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Dossier du mois - retrOuvez Le dOSSier COMpLet Sur Le Site

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WeeKLY neWS RedAction<br />

THE WEEKLY FLOW<br />

NEWS<br />

RÉSULTATS FINANCIERS<br />

Légère hausse <strong>du</strong> CA de <strong>Le</strong> Bélier au<br />

T3 2012.<br />

<strong>Le</strong> chiffre d'affaires <strong>du</strong> 3ème trimestre<br />

2012 de l'équipementier français <strong>Le</strong><br />

Bélier affiche une hausse de 1.7%,<br />

comparé à la même période de l'année<br />

2011.<br />

<strong>Le</strong> chiffre d'affaires consolidé à fin<br />

septembre s'élève à 173.8 M€, en<br />

progression de 2.8% par rapport à<br />

2011.Corrigée des variations de prix de<br />

l'aluminium, la hausse <strong>du</strong> chiffre<br />

d'affaires s'établit à +5.3% sur le<br />

trimestre et à + 5.2% à fin septembre.<br />

A la fin <strong>du</strong> troisième trimestre, le tonnage<br />

ven<strong>du</strong> progresse de 4.9% avec une<br />

répartition très contrastée par zone<br />

géographique : +38% en Amérique <strong>du</strong><br />

Nord, +15% en Asie, mais -3,2% en<br />

Europe.<br />

IMPLANTATIONS<br />

VW envisage de construire une<br />

huitième usine en Chine.<br />

Volkswagen envisagerait de construire<br />

une nouvelle usine en Chine avec son<br />

partenaire SAIC. <strong>Le</strong> site qui serait le<br />

huitième <strong>du</strong> constructeur allemand<br />

devrait se situer à Changsha et pourrait<br />

nécessiter un investissement de 10<br />

milliards de yuans (1,2 milliard d’euros).<br />

Cette future usine pourrait disposer de<br />

capacités de pro<strong>du</strong>ction de 300 000<br />

véhicules par an. <strong>Le</strong> constructeur doit<br />

toutefois obtenir l’aval des autorités<br />

chinoises avant de débuter les travaux.<br />

Volkswagen vient déjà de terminer la<br />

construction de deux usines<br />

d’assemblage en Chine avec SAIC, à<br />

Ningbo et Yizheng. Ces deux sites<br />

(sixième et septième) seront<br />

opérationnels l’an prochain et pourront<br />

pro<strong>du</strong>ire un total de 600 000 véhicules<br />

par an (300 000 par usine). Volkswagen<br />

prévoit d’investir 14 milliards d’euros en<br />

Chine d’ici à 2016 afin d’y augmenter sa<br />

pro<strong>du</strong>ction automobile. <strong>Sur</strong> les neuf<br />

premiers <strong>mois</strong> de 2012, le constructeur<br />

allemand a ven<strong>du</strong> 1,5 million de véhicules<br />

en Chine sous sa propre marque, ce qui<br />

augure d’un volume de 2 millions sur<br />

l’ensemble de l’année.<br />

MODÈLES<br />

Seat entame la pro<strong>du</strong>ction de <strong>Le</strong>on 3.<br />

<strong>Le</strong> constructeur espagnol Seat (VW) vient<br />

d'entamer la pro<strong>du</strong>ction de sa nouvelle <strong>Le</strong>on<br />

dans son usine de Martorell près de<br />

Barcelone. La berline compacte espagnole<br />

est disponible à la commande. Elle sera<br />

commercialisée dès la fin <strong>du</strong> <strong>mois</strong> de<br />

novembre en Allemagne puis en Espagne et<br />

en France à compter de janvier prochain.<br />

26<br />

octobre<br />

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19<br />

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octobre<br />

MARCHÉS<br />

Baisse <strong>du</strong> marché argentin en 2012.<br />

<strong>Le</strong>s ventes de véhicules en Argentine ont baissé de 6% au cours des neuf premiers<br />

<strong>mois</strong> de l’année 2012, à 604 000 unités, tandis que la pro<strong>du</strong>ction a reculé de 13%, à<br />

546 000 unités, indique l’ADEFA (association des constructeurs argentins). <strong>Sur</strong> neuf<br />

<strong>mois</strong>, le marché était composé à 58% (352 000 unités) de véhicules importés et à<br />

42% (252 000 unités) de véhicules fabriqués localement. L’Argentine a par ailleurs<br />

exporté 278 000 véhicules au cours des neuf premiers <strong>mois</strong> de 2012, en baisse de<br />

28%. L’augmentation <strong>du</strong> stock de véhicules inven<strong>du</strong>s sur les neuf premiers <strong>mois</strong> est<br />

estimée à 16 000 unités.<br />

STRATÉGIE<br />

Ford décide de fermer deux autres usines en Grande-Bretagne.<br />

Au lendemain de l’annonce de la fermeture de son usine belge de Genk, Ford a<br />

annoncé la fermeture de deux autres usines en Grande-Bretagne, moins<br />

importantes toutefois en termes de capacités : l’usine de Southampton (45 000<br />

unités par an), qui était spécialisée dans la fabrication des Transit à con<strong>du</strong>ite à<br />

droite (transfert vers Kocaeli en Turquie), et l’usine d’emboutissage de Dagenham.<br />

Ford ré<strong>du</strong>it donc de 17% ses capacités en Europe (soit 345 000 véhicules par an),<br />

appliquant ainsi les mêmes recettes qu’aux Etats-Unis qui lui ont permis de<br />

regagner de l’argent et des parts de marché. Il compense ainsi la moitié des ventes<br />

qu’il a per<strong>du</strong>es en quatre ans (-33%). <strong>Le</strong>s pertes de Ford en Europe devraient<br />

atteindre 1,5 milliard de dollars (1 milliard d’euros) cette année, mais les<br />

restructurations annoncées devraient permettre d’économiser entre 450 et 500<br />

millions de dollars chaque année.<br />

D’autre part, le vaste plan pro<strong>du</strong>it pour l’Europe présenté en septembre (15<br />

nouveaux modèles d’ici à 2017) devrait aider à relancer l’activité <strong>du</strong> groupe en<br />

Europe (+15% de ventes espérées).<br />

Au total, la fermeture des usines concernées devrait entraîner la suppression de 6<br />

200 emplois (4 300 en Belgique et 1 400 en Grande-Bretagne, auxquels doivent être<br />

ajoutés 500 suppressions de postes programmées antérieurement), représentant<br />

13% de ses effectifs européens.<br />

Ford a également annoncé qu’il se retirait <strong>du</strong> championnat des rallyes WRC à la fin<br />

de la saison (voir lettre N° 653). Avec son plan de restructuration et son plan pro<strong>du</strong>it,<br />

Ford projette un retour à la rentabilité en Europe dès 2015. <strong>Le</strong> groupe annonce en<br />

outre dans un communiqué un objectif long terme de marge opérationnelle de 6 à<br />

8% pour Ford Europe.<br />

MARCHÉS<br />

<strong>Le</strong> marché des électriques en Allemagne demeure plus faible qu’en France.<br />

<strong>Le</strong> marché allemand des véhicules 100% électriques est largement dominé par le<br />

Renault Twizy, écoulé à 1 980 unités entre janvier et août (contre 1 800 unités<br />

ven<strong>du</strong>es en France sur la période). Toutefois, les ventes de véhicules électriques<br />

restent limitées en Allemagne (elles sont notamment plus faibles qu’en France) et<br />

le Twizy est le seul modèle dont le volume de ventes est significatif. En outre, le<br />

Twizy est acheté à 60% par des particuliers, alors que les autres modèles<br />

électriques commercialisés en Allemagne sont acquis majoritairement par des<br />

flottes d’entreprises (entre 85% et 95%). <strong>Sur</strong> les neuf modèles électriques<br />

disponibles sur le marché allemand, cinq modèles sont issus de groupes français<br />

(Twizy, Fluence, Kangoo, Ion, C-Zéro). <strong>Le</strong>s autres modèles sont allemand (Opel<br />

Ampera), américain (Chevrolet Volt) et japonais (Nissan <strong>Le</strong>af, Mitsubishi I-Miev).<br />

FUSIONS-ACQUISITIONS<br />

Alliance PSA-GM : Feu vert de l'Autorité de la concurrence allemande.<br />

L'Autorité de la concurrence allemande a donné son feu vert à l'alliance entre PSA<br />

et son concurrent GM, propriétaire de Opel.<br />

"L'alliance stratégique s'accompagne d'une certaine concentration <strong>du</strong> marché.<br />

Mais celle-ci n'a pas pour résultat une position dominante de General Motors et<br />

Peugeot sur le marché", estime Andreas Mundt, le président de l'office fédéral<br />

anti-cartel, cité dans un communiqué. "Dans la plupart des gammes, d'autres<br />

constructeurs vendent plus de voitures aussi bien en Allemagne qu'en Europe",<br />

souligne-t-il. "Par rapport aux sous-traitants, la concurrence possède également<br />

un positionnement sur le marché plus fort qu'eux", poursuit M. Mundt.<br />

TECHNOLOGIE<br />

GM lance des pièces de carrosserie en magnésium.<br />

<strong>Le</strong> constructeur américain GM a mis au point un procédé de formage de tôles de<br />

magnésium, qui lui permet de fabriquer des pièces de structure. <strong>Le</strong> magnésium est<br />

33% plus léger que l’aluminium, et 75% plus léger que l’acier.<br />

On trouve déjà <strong>du</strong> magnésium dans des pièces moulées comme le volant, ou le<br />

berceau-moteur. Mais son utilisation dans des pièces de structure est une première.<br />

Jusqu'alors, le développement achoppait sur le procédé de mise en forme de tôles de<br />

magnésium.<br />

GM a mis au point et testé un nouveau procédé de mise en forme à chaud, avec<br />

lequel il a fabriqué des panneaux de coffre. Dans ce procédé breveté, le magnésium<br />

est porté à 450°C, ce qui, affirme GM, permet une mise en forme précise.<br />

Par ailleurs, grâce à un traitement anticorrosion spécifique, la pièce en magnésium a<br />

résisté à des essais prolongés en atmosphère saline et à des températures extrêmes.<br />

<strong>Le</strong> panneau en magnésium pèse un kilo de moins que l’équivalent en aluminium.<br />

(Avec l'Usine Nouvelle)<br />

26<br />

octobre<br />

THE WEEKLY FLOW<br />

NEWS<br />

ANALYSE/PROSPECTIVE<br />

"Comment relever les défis d’une transition réussie ?"<br />

Cette semaine, le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a publié un avis sur l'avenir de la filière automobile<br />

française. Voici sa synthèse. L'avis complet est disponible en téléchargement dans l'onglet "Magazines" <strong>du</strong> site<br />

www.vehiclenews.com.<br />

A l’évidence, le secteur automobile français est aujourd’hui confronté à des défis considérables : le changement de regard que la<br />

société porte à une mobilité qui doit devenir « <strong>du</strong>rable ». La quasi omniprésence de l’automobile, notamment dans les zones<br />

urbaines, commence à être remise en cause même si ce symbole de liberté et de réussite reste convoité, en particulier dans les<br />

pays émergents ; les progrès technologiques qui demeurent encore indispensables pour aboutir au véhicule « propre » afin de<br />

contribuer à la ré<strong>du</strong>ction des émissions de gaz à effet de serre et des particules polluantes ; la concurrence mondiale de plus en<br />

plus pressante alors qu’un pays comme la Chine représente désormais le quart de la pro<strong>du</strong>ction mondiale de voitures<br />

particulières (contre moins de 2 % dix ans auparavant).<br />

La France occupe aujourd’hui le 8ème rang mondial parmi les pays constructeurs avec près de 2 millions de voitures particulières<br />

pro<strong>du</strong>ites en 2011 mais elle en avait pro<strong>du</strong>it 3,3 millions en 2002. Quant aux 2,2 millions de voitures ven<strong>du</strong>es en France l’année<br />

dernière, la part des deux constructeurs français s’élevait à 55 % (1,2 million) en stabilité depuis plusieurs années mais en recul<br />

de plus de 20 points par rapport à 1980.<br />

La transition en cours, qui s’apparente à une véritable mutation, sera réussie si elle permet simultanément de faire face aux<br />

difficultés immédiates rencontrées par les constructeurs français sur le territoire national et de se préparer au paysage<br />

automobile de l’avenir. C’est le sens des recommandations de cet avis.<br />

PREPARER LE FUTUR AUTOMOBILE EN REPONDANT AUX PREOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES ET AUX DEFIS<br />

TECHNIQUES.<br />

• En consolidant l’effort de recherche-développement et d’innovation<br />

<strong>Le</strong> développement de la « voiture verte » jusqu’au « véhicule 2.0 » est un sujet central. <strong>Le</strong> CESE encourage à l’accroissement de<br />

l’effort de R&D de la filière en pérennisant les pôles de compétitivité dédiés à la mobilité qui doivent éviter la dispersion de leurs<br />

moyens et en préservant les acquis <strong>du</strong> crédit d’impôt recherche après évaluation <strong>du</strong> dispositif.<br />

• En préparant le véhicule <strong>du</strong> futur<br />

Il convient d’accélérer l’émergence d’un marché <strong>du</strong> véhicule « décarboné », d’encourager les progrès dans le domaine des<br />

véhicules électriques et hybrides mais aussi le développement <strong>du</strong> carburant « vert » et de favoriser le développement d’une<br />

économie circulaire pour les matières premières tirées <strong>du</strong> recyclage.<br />

REPONDRE AUX DEFIS DE LA CONCURRENCE MONDIALE ET MAINTENIR LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE FRANÇAISE<br />

• En maintenant un marché socle et une pro<strong>du</strong>ction nationale<br />

L’Union européenne doit se doter d’une stratégie de soutien à sa pro<strong>du</strong>ction in<strong>du</strong>strielle, réviser son cadre règlementaire et<br />

rétablir l’équilibre en matière de commerce international face aux obstacles tarifaires ou non, élevés par certains pays. <strong>Le</strong>s sites<br />

les plus anciens doivent avoir accès aux aides communautaires dans des conditions comparables aux sites les plus performants.<br />

<strong>Le</strong> prix des biens utilisés constitue la plus large part des coûts, celui <strong>du</strong> travail pesant pour environ 20 % dans la filière. Dans la<br />

suite de son avis sur la compétitivité, le CESE continue de plaider pour une autre assiette que celle <strong>du</strong> travail pour financer la<br />

protection sociale. Ces réflexions restent d’actualité. Et, en matière de compétitivité, les facteurs hors coûts sont tout aussi<br />

déterminants dès lors qu’il s’agit de la qualité et de l’image des pro<strong>du</strong>its.<br />

La question des surcapacités actuelles ne peut se traiter qu’avec des engagements à terme et <strong>du</strong>rables en matière de capacités<br />

in<strong>du</strong>strielles.<br />

• En sachant travailler ensemble : vers une véritable filière<br />

S’il revient à un État « stratège » d’impulser la refondation d’une politique in<strong>du</strong>strielle, la mobilisation et l’implication des acteurs<br />

sont des préalables. <strong>Le</strong> CESE engage à :<br />

créer enfin une véritable filière via un « pacte automobile » de seconde génération, ce qui suppose une réflexion sur la qualité des<br />

relations clients/fournisseurs tout autant que la prise en compte des impératifs économiques des fournisseurs de rangs 2 et 3 et<br />

des services. Il s’agit de promouvoir une « co-traitance » en lieu et place de la sous-traitance traditionnelle ; faire émerger une<br />

nouvelle Plateforme automobile (PFA) et dépasser la gestion trop hiérarchisée qui prédomine dans les relations entre les acteurs<br />

de la filière. Une nouvelle gouvernance doit permettre aux différents échelons de maintenir une différenciation par la valeur<br />

ajoutée et d’intégrer la distribution et les services au sein de la filière ; encourager l’essor des entreprises de taille intermédiaire<br />

afin qu’elles atteignent une taille critique sur le plan mondial.<br />

• En développant une approche territoriale<br />

La mobilité <strong>du</strong>rable doit être mise au centre d’une nouvelle conception des politiques publiques locales en substituant à la<br />

concurrence classique voiture/transport collectif une politique de complémentarité, en articulant toujours mieux politiques des<br />

transports et urbanisme et en tirant parti des TIC pour que chacun puisse définir une « stratégie » personnelle de mobilité.<br />

RELEVER LE DEFI DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION<br />

La filière doit relever le défi des ruptures technologiques à venir et celui de la pyramide des âges :<br />

• En prenant en compte l’emploi dans toutes ses dimensions<strong>Le</strong>s conditions <strong>du</strong> maintien d’un niveau significatif de<br />

conception et de pro<strong>du</strong>ction en France doivent être au coeur d’un véritable dialogue social intégrant la problématique de<br />

redressement de notre compétitivité.<br />

Une véritable gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) doit permettre aux entreprises et aux salariés de se<br />

préparer aux mobilités professionnelles, prioritairement au sein de la filière.<br />

• En maintenant une formation initiale et continue de haut niveau et en améliorant l’image de la filière<br />

Il revient aux partenaires, dans le cadre d’un observatoire paritaire des métiers et des qualifications, de déterminer les gisements<br />

d’emplois et les qualifications nouvelles générés par les mutations à venir (y compris celles liées aux nouveaux usages).<br />

<strong>Le</strong>s formations en alternance et l’apprentissage doivent bénéficier <strong>du</strong> même intérêt qu’outre-Rhin, compte tenu de leur efficacité<br />

pour l’accès à l’emploi.<br />

Enfin, la filière doit retrouver une capacité à se projeter dans l’avenir passant par la clarification d’un projet sociétal autant<br />

qu’in<strong>du</strong>striel et commercial. Si une action nationale de communication visant à une restauration <strong>du</strong>rable de l’attractivité des<br />

métiers doit être mise en oeuvre, son succès dépendra de la crédibilité des perspectives de la filière française.

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