DOSSIER Aging People - DSB Communication
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26<br />
dOssier Médical<br />
<strong>DOSSIER</strong><br />
<strong>Aging</strong> people<br />
...à lire aussi:<br />
p. 28 Passé 70 ans, manger<br />
moins préserve la<br />
mémoire<br />
p. 29 Des progrès inattendus:<br />
un acide aminé substitué<br />
et un anti-cancéreux<br />
p. 30 Les semaines et mois qui<br />
précèdent le décès<br />
p. 32 Ces parkinsoniens qui<br />
tombent du lit…<br />
alzheimer:<br />
les biomarqueurs débarquent en force<br />
A peine séchée l’encre de l’approbation, par la FDA, du florbetapir<br />
comme biomarqueur des plaques de ß-amyloïde et voilà que pas moins<br />
de deux nouvelles substances, florbetaben et flutemetamol, profitent<br />
du congrès 2012 de l’AAN pour présenter les résultats d’études<br />
attestant de leur intérêt et de leur fiabilité pour un diagnostic in vivo<br />
des plaques de ß-amyloïde, signe d’une atteinte neurodégénérative<br />
en général et de la maladie d’Alzheimer en particulier.<br />
Dr Jean-Luc Schouveller<br />
réalistes, les chercheurs et cliniciens<br />
qui ont bataillé durement<br />
pour pouvoir enfin disposer d’un<br />
outil valable de diagnostic in vivo de<br />
la maladie d’alzheimer savent qu’ils<br />
ont gagné une bataille importante<br />
mais certainement pas la guerre car<br />
bien des interrogations subsistent<br />
face à ces nouveaux arrivants comme<br />
le coût, la disponibilité des substances,<br />
l’interprétation correcte, par les<br />
radiologues et les neurologues, des<br />
images obtenues et, surtout, quelle<br />
sera la place de cet outil dans l’armentorium<br />
diagnostique de la maladie<br />
d’alzheimer car n’oublions pas<br />
que plaque d’amyloïde ne signifie<br />
ipso facto alzheimer.<br />
Nouveau protocole<br />
d’étude<br />
afin de valider l’intérêt de ces biomarqueurs,<br />
les chercheurs ont d’abord du<br />
mettre au point un protocole d’étude<br />
adapté. ils commencent par recruter<br />
des patients dont l’espérance de vie est<br />
très courte et qui acceptent que leur<br />
cerveau soit prélevé après leur décès<br />
afin d’être analysé. cet accord obtenu,<br />
on réalise, chez ces patients, un Pet<br />
scan avec injection du biomarqueur en<br />
phase de test ainsi qu’un examen irM.<br />
lorsque le patient décède, son cerveau<br />
est prélevé, autopsié et soumis à des<br />
examens d’immunohistochimie pour<br />
mettre en exergue les dépôts amyloïdes.<br />
débute alors la phase capitale mais<br />
aussi la plus ardue qui consiste à lire et<br />
comparer, côte à côte, chaque tranche<br />
biopsiée avec son équivalent anatomique<br />
obtenu par imagerie afin de s’assurer<br />
que ce qui était positif au Pet scan<br />
l’est aussi sur les biopsies et, vice-versa,