DOSSIER Aging People - DSB Communication

42.800 euros
par an
raît, entre autres données économiques,
dans une publication récente
de la banque centrale du luxembourg
(cahier d’études 73). des données qui
s’appuient sur une enquête Household
finance and consump-
tion survey réalisée par
des banques centrales de
l’eurosystème*.
selon les chiffres, un ménage
résident représentatif
affiche un revenu brut
annuel estimé à 83.600 euros par
an, dont la plus grande partie (83%)
provient du salaire, 7% du revenu du
travail indépendant et 18% des pensions.
dans cet échantillon de ménages
résidents au grand-duché, il
y a 71% de salariés et 10% de
travailleurs indépendants.
le revenu salarial moyen par ménage
dont un des membres est salarié,
s’élève à 73.700 euros par an.
ce revenu brut est moins élevé
lorsqu’on retrouve dans le ménage
au moins un travailleur indépendant:
il pointe alors à 58.900 euros par
an. ceci dit, lorsqu’on se limite aux
ménages dont la personne de référence
se déclare indépendant, le
niveau du revenu brut monte en flèche:
150.000 euros annuels pour un
ménage dit représentatif.
du côté des travailleurs ayant quitté
le monde du travail, les chiffres de
la banque centrale du luxembourg
relèvent que 35% des ménages
résidents reçoivent une pension d’une
valeur moyenne de 42.800 euros par
an.
Haut niveau
de richesse
l’étude mentionne également que
les transferts sociaux, touchant 41%
des ménages, s’élèvent à 8.600 euros
par an. les revenus des investissements
immobiliers, perçus par seulement
13% des ménages, s’affichent à
24.400 euros. s’y ajoutent les investissements
financiers, plus modestes,
mais concernant 50% des ménages:
ils génèrent un revenu annuel de
2.100 euros.
les ménages dont la personne de référence
a la nationalité luxembourgeoise ont un niveau
double des ménages dont la personne de
référence est de nationalité étrangère.
le niveau de la richesse nette pour un
ménage représentatif est étonnement
haut: 733.000 euros. Une valeur élevée
en comparaison internationale,
souligne l’étude de la banque centrale
du luxembourg en mentionnant la
richesse nette du ménage moyen
aux etats-Unis (425.000 euros) et en
allemagne qui est de 140.000 euros.
elle s’élève en France à 229.300
euros.
comment se décompose cette richesse,
calculée ici de manière brute ?
11% sont représentés par des actifs
financiers et 89% d’actifs dits réels,
c’est-à-dire des biens immobiliers ou
des véhicules. cette richesse brute
d’un ménage représentatif pointe à
723.000 euros d’actifs réels auxquels
il convient d’ajouter 88.000 euros
d’actifs financiers; ce qui donne une
richesse brute totale de 811.000
euros. la résidence principale correspond,
selon la banque centrale du
luxembourg, à 59% des actifs réels
Finance
du ménage, soit un montant de
430.000 euros.
au passif des ménages, l’étude souligne
que les dettes hypothécaires
correspondent à 74.000 euros
en moyenne; 67% des ménages
sont propriétaires de leur résidence
principale, dont la valeur moyenne est
estimée à 640.000 euros, 30% des
ménages sont propriétaires d’autres
biens immobiliers valorisés en moyenne
à 770.000 euros.
l’étude indique par ailleurs qu’en
moyenne, les ménages luxembourgeois
possèdent 29.000 euros sur
leur compte épargne, 18.000 euros
en parts d’organismes de placements
collectifs (OPc), 17.000 euros de plan
de pension et 10.000 euros
sur un compte courant.
enfin, la banque centrale du
luxembourg note que les
ménages dont la personne
de référence a la nationalité
luxembourgeoise ont
un niveau moyen de richesse nette de
939.357 euros et de richesse réelle de
841.982, soit le double des ménages
dont la personne de référence est de
nationalité étrangère. n
* Mise en place par les banques centrales de
l’eurosystème, l’enquête HFcs (Household finance
and consumption survey) collecte des
données micro-économiques sur le comportement
financier et de consommation des
ménages. les informations ne sont pas toujours
harmonisées dans les différents pays,
bien que le projet HFcs s’y attèle, cherchant
d’ailleurs à étendre la pratique de la collecte
à l’ensemble des pays de la zone euro. au
luxembourg, la banque centrale du luxembourg
en collaboration avec le cePs/instead
a conduit deux enquêtes entre le dernier trimestre
21010 et le premier trimestre 2011 : il
s’agit du volet luxembourgeois de l’enquête
HFcs (concernant les ménages résidents) et
d’une enquête complémentaire orientée vers
les ménages non-résidents dont au moins un
des membres travaille au grand-duché. cette
dernière enquête est essentielle pour appréhender
l’importance des travailleurs frontaliers
pour l’emploi, la consommation et la
production au luxembourg.
semper luxembourg - juin 2012
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