HA.01.129 Inventaire des archives de Gustave Vervloet

Pour .remédier au problème des vivres, Vervloet
fait aussitSt ensemencer 6 ares, ce qui doit suffir aux besoins
du poste entier. En attendant la première récolte,van
Marcke de Lummen et Flamme (9) lui envoient des poules,
des chèvres et des légumes afin qu'il puisse varier l'ordinaire
de Kilo.
En vue de mieux connaftre la région, Vervloet
entreprend de nombreuses reconnaissances dont voici les
principaux résultats géographiques.
D'abord il reconnaft les cours de l'Ituri, de
l'Abumbi et d'une partie des affluents de celui-ci, Ensuite,
il rectifie partiellement la carte de la contrée où coulent
ces rivières. Disposant d'un croquis laissé par Pelissero,
Vervloet reconnaft le Chari et établit que celui-ci, au lieu
de se trouver à 29 kilomètres de Kilo, comme le mentionne
son prédécesseur, coule à 60 kilomètres de là. Il découvre
aussi quelques rivières de moindre importance comme la
Mokada, Le 27 janvier 1902, Vervloet achève la carte au
1/40.000e de la zone d'influence du poste; seul le nord de
la contrée y figure encore en blanc, car il comptait l'explorer
en 1902,
Signalons enfin ses reconnaissances sur les routes
de Kilo-Irumu et de Kilo-Mahagi, ainsi que son expédition
à Adjamu en vue de frayer un chemin vers Andelogo
situé sur la route Nepoko-Irumu (10).
Quant aux résultats ethnographiques de ses reconnaissances,
Vervloet situe d'abord les anciens et les nouveaux
villages autour de la station. Au cours de ses deux
premières reconnaissances, il recense une douzaine d'agglomérations,
alors que le village le plus proche se trouve
à trois journées de marche de Kilo, Le 22 mars 1901 déjà,
(9) Respectivement donc chefs des , stations d'Irumu et
de Mahagi. .
(10) Cette liaison fut décidée par A. Sillye.