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■ LE 5 AOUT 1923 "»■» I:MM-: Mini iiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin H iiiiiiiiiiiiiiiniii un IIIIIIIII iiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiii mu EXCELSIOR-DIMANCHE » mr<br />
GUTENBERG<br />
PROFITONS DE NOS LOISIRS DU DIMANCHE<br />
POUR NOUS INSTRUIRE UN PEU<br />
GVTENBERG<br />
AS mal de mystère enveloppe la vie rem-<br />
P plie de procès de Gutenberg et même<br />
l'invention des caractères mobiles de<br />
1 imprimerie dont on ne peut certifier tout à<br />
fait qu'il fut l'unique créateur.<br />
Il naquit en 1400 à Mayence, d'une famille<br />
terrienne appelée<br />
Gutenbergon Gensfleich.<br />
De bonne<br />
heure, il s'occupa de<br />
travaux mécaniques<br />
dans sa ville natale,<br />
puis à Strasbourg où<br />
il s'installa vers l'âge<br />
de vingt-cinq ans.<br />
En 1436, il passe<br />
un acte d'association<br />
avec un certain Dritzeln<br />
et d'autres personnages<br />
en vertu du-<br />
quel il s'engageait à<br />
leur enseigner- tous<br />
ses arts secrets et<br />
merveilleux et à les faire servir au profit<br />
commun. La mort de Dritzeln met fin à la<br />
société et un procès s engage avec le frère du<br />
délunt. Gutenberg le perd. C'est vers ce temps,<br />
cependant, qu ont été faits les premiers essais<br />
de l'art typographique.<br />
En 1440, Gutenberg qui a quitté Strasbourg,<br />
forme à Mayence une nouvelle association,<br />
cette fois avec un riche orfèvre, nommé Jean<br />
Faust qui s'engage à lui verser la somme nécessaire<br />
à fonder un établissement dans lequel<br />
on imprimera une bible latine. Peu de temps<br />
après, Jean Faust qui a sorti beaucoup d'argent,<br />
veut se le faire rembourser par Gutenberg<br />
qui refuse ; il ne possède rien, d'ailleurs. Nouveau<br />
procès perdu. Faust reste le seul maître<br />
de l'imprimerie qui continue à fonctionner.<br />
Déjà il existe à travers le monde plusieurs<br />
livres imprimés, mais qui ne portent aucune<br />
date, ni le nom de Gutenberg.<br />
Celui-ci finit par trouver un nouveau commanditaire<br />
en la personne de Conrard Hilmner,<br />
échevin de Mayence. Il se remet au travail<br />
et bientôt sort de sa presse des ouvrages très<br />
supérieurs à tout ce que l'on a pu voir jusqu'à<br />
ce jour chez Faust ou peut-être même ailleurs ;<br />
ce sont notamment, en 1457, le Psalterium<br />
latin et le Brevarium contenant un choix de<br />
psaumes, d'antiennes et de collectes, coordonné<br />
à l'usage des chœurs pour les <strong>dimanche</strong>s<br />
et les jours de fête. Ces ouvrages sont les<br />
premiers qui portent le nom de l'imprimeur<br />
et l'indication du jour et de l'année où le vo-<br />
"iime a été terminé.<br />
L'imprimerie de Gutenberg exista à Mayence<br />
jusqu'en 1-465, trois ans avant la mort de son<br />
"fondateur auquel la gloire, sinon la fortune<br />
était venue.<br />
C<br />
AUGEREAU<br />
OMME nombre de généraux de la Révolution,<br />
Augereau était de modeste<br />
origine, fils d'un ouvrier maçon et<br />
d'une fruitière du faubourg Saint-Marceau, à<br />
Paris. Mais, né en 1757, ce ne fut qu'à trentecinq<br />
ans qu'il s'enrôla dans l'armée française.<br />
Intrépide et ambitieux, Augereau, bien que<br />
grossier et médiocrement intelligent, escalada<br />
avec rapidité tous les grades. Trois ans après<br />
son enrôlement, ayant servi dans l'armée des<br />
Pyrénées, il était général de division. En cette<br />
qualité, il suivit Bonaparte en Italie. Adoré<br />
de ses hommes, dont il galvanisait le courage<br />
par sa propre témérité, ce fut lui qui enleva<br />
Lodi A Arcole, il se couvrit de gloire, mais<br />
commença peu après une fructueuse carrière<br />
de pillard. Nul plus que lui ne sut mieux<br />
détrousser l'ennemi; le fourgon d'Augereau<br />
devint vite célèbre dans l'armée, et acquit peu<br />
à peu à son possesseur une immense fortune.<br />
De plus, envoyé à Paris, comme messager<br />
de Bonaparte au Directoire, le valeureux<br />
général se révéla aussi comme un politicien<br />
AUGEREAU A ARCOLE<br />
dangereux, homme à tout faire entre les mains<br />
des maîtres de l'heure. Les directeurs, jaloux<br />
de Bonaparte, se servirent de lui pour contrebalancer<br />
la gloire du vainqueur d'Italie et pour<br />
accomplir le coup d'Etat du 18 fructidor.<br />
Augereau espéra en être récompensé par<br />
l'offre de remplacer un des directeurs expulsés.<br />
On l'envoie, au contraire, à l'armée des<br />
Pyrénées. Furieux, il se fit élire député au<br />
Conseil des Cinq-cents.<br />
Avant brumaire, il était hostile aux projets<br />
de Bonaparte; mais l'affaire terminée, il alla<br />
trouver le premier consul et lui dit . '.' Quoi !<br />
vous avez voulu faire quelque chose pour la<br />
patrie et vous n'avez pas appelé Augereau ".<br />
Ces bonnes paroles reçurent sous l'Empire<br />
leur récompense. Leur"auteur fut fait maréchal,<br />
Grand-Aigle de la Légion d'honneur, duc de<br />
Castiglione et obtint quelques autres dignités<br />
ainsi qu'un million de dotation.<br />
Mais Augereau redevint soldat et reprit sa<br />
véritable valeur. Il se signala magnifiquement<br />
à Iéna ; à Eylau, couvert de rhumatisme, il se<br />
fit lier sur son cheval pour partir à l'attaque, se<br />
montra héroïque et ne s'aperçut même pas dans<br />
le feu de l'action qu'il avait été blessé au bras.<br />
C'est le même homme pourtant qui, en<br />
1814, livra Lyon à l'ennemi sans combattre et<br />
qui, l'un des premiers, reniera Napoléon,<br />
disant à ses troupes qu'ils étaient délivrés de<br />
leur serment envers un chef qui n'avait même<br />
pas su mourir en soldat.<br />
Rallié aussitôt aux Bourbons et nommé<br />
pair, il se retourna pendant les cent jours<br />
vers Napoléon qui ne voulut -même pas lui<br />
adresser la parole. Augereau mourut en 1816.<br />
LA PÉROUSE<br />
LA PEROUSE<br />
JEAN-FRANCOIS DE GALAUP DE LA PÉROUSE<br />
est surtout connu par ce long voyage<br />
en Océanie qui se termina pour lui et<br />
ses équipages d'une façon si tragique. Néanmoins,<br />
avant d'aller découvrir des rivages<br />
inconnus au-delà du<br />
nouveau monde, il<br />
s'était déjà montré<br />
brave et excellent<br />
marin.<br />
Né en 174L il naviguait<br />
dès l'âge de<br />
quinze ans. Fait prisonnier<br />
par les anglais<br />
en 1759 devant<br />
Belle-Isle, il prit sa<br />
revanche pendant la<br />
guerre d'Indépendance<br />
où, en qua-<br />
lité de capitaine de<br />
vaisseau, il mit à mal<br />
quantité de navires<br />
britanniques. En 1782, c'est lui qui détruisit<br />
tous les établissements ennemis de la baie<br />
d'Hudson.<br />
Quelques temps après, le gouvernement<br />
français voulant aider à la reconnaissance<br />
maritime et scientifique de l'Océanie organise<br />
une expédition et en confie le commandement<br />
à La Pérouse. Celui-ci, avec ses deux bâtiments<br />
VAstrolabe et YAsdrée arrive dans le Pacifique<br />
en 1786, reconnaît les îles Sandwich,<br />
découvre l'île Necker. Il fait route ensuite<br />
pour les Philippines, se dirige sur le Japon,<br />
côtoie les rivages de la Chine et envoie à<br />
travers la Sibérie un message au gouvernement<br />
français.<br />
La Pérouse reprend alors la route du sud<br />
et arrive à l'île Maonna où le commandant<br />
de Langle de l'Astrolabe, ayant imprudemment<br />
mis pied à terre, se fait massacrer par les sauvages<br />
avec une partie de son état-major.<br />
Le 7 février 1788, les vaisseaux français<br />
mouillent à Botany Bay en Australie et leur<br />
commandant écrit à Paris. Ce fut sa dernière<br />
lettre. Depuis ce jour, l'on n'eut plus jamais<br />
de ses nouvelles ni de ses équipages. L'anglais<br />
Peter Dillon, puis Dumont d'Urville trouvèrent<br />
quelques épaves qui semblent avoir<br />
appartenu aux vaisseaux de La Pérouse et<br />
de ses compagnons ; mais nul ne sut jamais<br />
comment disparurent ces hardis Français,<br />
si loin de leur patrie, dans les mers inconnues<br />
de l'autre hémisphère qui gardent le secret<br />
de leurs agonies.<br />
A<br />
TOLSTOÏ<br />
UCUN Slave n'a exprimé l'âme tourmentée<br />
et les aspirations imprécises de sa race<br />
avec un tel génie ; ni aucun écrivain<br />
n'a de telle façon sacrifié sa plume à la mission<br />
d'apôtre qu'il s'est donné.<br />
Rien ne semblait, d'ailleurs, destiner le<br />
comte Léon-Nicolaevitch Tolstoï à devenir<br />
le champion du renoncement aux biens et<br />
d'un certain communisme évangéhque qui<br />
eut une influence considérable sur les esprits<br />
russes et, partant, sur la Révolution.<br />
Il 'était né, en effet, en 1828 d'une famille<br />
d'excellente noblesse, possédant ce vaste domaine<br />
d'Asnaïa-Poliana dan; lequel Tolstoï<br />
devait passer la majeure partie de sa vie. Tout<br />
jeune, il fit d'excellentes études à Pétersbourg,<br />
puis le voici dans l'armée, officier brillant dans<br />
les garnisons du Caucase et héroïque au siège<br />
de Sébastopol. Il a déjà écrit, pendant les loisirs<br />
de sa vie militaire, d'abord des scènes de<br />
la vie de son enfance réparties en trois livres :<br />
Enfance, Adolescence et Jeunesse ; puis un<br />
volume sur les Cosaques et trois très belles<br />
nouvelles sur Sébastopol.<br />
II démissionne pour s'adonner uniquement<br />
aux lettres ; obtient à Pétersbourg les plus<br />
grands succès mondains ; épouse la fille d'un<br />
médecin de Moscou, se retire dans sa propriété<br />
où déjà de longues méditations plient<br />
son esprit au détachement des choses du monde<br />
et à un scepticisme slave qui n'exclut pas les<br />
chimères. Il écrit de 1864 à 1869 ce formidable<br />
roman, quelque peu cahotique et sans unité<br />
autre que celle de la conception, Guerre et<br />
Paix, qui peint l'état de la Société Russe<br />
pendant les années précédant la campagne de<br />
1812. En 1875, Tolstoï donne Anna Karénine<br />
où déjà, un de ses héros vante la vie<br />
rustique, la pauvreté, l'oubli des servitudes<br />
sociales.<br />
Tolstoï ne tarde pas, après la publication<br />
d'Anna Karénine, à se transformer en apôtre<br />
complet. Il croit avoir découvert la vérité dans<br />
les Evangiles, et cette vérité consiste à s'abstenir<br />
de la violence, de la propriété, du serment.<br />
Il en déduit aussi que le mariage, les tribunaux<br />
et l'armée sont inacceptables. Le retour à la<br />
simplicité primitive, à l'existence champêtre,<br />
aux vêtements de lin et à la nourriture végétarienne<br />
est nécessaire à la vertu et à la grandeur<br />
humaines. Lui-même conforme son existence<br />
à ses principes, tout en restant grand propriétaire<br />
terrien. Dès lors, toutes les œuvres peu<br />
nombreuses qu 'ilproduit<br />
jusqu'à sa mort<br />
survenue en 1910,<br />
sont entièrement destinées<br />
à propager ses<br />
idées religieuses ou<br />
sociales. Il en est de<br />
purement théoriques<br />
comme: En quoi<br />
consiste ma foi? Eh<br />
bien que fmre ? d'autres<br />
qui sous la forme<br />
de roman réaliste,<br />
d'une grande puis-<br />
sance d'ailleurs, condamnent<br />
la société :<br />
La Sonate à Kreut-<br />
zer, qui combat le mariage, Résurrection qui<br />
vitupère l'édifice social en général.<br />
L'influence de Tolstoï fut considérable sur<br />
ses compatriotes jusqu'à la révolution bolcheviste.<br />
* * *<br />
U<br />
HENRI FABRE<br />
TOLSTOÏ<br />
N des très rares savants qui sut parler<br />
en un langage simple, susceptible de<br />
passionner tout le monde au résultat<br />
de ses recherches entomologiques et d'élever<br />
tous ses lecteurs à la philosophie profonde<br />
qui s'en dégage. C'est qu'Henri Fabre qui<br />
naquit en 1823, avait été, tout jeune, bien<br />
avant d'être un savant, un éducateur d'enfants<br />
de tout premier ordre. Il s'était fait lui-même,<br />
d'ailleurs, et une anecdote démontre comment<br />
cet homme sut apprendre et enseigner. Alors<br />
qu il était simple bachelier, un adolescent qui<br />
voulait se présenter à l'examen des ponts et<br />
chaussées vient lui demander de lui donner<br />
des leçons d'algèbre. D'algèbre, Fabre n'en<br />
savait pas le premier mot ; il accepta néanmoins,<br />
étant pauvre, de donner les répétitions.<br />
Il emprunte un traité d'algèbre à une<br />
bibliothèque, étudie pendant la nuit les premiers<br />
éléments, enseigne le lendemain son<br />
élève et parvient au bout de quelques mois<br />
à faire recevoir celui-ci le premier à l'examen.<br />
Fabre nommé professeur de chimie et de<br />
physique à Carpentras, puis à Ajaccio, enfin<br />
à Avignon se met à observer les insectes aux<br />
heures que lui laissent libres les cours. Passionnément,<br />
la loupe à la main, il se penche<br />
sur l'existence de ces êtres inférieurs, l'observe<br />
avec une patience inlassable et commence<br />
sa magnifique série de découvertes entomologiques<br />
dont nul érudit n'a fourni l'équivalent.<br />
Sous l'empire, il avait déjà, par ses premières<br />
publications, Lectures courantes, la<br />
Science élémentaire, Notions de physique, attiré<br />
l'attention sur lui. Pasteu. alla lui demander<br />
des renseignements sur la vie des vers<br />
à soie; et Duruy, ministre de l'instruction<br />
publique, lui rendit visite à plusieurs reprises<br />
en Avignon.<br />
Un jour même, Duruy l'emmena avec lui<br />
jusqu'à la gare de cette ville où le préfet,<br />
les corps constitués<br />
étaient assemblés<br />
pour saluer le ministre.<br />
— Connaissezvous<br />
cet homme, dit<br />
celui-ci en désignant<br />
Fabre, humblement<br />
vêtu et intimidé<br />
devant telle assistance.<br />
— Quelque ouvrier,<br />
dit quelqu<br />
un.<br />
— Cet ouvrier in-<br />
connu de vous, répondit<br />
Duruy, est le<br />
FABRE<br />
plus grand savant de votre région et peutêtre<br />
de bien d'autres.<br />
Retraité en 1870, l'entomologiste vint s'installer<br />
à Sérignan dans une humble maison de<br />
campagne où jusqu'à la fin de sa vie il poursuivit<br />
une œuvre que Darwin qualifia d'admi-<br />
rable et qui lui valut le titre de "Michelet de<br />
l'entomologie. "<br />
1<br />
Si les honneurs des académies, des grandes<br />
compagnies scientifiques du monde entier parvinrent<br />
jusque là, à Fabre, celui-ci conserva<br />
toujours la simplicité admirable du grand<br />
érudit qui joue au maître d'école s'adressant<br />
à des enfants.<br />
C'est de Sérignan que datent ses Souvenirs<br />
entomologiques que tout le monde devrait<br />
avoir lu.<br />
Après une longue vieillesse dont rien ne<br />
troubla le travail continu, Fabre s'éteignit<br />
dans sa demeure provençale qu'il n'avait guère<br />
quittée, donnant le plus noble exemple de<br />
modestie aux hommes illustres et de travail<br />
à ceux qui le sont moins.<br />
* * *<br />
LE STYX<br />
'ÉTAIT le fleuve que les morts devaient<br />
franchir, d'après la mythologie grecque,<br />
C puis latine, avant d'atteindre au dernier<br />
séjour des-âmes.<br />
Il faisait neuf fois le tour des enfers, nous<br />
dit Virgile, et il en fermait tous les abords.<br />
Les ombres des horhmes ne pouvaient le<br />
traverser qu'en un point gardé par le terrible<br />
Cerbère, chien à trois têtes, à l'aboiement<br />
épouvantable et dont les poils étaient<br />
autant de serpents. Là, l'un des dieux infernaux,<br />
Caron, prenait les âmes sur sa<br />
frêle barque bleuâtre, formée de planches de<br />
liège, que surmontaient des voiles couleur<br />
de feu.<br />
Encore fallait-il que les parents du défunt<br />
n'eussent pas oublié de lui mettre dans la<br />
bouche avant de l'ensevelir, la pièce de<br />
monnaie exigée par Caron pour prix du passage.<br />
Celui qui n'avait point son obole était impitoyablement<br />
plongé à coups d'aviron par ce<br />
dieu avare, dans les horribles flots.<br />
Caron avait toujours été très vieux mais<br />
conservait une magnifique verdeur, qui lui<br />
permettait de diriger continuellement » avec<br />
une seule rame, sa barque chargée d'âmes,<br />
à travers les marais terrifiants du Styx, de<br />
l'Achéron, du Cocyte et du Phlégéton,<br />
quadruple barrière liquide du Tartare.<br />
Quelques rares mortels furent seuls admis à<br />
pénétrer dans la barque de Caron : Orphée,<br />
qui charma les redoutables personnages infernaux<br />
aux sons de sa lyre, Hercule, qui<br />
leur fit peur par sa force et Enée dans la<br />
main duquel Virgile mit un poétique rameau<br />
pris à un arbre sacré.<br />
CARON ET LES OMBRES