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Mésogée N°64-2008 / 65-2009 - Muséum d'histoire naturelle de ...

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abritant <strong>de</strong>s pagures, ou bernard-l’ermite, ont été considérées comme <strong>de</strong>s crustacés<br />

anomoures.<br />

Pour l'analyse quantitative <strong>de</strong>s proies, nous avons compté le nombre <strong>de</strong> chaque item<br />

proie et déterminé la masse <strong>de</strong> ces proies à l'ai<strong>de</strong> d'une balance <strong>de</strong> précision.<br />

Le nombre d'estomacs vi<strong>de</strong>s noté au cours <strong>de</strong> la dissection nous a permis <strong>de</strong> calculer le<br />

coefficient <strong>de</strong> vacuité : Cv = NEV x 100/NEE<br />

(NEV = nombre d’estomacs vi<strong>de</strong>s ; NEE = nombre d’estomacs examinés)<br />

Ce coefficient permet <strong>de</strong> repérer les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> faibles et intenses activités trophiques<br />

du poisson dans le temps.<br />

Les données numériques et la masse <strong>de</strong>s proies nous ont permis <strong>de</strong> calculer certains<br />

indices alimentaires :<br />

• Fréquence d'occurrence d'une proie : f = NEi x 100 / NEP<br />

(NEi : nombre d'estomacs contenant la proie i ; NEP : nombre d'estomacs pleins)<br />

• Pourcentage en nombre d'une proie : Cn = Ni x 100 / NP<br />

(Ni : nombre <strong>de</strong> proies pour chaque item i ; NP : nombre total <strong>de</strong> proies)<br />

• Pourcentage en masse d'une proie : Cp = Mi x 100 / MP<br />

(Mi : masse <strong>de</strong> l’item i ; MP : masse totale <strong>de</strong>s proies)<br />

• Coefficient ou quotient alimentaire : Q = Cp x Cn<br />

L'item i peut être, selon le <strong>de</strong>gré d'i<strong>de</strong>ntification, un embranchement, une classe, un<br />

ordre, un genre ou une espèce.<br />

Pour le classement <strong>de</strong>s proies, nous avons utilisé trois métho<strong>de</strong>s.<br />

- Hureau (1970), suivant la valeur du coefficient alimentaire, distingue :<br />

•les proies préférentielles : Q > 200 ;<br />

•les proies secondaires : 20 < Q < 200 ;<br />

•les proies accessoires : Q < 20.<br />

- Geistdoerfer (1975) propose un classement fondé à la fois sur Q et f et subdivise ainsi<br />

ainsi les proies en :<br />

•proies principales : Q > 100 (préférentielle : f > 30% ;<br />

occasionnelle : f < 30%) ;<br />

•proies secondaires : 10 < Q < 100 (fréquente : f > 10% ;<br />

accessoire : f < 10%) ;<br />

•proies complémentaires : Q < 10 (1er ordre : f > 10% ;<br />

2ème ordre : f < 10%).<br />

- Pinkas et al. (1971) définit un indice d’importance relative <strong>de</strong>s proies :<br />

IRI = f% x (Cn% + Cp%) que plusieurs auteurs dont Hacunda (1981), Cortes (1997)<br />

recomman<strong>de</strong>nt d’exprimer en pourcentage afin <strong>de</strong> faciliter la comparaison :<br />

% IRIi = (IRIi/Sni=1IRI) x 100<br />

Les pourcentages IRI ont été calculés jusqu’au niveau spécifique.<br />

Nous avons également estimé le niveau trophique par la formule établie par Pauly<br />

(2000) : Trophi = 1 + Σ g<br />

j =1 DCij Trophj<br />

où Trophj est le niveau trophique <strong>de</strong> la fraction alimentaire j et DCij représente la<br />

fraction <strong>de</strong> j dans le régime alimentaire <strong>de</strong> l’espèce consommatrice i. Les algues, qui sont<br />

à la base <strong>de</strong> la chaîne alimentaire ont un niveau trophique fixé à 1 Froese et Pauly (in<br />

Fishbase, 2000).<br />

Le niveau trophique permet d’exprimer la position <strong>de</strong>s différents organismes dans les<br />

spectres alimentaires qui définissent pour une large part les écosystèmes aquatiques<br />

notamment la relation existant entre les producteurs primaires et les consommateurs et<br />

certains autres composants comme les détritus (Stergiou & Polunin, 2000).<br />

La détermination du niveau trophique <strong>de</strong>s différentes proies a été faite à partir <strong>de</strong> la liste<br />

établie par Froese & Pauly (2000). Quant aux Siponcles (Sipunculidae) et Priapulidés,<br />

nous nous sommes basés d’une part sur leur régime alimentaire (Pancucci-<br />

Régime alimentaire du Sar Diplodus sargus ca<strong>de</strong>nati (Sparidae)<br />

<strong>de</strong> la côte <strong>de</strong> Nouadhibou (Mauritanie)<br />

M. DIA , A. WAGUE & M. GHORBEL.<br />

<strong>Mésogée</strong> Volume 64l <strong>2008</strong><br />

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