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The NITWITZ : Nibble the giblet (10", Pitshark Records - www.pitshark.com) On fait les présentations de suite. The Nitwitz est l'un des nombreux groupes emmenés par Tony Slug (Spades, Hydromatics, entre autres), et ce 25 cm est une compilation de titres enregistrés entre 1997 et 2001. Forcément, au cours de ce laps de temps les membres du groupe ont quelque peu changé, ce qui explique qu'on ne retrouve pas les mêmes d'un morceau à l'autre, d'une face à l'autre... ce qui ne gêne en rien l'écoute de ces 9 brulots de heavy power rock'n'roll. Si ces changements de personnel n'étaient pas mentionnés sur la pochette on ne s'en apercevrait même pas (à part pour le chant) tant la musique des Nitwitz reste d'une constance absolue dans son traitement. En gros c'est tout à fond, pied au plancher, potars à 11, et bloqué dans le rouge, pour les fioritures la maison n'a pas çà en stock. Comme en plus les titres s'enchaînent sans temps mort et qu'ils ne dépassent guère les 2 minutes on a à peine le temps de se remettre de la baffe de la face 1 avant de passer la deuxième, de se reprendre un bourre-pif, qui vous oblige à remettre la 1 pour tendre l'autre joue, et de réenchaîner avec la 2, qui vous cueille d'un crochet magistral, la 1 vous gratifiant d'un uppercut que vous ne voyez pas venir, la 2 vous rattrappant au vol, puis la 1... et la 2... Bref c'est l'histoire sans fin, pas de rémission possible, un cercle vicieux qui vous fait goûter aux délices d'un rock'n'roll bien vicelard comme on l'aime. Prévoyez la boîte de premiers secours quand même, ça laisse des traces. ZEKE/PETER PAN SPEEDROCK (Split CD, Bitzcore - P.O. Box 30 41 07 - 20324 Hamburg - Allemagne) Merde, pour un peu on pourrait croire que le pseudo split de Zeke à l'automne dernier a laissé des séquelles. Songez que "Two lane blacktop", le morceau d'ouverture de ce disque, est presque un mid-tempo. Y aurait-il quelque chose de pourri au royaume du speed-metal ? Que nenni non point ! Dès le second titre (la reprise du "Death train" d'Antiseen) Zeke remet les pendules à l'heure (enfin plutôt à la seconde). Zeke est le groupe le plus rapide de la galaxie rock, point-barre, ce qu'ils démontrent une nouvelle fois ici, leurs 6 titres sont expédiés en 10 minutes (et quand on songe que le premier en fait plus de 2 à lui seul...). Ouf ! On a eu peur. Au passage ils laminent le "Wang dang sweet poontang" de Ted Nugent, et ressortent même 2 titres de la naphtaline, des trucs de 98 qui prouvent qu'ils n'ont pas changé d'un iota depuis qu'ils ont décidé de faire passer Motorhead pour un groupe de barbons progressifs. Leur tournée printanière a d'ailleurs rassuré les fans, Zeke a toujours bon pied bon oeil et bonne oreille... nous aussi merci. Evidemment, pour les hollandais de Peter Pan Speedrock (la Hollande l'autre pays du heavy rock'n'roll ?), le pari est impossible à tenir. Peuvent pas jouer plus vite que Zeke ! Ils ne s'y essaient d'ailleurs pas, préférant la puissance de feu à la virtuosité et à la grâce sur ce coup-là, ce qui leur réussit plutôt bien. Leur high energy power rock'n'roll est bien gras et bien huileux, il tient au corps, vous plombe aussi efficacement qu'un desperado à l'agonie, bref ne fait pas dans la finesse, ça tombe bien ce n'est pas ce qu'on cherche. Et puis quoi, un groupe qui reprend les Butthole Surfers ("Who was in my room last night ?") ne peut que s'attirer la sympathie générale à défaut d'un titre mondial. The FELCHERS/ZOOMEN (Split CD, Zerocontrol - 6 rue Casteret - 31300 Toulouse) S'il ne fallait retenir qu'un qualificatif pour désigner cette galette ce serait SAUVAGE ! Y a pas d'autre terme pour se faire une vague idée de ce que ces 2 gangs dégagent en matière de testostérone, de rage épileptique, de concentré d'adrénaline. Ces mecs-là ont dû être élevés au lait de tigresse ou de pitbull énervé. Côté hollandais (les Felchers), on retrouve un ex Nitwitz (y en avait même un autre aux débuts du groupe, mais le Steven a finalement préféré rejoindre ses anciens petits camarades... plus calmes qu'ils étaient ?) et un ex Satans Sluts, inutile de vous dire, donc, que ça donne dans le furieux, le bravache et le burné. De la reprise méconnaissable de "This is rock'n'roll" des Kids à un "Kamikaze Kamasutra" qui laisse envisager des coîts plutôt violents, aux positions les plus improbables, ça ne rigole pas chez les Felchers (et je vous fais grâce du "B-52" qu'ils cachent dans leurs braguettes, un reste de décence m'interdit de m'apesantir sur le sujet). Le son est plus que roots, à l'arrache totale, au point que les titres studio sonnent aussi cryptiques que les live, ce qui n'empêche pas les guitares de vous fouailler le gros colon aussi radicalement et aussi amoureusement que Rocco Siffredi explorant les orifices accueillants de la bimbo de service (ah ! Sandy !). Côté français (les Zoomen), on n'est pas en reste en matière de bizarreries sexuelles. Ah ! Oui ! Forcément ! 2 Jerry Spider Gang trouvent ici de quoi occuper leur temps libre. Entre zoophilie et déviances trash, le peu de garage qu'il y avait chez le Jerry Spider Gang est ici oublié pour ne garder que le côté punk le plus abrasif et le plus radical. Question bluettes, les Zoomen ont définitivement détourné le concept leur préférant l'émeute, la guerre et les rêves humides. Je connais plus d'une donzelle qui risque de devoir changer de culotte après l'écoute de ce condensé de stupre et de vice. Les maniaques sont lâchés, surveillez vos petites soeurs. Pdf downloaded from http://www.thepdfportal.com/fanzine61_22362.pdf FANZINES/LIVRES Le n°11 de NEURONES propose des interviews de Monster Klub et de Two Tone Club, ainsi que de nombreuses chroniques de disques (ska, rock'n'roll, surf, psycho, etc), que du bon. 2 timbres à 53 centimes à MASKES FEUILLUS - Le clos - 83830 Callas *** Le ZIG paraît toujours aussi régulièrement (tous les 2 mois). Parmi les derniers numéros notons dans le 51 un important dossier consacré à Johan Asherton, avec une interview, la chronique d'"Amber songs", une discographie, très complet donc. Quant au n°53 c'est un spécial Kevin Coyne, disparu le 2 décembre dernier. Un hommage rendu au fil de quelques-uns de ses albums (il en a sorti tellement), ceux qui ont particulièrement marqué la rédaction du zine. Abonnement : 6 euros pour un an à Association Equinoxe - 7 route d'Evillers - 25520 Goux les Usiers *** Non content d'être journaliste (Best et aujourd'hui les Inrocks), Jean-Luc MANET essaye de trouver un peu de temps pour faire l'écrivain. "Terminus, plage de Boisvinet" est son dernier roman. Un road-movie qui emmène ses 2 héros, postiers comme lui, de Paris en Vendée en compagnie d'une auto-stoppeuse qui n'est pas ce qu'elle paraît être. Nos 2 postiers en goguette s'en rendront compte quand ils se retrouveront avec un fusil de chasse braqué sur le ventre... après avoir retrouvé leur ex nouvelle copine allongée sur la plage... à son corps défendant. Un petit roman noir parsemé de souvenirs autobiographiques (tirés, on imagine, de ses vacances enfantines et adolescentes du côté de St Gilles Croix De Vie aussi bien que de sa carrière postale), au rythme alerte et allégre, au vocabulaire riche et imagé, à la tournure d'esprit sympathique et débonnaire. A lire évidemment sur la plage... histoire de vous donner quelques sueurs froides. Et si votre voisine de camping ?... 5 euros dans la collection "Noir urbain" chez Autrement *** Le ROCK HARDI nouveau est là (n°33). Au sommaire : Lucas Trouble, Metal Urbain, Stranglers, Nervous Shakes, King Size, Ramonettes, Starshooter, Hatepinks, Bérurier Noir, ainsi que les habituelles chroniques disques, bouquins, BD. Avec son CD qui va bien. 6,50 euros. 3 rue Beausoleil - 63100 Clermont Ferrand *** CRIME CRIME IS IS JUST JUST A A WAY WAY OF OF LIFE LIFE 442ème 442ème RUE RUE LE LE LABEL LABEL LABEL RUE 001 = SALLY SALLY MAGE MAGE (45t 2 titres) Punk-rock-garagiste - Vinyl vert - 6 Euros pc RUE 002 = Joey Joey SKIDMORE SKIDMORE (45t 2 titres) Iggy Pop covers - Vinyl vert - 4,5 Euros pc RUE 003 = GLOOMY GLOOMY MACHINE MACHINE (45t 2 titres) Noisabilly - Vinyl rose - 4,5 Euros pc RUE 004 = Nikki Nikki SUDDEN SUDDEN (45t 2 titres) Class rock - Vinyl bleu - 4,5 Euros pc RUE 005 = Johan Johan Johan ASHERTON ASHERTON (45t 2 titres) Lightning pop - Vinyl blanc - 5,5 Euros pc RUE 006 = HAPPY HAPPY KOLO/CHARLY'S KOLO/CHARLY'S ANGELS ANGELS (45t 3 titres) Punk-rock vs punk'n'roll - Vinyl rose - 4,5 Euros pc RUE 007 = LICENSE LICENSE TO TO HEAR HEAR - - - A A TRIBUTE TRIBUTE TO TO JAMES JAMES JAMES BOND BOND (33t 16 titres) 16 groupes rendent hommage à 007 - Picture disc - 15 Euros pc RUE 008 = The The DIRTEEZ DIRTEEZ (45t 2 titres) Rock'n'roll cryptique - Vinyl bleu - 6 Euros pc RUE 009 = FRENCH FRENCH TRIBUTE TRIBUTE TO TO GG GG GG ALLIN ALLIN (45t 4 titres) Ultimate punk - Vinyl noir - 6,5 Euros pc RUE 010 = Joey Joey SKIDMORE SKIDMORE : One for the road...Live at the Outland (CD 12 titres) Roots-rock'n'roll on stage - 15 Euros pc RUE 011 = ROYAL ROYAL NONESUCH NONESUCH : Maximum EP (45t 4 titres) 60's-garage - Vinyl noir - 5,5 Euros pc
TODD : Purity pledge (CD, Southern Records - www.southern.net) Attention : Avec ce groupe anglo-américain c'est dans le hardcore bruitiste qu'on tape, pas dans la comptine pour petite fille modèle. Todd c'est le dernier projet en date du sieur Craig Clouse, un cowboy originaire d'Austin, Texas, qui a vite troqué son 6 coups pour une 6 cordes. Parmi les groupes qu'il avait emmené, là-bas, aux States, retenons Crown Roast (je me souviens d'un EP en 95 sur le label Unclean Records, du hardcore vénéneux) ou Hammerhead (de l'écurie Amphetamine Reptile, ça veut tout dire). Vous l'aurez compris, le bonhomme n'est pas franchement un adepte de la bluette factice et artificielle, et ce n'est pas son installation londonienne qui y a changé quoi que ce soit. Quand on aime le bruit c'est pour la vie. Que ce soit dans des titres bastonneurs et rentre-dedans ("Eagle and child"), comme dans les morceaux plus insidieux, aux longues dérives guitaristiques ("Sedan"), ou dans les rythmiques hypnotiques ("Purity pledge" et sa coda tribale), Todd fait la part belle aux sonorités les plus corrosives et déchaînées qui soient. L'intensité est à son comble, l'énergie est lourde et plombée, les mélodies vitriolées, le hardcore de Todd est organique et viscéral, il vous fouaille les entrailles comme un alien en rut, il vous accélère la tension comme une injection de caféine condensée, il vous gratte l'épiderme jusqu'à l'os comme un karcher ultra haute pression. Evidemment le déluge sonore que délivre le groupe sur scène (leurs concerts se terminent régulièrement par de longues minutes de larsen en apesanteur qui vous laissent proprement extatiques et sans voix) est impossible à rendre en studio, mais la puissance de leurs disques suffit déjà à se faire une idée de leur démesure bruitiste. Pour vous fâcher définitivement avec tout le quartier. COSMONAUTES : Back on Earth (CD, Nova Express - Demeure du Levant - 21 chemin des Carrières - 71150 Chagny) Après 6 ans de silence radio, perdus qu'ils étaient dans les espaces intersidéraux, les Cosmonautes sont donc de retour sur Terre. Qu'ont-ils vu au fond des trous noirs, qu'ont-ils ressenti au détour d'Alpha Du Centaure, qu'ont-ils vécu sur les surfaces brûlantes de quelques soleils lointains ? Eux seuls le savent. C'est d'ailleurs dans leurs premiers compte-rendus de voyage qu'on devine que, pour eux, rien ne sera plus jamais comme avant. D'implosions neuronales ("Hiroshima in my head") en délires hallucinogènes ("Der goldfish"), d'impressions subliminales ("Switch my head off") en visions pathogènes ("A slug on the silk"), les Cosmonautes ne sont plus vraiment de cette planète. Ils appartiennent désormais à l'infiniment lointain, comme le Major Tom de Bowie, comme le Silver Surfer, comme les Sentinelles de l'Espace (ces Goldorak sous emphets, aussi désopilants qu'un Darth Vader sous pression). Les Cosmonautes ont donc vécu des expériences improbables, de celles qu'on ne peut imaginer même dans ses rêves les plus fous (les vénusiennes sont-elles si bonnes qu'on le prétend ? les martiens sontils si verts qu'on le dit ?), au point qu'ils nous reviennent encore plus allumés qu'avant. Pour autant ils n'ont pas appris à jouer de plus d'instruments (il y a tant à faire là haut), la formation reste celle, surréaliste, qu'on connaissait déjà, avec ses 2 basses et sa batterie, d'où cette sonorité tellurique et stellaire où les infrabasses tiennent lieu de voûte céleste, où les rythmiques se font comètes, où les riffs ne sont que des astéroïdes perdus. FINGERS CUT MEGAMACHINE : Fingers Cut Megamachine (CD, Thick Records/Southern Records) Projet de l'auteur-compositeur Devon Williams, Fingers Cut Megamachine est un groupe entièrement dévoué aux chansons de son leader (juste un batteur et un bassiste pour accompagner le chant et les guitares du sieur Williams). Des chansons qui sont empreintes de la grande tradition du song-writing américain, c'est à dire essentiellement autobiographiques, initmistes, témoignant d'un vécu que le bonhomme (comme une thérapie ?) souhaite faire partager au monde. D'autres avant lui ont usé du procédé, avec bonheur souvent, pourquoi n'en iraitil pas de même pour lui ? Des chansons savamment construites, agréablement profilées, idéalement générées. Le fond du truc est largement acoustique, bien sûr, mais l'apport du groupe, du coup, oblige aussi à user de l'électricité pour souligner parfois le propos. On devine Devon Williams fragile et introverti, surtout à cause de son chant toujours en équilibre délicat, comme au bord de la rupture, comme si toutes ces émotions ravivaient des souvenirs trop intenses pour ses frêles épaules. Mais au milieu de cette tension apparaissent néanmoins, comme autant d'ilôts salvateurs, une paire de chansons plus légères, plus acidulées, plus libératrices ("Sugary fruits", "Laughs per minute"). Pdf downloaded from http://www.thepdfportal.com/fanzine61_22362.pdf PORNROBOT : It could get ugly (CD, Kinky Star Records - Vlasmarkt 9 - 9000 Gent - Belgique) Visez la pochette du disque, matez le nom du groupe, y a pas d'équivoque possible, Pornrobot c'est définitivement sous la ceinture qu'ils situent les débats, mais pas façon romantique, non, plutôt façon hardcore extrême, des poètes quoi ! La naisssance de Pornrobot s'est faite de façon bizarre. En fait tout part d'un groupe noise, Vandal X, qui, en plus d'un set bruitiste en diable, écrit aussi des chansons nettement plus punk-garage-hardcore. Seul problème, ces chansons ne s'intégrent pas du tout dans le set du groupe. Du coup, certains membres de Vandal X, débauchant au passage quelques acolytes désoeuvrés, montent ce projet parallèle de Pornrobot, histoire de donner vie à ces chansons, faut pas gâcher. Ce qui nous donne un premier album éjaculatoire (en vinyl il est en format 25cm, c'est dire si ça avoine). Musicalement c'est du punk passé dans une moulinette un tantinet bruitiste, avec une urgence garage et une filiation hardcore évidente. Le son est lo-fi de chez lo-fi, les riffs sont tranchants comme les griffes de Freddy, nerveux comme un junkie en manque, et gouleyants comme une bonne cuvée d'acide sulfurique, les rythmes sont du genre dragster dont les freins ne seraient qu'une illusion, quant au chant il serait à rattacher aux gémissements d'un tyrannosaure amoureux amplifiés par un mégaphone branché sur une centrale nucléaire de jardin. Pornrobot c'est du terrorisme punk dont l'arme suprême serait une bonne giclée de sperme bien enrichi aux hormones de croissance. I I WW WAN WW AN ANNA AN NA B BBE B E A A PORN PORN ST STAR ST STAR AR LUNGFISH : Feral hymns (CD, Dischord Records - 3819 Beecher St. N. W. - Washington D.C. 20007 - USA/Southern Records) Vous je ne sais pas, mais moi je suis complètement accro aux accords lourds, pesants, vénéneux, rampants, indolents de Lungfish. Définitivement l'un des groupes les plus intéressants de Dischord (et accessoirement l'un des 2 seuls groupes du label à ne pas être originaire de Washington DC, mais de Baltimore) avec ses titres entre lenteur et mid-tempo. Ce qui, paradoxalement, en fait une inépuisable réminiscence rock'n'roll. Grâce à la fois au chant hanté et habité de Daniel Higgs qui déclame de longs poèmes incantatoires, à la guitare obsédante et hypnotique d'Asa Osborne, et aux rythmes robotiques et cafardeux de la paire Sean Meadows (de retour dans le groupe avec sa basse)-Mitchell Feldstein. Mais attention, qu'on ne s'y trompe pas, la lenteur d'éxécution de Lungfish n'en fait pas pour autant un groupe noir, neurasthénique ou suicidaire (on ne parle pas de Neurosis là), juste un groupe qui s'immisce dans votre conscience aussi insidieusement qu'une image subliminale, qui s'infiltre dans votre cortex aussi sûrement qu'une réalité virtuelle, qui s'invite dans vos rêves aussi outrageusement qu'une hallucination divinatoire. La musique de Lungfish (et les textes de Higgs) trimballent un surréalisme sulfureux et jubilatoire à la fois. JA DJ ZDENA : Tebi i tvojima (CD, Slusaj Najglasnije ! - Teskovec 27c - 10090 Zagreb - Croatie) Nouvel effort de DJ Zdena, le prince de la récupération musicale. Comme les toasters jamaicains qui posaient leurs riddims sur les faces B instrumentales des 45t, DJ Zdena détourne les disques des autres pour y poser son chant à la voix de falsetto toujours en équilibre instable. Mais là où, au début, il piochait allégrement dans ses disques de reggae, il pique aujourd'hui dans (presque) tous les styles. Ainsi, à côté de Count Ossie ou Joe Gibbs, ce nouvel album donne aussi dans le rhythm'n'soul (le "Green onions" de Booker T & the MG's), la fusion africaine (African Head Charge, Fela Kuti), l'electro (avec son pote bidouilleur de studio, HRC) ou le blues (Bob Log III, John Lee Hooker). Ce qui, au final, et même si on n'est pas forcément un adepte de tel ou tel style (personnellement moi l'électro ou la fusion africaine, bof), donne, en partie grâce à sa manière de chanter, des disques qui s'écoutent sans trop de problème. Le concept n'est pas évident à adopter de prime abord, mais la preuve est là, quand c'est fait avec les tripes...
Page 1 and 2: N°61 HOROSCOPE LION (23 juillet -
Page 3 and 4: The EVIL THINGIES/SHUTDOWN 66 (Spli
Page 5 and 6: HARMLESS SHADOWS : Levitation (CD,
Page 7: LAZONE : Lazone (CD, La Sauce Aux G
Page 11 and 12: SMOKE OR FIRE : Above the city (CD,
Page 13 and 14: DOLLHOUSE : The rock and soul circu
Page 15 and 16: The EXPLOSION : Black tape (CD, Vir

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