38 La boutique <strong>Lifras</strong> La Far<strong>de</strong> Abondamment illustrée par <strong>de</strong>s photos et <strong>de</strong>s graphiques 12€ 35€ Attention <strong>de</strong>s frais d’expédition peuvent s’ajouter Commission <strong>de</strong> l’Enseignement Manuel niveau 1 r s enseignement 3. POUMONS, VOIES AÉRIENNES ET VENTILATION 3.1 CAGE THORACIQUE OU THORAX La cage thoracique est délimitée par les côtes, le sternum, la colonne vertébrale et un muscle puissant : le diaphragme. <strong>Les</strong> muscles respiratoires sont fixés sur les côtes (muscles intercostaux). Ils soulèvent et ouvrent cette cage osseuse lors <strong>de</strong> la respiration. La cage thoracique est robuste et protège plusieurs organes fragiles : les <strong>de</strong>ux poumons avec au milieu le médiastin, espace dans lequel se trouve le cœur et où passent l’œsophage, la trachée et plusieurs gros vaisseaux. Chaque poumon est recouvert par la plèvre viscérale. L’intérieur <strong>de</strong> la cage thoracique est, elle, tapissée par la plèvre pariétale. Uniquement séparées par une fine couche <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>, les plèvres viscérale et pariétale (ou feuillets pleuraux) sont solidaires l’une <strong>de</strong> l’autre. De ce fait, lors <strong>de</strong> l’expansion <strong>de</strong> la cavité thoracique par les muscles inspiratoires, le poumon suivra le mouvement <strong>de</strong> la cage thoracique et augmentera son volume (inspiration). L’expiration résulte <strong>de</strong> l’élasticité propre du tissu pulmonaire, distendu par la respiration, qui ramène la cage thoracique à son état <strong>de</strong> repos initial. Sang désoxygéné Capillaire Alvéole MEDECINE Ŕ ANATOMIE Commission <strong>de</strong> l’Enseignement Ŕ LIFRAS Ŕ Edition 2011 Page 1-§3 N o u v e l l e v e r s i o n 2 0 1 2 CO2 O2 Sang oxygéné Bronches Membrane alvéolaire Fosses nasales Cavité buccale Larynx Trachée Poumons Propriété <strong>de</strong> la LIFRAS, reproduction interdite Alvéoles Bronchioles 3.2.2 AMÉLIORATIONS DU FONCTIONNEMENT 3.2.2.1 Principe <strong>de</strong> la compensation Examinons les <strong>de</strong>ux schémas suivants. Dans le premier cas (à gauche), il faut vaincre la pression exercée sur le bouchon. Dans le second cas, il n’y a aucun effort <strong>de</strong> levée à exécuter. C’est le principe <strong>de</strong> la compensation : on fait en sorte que la pression s’exerce <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> la surface. Dans le cas du clapet non compensé, il faut lutter contre la haute pression et contre le petit ressort. Dans le cas du clapet compensé, la haute pression s’exerce tout autour du clapet et <strong>de</strong> sa tige-gui<strong>de</strong>. Donc ces forces s’annulent. Pour ouvrir le clapet, il n’y a plus qu’à lutter contre le petit ressort <strong>de</strong> rappel (<strong>de</strong>stiné à maintenir le clapet) ce qui représente une force beaucoup plus faible que celle nécessaire à la lutte contre la haute pression plus le ressort. Joint torique Sie Ressort <strong>de</strong> rappel mano P.A. Ressort MP Joint torique S ie mano Siège 2 ème étage Membrane Piston Schéma et coupe correspondante d’un 1 e étage <strong>de</strong> déten<strong>de</strong>ur à membrane compensé (document Aqualung) Clapet 2 ème étage HP Chambre <strong>de</strong> Compensation Clapet percé Siège Pointeau HP Ressort MP Schéma et coupe correspondante d’un 1 e étage <strong>de</strong> déten<strong>de</strong>ur à piston compensé (document Aqualung) Page 4-§3 Commission <strong>de</strong> l’Enseignement – LIFRAS – Edition 2011 MATERIEL Propriété <strong>de</strong> la LIFRAS, reproduction interdite L’ouverture <strong>de</strong> la bon<strong>de</strong> est assez dure car il faut vaincre la pression que l’eau exerce <strong>de</strong>ssus L’ouverture <strong>de</strong> la bon<strong>de</strong> est facile car la pression <strong>de</strong> l’eau est perpendiculaire au tube plongeur 3.3.11 LES VERTEBRES DAUPHINS A LONG BEC © J. Mallefet La notion <strong>de</strong> vertébré, même si elle paraît simple, n‟est pas évi<strong>de</strong>nte car la présence d‟une colonne vertébrale composée d‟un emboîtement <strong>de</strong> pièces osseuses ou cartilagineuses (les vertèbres) ne suffit pas à justifier l‟existence <strong>de</strong> ce groupe. Pour certains spécialistes, le terme <strong>de</strong> vertébrés serait inadéquat mais, par facilité, on continue à l‟utiliser. Cet embranchement contient <strong>de</strong>s espèces aquatiques, terrestres et aériennes. On estime qu‟il y a un peu plus <strong>de</strong> 50.000 espèces <strong>de</strong> vertébrés. La super-classe <strong>de</strong>s poissons représente plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s espèces puisqu‟on en dénombre environ 28.000, il y aurait 4.800 espèces d‟amphibiens, 8.000 espèces <strong>de</strong> reptiles, environ 9.000 espèces d‟oiseaux et enfin 5.000 espèces <strong>de</strong> mammifères. <strong>Les</strong> principales caractéristiques communes à la majorité <strong>de</strong>s vertébrés sont les suivantes : vertébrale et un crâne. ASCIDIE © J. Mallefet 4.3 LE PRINCIPE D'ARCHIMÈDE ET LA NOTION DE FLOTTABILITÉ. Tout le mon<strong>de</strong> connaît les conséquences <strong>de</strong> la poussée d'Archimè<strong>de</strong> qui permet à un morceau <strong>de</strong> bois ou à un bateau <strong>de</strong> flotter. Le principe s'énonce comme suit. Tout corps plongé dans un flui<strong>de</strong> subit <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> celui-ci une poussée verticale, orientée <strong>de</strong> bas en haut, égale au poids du flui<strong>de</strong> déplacé. La présence d‟un squelette interne, formé d‟os ou <strong>de</strong> cartilage, qui se compose d‟une colonne Le système nerveux est dorsal et on observe une centralisation importante <strong>de</strong>s éléments nerveux avec la présence d‟un cerveau au niveau <strong>de</strong> la tête et d‟une moelle épinière. externe et le <strong>de</strong>rme côté interne. Cette enveloppe produit <strong>de</strong>s écailles, <strong>de</strong>s plumes, <strong>de</strong>s cornes, <strong>de</strong>s glan<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s cheveux, etc. l‟organisme (branchies <strong>de</strong>s poissons) ou seulement durant un sta<strong>de</strong> du développement chez les vertébrés terrestres. Nous savons que le poids est une force, égale à la masse multipliée par l’accélération <strong>de</strong> la gravité. La gravité étant appliquée tant à l’eau qu’au corps immergé, le terme peut disparaitre et on ne conserve que les masses. Le principe d’Archimè<strong>de</strong> est très facile à démontrer, en utilisant le principe <strong>de</strong> Pascal et la notion <strong>de</strong> pression hydrostatique que nous avons vus. Soit une boîte parallélépipédique <strong>de</strong> masse m, <strong>de</strong> longueur 1.0 et <strong>de</strong> largeur l plongée dans l’eau douce. La surface externe est composée par une enveloppe formée <strong>de</strong> 2 tissus, l‟épi<strong>de</strong>rme côté La présence d‟un pharynx, perforé d‟ouvertures latérales, présent durant toute la vie <strong>de</strong> <strong>Les</strong> systèmes circulatoire, digestif, excréteur et musculaire sont très développés. MILIEU Ŕ LA BIOLOGIE Commission <strong>de</strong> l‟Enseignement Ŕ LIFRAS Ŕ Edition 2011 Page 63-§3 Propriété <strong>de</strong> la LIFRAS, reproduction interdite Propriété <strong>de</strong> la LIFRAS, reproduction interdite La pression qui s’exerce sur les côtés donne une résultante nulle. Ne subsiste alors que la pression s’exerçant sur le fond (en C). Elle est égale à : Phydro = h’ (en mètre <strong>de</strong> colonne d’eau) 1. MATELOTAGE 1.1 LES NŒUDS ET LES CLES 1.1.1 NŒUD EN HUIT Pour éviter qu’une cor<strong>de</strong> nous glisse <strong>de</strong>s mains. © E. Dassonville 1.1.2 NŒUD DE CABESTAN Pour fixer un bout à une mâture, un bastingage, une bitte d’amarrage ou un organeau. Le nœud peut être sécurisé par <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>mi-clefs. La masse d’eau correspondante est <strong>de</strong> : m = 1000 * 1.0 * l * h’, ne dépendant que <strong>de</strong> h’, hauteur <strong>de</strong> la colonne d’eau et égale à la profon<strong>de</strong>ur d’enfoncement. C'est ici qu'apparaît la notion <strong>de</strong> poids apparent. Le poids apparent est le poids réel moins la poussée d'Archimè<strong>de</strong>. PHYSIQUE Commission <strong>de</strong> l’Enseignement – LIFRAS – Edition 2011 Page 9-§4 Ou encore, le terme e -ln2 valant 0.5 : p = po + (P-po ) (1 – 0.5 * t / T ) p: tension du compartiment au temps t po : tension initiale P: pression (partielle) du gaz à la profon<strong>de</strong>ur examinée t: temps en minutes T: pério<strong>de</strong> du compartiment De façon plus simple : tension = pression initiale + (gradient) *[fraction <strong>de</strong> (dé)saturation] p = po + (P-po) * (1 – 0.5 * t / T ) Par définition, la pério<strong>de</strong> est le temps mis par un compartiment pour dissoudre la moitié du gaz qu'il peut dissoudre. Ou encore, la pério<strong>de</strong> d'un compartiment donné est le temps mis par ce <strong>de</strong>rnier pour arriver à la <strong>de</strong>mi-saturation (au « <strong>de</strong>mi-remplissage »). Dans l'exemple <strong>de</strong> la bouteille, c'est le temps qu'il faut pour remplir à moitié celle-ci. Dans notre exemple, ce temps est d'une heure. Psat P2 Tension <strong>de</strong> gaz inerte P1 0 TN2=P2-(P2-P1).e -kt 50 50 % % P2-P1 2 En observant cette courbe, nous constatons que: © E. Dassonville © E. Dassonville MILIEU Ŕ MATELOTAGE Commission <strong>de</strong> l’Enseignement Ŕ LIFRAS Ŕ Edition 2011 Page 1-§1 T 3xT Temps nxT Propriété <strong>de</strong> la LIFRAS, reproduction interdite Propriété <strong>de</strong> la LIFRAS, reproduction interdite Figure 2 : tracé <strong>de</strong> l’évolution du remplissage (en %) ou <strong>de</strong> la vidange d’un compartiment <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> T (comportement symétrique) L'absorption (saturation) et l'élimination (désaturation) est rapi<strong>de</strong> au début et diminue en fonction du temps, 87,5% 87,5% TN2=P1-(P1-P2).e -kt Le temps <strong>de</strong> saturation d'un compartiment = le temps <strong>de</strong> désaturation <strong>de</strong> ce compartiment pour un comportement symétrique. Il peut être plus long pour un comportement asymétrique. DECOMPRESSION - LE CALCUL Commission <strong>de</strong> l’Enseignement – LIFRAS – Edition 2011 Page 5-§1 100%
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