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Hygiène et prise en charge des dispositifs ... - CLIN Sud-Ouest

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________________________________________ <strong>Hygiène</strong> <strong>et</strong> <strong>prise</strong> <strong>en</strong> <strong>charge</strong> <strong>des</strong> <strong>dispositifs</strong> médicaux <strong>en</strong> gynécologie<br />

niveau du vagin ou de l’<strong>en</strong>docol est d’<strong>en</strong>viron 80%, celle de Mycoplasma hominis est,<br />

selon les auteurs, autour de 20% chez la femme. Le rôle de Mycoplasma g<strong>en</strong>italium est<br />

<strong>en</strong>core mal connu. La prés<strong>en</strong>ce de mycoplasmes à partir de prélèvem<strong>en</strong>ts normalem<strong>en</strong>t<br />

stériles est significative.<br />

Trichomonas vaginalis est un parasite, protozoaire flagellé, qui est à l’origine de 20%<br />

<strong>des</strong> vaginoses, associé à d’autres germes dans 10 à 20 % <strong>des</strong> cas.<br />

Candida albicans est un champignon non filam<strong>en</strong>teux ou levure responsable d’un<br />

nombre assez important de vulvo-vaginites surtout chez les femmes pr<strong>en</strong>ant <strong>des</strong><br />

contraceptifs.<br />

- celles dues à <strong>des</strong> virus :<br />

Outre les virus transmissibles par le sang (hépatites - HBV <strong>et</strong> HCV ; VIH) d’autres virus<br />

peuv<strong>en</strong>t être prés<strong>en</strong>ts dans les sécrétions vaginales : Herpes simplex (HSV),<br />

Cytomégalovirus (CMV), Ad<strong>en</strong>ovirus, Papillomavirus (HPV) <strong>et</strong> Morbillivirus. Mais la<br />

pathologie gynécologique viro-induite est dominée par le Papillomavirus <strong>et</strong> le virus Herpes<br />

simplex :<br />

• Papillomavirus (HPV) : les infections peuv<strong>en</strong>t atteindre le périnée, la vulve,<br />

le vagin ou le col utérin. La transmission est sexuelle. Le pic de fréqu<strong>en</strong>ce se situe <strong>en</strong>tre<br />

15 <strong>et</strong> 25 ans ; la préval<strong>en</strong>ce de l’infection cervicale à HPV est variable selon la technique<br />

de diagnostic, de 2 à 3 % sur frottis cervico-utérin à 10% par recherche d’ADN viral, voire<br />

plus si une technique de PCR est utilisée (jusqu’à 30 %). De nombreuses infections sont<br />

asymptomatiques ; lorsqu’il y a <strong>des</strong> lésions, elles se traduis<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t par <strong>des</strong><br />

condylomes ano-génitaux plans ou acuminés (« crêtes de coq ») ou par <strong>des</strong> néoplasies<br />

intra-épithéliales, ou chez la femme plus âgée par <strong>des</strong> lésions érythro-leucoplasiques<br />

évocatrices d’une maladie de Bow<strong>en</strong>.<br />

• Herpes simplex virus (HSV-2) : il provoque une infection génitale aiguë<br />

surv<strong>en</strong>ant après contacts sexuels, avec <strong>des</strong> récurr<strong>en</strong>ces possibles. La transmission néonatale<br />

a lieu le plus souv<strong>en</strong>t au mom<strong>en</strong>t de l’accouchem<strong>en</strong>t.<br />

- celles dues à un déséquilibre de flore :<br />

La prés<strong>en</strong>ce d’<strong>en</strong>térobactéries dans un prélèvem<strong>en</strong>t vaginal ne doit pas être<br />

systématiquem<strong>en</strong>t <strong>prise</strong> <strong>en</strong> compte, sauf si la flore (bacilles de Doderlein) est totalem<strong>en</strong>t<br />

abs<strong>en</strong>te.<br />

Chez la femme <strong>en</strong>ceinte, le dépistage systématique de Streptococcus agalactiae<br />

(streptocoque du groupe B) est aujourd’hui recommandé (ANAES 2001).<br />

La syphilis, bi<strong>en</strong> que rare, est à nouveau d’actualité. La transmission nécessite un contact<br />

direct avec un exsudat infectieux, <strong>en</strong> règle générale au cours de rapports sexuels.<br />

D’autres mo<strong>des</strong> de transmission indirecte sont discutables.<br />

III - TRANSMISSION CROISEE<br />

Le risque de transmission croisée liée aux soins est peu docum<strong>en</strong>té, les pratiques <strong>en</strong><br />

dehors d’un contexte chirurgical étant probablem<strong>en</strong>t à faible risque de transmission<br />

croisée ; <strong>des</strong> contaminations via <strong>des</strong> gels d’échographie ont été décrites, <strong>en</strong> particulier à<br />

Klebsiella pneumoniae.<br />

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