la scolarité - Questions de parents - Nantes
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[l’enquête]<br />
Accompagner <strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité :<br />
tout est bon pour apprendre<br />
Françoise Peigné et Monique Ollu,<br />
<strong>de</strong> l’Entrai<strong>de</strong> sco<strong>la</strong>ire<br />
“La porte d’entrée reste l’ai<strong>de</strong> aux <strong>de</strong>voirs.<br />
Mais on entre aussi dans une famille, avec ses joies<br />
et ses problèmes… On ai<strong>de</strong> les <strong>parents</strong> à faire<br />
ce qu’ils ne peuvent pas faire avec leurs enfants.<br />
Et quand ça<br />
donne<br />
<strong>de</strong>s résultats,<br />
leur regard<br />
sur leur enfant<br />
se modifie.”<br />
<strong>Nantes</strong> au quotidien - 6 - Novembre 2009<br />
Encourager les<br />
Ai<strong>de</strong>r les <strong>parents</strong> autant que leurs enfants<br />
Ai<strong>de</strong>r un enfant ou un jeune en difficulté sco<strong>la</strong>ire,<br />
c’est nécessairement entrer dans une certaine intimité.<br />
C’est ce qu’expérimentent, comme <strong>la</strong> plupart<br />
<strong>de</strong>s bénévoles qui font <strong>de</strong> l’accompagnement à <strong>la</strong><br />
sco<strong>la</strong>rité, ceux <strong>de</strong> l’Entrai<strong>de</strong> sco<strong>la</strong>ire, une association<br />
dont le siège est à Orvault mais qui a essaimé<br />
dans <strong>de</strong> nombreux quartiers <strong>de</strong> <strong>Nantes</strong>. Au départ,<br />
c’est une enseignante en retraite qui vou<strong>la</strong>it ai<strong>de</strong>r<br />
son entourage. Aujourd’hui, ce sont cinquante à<br />
quatre-vingts bénévoles, retraités, étudiants ou<br />
actifs, qui vont au domicile <strong>de</strong>s enfants ou <strong>de</strong>s<br />
jeunes (du primaire au bac et plus), pour apporter un<br />
soutien individualisé. Mais aussi tout autre chose,<br />
comme l’expliquent Françoise Peigné, prési<strong>de</strong>nte et<br />
Monique Ollu, bénévole <strong>de</strong> longue date, qui toutes<br />
<strong>de</strong>ux suivent <strong>de</strong>s élèves chez eux. “Nous nous<br />
occupons essentiellement d’enfants ou <strong>de</strong> jeunes<br />
issus <strong>de</strong> milieux plutôt défavorisés et <strong>de</strong> familles<br />
d’origine étrangère. La porte d’entrée reste l’ai<strong>de</strong><br />
aux <strong>de</strong>voirs. Mais on entre aussi dans une famille,<br />
avec ses joies et ses problèmes…”<br />
C’est ainsi que Françoise et Monique se sont vu<br />
faire <strong>de</strong>s démarches pour une naturalisation, une<br />
entrée en formation, le passage du permis <strong>de</strong><br />
conduire. “On arrive pour s’occuper d’un <strong>de</strong>s<br />
enfants, qui a très envie qu’on s’occupe <strong>de</strong> lui. Mais<br />
il y a aussi ses frères et sœurs. Il n’est pas rare<br />
qu’un bénévole s’occupe <strong>de</strong> plusieurs enfants dans