Test-Achats invest – 24/12/2012 – No 1599

ION GEOPHYSICAL
Changement de conseil
Energie et services aux collectivités
Bourse de New York 6,49 USD
Risque :
Le cours souffre de la crainte de voir les
clients réduire leurs investissements.
Exagérément selon nous.
Car l'activité progresse, les résultats
sont encourageants et le gaz de schiste
ouvre de belles perspectives.
Achetez.
Sur les neuf premiers mois de 2012, le
résultat a bondi. La hausse des volumes
traités permet de mieux répartir les
frais de recherche, ce qui favorise la
marge. C'est grâce à l'engouement pour
le gaz de schiste aux USA, pour lequel
tout forage doit être précédé d'une
étude du sous-sol. Parallèlement, l'activité
marine progresse encore. Malgré la
marée noire du Golfe du Mexique, des
permis d'exploration sont à nouveau
octroyés. Et malgré la morosité ambiante,
qui fait craindre des restrictions
dans les investissements, nous sommes
confiants dans l'avenir du secteur, principalement
pour ION. Ses principaux
clients (les groupes pétroliers) génèrent
assez de cash pour maintenir, voire accroître,
leurs investissements. Le
groupe bénéficie en outre de la stabilité
qui lui confère son alliance avec son
partenaire-actionnaire BGP et peut
aussi s'enorgueillir d'un endettement
peu élevé. Après sa restructuration, il
peut investir dans de nouveaux produits.
Les marchés sous-estiment ses
qualités. Nous maintenons nos prévisions
de bénéfice par action à 0,30 USD
pour 2012 et 0,40 USD pour 2013 mais
relevons notre prévision de croissance à
long terme.
20
18
16
14
12
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8
6
4
2
0
Actions
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Alors que l'activité progresse et que les perspectives
sont bonnes, le cours (en USD) a baissé. Profitez de
cette opportunité.
8 | Test-Achats invest 24 décembre 2012
KPN
Changement de conseil
Opérateur télécom
Bourse d'Amsterdam 3,60 EUR
Risque :
Le cours a perdu 15 % à l'annonce
d'une réduction du dividende et du
montant dépensé pour les licences 4G
aux Pays-Bas. Nous avons changé
notre conseil. Ne conservez plus.
Vendez.
Pourtant très endetté, KPN a dépensé
1,4milliardd'eurospouracquérirdeslicences
4G aux Pays-Bas (internet mobile
à haut débit). Le prix étant plus élevé
qu'attendu, il n'y aura pas de dividende
final cette année et le dividende pour
2013 se limitera à 0,03 EUR brut En revanche,
le groupe confirme ses objectifs
opérationnels 2012. Le pari est osé, car le
groupe se place ainsi dans une situation
financière délicate, pour améliorer son
offresursonmarchénationaletinverser
la tendance de son résultat opération -
nel ☞ (-6 % en 2011, -11 % sur les 9 premiers
mois de 2012). Nous sommes
sceptiques, d'autant qu'un troisième
concurrent redoutable apparaît aux
Pays-Bas (Tele2) et qu'en Allemagne
(26 % du chiffre d'affaires), la situation
n'est pas meilleure (résultat opérationnel
: -9 % au troisième trimestre, part de
marché qui ne progresse plus). Notons
en outre que la cession de la filiale belge
BASE (6 % du chiffre d'affaires) pourrait
revenir à l'ordre du jour pour renflouer
lescaisses.Larécentemontéedanslecapital(à28%)d'AmericaMoviletson
président Carlos Slim pourrait accélérer
les choses. Nous maintenons nos prévisions
de bénéfice par action à 0,79 EUR
pour 2012, 0,75 EUR pour 2013 et
0,66 EUR pour 2014.
14
12
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8
6
4
2
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Le cours (en EUR) a perdu plus de 50 % depuis le
début de l'année. Compte tenu des difficultés actuelles
du groupe, un rebond nous paraît peu probable.
PEARSON
La mue est en cours
Médias et loisirs
Bourse de Londres 1200,00 pence
Risque :
En fusionnant sa maison d'édition
Penguin avec Random House, Pearson
prépare activement la transformation
de son métier. Ce processus est toutefois
loin d'être fini. Action correctement
évaluée.
Conservez.
Devant les défis des technologies numériques,
Pearson poursuit le réaménagement
de ses activités. Il a ainsi annoncé
la fusion de sa maison d'édition grand
public Penguin (18 % des ventes) avec
Random House (appartenant à l'allemand
Bertelsmann). Cette alliance, qui
sera détenue à hauteur de 47 % par le
groupe britannique, vise à créer un leader
mondial, capable de peser dans les
négociations avec les distributeurs
(Amazon, mais aussi Google et Apple) et
résister à l'émergence de la concurrence
dans l'édition. Selon nous, ce rapprochement
prouve la capacité de Pearson à s'adapter,
mieux que d'autres, aux changements
structurels de l'industrie de l'édition.
Ces changements pèsent, il est vrai,
sur la croissance interne ☞ (nulle durant
les 9 premiers mois de 2012). La croissance
est d'autant plus faible que les restrictions
budgétaires du gouvernement
américain affaiblissent le marché de
l'édition scolaire. En attendant que le
groupe, doté d'un bilan solide et dégageant
de belles liquidités, termine sa
transformation, nous restons prudents
et n'anticipons qu'un léger rebond des
résultats. Ainsi pour 2012, 2013 et 2014,
nous tablons sur un bénéfice par action
respectif de 66, 71 et 75 pence.
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1200
1000
800
600
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0
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Après trois années de hausse ininterrompue, le
cours (en pence) a arrêté son ascension en 2012.
Selon nous, c'est dû au fait que la sous-évaluation
a disparu et que l'action est correctement évaluée.
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