DOSSIER Aging People - DSB Communication
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dr Fogen: «notre but n’est pas de pointer<br />
du doigt qui que ce soit, mais bien d’identifier<br />
les faiblesses du système. »<br />
duction d’un dossier partagé susceptible<br />
d’éviter des redondances d’examens<br />
ou de prescriptions.» l’idée de<br />
départ est donc clairement de s’intéresser<br />
à la coordination des soins. Ou<br />
plutôt – trop souvent - à l’absence de<br />
coordination, faut-il avouer.<br />
Appel à documentation<br />
Pour que ce travail soit un succès,<br />
les chercheurs appellent donc à une<br />
documentation aussi précise que<br />
possible des données médicales chez<br />
Projet171x57mmLux_171x57 mm 11/06/12 14:29 Page1<br />
Glucosamine 1178 mg<br />
sous forme de sulfate de glucosamine 1500 mg<br />
Dol 10 613 / 06/2012/01<br />
ces patients. «Un généraliste qui accompagne<br />
un décès à domicile est<br />
notre meilleure source de données.<br />
au mieux le dossier est documenté,<br />
au mieux notre étude sera pertinente<br />
et utile. tenir des statistiques en médecine<br />
générale aurait véritablement<br />
un sens également», souligne le dr<br />
Fogen.<br />
les éléments existent, c’est clair. toute<br />
prescription de soins ou de médicaments<br />
peut être documentée, moyennant<br />
le respect des règles relatives à<br />
dOssier Médical<br />
Lors du Sommet Luxembourgeois de la<br />
Santé, évoqué dans notre numéro du<br />
mois dernier, il était clair que le projet<br />
présenté par le Dr Fogen avait un impact<br />
direct et un intérêt pour la médecine<br />
générale. Nul doute que ses acteurs<br />
seront amenés à y œuvrer de concert.<br />
la protection des données. «notre<br />
postulat est que le système engendre<br />
des erreurs, des omissions, des sur-ou<br />
sous-traitements. notre but n’est pas<br />
de pointer du doigt qui que ce soit,<br />
mais bien d’identifier les faiblesses du<br />
système.»<br />
Interactions<br />
On le voit, ce projet de recherche soulève<br />
bien des questions, au premier<br />
rang desquelles la place de la fin de<br />
vie dans notre société. la difficulté<br />
aussi, peut-être, à permettre une fin<br />
de vie ailleurs qu’en milieu hospitalier.<br />
a ce titre, on voit aussi immédiatement<br />
que l’initiative devrait intéresser<br />
les médecins généralistes, ce qui fut<br />
d’ailleurs patent dans la discussion qui<br />
suivit avec le public lors du sommet de<br />
la santé. n<br />
Dr E. Mertens<br />
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