Magazine Mutuelle - La Mutuelle Verte
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Résonances<br />
Prothèses mammaires<br />
défectueuses : la Sécu paiera<br />
chographies, analyses, désimplantation et<br />
E examens de contrôle : la Sécurité Sociale va<br />
rembourser les frais médicaux de toutes les<br />
femmes porteuses d’implants mammaires<br />
défectueux de la société Poly Implant Prothèse<br />
(PIP), retirés du marché en mars dernier. <strong>La</strong><br />
ministre de la Santé indique également que la<br />
nouvelle prothèse sera prise en charge pour les<br />
femmes relevant de la chirurgie réparatrice, en<br />
particulier à la suite d’un cancer du sein.<br />
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits<br />
de santé (Afssaps) recommande aux<br />
femmes porteuses d’une prothèse PIP de<br />
consulter leur médecin si leur dernier examen de<br />
contrôle remonte à plus de six mois. Cette alerte<br />
concerne environ 30 000 femmes.<br />
L'Académie de médecine veut<br />
réformer le secourisme<br />
ormer un Français sur deux aux premiers<br />
Fsecours : c'est la principale proposition de<br />
l'Académie nationale de médecine, dans un rapport<br />
remis au gouvernement. L'Académie propose<br />
également d'exonérer les sauveteurs de toute<br />
responsabilité juridique. “<strong>La</strong> peur de mal faire et<br />
la crainte d'une poursuite judiciaire constituent<br />
un frein important à la diffusion du secourisme<br />
citoyen et à sa mise en pratique”, justifient les<br />
auteurs. Enfin, elle recommande de rendre obligatoire<br />
le diplôme de secourisme lors du passage<br />
des permis auto et moto ainsi qu’à l'entrée à<br />
l'université.<br />
Les infections sexuellement<br />
transmissibles en augmentation<br />
n hausse depuis plusieurs années, les infec-<br />
E tions à gonocoques ont progressé de 52 %<br />
entre 2008 et 2009, indique l'Institut de veille<br />
sanitaire (InVS). Cette infection sexuellement<br />
transmissible (IST), plus connue sous le nom de<br />
“chaude-pisse”, provoque des inflammations de<br />
l'urètre et touche “essentiellement des sujets<br />
jeunes”. Il s'agit d'hommes dans “environ 85 %”<br />
des cas. L'InVS rappelle que le préservatif<br />
demeure essentiel pour prévenir les risques de<br />
contamination. En cas de doute, l'Institut recommande<br />
de consulter un médecin.<br />
Bébés : pas de miel avant 1 an<br />
l est déconseillé de donner du miel aux bébés de<br />
I moins de 1 an, rappelle l'Agence française de<br />
sécurité des aliments (Afssa). Principal risque<br />
encouru : le botulisme. <strong>La</strong> flore intestinale des<br />
nourrissons n'est pas assez mature pour empêcher<br />
le développement de certaines bactéries qui<br />
produisent la toxine botulique. Or, le miel est susceptible<br />
de contenir ce type de bactérie sous forme<br />
de spore. Le botulisme infantile se manifeste<br />
d'abord par une constipation puis éventuellement<br />
une faiblesse musculaire générale. Dans la plupart<br />
des cas, la maladie régresse sans séquelles<br />
après une prise en charge hospitalière.<br />
Un nouveau site de prévention<br />
santé<br />
L<br />
’Assurance Maladie a lancé un nouveau site<br />
entièrement dédié à la prévention santé sur :<br />
www.ameli-sante.fr<br />
L’objectif de ce site et d’informer les Français sur<br />
les offres de prévention de l’Assurance Maladie,<br />
les conseiller et les aider à mieux gérer leur<br />
santé. Ce site s’articule autour de 16 thèmes de<br />
santé, de l’angine au saturnisme en passant par<br />
le risque cardio-vasculaire. En cliquant sur un<br />
thème, l’internaute accède à un ensemble d’informations<br />
pour mieux comprendre sa pathologie.<br />
Des outils interactifs permettent à l’internaute<br />
de tester ses connaissances et de s’informer.<br />
Les informations sont données dans un langage<br />
simple et accessible.<br />
Des conseils pour les mélomanes<br />
force d'écouter la musique trop fort, on finit<br />
Apar l'entendre à moitié : c'est le titre d'un<br />
dépliant de l'Institut national de prévention et<br />
d'éducation pour la santé (Inpes) destiné aux utilisateurs<br />
de baladeurs et aux habitués des<br />
concerts. L'Institut recommande notamment de<br />
régler le volume de son baladeur dans un lieu<br />
calme et d'utiliser les accessoires fournis qui<br />
garantissent un volume sonore maximal de 100<br />
décibels. En concert ou en discothèque, il est<br />
également conseillé de faire des pauses de trente<br />
minutes toutes les deux heures dans des<br />
zones calmes. Ces conseils figurent sur le site<br />
Internet www.ecoute-ton-oreille.com.<br />
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