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dimanche 20 juillet

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«innm LE <strong>20</strong> JUILLET 1930 ■nuimiiliiiiiiiiiiiiHiiintiiiimiiiiii iiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ur | HiiiiiiiiiniiiiiiiiiimiiiuiinuiiniiiiiiiuiHiiniiiiiininniintninininiiiimiH DIMANCHE-ILLUSTRÉ<br />

LES ROMANS DE LA VIE<br />

UN FRANÇAIS FAISEUR DE MIRACLES : M. GEORGES CLAUDE<br />

ar A. LORBERT<br />

ÏL, y a de cela quelque cinquante ans.^ un<br />

jeune Français lisait avec passion, dévorait...<br />

les écrits d'un certain Jules Verne,<br />

inégalé depuis... Cinquante ans : 1880,<br />

les plus audacieuses anticipations scientifiques<br />

du grand romancier étaient déjà<br />

réalisées...<br />

A travers l'œuvre puissante, il était possible<br />

d'imaginer quel parti le vingtième, siècle allait 1 «<br />

tirer des découvertes que lui léguerait, en I<br />

héritage, le dix-neuvième. Il s'en dégageait,<br />

aussi et surtout, une notion de recul de<br />

l'impossible qui était éminemment favorable<br />

à l'éveil de vocations scientifiques. Voici<br />

comment Georges Claude, encore enfant, se<br />

sentit attiré vers la science, irrésistiblement,<br />

comme par une force électromagnétique. Mais<br />

où apprendre ? Laissons-lui la parole, cette<br />

parole simple et familière qui est, à notre<br />

sens, un de ses grands charmes et que nous<br />

nous ferons un devoir de citer textuellement<br />

le plus souvent possible, tant elle le dépeint<br />

parfaitement :<br />

« La vie avait, nous dit-il, été très dure à<br />

mou père ; il n'avait pu consacrer à mon éducation<br />

scientifique et morale que des efforts<br />

personnels, dont je lui garde la plus profonde<br />

reconnaissance. Et si je suis devenu<br />

ingénieur, si je ne suis pas quelque part chiffonnier<br />

ou marchand de cacahuètes, c'est<br />

qu'il s'est trouvé que l'Ecole de physique<br />

et de chimie de Paris allouait, à cette époque,<br />

à ses élèves une royale indemnité de 50 francs<br />

par mois. »<br />

1886-1889. Trois années de cours qui coûtèrent<br />

l'une dans l'autre, à la Ville de Paris,<br />

1.800 francs. Ouvrons le grand livre des<br />

dettes réciproques des Français et de la France,<br />

où chacun de nous a sa page, au compte :<br />

Georges Claude. Inscrivons-y dans la colonne :<br />

Doit, ces 1.800 francs. Rien de pécuniaire<br />

n'étant plus à ajouter à cette première mise,<br />

passons immédiatement à la colonne Avoir<br />

pour y inscrire les dettes de la France et de la<br />

science mondiale envers ce grand savant<br />

français.<br />

NÉ en 1870, il avait dix-neuf ans lorsqu'il<br />

sortit de l'école. Il commença tout d'abord<br />

par s'occuper d'électricité. C'était précisément<br />

le moment où on allait commencer à distribuer<br />

aux particuliers du courant. Paris et sa périphérie<br />

étaient divisés en six secteurs, sans<br />

compter les réseaux qu'alimentaient deux<br />

usines municipales créées aux Halles et aux<br />

Buttes-Chaumont. M. Georges Claude entra<br />

dans la première de celles-ci, en 1890, comme<br />

chef de laboratoire : il était évidemment assez<br />

éloigné des rêves selon Jules Verne, mais ne<br />

fallait-il pas demander tout d'abord à un<br />

travail régulier le pain de chaque jour ? Ainsi<br />

put-il entreprendre, en 1895, ses premières<br />

recherches. Moissan venait de donner à l'éclairage<br />

l'acétylène, mais la beauté de la lumière<br />

domiée par le gaz brûlant était chèrement<br />

payée par les. multiples inconvénients de sa<br />

préparation sur place, à l'aide du carbure de<br />

calcium, et par des accidents, trop fréquents,<br />

qui eu résultaient. On avait bien tenté de les<br />

supprimer en emmagasinant l'acétylène sous<br />

la forme liquide, dans des bouteilles d'acier ;<br />

mais les terribles propriétés explosives du<br />

liquide avaient dû faire écarter cette solution.<br />

En collaboration avec M. Hess, M. Georges<br />

Claude imagina de dissoudre, sous pression,<br />

l'acétylène dans un liquide inerte : d'abord<br />

alcool qui en absorbait, pour chaque atmosphère,<br />

cinq fois son volume, puis acétone<br />

qui eu dissolut vingt-cinq fois son volume.<br />

Le gaz ayant pu se dégager de cette dissolution<br />

par la simple ouverture d'un robinet, tandis<br />

qu'un fil métallique pouvait être porté au<br />

rouge au sein même du liquide, sans provoquer<br />

la moindre explosion, le problème du<br />

transport se trouva pratiquement résolu :<br />

l'acétylène put faire son entrée dans le monde<br />

-industriel, il y prit un très grand développement<br />

dès que M. Georges Claude y envoya<br />

le rejoindre l'oxygène industriel.<br />

Il s'était vu confier, en 1896, le service des<br />

recherches scientifiques à la « Thomson ».<br />

L'observation des hautes températures nécessaires<br />

à la préparation du carbure de calcium,<br />

lui avait donné cette idée que, produit d'une<br />

réaction purement thermique, ce corps pourrait<br />

avantageusement être obtenu au moyen de<br />

l'oxygène.<br />

Pour se procurer ce gaz par grandes quantités,<br />

il n'y avait qu'à l'aller chercher là où<br />

il était avec abondance : dans l'air atmosphérique.<br />

M. Georges Claude essaya de l'avoir<br />

d'abord par centrifugation, puis par dissolution,<br />

pour en venir enfin à chercher la solution<br />

du problème dans la détente avec travail<br />

extérieur, telle qu'elle était résultée des grands<br />

travaux de Siémens et de Cailletet.<br />

Pour transformer l'air atmosphérique en un<br />

liquide, il fallait être à même de l'amener à la<br />

température, inimaginable et peu courante, de<br />

, 1900 au-dessous de zéro. C'est ce que le savant<br />

parvint à réiliser.<br />

«Et voilà, devait conclure. M. Georges<br />

Claude, en exposant plus tard ce miracle à de3<br />

■ auditoires, ce n'est pas plus malin que cela. »<br />

Mais il avait soin d'ajouter : « En théorie du<br />

r<br />

On a pu dire de M. Georges Claude, qu'il était notre « Edison ». Ce ns<br />

sont pas seulement ses connaissances scientifiques universelles, cest la<br />

personnalité si « française » du savant que s'est attaché à mettre en<br />

lumière notre collaborateur A. Lorbert.<br />

moins. » En effet, jamais ni Siémens, ni Solvay,<br />

ni Cailletet, ni Linde n'étaient arrivés à<br />

faire passer le procédé de la théorie dans la<br />

pratique. Pourquoi ? D'abord parce qu'une<br />

machine ne marche pas sans être graissée et<br />

qu'aucun lubrifiant ne pouvait résister aux<br />

températures basses sans se congeler. M. Georges<br />

Claude s'attaqua donc, tout d'abord, au problème<br />

de la lubrification : il découvrit qu'à<br />

l'opposé des autres lubrifiants, l'éther de<br />

pétrole prenait de la viscosité à mesure qu'il<br />

refroidissait. Il parvint à atteindre — 190 0<br />

sans que sa machine qu'il avait construite et<br />

qui, maintenant, marchait parfaitement, lui<br />

fournît une seule goutte d'air liquide. Il en<br />

trouva la raison dans son mauvais rendement<br />

théorique au delà de — 140 0 , la température<br />

critique de l'air : le travail d'expansion d'un<br />

élément qui n'était presque plus un fluide et<br />

pas encore un liquide, était détestable. Ayant<br />

découvert la cause, il ne pouvait tarder à<br />

J<br />

épaisses « avec la désinvolture d'un fil à couper<br />

le beurre », transforme le sable en pierres<br />

précieuses. Maintenu à l'état liquide, sa jolie<br />

couleur bleu de ciel ne l'empêche pas de transformer,<br />

par simple imbibition, du coton, de la<br />

sciure de bois, de la farine, etc.. en explosifs<br />

terribles, bien moins coûteux que la dynamite.<br />

Principe de base de tous les engrais, l'azote<br />

liquide est une source de vie inépuisable, à<br />

laquelle l'agriculture peut venir puiser sans<br />

restriction. Passant sur le carbure de calcium<br />

chauffé au rouge, l'azote en fait la cyanamide<br />

calcique qui, introduite dans le sol, y donne<br />

rapidement de 1'ammoniacme bientôt nitrifiée.<br />

Trouvant dans les radiations qui émanent<br />

des vapeurs du mercure, le bleu qui lui manquait,<br />

le néon a pu servir au chargement des<br />

tubes luminescents qui; sur les boulevards, dessinent<br />

en traits de feu, surabondamment, les mots<br />

qu'il s'agit d'imposer à l'attention du public.<br />

Croyez-vous que, pendant ce temps, l'électri-<br />

M. GEORGES CLAUDE<br />

découvrir la solution ; il imagina un liquéf acteur<br />

au sein duquel il fut a même de soumettre<br />

à l'action refroidissante de l'air<br />

détendu, de .l'air ayant encore une certaine<br />

pression. La conséquence en fut que la liquéfaction<br />

eut lieu au voisinage de la température<br />

critique, vers — 140 0 C.<br />

Le 26 mai 1902, les premiers litres d'air<br />

liquide coulèrent de la machine d'expériences<br />

que M. Georges Claude avait construite à La<br />

Villette. Un mois plus tard, M. d'Arsonval, qui<br />

avait attentivement suivi les travaux du<br />

jeune savant, dont il devait devenir l'ami, et<br />

fait à leur sujet une communication à l'Académie<br />

des Sciences, menait un grand nombre<br />

de ses collègues visiter son installation et résumait,<br />

en quelques paroles définitives, l'hommage<br />

du monde scientifique, disant notamment<br />

que « si le premier pas dans la liquéfaction<br />

de l'air a été fait par un Français (Cailletet),<br />

le dernier aussi l'avait été par un Français<br />

».<br />

MAIS, miracles pour le monde savant, qui<br />

voit en tous ces changements d'états, en<br />

toutes ces dissociations, d'étonnantes réalisations,<br />

toutes ces choses admirables ne diraient<br />

rien au vulgaire si on ne lui en révélait les<br />

merveilleuses applications.<br />

Parmi toutes les combustions, l'oxygène,<br />

rendu à l'état gazeux, fond le fer et l'acier<br />

avec une surprenante facilité — et c'est la<br />

soudure autogène au chalumeau oxyacétylénique<br />

dans ses multiples applications •<br />

transperce les plaques de blindage les. plus<br />

cien demeurait inactif ? Point: il avait continué<br />

à mettre sa claire intelligence au service de ce<br />

qui avait été sa branche nourricière, avant<br />

qu'il ne devînt l'administrateur de puissantes<br />

sociétés — et avait pu planter de nombreux<br />

jalons de repère dans son champ d'investigation,<br />

si vaste. Il avait aussi tenu à<br />

contribuer à la diffusion de ce qu'il connaissait<br />

si bien, par un livre intitulé l'Electricité à la<br />

portée de tous, couronné, en 1904, du Prix<br />

Hébert.<br />

Dans ce livre, qui connut de gros tirages,<br />

qu'on n'a pas coutume de voir atteindre à<br />

des ouvrages scientifiques (il en était, en<br />

1914, à son trente-sixième mille), il s'était<br />

révélé un vulgarisateur de tout premier ordre.<br />

Rapportant tout à l'hydraulique pour le<br />

mieux expliquer, ne craignant pas de faire<br />

souvent appel à l'humour, il avait su faire<br />

accepter par lelecteur le moins initié, les sujets<br />

les plus arides. Ainsi disait-il de Volta : « Ce<br />

célèbre inventeur Italien que son empilement<br />

de petites rondelles devait conduire à l'immortalité<br />

» ; ainsi présentait-il, dans la bobine<br />

de Ruhmkorff « l'un des instruments qui ont<br />

le plus fait pour vulgariser l'électricité », ajoutant<br />

sur elle : « A bien tout ce qu'il faut, en<br />

effet, pour attirer les badauds comme les lampions,<br />

le soir, attirënt les papillons » ; ainsi<br />

définissait-il la machine humaine t « Une<br />

machine merveilleuse, mais détestable au<br />

point de vue économique par la cherté du<br />

combustible qu'est l'aliment. » Il prévoyait,<br />

dès 1904, le jour où «les chevaux d.« fiacre<br />

auront définitivement relayé, où la' vapeur<br />

devenue trop paresseuse, aura disparu des<br />

locomotives de nos chemins de fer, où, sous<br />

la poussée de l'électro-chimie, les méthodes de<br />

la grande industrie chimique, si laborieusement<br />

élaborées, auront été submergées ».<br />

Vision prophétique, dans la description de<br />

laquelle on croit retrouver la plume du maître<br />

de sa jeunesse, de Jules Verne. Dans ce traité,<br />

c'est toute la science de M. Georges Claude qui<br />

s'étale, une science qu'il ne veut « ni assommante,<br />

ni gourmée », une science qu'il aime et<br />

dont il aime faire partager l'amour à qui l'approche.<br />

Il faut, pour le savoir, l'avoir entendu<br />

s'écrier : « Rendre la science assommante,<br />

est-il possible, quand c'est si passionnant ! »<br />

Très foncièrement bon, comme le sont la plupart<br />

des humoristes à froid, il sait devenir<br />

féroce quand on ne le comprend pas ou ne veut<br />

pas le comprendre. « Je suis, dit-il volontiers,<br />

un inventeur arrivé à force d'entêtement et de<br />

mauvais caractère. »<br />

LE 2 août 1914, le réserviste Georges Claude,<br />

membre du Conseil supérieur de l'Aéronautique<br />

et de la Commission supérieure des Inventions,<br />

voit fermer toutes ses usines, toutes, y<br />

compris celle de Boulogne, qui fabrique chaque<br />

mois 400.000 mètres cubes d'oxygène, et est<br />

sur le point d'être, comme sous-lieutenaut,<br />

envoyé présider à des convois de chevaux<br />

entre deux villes... The right man in the right<br />

place... « Heureusement pour les chevaux »,<br />

nous dit-il... On ne lui évita cette besogne que<br />

pour l'envoyer, dans le 4e secteur du camp<br />

retranché de Paris, tracer «ur le terrain des<br />

voies Dccauville. Cependant, il manque par<br />

jour, à la défense nationale, 180 tonnes d'explosifs.<br />

MM. Georges Claude, d'Arsonval et Violet<br />

savent que le mélange oxygène liquide + charbon,<br />

ferait merveille dans les bombes d'aéronautique<br />

et qu'il serait aisé de le fabriquer<br />

dans une usine abandonnée par la Compagnie<br />

des Omnibus, à Billancourt, non loin des ateliers<br />

de l'Air liquide, auxquels une simple conduite<br />

permettrait de la relier. Un ordre arrive,<br />

qui prescrit de mettre le lieutenant Georges<br />

Claude à l'état-major du camp retranché en<br />

surnombre. Mais son chef direct, le commandant<br />

M..., tient à ses effectifs; il laisse l'ordre<br />

dans un tiroir où le savant ne le trouvera que<br />

le 9 septembre. Fureur !... Mais, enfin, il est<br />

libre.<br />

En apparence seulement, car ce sera eu vain<br />

que ses premières bombes (25 litres de noir<br />

de fumée plongé dans l'oxygène liquide), lancées<br />

par lui-même à bord d'appareils Voisin<br />

au moyen d'instruments de fortune ingénieux<br />

mais rudimentaires, émerveilleront, à Boisd'Arey,<br />

M. Painlevé, sur le front, le commandant<br />

Girod : leur emploi rencontre une forte<br />

opposition parmi certains chefs directs de<br />

l'intérieur. Les uns les estiment trop « dangereuses<br />

» ; d'autres veulent faire de la théorie<br />

à mie heure où seule la pratique importe.<br />

Mais J offre écrit :<br />

« J'ai demandé au lieutenant Claude de<br />

m'envoyer des bombes. Quand je commande,<br />

j'entends qu'on m'obéisse. »<br />

De Boulogne partent alors deux récipients<br />

de 500 litres d'oxygène liquide et vingt-cinq<br />

bombes. Le 4 octobre, le sous-lieutenant<br />

Georges Claude en place six chez l'ennemi,<br />

dont une sur un convoi, qui est entièrement<br />

détruit.<br />

Pour le coup, la Commission des Inventions<br />

se passionne. Joffre donne au lieutenant<br />

(M. G. Claude a été promu au grade supérieur,<br />

ce qui, à quarante-cinq ans, n'a rien<br />

d'un avancement exagéré) trois appareils à<br />

contrôler. Le savant, qui n'aura jamais à sa<br />

disposition qu'un seul avion va se prodiguer,<br />

portant à quatre-vingt-treize le nombre de<br />

ses ascensions et à dix-huit le nombre<br />

de bombardements effectués par lui-même,<br />

en persoime. Ainsi veut-il, par son exemple,<br />

démontrer que ses bombes ne sont<br />

dangereuses que pour l'ennemi. Une fois, à<br />

Serres, il intervint pour libérer une compagnie<br />

française serrée de près par l'ennemi ; une<br />

autre fois, à Thielt, il manquera de dix minutes<br />

le kaiser et ne se consolera jamais de ce retard<br />

qui, dit-il modestement, eût « bien simplifié la<br />

guerre ».<br />

Quand il ne vole pas, il se livre à tous les<br />

genres.de recherches qui intéressent la défense<br />

nationale. En novembre 1914, il construit un<br />

appareil de repérage par le son des batteries<br />

ennemies qui fonctionnera sur le front, dès le<br />

début de 1915, à l'entière satisfaction des<br />

artilleurs. En 1916, ce sera un canon de tranchée,<br />

basé sur la viscosité du brai, conception<br />

entièrement nouvelle.<br />

Mais il s'agit de démolir des inventions qu'on<br />

ne veut pas employer, malgré leurs excellents<br />

effets que nul témoin oculaire ne peut mettre<br />

en doute. On fait tirer au mauser à <strong>20</strong>0 mètres<br />

sur ses bombes pour montrer qu'elles explosent.<br />

« Oui, répond-il, mais les autres aussi. Ï<br />

Enfin, le 10 octobre 1915, on tire parti d'un<br />

accident dramatique qu'il déplore tout le premier,<br />

mais qui est toujours possible avec des<br />

substances explosives, surtout quand ceux<br />

qui les ont reçues en dépôt ont commis l'imprudence<br />

de les laisser voisiner avec des fléchettes<br />

incendiaires — l'explosion d'un dépôt,<br />

'(Lire la suite page 14, ^'cotonn».)'

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