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Les enfants mayas au Guatemala: la langue leur ouvre la ... - Unicef

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Projets d’UNICEF Suisse<br />

<strong>Les</strong> <strong>enfants</strong> <strong>mayas</strong><br />

<strong>au</strong> <strong>Guatema<strong>la</strong></strong>:<br />

<strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue <strong>leur</strong><br />

<strong>ouvre</strong> <strong>la</strong> porte de<br />

l’instruction.<br />

L’enfance <strong>au</strong>x <strong>enfants</strong>.


<strong>Les</strong> <strong>enfants</strong><br />

sont <strong>au</strong>ssi<br />

nettement<br />

défavorisés en<br />

matière<br />

d’instruction.


PHOTOS: PHOTO DE LA COUVERTURE UNICEF/GUATEMALA; UNICEF/GUATEMALA<br />

<strong>Les</strong> <strong>enfants</strong> <strong>mayas</strong> <strong>au</strong> <strong>Guatema<strong>la</strong></strong>:<br />

<strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue <strong>leur</strong> <strong>ouvre</strong> <strong>la</strong> porte de l’instruction.<br />

L’ixil, le quiché ou le mam est <strong>leur</strong> <strong>la</strong>ngue maternelle. Et quand ils entrent à<br />

l’école où l’on parle espagnol, ils sont désavantagés. Il existe heureusement<br />

l’association APEDIBIMI qui offre <strong>au</strong>x <strong>enfants</strong> <strong>mayas</strong> défavorisés un enseignement<br />

bilingue à l’école enfantine. Pour le moment, les écoles enfantines de ce type<br />

sont <strong>au</strong> nombre de 17. UNICEF Suisse cherche des donateurs et des donatrices<br />

pour étendre ce fructueux projet.<br />

Alvaro a de <strong>la</strong> chance: il vient tout juste de découvrir<br />

que les mots se composent de syl<strong>la</strong>bes. Il recommence<br />

sans cesse à s<strong>au</strong>ter trois fois en prononçant chaque fois<br />

avec enthousiasme l’une des syl<strong>la</strong>bes de son nom: AL-<br />

VA-RO. D’<strong>au</strong>tres <strong>enfants</strong> doivent faire un s<strong>au</strong>t de plus.<br />

MAG-DA-LE-NA par exemple s<strong>au</strong>tille quatre fois,<br />

mais elle a le même enthousiasme. <strong>Les</strong> 70 <strong>enfants</strong> qui<br />

se dépensent dans <strong>la</strong> salle de c<strong>la</strong>sse de Nebaj décorée de<br />

cou<strong>leur</strong>s vives ont d’ail<strong>leur</strong>s tous be<strong>au</strong>coup de chance.<br />

Ils font partie d’un projet pilote <strong>la</strong>ncé par APEDIBIMI.<br />

Cette organisation dont le sigle est amusant à prononcer<br />

s’appelle: Asociación de Promotores de Educación<br />

Preesco<strong>la</strong>r Bilingüe Maya Ixil. Autrement dit: association<br />

visant à promouvoir l’éducation présco<strong>la</strong>ire bilingue<br />

en ixil, une <strong>la</strong>ngue maya. L’association a mis sur<br />

3<br />

pied <strong>au</strong> total 17 écoles enfantines bilingues dans le département<br />

d’El Quiché <strong>au</strong> nord du pays et s’en occupe<br />

depuis des années.<br />

Un système d’éducation en difficulté<br />

Pour prendre <strong>la</strong> mesure de ce travail de pionnier, il est<br />

bon de rappeler quelques faits qui marquent ce pays,<br />

<strong>au</strong>jourd’hui encore. Le <strong>Guatema<strong>la</strong></strong> a connu 36 années<br />

de guerre civile. 200 000 personnes ont perdu <strong>la</strong> vie et<br />

plus d’un million de personnes se sont trouvées sans<br />

toit. La popu<strong>la</strong>tion indigène a subi des actes de cru<strong>au</strong>té<br />

extrême. D’innombrables descendants des Mayas ont<br />

été massacrés. Leur identité et <strong>leur</strong> confiance dans<br />

l’Etat de droit ont été systématiquement détruites. En<br />

2005 – à peine dix ans après <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> guerre – le pays


Au lieu d’aller<br />

à l’école, de<br />

nombreux<br />

<strong>enfants</strong> doivent<br />

exécuter des<br />

trav<strong>au</strong>x pénibles.<br />

a subi une <strong>au</strong>tre catastrophe: l’ouragan Stan. <strong>Les</strong> glissements<br />

de terrain, les inondations, les torrents de boue<br />

ont détruit une grande partie de ce qui avait été péniblement<br />

reconstruit. Et une fois de plus, les Mayas ont été<br />

particulièrement touchés. Le système de formation<br />

continue de se heurter à d’énormes difficultés. Il f<strong>au</strong>t<br />

relever avant tout:<br />

La situation linguistique: <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue officielle du<br />

<strong>Guatema<strong>la</strong></strong> est l’espagnol, mais 22 <strong>au</strong>tres <strong>la</strong>ngues<br />

sont admises. 40 pour cent des Guatémaltèques ont<br />

une <strong>au</strong>tre <strong>la</strong>ngue maternelle que l’espagnol, très souvent<br />

une <strong>la</strong>ngue maya.<br />

La situation topographique: une grande partie du<br />

pays se compose de h<strong>au</strong>ts p<strong>la</strong>te<strong>au</strong>x très accidentés.<br />

En ligne droite, les distances sont courtes mais sur le<br />

terrain, les trajets sont longs et pénibles. Il f<strong>au</strong>t donc<br />

davantage d’écoles afin d’atteindre même les <strong>enfants</strong><br />

isolés.<br />

La situation de <strong>la</strong> société: c’est surtout <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

indigène qui vit en région rurale. Bien que le gouvernement<br />

fasse de gros efforts, les <strong>enfants</strong> <strong>mayas</strong> continuent<br />

d’être défavorisés en matière d’instruction.<br />

L’école enfantine comme projet<br />

commun<strong>au</strong>taire<br />

Dans ce contexte, le succès d’APEDIBIMI est bien évidemment<br />

une bonne nouvelle, car les écoles enfantines<br />

de cette association offrent un excellent tremplin, précisément<br />

<strong>au</strong>x <strong>enfants</strong> les plus défavorisés. La conception<br />

de l’enseignement est innovante à plus d’un titre.<br />

<strong>Les</strong> éducatrices par exemple sont issues de <strong>la</strong> commune<br />

et appartiennent, comme les <strong>enfants</strong>, à <strong>la</strong> culture maya.<br />

APEDIBIMI forme les éducatrices qui travaillent dans<br />

ses écoles enfantines et <strong>leur</strong> propose régulièrement des<br />

4


PHOTOS: UNICEF/A005; A002/GUA07/CLAUDIO VERSIANI<br />

cours de perfectionnement. On attache <strong>au</strong>ssi be<strong>au</strong>coup<br />

d’importance à <strong>la</strong> participation des parents. Avant <strong>la</strong><br />

naissance d’un enfant, les futures mères reçoivent de<br />

l’informations sur des thèmes comme <strong>la</strong> santé, les soins<br />

et l’alimentation. On <strong>leur</strong> indique <strong>au</strong>ssi comment elles<br />

peuvent soutenir de manière optimale <strong>la</strong> joie toute naturelle<br />

de l’enfant à découvrir son univers. Quand l’enfant<br />

est à l’école enfantine, les parents doivent apporter une<br />

aide concrète: lors de <strong>la</strong> préparation des dix-heures, de<br />

<strong>la</strong> fabrication de jouets ou de <strong>leur</strong> réparation. Ils participent<br />

<strong>au</strong>ssi à <strong>la</strong> coordination du projet <strong>au</strong>x côtés des<br />

responsables de <strong>la</strong> commune. Certaines mères aident en<br />

plus bénévolement à s’occuper des <strong>enfants</strong>.<br />

Bilinguisme: l’espagnol en plus d’une<br />

<strong>la</strong>ngue maya<br />

L’enseignement proprement dit est lui <strong>au</strong>ssi novateur.<br />

L’enseignement de type frontal a été abandonné. Le bilinguisme<br />

est mis en pratique de manière systématique,<br />

tout en jouant. Ce que les <strong>enfants</strong> préfèrent, ce sont les<br />

coins où ils ont <strong>la</strong> possibilité d’explorer, de jouer et de<br />

découvrir. Dans le coin de <strong>la</strong> créativité, ils trouvent des<br />

crayons, du papier, des feuilles de cou<strong>leur</strong> pour bricoler.<br />

Dans le coin du «raisonnement logique», les puzzles,<br />

les perles ou les jeux de c<strong>la</strong>ssement invitent les <strong>enfants</strong><br />

à se concentrer. Dans le coin «communication», on raconte<br />

des histoires et chante des chansons. C’est un coin<br />

5<br />

<strong>Les</strong> <strong>enfants</strong><br />

contribuent <strong>au</strong><br />

revenu de <strong>la</strong><br />

famille.


<strong>Les</strong> <strong>enfants</strong><br />

déc<strong>ouvre</strong>nt en<br />

jouant l’univers<br />

des <strong>la</strong>ngues.<br />

6


PHOTO: UNICEF/HQFN262/GUATEMALA<br />

très important car les chansons, les histoires et les danses<br />

permettent de préserver <strong>la</strong> culture maya et de <strong>la</strong> consolider.<br />

Ce<strong>la</strong> renforce l’identité des <strong>enfants</strong> et <strong>leur</strong> donne<br />

une bonne assise plus tard quand ils doivent s’affirmer<br />

dans un environnement par<strong>la</strong>nt espagnol.<br />

<strong>Les</strong> <strong>enfants</strong> de familles p<strong>au</strong>vres réussissent<br />

Il est très encourageant de constater que les premières<br />

volées bénéficiaires des écoles enfantines d’APEDIBIMI<br />

confirment <strong>la</strong> bonne orientation du concept. <strong>Les</strong> <strong>enfants</strong><br />

qui ont suivi cet enseignement présco<strong>la</strong>ire n’ont guère<br />

de problèmes à <strong>leur</strong> entrée à l’école primaire bilingue.<br />

Ils obtiennent de meil<strong>leur</strong>s résultats, n’abandonnent<br />

pas l’école et sont plus souvent motivés, après avoir<br />

achevé le cycle primaire, à poursuivre par un apprentissage<br />

ou une formation plus exigeante. C’est un vrai<br />

progrès, car <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité des <strong>enfants</strong> <strong>mayas</strong><br />

continue d’être très inférieure à celle des <strong>enfants</strong> non<br />

indigènes. A l’échelle nationale, les <strong>enfants</strong> <strong>mayas</strong> restent<br />

en moyenne à l’école durant 3, 1 ans, tandis que les<br />

<strong>enfants</strong> non indigènes y passent 5, 4 ans.<br />

Des écoles enfantines pour cinq <strong>au</strong>tres régions<br />

Ces résultats sont réjouissants. Mais il reste be<strong>au</strong>coup<br />

à faire. 17 écoles enfantines sont loin de suffire si l’on<br />

veut donner <strong>leur</strong> chance <strong>au</strong>x <strong>enfants</strong> <strong>mayas</strong>. C’est pourquoi<br />

APEDIBIMI et l’UNICEF ont décidé d’étendre à<br />

7<br />

Le projet d’un seul coup d’œil<br />

Pays: <strong>Guatema<strong>la</strong></strong><br />

Objectif: ouverture d’écoles<br />

enfantines bilingues dans les départements<br />

de Huehuetenango,<br />

Totonicapán, Zacapa, Chiquimu<strong>la</strong>,<br />

Izabal<br />

Age des <strong>enfants</strong>: entre quatre et<br />

six ans<br />

Axe prioritaire: faciliter le passage<br />

à l’école primaire<br />

Enseignement: 4 heures par jour,<br />

du lundi <strong>au</strong> vendredi<br />

Langues d’enseignement: <strong>la</strong>ngues<br />

<strong>mayas</strong>, par exemple l’ixil, le quiché<br />

ou le mam en association avec<br />

l’espagnol<br />

Contenu de l’apprentissage:<br />

introduction à l’espagnol par des<br />

jeux, soutien du raisonnement<br />

logique, développement des<br />

capacités de communication,<br />

consolidation et préservation de<br />

<strong>la</strong> culture locale grâce à des récits,<br />

des danses, des chansons,<br />

renforcement de l’identité de<br />

l’enfant<br />

Autres activités: formation des<br />

parents, coordination avec les<br />

<strong>au</strong>torités communales et les<br />

services de l’Etat, analyse des<br />

profils sociolinguistiques<br />

Participation <strong>au</strong> projet:<br />

2500 <strong>enfants</strong>, 500 familles


<strong>Les</strong> <strong>enfants</strong> s’initient <strong>au</strong> raisonnement logique en jouant.<br />

d’<strong>au</strong>tres départements du <strong>Guatema<strong>la</strong></strong> ce concept qui a<br />

fait ses preuves. De 2009 à 2011, il est prévu d’ouvrir<br />

un très grand nombre d’écoles enfantines à Huehuetenango,<br />

Totonicapán, Zacapa, Cuiquimu<strong>la</strong> et Izabal afin<br />

que les <strong>enfants</strong> <strong>mayas</strong> puissent en bénéficier, même dans<br />

les endroits les plus isolés. APEDIBIMI et l’UNICEF<br />

reçoivent le soutien technique du ministère de l’éducation<br />

du <strong>Guatema<strong>la</strong></strong>. Le ministère s’est engagé par contrat<br />

à financer les écoles enfantines grâce à ses propres fonds<br />

après l’achèvement de <strong>la</strong> phase d’introduction.<br />

Pouvons-nous compter sur vous?<br />

Le savoir-faire est là. L’avenir est assuré et les personnes<br />

qui participent <strong>au</strong> projet sont informées et très motivées.<br />

Ce qui manque, ce sont les fonds pour financer<br />

les trois premières années. C’est pour cette raison<br />

qu’UNICEF Suisse cherche des donateurs et des donatrices<br />

qui ont envie de participer à ce projet durable.<br />

Vous pouvez vous <strong>au</strong>ssi contribuer à écrire l’histoire de<br />

l’éducation <strong>au</strong> <strong>Guatema<strong>la</strong></strong>! En faisant un geste financier<br />

concret, vous permettez à de très nombreux <strong>enfants</strong> de<br />

passer des heures captivantes à l’école enfantine et de<br />

se préparer de manière optimale à l’école primaire.<br />

UNICEF Suisse remercie toutes les personnes qui aident<br />

les <strong>enfants</strong> défavorisés du <strong>Guatema<strong>la</strong></strong> à avoir une chance<br />

unique de s’instruire.<br />

8<br />

PHOTOS: UNICEF/DSC01537 GUATEMALA; A006; A213/GUA07/CLAUDIO VERSIANI


Être enfant <strong>au</strong> <strong>Guatema<strong>la</strong></strong>: les problèmes<br />

<strong>Les</strong> <strong>enfants</strong> et les jeunes représentent<br />

<strong>la</strong> moitié de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

guatémaltèque. 50 pour cent des<br />

moins de 18 ans – c’est-à-dire<br />

3,7 millions de filles, de garçons et<br />

9<br />

de jeunes – vivent dans <strong>la</strong> p<strong>au</strong>vreté.<br />

La situation est encore plus dramatique<br />

pour les <strong>enfants</strong> des régions<br />

rurales ainsi que pour les <strong>enfants</strong> et<br />

les jeunes de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion indigène.<br />

76 pour cent ou même 80 pour cent<br />

d’entre eux vivent dans <strong>la</strong> p<strong>au</strong>vreté.<br />

En ce qui concerne l’alimentation,<br />

le <strong>Guatema<strong>la</strong></strong> est <strong>la</strong> «<strong>la</strong>nterne rouge»<br />

de <strong>la</strong> région. En 2005, <strong>la</strong> moitié des<br />

<strong>enfants</strong> étaient atteints de malnutrition<br />

chronique. Parmi les bébés de<br />

trois à cinq mois, 25 pour cent sont<br />

affectés par <strong>la</strong> malnutrition.<br />

Seuls 60 pour cent des élèves – filles<br />

et garçons- qui entrent en première<br />

année d’école terminent le cycle<br />

primaire complet de six ans.<br />

Et parmi eux, 39 pour cent seulement<br />

terminent en ayant le bon âge.<br />

Le revenu familial insuffisant et le<br />

travail des <strong>enfants</strong> qui en découle<br />

empêchent les <strong>enfants</strong> d’acquérir<br />

l’instruction qui pourrait les libérer<br />

de <strong>la</strong> p<strong>au</strong>vreté. <strong>Les</strong> <strong>enfants</strong> de sept à<br />

16 ans représentent <strong>au</strong> <strong>Guatema<strong>la</strong></strong><br />

un quart des actifs.<br />

La demande élevée d’<strong>enfants</strong> en vue<br />

d’adoption dans un pays étranger a<br />

entraîné des situations inacceptables.<br />

Des <strong>enfants</strong> sont volés et vendus.<br />

<strong>Les</strong> lenteurs administratives et <strong>la</strong><br />

difficulté d’appliquer vraiment <strong>la</strong> loi<br />

sur l’adoption montrent qu’il y a un<br />

intérêt à maintenir le statu quo, ce<br />

qui est contraire <strong>au</strong> bien de l’enfant.<br />

Au <strong>Guatema<strong>la</strong></strong>,<br />

près de<br />

3,7 millions de<br />

filles et de<br />

garçons vivent<br />

dans une<br />

grande<br />

p<strong>au</strong>vreté.


Des solutions <strong>au</strong>xquelles l’UNICEF participe<br />

Le gouvernement a <strong>la</strong>ncé récemment<br />

plusieurs programmes afin<br />

d’ancrer plus solidement les droits<br />

de l’enfant. Le p<strong>la</strong>n d’action national<br />

pour les années 2004 à 2015 englobe<br />

et intègre toutes les activités visant à<br />

protéger l’enfant. En créant récemment<br />

un secrétariat consacré à<br />

l’alimentation, le gouvernement a<br />

indiqué c<strong>la</strong>irement que <strong>la</strong> lutte contre<br />

<strong>la</strong> malnutrition était une priorité<br />

nationale.<br />

Une initiative conduite en commun<br />

par l’UNICEF, cinq <strong>au</strong>tres organisations<br />

des Nations Unies et le P<strong>la</strong>n<br />

national de réduction de <strong>la</strong> malnutrition<br />

a déjà démarré. Il s’agit d’identifier<br />

les groupes à risque et de<br />

distribuer de <strong>la</strong> vitamine A et du fer<br />

<strong>au</strong>x <strong>enfants</strong> de moins de trois ans et<br />

<strong>au</strong>x femmes enceintes. Dans les<br />

régions rurales, des programmes<br />

d’alimentation et d’information se<br />

déroulent dans 2000 localités et<br />

devraient tocher 220 000 <strong>enfants</strong> ainsi<br />

que 150 000 futures mères.<br />

Le gouvernement a été encouragé<br />

à intégrer l’instruction dans ses programmes,<br />

un facteur clé pour pouvoir<br />

atteindre les objectifs du développement.<br />

Le ministère de l’éducation a<br />

<strong>au</strong>gmenté récemment son budget<br />

afin de procurer des bourses <strong>au</strong>x<br />

<strong>enfants</strong> des familles p<strong>au</strong>vres.<br />

La transmission du HIV de <strong>la</strong> mère<br />

à l’enfant a pu être freinée. L’UNICEF<br />

soutient les consultations, les tests<br />

volontaires ainsi que les thérapies<br />

antirétrovirales lorsqu’il s’avère<br />

qu’une future mère est séropositive.<br />

10<br />

PHOTOS: UNICEF/HQFN-232; HQFN-230; HQFN-170/UNICEF GUATEMALA


Concernant <strong>la</strong> question de l’adoption,<br />

l’UNICEF soutient l’adhésion du<br />

<strong>Guatema<strong>la</strong></strong> à <strong>la</strong> Convention de<br />

La Haye. L’ UNICEF a mobilisé <strong>la</strong><br />

commun<strong>au</strong>té internationale et<br />

11<br />

obtenu, de <strong>la</strong> part du Congrès guatémaltèque,<br />

l’approbation de <strong>la</strong> loi sur<br />

l’adoption 77-2007.<br />

L’UNICEF soutient l’ouverture et le<br />

fonctionnement de 17 écoles enfantines<br />

bilingues dans le département<br />

d’El Quiché. L’UNICEF assume les<br />

tâches suivantes: soutien de <strong>la</strong><br />

formation initiale et continue des<br />

éducatrices, soutien de <strong>la</strong> conception<br />

et de <strong>la</strong> production de moyens<br />

d’enseignement bilingues, collecte<br />

des données et coordination avec les<br />

objectifs de l’Etat en matière<br />

d’instruction, p<strong>la</strong>idoyer <strong>au</strong>près du<br />

gouvernement afin d’étendre le projet.<br />

En publiant cette brochure, UNICEF<br />

Suisse cherche des donateurs et des<br />

donatrices disposés à soutenir<br />

l’aménagement d’écoles enfantines<br />

bilingues dans cinq <strong>au</strong>tres régions<br />

du <strong>Guatema<strong>la</strong></strong>. <strong>Les</strong> bénéficiaires du<br />

projet sont des <strong>enfants</strong> dont <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue<br />

maternelle est l’une des 22 <strong>la</strong>ngues<br />

<strong>mayas</strong>. La priorité est donnée <strong>au</strong>x<br />

communes des régions rurales<br />

p<strong>au</strong>vres.<br />

De meil<strong>leur</strong>es<br />

chances<br />

d’instruction<br />

grâce à une<br />

école enfantine<br />

bilingue.


Un engagement commun pour combattre<br />

<strong>la</strong> p<strong>au</strong>vreté<br />

En septembre 2000, 189 chefs d’Etat et représentants<br />

des gouvernements des pays riches<br />

et p<strong>au</strong>vres – dont <strong>la</strong> Suisse – se sont réunis<br />

à New York lors du «Sommet du Millénaire»<br />

convoqué par les Nations Unies. Tous se sont<br />

engagés, par <strong>leur</strong> signature, à réaliser les huit<br />

«Objectifs du Millénaire pour le développement».<br />

La commun<strong>au</strong>té mondiale entend<br />

ainsi réduire l’extrême p<strong>au</strong>vreté d’ici 2015.<br />

<strong>Les</strong> experts de toutes les parties du monde<br />

estiment que ces objectifs peuvent être financés<br />

et les jugent réalisables. L’UNICEF s’emploie<br />

à rappeler <strong>au</strong> monde ces objectifs.<br />

Objectif 1: Combattre <strong>la</strong> p<strong>au</strong>vreté et <strong>la</strong> faim.<br />

D’ici 2015, il s’agit de réduire de moitié <strong>la</strong><br />

proportion de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion dont le revenu<br />

est inférieur à 1,30 francs par jour.<br />

Objectif 2: Assurer l’éducation primaire pour<br />

tous – garçons et filles – dans le monde entier.<br />

Objectif 3: Promouvoir l’égalité des sexes à<br />

tous les échelons de <strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité et encourager<br />

tout particulièrement <strong>la</strong> formation des filles et<br />

des femmes.<br />

Objectif 4: Réduire de deux tiers <strong>la</strong> mortalité<br />

infantile des moins de cinq ans.<br />

Objectif 5: Réduire de trois quarts <strong>la</strong> mortalité<br />

maternelle.<br />

Objectif 6: Combattre le HIV/sida, <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>ria<br />

et d’<strong>au</strong>tres ma<strong>la</strong>dies graves.<br />

Objectif 7: Assurer un environnement durable.<br />

Objectif 8: Mettre en p<strong>la</strong>ce un partenariat<br />

mondial pour parvenir à <strong>la</strong> réalisation des<br />

objectifs du Millénaire pour le développement.<br />

L’UNICEF soutient les objectifs du Millénaire.<br />

<strong>Les</strong> six premiers objectifs de <strong>la</strong> Déc<strong>la</strong>ration<br />

du Millénaire concernent directement les<br />

<strong>enfants</strong>; quant <strong>au</strong>x deux derniers, ils contribuent<br />

de manière déterminante à améliorer<br />

<strong>leur</strong>s conditions de vie. L’UNICEF, le Fonds<br />

des Nations Unies pour l’enfance, est <strong>la</strong> seule<br />

organisation internationale qui se consacre<br />

uniquement <strong>au</strong>x <strong>enfants</strong>. La Convention de<br />

l’ONU re<strong>la</strong>tive <strong>au</strong>x droits de l’enfant – le traité<br />

international le plus souvent ratifié – constitue<br />

<strong>la</strong> base de son travail. A ce jour, 191 pays<br />

l’ont accepté et signé.<br />

S C H E R E R K L E I B E R C D /100409<br />

Vous pouvez soutenir l’UNICEF:<br />

En faisant un don<br />

En devenant membre soutien<br />

En vous engageant dans un parrainage<br />

de projet<br />

En créant quelque chose de durable et en<br />

faisant un legs à l’UNICEF ou en pensant<br />

à l’organisation dans votre testament<br />

En vous engageant dans un parrainage<br />

avec votre entreprise<br />

En participant à <strong>la</strong> «Semaine des étoiles»<br />

En achetant des cartes ou des cade<strong>au</strong>x<br />

Ou en prenant contact avec nous dans<br />

l’idée d’aider efficacement les <strong>enfants</strong>.<br />

Appelez-nous. Téléphone 044 317 22 66<br />

Comité suisse pour l’UNICEF<br />

B<strong>au</strong>mackerstrasse 24<br />

CH-8050 Zurich<br />

Téléphone +41 (0)44 317 22 66<br />

Fax +41 (0)44 317 22 77<br />

www.unicef.ch<br />

Compte postal: 80-7211-9<br />

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