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DOSSIER<br />
Quartiers<br />
Ateliers<br />
urbains au<br />
Péristyle<br />
P.5<br />
Février 2008 - Numéro 217<br />
La santé à tous les âges<br />
Social<br />
Les « Paniers<br />
de la mer »<br />
primés<br />
P.8<br />
Enfance<br />
Réouverture<br />
de Tintinabule<br />
P.10<br />
Culture<br />
Expo de Marc<br />
Monkowicki<br />
P.24<br />
www.lorient.fr
Sommaire / Edito F é v r i e r 2 0 0 8 - n u m é r o 2 1 7<br />
Quartiers...........................p.4/6<br />
Place de la Liberté : poursuite des travaux<br />
Halles Saint-Louis : requalification du parvis<br />
Les ateliers urbains<br />
Des pergolas boulevard Blum<br />
Les abords de Nayel<br />
Société.................................p.7<br />
Signature de la charte d’engagements<br />
réciproques avec les associations<br />
Social....................................p.8<br />
Les Paniers de la mer<br />
Savoir faire.........................p.9<br />
Portrait de Céline Jacob, chercheure<br />
Enfance..............................p.10<br />
Réouverture du multi-accueil de Keryado<br />
Education...........................p.11<br />
Le « lieu-Passerelle » pour les 2-3 ans<br />
Jeunesse.......................p.12/13<br />
Conseil municipal des enfants<br />
Multivac, mode d’emploi<br />
Rechercher un job d’été avec le BIJ<br />
Fonds d’aide aux initiatives jeunes<br />
Dossier..........................p.15/19<br />
La santé à tout âge<br />
Agglo..................................p.20<br />
Le retour de la goélette Tara<br />
Environnement.................p.21<br />
La station d’épuration de Kerolay<br />
International.....................p.21<br />
Les projets de l’asso Lorient-Bénin<br />
Culture................................p.22<br />
Les Deiziou<br />
Musée éphémère<br />
Marc Monkowicki expose au Faouédic<br />
Salon de la Société lorientaise des Beaux-Arts<br />
Les visistes d’ Archimômes<br />
Sport...................................p.26<br />
Parcours d’orientation sur l’eau au Ter<br />
Trail FLK<br />
Courrier des lecteurs.....p.27<br />
Ecrire au maire................p.28<br />
De vous à nous...............p.29<br />
En bref................................p.30<br />
Tribune de l’opposition.....p.30<br />
Agenda...............................p.32<br />
L’allongement de la durée de la vie, le développement des conduites<br />
addictives, les préoccupations liées à notre alimentation et,<br />
plus largement, nos modes de vie, ont rendu indispensable une<br />
coopération active au niveau local en matière de santé publique.<br />
Cette coopération s’illustre à Lorient par la mise en place<br />
de réseaux de partenaires locaux qui mènent ensemble des<br />
actions de prévention et qui favorisent une meilleure prise<br />
en charge des personnes à tous les âges de la vie.<br />
La Ville de Lorient est active dans le réseau « Santé dans la<br />
ville », qui réunit des partenaires associatifs et institutionnels,<br />
pour organiser des actions de prévention sur les conduites à<br />
risques auprès du grand public, notamment des plus jeunes,<br />
dans les écoles, les clubs sportifs et les maisons de quartier.<br />
Afin de préserver l’accès à la santé pour tous, un dispositif destiné<br />
aux personnes en situation précaire a été mis en place pour mieux<br />
les accompagner dans leurs démarches et faciliter l’accès aux soins.<br />
Avec les acteurs de l’économie sociale et solidaire, la Ville participe<br />
activement à cette mobilisation générale qui se donne pour ambition<br />
d’améliorer la prise en charge des patients en plaçant l’humain au<br />
cœur de nos préoccupations. La création du nouvel hôpital du Scorff<br />
et l’ouverture du pôle femme-mère-enfant confirment cette volonté<br />
collective de faire de la santé de nos concitoyens un objectif prioritaire.<br />
Directeur de la publication : Norbert Métairie<br />
Rédacteur en chef : Marie-Odile Pagniez<br />
Rédacteurs : Katell Geffroy, Anouck Mikhailow, Isabelle Nivet,<br />
Christian Langlois<br />
Photographe : Josiane Grand-Colas<br />
Ont également collaboré: Sylvie Lizy, Marie-Christine Michelet,<br />
Mireille Peyre<br />
Mairie de Lorient - Tél : 02 97 02 22 00<br />
Maquette et mise en pages : Scoop Communication 02 38 63 90 00<br />
Photogravure, impression : Presses de Bretagne<br />
Régie publicitaire : Ouest Expansion au 02 99 35 10 10<br />
Site Internet : www.lorient.fr<br />
Imprimé sur papier 100 % recyclé.<br />
Norbert Métairie<br />
Maire de Lorient<br />
Février.2008.N°217
Quartiers<br />
Place de la Liberté<br />
Poursuite des travaux d’aménagement<br />
Dans le cadre de l’amélioration<br />
des espaces publics, les travaux<br />
de la place de la Liberté et<br />
de son aire de jeux ont débuté.<br />
Ils s’achèveront au printemps<br />
de cette année.<br />
Après l’enfouissement des réseaux pour<br />
le marché du vendredi matin, c’est au<br />
tour des espaces verts et de l’aire de jeux<br />
de bénéficier d’un sérieux lifting. Cette<br />
étape de l’opération d’aménagement pensée<br />
avec riverains et commerçants s’intègre<br />
dans la démarche globale du projet qui<br />
comprend également le réaménagement<br />
du stationnement, la requalification de l’espace<br />
du marché, la création de nouveaux<br />
espaces verts, l’implantation de toilettes<br />
publiques et la création d’un canisite. Tous<br />
ces travaux contribuent à confirmer le rôle de<br />
Halles Saint-Louis<br />
Renaissance du parvis<br />
Que les habitués du marché Saint-Louis<br />
se rassurent : ils pourront continuer de<br />
profiter de la diversité des étals pendant<br />
les travaux. En effet, une partie de la dalle<br />
reste réservée aux commerçants également<br />
Février.2008.N°217<br />
Retourner la terre et préparer<br />
le terrain pour une place plus conviviale.<br />
cette place à la fois centrale et de proximité,<br />
à renforcer la présence de plusieurs publics<br />
(commerçants, enfants, promeneurs) au<br />
même endroit et donc à entretenir les liens<br />
inter-quartiers. Et parce que la qualité de<br />
vie passe aussi par l’environnement visuel,<br />
de nombreuses plantations viendront égayer<br />
la place. La fin des travaux coïncidant avec<br />
l’arrivée du printemps promet de bons<br />
moments. n<br />
Le chantier du parvis des halles Saint-Louis s’est ouvert mi-janvier, et s’achèvera en mai. Retour sur l’ensemble<br />
d’un projet privilégiant convivialité et accessibilité.<br />
répartis place Simone de Beauvoir, rue<br />
Jules Legrand, rue Clairambault et sous les<br />
halles. Le projet qui voit aujourd’hui sa<br />
concrétisation comprend plusieurs phases.<br />
Dans un premier temps, une plate-forme<br />
piétonne alliant bois et bandes antidéra-<br />
pantes viendra combler le vide actuel<br />
et recomposer un espace homogène en<br />
prolongeant le cheminement vers les halles<br />
couvertes. Un bâtiment technique abritant<br />
les gaines d’évacuation des fumées des parkings<br />
et un escalier de secours sera ensuite<br />
érigé en remplacement de l’existant.<br />
Viendra ensuite la phase paysagère : des<br />
chênes des marais (quercus palustris) et<br />
du houx agrémenteront l’espace de touches<br />
végétales. Enfin, le remodelage de la voirie<br />
renforcera la zone 30 pour plus de sécurité et<br />
moins de nuisances sonores tandis que l’accessibilité<br />
aux personnes à mobilité réduite<br />
et aux transports en commun constituera<br />
une autre priorité. D’ici là, rendez-vous le<br />
samedi de 8h à 12h30 pour le « grand »<br />
marché et à partir du mardi sous les halles<br />
couvertes. n
Enclos du port<br />
Le « quartier à vivre » passionne<br />
Quatrième thème approfondi par les ateliers urbains :<br />
le « quartier à vivre » a suscité lors des différentes rencontres<br />
des débats riches et vivants. La dernière séance, en janvier a été<br />
l’occasion de présenter la synthèse de tous ces échanges.<br />
Pour le « quartier à vivre », la règle du<br />
jeu a été légèrement modifiée. Une<br />
animatrice extérieure a travaillé avec des<br />
petits groupes pour faciliter le débat et l’expression<br />
de chacun. Ces échanges ont fait<br />
l’objet d’une synthèse globale qui a permis<br />
de mettre en valeur les pistes de réflexion<br />
et les interrogations formulées par les participants.<br />
Des éléments de consensus en<br />
ressortent mais également des points de<br />
vue contradictoires.<br />
Des points de consensus<br />
La position centrale de l’Enclos du port à<br />
l’échelle de la rade et de l’agglomération<br />
fait l’unanimité, de même que l’exigence<br />
d’une architecture de qualité quand elle<br />
est regardée depuis le plan d’eau. La préservation<br />
du patrimoine historique est un<br />
élément fédérateur évident.<br />
La nécessité d’un site vivant et animé a<br />
été réaffirmée, notamment sur les quais<br />
et les rez-de-chaussée des constructions.<br />
L’aménagement des espaces publics y<br />
contribuera fortement. Les équilibres à<br />
trouver pour une bonne cohabitation de<br />
l’habitat, des activités et des événements<br />
festifs ont été soulignés.<br />
La question des modes de déplacement<br />
a été une question centrale, qui sera affinée<br />
par le bureau d’études qui y travaille<br />
actuellement.<br />
Des interrogations<br />
et des divergences<br />
Comment concilier une large ouverture et<br />
lui garder ce caractère mystérieux d’enclos<br />
? Ne faut-il pas fermer les jardins la<br />
nuit ? Faut-il augmenter la part du privé<br />
pour une meilleure rentabilité économique<br />
au risque d’une « confiscation » des espaces<br />
? Quel devenir pour la gendarmerie<br />
maritime ? Quel équipement phare symbolique<br />
de modernité ? La Maison de l’intercommunalité<br />
et du développement durable<br />
y a-t-elle sa place ?<br />
Des arguments contradictoires se sont exprimés<br />
dans une ambiance d’écoute atten-<br />
Quartiers<br />
tive et de volonté d’enrichir les points de<br />
vue des uns et des autres.<br />
Des pistes de travail pour<br />
poursuivre la concertation<br />
Les élus ont rappelé qu’il y a deux échelles<br />
de temps à prendre en compte sur ces lieux<br />
emblématiques. Il est nécessaire d’ouvrir<br />
rapidement le site, c’est ce qui a été fait,<br />
pour que les habitants se l’approprient. Il<br />
faut aussi prendre le temps de la réflexion<br />
pour ne pas décider à la hâte des aménagements<br />
irréversibles. Il est trop tôt actuellement<br />
pour figer des décisions.<br />
La séance s’est terminée sur la proposition<br />
d’approfondir, avec des urbanistes, trois<br />
points soulevés par les participants aux<br />
ateliers :<br />
> la jonction entre le secteur de la Banane<br />
et la Place d’Armes ;<br />
> les potentiels nautiques des quais et du<br />
bassin n° 1 ;<br />
> la mixité verticale des fonctions commerces,<br />
activités, logements dans les<br />
constructions.<br />
L’atelier reprendra avec les apports de ces<br />
études. La culture commune acquise au<br />
fil des réunions commence à porter ses<br />
fruits.<br />
Et la réflexion ne s’arrête pas là. Toutes les<br />
personnes intéressées par le devenir de ce<br />
quartier peuvent consulter les synthèses<br />
des ateliers mises en ligne sur le site internet<br />
de la Ville. www.lorient.fr n<br />
Février.2008.N°217
Quartiers<br />
Pergolas boulevard Blum<br />
Allons voir si les roses…<br />
Le boulevard Blum se prépare à l’arrivée du printemps. Deux pergolas<br />
installées au croisement avec les rues Marcel Sembat et Marc Sangnier<br />
pour accompagner le cheminement des piétons n’attendent que l’arrivée<br />
des beaux jours pour se couvrir de végétation.<br />
Ghislaine de Féligonde, Cécile Brunner,<br />
Madame Henri Guillot… les élégantes se<br />
sont donné rendez-vous pour habiller les<br />
pergolas de leur joli feuillage et de leurs roses.<br />
Ces rosiers grimpants aux noms poéti-<br />
Alors que la construction du centre<br />
commercial Nayel se poursuit, les travaux<br />
d’accès et d’embellissement des rues<br />
alentours commencent. Les cheminements<br />
piétons seront plus larges, avec des pavés<br />
en granit et davantage de plantations et<br />
donc plus confortables. L’agencement de<br />
ces rues sera en cohérence avec l’esthétique<br />
de la place Aristide Briand et de la rue<br />
du Port. Les premiers aménagements commenceront<br />
début mars sur les carrefours<br />
des rues Patrie/Nayel et Nayel/Paul Bert. Ils<br />
Février.2008.N°217<br />
ques ont été choisis par le service Espaces<br />
verts pour leur résistance et la couleur<br />
de leurs fleurs blanches, roses et bleues.<br />
Persistantes, ces plantes, couvriront les<br />
pergolas toute l’année avec un fleurissement<br />
échelonné. Aux abords<br />
des pergolas, des liquidambars<br />
ont été alignés afin<br />
de renforcer la notion de<br />
verticalité végétale et d’offrir<br />
des espaces ombragés aux<br />
passants qui souhaiteraient<br />
passer un moment sur les<br />
bancs récemment installés.<br />
Ces arbres ont été plantés<br />
au centimètre près, du<br />
sur-mesure en raison des<br />
nombreux réseaux souterrains<br />
qui ne supporteraient<br />
pas d’être perturbés par<br />
la poussée des racines. A<br />
terme, c’est l’ensemble du<br />
boulevard qui aura changé<br />
d’image. Prochaine étape, la<br />
création d’un rond-point à la<br />
sortie du pont d’Oradour. n<br />
Nayel<br />
Aménagement des abords<br />
permettront l’accès aux entrées principales<br />
du centre commercial lors de son ouverture<br />
fin 2008. n<br />
Escale Brizeux<br />
Rendez-vous<br />
des quartiers<br />
• Pour les enfants au centre de loisirs : préparation<br />
du carnaval et visites extérieures le 6 février et le<br />
13 février (tous les habitants et les associations<br />
de l’Escale peuvent contacter Delphine<br />
pour la préparation du carnaval).<br />
• Pour la jeunesse : accueil le mercredi de 14h à 17h.<br />
• Pour les adultes et les familles :<br />
i le 5 février : confection de pizzas napolitaines<br />
lors de l’atelier « petite cuisine ».<br />
i le 9 février au soir : repas de quartier.<br />
i le 15 février : soirée « jeux m’amuse »<br />
entre enfants, ados et familles.<br />
Contact 02 97 64 36 54<br />
Kervénanec<br />
D’importants travaux ont lieu au centre social<br />
de Kervénanec jusqu’au dernier trimestre 2008.<br />
Durant les travaux, toute l’équipe de la Maison<br />
pour tous déménage pour aller s’installer<br />
à côté de l’école Bois Bissonnet.<br />
Pour tout renseignement concernant<br />
la réorganisation, n’hésitez pas<br />
à contacter l’équipe.<br />
Nouvelle adresse : Maison pour tous<br />
2, rue Eugène Varlin – Lorient (devant l’école Bois<br />
Bissonnet)<br />
• Accueil du public<br />
• Inscriptions<br />
• Boîtes aux lettres des associations<br />
et des groupes<br />
• Réservation de salles<br />
• Prise des clefs<br />
Contact : 02.97.37.29.86<br />
Mail : m.p.t.kerve@cegetel.net<br />
Porte d’entrée principale du centre social :<br />
Square Marienne (façade ouest)<br />
Frébault – Polygone<br />
Mardi 5 février à 17h30 : rencontre entre<br />
le collectif des habitants du Polygone, Lorient<br />
habitat, élus et techniciens de la Ville de Lorient,<br />
la Confédération syndicale des familles et<br />
l’équipe du multisocial pour faire le point<br />
sur les actions menées et programmer<br />
celles de 2008. Rencontre ouvert à tous.<br />
Contact : 02 97 21 11 88
Société<br />
Vie des associations<br />
Signature d’une charte d’engagements réciproques<br />
Signée le 9 janvier 2008, la charte d’engagements<br />
réciproques lie la Ville et les 550 associations lorientaises.<br />
Symbole de respect mutuel, cette charte est le résultat d’un<br />
travail commun entre élus associatifs et politiques.<br />
Depuis deux ans, une nouvelle impulsion<br />
a été donnée au monde associatif. La<br />
création de Lorient-Asso et de l’Assemblée<br />
plénière des associations lorientaises*<br />
(APAL) a permis de développer un partenariat<br />
efficace et de mettre en place des outils<br />
tels que le site internet (www.lorient-asso.<br />
fr). Ce dynamisme a favorisé la création du<br />
Nombre d’associations par secteur<br />
d’animation ou d’intervention<br />
répertoriées par Lorient-Asso :<br />
Animation de quartier 6<br />
Autres secteurs 72<br />
Culture 146<br />
Enfance/jeunesse 40<br />
Environnement 14<br />
Handicap 9<br />
Humanitaire international 29<br />
Seniors 17<br />
Social/santé 109<br />
Sport 73<br />
Elise Montecchio et Claude Chrestien (au centre), benjamine et doyen<br />
du CCVA représentent les associations à l’occasion de la signature de la charte.<br />
Conseil consultatif de la vie associative**<br />
(CCVA) dont les 17 membres issus des associations<br />
ont été élus en avril 2007.<br />
Une confiance réciproque<br />
Les associations s’engagent à inscrire leurs<br />
actions dans l’esprit de la vie associative,<br />
à savoir mettre en place une éthique financière<br />
basée sur la transparence, développer<br />
des processus de mutualisation inter-<br />
associative et faire vivre le mouvement associatif.<br />
Elles reconnaissent à la municipalité<br />
de Lorient le rôle de garant de l’intérêt<br />
général.<br />
La Ville s’engage à respecter l’indépendance<br />
des associations, en particulier leur<br />
fonction critique et la libre conduite de<br />
leurs projets, en considérant les associations<br />
comme des partenaires à part entière<br />
pouvant mettre en place certaines missions<br />
d’intérêt général. Aujourd’hui, l’existence<br />
de cette charte confirme que la coopération<br />
entre la Ville et les associations est<br />
constructive et que le dialogue est riche<br />
entre les différents partenaires. n<br />
Lorient Asso : www.lorient-asso.fr<br />
(la charte est visible sur le site).<br />
* Assemblée plénière des associations<br />
loriantaises (APAL) : Cette assemblée<br />
est composée de représentants des associations<br />
qui ont leur siège à Lorient,<br />
ou qui y ont une activité régulière allant<br />
au-delà de l’organisation d’un ou deux<br />
événements. Espace de dialogue interne,<br />
elle se réunit au moins une fois par an à<br />
l’initiative du CCVA.<br />
** Conseil consultatif à la vie associative<br />
(CCVA) : Il s’agit d’une instance consultative<br />
composée de 5 élus de la Ville et<br />
de 17 élus associatifs représentant les<br />
différents secteurs d’activité du milieu<br />
associatif.<br />
Février.2008.N°217
Social<br />
Les Paniers de la mer 56<br />
La chaîne du bon sens et de la solidarité<br />
C’est un projet ingénieux, qui mixe les bonnes idées dans les domaines sociaux et écologiques, mais aussi,<br />
et surtout, qui met le bon sens à l’honneur. Les « Paniers de la mer 56 » emploieront cette année 32 salariés<br />
et verront passer 22 tonnes de poisson entre leurs mains. Récit d’un pari réussi primé comme « Coup de coeur »<br />
des sociétaires de la fédération nationale des Caisses d’Epargne et premier prix régional.<br />
Chaque jour, à la criée, pour réguler les<br />
cours, le surplus de poisson est mis de<br />
côté. C’est ce qu’on appelle le « poisson<br />
de retrait », pourtant parfaitement propre à<br />
la consommation, mais dont la seule issue<br />
est d’être ensuite transformé en farines<br />
animales ou pire, d’être brûlé. Un paradoxe<br />
choquant, alors que dans le même temps,<br />
les ressources halieutiques diminuent, et<br />
que parallèlement, dans les familles aux<br />
revenus les plus bas, acheter du poisson<br />
est devenu un luxe, avec la diminution du<br />
pouvoir d’achat. Ce sont ces deux postulats<br />
qui, rapprochés, ont présidé à la naissance<br />
des « Paniers de la mer ». L’idée : récupérer<br />
ce poisson « de retrait » et le distribuer<br />
aux familles bénéficiaires de l’aide de<br />
l’ALDA (Association lorientaise de distribution<br />
alimentaire). Mais la trouvaille du<br />
projet, c’est d’y glisser un maillon de plus,<br />
un centre de transformation du poisson, et<br />
d’y faire travailler des équipes de salariés<br />
en insertion. C’est au Centre de formation<br />
d’apprentis municipal que sont installés<br />
Février.2008.N°217<br />
Apprendre à travailler le poisson.<br />
Arrivage de grondins ce jour-là.<br />
« Les Paniers de la mer 56 », association<br />
présidée par Gildas Tremenbert, membre<br />
d’une Fédération nationale comprenant<br />
cinq départements, Finistère, Charente-<br />
Maritime, Pas-de-Calais, Côtes-d’Armor et<br />
Morbihan. Une fédération avec trois objectifs<br />
de développement : essaimer le long<br />
des côtes, multiplier par trois le tonnage<br />
distribué (à Lorient, on est passé de 4 tonnes<br />
à presque 10 en cinq ans) et diversifier<br />
l’activité, en passant à la fabrication de<br />
produits dérivés, comme la soupe de poisson<br />
à La Rochelle.<br />
Un tremplin pour l’emploi<br />
A Lorient, dans des locaux aux normes sanitaires,<br />
cette année ce seront 32 personnes,<br />
majoritairement des femmes, qui travailleront<br />
pendant des sessions de six mois. Une<br />
belle progression pour un projet démarré<br />
en 2003 avec 12 personnes, et un tremplin<br />
efficace pour aider certains à remettre le<br />
pied dans l’univers du travail. Durant le<br />
contrat les salariés planchent 6 heures<br />
par semaine sur leur projet professionnel<br />
pour trouver un emploi ou une formation<br />
qualifiante. Aujourd’hui le taux de retour à<br />
l’emploi est de 60 %. Mais concrètement,<br />
les Paniers, comment ça marche ? Pascal<br />
Mahé, leur enthousiaste et intarissable directeur,<br />
ne se fait pas prier pour l’expliquer<br />
« Nous récupérons le poisson au port, et<br />
pour ne pas briser la chaîne du froid, nous le<br />
transportons jusqu’au CFA avec notre camion<br />
frigorifique (financé grâce à la Caisse d’Epargne).<br />
Ensuite, le poisson est transféré dans<br />
une chambre froide positive (2 ou 3 °C) puis<br />
transformé par nos salariés dans l’atelier,<br />
en filets, darnes, tronçons. Il est surgelé à<br />
– 40 °C, puis stocké en chambre de congélation.<br />
Chaque fin de semaine, filets et darnes<br />
sont conditionnés en sachets de 500 g et redistribués<br />
en carton de 5 kg, remis à l’ALDA,<br />
qui les livre sur tout le département. Il n’y a<br />
aucune activité marchande. » n
Savoir faire<br />
Université de Bretagne-Sud<br />
Musique en toile de fond<br />
Céline Jacob a reçu la mention spéciale du jury « Prix Jeunes Chercheurs 2007 » attribué par la Région Bretagne<br />
pour son travail de thèse « Influence de la musique des sites web sur le comportement de l’internaute ».<br />
Rencontre avec cette jeune chercheure, docteur en Gestion.<br />
Non, les chercheurs ne sont pas tous en<br />
blouse blanche, avec le cheveu rare<br />
et de grosses lunettes, pas plus qu’ils ne<br />
s’intéressent forcément tous à la physique<br />
quantique, aux quarks et aux gluons… Céline<br />
Jacob, chercheuse à Lorient au sein du laboratoire<br />
LESTIC (Laboratoire d’ergonomie<br />
des systèmes, traitement de l’information et<br />
du comportement) aime les couleurs vives,<br />
est à l’aise dans des pantalons de treillis,<br />
et derrière les lunettes qu’elle ne porte pas<br />
elle est aussi très belle… Et maman, de<br />
deux enfants, bientôt un troisième. Cerise<br />
sur le gâteau, quand elle parle de son travail,<br />
il fait écho à notre vie quotidienne, et<br />
s’illustre d’exemples concrets. Aujourd’hui<br />
maître de conférences en marketing, à l’IUT<br />
de Vannes, elle a achevé sa thèse fin 2005,<br />
et depuis, elle ne cesse de poursuivre ses<br />
recherches et de publier ses travaux, portant<br />
sur les éléments sensoriels (odeurs,<br />
son, vue…) qui influencent le comportement<br />
des consommateurs. « On a remarqué que<br />
dans un restaurant, par exemple, quelques<br />
éléments évocateurs de la mer, serviettes<br />
au thème marin, miniatures de phares,<br />
ancres… incitaient le consommateur à commander<br />
du poisson, alors qu’il était entré<br />
sans envie préalable… »<br />
Son travail touche autant le marketing que<br />
la psychologie ou la sociologie, ce qui rend<br />
sa recherche passionnante à découvrir.<br />
« Sur le Net, on a quasiment les mêmes<br />
comportements que dans la vie. Par exemple,<br />
le besoin de contrôler les choses pour<br />
certains, qu’il vaut mieux satisfaire en leur<br />
donnant la possibilité de supprimer la<br />
musique. Et on sait que la musique a une<br />
influence sur le comportement des consommateurs.<br />
Un de mes sites tests portait sur<br />
l’œnologie, et les étudiants interrogés ont<br />
choisi le jazz pour ce thème. »<br />
De l’influence<br />
sur les internautes<br />
Sa recherche le prouve, sur le Net une musique<br />
agréable et raccord avec le site a pour<br />
résultat une meilleure mémorisation, une<br />
satisfaction accrue, et une consultation plus<br />
longue, sauf si la mélodie est trop connue,<br />
ce qui brouille les cartes. « Sur le Net, il<br />
a été prouvé qu’accompagner un e-mail<br />
d’une photo améliore la perception du message,<br />
le rend plus cordial. » Pendant les<br />
trois prochaines années, Céline va poursuivre<br />
son travail « C’est très important de ne<br />
jamais arrêter, c’est une véritable gymnastique<br />
de l’esprit. Il faut énormément lire, se<br />
documenter, se tenir au courant des travaux<br />
des autres. C’est parfois en lisant un article<br />
dans une revue scientifique qu’on peut<br />
rebondir sur une idée, mais aussi au quotidien,<br />
le regard qui dit : ah, tiens… » Son<br />
étude, d’un coût global de 10 000 000 €,<br />
financée par un grand groupe de téléphonie<br />
et d’électronique, portera sur les nouvelles<br />
technologies et usages de l’Internet, avec<br />
des outils de pointe tels qu’un oculomètre,<br />
qui permet de définir la trajectoire du regard<br />
d’un individu sur un écran. Des travaux qui,<br />
outre leur intérêt scientifique, permettront<br />
aussi de poser des limites aux fabricants,<br />
et définiront en partie notre consommation<br />
de demain. n<br />
Les lauréats<br />
du « Prix Bretagne<br />
Jeunes Chercheurs »<br />
L’édition 2007 du « Prix Bretagne Jeunes<br />
Chercheurs » a mis en avant le développement<br />
durable. Quatre catégories étaient proposées<br />
aux candidats. Ainsi, quatre prix et<br />
huit mentions spéciales ont été attribués.<br />
- Terre et mer, exploitation, préservation :<br />
Matthieu Le Tixerant, du CNRS de Brest.<br />
Son sujet de thèse : « Modélisation de la<br />
dynamique des activités humaines en mer<br />
côtière (application à la mer d’Iroise) ». Il<br />
a conçu des outils de modélisation permettant<br />
d’englober tous les paramètres sur une<br />
seule carte.<br />
- Société de la connaissance : Nicolas<br />
Mansard, de l’Institut national de recherche<br />
en informatique et en automatique de<br />
Rennes.<br />
Son sujet de thèse : « Apprendre à un robot à<br />
se déplacer en évitant les obstacles ». Il a dû<br />
prendre en compte de nombreux capteurs :<br />
caméra, gyroscope, capteur de force.<br />
- Systèmes en évolution(s) : Laurent Guerin,<br />
du CNRS de Rennes.<br />
Son sujet de thèse : « Transitions de phases<br />
photoinduites dans les solides moléculaires<br />
». Il a réfléchi à l’effet des flashs<br />
lumineux sur l’organisation des atomes des<br />
matériaux.<br />
- De l’atome à l’homme : Isabelle George, de<br />
Rennes-1 (éthologie, évolution, écologie).<br />
Son sujet de thèse : « Traitement des signaux<br />
acoustiques de communication dans<br />
le système nerveux central de l’étourneau<br />
sansonnet (Sturnus vulgaris) : une approche<br />
neuroéthologique ». Elle a cherché les<br />
ressemblances entre le langage humain et<br />
celui des étourneaux afin de comprendre<br />
certains dysfonctionnements des mécanismes<br />
du langage chez l’homme.<br />
Février.2008.N°217
10<br />
Enfance<br />
Crèche multi-accueil de Keryado<br />
Tintinabule s’offre une seconde jeunesse<br />
Le multi-accueil Tintinabule de Keryado a réouvert ses portes le 7 janvier. Carte d’accès, environnement,<br />
« petites familles » sont autant de nouveautés pour cet établissement. Explications.<br />
Finis les réveils plus tôt, les trajets plus<br />
longs vers l’école maternelle Anne<br />
Franck qui accueillait provisoirement les<br />
enfants de la crèche. Dès le bâtiment<br />
achevé, les enfants ont pu (ré)investir le<br />
9, rue Pierre Philippe après quinze mois de<br />
travaux. Des travaux nécessaires puisque la<br />
crèche a ouvert ses portes il y a quarante<br />
ans. Le bâtiment a été rénové en concertation<br />
avec le personnel de la crèche, les<br />
services Architecture et Enfance de la Ville,<br />
les institutions de tutelle (Protection maternelle<br />
et infantile, Direction des affaires<br />
sanitaires et sociales) et la Caisse d’allocations<br />
familiales.<br />
Qu‘est-ce qui a changé ? Un système de<br />
contrôle d’accès a été mis en place, les parents<br />
accèdent aux locaux grâce à la carte<br />
Libéville. Cette initiative permet l’ouverture<br />
de la porte puis le pointage des enfants de<br />
façon plus sûre. Ce bâtiment est construit<br />
dans le but d’utiliser le plus possible les<br />
énergies propres (capteurs thermiques<br />
qui permettent de chauffer l’eau, puits de<br />
lumière naturelle et velux fonctionnant à<br />
40 enfants sont dorénavant accueillis à Tintinabule.<br />
Février.2008.N°217<br />
l’énergie solaire). La structure est aussi<br />
pensée pour favoriser le respect de l’enfant.<br />
Les nouveaux dortoirs limités à cinq<br />
places permettent aux enfants de dormir<br />
aux heures qu’ils souhaitent. Quant à la<br />
cuisine traditionnelle, elle propose toujours<br />
des repas à base de produits frais et de<br />
productions locales.<br />
Un accueil sur mesure<br />
Si les locaux se sont modernisés, le fonctionnement<br />
de la crèche aussi. Le multiaccueil<br />
fait ainsi son entrée, c’est dire que<br />
les enfants peuvent être reçus de façon<br />
régulière mais aussi occasionnelle selon<br />
les créneaux disponibles. Au préalable, les<br />
parents doivent se rendre à la mairie pour<br />
constituer le dossier d’inscription et s’informer<br />
sur les tarifs. Ensuite, « il faut prendre<br />
contact avec la structure pour établir les<br />
besoins de la famille et les possibilités du<br />
multi-accueil », précise Florence Le Pénnec,<br />
directrice de la structure. « Il faut naturellement<br />
une période d’ajustement », poursuit- elle. L’adaptation à de nouveaux lieux et<br />
de nouvelles personnes doit toujours être<br />
progressive. Mais attention, qu’il s’agisse<br />
de garde régulière ou occasionnelle, il faut<br />
réserver sa place !<br />
Les « petites familles »<br />
s’organisent<br />
Auparavant les enfants étaient répartis en<br />
groupes par tranches d’âge. Il y a maintenant<br />
trois « petites familles » composées<br />
de 15 enfants âgés de 2 mois 1/2 à 4 ans<br />
à Tintinabulle. « L’avantage de cette initiative<br />
issue d’une réflexion en équipe est<br />
que les plus grands apprennent à respecter<br />
les bébés et les plus petits à aller plus<br />
vite vers les autres », explique Florence Le<br />
Pénnec. Chacune des trois petites familles<br />
a son nom : famille moussaillon en référence<br />
à la mer, famille acrobate pour le cirque<br />
et famille margotin pour la campagne.<br />
Gageons qu’il n’y aura pas de place pour<br />
les conflits de génération… n<br />
Contact service Enfance au 02 97 02 22 67
Education<br />
Un lieu-passerelle pour les 2-3 ans<br />
Préparer l’entrée en maternelle en douceur<br />
Pour certains enfants, le passage du foyer familial à l’école est plus difficile que pour d’autres.<br />
A l’école Suzanne Lacore, un « lieu-passerelle » a été aménagé, en début d’année scolaire,<br />
pour qu’ils puissent préparer progressivement leur entrée en petite section.<br />
Nouveaux horaires, nouvelles impressions,<br />
nouvelles règles, nouveaux<br />
visages, nouveaux sentiments… C’est tout<br />
un nouveau monde qui s’ouvre aux enfants<br />
à leur première entrée dans leur toute<br />
première classe, la petite section de maternelle.<br />
Un cap que la majorité des petits arrivent<br />
à surmonter mais qui peut être plus<br />
perturbant pour certains. En effet, dans<br />
une classe d’enfants âgés de 2 à 3 ans, on<br />
rencontre des enfants sans expérience de<br />
sociabilisation, qui n’ont jamais connu ni la<br />
crèche, ni la halte-garderie, ni toute autre<br />
structure favorisant les relations d’échanges<br />
et le soutien à l’éducation parentale.<br />
C’est pourtant à cet âge que l’enfant développe<br />
son identité, qu’il s’approprie son<br />
« moi », que son langage se perfectionne,<br />
qu’il développe des jeux de construction<br />
et d’imagination et qu’il devient propre.<br />
Témoin des difficultés d’intégration et de<br />
séparation de certains enfants, la pédiatre<br />
Evelyne Boudou, médecin de la Protection<br />
Plus tout à fait la maison et pas encore à l’école, apprendre à faire la transition<br />
maternelle et infantile (PMI), est à l’origine<br />
du lieu-passerelle. Il permet de faire la transition<br />
entre la maison et l’école, la famille<br />
et le groupe, chacun ayant son rythme de<br />
croissance et son expérience sociale. Pour<br />
accéder à la vie scolaire, ces enfants ont<br />
besoin d’un cadre d’échanges sécurisant<br />
et de personnes référentes qui tiendront<br />
compte des peines et des angoisses, chercheront<br />
à comprendre les conflits et les<br />
rivalités qu’elles engendrent et ne permettront<br />
pas l’agressivité.<br />
De l’écoute<br />
à l’accompagnement<br />
De 8h45 à 11h45, les lundis, mardis, jeudis<br />
et vendredis, ils sont accueillis dans<br />
l’enceinte de l’école pour se familiariser<br />
avec elle, sans pour autant être totalement<br />
immergés en classe. Le lieu passerelle<br />
ne dépend d’ailleurs pas de l’Education<br />
nationale, même si cette institution<br />
y est partie prenante. Il s’inscrit dans<br />
un projet de réussite à l’éducation qui a<br />
pour vocation de proposer des actions<br />
hors du circuit scolaire mais en lien avec<br />
celui-ci. Il est pour l’instant pilote dans le<br />
département.<br />
Lorsque les parents viennent avec leur<br />
enfant, ils sont toujours accueillis par<br />
la même puéricultrice de la PMI. Celle-ci<br />
conduit les enfants vers une salle lumineuse<br />
et accueillante où sont aménagés<br />
différents espaces : le coin jeu, le coin<br />
repos, le coin lecture, le coin maison, et<br />
la salle de motricité que tous les enfants<br />
de l’école se partagent. A chaque jour ses<br />
activités en fonction de l’humeur du moment,<br />
avec ou sans parent, avec rencontre<br />
des futurs maîtres d’école pour mieux se<br />
connaître, ou pourquoi pas une visite à<br />
la médiathèque. L’intégration progressive<br />
est le fil conducteur de cette structure<br />
de transition proposée par les directrices<br />
d’établissement lors de l’inscription. Après<br />
un passage de quelques jours à plusieurs<br />
semaines, 13 enfants accueillis dans cette<br />
structure ont déjà pu rejoindre la classe<br />
de maternelle. n<br />
Février.2008.N°217<br />
11
12<br />
Jeunesse<br />
Conseil municipal des enfants<br />
La solidarité sur le devant de la scène<br />
Les jeunes conseillers du secteur centre-ville/Kerentrech se sont<br />
mobilisés pour jouer et mettre en scène un spectacle sur l’exclusion<br />
des personnes sans domicile fixe. Lever de rideau le 5 février.<br />
Trois actions majeures sur un mandat<br />
de deux ans, c’est l’objectif que se<br />
sont fixé les jeunes du Conseil municipal<br />
des enfants. Le montage et la représentation<br />
de la pièce de théâtre « SDF, qui<br />
sont-ils ? » en est une. A l’origine du projet,<br />
les jeunes conseillers ont planché sur<br />
une action solidaire en faveur des Sans<br />
domicile fixe (SDF). Mais que faire, et sous<br />
quelle forme ? Une rencontre avec des<br />
membres du Centre communal d’action<br />
social (CCAS) et d’autres organismes sociaux<br />
implantés à Lorient, a confirmé leur<br />
volonté de s’engager sur ce terrain malgré<br />
la difficulté du sujet. Restait à déterminer<br />
la forme que prendrait l’action. Plusieurs<br />
propositions ont été émises et c’est la<br />
pièce de théâtre qui l’a emporté à l’unani-<br />
Février.2008.N°217<br />
mité. Pour accompagner les enfants dans<br />
ce projet, Nathalie Gautier et Philippe<br />
Bonnet, de l’association Théâtre en mouvement-té<br />
ont décidé de jouer le jeu et<br />
de travailler le texte de manière originale.<br />
A la première rencontre avec les comédiens,<br />
chaque jeune conseiller a écrit sur<br />
trois papiers différents sa vision des SDF,<br />
d’abord en un mot, puis en une phrase.<br />
Enfin il leur a été demandé de rédiger une<br />
question qu’ils se posaient encore sur ce<br />
sujet. Et c’est à partir de toutes ces impressions,<br />
ressentis et questionnements<br />
que le texte a été écrit, les scènes de vie<br />
retracées, et l’affiche réalisée. Rendezvous<br />
sur les planches du Plateau des<br />
quatre vents le mardi 5 février à 20h pour<br />
une unique représentation. n<br />
Multivac<br />
Choisissez le menu des vacances !<br />
Du 18 au 29 février, Multivac reprend du service à l’école de Merville. Ce dispositif s’adresse aux enfants et jeunes<br />
âgés de 11 à 18 ans et permet de choisir des activités sportives et culturelles à la carte. Mode d’emploi.<br />
B adminton ou karting, squash ou soccer,<br />
tennis de table ou bowling… fromage ou<br />
dessert ? Les deux assurément ! Organisées<br />
à la demi-journée, les activités proposées<br />
dans le cadre du dispositif Multivac permettent<br />
de pratiquer de nombreux loisirs<br />
sportifs, culturels ou artistiques pendant<br />
les deux semaines de vacances de février.<br />
Chaque demi-journée, pas moins de trois<br />
activités sont proposées au choix. Pour y<br />
participer, rien de bien compliqué : il suffit<br />
de s’inscrire en mairie avant le 18 février<br />
et à l’école de Merville après cette date.<br />
Une carte d’adhésion valable à l’année est<br />
alors délivrée (son prix varie de 5,60 €<br />
à 42,80 € selon le quotient familial) et<br />
5 « tickets activités » offerts. Ces tickets<br />
d’une valeur de 1,50 € donnent accès aux<br />
différentes activités. Il ne sera jamais demandé<br />
au jeune d’en fournir plus de deux<br />
par activité. Par exemple, une matinée de<br />
football équivaut à un ticket, et une séance<br />
d’équitation à deux. Ceci s’explique par la<br />
différence de coût d’utilisation des infrastructures.<br />
De cette manière, le lundi 18 février<br />
au matin, chacun peut faire son choix<br />
de la semaine en fonction du programme.<br />
Pris en charge par des animateurs et des<br />
éducateurs diplômés de 9h à 12h et de<br />
13h30 à 17h, les inscrits sont amenés de<br />
l’école au lieu de l’animation et reconduits<br />
à l’issue de cette dernière, une occasion<br />
de favoriser les échanges et la cohésion de<br />
groupe. Les ingrédients sont réunis pour<br />
une carte des plus variées : activités à<br />
consommer sans modération. n
Jeunesse<br />
Bureau information jeunesse<br />
Job saisonnier, c’est maintenant qu’il faut bouger !<br />
L’équipe du Bureau information jeunesse propose quatre ateliers de recherche<br />
pour les jeunes qui souhaitent travailler cet été. Conseil, orientation,<br />
législation… les trucs et astuces pour mettre toutes les chances de son côté.<br />
Comment trouver un job pour cet été ?<br />
Dans quel secteur ? En France ou à<br />
l’étranger ? Quels sont mes droits ?… Autant<br />
de questions que l’on peut se poser avant<br />
de chercher un emploi saisonnier. Pour faciliter<br />
les recherches et les rendre plus efficaces,<br />
le BIJ organise des ateliers dès ce mois<br />
de février. « Plus on s’y prend tôt et plus on<br />
a de chances de trouver un job et de s’organiser<br />
», explique Rozenn Daniel, animatrice.<br />
Les ateliers se déroulent en deux temps : le<br />
premier pour cibler les secteurs d’activités,<br />
et faire le point sur les démarches à suivre<br />
et le deuxième spécifique à la thématique<br />
de chaque atelier. Des rendez-vous à ne pas<br />
manquer et à inscrire dès à présent dans les<br />
agendas.<br />
• Mardi 19 février de 10h à 12h : « CV et<br />
lettre de motivation », comment les rendre<br />
attractifs, notamment dans le cadre<br />
d’un premier emploi.<br />
• Mardi 26 février de 10h à 12h : « La recherche<br />
d’un job sur Internet », les outils<br />
mis en place par l’ANPE (dépôt de CV,<br />
réception de candidature, création de<br />
profils…).<br />
• Jeudi 28 février de 10h à 12h : « La recherche<br />
d’un job à l’étranger », chercher<br />
des opportunités, bien préparer son<br />
départ.<br />
• Samedi 08 mars de 13h30 à 15h30 :<br />
« Rechercher un job quand on est mineur<br />
», quelles sont les possibilités pour<br />
travailler à partir de 16 ans.<br />
Fonds d’aide initiatives jeunes<br />
Goûter aux échanges entre familles<br />
Pour participer à ces ateliers, inscrivez-vous<br />
par téléphone ou par mail auprès du BIJ. n<br />
Contact<br />
Bureau Information Jeunesse – Place Jules Ferry<br />
au 02 97 84 84 57 - infos@bij-lorient.org<br />
L’école du Bois du Château est le théâtre d’une chaleureuse solidarité estudiantine où quatre étudiantes tentent de<br />
favoriser, autour d’un atelier culinaire, des rencontres entre les différentes familles des enfants de l’établissement.<br />
Plus d’échanges entre les familles de<br />
cette école, c’est le souhait d’Aurélie<br />
Lemoine, Adeline Le Bourvallec, Céline Le<br />
Huec et Maud Tamarec, étudiantes à l’Institut<br />
régional du travail social de Bretagne.<br />
Depuis un an déjà, elles préparent un projet<br />
soutenu par le programme FAIJ (Fonds<br />
d’aide aux initiatives jeunes) de la Ville.<br />
Ce choix est une suite logique de leur engagement<br />
associatif. En effet, dans le cadre<br />
du programme « Un bon coup de pouce »<br />
impulsé par l’association PEV (Pupilles<br />
étudiants pour la ville), elles s’occupent<br />
individuellement d’un enfant ou d’un jeune<br />
en difficulté toutes les semaines. Elles se<br />
rendent au domicile de ces derniers pour<br />
apporter soutien scolaire et écoute pendant<br />
une heure et demie.<br />
Elles ont ainsi découvert la vie des enfants<br />
hors du cadre scolaire et ont constaté qu’il<br />
n’y avait pas beaucoup d’échanges entre les<br />
différentes familles des enfants scolarisés.<br />
Leur projet FAIJ, centré au départ sur les<br />
enfants bénéficiaires d’« Un bon coup de<br />
pouce », s’est ouvert à tous les enfants et<br />
jeunes de l’école et du collège.<br />
Actuellement, elles organisent un atelier<br />
goûter. Chaque famille apporte ses ingrédients<br />
à l’école et fait sa recette. A la fin de<br />
la journée, tout le monde se retrouve autour<br />
de la table pour un moment de convivialité.<br />
Mais les quatre étudiantes ont déjà bien<br />
d’autres idées en tête, comme une excursion<br />
culturelle et une exposition photo.<br />
Effectivement, elles souhaitent pérenniser<br />
leurs actions en impliquant davantage<br />
les familles dans l’association PEV. Et de<br />
conclure : « Dans cette perspective, toutes<br />
les aspirations des familles de l’école sont<br />
les bienvenues. » n<br />
Contact Aurélie Lemoine au 06 24 25 36 10<br />
Février.2008.N°217<br />
1
Dossier<br />
Préserver la santé<br />
à tout âge<br />
70 médecins généralistes et 150 spécialistes sur Lorient.<br />
330 000 habitants sur le secteur sanitaire 3<br />
(Lorient, Hennebont, Quimperlé).<br />
448 lits à l’hôpital Bodélio,<br />
à terme transféré à l’hôpital du Scorff (589 lits).<br />
118 lits au pôle femme-mère-enfant (ouvert en octobre 2007).<br />
Février.2008.N°217<br />
1
1<br />
Dossier<br />
Prévention et soins à Lorient<br />
Mieux préserver sa santé<br />
La santé se situe bien au-delà de l’absence de maladie. Elle se gagne<br />
ou se perd selon plusieurs facteurs environnementaux, sociaux,<br />
culturels et économiques sur lesquels peuvent agir la médecine,<br />
les politiques publiques mais aussi le patient lui-même.<br />
La Ville de Lorient fait partie du réseau français Ville-Santé<br />
de l’OMS depuis 1989 et à ce titre soutient les actions de santé<br />
à travers deux types de réseaux : le réseau Santé dans la ville<br />
axé sur l’éducation du public à la prévention des risques,<br />
et les réseaux de soins Ville-hopitaux pour une prise<br />
en charge globale du patient.<br />
chaque âge ses joies, ses peines et son<br />
A lot de maux. Si la naissance est l’un des<br />
plus beaux phénomènes naturels, les premières<br />
heures de la vie ne sont pas les plus<br />
faciles, ni pour le bébé ni pour la maman. Le<br />
pôle femme-mère-enfant de Lorient, ouvert<br />
en octobre 2007, a été pensé pour assurer<br />
une meilleure prise en charge des personnes<br />
lors de ces moments cruciaux. Plus<br />
qu’une maternité, ce pôle regroupe tous les<br />
services ayant trait à la gynécologie, l’obstétrique,<br />
aux pathologies féminines, à la<br />
néonatologie et à la pédiatrie. Il dispose<br />
également d’une unité de dépistage du<br />
cancer du sein, d’un secteur de grossesse<br />
pathologique et de l’unité d’assistance mé-<br />
La santé pour tous<br />
Dispositif créé en 2002, destiné aux personnes<br />
en situation précaire, le Réseau médicosocial<br />
Lorient-Lanester relie les associations<br />
caritatives ou d’insertion (CCAS, CAF) aux<br />
hôpitaux et professionnels du secteur libéral<br />
(médecins, dentistes, infirmiers, pharmaciens).<br />
En général alertée par les travailleurs<br />
sociaux, Patricia Kermarrec, infirmière coordinatrice<br />
du réseau, peut mettre en place<br />
une couverture maladie (CMU) ou un « volet<br />
première consultation », qui ouvre le droit au<br />
tiers payant pour une consultation médicale,<br />
des médicaments, des analyses ou des radios.<br />
Lorsque plusieurs rendez-vous sont nécessaires,<br />
l’infirmière accompagne le patient dans<br />
son suivi médical. Les praticiens et la CPAM<br />
répondent favorablement à cette exigence de<br />
santé pour tous.<br />
Contacts : Réseau médico-social,<br />
02 97 02 23 67<br />
Février.2008.N°217<br />
dicale à la procréation (AMP). Les besoins<br />
de santé propres à la femme et au nouveau-<br />
né sont pris en compte de façon globale,<br />
dans une unité de lieu. La plus grande<br />
capacité d’accueil (118 lits) s’accompagne<br />
d’une amélioration des conditions de soins<br />
et d’hébergement, plaçant la famille au<br />
cœur du projet : chambres plus grandes,<br />
mieux équipées, agencées de telle façon<br />
que l’un des parents puisse dormir auprès<br />
de l’enfant hospitalisé, développement de<br />
nouvelles techniques thérapeutiques. Les<br />
déplacements entre unités de soins ont été<br />
facilités pour les patients, mais aussi pour<br />
les visiteurs et les personnels.<br />
A l’école de la nutrition<br />
A l’enfance, l’âge où les habitudes de vie<br />
prennent ancrage, les actions de prévention<br />
santé sont primordiales. Le corps<br />
médical est unanime : les premiers facteurs<br />
d’allongement et de qualité de la vie sont<br />
une activité physique régulière et une alimentation<br />
équilibrée. Le groupe Manger<br />
bien, manger sain, issu du réseau « Santé<br />
dans la ville », s’est positionné sur la prévention<br />
de l’obésité infantile. Une enquête<br />
effectuée en 2005 auprès des enfants de<br />
Lorient démontre, en effet, que la Bretagne,<br />
jusque-là épargnée, rattrape dangereusement<br />
la moyenne nationale d’un enfant sur<br />
cinq en surpoids ou obèse à 10-11 ans.<br />
Dans les écoles, un partenariat s’est organisé,<br />
avec les interventions de conseillers<br />
en économie sociale et familiale, médecins<br />
nutritionnistes, diététiciens, associations de<br />
consommateurs. Les Maisons de quartier et<br />
centres sportifs ont largement relayé ces<br />
actions de prévention. A travers l’opération<br />
Adam et sa maman bénéficieront d’une offre médicale<br />
complète en un seul lieu : le pôle femme-mère-enfant.<br />
Bouge ton cœur et croque la vie, Gwénaëlle<br />
Mallardé, infirmière du centre médico-<br />
sportif, se rend dans les écoles pour mettre<br />
en place un programme continu d’ateliers<br />
pratiques sur le fonctionnement du corps<br />
humain en activité et les principes d’une<br />
bonne alimentation.<br />
L’assurance-maladie a été alertée par<br />
une autre problématique propre à l’enfance,<br />
la santé bucco-dentaire, et a initié<br />
le dispositif national M tes dents. Lancé en<br />
janvier 2007, il propose à tous les enfants<br />
de 6, 9, 12, 15 et 18 ans un examen buccodentaire<br />
gratuit. De plus les enfants de CP<br />
Nathalie Beauvais, chef renommée participe<br />
à la prévention de l’obésité par le goût.
scolarisés en zone d’éducation prioritaire<br />
peuvent bénéficier, si nécessaire, de soins<br />
pris en charge à 100 %. Des ateliers de<br />
sensibilisation sont assurés par un dentiste<br />
et une infirmière scolaire, en classe, avec<br />
distribution de kits de brossage.<br />
A l’âge des tourments…<br />
Entre fureur de vivre et nostalgie de<br />
l’enfance, le chemin vers l’indépendance<br />
est pavé de nombreuses interrogations.<br />
L’adolescence c’est l’âge des premières fois,<br />
des risques nouveaux. Premiers amours et<br />
premières contraceptions, premières cigarettes<br />
et premières drogues, premières<br />
prises d’alcool, mais aussi et bien souvent<br />
des premières déprimes. Pour répondre aux<br />
besoins de cette tranche d’âge et prévenir<br />
les addictions, la marginalisation, les difficultés<br />
relationnelles familiales, ainsi que<br />
les risques suicidaires, plusieurs structures<br />
existent à Lorient. Elles se donnent pour<br />
mission l’écoute, la prévention, les soins et<br />
sont destinées aussi bien aux adolescents<br />
qu’aux parents, souvent désorientés par le<br />
comportement de leur enfant.<br />
Interlocuteur privilégié des jeunes, le<br />
Bureau information jeunesse (BIJ) se positionne<br />
comme centre de ressources.<br />
Concernant la santé et le bien-être, les<br />
jeunes peuvent y trouver un pan entier de<br />
plaquettes et classeurs d’informations diverses<br />
sur la contraception, les MST, les addictions,<br />
les troubles alimentaires ainsi que<br />
les coordonnées des structures de soins,<br />
centres de dépistages et points écoute de<br />
la ville. Des préservatifs y sont distribués<br />
gratuitement.<br />
… soulever les tabous<br />
par le jeu<br />
Pour aborder les thèmes de la sexualité et<br />
de la contraception, le BIJ propose le jeu<br />
Câlins-malins en collèges, CFA, Maison de<br />
quartier. Conçu et élaboré par des jeunes<br />
de 13-25 ans, avec l’éclairage de professionnels<br />
de santé, il aborde les questions<br />
que se pose cette tranche d’âge : Le<br />
médecin généraliste peut-il prescrire la<br />
pilule ? Embrasser quelqu’un contre sa<br />
volonté, est-ce une agression sexuelle ?<br />
L’association Les Rebondits propose une<br />
autre façon de parler des questions de<br />
santé. A travers le théâtre-forum, « les faits<br />
de société sont abordés sans tabous :<br />
alcool, drogue, contraception… Tout est<br />
interprétable, même la mort », explique le<br />
président de l’association, Bernard Bisson.<br />
Cela se présente sous forme de saynètes,<br />
dont le scénario mène à une fin tragique.<br />
Le public est invité à rejouer la scène et<br />
à transformer l’histoire. La difficulté de<br />
contrôler des situations potentiellement<br />
L’hôpital de demain<br />
Inciter à l’hygiène dentaire<br />
dès le plus jeune âge.<br />
Dossier<br />
dangereuses, de désamorcer l’effet de<br />
groupe, apparaît avec force.<br />
Ecouter et entourer<br />
Contrairement au mutisme apparent qui caractérise<br />
beaucoup d’entre eux, les adolescents<br />
ont un énorme besoin d’être écoutés,<br />
mais la confidence est souvent plus facile<br />
à l’extérieur de la cellule familiale. Afin de<br />
lutter contre le repli sur soi, les professionnels<br />
encouragent la parole.<br />
Plusieurs points écoute existent à Lorient.<br />
L’association Sesam (Service éducatif de<br />
soutien et d’accompagnement mutuels),<br />
présente dans trois centres sociaux et<br />
au sein du lycée du Puy de Lôme, ainsi<br />
que le PAEJ (Point accueil écoute jeune),<br />
proposent un accueil gratuit et anonyme<br />
aux jeunes de 13 à 25 ans, comme aux<br />
Après l’ouverture du pôle femme-mère-enfant en octobre 2007, la seconde tranche de l’hôpital du Scorff<br />
sera terminée en 2011. L’ensemble des structures de l’hôpital Bodélio y seront transférées, avec une<br />
capacité d’accueil plus importante (573 lits), des conditions de soin et d’hébergement améliorées, et<br />
une organisation des services plus fonctionnelle. La structure du bâtiment, en forme de vague, sera<br />
composée de quatre étages composés chacun de 4 unités de soin. 80 % des lits seront en chambre<br />
individuelle. L’organisation des activités en plateaux facilitera la distinction des lieux de prise en charge<br />
des consultants (rez-de-chaussée) et des patients hospitalisés (du 1 er au 4 e étage). Au total, six années<br />
de travaux seront nécessaires pour cet établissement au rayonnement régional.<br />
Février.2008.N°217<br />
1
1<br />
Dossier<br />
parents. Echanger avec des psychologues<br />
et des éducateurs spécialisés, mettre des<br />
mots sur ce que l’on ressent et être écouté<br />
sans jugement par quelqu’un de neutre,<br />
c’est la première des thérapies. En fonction<br />
des problèmes rencontrés, l’adolescent<br />
peut être accompagné vers une prise en<br />
charge plus ciblée. A la Maison des adolescents,<br />
au-delà de l’écoute, des soins sont<br />
proposés pour traiter les addictions, les<br />
difficultés sociales, sanitaires ou scolaires<br />
et les fragilités psychiques des 13-18 ans.<br />
La fréquentation dépasse les prévisions<br />
initiales et met en évidence une réelle<br />
demande.<br />
Répondre à l’addictologie<br />
Le Centre d’addictologie du CHBS et l’association<br />
Douar Nevez, qui interviennent à la<br />
Maison des adolescents, traitent plus spécifiquement<br />
des addictions et s’adressent<br />
à tous les publics, y compris les accros du<br />
casino, ou les ados vissés à leur ordinateur.<br />
Le centre d’addictologie du CHBS reçoit ses<br />
patients en consultation ou en cure selon<br />
les diagnostics, et développe une approche<br />
« cognitivo-comportementale » – c’est-àdire<br />
en travaillant sur la connaissance que<br />
le patient a de la maladie – et sur la ma-<br />
T’en imposes à tes tympans !<br />
6 % des jeunes de 15 à 24 ans souffriraient de<br />
troubles auditifs dus principalement à l’écoute<br />
de musiques amplifiées, véritable phénomène<br />
de mode. Devant la multiplication de problèmes<br />
de lésions, d’acouphènes ou de surdité précoce,<br />
la Mutualité française et différents partenaires,<br />
dont la Ville et le Manège, proposent des concerts<br />
pédagogiques, dans le cadre de l’opération<br />
« Peace and lobe ». Devant un public de collégiens,<br />
lycéens et élèves du CFA, le groupe breton<br />
« Lugo » alterne chansons et explications sur<br />
l’histoire des musiques amplifiées, l’anatomie de<br />
l’oreille, le cheminement du son et les systèmes<br />
Février.2008.N°217<br />
nière d’infléchir son propre comportement.<br />
L’association Douar Nevez, centre de soin<br />
en addictologie du Morbihan, travaille<br />
uniquement en ambulatoire et privilégie<br />
les méthodes non médicamenteuses,<br />
basées sur des thérapies corporelles. Le<br />
but est d’aider les personnes à retrouver<br />
des sensations sans produits et de les inciter<br />
à s’occuper de leur corps. L’association<br />
est aussi centre de substitution de méthadone<br />
pour l’addiction à l’héroïne, nécessitant<br />
une prise en charge spécifique.<br />
A la maturité de l’âge<br />
Lorsque le poids des années commence<br />
à faire apparaître de nouveaux besoins<br />
de santé, les réponses sont apportées,<br />
en grande partie, par les réseaux « Ville-<br />
hôpitaux » du Pays de Lorient. Ces réseaux<br />
désignent une organisation partenariale<br />
autour du patient entre la médecine de<br />
ville (corps médical et paramédical libéraux)<br />
et les hôpitaux, pour une meilleure<br />
prise en charge des maladies, et un partage<br />
des connaissances entre professionnels<br />
de santé. Les trois plus importants<br />
concernent le cancer (réseau Onc’Oriant),<br />
les maladies cardio-vasculaires (réseau<br />
Kalonic), et le diabète (réseau Codiab).<br />
d’amplifications, à l’aide de projections vidéo<br />
et de graphiques. Le danger vient de la dose<br />
de son, c’est-à-dire du volume élevé associé<br />
à un temps d’écoute prolongé. Pour l’éviter,<br />
quelques réflexes simples suffisent, comme<br />
s’éloigner des enceintes lors de concerts ou<br />
baisser le volume de son baladeur et espacer<br />
les temps d’écoute. Des bouchons d’oreille sont<br />
désormais disponibles sur certains concerts,<br />
notamment ceux présentés au Manège. Ils<br />
protègent des nuisances sans assourdir la<br />
musique. La prochaine édition de concerts<br />
pédagogiques aura lieu au mois de mars.<br />
Sport et santé, un duo gagnant.<br />
Le réseau Onc’Oriant a été reconnu force<br />
de proposition, au niveau national, pour<br />
son dispositif d’annonce de la maladie au<br />
patient et à la famille. 250 patients sont<br />
suivis par le réseau Kalonic et 550 par le<br />
réseau Codiab, pour une moyenne d’âge de<br />
plus de 60 ans.<br />
Ces réseaux sont axés sur l’éducation du<br />
patient à la prise en charge autonome de<br />
sa maladie. En effet, le contrôle du diabète<br />
et des maladies cardio-vasculaires dépend<br />
en majeure partie du mode d’alimentation<br />
et de la pratique d’une activité physique.<br />
L’éducation du patient passe donc par la<br />
découverte des signes de la maladie, ses<br />
origines, son évolution future et les moyens<br />
de la contrôler, à travers une modification<br />
de ses habitudes de vie et des consultations<br />
régulières chez les spécialistes.<br />
Sur le plan de la prévention, les Rendezvous<br />
santé, organisés par le réseau Santé<br />
dans la Ville, rééditeront une journée sur la<br />
prévention des maladies cardio-vasculaires,<br />
le samedi 12 avril. A la suite d’un congrès<br />
interne à l’association Atout cœur, le public<br />
pourra participer à des ateliers d’exercices<br />
physiques, prévention du tabagisme, de<br />
nutrition et de dépistage de la glycémie.<br />
Accompagner<br />
le vieillissement<br />
A l’age où continuer à vivre chez soi demande<br />
du soutien, il existe de nombreuses<br />
réponses : services d’aide à la vie quo-
Soins et présence apportés<br />
par les aides-soignantes de la Passerelle.<br />
tidienne, activités sociales et culturelles,<br />
choix d’un hébergement. A la Passerelle,<br />
vous tapez à la bonne porte. Lieu d’accueil<br />
et de service, la Passerelle reçoit avec ou<br />
sans rendez-vous les personnes âgées<br />
(ainsi que les personnes handicapées (cf<br />
Lorient mag de novembre 2007) et met<br />
en place un dispositif d’accompagnement<br />
selon les besoins et les attentes.<br />
Coordonné par le Centre local d’information<br />
et de coordination (CLIC), ce dispositif privilégie<br />
la phase d’évaluation, sur les lieux<br />
de vie, avec la famille. La priorité est donnée<br />
au maintien chez soi et à la continuité<br />
d’une vie sociale, à l’aide d’une palette de<br />
Dossier<br />
La maladie d’Alzheimer, un besoin d’accompagnement<br />
La maladie d’Alzheimer est une maladie organique qui abîme progressivement les cellules du cerveau. Elle<br />
apparaît en général à un âge avancé de la vie (70 ans en moyenne) et engendre une dépendance physique,<br />
intellectuelle et sociale majeure, qui ralentit la vie sociale du patient et de son entourage. Elle se caractérise<br />
par plusieurs manifestations : trouble de la mémoire, du langage, difficultés à reconnaître certains<br />
objets ou des personnes proches, difficultés motrices. Les étapes ne se suivent pas régulièrement, le cas<br />
de chaque malade est différent selon l’état général de sa santé et la façon dont on s’en occupe. Le défi du<br />
monde médical est d’assurer un accompagnement efficace du malade et de sa famille.<br />
Depuis 2002, via la Passerelle, la Ville promeut la formation d’un personnel d’encadrement et d’intervention<br />
à domicile. Il s’agit de repérer les signes et les évolutions de la maladie pour proposer, au cas par cas, des<br />
solutions adaptées. Le travail en collaboration avec les membres de la famille est un maillon essentiel du<br />
dispositif car ils sont les premiers acteurs de la prise en charge de la personne, connaissent ses goûts et<br />
ses habitudes de vie. Ils sont soutenus dans l’appréhension de la maladie, à travers un travail d’information,<br />
de mise en relation avec d’autres familles, des propositions d’aide à domicile ou d’accueil de jour.<br />
services (publics ou privés) : le passage<br />
régulier d’une personne pour les courses,<br />
le ménage, la préparation des repas, l’aide<br />
au lever ou au coucher, les soins à domicile<br />
d’une aide soignante (sur prescription médicale)<br />
pour l’aide à la toilette ou la prise de<br />
médicaments…<br />
Pour les traitements plus lourds, le dispositif<br />
Hospitalisation à domicile (HAD) s’est<br />
créé à Lorient en avril 2006. Il regroupe les<br />
hôpitaux, cliniques, EPHAD et la médecine<br />
de ville. Cette structure associative permet<br />
aux patients de recevoir à domicile des prestations<br />
équivalentes à une hospitalisation :<br />
matériel, médicaments, soins médicaux et<br />
paramédicaux, gardes de nuit, pour des<br />
post-traitements chirurgicaux complexes,<br />
une assistance respiratoire, un traitement<br />
des maladies neuro-dégénératives, etc.<br />
Les soins sont assurés 24h/24, toute l’année<br />
et sont pris en charge à 100 % par la<br />
Sécurité sociale. L’HAD est encouragée par<br />
le ministère de la Santé car elle offre plusieurs<br />
avantages : elle rassure le patient,<br />
Prendre un bon départ pour sa santé. Clubs sportifs<br />
et professionnels de santé travaillent ensemble. Ici, le Lorient Tour 2007.<br />
allège les frais et la surcharge de l’hôpital<br />
public.<br />
En 2020 un Lorientais sur trois aura plus<br />
de 60 ans, les besoins de santé vont aller<br />
croissant. Il faut les prendre en compte et<br />
les anticiper. C’est pourquoi les acteurs de<br />
santé se tournent vers le travail en réseau<br />
et la prévention. n<br />
Contacts :<br />
Pôle femme-mère-enfant : 02 97 64 90 00<br />
Bureau information jeunesse : 02 97 84 84 57<br />
Association Sesam : 02 97 21 18 52<br />
Point d’accueil d’écoute jeunes,<br />
3, rue Vauban, 4j/semaine<br />
+ permanence à la maison des adolescents<br />
02 97 21 63 71 ou 06 25 77 67 63.<br />
Maison des adolescents,<br />
3, bd de la République : 02 97 64 71 33<br />
Service promotion santé de la ville :<br />
02 97 35 32 62<br />
La Passerelle : 02 97 02 15 50<br />
Hospitalisation à domicile : 02 97 21 07 27<br />
Février.2008.N°217<br />
1
20<br />
Agglomération<br />
Expédition scientifique<br />
Tara de retour à bon port<br />
Tara Expéditions a choisi Lorient comme port de rattachement pour sa goélette<br />
polaire de retour en France le 23 février.<br />
Le 11 juillet 2006, Tara quittait Lorient<br />
pour une dérive de deux ans dans<br />
l’océan Arctique afin d’étudier les conséquences<br />
du réchauffement climatique. C’est<br />
parce qu’ils partagent un objectif commun,<br />
celui d’œuvrer en faveur de la protection<br />
de l’environnement dans une logique de<br />
développement durable et solidaire, que<br />
Cap L’Orient et Tara Expéditions ont renouvelé,<br />
en octobre dernier, leur volonté de<br />
travailler ensemble en signant une convention<br />
triennale qui fait de Lorient le port de<br />
rattachement de la goélette. Dans ce cadre,<br />
Cap Lorient s’associe à Tara Expédition pour<br />
valoriser son programme éducatif en faveur<br />
du développement durable dans les établissements<br />
primaires et secondaires. A son<br />
retour, Tara profitera des infrastructures offertes<br />
sur l’anneau de Keroman ainsi que du<br />
Deux jours d’animations<br />
Samedi 23 février<br />
• Dès 14h, suivez sur l’écran géant, quai de Rohan<br />
(entre la Thalassa et la Maison de la mer) l’entrée<br />
de Tara dans la rade. Les clubs nautiques<br />
du Pays de Lorient escorteront la goélette<br />
sur leurs bateaux.<br />
• A 15h, Tara arrivera dans l’avant-port. Des<br />
bagadou fêteront l’entrée du bateau à Lorient<br />
en musique.<br />
• A 16h, le film « Prisonniers volontaires de la<br />
banquise » sera projeté dans l’auditorium du<br />
Palais des Congrès. Présenté par deux membres<br />
de l’équipage, ce documentaire de 52 mn retrace<br />
les huit premiers mois de la dérive polaire.<br />
Projection gratuite.<br />
Au premier étage du Palais des Congrès, vous<br />
pourrez découvrir la superbe exposition « Tara,<br />
une goélette pour la planète », composée d’une<br />
vingtaine de photographies. De la route vers le<br />
Nord à la prise en glace de Tara, de l’angoissante<br />
nuit polaire à l’importante campagne scientifique<br />
en avril, c’est un journal de bord de l’expédition<br />
qui est présenté en images.<br />
Dimanche 24 février<br />
Projection du film à 16h et exposition photos ouverte.<br />
Février.2008.N°217<br />
Après plus de dix-huit mois de dérive dans l’océan arctique, le plus grand<br />
dériveur polaire du monde Tara sera de retour à Lorient le samedi 23 février.<br />
savoir-faire des entreprises de la zone pour<br />
effectuer des travaux importants, nécessaires<br />
après les assauts des glaces arctiques.<br />
Les preuves<br />
du bouleversement<br />
climatique<br />
Au cours de l’expédition scientifique polaire<br />
baptisée « Tara Arctic 2006-2008 »,<br />
des scientifiques du monde entier se sont<br />
succédé à bord du navire pour réaliser le<br />
projet international Damoclès d’étude sur le<br />
réchauffement climatique. La dérive devait<br />
initialement durer deux ans, mais les craintes<br />
des scientifiques se sont confirmées : la<br />
banquise fond de manière spectaculaire, ce<br />
qui explique que Tara soit sorti des glaces<br />
presque six mois avant la date envisagée.<br />
Il y a un an encore, la disparition de la<br />
banquise en été était annoncée pour la<br />
seconde moitié du xxi e siècle. Aujourd’hui,<br />
selon les premières conclusions des scientifiques,<br />
il est fort probable que la banquise<br />
arctique aura disparu en été dans les dix à<br />
quinze années qui viennent, entraînant une<br />
élévation du niveau de la mer et un bouleversement<br />
climatique bien au-delà des<br />
régions arctiques et subarctiques. n
Environnement<br />
Station d’épuration de Kerolay<br />
Réduction massive du phosphore<br />
Depuis le 1 er janvier 2008, la réglementation oblige à une réduction du phosphore dans les rejets<br />
des eaux traitées. La station d’épuration de Kerolay a pris de l’avance puisqu’elle a divisé par dix<br />
la quantité de phosphore rejetée dès septembre 2007.<br />
Attention, zone sensible ! L’ensemble du<br />
littoral breton a été classé en zone dite<br />
« sensible » par le préfet coordonnateur<br />
du bassin Loire-Bretagne : les cours d’eau<br />
présentent un risque d’eutrophisation dû à<br />
une trop forte concentration en nutriments<br />
(azote /phosphore). Ceux-ci ne doivent pas<br />
d’être supérieurs aux limites réglementaires<br />
en vigueur. Ainsi, à partir du 1er janvier<br />
2008, le taux de phosphore rejeté par les<br />
eaux traitées doit être de 1 mg/l au lieu de<br />
10 mg/l. A Lorient, dès septembre 2007, un<br />
système de traitement par voie physicochimique<br />
était opérationnel afin d’en tester<br />
les performances.<br />
Eau de douche, eau de vaisselle, eau d’arrosage…<br />
toutes convergent vers la station<br />
d’épuration de Lorient Kerolay, qui utilise<br />
International<br />
La ville de Tchakou, près de la frontière<br />
du Nigéria, voit aujourd’hui sa vie changer<br />
depuis sa collaboration avec l’association<br />
Lorient-Bénin. « Une réussite qui tient<br />
beaucoup au sérieux de nos interlocuteurs<br />
sur place. Depuis l’arrivée de Jean, le directeur<br />
d’école, un très bon partenaire, très<br />
fiable et très impliqué, les projets se multiplient<br />
», explique Jean-Yves Boislève, le<br />
trésorier de « Lorient-Bénin ». A la rentrée<br />
2007, l’école de Tchakou a plus que doublé<br />
ses effectifs, passés de 43 à 103 enfants,<br />
avec autant de filles que de garçons, un<br />
réel succès lorsqu’on connaît la difficulté à<br />
scolariser les filles, très tôt envoyées aux<br />
travaux ménagers.<br />
un système dit à « boues activées ». Le<br />
principe est simple, ce sont les bactéries<br />
qui épurent l’eau. On en favorise donc la<br />
reproduction. Ainsi, on compte 1 milliard<br />
Association « Lorient-Bénin »<br />
A l’école du développement<br />
Créée en 1984, la discrète association Lorient-Bénin mène des actions<br />
de coopération de première utilité. Un partenariat efficace avec les acteurs<br />
publics locaux permet de cibler les besoins de la population.<br />
Porté par le dynamisme de l’école, un projet<br />
pédagogique d’élevage de lapins s’est<br />
créé avec « Lorient-Bénin ». Ce sont les<br />
enfants qui s’en occupent, sous le contrôle<br />
d’un animalier. Une bananeraie a été plantée<br />
pour nourrir les lapins et leur fumier<br />
est recyclé. Cent cinquante lapins ont été<br />
revendus l’an dernier, car cette viande est<br />
très prisée au Bénin. Cette année, le projet<br />
devrait déjà être bénéficiaire. Les habitants<br />
suivent l’exemple en élevant eux aussi des<br />
lapins dans leur case.<br />
D’autres projets sont en gestation, comme<br />
l’implantation de moulins à farine de<br />
manioc et de maïs, d’une boulangerie, la<br />
culture d’ananas… « Nous sommes depuis<br />
de bactéries dans un litre d’eau usée et<br />
1 000 milliards de bactéries dans un litre<br />
d’eau des bassins biologiques de la station.<br />
Ces micro-organismes se nourrissent<br />
des polluants connus et les détruisent de<br />
façon naturelle. C’est de ce traitement que<br />
résulte la création de boues, séparées de<br />
l’eau après décantation.<br />
Ces bactéries sont, hélas, insuffisantes<br />
pour arriver aux performances exigées pour<br />
le phosphore, c’est pour cette raison que<br />
depuis quelques mois déjà, un traitement<br />
physico-chimique vient en complément du<br />
traitement biologique existant. Les eaux<br />
traitées sont ensuite rejetées dans l’étang<br />
du Ter. Eliminer les risques de pollution est<br />
donc impératif pour préserver la rade et le<br />
littoral du Pays de Lorient. n<br />
quelque temps sur la fourniture de livres et<br />
de romans, ainsi que d’ordinateurs afin de<br />
permettre l’accès à Internet », confie Jean-<br />
Yves Boislève. Grâce à la coopération assoécole,<br />
la ville de Tchakou est aujourd’hui<br />
pilote, repère, et son principe de fonctionnement<br />
souvent copié. n<br />
Contact Gwenc’lan Broudic,<br />
président, au 06 30 29 23 30<br />
Février.2008.N°217<br />
21
22<br />
Culture<br />
24 e édition des Deizioù<br />
45 jours autour<br />
de la culture bretonne<br />
Six semaines durant, du 25 janvier au 9 mars, dans tout le Pays<br />
de Lorient, les associations en lien avec la culture bretonne<br />
vont offrir au public leur enthousiasme en matière de musique,<br />
gastronomie, conférences, exposition ou danse, pendant<br />
les Deizioù, organisés par Emglev Bro An Oriant.<br />
Un mois et demi de rendez-vous dans<br />
toutes les communes du Pays de<br />
Lorient, 71 animations, 46 associations,<br />
c’est le projet ambitieux pour ces 24es Deizioù,<br />
« Festival Breton au cœur de l’hiver »,<br />
coordonné par l’infatigable association<br />
Emglev Bro An Oriant (prononcer [Emgleo]<br />
qui signifie « entente », bro an oriant pour<br />
« au pays de Lorient »). Un festival qui dure<br />
de plus en plus longtemps, qui se construit<br />
en collaboration avec les collectivités, qui<br />
ouvrent leurs structures (médiathèques,<br />
salles de concert…) et avec les associations,<br />
qui proposent leurs propres animations<br />
afin de mieux se faire connaître.<br />
Un festival qui fédère ses acteurs, mais<br />
aussi ses spectateurs, puisque l’année dernière,<br />
pour les seules entrées, les entrées<br />
payantes, pas moins de 10 000 spectateurs<br />
Février.2008.N°217<br />
ont été recensés. Un résultat qui paye<br />
les années d’efforts et d’enthousiasme<br />
de ce festival démarré au Palais des<br />
Congrès sur un week-end avec une dizaine<br />
d’associations…<br />
Aujourd’hui, cercles, bagads, associations<br />
de pratique et de défense de la langue<br />
bretonne, ainsi que groupes musicaux ou<br />
chorales, se partagent l’organisation des<br />
animations : sept fest-noz, trois fest-deiz,<br />
onze concerts, du théâtre et du cinéma en<br />
langue bretonne. Côté ateliers, quatorze<br />
propositions : fabrication de crêpes, danse,<br />
broderie, musique, chant ; côté rencontres,<br />
onze rendez-vous et quatre conférences,<br />
plus quelques dates plus ludiques, permettant<br />
d’aborder la culture bretonne<br />
facilement : une soirée karaoké, des randonnées,<br />
une visite du Musée éphémère<br />
de Kervénanec en Breton (où Emglev a<br />
réalisé une « immersion », dans la Salle de<br />
Bains Dolorès), et une dictée, façon Pivot,<br />
mais en breton, avec la qualification pour<br />
la finale de la Saint-Yves. On ne s’arrête<br />
pas là : sept expositions dans tout le Pays<br />
de Lorient, des visites découvertes de la<br />
ville en lien avec le Label Ville d’Art et<br />
d’Histoire, une semaine de la gastronomie<br />
dans les cantines municipales et scolaires,<br />
un concours de dessin « Mangez breton »<br />
et, une innovation qui devrait attirer<br />
les curieux, deux sessions sur les « fondamentaux<br />
» de la culture bretonne, histoire<br />
de la Bretagne et musique bretonne, avec<br />
Lucien Gourong dans le rôle du Candide !<br />
Pas question pour autant de s’enfermer<br />
entre bretonnants, mais plutôt de partager.<br />
La preuve, en clin d’œil au FIL, les<br />
Deizioù invitent le Pays de Galles en mise<br />
en bouche… n<br />
Contact Emglev Bro An Oriant au 02 97 21 37 05<br />
Les rendez-vous<br />
de la médiathèque<br />
Cinéma : « Chacun sa Palestine »<br />
• Lundi 4 février à 17 h : « Palestine, Palestine »<br />
(réal. Dominique Dubosc, France, 2002)<br />
Au début de la seconde Intifada, le réalisateur<br />
sillonne la Cisjordanie et capture des tranches de<br />
vie d’un peuple soumis aux lois de l’occupation…<br />
• Mardi 5 février à 17 h : « Le Voile et l’Exil »<br />
(réal. David Benchetrit, Palestine, 1992)<br />
Trois femmes palestiniennes filmées dans les<br />
camps palestiniens de Shati à Gaza et de Ein-<br />
Sultan près de Jéricho, racontent comment leur<br />
engagement les ont conduites dans ces camps.<br />
• Mercredi 6 février à 17 h : « Un été en Palestine »<br />
(réal. Thierry Maisonnave, France, 2004)<br />
Pour tenter de comprendre le contentieux entre<br />
Israël et la Palestine, le réalisateur se met<br />
dans la peau d’un voyageur.<br />
• Vendredi 8 février à 17 h : « Mur »<br />
(réal. Simone Bitton, France, 2004).<br />
Méditation cinématographique humaniste sur<br />
le conflit israélo-palestinien sur la vie quotidienne<br />
des deux côtés du mur de séparation<br />
des territoires juif et palestinien.<br />
• Samedi 9 février à 15 h : Séance suivie d’une<br />
rencontre avec les réalisatrices. « Chacun sa<br />
Palestine » (réal. Nadine Naous et Léna Rouxel,<br />
France, 2006). Sabrina, Moussa, Oussama, Saïd et<br />
leurs camarades sont nés Palestiniens réfugiés<br />
au Liban. Le camp de Baddawi est leur patrie<br />
de fortune, leur avenir ressemble à une impasse.<br />
Leur présent se construit sous forme d’un jeu<br />
d’astuces pour tromper le destin.<br />
Vidéo junior<br />
• Mercredi 20 février à l’Orientis à 14 h 30 :<br />
« Jack et le haricot magique »<br />
Film fantastique de Brian Henson – durée<br />
88 minutes. A partir de 6-7 ans, gratuit.<br />
• Mercredi 27 février à Lorientis à 14 h 30 :<br />
« Les Contes de la mère poule »<br />
Trois films d’animation de Farhondeh Torabi<br />
et de Vajiollah Fard-e-Moghadam– durée<br />
50 minutes. A partir de 3-4 ans, gratuit.<br />
Regards sur l’info<br />
• Mercredi 13 février à 18h30 – Médiathèque<br />
de Lorient, place François Mitterrand.<br />
Conférence-débat de Jean-Marie Charon,<br />
sociologue des médias, chercheur au CNRS<br />
et enseignant à l’Ecole des hautes études en<br />
sciences sociales ainsi qu’à l’Institut d’études<br />
politiques de Rennes, à l’occasion de la publication<br />
de son ouvrage : « Les Journalistes et leur public :<br />
le grand malentendu » (Paris, coédition<br />
Vuibert / Clemi / INA, 2007).
© André Alain<br />
Musée Ephémère<br />
Les invitations de la famille Delatour<br />
Culture<br />
Ils ont démarré l’année en beauté les détourneurs d’idées, en invitant une chanteuse malienne au Musée éphémère.<br />
Concert avec la voix de Fanta, le balafon de Tony et la danseuse Enora. Rien de mieux pour redonner du peps<br />
à l’équipe et reprendre le rythme effréné du mois de décembre (1 000 visiteurs en trois semaines).<br />
Ici la routine est un mot banni, il reste<br />
trois mois de vie au Musée avant la<br />
déconstruction de la tour Thorez et l’association<br />
« Idées détournées » compte<br />
bien les mettre à profit pour nous faire<br />
vivre de nouveaux moments éphémères et<br />
inoubliables. Tandis que certaines pièces<br />
Toujours de l’insolite au Musée éphémère…<br />
sont toujours en cours d’élaboration ou de<br />
transformation (la salle de bains de Lazare<br />
par exemple va passer d’un décor hivernal<br />
à printanier), de nouvelles salles vont<br />
s’ouvrir au public.<br />
Des performances en tout genre seront<br />
proposées le week-end par diverses associations<br />
et artistes, de mèche avec les<br />
détourneurs d’idées. Les séquences explosives<br />
des P’tits Débrouillards dans la<br />
cuisine de Maurice, un samedi musical,<br />
le 9 février, avec des invités-surprises (un<br />
indice : elles sont sœurs), des contes avec<br />
l’association Il était une fois, un concert de<br />
harpe, et bien d’autres choses encore, mais<br />
comme tout se programme à 100 à l’heure,<br />
le mieux est encore de s’inviter au Musée<br />
le week-end (voir horaires). Vous y serez<br />
toujours bien reçu par la famille Delatour,<br />
qui s’approprie le Musée avec bonheur.<br />
Ainsi, Ali, qui a monté un stade de foot<br />
dans le placard de chez Marcelle avec son<br />
copain Mo, a fêté ses 11 ans au Musée. Les<br />
occupants de la salle de bains de Dolorès,<br />
Emglev Bro an Orient, ont souhaité annoncer<br />
les festivités des Deiziou dans la tour,<br />
au son de deux treujenn gaol (clarinette<br />
bretonne). Une envie de mélanger les genres<br />
à laquelle l’association est toujours<br />
réceptive. Avis aux amateurs… n<br />
Musée de la Compagnie des Indes<br />
Exposition exceptionnelle de trois palempores<br />
Une présentation exceptionnelle de palempores<br />
est à découvrir au musée de<br />
la citadelle à Port Louis du 1er février au<br />
3 mars. Palempore est le nom donné à ces<br />
couvre-lits ou tentures murales en coton<br />
imprimé qui furent importés en Europe au<br />
xviii e siècle par les navires de la Compagnie<br />
des Indes.<br />
Pendant un mois, le musée vous propose<br />
de découvrir trois de ces pièces qui rejoi-<br />
gnent les collections après avoir subi un<br />
travail de restauration. Profitez de cette<br />
occasion de voir réunis les palempores dits<br />
« aux poissons », « aux coqs » et « aux<br />
magnolias ». Ils seront ensuite présentés<br />
à tour de rôle pour éviter une exposition<br />
prolongée à la lumière. n<br />
Contact : Musée de la Compagnie des Indes<br />
au 02 97 82 19 13<br />
Du mardi au vendredi, visites guidées sur RDV,<br />
pour les groupes : scolaires, étudiants,<br />
retraités, bande de copains ou de voisins<br />
Le week-end, ouverture au public<br />
sans RDV, de 14h à 18h. Fermé le lundi.<br />
Jusqu’au 30 mars,<br />
1, rue Maurice Thorez, 02 97 02 23 39.<br />
Février.2008.N°217<br />
2<br />
© André Alain
2<br />
Culture<br />
Marc Monkowicki à la Galerie du Faouëdic<br />
A l’ancre des peintres officiels de la Marine<br />
C’est à une rétrospective pleine d’embruns et d’air du large que convie la Galerie du Faouëdic,<br />
du 15 février au 23 mars, celle de l’œuvre d’un « POM », peintre officiel de la Marine, Marc Monkowicki.<br />
Retour sur une vie regard à l’horizon, en compagnie d’un capitaine de corvette aux yeux d’azur…<br />
Ils portent uniforme et galons au lieu d’une<br />
blouse ou d’un tablier. Leur atelier tangue<br />
ou gîte, et leurs pinceaux, ils les trempent<br />
dans l’eau de mer pour en tirer le portrait<br />
du large. Les Peintres officiels de la Marine<br />
(POM) ont le pied marin et le regard embué<br />
d’un je ne sais quoi, à force de regarder au<br />
loin. Ils sont une quarantaine aujourd’hui,<br />
dont deux petits nouveaux célèbres, Yann<br />
Arthus-Bertrand et Titouan Lamazou.<br />
Une tradition qui date de Colbert, mais<br />
qui fut créée officiellement en 1830, et qui<br />
donne à ces amoureux de la mer le titre<br />
de lieutenant de vaisseau ou de capitaine<br />
de corvette, et le droit d’accoler à leur signature<br />
la fameuse petite ancre de marine<br />
qu’ils s’amusent tous à réinterpréter de<br />
manière personnelle. Reçus sur concours,<br />
les POM embarquent pour des missions<br />
dont ils reviennent chargés d’images et<br />
d’impressions.<br />
Marc Monkowicki, lui, ne dessine ni ne peint<br />
en mer, il se nourrit de sensations, qui vont<br />
rester en maturation « On pourrait même<br />
Février.2008.N°217<br />
dire une macération ! Les choses ressortent<br />
parfois plusieurs années après, mais elles<br />
ressortent toujours… Je ne m’obstine pas<br />
dans une reproduction fidèle. » Ses toiles,<br />
très chargées de matière, explosent d’une<br />
couleur saturée en petits aplats nerveux.<br />
Extrêmement vivantes, voire mobiles, elles<br />
expriment mouvement, vitesse, et embruns,<br />
comme si le tangage du bateau les avaient<br />
imprégnées « J’ai effectué plus d’une<br />
cinquantaine de missions ! Cela fait vingtsix<br />
ans que je suis peintre de la marine,<br />
j’embarque presque tous les ans, quelques<br />
jours ou trois mois… Je me sens chez moi<br />
sur mer, au large. Je me sens un marin,<br />
toujours prêt à repartir… »<br />
Autrefois « reporters » les POM sont<br />
aujourd’hui d’avantage des témoins sensibles<br />
de la mer et de la Marine et se doivent<br />
seulement de présenter deux de leurs toiles<br />
au Salon de la Marine chaque année.<br />
Mais c’est assez curieusement en Belgique<br />
que s’est faite la carrière de Monkowicki,<br />
qui a trouvé dans ce petit pays de nombreux<br />
amateurs de sa peinture « Il faut dire<br />
qu’en Belgique, c’est moins difficile qu’en<br />
France, où les galeries sont si gourmandes<br />
que ce ne sont plus elles qui touchent<br />
un pourcentage, mais les peintres ! »<br />
Une Belgique où séjournent désormais<br />
de nombreuses toiles de l’artiste, depuis<br />
les cimaises de la famille royale jusqu’à<br />
celles d’un chauffeur routier amateur de<br />
peintres flamands… A Lorient, où le peintre<br />
est revenu depuis la fin des années<br />
80, plusieurs toiles racontent le gris des<br />
bordés des frégates, les lignes graphiques<br />
des installations portuaires, la houle dans<br />
la rade ou les verts de la base, au Cercle<br />
Naval, ou dans l’ancien bureau de l’Amiral<br />
à l’hôtel Gabriel. L’exposition au Faouëdic<br />
permettra d’admirer de nombreux grands<br />
formats de ce peintre sensible et plein<br />
de vie, au regard pétillant, et de découvrir<br />
à quoi ressemble la petite ancre de<br />
sa signature… n
Salon de la Société lorientaise des Beaux-Arts<br />
Hommage au peintre Guy Bigot<br />
La peinture sera comme chaque année à l’affiche avec le Salon de la<br />
Société lorientaise des Beaux-arts, vitrine de la création régionale, qui<br />
aura lieu au Palais des Congrès du 18 février au 2 mars. Cette année, un<br />
hommage sera rendu au peintre lorientais Guy Bigot, disparu il y a dix ans.<br />
Chaque année, ce salon, qui a fêté ses<br />
cent ans en 2007, s’ouvre un peu plus à<br />
de jeunes peintres et à de nouveaux talents.<br />
Pour sa 101e édition, le Conseil d’administration<br />
s’est lui aussi donné un sang neuf, avec<br />
l’arrivée de nouveaux membres qui devraient<br />
apporter un autre regard sur cette institution<br />
lorientaise… Le salon, vitrine printanière de<br />
la peinture, mais aussi de la sculpture ou<br />
de la photographie, récompense chaque année<br />
deux artistes, en 2007 la peintre Ingrid<br />
Raasch, pour une création en volume pleine<br />
de poésie, intitulée « La Rouille joyeuse »,<br />
prix du Salon, et Jean-Pierre Le Pape, prix<br />
de la Ville. Pas moins de 5 000 visiteurs<br />
pour cet anniversaire, et 150 exposants,<br />
principalement du Pays de Lorient, mais<br />
Archimômes<br />
Place aux enfants !<br />
Le service Animation de<br />
l’architecture et du patrimoine<br />
propose des ateliers<br />
« Archimômes » aux enfants<br />
âgés de 3 à 5 ans et de 6<br />
à 12 ans. A la rencontre de la<br />
ville et de ses mille secrets…<br />
Considérer sa ville comme un vaste<br />
terrain d’exploration, découvrir ou redécouvrir<br />
ces différents visages, en voilà<br />
une démarche amusante ! Manipulations,<br />
enquêtes de terrain, approches artistiques,<br />
autant d’expériences au cœur de la ville :<br />
ses formes, ses textures, ses lumières, son<br />
organisation, sa symbolique et ses caractéristiques<br />
parfois si surprenantes. La ville<br />
est un organisme extraordinairement vivant,<br />
en constante mutation, un peu comme le<br />
monde de l’enfance. Pour la sentir, rien de<br />
tel que la découper, la recoller, la colorier,<br />
l’arpenter un crayon à la main.<br />
aussi de nombreux galeristes qui y viennent<br />
« faire leur marché ». Pour ce 101 e salon,<br />
ce sera Guy Bigot, disparu en 1998, ami<br />
du poète René-Guy Cadou et des peintres<br />
Henri Joubioux ou Bernard Buffet, qui sera à<br />
l’honneur. Il n’avait pas été exposé à Lorient<br />
depuis 1959 mais le musée des Beaux-Arts<br />
de Nantes s’en est chargé en lui consacrant<br />
une importante rétrospective en 1975 avec<br />
450 œuvres. Il était donc grand temps de<br />
représenter les œuvres de ce peintre exceptionnel,<br />
et le Salon de la Société lorientaise<br />
des Beaux-arts s’y attelle. Grâce au prêt de<br />
quatre de ses enfants, une cinquantaine<br />
d’œuvres seront exposées sur Lorient. Un<br />
DVD et de nombreux documents sont également<br />
à la disposition du public. n<br />
C’est donc par une approche sensible et<br />
ludique que les ateliers « archimômes »<br />
amènent les enfants à faire la différence entre<br />
voir et regarder, à éveiller leur curiosité<br />
et à développer leur esprit critique. Ces ateliers<br />
animés par des guides conférenciers<br />
agréés par le ministère de la Culture, sont<br />
également l’occasion de remonter le temps<br />
et de s’inscrire dans l’histoire de la ville où<br />
l’on grandit. n<br />
Au programme<br />
Culture<br />
Humeurs de la ville<br />
Ou comment t’imprégner de la ville par les 5 sens ?<br />
> mercredi 6 février<br />
Lumières et couleurs de la ville<br />
Pendant les fêtes, la ville s’illumine et change<br />
de visage. A ton tour de mettre en lumière<br />
et de décorer ta maison.<br />
> mercredi 13 février<br />
Yann P’tit Pirate<br />
Pars à la chasse au trésor dans l’Enclos du port.<br />
> mercredi 20 février<br />
La vie quotidienne dans les années 50<br />
A partir de l’observation de l’architecture,<br />
découvre le cadre de vie d’une famille et<br />
les nouveaux objets du confort moderne.<br />
> mercredi 27 février<br />
Rendez-vous à l’école de la Découverte,<br />
rue Jules Legrand de 10h30 à 12h.<br />
Atelier : 2,50 €, gratuit pour l’accompagnateur<br />
souhaitant rester à l’atelier.<br />
Renseignements, animation de l’architecture<br />
et du patrimoine au 02 97 02 59 31<br />
Février.2008.N°217<br />
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2<br />
Sport<br />
Base nautique du Ter<br />
Cap sur le nouveau parcours d’orientation<br />
La base municipale du Ter proposera une nouvelle activité au printemps :<br />
un parcours d’orientation nautique pour les enfants et les ados.<br />
Une manière ludique et intelligente d’utiliser le plan d’eau<br />
pour apprendre à se repérer sans perdre le nord !<br />
C<br />
’est à flanc de rocher, devant une haie de<br />
roseaux ou au faîte de poteaux s’élevant à<br />
1 m de la surface de l’eau que se découvrent<br />
les 22 balises du nouveau parcours d’orienta-<br />
Les 22 bornes en plastique recyclé<br />
sont disséminées le long des berges.<br />
3 e trail Triskel<br />
Changez de décor, quittez la route !<br />
Le 3 e trail Triskel à Lorient, organisé par le Foyer laïque de Keryado,<br />
aura lieu le dimanche 24 février 2008 à 10h. La course débutera<br />
au gymnase de Kersabiec pour s’achever à Quéven.<br />
participants sont attendus sur la<br />
250 ligne de départ pour cette troisième<br />
édition du trail Lorient Triskel 2008.<br />
Les coureurs affluent de toute la Bretagne.<br />
Il faut dire que c’est « une discipline très<br />
en vogue », selon Christophe Le Mouellic,<br />
coordinateur de l’épreuve. En effet, ce type<br />
de course se pratique dans la nature et non<br />
sur la route. Pour preuve, environ 98 % de<br />
la course se fait sur chemins et forêts.<br />
Le parcours<br />
Le trail du 24 février se déroule le long du<br />
Scorff, entre le gymnase Kersabiec et Quéven.<br />
Entre forêt et rives du Scorff, les coureurs<br />
seront véritablement dépaysés. En effet, ils<br />
Février.2008.N°217<br />
tion nautique au Ter. C’est le premier du genre<br />
en France, puisqu’il est le seul à être faisable<br />
sans poser pied à terre. Les courses se font<br />
à bord d’Optimist, de kayaks biplaces ou de<br />
planches à voile. Trois types d’épreuves sont<br />
proposés en fonction du niveau des participants<br />
et des conditions météorologiques. Au<br />
début de ces épreuves, une carte d’orientation<br />
est remise aux participants, elle localise les<br />
balises et donne des indications sur le plan<br />
d’eau et ses berges : zone de mouillage,<br />
écluse… Selon la course organisée, les règles<br />
varient. Pour celle en étoile, les participants<br />
doivent rechercher un certain nombre de<br />
balises en revenant après chaque trouvaille<br />
à leur point de départ et connaître ainsi la<br />
localisation de la suivante. La course au score<br />
consiste, comme son nom l’indique, à récolter<br />
un maximum de points en trouvant les ba-<br />
auront, pour une fois, l’opportunité de découvrir<br />
un autre parcours que celui du Ter.<br />
Ce trajet est ouvert à toutes personnes qui<br />
pratiquent la course à pied. Comptez 1 h 30<br />
environ pour terminer l’épreuve. Outre le fait<br />
d’offrir un agréable moment aux participants,<br />
« ce trail permet d’apporter du dynamisme<br />
au sein du club et de fédérer les membres<br />
de ce dernier. Cette course a donc également<br />
un côté convivial », explique Christophe<br />
Le Mouellic et d’ajouter : « J’espère que le<br />
temps sera de la partie car beaucoup d’inscriptions<br />
se font le jour même. » n<br />
Contact. FLK : 02 97 32 40 84<br />
www.yanoo.net<br />
www.lorienttriathlonflk.over-blog.fr<br />
lises qui en valent le plus selon leur niveau<br />
de difficulté (éloignement, visibilité…). Enfin,<br />
pour les plus grands, la course à la boussole<br />
doit leur permettre de trouver les balises à<br />
l’aide d’un cap. Organisation, observation,<br />
concertation, autonomie et esprit d’équipe<br />
seront donc les meilleurs atouts pour réussir.<br />
Marc Maillet, responsable de la base, se<br />
réjouit déjà de cet outil « les parcours permettent<br />
de développer une nouvelle activité<br />
sur la base et d’évaluer l’aisance des enfants<br />
sur l’eau, mais ce qui compte, c’est avant tout<br />
qu’ils s’éclatent ! ». n
Courrier des lecteurs<br />
h<br />
La Ville de Lorient affiche une volonté de développer l’utilisation du vélo et de faire diminuer<br />
la vitesse des automobilistes. Je trouve cela très bien, et j’utilise moi-même mon vélo pour aller<br />
tous les jours à l’UBS. Vous n’avez cependant pas prévu de vraies pistes cyclables, notamment<br />
dans les ruelles qui jouxtent l’avenue Jean Jaurès. D’autant que celles peintes au milieu de cette<br />
avenue sont dangereuses (portières qui s’ouvrent côté chauffeur).<br />
!<br />
La commune de Lorient se positionne clairement en faveur des modes de déplacement<br />
alternatifs (bus, vélo, piétons). A ce titre, plus de 50 km de voies cyclables ont déjà été<br />
réalisés sur l’ensemble de la ville. Majoritairement, le choix retenu a été celui de la bande<br />
cyclable par rapport à la piste. Celui-ci, en instituant la pluralité d’usagers sur une même<br />
voie, permet à chacun d’avoir une attention plus soutenue par rapport aux risques de la<br />
rue. Nous essayons également de développer des voies piétons/vélos (avenue Lénine,<br />
avenue Capitaine Marienne) qui permettent une pratique plus aisée de la marche et du vélo<br />
en ville.<br />
h<br />
J’habite en haut de la rue de Verdun et je passe régulièrement à pied par le square Jeanne<br />
Le Roux mais un certain nombre de personnes le traversent en tractant leur caddie pour aller au<br />
marché et endommagent l’allée. Est-il possible de faire quelque chose ?<br />
!<br />
Nous avons le plaisir de vous faire savoir que les allées de traverse de ce square seront<br />
remises en état ce premier semestre 2008. Une émulsion de gravillons fins de couleur beige<br />
sera exécutée après la mise à niveau de la bordure et la suppression des plots en béton,<br />
favorisant ainsi les déplacements à pied dans cet espace.<br />
h<br />
Je pense que vous avez raison de multiplier les zones 30 en centre-ville, en revanche il serait<br />
judicieux d’apposer des inscriptions au sol car les panneaux ne sont pas toujours visibles.<br />
!<br />
La municipalité multiplie les efforts pour sécuriser la circulation en centre-ville, notamment<br />
au moyen de zones 30. Concernant ces zones, une nouvelle signalétique a été mise en<br />
œuvre afin de rendre ces secteurs plus perceptibles par les usagers.<br />
h<br />
De nombreux creux et bosses déforment la rue de Verdun et la rendent particulièrement dangereuse,<br />
notamment dans le sens centre-ville Scorff. Est-il prévu de faire quelque chose pour le<br />
revêtement ?<br />
!<br />
L’opération de réfection de la chaussée de cette rue est programmée à partir du deuxième<br />
semestre de cette année. Elle fait partie d’un projet plus vaste comprenant aussi l’enfouissement<br />
des réseaux aériens, la réhabilitation des réseaux d’eau potable et la rénovation des<br />
réseaux d’eaux pluviales et usées.<br />
h<br />
De trop nombreux particuliers ne taillent pas assez régulièrement les haies de leurs jardins.<br />
Ceci peut s’avérer dangereux pour les passants, j’ai d’ailleurs bien failli perdre un œil !<br />
!<br />
Rappelons que la taille et l’entretien des haies relève de la responsabilité des particuliers<br />
qui en possèdent. La législation prévoit qu’elles ne doivent pas empiéter sur le domaine public<br />
pour des raisons de sécurité et d’accessibilité. Nous invitons donc les propriétaires à être<br />
vigilants quant à leur entretien en vue de respecter la qualité de vie de tout un chacun.<br />
Février.2008.N°217<br />
2
2<br />
h<br />
!<br />
Ecrivez au Maire<br />
Vous souhaitez poser une question, faire une remarque, un commentaire…<br />
Cette page est la vôtre. Remplissez-la en n’oubliant pas d’indiquer votre nom<br />
et votre adresse. Une réponse vous sera apportée.<br />
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h<br />
h<br />
!<br />
Forum<br />
Vos coordonnées................................................................................................................................................................................<br />
...........................................................................................................................................................................................................................<br />
Votre téléphone ................................................................................................................................................................................<br />
Adressez votre courrier à Monsieur le Maire<br />
« Courrier des lecteurs »<br />
Hôtel de ville BP 30010<br />
56315 LORIENT cedex Contact :<br />
Février.2008.N°217
De vous à nous<br />
Subventions<br />
Aides aux familles<br />
La Ville de Lorient propose une subvention<br />
aux familles lorientaises en fonction<br />
de leurs ressources pour celles dont les<br />
enfants poursuivent des études supérieures,<br />
fréquentent le lycée (de la seconde à<br />
la terminale) ou préparent un CAP ou BEP.<br />
h Numéros d’urgence<br />
! Pompiers .......................................................................... 18<br />
! Police ................................................................................. 17<br />
! SAMU ................................................................................. 15<br />
! A partir d’un portable.............................................112<br />
h Numéros utiles<br />
! Standard mairie .............................. 02 97 02 22 00<br />
! Urgence mairie en dehors<br />
des heures d’ouverture .............. 02 97 02 23 23<br />
! Urgence eau ...................................... 06 86 27 26 40<br />
! Urgence EDF ........................................ 0 810 333 356<br />
Les dossiers sont à retirer au service<br />
Enseignement, au rez-de-chaussée de la<br />
mairie et devront être retournés avant le<br />
10 mars. n<br />
Contact. service Enseignement 02 97 02 21 39<br />
Carnaval<br />
Avis aux bonnes volontés !<br />
Cette année, le carnaval de Lorient aura<br />
lieu le samedi 29 mars.<br />
Cet événement est l’occasion pour bon<br />
nombre de Lorientais de passer un moment<br />
festif et convivial et d’investir les rues de la<br />
ville pour une journée haute en couleur.<br />
La participation de chaque habitant est la<br />
bienvenue, elle peut aller de la fabrication<br />
du bonhomme Carnaval à la surveillance<br />
des rues, en passant par la grande déambulation<br />
organisée avec l’aide de professionnels.<br />
n<br />
Si vous le souhaitez, vous aussi,<br />
vous pouvez participer à cette aventure<br />
en nous contactant au 02 97 02 21 23<br />
Service de la Proximité et de la Citoyenneté –<br />
Mission Lorient Plus.<br />
! Urgence Gaz ........................................ 0 810 433 056<br />
! Urgence assainissement ............. 0 811 90 49 05<br />
! SOS Médecins ................................. 0 825 85 03 08<br />
! Service d’accueil<br />
d’urgence ........................................... 02 97 64 45 77<br />
! Centre d’information<br />
sur les Droits des Femmes ....... 02 97 46 09 67<br />
! Numéro national<br />
d’aide aux victimes ........................08 10 09 86 09<br />
! SOS Amitié .......................................... 02 99 59 71 71<br />
! Centre anti-poison<br />
de Rennes .......................................... 02 99 59 22 22<br />
Février.2008.N°217<br />
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0<br />
En bref<br />
Cellule d’accueil<br />
psychologique<br />
et prévention<br />
Un acte malheureux, un comportement violent…<br />
Des professionnels sont là pour écouter<br />
ceux qui les commettent, comprendre<br />
avec eux ce qui les a provoqués, éviter que<br />
l’acte ne se reproduise et rompre ce processus.<br />
Une cellule départementale est mise<br />
gratuitement et confidentiellement à disposition<br />
de ceux qui le désirent sur Lanester.<br />
Des entretiens individuels sur rendez-vous<br />
y ont lieu le lundi de 14h à 17h.<br />
Contact au 02 97 47 66 68<br />
Donnez une seconde vie<br />
à vos ordinateurs !<br />
L’association Défis récupère les vieux ordinateurs<br />
sur l’ensemble de la communauté<br />
d’agglomération pour les reformater avec<br />
La tribune de l’opposition<br />
Février.2008.N°217<br />
des logiciels libres pour être ensuite réinstallés<br />
chez les habitants des cités HLM.<br />
Cette collecte permet de réduire la fracture<br />
numérique et d’agir en faveur du développement<br />
durable en donnant une seconde<br />
vie à ces ordinateurs.<br />
Contact au 02 97 81 28 39<br />
www.defis.info<br />
Création d’un spectacle<br />
de marionnettes<br />
Les Eclaireurs et Eclaireuses de France de<br />
Lorient organisent cinq jours d’activités<br />
pour les 6-10 ans du 25 au 29 février. A<br />
partir de la récupération de matériaux,<br />
de jeux, d’ateliers créatifs d’une journée<br />
découverte au parc de Branféré… et<br />
de beaucoup d’imagination, les enfants<br />
créeront leur propre spectacle de marionnettes<br />
(scénario, personnages, décor,<br />
musique…) pour le présenter en fin de<br />
semaine.<br />
Le tarif de 85 € pour ces cinq jours est<br />
tout compris (activités, repas, transports,<br />
goûters…).<br />
Contact EEDF au 02 97 21 22 21<br />
Soirée cabaret :<br />
inscriptions<br />
Le samedi 8 mars, les Gabiers d’Artimon<br />
organisent une soirée cabaret placée sous<br />
le signe de l’amitié et de la convivialité.<br />
Cette soirée débutera par un apéritif suivi<br />
d’un dîner au cours duquel les Gabiers<br />
traverseront les mers sur les vagues de<br />
leurs chansons. Le repas sera suivi d’une<br />
soirée dansante avec orchestre.<br />
La date limite d’inscription pour cette soirée<br />
est fixée au 15 février. Prix 48 €.<br />
Renseignements au 02 97 86 30 76<br />
Lorient Mag ne doit en aucun cas servir de support aux campagnes électorales. Conformément au droit électoral, sont visées les « prises<br />
de positions électoralistes et polémiques » selon les termes du ministre délégué aux collectivités territoriales (1). En conséquence,<br />
la diffusion de l’article ci-dessous engage la seule responsabilité de ses auteurs. (1) Extrait de la réponse ministérielle n° 08 048, Journal Officiel Q 7 août 2003, p 2551<br />
La gauche lorientaise est-elle encore de gauche ?<br />
Depuis de nombreuses années, je siège<br />
au conseil municipal. Vous connaissez<br />
mes convictions de centre droit et mon profond<br />
attachement aux valeurs de solidarité<br />
et de dialogue social. J’ai toujours prôné et<br />
souhaité la transparence et la tolérance. J’ai<br />
souvent réclamé le dialogue et la concertation<br />
qui sont essentiels à l’action municipale.<br />
Pourtant, aujourd’hui, je suis obligé de<br />
constater que ce qui paraît simple est dans<br />
notre ville difficile à réaliser. Par habitude<br />
et frilosité, la majorité municipale distille<br />
l’un et l’autre.<br />
La gauche lorientaise<br />
est-elle encore de gauche ?<br />
La question n’est pas posée par les élus<br />
d’opposition au conseil municipal mais<br />
pas certains des syndicats les plus représentatifs<br />
du personnel municipal. Là aussi,<br />
l’absence de dialogue social véritable y est<br />
fortement dénoncée : nous voulons pour<br />
notre part rétablir un rapport de confiance<br />
avec le personnel en privilégiant une politique<br />
de ressources humaines aujourd’hui<br />
déficiente et en mettant en œuvre un réel<br />
dialogue social entre le maire, chef de l’administration<br />
municipale, et le personnel de<br />
la Ville.<br />
La question mérite d’être posée quand tous<br />
les ans, les élus de gauche majoritaires au<br />
conseil d’administration de l’office HLM<br />
votent une augmentation uniforme de 2 %<br />
des loyers, soit + 14 % en 7 ans ou quand<br />
les tarifs de services municipaux croissent<br />
de + de 3 % par an en moyenne depuis le<br />
début du mandat. Que dire du prix du ticket<br />
de bus, le plus cher de Bretagne ? Que<br />
dire du niveau de la fiscalité locale, avec<br />
la taxe foncière ou la taxe d’enlèvement<br />
des ordures ménagères particulièrement<br />
élevées ?<br />
Enfin, la question doit être fortement<br />
soulignée quand on constate le déficit de<br />
transparence qui est la marque de la gestion<br />
des dossiers de ces dernières années,<br />
qu’il s’agisse du projet d’installation des<br />
services de CAP L’Orient au Péristyle, que<br />
nous refusons, qu’il s’agisse de la fontaine<br />
du parvis du grand théâtre, du centre commercial<br />
Nayel ou du projet d’implantation<br />
de l’usine de Clinker.<br />
Ma conviction est simple.<br />
Il faut changer d’époque et quitter la préhistoire<br />
des comportements. Le temps de<br />
l’audace et de l’imagination est venu. Nous<br />
devons réveiller les énergies pour ensemble<br />
réaliser l’avenir. n<br />
Les permanences<br />
Samedi 2 février : Michel Toulminet<br />
Samedi 9 février : Marie Le Luhandre<br />
Samedi 16 février : Eliane Remot<br />
Samedi 23 février : André Le Fellic<br />
Patrick BOLLET
Agenda<br />
Conférences<br />
Histoire de la danse<br />
8 fév. 13h30-16h30<br />
Auditorium de l’ENMD. Entrée libre<br />
Rens. 02 97 02 23 00<br />
« Ladmirault, Le Flem, Ropartz…<br />
des compositeurs bretons du xx e n<br />
! Taraf de Haïdouks<br />
Gypsy<br />
!<br />
5 février à 20h<br />
Grand Théâtre.<br />
Rens. 02 97 02 22 77<br />
!<br />
! Ensemble melisme(s)<br />
:<br />
Chorale sur l’œuvre<br />
inscription régionale ou rayonnement de Paul Ladmirault<br />
national ? »<br />
9 février à 20h30<br />
Avec Gildas Pungier, chef<br />
Grand Théâtre.<br />
des chœurs de l’Opéra de Rennes, Rens. 02 97 02 22 77<br />
et de l’ensemble « Mélisme(s) » ! Cendrillon<br />
11 fév. 18h30-20h<br />
Opéra baroque<br />
Auditorium de l’ENMD. Entrée libre Compagnie L’Artifice<br />
Rens. 02 97 02 23 00<br />
15 février à 19h30<br />
! Exotisme et pragmatisme : Grand Théâtre<br />
les comptoirs de la Compagnie des Rens. 09 97 02 22 77<br />
Indes orientales dans un dictionnaire<br />
! « Le Lieutenant Kijé »<br />
de géographie, 1747-1825<br />
Avec Eric Wauters, professeur de Prokokief ; « Valse triste »<br />
d’histoire à l’université du Havre de Sibelius ; « Andante de la<br />
Sport<br />
Football<br />
Lorient – Strasbourg (Ligue 1)<br />
16 février à 20h<br />
Stade du Moustoir<br />
Rens. 02 97 21 16 33<br />
18<br />
12 février de 18h30 à 20h30<br />
Amphithéâtre du Lycée Colbert,<br />
117, boulevard Léon Blum (entrée<br />
par la rue Saint-Marcel).<br />
Entrée libre<br />
Rens. 02 97 82 19 13<br />
Symphonie n° 3 » de Brahms<br />
Symphonie direction<br />
de Thierry Besnard<br />
8 février à 20h30<br />
Plateau des Quatre Vents<br />
Rens : 02 97 37 53 05<br />
n Expositions<br />
n Spectacles<br />
! Va voir là-bas si j’y suis<br />
Photographie, Mylène Blanc<br />
Jusqu’au 16 mars<br />
11h à 18h (sauf jours fériés)<br />
Hôtel Gabriel. Entrée libre<br />
Rens. 02 97 02 59 31<br />
! Détours par Kervénanec<br />
Maryvonne Couédo<br />
Jusqu’au 9 février<br />
Médiathèque de Kervénanec,<br />
rue Maurice Thorez<br />
Rens : 02 97 35 33 02<br />
! Présentation exceptionnelle<br />
de palempores<br />
(voir article p. 23)<br />
! Guillaume Constantin<br />
Jusqu’au 9 février<br />
Du lundi au vendredi de 9h à 12h<br />
et de 14h à 18h Le samedi de 9h<br />
à 12h et de 14h à 15h30<br />
Galerie de l’ESA. Entrée libre<br />
! Jardins (suite)<br />
Peintures de Catherine Pouplain<br />
5 février au 15 mars<br />
du mardi au samedi de 14h à 18h<br />
52, avenue de la Perrière<br />
Rens. 06 07 78 37 44<br />
! Cannibalisme - Faits divers<br />
Danse - création / rencontre<br />
publique avec le chorégraphe<br />
Osman Kassen Khelli animée<br />
par Mylène Humbert-Lucas<br />
8 février à 19h30<br />
Grand Théâtre<br />
Rens. 02 97 02 22 77<br />
! Empreintes<br />
Danse / rencontre publique avec<br />
la compagnie à l’issue de la<br />
représentation du 12 février<br />
12 février à 19h30<br />
et 13 février à 15h<br />
Grand Théâtre<br />
Rens. 02 97 02 22 77<br />
! L’Île flottante<br />
Théâtre / mise en<br />
scène d’Alfredo Arias<br />
du 4 au 8 février<br />
CDDB. Rens : 02 9783 01 01<br />
! Théâtre et gastronomie<br />
Avec les chefs cuisiniers de Lorient<br />
et les acteurs de « L’Île flottante »,<br />
le spectacle suit à 19h30<br />
7 février à 17h30<br />
CDDB. Entrée libre<br />
n Musique<br />
Rens. 02 97 87 66 31<br />
! Ian Lac Farlan et Ian Mac Donald ! M. Le Blanc ne trouve<br />
Duo écossais<br />
pas de logement…<br />
14 février à 20h30<br />
Le Manège. Entrée libre<br />
Rens. 02 97 21 32 21<br />
Théâtre forum<br />
sur les discriminations<br />
12 février à 18h<br />
! Mass Hysteria + Indrama<br />
Fusion métal<br />
9 février à 20h30<br />
Le Manège. Rens. 02 97 21 32 21<br />
Cale du Paquebot (université)<br />
Rens. 06 66 49 93 85<br />
! La musique, un jeu d’enfants<br />
Fabienne Marsaudon, avec les<br />
! Hocus Pocus + Monkey B<br />
enfants de l’école Bois Bissonet<br />
Hip-hop<br />
9 fév 20h30<br />
22 février à 20h30<br />
Salle Cosmao-Dumanoir.<br />
Le Manège. Rens. 02 97 21 32 21 Rens. 02 97 02 22 20<br />
e édition du tournoi<br />
de football en salle<br />
CEP Poussins et Benjamins<br />
1er n<br />
!<br />
!<br />
mars - finales vers 18h30<br />
Salles Brisset et Carnot<br />
Football Coupe de France<br />
! Lorient – Rennes<br />
2 février à 20h<br />
Stade du Moustoir<br />
Rens. 02 97 21 16 33<br />
n Visites<br />
Promenons-nous dans les quartiers<br />
! Quartier de l’eau courante<br />
2 février à 15h<br />
Rdv : devant le temple<br />
Portrait de ville<br />
! Histoire de la reconstruction<br />
9 février à 15h<br />
Rdv : devant les deux palmiers<br />
du Grand Théâtre<br />
Rens. 02 97 02 59 31<br />
! Au fil de l’eau, trois cents ans<br />
d’histoire et d’architecture<br />
23 février à 15h<br />
Rdv : devant les deux palmiers<br />
du Grand Théâtre<br />
Rens. 02 97 02 59 31<br />
Visites guidées<br />
des sites historiques<br />
! L’Enclos du port<br />
20 février à 15h<br />
Rdv : porte Gabriel<br />
Rens. 02 97 02 59 31<br />
! L’abri de défense passive<br />
27 février à 15h<br />
Rdv : devant l’abri<br />
place Alsace-Lorraine<br />
Rens. 02 97 02 59 31<br />
! Contes en ville<br />
Avec Lucien Gourong et le service<br />
de l’Animation et du Patrimoine<br />
21 février à 17h45<br />
Rdv : devant le Grand Théâtre.<br />
Entrée libre<br />
Rens. 02 97 87 66 31<br />
n Divers<br />
! Portes ouvertes<br />
Ecole supérieure d’Art<br />
13 février de 9h à 18h<br />
Ecole supérieure d’Art<br />
1, avenue de Kergroise<br />
Rens. 02 97 02 21 25<br />
! Bal Electropic<br />
Le Tango bleu<br />
24 février à 14h30<br />
Salle Cosmao-Dumanoir<br />
Ren. 02 97 64 68 81<br />
Réservation 15 jours à l’avance<br />
jusqu’à la veille du bal<br />
Retrouvez toute l’actualité lorientaise sur www.lorient.fr<br />
Adjoints<br />
RENCONTREz VOS ELUS…<br />
Le maire, les adjoints<br />
et les conseillers municipaux<br />
délégués reçoivent tous<br />
sur rendez-vous en téléphonant<br />
au 02 97 02 22 00<br />
• M. Yves Lenormand (1er adjoint)<br />
Finances - Politique de la ville - Sécurité<br />
Mercredi matin Tél. 02 97 02 23 44<br />
• Mme Marie-Christine Detraz<br />
Urbanisme - Affaires foncières - Habitat<br />
Mardi après-midi Tél. 02 97 02 23 44<br />
• M. Daniel Gilles<br />
Sports - Loisirs - Animation sportive<br />
Mardi matin Tél. 02 97 02 22 12<br />
• Mme Danièle Garnier<br />
Education - Formation - Communication municipale<br />
Mercredi après-midi Tél. 02 97 02 22 90<br />
• M. Jean-Paul Aucher<br />
Environnement - Assainissement<br />
Mardi matin Tél. 02 97 02 21 41<br />
• Mme Marylou Chappé<br />
Retraités - Personnes âgées et handicapées<br />
Jeudi matin Tél. 02 97 02 23 44<br />
• M. Serge Morin<br />
Déplacements - Voirie - Circulation - Espaces verts<br />
Technologies informatiques et de la communication<br />
Vendredi matin Tél. 02 97 02 21 11<br />
• M. Patrick Daniel<br />
Culture<br />
Sur rendez-vous Tél. 02 97 02 22 90<br />
• Mme Claudine Le Goff<br />
Petite Enfance<br />
Jeudi après-midi Tél. 02 97 02 22 10<br />
• M. Yann Syz<br />
Santé - Hygiène publique<br />
Lundi matin Tél. 02 97 02 22 18<br />
• M. Loïc Champagnat<br />
Logement social<br />
Mardi matin Tél. 02 97 02 21 11<br />
• M. Emile Jétain<br />
Personnel - Administration générale - Funéraire<br />
Mardi 14h30-16h30 Tél. 02 97 02 22 90<br />
• M. Jacques Sinquin<br />
Relations internationales - Tourisme - Jumelage - Sécurité<br />
Lundi 10h-12h vendredi 14h-16h Tél. 02 97 02 22 90<br />
Conseillers municipaux délégués<br />
• M. Laurent Tonnerre<br />
Action culturelle de proximité - Prévention<br />
et politique des quartiers<br />
Mercredi 14h-15h30 Tél. 02 97 02 23 44<br />
• M. Michel Lallinec<br />
Action économique Tél. 02 97 02 23 44<br />
• Mme Nolwenn Delalee-Mevel<br />
Loisirs - Animation sportive<br />
Lundi 10h-12h Tél. 02 97 02 22 12<br />
• Mme Danièle Jaffré<br />
Espaces verts<br />
Lundi après-midi Tél. 02 97 02 21 11<br />
• Mme Alice Tassin<br />
Administration générale - Halles et marchés - Funéraire<br />
Mardi 10h-12h Tél. 02 97 02 22 30