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livret - Collège Barbey d'Aurevilly

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L’imagination des tortionnaires est infinie :<br />

P66 : « L’Allemand l’oblige à courir les bras en l’air et à se jeter par terre de tout son long chaque<br />

fois qu’il frappe dans ses mains. Alors tranquillement, il lui passe à vélo sur le corps. Jusqu’à ce<br />

qu’elle en meure (…) Le SS s’approche de la fille avec un grand sourire, et l’abat à coups de<br />

cravache (…) Et les voici qui lâchent leurs chiens sur un groupe de femmes et s’amusent à les faire<br />

monter sur ces pauvres malheureuses qui poussent des hurlement d’horreur, qui se débattent et se<br />

font à moitié déchiqueter. Ce qui amuse beaucoup les Allemands.»<br />

Les prisonniers sont gardés par des blockowa et des stubowas qui font elles aussi preuves de<br />

sadisme.<br />

P74 : « Nous changeons souvent de baraque et de blockowa. L’une d’elle nous fait mettre à genoux<br />

sous la pluie dans la boue pendant des heures et, dans la journée nous n’avons toujours pas le droit<br />

d’entrer pour nous abriter dans la baraque. Les coups tombent comme un rien distribués avec un<br />

gourdin.(...) Les stubowas sont de véritables monstres. Elles nous frappent avec des lanières de cuir<br />

et je me sens comme une bête traquée, enfoncée dans la peur.»<br />

L’épuisement par le travail forcé:<br />

P82 : Les conditions de vie était tellement difficiles que «chaque soir je me dis: «Mon Dieu faites<br />

que je vive encore demain».<br />

Auschwitz se trouve dans le nord de la Pologne. Les conditions climatiques sont très rudes ; les<br />

déportés sont soumis à une discipline intransigeante, subissant punitions à répétition et traitements<br />

inhumains, à cela s’ajoute le travail forcé jusqu’à ce que mort s’en suive.<br />

Le travail donné l’est uniquement pour vérifier si la personne est encore capable de travailler :<br />

il fallait porter des briques, des machines à coudre, des blocs de grès et tout cela sous la surveillance<br />

des Allemands, des Kapos et des chiens.<br />

Dans la fabrique de fouets…<br />

P74 : « Nous devons maintenant travailler dans un atelier où nous fabriquons des fouets en tressant<br />

des bandes de tissu, de caoutchouc, de faux cuir. Tous les samedis, un kapo vérifie le travail. Il faut<br />

que les fouets soient solides. Sinon… . Il en prend quelques-uns au hasard et tente de les briser sur<br />

son genou. S’il y parvient, la responsable est bonne pour une séance de gymnastique dans la neige.<br />

Un coup de sifflet, [les pauvres filles] doivent se coucher par terre. Un autre coup de sifflet, elles<br />

doivent se relever. Jusqu’à épuisement. La plupart du temps, à la fin de la séance, aucune ne se<br />

relève.»<br />

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