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Dossier
parents. Echanger avec des psychologues
et des éducateurs spécialisés, mettre des
mots sur ce que l’on ressent et être écouté
sans jugement par quelqu’un de neutre,
c’est la première des thérapies. En fonction
des problèmes rencontrés, l’adolescent
peut être accompagné vers une prise en
charge plus ciblée. A la Maison des adolescents,
au-delà de l’écoute, des soins sont
proposés pour traiter les addictions, les
difficultés sociales, sanitaires ou scolaires
et les fragilités psychiques des 13-18 ans.
La fréquentation dépasse les prévisions
initiales et met en évidence une réelle
demande.
Répondre à l’addictologie
Le Centre d’addictologie du CHBS et l’association
Douar Nevez, qui interviennent à la
Maison des adolescents, traitent plus spécifiquement
des addictions et s’adressent
à tous les publics, y compris les accros du
casino, ou les ados vissés à leur ordinateur.
Le centre d’addictologie du CHBS reçoit ses
patients en consultation ou en cure selon
les diagnostics, et développe une approche
« cognitivo-comportementale » – c’est-àdire
en travaillant sur la connaissance que
le patient a de la maladie – et sur la ma-
T’en imposes à tes tympans !
6 % des jeunes de 15 à 24 ans souffriraient de
troubles auditifs dus principalement à l’écoute
de musiques amplifiées, véritable phénomène
de mode. Devant la multiplication de problèmes
de lésions, d’acouphènes ou de surdité précoce,
la Mutualité française et différents partenaires,
dont la Ville et le Manège, proposent des concerts
pédagogiques, dans le cadre de l’opération
« Peace and lobe ». Devant un public de collégiens,
lycéens et élèves du CFA, le groupe breton
« Lugo » alterne chansons et explications sur
l’histoire des musiques amplifiées, l’anatomie de
l’oreille, le cheminement du son et les systèmes
Février.2008.N°217
nière d’infléchir son propre comportement.
L’association Douar Nevez, centre de soin
en addictologie du Morbihan, travaille
uniquement en ambulatoire et privilégie
les méthodes non médicamenteuses,
basées sur des thérapies corporelles. Le
but est d’aider les personnes à retrouver
des sensations sans produits et de les inciter
à s’occuper de leur corps. L’association
est aussi centre de substitution de méthadone
pour l’addiction à l’héroïne, nécessitant
une prise en charge spécifique.
A la maturité de l’âge
Lorsque le poids des années commence
à faire apparaître de nouveaux besoins
de santé, les réponses sont apportées,
en grande partie, par les réseaux « Ville-
hôpitaux » du Pays de Lorient. Ces réseaux
désignent une organisation partenariale
autour du patient entre la médecine de
ville (corps médical et paramédical libéraux)
et les hôpitaux, pour une meilleure
prise en charge des maladies, et un partage
des connaissances entre professionnels
de santé. Les trois plus importants
concernent le cancer (réseau Onc’Oriant),
les maladies cardio-vasculaires (réseau
Kalonic), et le diabète (réseau Codiab).
d’amplifications, à l’aide de projections vidéo
et de graphiques. Le danger vient de la dose
de son, c’est-à-dire du volume élevé associé
à un temps d’écoute prolongé. Pour l’éviter,
quelques réflexes simples suffisent, comme
s’éloigner des enceintes lors de concerts ou
baisser le volume de son baladeur et espacer
les temps d’écoute. Des bouchons d’oreille sont
désormais disponibles sur certains concerts,
notamment ceux présentés au Manège. Ils
protègent des nuisances sans assourdir la
musique. La prochaine édition de concerts
pédagogiques aura lieu au mois de mars.
Sport et santé, un duo gagnant.
Le réseau Onc’Oriant a été reconnu force
de proposition, au niveau national, pour
son dispositif d’annonce de la maladie au
patient et à la famille. 250 patients sont
suivis par le réseau Kalonic et 550 par le
réseau Codiab, pour une moyenne d’âge de
plus de 60 ans.
Ces réseaux sont axés sur l’éducation du
patient à la prise en charge autonome de
sa maladie. En effet, le contrôle du diabète
et des maladies cardio-vasculaires dépend
en majeure partie du mode d’alimentation
et de la pratique d’une activité physique.
L’éducation du patient passe donc par la
découverte des signes de la maladie, ses
origines, son évolution future et les moyens
de la contrôler, à travers une modification
de ses habitudes de vie et des consultations
régulières chez les spécialistes.
Sur le plan de la prévention, les Rendezvous
santé, organisés par le réseau Santé
dans la Ville, rééditeront une journée sur la
prévention des maladies cardio-vasculaires,
le samedi 12 avril. A la suite d’un congrès
interne à l’association Atout cœur, le public
pourra participer à des ateliers d’exercices
physiques, prévention du tabagisme, de
nutrition et de dépistage de la glycémie.
Accompagner
le vieillissement
A l’age où continuer à vivre chez soi demande
du soutien, il existe de nombreuses
réponses : services d’aide à la vie quo-