan vous a été imposé par l'Etat, ici, non. C'est <strong>le</strong> Territoire qui a proposé <strong>le</strong>s<br />
actions et ce sont cel<strong>le</strong>s qui ont été ret<strong>en</strong>ues, ce sont cel<strong>le</strong>s du Territoire.<br />
Et je ti<strong>en</strong>s à répéter <strong>en</strong>core, <strong>le</strong> fait que des opérations d'Etal ai<strong>en</strong>t été<br />
ret<strong>en</strong>ues, c'est tout à l'avantage du Territoire. Le 1,5 milliard du FADIP qui<br />
échappait tota<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t au Territoire» aujourd'hui, <strong>le</strong> Territoire participera à lrgestion<br />
et aux opérations du FADIP. C'est quand même important, c'est quand même<br />
considérab<strong>le</strong>, c'est nouveau.<br />
M. Boris LEONTIEFF : Une dernière interv<strong>en</strong>tion, j'espère. Le Présid<strong>en</strong>t du<br />
Gouvernem<strong>en</strong>t a souv<strong>en</strong>t fait référ<strong>en</strong>ce au contrat de plan 1989-1993 mais si <strong>le</strong>s