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4/11/2008<br />

« Maintenant, où comptez-vous<br />

loger cette dame ? »,<br />

demande la présidente. « Il<br />

y a des antennes partout…<br />

», répond à regret<br />

l’avocate du bailleur social.<br />

La cour d’appel de<br />

Colmar s’est penchée hier<br />

sur le cas de Sabine<br />

Rinckel, Strasbourgeoise<br />

de 44 ans dite « électrosensible<br />

» et qui réclame<br />

de son bailleur un relogement<br />

dans une zone dépourvue<br />

d’antennes-relais<br />

téléphoniques. Déboutée<br />

en première instance en<br />

2006 au motif que ses troubles<br />

(maux de tête, fourmillements,<br />

douleurs aux<br />

vertèbres…) avaient été<br />

jugés « subjectifs », la plaignante<br />

était venue accompagnée<br />

de Marc Cendrier, président<br />

de l’association Robin des<br />

Toits, qui combat les antennes-relais.<br />

« Ce qui se passe aujourd’hui<br />

est loin de l’événement local », a<br />

souhaité préciser le militant, rappelant<br />

que l’électro-hypersensibilité<br />

est un syndrome reconnu en<br />

Suède et au Royaume-Uni, mais<br />

pas en France.<br />

L’avocate de Sabine Rinckel a<br />

concentré ses attaques sur le bailleur<br />

social, CUS Habitat, accusé d’être<br />

responsable de l’état de sa cliente<br />

car c’est lui « qui donne l’autorisa-<br />

france<br />

précédent Sabine Rinckel a déjà été relogée une fois,<br />

sans succès. Le 18 septembre, dans un autre dossier, la justice<br />

a contraint Bouygues Telecom à démonter une antenne-relais<br />

dans le Rhône pour « risque potentiel sur la santé ».<br />

7<br />

« La reloger ? Il y a des<br />

antennes-relais partout ! »<br />

Dans la série « on vous fait peur »,<br />

les habits de votre progéniture. La<br />

Commission de la sécurité des consommateurs<br />

(CSC) a invité hier la France<br />

à faire adopter par l’Union européenne<br />

un texte interdisant la présence<br />

de substances toxiques dans<br />

les vêtements pour enfants.<br />

Selon l’organisme, qui dit avoir<br />

reçu une dizaine d’alertes depuis<br />

2006 concernant la sécurité de ces<br />

F. FLORIN / AFP Sabine Rinckel et son avocate, hier, à Colmar.<br />

tion aux opérateurs » téléphoniques<br />

d’implanter des antennes-relais sur<br />

les toits de ses logements.<br />

Outre un relogement en « zone<br />

blanche », Sabine Rinckel réclame<br />

5 000 € pour préjudice moral. En<br />

réponse, le bailleur en a appelé à la<br />

puissance publique. « Ni l’Etat ni la<br />

science ne prouvent encore la nocivité<br />

des antennes-relais », a affirmé<br />

l’avocate de CUS Habitat, ajoutant<br />

que son client ne peut « aller audelà<br />

de l’autorité publique ». La<br />

cour d’appel rendra son arrêt le<br />

15 décembre. B. B. (avec AFP)<br />

Des mini-fringues pour un maxi-risque ?<br />

articles, les habits des petits peuvent<br />

contenir phtalates, formaldéhyde<br />

et métaux lourds.<br />

En outre, les boutons, « surtout<br />

lorsqu’ils sont à pression », et les<br />

petites décorations « peuvent être<br />

ingérés par de jeunes enfants ».<br />

Après avoir testé 45 articles, la CSC<br />

a constaté que « de nombreux éléments<br />

détachables ne résistent pas<br />

à une traction minime ».

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