Rapport Boischaut Sud - ADAR
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Groupe de travail « Bocage, milieux prairiaux et zones humides »<br />
Jeudi 30 juin - La Châtre<br />
Personnes présentes :<br />
BOURY Aude (<strong>ADAR</strong>), GODICHEAU Florian (<strong>ADAR</strong>), BILLET Jean-François (APEB), HOLLAND Roger (Arbres et Bocages du Berry), BARON<br />
Patrick (Berry Nature Environnement), DUPRE Rémi (CBNBP), JARGOIS Béatrice (CG 18), DELAVAUD Céline (CG 18), PETERS William<br />
(CODAR <strong>Boischaut</strong> <strong>Sud</strong>), LEMANE Patrick (CODAR <strong>Boischaut</strong> <strong>Sud</strong>), EPIQUE Frédéric (CSP 18), COLLET Rémi (DDAF 18), COTINEAU<br />
Jean-Claude (Fédération des Chasseurs du Cher), VOISIN Antoine (Fédération des Chasseurs du Cher), MONTAGNER Sylvain (Indre<br />
Nature), VAN BEUSEKOM Camille (Indre Nature), RENESSON Sandra (Mairie de St Amand Montrond), MITERNIQUE Céline (Nature 18),<br />
BERTRAND Catherine (Région Centre), MARANDON René (Société Pomologique du Berry)<br />
De manière générale, l'ensemble des objectifs proposés pour ce groupe de travail a été retenu.<br />
Plusieurs participants ont cependant insisté sur la nécessité de pouvoir accompagner les actions<br />
proposées par des financements appropriés, sans quoi elles ne pourraient être mises en œuvre. Sur ce<br />
point, nous ne connaissons effectivement pas encore les orientations du budget des financeurs potentiels<br />
pour les années à venir (notamment de la Région), mais c'est justement en argumentant au mieux les<br />
propositions d'actions que nous aurons le plus de chance de voir celles-ci financées. C'est pourquoi la<br />
participation de chacun à ce travail d'élaboration est primordiale.<br />
Le Bocage<br />
Pour ce qui concerne l'objectif d'amélioration de la connaissance du bocage et de son évolution<br />
(passée, présente), il a été conseillé de tenir également compte de l'évolution de l’agriculture (pratiques<br />
agricoles, contexte économique et social).<br />
La question d'un «linéaire idéal de haies» en <strong>Boischaut</strong> <strong>Sud</strong> a été posée, mais nous n'avons<br />
effectivement pas de chiffres à proposer. Il est clair cependant que certaines communes (notamment en<br />
Marche berrichonne) présentent des linéaires qui doivent être adaptés au contexte agricole actuel. A<br />
contrario, certains secteurs dégradés pourraient nécessiter des replantations (actuellement, seules les<br />
replantations dans le cadre de remembrements sont aidées). L'état des lieux du bocage en <strong>Boischaut</strong> <strong>Sud</strong><br />
permettrait donc de caractériser ces secteurs et de rechercher ce « linéaire idéal ». Mais au delà du linéaire,<br />
cet état des lieux concernerait également la gestion des haies et pourrait déboucher sur des<br />
recommandations ou soutiens financiers pour la mise en œuvre de pratiques adaptées (acquisition de<br />
matériel, formations…).<br />
Concernant le développement de la filière bois-énergie sous forme de plaquettes et son impact sur<br />
la gestion des haies, il semble important de pouvoir suivre son évolution et d'évaluer son impact sur la<br />
typologie des haies. En effet, il faudra tenir compte dans le développement de cette filière d’une part de la<br />
gestion des haies qui y est liée, et d’autre part de son adéquation avec l'écologie de ces milieux (quels types<br />
de haies cela engendre-t-il ?). Cette filière, qui permet de redonner une valeur économique à l'entretien des<br />
haies (et donc de favoriser leur maintien), est cependant encore peu développée en <strong>Boischaut</strong> <strong>Sud</strong> du fait<br />
du faible nombre de chaudières adaptées et du coût moindre du bois issu de travaux d'entretien forestiers<br />
ou de déchets industriels par exemple.<br />
Le problème de la prise en compte (ou non) des haies dans le calcul des aides aux agriculteurs a<br />
été soulevé. En effet, il a été rapporté que certaines haies étaient décomptées dans le calcul de la surface<br />
aidée et que pour éviter cela, certains agriculteurs envisageaient de les supprimer. Deux arrêtés<br />
préfectoraux viennent clarifier ce problème en stipulant précisément que les haies (sous certaines<br />
conditions) seront bien prises en compte dans le calcul des aides. Il s'agit pour le Cher de l'arrêté<br />
n°2005.1.0408 du 25 avril 2005 et pour l'Indre de l'arrêté n°2005-05-0150 du 14 juin 2005. Ces arrêtés<br />
concernent d'ailleurs également les bords des cours d’eau et des canaux de drainage et vont donc dans le<br />
bon sens.