Test-Achats invest – 24/04/2006 – No 1265

24 avril 2006 – N
Budget Hebdo
Le conseil financier indépendant
o 1265 www.budget-net.com
Budget Hebdo - hebdomadaire - 26 e année - ISSN 0773-0748 - prix: 5,62 €-supplément actions 1,37 €
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EVOLUTION DU NASDAQ
2001 2002 2003 2004 2005 2006
Après un début de semaine en fanfare (résultats positifs et inflation
en baisse), l'indice des valeurs de croissance a subi des
prises de bénéfices.
Economieetmarchés p. 2-3
Actions p. 4-8
Bank of America, Benetton, Eli Lilly, IBM, Intel,
Kinepolis, Mobistar, Omega Pharma, Pfizer,
Prudential, Schnitzer Steel et Vinci
Tableauxactions p. 9-12
Focus p. 13
L'OMC peut-elle éviter l'échec ?
Épargneetplacementsdéfensifs p. 14-15
Analyse p. 16
Gérer un portefeuille de sicav
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dès 19 heures
– Mardi 25 avril : Novartis
– Mercredi 26 avril : AT&T, Nestlé
– Jeudi 27 avril : ABN Amro, Barco,
obligations
Publicité trompeuse
En septembre dernier, nous avions dénoncé diverses publicités financières
dans lesquelles le rendement avancé s'écartait largement d'une
projection raisonnable du rendement potentiel. Nous avions alors
contacté les autorités compétentes, à savoir la CBFA (Commission
bancaire, financière et des assurances) et le SPF Economie pour leur
fairepartdenosgriefs.
A la demande de la ministre de la Protection de la consommation, la
CBFA et le SPF Economie ont réalisé une enquête conjointe sur les publicités
sur des produits d'assurance des branches 21 et 23, ainsi que
sur les comptes d'épargne. Pour ces produits il n'y a en effet pas, contrairement
aux sicav, de contrôle a priori de la CBFA.
C'est au niveau des produits de la branche 23, soit des produits d'assurance
dont le rendement est lié à la performance d'un fonds de placement,
que le constat est le plus négatif. Il ressort en effet que le cadre
légal et réglementaire n'encadre pas suffisamment la publicité liée à
ces produits. D'une part, certains éléments clés devraient figurer dans
toute publicité ayant trait à ce type de placement : la nature du produit,
mais aussi l'existence ou non d'une garantie du capital investi, la
durée minimale de placement recommandée, les chances de
gains/risques de perte sur cette durée, le profil de l'investisseur auquel
le produit est destiné et les frais. D'autre part, la question des responsabilités
respectives de l'émetteur et de l'intermédiaire a été posée.
Des conclusions qui collent avec nos propres constatations et que
nous ne pouvons qu'appuyer, en particulier en ce qui concerne le fait
d'indiquer les chances de gains et d'accentuer l'information sur les risques.
Nous espérons que, comme l'a évoqué le SPF Economie, des dispositions
normatives seront prises. Des normes à caractère contraignant
permettraient de mieux faire respecter les nouvelles règles, notamment
vis-à-vis d'institutions étrangères opérant en Belgique sous
le régime de la libre prestation de services. Nous suivons dans tous les
cas ce dossier de près.
Fabienne Maes
Responsable de l'information financière
Les conseils de la semaine
• Actions
Achat : Bank of America, Pfizer et Prudential
Vente : Benetton, Kinepolis et Omega Pharma
Obligations
GBP et SEK : Banque européenne d'investissement
GBP : Hessische Landesbank
USD : Fortis Luxembourg Finance
USD : Nederlandse Waterschapsbank

Economie et marchés
Le FMI a distribué ses bonnes et mauvaises notes la semaine passée. Si la croissance mondiale a hérité d'un
bon 5 %, l'Italie, elle, se voit reléguée au dernier rang de la classe européenne. Par ailleurs, malgré la flambée
pétrolière, l'inflation semble sous contrôle partout dans le monde et les marchés boursiers ont applaudi la fin
imminente du cycle de hausses des taux aux Etats-Unis.
Bonnet d'âne pour l'Italie
Le FMI (Fonds monétaire international) a revu à la baisse
sesprévisionsdecroissanceéconomiquepourl'Italie.
Celles-ci s'élèvent désormais à 1,2 % pour 2006 et 1,4 % en
2007, contre respectivement 1,5 % et 1,7 % précédemment.
En termes de croissance, l'Italie se positionne ainsi comme
l'un des deux plus mauvais élèves de zone euro, à égalité
avec le Portugal. Cette détérioration des perspectives
économiques de l'Italie est d'autant plus inquiétante que le
FMI a relevé ses prévisions de croissance pour l'ensemble de
lazoneeuro(de1,8%à2%en2006), et pour l'Allemagne,
la France et l'Espagne en particulier.
L'Italie ne se comporte guère mieux en termes de déficit
public. Selon le FMI, celui-ci devrait en effet se détériorer en
2005 et 2006 pour atteindre finalement 4%duPIBfin2006
(Produit intérieur brut ; l'ensemble des biens et services
produits en un an dans un pays).
Face au pessimisme ambiant, les ménages font grise mine.
La confiance des consommateurs italiens – surtout négatifs
en ce qui concerne leur épargne –aatteintenavrilsonplus
bas niveau depuis sept mois. Seule éclaircie dans ce tableau
plutôtsombre,labonnetenuedusecteurindustriel,dontles
commandes et le chiffre d'affaires ont enregistré en février la
plus forte hausse de ces deux dernières années (+14,1 % sur
base annuelle et 4,3 % face au mois précédent pour les
commandes, +8,1 % sur base annuelle et 1,9 % sur base
mensuelle pour le chiffre d'affaires).
4.00%
3.50%
3.00%
2.50%
2.00%
1.50%
1.00%
0.50%
CROISSANCE ECONOMIQUE DANS LA ZONE EURO
ET EN ITALIE (prévisions pour 2006 et 2007)
0.00%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
L'économie italienne a bien du mal à suivre le rythme de croissance
– pourtant peu soutenu – de la zone euro. Une tendance qui, selon le FMI, devrait
persister en 2006 et 2007.
C'estdanscecontextedéjàdifficilequeleFinancialTimesa
lancéunpavédanslamareilyaquelquesjours,suiteàla
victoire électorale très serrée de l'alliance de centre-gauche
menée par Romano Prodi. Selon le quotidien britannique, la
division du pays qui résulte des élections rend plus difficile
encore la tâche du gouvernement.
Confrontée à une croissance faible et à un coût élevé du
travail, l'économie italienne a grandement besoin de réformes
visant à restaurer sa compétitivité. Or, celles-ci tardent à venir,
2 | Budget Hebdo 24 avril 2006
Italie Zone euro
ettarderontplusencore,fautedemajoritéconfortableau
gouvernement. Aujourd'hui, certaines voix s'élèvent pour
demanderunretraitdel'Italiedelazoneeuro.Selonle
Financial Times, les investisseurs internationaux pourraient
même spéculer sur un retrait dès cette législature !
Ces allégations, aussi farfelues puissent-elles paraître, ont-elles
un fond de vérité ? Et si elles devaient se vérifier, quelles en
seraient les conséquences ?
Avant toute chose, soulignons que les marchés ne croient
pas en cette éventualité, comme en témoigne l'évolution des
taux obligataires allemands et italiens. Le différentiel de taux
entre les obligations germaniques (quasi dénuées de risques)
et italiennes est en effet à son minimum historique depuis
plusieurs années, et ne semble pas vouloir évoluer (voir
graphique). Tout comme les marchés, les agences de rating
(ou de notation) maintiennent leur confiance dans les
obligations italiennes. Même si l'Italie est au centre des
observations depuis quelques temps déjà, les agences qui
mesurentledegréderisquedesdettesnedonnentpour
l'instant aucun signal d'alarme. Toujours à AA-, le rating de
l'Italie reste excellent. Et même s'il devait passer à A+, il
resteraitbon.LaBoursedeMilan,enfin,sembleimperméable
àcediscours.Or,siellesoupçonnaitquelquechose,ellese
serait déjà écroulée depuis longtemps afin d'anticiper la sortie
de l'euro et serait fluctuante, à l'instar des Bourses des pays
émergents. Il n'en est rien.
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DIFFERENTIEL DES TAUX OBLIGATAIRES ITALIENS ET
ALLEMANDS DEPUIS 1991
91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06
La différence entre les taux allemands, réputés sûrs, et les taux italiens est à son
minimum historique depuis plusieurs années. Une situation qui tend à prouver
la sérénité des marchés envers les obligations italiennes.
Pour notre part, ce scénario nous semble hautement
improbable. Certes, incapables d'assurer la compétitivité de
leur économie, certains voudraient voir l'Italie quitter
brièvement la zone euro – histoire de dévaluer la lire – pour
ensuiteyretourner.Maisonnepeutpasavoirlebeurreet
l'argent du beurre. L'Italie a été l'un des principaux
bénéficiaires de l'euro. En 1995, elle devait offrir des taux
d'intérêts supérieurs de 5%à6%àceux de l'Allemagne
pour financer sa dette. Aujourd'hui, grâce aux taux d'intérêt
très bas de la zone euro, le service de la dette publique de
106 % du PIB est considérablement allégé, ce qui représente
www.budget-net.com

un gain très important pour les coffres de l'Etat. Quant aux
entreprises et aux consommateurs, ils bénéficient de
conditions de financement qui étaient inimaginables sous la
lire. Or, un retour et puis une dévaluation de la lire feraient
exploser l'inflation dans le pays, en renchérissant toutes les
importations et notamment la facture énergétique. Résultat,
les taux d'intérêt italiens grimperaient et dépasseraient
facilement les 10 %, plongeant l'Etat et l'économie italienne
dansunecriseprofonde.Unscénario«àl'Argentine»ne
pourrait alors être exclu.
L'inflation sous contrôle
Aux Etats-Unis, l'inflation en mars s'est élevée à seulement
3,4%,contre3,6%lemoisprécédent.Unebonnenouvelle,
quelque peu mitigée par la percée de l'inflation hors énergie
etalimentation.Al'heureoùlebarildepétrolealigneles
maxima historiques, ces chiffres devraient néanmoins
conforter la Réserve fédérale dans sa décision de mettre un
terme au cycle de hausses entamé en juin 2004 sous la
présidence d'Alan Greenspan. Si la hausse prévue pour le
mois de mai n'est pas remise en cause, la Fed pourrait bien
s'accorder une pause par la suite.
5.00
4.50
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L'INFLATION AUX ETATS-UNIS
(hausse des prix à la consommation en %)
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Malgré la hausse du cours du brut, l'inflation se fait moins pressante aux
Etats-Unis. De quoi permettre à la Réserve fédérale de préparer la fin des hausses
des taux.
L'inflation dans la zone euro a été confirmée à 2,2 % en
mars, contre 2,3 % en février. Malgré la forte hausse des cours
du pétrole, la pression sur les prix à la consommation reste
donc à peine supérieure aux objectifs de la BCE (Banque
centrale européenne). Cela ne devrait pas l'empêcher de
relever encore ses taux ces prochains mois.
L'inflation recule également au Royaume-Uni : la
progressionannuelledesprixn'aétéquede1,8%enmars,
contre 2 % en février. L'inflation britannique n'a plus connu
un niveau aussi bas depuis février 2005. Les reculs des prix de
l'alimentation et boissons, des dépenses de santé et des loisirs
etcultureontcontribuéàcechiffrequidevraitrassurerune
Banque d'Angleterre peu pressée de modifier ses taux
directeurs. Lors de sa dernière réunion, sept membres sur
huit ont en effet voté en faveur du statu quo.
Après les 9,9 % atteints en 2005, la croissance chinoise ne
semble pas près de s'arrêter. Au premier trimestre, la croissance
s'est en effet accélérée pour atteindre 10,2 %. Avec une
progression de 27,7 % sur un an, l'investissement en
Economie et marchés
infrastructures reste – avec les exportations – le principal moteur
de l'économie. Cette progression météorique de la croissance
chinoise souligne une fois de plus la nécessité de nouvelles
mesurespourempêcherunesurchauffedelaquatrième
économie mondiale. Une réévaluation du yuan et des restrictions
supplémentaires dans l'accès au crédit pourraient en faire partie.
En Nouvelle-Zélande, l'inflation annuelle a été de 3,4 % au
premier trimestre, contre 3,2 % au trimestre précédent.
Cettehaussedel'inflationarriveàunmauvaismoment.
En effet, après la contraction de l'activité économique au
quatrièmetrimestre–lapremièresurcinqans–,ledébut
d'un cycle de baisse des taux directeurs (actuellement à
7,25 %) semblait inévitable. Mais les menaces d'inflation et les
signes de reprise économique au premier trimestre semblent
avoirrepoussél'échéancedeplusieursmois.
Bonne tenue des Bourses
Les bonnes nouvelles macroéconomiques (croissance
mondialeattendueàprèsde5%en2006) et
microéconomiques (résultats trimestriels des entreprises
dans l'ensemble positifs) se sont conjuguées pour pousser à
la hausse les marchés boursiers. Le DJ Stoxx 50 et le
S&P 500 ont tous deux gagné 1,7 %. Après un début de
semaine en fanfare, le Nasdaq, l'indice américain des valeurs
technologiques, a été victime de prises de bénéfices.
Il progresse cependant de 0,7 %. Avec un bond de 3,3 %,
Amsterdam signe la plus forte hausse. Bruxelles gagne
1,6 %. Qu'ils soient complets ou partiels, les résultats des
entreprises semblent avoir été conformes aux attentes (voyez
notre rubrique actions pages 4-8). Affaibli par les résultats
en baisse d'Intel (-2 %) et le peu d'allant de la demande pour
le trimestre en cours, le marché des semi-conducteurs n'a
engrangé que 0,6 %. Enfin, grâce à la hausse du prix du
baril, le secteur pétrolier a gagné 3,5 %.
LES MARCHES ET VOS PLACEMENTS
Aux Etats-Unis, le compte-rendu de la dernière réunion
de la Fed semble indiquer la fin imminente du cycle de
hausses de taux. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les
entreprises qui craignaient une poursuite des hausses,
susceptible de précipiter un ralentissement de l'économie
américaine. Les marchés boursiers de toutes parts ont donc
fêté la nouvelle en évoluant à la hausse. Par contre, le dollar
a fait grise mine. En effet, la fin probable du cycle de
hausses rend quasi inévitable la réduction du différentiel de
taux entre les Etats-Unis et la zone euro. L'euro a gagné 2 %
face au dollar, et dépassé les 1,23 USD pour atteindre des
valeurs inégalées depuis l'été 2005. Si le dollar redevient
légèrement sous-évalué face à l'euro, il devrait toutefois
rester sous pression dans les trimestres à venir. Néanmoins,
grâce au dynamisme dont continue de faire preuve
l'économie américaine, et au différentiel de taux toujours
intéressant, les actifs américains méritent encore, selon
nous, leur place au sein d'un portefeuille diversifié.
Quant aux mises en garde de certains sur la dégradation de
la situation économique en Italie, elles nous semblent
exagérées. Si vous détenez des actions italiennes (pour autant
qu'elles ne soient pas trop chères), vous pouvez les conserver.
www.budget-net.com Budget Hebdo 24 avril 2006 | 3

Actions
Quifaitquoi?
BANK OF AMERICA
1 ère banque de détail américaine; détient
9,8 % de parts de marché dans les dépôts;
leader dans les cartes de crédit; 54 % de
ses profits issus de la banque de détail.
ELI LILLY
Labo pharmaceutique américain;
12 ème mondial, surtout présent dans les
maladies du système nerveux central, le
diabète et l'oncologie; réduit petit à petit
sa dépendance au Zyprexa (contre la
schyzophrénie) grâce à de nouveaux
médicaments.
INTEL
1 er fabricant de semi-conducteurs au
monde; contrôle 80% du marché des
microprocesseurs.
KINEPOLIS
Exploitant de salles de cinéma
(21 complexes en Belgique, France,
Espagne, Pologne et Suisse); pionnier
dans le domaine du cinéma numérique.
OMEGA PHARMA
Fournisseur belge de produits sans
ordonnance aux pharmacies et au monde
médical, actif dans 17 pays européens;
distribue aussi des génériques (Belgique).
PFIZER
Labo pharmaceutique américain devenu
n°1 mondial, à coup d'acquisitions.
PRUDENTIAL
2 ème assureur-vie britannique,
1 er assureur-vie étranger en Asie;
se développe aussi aux USA et en Europe;
57 % de ses revenus issus de l'étranger.
SCHNITZER STEEL INDUSTRIES
Gros exportateur américain d'acier recyclé
qui produit aussi de l'acier pour la
construction est en en outre actif dans la
vente de pièces détachées automobiles
aux USA et au Canada.
VINCI
Groupe français actif dans le bâtiment, dans
de grands travaux d'infrastructure et dans
l'exploitation d'autoroutes, de parkings, etc.
Indicateur de risque: de (le risque lié à l’action
est faible) à (risque lié à l’action élevé).
Cet indicateur tient compte de l’ampleur des
fluctuations de cours de l’action (volatilité), du
risque lié à sa situation financière et à son secteur
d’activité et du respect des règles de corporate
governance.
BANK OF AMERICA
Sur très bonne voie
Finances
Bourse de New York 46,87 USD
Risque :
Stratégie efficace, résultats excellents,
risque faible, beau rendement sur
dividende et action bon marché.
Achetez.
Excellent résultat au 1 er trimestre : le
bénéfice progresse de 13,5 %. C'est surtout
grâce à l'émetteur de cartes de crédit
MBNA, racheté fin 2005. Son intégration
se passe très bien, malgré les
charges qui y sont liées, et l'activité contribuera
dès cette année au bénéfice par
action. MBNA permet d'accroître les
revenus et de dégager des économies de
coûts (déjà 2 000 suppressions d'emplois
effectives sur les 6 000 prévues).
Tout en poursuivant cette intégration,
Bank of America s'efforcera aussi de développer
et de mieux rentabiliser sa
banque d'investissement. Car si celle-ci
engrange d'importants revenus, grâce
surtout au trading, ses coûts devraient
être contrôlés plus strictement (ils ont
encore dérapé, suite à de lourds investissements,
notamment pour le recrutement
de nouveaux collaborateurs).
Enfin, Bank of America veut s'étendre
en Asie et en Europe, où il pourrait s'intéresser
à Barclays Bank, afin de trouver
de nouveaux relais de croissance de revenus
et de profits.
Nous tablons sur un bénéfice par action
de 4,40 USD en 2006 et de 4,65 USD en
2007.
Le rendement offert par le dividende est
de 4,5 % brut.
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2001 2002 2003 2004 2005 2006
Le groupe met dans son jeu bon nombre d'atouts
qui devraient permettre au cours (en USD) de
maintenir son cap ascendant.
BENETTON
L'action quitte notre sélection
Biens de consommation
Bourse de Milan 12,21 EUR
Risque :
Après de biens tristes années, la
situation s'améliore : les revenus sont
en hausse et 2006 pourrait être
meilleure encore. Mais le marché a
anticipé la nouvelle, le cours a pris
68 % en un an et l'action est à présent
chère. Nous ne la suivrons plus.
Vendez.
Le chiffre d'affaires 2005 a grimpé de
3,6 %. Une amélioration provenant principalement
des bonnes affaires réalisées
en Corée et en Inde, de l'expansion du réseau
de magasins propres et de l'intégration
dans les comptes du groupe des revenus
encaissés en Turquie.
Mais la rentabilité a néanmoins souffert
du développement commercial, de
quelques dépenses de restructuration,
du réagencement de certains points de
vente et enfin du coût de la réorganisation
de la division tissus. Le bénéfice
opérationnel ☞ a ainsi perdu 4 %. Ce
n'est donc que grâce à un traitement fiscal
plus favorable que le bénéfice du
groupe s'apprécie de 2,8 %.
Pour 2006, Benetton se montre optimiste
: il ne devra plus supporter de dépenses
exceptionnelles et l'actuelle récolte
de commandes invite à une certaine sérénité.
Il prévoit ainsi une hausse du chiffre
d'affaires similaire à celle réalisée en 2005
et pense pouvoir cette fois améliorer sa
rentabilité. Nous prévoyons ainsi un bénéfice
par action 2006 de 0,65 EUR. Mais
aprèssahaussedes12derniersmois,l'action
est devenue chère, de sorte que nous
nous en détournons.
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2003 2004 2005 2006
Le moment est venu de profiter de la belle ascension
qu'a connue ces derniers mois le cours (en
gras/base 100) de Benetton, qui a regagné bien du
terrain perdu face à son marché national (indice
de la Bourse de Milan, trait fin).
Plus de données sur www.budget-net.com > actions > fiches détaillées

ELI LILLY
Hausse temporaire des marges
Santé et pharmacie
Bourse de New York 52,93 EUR
Risque :
Le résultat trimestriel dépasse les
attentes, mais nous maintenons nos
prévisions pour l'ensemble de l'année.
Action correctement évaluée.
Conservez.
Au 1 er trimestre, le bénéfice par action a
grimpé de 13 %, pour un chiffre d'affaires
en hausse de 6 % seulement. La
marge opérationnelle ☞ est passée à
27,5 % (contre 24,1 % un an plus tôt).
Un résultat un peu meilleur que prévu,
dû en grande partie à une hausse (temporaire)
de la productivité dans un certain
nombre d'usines, mais aussi aux
meilleures ventes de médicaments à
marge plus élevée (une tendance qui
devrait durer).
Pour l'ensemble de 2006, le groupe
compte toujours sur une hausse du bénéfice
de 9 % (grâce aux réductions de
coûts) et de 7 à 9 % du chiffre d'affaires.
Un objectif qui semble accessible. Car si
les ventes de Zyprexa (schizophrénie),
médicament phare du groupe (27 % du
chiffre d'affaires) ont encore perdu 3 %
au 1 er trimestre (le médicament accroît
le risque de diabète), les produits plus
récents progressent toujours (déjà 22 %
du chiffre d'affaires, contre 14 % il y a
un an). Leur rythme de croissance est
certes plus lent qu'espéré, mais le
groupe espère y remédier en élargissant
les domaines d'utilisation de l'antidépresseur
Cymbalta et en obtenant
l'homologation de nouveaux produits.
Nous maintenons notre prévision de
bénéfice par action 2006 à 3,15 USD.
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Le recul du Zyprexa pèse toujours sur le cours
(en USD), mais le progrès des nouveaux médicaments
devrait sauver la mise.
IBM
Les perspectives s'améliorent
Haute technologie
Bourse de New York 81,66 USD
Risque :
Le solide résultat du 1 er trimestre nous
permet de relever nos prévisions de
bénéfice pour l'ensemble de 2006.
Action correctement évaluée
Conservez.
Le 1 er trimestre surpasse les attentes.
Pour un chiffre d'affaires en hausse de
4 % (sur base comparable), le bénéfice
par action grimpe de 27 %, à 1,09 USD.
Certes, c'est en partie grâce à des rachats
d'actions ☞ et aux opérations de
couverture sur devises. Mais la stratégie
y est aussi pour quelque chose. Après la
vente de son activité PC fin 2004, IBM
se repositionne sur ses activités les plus
rentables (logiciels, matériel informatique
haut de gamme,...) tout en poursuivant
ses réductions de coûts (suppression
de 15 000 emplois en 2005).
Point remarquable, c'est l'activité services,
division phare, qui a principalement
bénéficié de la réduction des
coûts, mais sans nuire à ses espoirs de
croissance : ses commandes sont en
hausse de 14 % par rapport à un an plus
tôt. L'activité microprocesseurs pour
jeux vidéo, encore débutante, est quant
à elle toujours en perte, même si ses
ventes gagnent 37 % et si cette croissance
pourrait être soutenue par le lancement
de la Playstation 3 (en novembre
au Japon), dont IBM fabrique les
microprocesseurs.
Nous relevons nos prévisions de bénéfice
par action à 5,80 USD pour 2006
(contre 5,67 auparavant) et à 6,34 USD
pour 2007 (contre 6,24).
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Depuis la mi-2005, le cours (en USD) retrouve timidement
quelques couleurs, grâce aux meilleurs
espoirs que les réductions de coûts permettent de
placer dans la division «services».
INTEL
Actions
Avenir plus rose que le récent résultat
Haute technologie
Bourse : Nasdaq 19,06 USD
Risque :
Le résultat trimestriel est médiocre
mais le groupe a les moyens de faire
face à l'adversité. Son avenir n'est pas
en péril. Titre correctement évalué.
Conservez.
Au 1 er trimestre, le chiffre d'affaires
perd 5 % et le bénéfice par action chute
de 34 % à 0,23 USD (-24 % si on ne tient
pas compte des stock options ☞ , comptabilisés
pour la 1 ère fois cette année).
En cause, un ralentissement plus rapide
que prévu du marché du PC, lequel
pourrait durer (Microsoft a reporté à
2007 le lancement du nouveau système
d'exploitation Windows «Vista»), et
une intensification de la concurrence
de AMD, qui ne se limite plus au serveurs
et PC mais touche aussi les portables.
Intel est ainsi contraint à une
guerre des prix. Elle permettra de réduire
plus rapidement ses stocks de puces
(ils ont crû de 14 % depuis décembre),
mais pèsera sur les marges. Le
groupe prévoit ainsi pour 2006 une
baisse de 3 % de ses ventes (contre une
hausse de 8 % auparavant). Pas de quoi
s'alarmer néanmoins : au 2 nd semestre,
il lancera de nouveaux produits performants
qui lui permettront de regagner
des parts de marché face à AMD, pour
2007, les perspectives du marché PC
restent satisfaisantes, enfin le groupe
prévoit un contrôle complet de sa
structure et de ses activités.
Nous tablons désormais sur un bénéfice
par action de 1,04 USD en 2006 et
de 1,23 USD en 2007.
2001 2002 2003 2004 2005 2006
La détérioration rapide des conditions de marchés
d'Intel a fortement pesé sur le cours
(en USD) depuis début 2006.
Plus de données sur www.budget-net.com > actions > fiches détaillées Budget Hebdo 24 avril 2006 | 5
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KINEPOLIS
Plus de visiteurs et de profits en 2006
Médias et loisirs
Bourse de Bruxelles 29,89 EUR
Risque :
La situation financière s'est améliorée
et les avoirs immobiliers sont un atout
pour le groupe. Mais tout n'est pas rose
pour l'avenir. Action chère.
Vendez.
Les résultats 2005 sont sans surprise :
bénéfice par action de 1,18 EUR et dividende
de 0,2625 EUR net.
Le groupe est confronté à une rude
concurrence : des autres exploitants de
cinémas mais aussi du Home Cinéma et
des films «à la demande» à domicile Pour
maintenir ses positions de marché, Kinepolis
doit constamment chercher de nouvelles
sources de revenus et lancer des
concepts novateurs : nouveaux complexes
à la fois centre de loisirs et de commerces,
cernés d'établissements Horeca
(avec loyers !), plus grand confort (sièges
plus spacieux, numérotés), actions commerciales(ticketsd'entréemoinschers
via les automates et Internet, chèques-cinéma
dans les magasins de journaux...).
Après une année 2005 assez décevante,
Kinepolis compte sur une meilleure offre
cinéma en 2006, avec une meilleure répartition
des gros succès. Au 1 er trimestre,lenombredevisiteursadéjàcrû
de 3,2 % (même si, en Belgique, il a reculé
de 3 %). Pour la suite, des films tels que
Da Vinci Code et Mission Impossible 3 (au
2 ème trimestre) et l'ouverture d'un nouveau
complexe à Bruges (en juillet) devraientfairecroîtrelenombredevisiteursetleprofit(d'aumoins10%).Nous
tablons sur un bénéfice par action 2006
de 1,36 EUR et sur 1,48 EUR en 2007.
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Actions
2001 2002 2003 2004 2005 2006
Ces trois dernières années, le cours (en EUR) est
sorti petit à petit d'une profonde ornière. Mais
pour le moyen terme, l'avenir risque d'être difficile.
Vendez cette action chère.
6 | Budget Hebdo 24 avril 2006
MOBISTAR
Solide premier trimestre
Opérateur télécom
Bourse de Bruxelles 61,20 EUR
Risque :
Mobistar semble provisoirement bien
résister, mais des menaces pèsent sur
ses futurs revenus. Il peut s'appuyer
toutefois sur une situation financière
solide. Action correctement évaluée,
quoique légèrement spéculative.
Conservez.
Au 1 er trimestre, le chiffre d'affaires fut
7,7 % plus élevé qu'un an plus tôt. D'une
part, l'opérateur a récolté quelque
44 000 nouveaux clients (contre 26 000
au 4 ème trimestre 2005); d'autre part le
revenu moyen par utilisateur a augmenté,
vu la hausse du pourcentage d'abonnés
dans l'ensemble de la clientèle
(par rapport aux cartes prépayées).
En outre, à l'image de son concurrent
Base, Mobistar ouvre à présent son réseau
à d'autres acteurs : il a conclu en
février un accord avec Telenet, lequel
devrait proposer dès cet été de la mobilophonie
via le réseau Mobistar.
Mais tout n'est pas rose pour autant. Le
régulateur belge envisage en effet d'imposer
des réductions de tarif pour les
communications, issues d'autres opérateurs,
qui entrent sur le réseau Mobistar
et l'Union européenne veut imposer
une réduction des tarifs de roaming
(pour les communications à l'étranger).
Or, le roaming compte pour 10 à 15 %
dans les revenus de Mobistar. Enfin, le
marché arrive à saturation et la
concurrence est rude.
Nous comptons pour 2006 sur un bénéfice
par action de 4,51 EUR (+5,3 %) et
tablons sur 4,69 EUR pour 2007 (+4 %).
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1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
La spéculation sur une reprise totale de Mobistar
par France Télécom, qui a été un des principaux
moteurs du cours (en EUR) ces dernières années,
est provisoirement au placard. Mais elle pourrait,
selon nous, resurgir tôt ou tard.
OMEGA PHARMA
Dépassera ses prévisions 2006
Santé et pharmacie
Bourse de Bruxelles 53,05 EUR
Risque :
Les ventes ont mieux progressé que
prévu au 1 er trimestre et les marges
devraient croître sur le reste de l'année.
Mais le titre reste cher. Vendez.
Au 1 er trimestre, les revenus ont gagné
8,6 %, portés par les très bonnes ventes
de produits OTC (over the counter :
produits sans ordonnance et cosmétiques;
73% du chiffre d'affaires). Pourtant,
le groupe table toujours sur un bénéfice
par action 2006 de 3,70 EUR (soit
+7,6 % seulement par rapport à 2005,
hors charges de restructurations, plus
importantes que prévu). Comme prévu,
ces objectifs semblent trop conservateurs.
Car les efforts de restructuration
accomplis vont maintenant jouer à
plein effet. De plus, en France, où la
rentabilité reste encore d'au moins 30 %
inférieure à celle des autres pays européens,
les forces ont été concentrées sur
un nombre plus limité de produits et un
rebond de la rentabilité a été observé
depuis fin 2005. Nous comptons dès
lors, qu'au cours des 3 prochains trimestres,
la rentabilité générale croîtra
et tablons sur un bénéfice par action
2006 de 3,80 EUR, en hausse de 10,5 %.
En revanche, la croissance à long terme
visée pour les activités OTC, et qui est 2
fois plus élevée que le niveau attendu
pour l'ensemble du marché nous
semble difficile à atteindre et ce, malgré
la récente alliance par laquelle Omega
et ses partenaires ouvrent leur réseau
marketing et de ventes à de petits
acteurs en échange d'une commission.
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Le début d'année laisse penser que la rentabilité va
encore s'apprécier mais le cours (en EUR) qui a renoué
avec ses plus beaux niveaux, tient déjà trop
bien compte de ces beaux espoirs.
Plus de données sur www.budget-net.com > actions > fiches détaillées

PFIZER
Trimestre moins bon qu'il n'y paraît
Santé et pharmacie
Bourse de New York 24,87 USD
Risque :
L'américain récolte le premier fruit de
la restructuration initiée l'an dernier
mais les prochains trimestres seront
moins favorables. Il confirme
cependant ses prévisions.
Action bon marché
Achetez.
Au 1 er trimestre, le bénéfice par action
gagne 13 % (sur base comparable), grâce
notamment aux réductions de coûts et à
un taux de taxation favorable. Mais la
prestation est à relativiser car, ces prochains
trimestres, le groupe devra supporter
de plus gros frais commerciaux
(lancement de nouveaux médicaments)
et un taux de taxation moins favorable.
De plus, le chiffre d'affaires du trimestre
perd 3 % : il a souffert de la concurrence
des génériques et de la stagnation des
ventes de l'anticholestérol Lipitor (l'objectif,
pour ce dernier, d'une hausse des
ventes de 6,5 % en 2006 paraît dès lors
difficile à atteindre). Les ventes de l'anti-inflammatoire
Celebrex, concurrent
du Vioxx retiré du marché, gagnent en
revanche19%.Pfizervisetoujoursun
bénéfice par action 2006 de 2 USD (hors
charges exceptionnelles) et un retour à la
croissance bénéficiaire en 2007, grâce e.a.
à son plan d'économies (l'objectif devrait
être atteint à 50 % fin 2006). C'est possible
selon nous, d'autant que Pfizer rachète
des actions propres ☞ et qu'il pourra sans
doute en racheter plus encore dès qu'il
aura vendu son portefeuille de médicaments
sans ordonnances, pour lequel il
dit avoir bien des amateurs.
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Le cours (en USD), toujours comprimé par la
concurrence générique semble sur meilleure une
voie depuis fin 2005. Une reprise qui devrait se
poursuivre.
PRUDENTIAL
Un groupe très courtisé
Finances
Bourse de Londres 657,00 pence
Risque :
Les excellentes prestations de l'assureur
anglais, particulièrement à l'étranger,
le rendent de plus en plus attrayant.
Titre bon marché.
Achetez.
Les revenus ont augmenté de 15 % au
1 er trimestre. Les ventes sont surtout
meilleures que prévu en assurance-vie
(+29 %) : le Royaume-Uni a profité du
rachat de nouvelles activités et des partenariats
conclus en 2005, les USA ont
bénéficié du succès des produits liés
aux marchés boursiers et l'Asie a récolté
le fruit des importants investissements
réalisés. Prudential améliore ainsi toujours
son profil, tant au Royaume-Uni,
où sévit pourtant une rude concurrence,
qu'à l'étranger qui génère 57 %
des ventes totales. Des atouts importants
à un moment où Prudential est la
proie de convoitises. Récemment, Aviva
a tenté de s'en emparer, séduit surtout
par les activités de Prudential à l'étranger
et par sa place de numéro un
étranger en Asie. Mais la tentative a
échoué (prix jugé trop faible). D'autres
rumeurs évoquent la convoitise du
français Axa ou de l'américain AIG. Il
est donc fort possible, selon nous, que le
groupe se fasse racheter, et à un prix supérieur
au cours actuel. En attendant il
continuera à saisir des opportunités de
croissance sur les marchés étrangers
dynamiques, afin de poursuivre l'amélioration
de son profil.
Pour 2006, nous tablons sur un bénéfice
de 36,90 pence par action.
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La stratégie de croissance efficace menée par Prudential,
particulièrement en Asie, et les espoirs de
reprise devraient permettre au cours (en gras/base
100) de dépasser la moyenne européenne du secteur
de l'assurance-vie (trait fin).
SCHNITZER STEEL IND.
Rentabilité sous pression
Actions
Recyclage de l'acier
Bourse : Nasdaq 40,09 USD
Risque :
Le récent trimestre fut décevant mais le
trimestre en cours pourrait être
meilleur. Titre correctement évalué.
Conservez.
Au 2 ème trimestre de l'exercice (clôture
annuelle le 31/08), du point de vue du
chiffre d'affaires, le spécialiste du recyclage
de l'acier a dépassé nos attentes :
les revenus des aciers recyclés ont profité
d'une belle hausse des volumes vendus
et dans les aciers finis, la hausse des
prix de vente a fait grimper le chiffre
d'affaires de 34 %.
Mais la rentabilité n'a pas suivi, pour
plusieurs raisons : dans les pièces détachées
automobiles, le marges souffrent
du coût de l'intégration de Green Leaf
(acquis en septembre 2005) et de la
hausse du prix des épaves (due à la forte
demande de ferraille); dans les aciers recyclés,
destinés pour 70 % à l'exportation,
les prix de vente ont baissé plus rapidement
que les prix d'achat de la
ferraille acquise aux USA.
Pour l'avenir néanmoins, des signes de
reprise sont perceptibles sur les marchés
étrangers du groupe et on pourrait
assister dès le trimestre en cours à un
rééquilibrage des prix de vente d'acier
recyclé et des prix de l'approvisionnement.
Nous réduisons malgré tout légèrement
nosprévisionsdebénéficeparaction
(hors éléments non récurrents) à
3,16 USD pour l'exercice 2005/06
(contre 3,29 auparavant). Pour l'exercice
2006/07, nous tablons sur 3,30 USD.
2001 2002 2003 2004 2005 2006
La rentabilité décevante du deuxième trimestre de
l'exercice a brutalement stoppé la hausse du cours
(en USD), initiée le mois dernier par les commentaires
positifs de divers analystes.
Plus de données sur www.budget-net.com > actions > fiches détaillées Budget Hebdo 24 avril 2006 | 7
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Actions
VINCI
Soif d'acquisition non étanchée
Construction et immobilier
Bourse de Paris 80,70 EUR
Risque :
L'an 2005 fut à nouveau excellent. Et
grâce à la reprise des Autoroutes du
Sud de la France (ASF) et au maintien
des ambitions de croissance, l'avenir
peut être envisagé avec optimisme.
Action correctement évaluée.
Conservez.
Le résultat 2005 est meilleur que prévu :
le chiffre d'affaires gagne 10,4 % et le bénéfice
par action 19,1 %, pour atteindre
5,00 EUR par action. Le solde de dividende
est de 1,30 EUR brut (un acompte
de 0,70 EUR brut a été payé en décembre).
La division concessions a
connu une très belle croissance, en
grande partie grâce au fait que les résultats
d'ASF sont à présent intégrés dans
les comptes de Vinci (auparavant, c'était
seulement le dividende). Mais la division
construction s'est aussi très bien
tenue. L'an 2006 promet également
beaucoup : fin 2005, le carnet de commandes
assurait déjà 10 mois d'activité
(+14 % par rapport à fin 2004) et une
nouvelle hausse du profit est attendue.
En outre, malgré la reprise d'ASF, pour
laquelle une augmentation de capital
vient d'être consentie, Vinci est toujours
en quête d'acquisitions : cette année, il
compte y consacrer 200 à 300 millions
d'euros et est notamment candidat,
éventuellement avec un partenaire, à la
reprisedeAmecSpie(expertiseetservices
techniques en électrotechnique,
construction de machines, énergie ...).
Nous prévoyons un bénéfice par action
de 5,04 EUR en 2006 et de 5,64 EUR en
2007.
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2001 2002 2003 2004 2005 2006
Le cours (en EUR) est le reflet de la valorisation
que les investisseurs confèrent aux excellentes prestations
de Vinci depuis quelques années. Et à notre
avis, le groupe n'a pas encore atteint la fin de son
cycle de croissance.
Conseils en bref
ASML HOLDING
+5,4 % • Vendez
Bon 1 er trimestre, mais le
rythme de croissance
pourrait ne pas durer.
CMB
-3,1 % Vendez
Le prix du fret perd 50 %
par rapport au 1 er trimestre
2005 mais le bénéfice
ne perd que 21 %,
grâce à de précédentes
couvertures. Les résultats
à venir poursuivront leur
décrue.
COCA-COLA
+1,4 % Conservez
Le bénéfice trimestriel
(base comparable) gagne
4 % et le dividende trimestriel
11 %, mais nous
ne croyons pas à une
hausse durable du profit.
DANONE
+3,5 % Vendez
Au 1 er trimestre, le chiffre
d'affaires prend 9 %, grâce
à l'Asie (+18 %). Nous relevons
nos prévisions mais
le titre est cher.
EADS
-0,7 % Conservez
Les obstacles sur le chemin
du groupe ont fait re-
☞Lexique
culer le cours. Le titre est
correctement évalué. Ne
vendez plus.
EURONAV
+2,5 % Conservez
Résultat trimestriel supérieur
à nos attentes. 2006
sera bon mais les prix du
transport pourraient baisser
(augmentation de la
flotte mondiale).
GENERAL MOTORS
+6,8 % Achetez
Le groupe est toujours en
perte en Amérique du
Nord au 1 er trimestre, mais
moins qu'un an plus tôt,
grâce aux nouveaux modèles.
Toujours spéculatif.
LVMH
+6,9 % Vendez
Le chiffre d'affaires prend
12 % au 1 er trimestre (plus
que prévu), grâce à Louis
Vuitton, mais aussi aux
vins et spiritueux. Mais le
titre est cher.
MERCK
+2,3 % Conservez
BÉNÉFICE OPÉRATIONNEL : bénéfice avant
résultats financiers et exceptionnels
et avant impôts.
MARGE OPÉRATIONNELLE : bénéfice opérationnel
divisé par le chiffre d'affaires.
RACHAT D'ACTIONS PROPRES : si une société
rachète ses actions, le nombre d'actions
en circulation diminue; le
bénéfice total est divisé par un
Bénéfice trimestriel un
peu meilleur que prévu.
Dans les procès Vioxx,
c'est désormais 3-3 entre
Merck et les parties civiles.
NOKIA
+7,1 % Vendez
Activité trimestrielle meilleure
que prévu et gains
de parts de marché, mais
l'action est chère.
PHILIPS
+1,9 % Vendez
Le chiffre d'affaires gagne
10 % au 1 er trimestre
(grâce aux semi-conducteurs)
mais la rentabilité
déçoit.
SOCIÉTE GÉNERALE
+3,9 % Conservez
Le français poursuit son
expansion et rachète la
4 ème banque croate.
TEXAS INSTRUM.
+8,1 % Vendez
Annonce une meilleure
rentabilité que prévu au
1 er trimestre. Mais l'action
est chère.
VIVENDI UNIVERS.
+3,0 % Conservez
Le chiffre d'affaires gagne
4,7 % au 1 er trimestre (un
peu mieux que prévu),
grâce à la télévision
payante et à une (faible)
croissance de la musique.
Le groupe s'appellera désormais
Vivendi.
nombre moins élevé d'actions et le
bénéfice par action plus élevé (souvent
avantageux pour l'actionnaire).
STOCK OPTION : titre donné en rémunération
et permettant de négocier des
actions de son employeur à un prix
déterminé.
Variations de cours entre le 17/04 et le 21/04/2006 en devise
locale
Tout le jargon financier expliqué sur budget-net.com > didactique > lexique

Actions
Nom Cours (1) Bourse (2) BH Risque Commentaire Conseil (5)
au 21/04/2006 (3) (4)
Secteur financier
ABN Amro 24.74 EUR Amsterdam 1254 résultat 2005 meilleur qu'attendu acheter
Ackermans VH 57.65 EUR Bruxelles 1259 décote inférieure à 10% conserver
Aegon 14.77 EUR Amsterdam 1261 dividende 2005 : 0,45 EUR brut (attendu) conserver
AGF 100.90 EUR Paris 1260 très bon résultat 2005 acheter
All. Irish Bks 19.00 EUR Dublin 1257 très bons résultats en 2005 acheter
Allianz 134.51 EUR Francfort 1247 bons résultats 2005 conserver
Aviva 804.50 p. Londres 1262 abandonne son offre sur Prudential acheter
Axa 28.89 EUR Paris 1258 résultats 2005 meilleurs qu'attendu acheter
Bank of America 46.87 USD New York 1253 sur la bonne voie au 1er trimestre acheter
Barclays Bank 681.50 p. Londres 1261 bon résultat en 2005 acheter
BCP 2.53 EUR Lisbonne 1260 a annoncé une offre d'achat (OPA) sur BPI conserver
BNP Paribas 75.35 EUR Paris 1259 se renforce dans une banque coréenne acheter
Brederode 26.99 EUR Bruxelles 1256 augmentation attendue du dividende: 5% par an conserver
CNP 307.00 EUR Bruxelles 1262 décote inférieure à celle de GBL vendre
Commerzbank 32.26 EUR Francfort 1248 très bons résultats 2005 vendre
Crédit Agricole 32.28 EUR Paris 1259 dividende 2005 : 0,94 EUR brut par action acheter
CS Groupe 76.30 CHF Zurich 1264 très bons résultats 2005 acheter
Deutsche Bank 96.17 EUR Francfort 1259 revoit résultat 2005 en baisse suite à amende acheter
Dexia 21.13 EUR Bruxelles 1258 très bon résultat 2005 acheter
Fortis 29.46 EUR Bruxelles 1259 2005 : bon résultat et div. net de 0,87 EUR acheter
GBL 92.70 EUR Bruxelles 1262 capital augmenté (6/4 au 20/4) à 80 EUR/act. conserver
GIMV 46.55 EUR Bruxelles 1263 a vendu participation dans Food Partners (GB) acheter
HSBC Holdings 965.00 p. Londres 1264 bon résultat 2005 acheter
ING (6 ) 32.71 EUR Amsterdam 1256 résultats 2005 meilleurs qu'attendu acheter
KBC Groupe 90.10 EUR Bruxelles 1259 bons résultats 2005 conserver
Lloyds TSB 530.50 p. Londres 1247 bon résultat 2005 acheter
Nordea 96.50 SEK Stockholm 1257 très bons résultats 2005 acheter
Prudential 657.00 p. Londres 1260 1er trimestre meilleur qu'attendu acheter
Santander 12.10 EUR Madrid 1264 se lance dans une guerre commerciale acheter
Société Génér. 124.10 EUR Paris 1256 rachète une banque croate conserver
Sofina 78.70 EUR Bruxelles 1231 réduction de la décote actuelle peu probable vendre
UBS 145.20 CHF Zurich 1241 excellente année 2005 (meilleure qu'attendu) acheter
Zurich Fin. Sv. 307.75 CHF Zurich 1260 rumeurs de rachat par St Paul Travelers (USA) acheter
Biens de consommation
Adidas-Salomon 168.27 EUR Francfort 1264 accélération de l'intégration de Reebok vendre
Benetton 12.21 EUR Milan 1264 chiffre d'affaires 2005 : +3,6% vendre
L'Oréal 73.90 EUR Paris 1260 rebond confirmé de l'Europe de l'Ouest (tr.1) vendre
LVMH 84.40 EUR Paris 1258 bonne croissance du ch. d'aff. au 1er trim. vendre
Sioen 9.10 EUR Bruxelles 1263 étudie hausse capacité en Pologne et Ukraine acheter
Van de Velde 178.50 EUR Bruxelles 1257 marges à un sommet selon nous : action chère vendre
Alimentation et boissons
Coca - Cola 41.85 USD New York 1255 bénéfice stable au 4ème trimestre conserver
Danone 100.90 EUR Paris 1257 objectifs 2006 confirmés après bon 1er trim. vendre
Heineken 31.31 EUR Amsterdam 1257 résultats 2005 assez rassurants vendre
InBev 38.79 EUR Bruxelles 1264 se renforce encore en Amérique latine vendre
Nestlé (6 ) 384.50 CHF Zurich 1257 rentabilité opérationnelle '05 déçoit un peu conserver
Numico 36.55 EUR Amsterdam 1257 retour du dividende vendre
Pernod Ricard 157.40 EUR Paris 1261 résultats semestriels rassurants vendre
Quick 27.00 EUR Bruxelles 1260 spéculation de rachat conserver
Unilever 57.35 EUR Amsterdam 1255 rentabilité toujours fragile en 2005 vendre
En caractères gras, les actions qui font partie de notre portefeuille type. (1) Cours en devise locale (EUR=euro; AUD=dollar australien; CHF=franc suisse;
DKK=couronne danoise; JPY=yen japonais; p=pence; SEK=couronne suédoise; USD=dollar américain), 1 AUD = 0.6032 EUR; 1 CHF = 0.6352 EUR; 1
DKK = 0.1340 EUR; 1 JPY = 0.0069 EUR; 100 p. = 1.4444 EUR; 1 SEK = 0.1072 EUR; 1 USD = 0.8104 EUR. (2) Principale Bourse de cotation. (3) Dernier
numéro de Budget Hebdo dans lequel un avis a été mentionné. (4) Indicateur de risque: de (le risque lié à l'action est faible) à (risque lié à l'action
élevé). Cet indicateur tient compte de l'ampleur des fluctuations de cours de l'action (volatilité), du risque lié à sa situation financière et à son secteur
d'activité ainsi que du respect des règles de corporate governance. (5) Conseil actuel à long terme. (6) Cotée aussi sous forme de certificat matérialisé sur
Plus de données sur www.budget-net.com > actions > fiches détaillées
Budget Hebdo 24 avril 2006 | 9

Actions
Nom Cours (1) Bourse (2) BH Risque Commentaire Conseil (5)
au 21/04/2006 (3) (4)
Distribution
Ahold 6.60 EUR Amsterdam 1262 révise ses objectifs pour 2006 à la baisse conserver
Carrefour 45.70 EUR Paris 1264 léger redressement en France au 1er trimestre vendre
Casino 62.45 EUR Paris 1253 va céder des activités non stratégiques conserver
Colruyt 123.80 EUR Bruxelles 1254 rejoint un groupe international d'achats conserver
Delhaize 58.30 EUR Bruxelles 1260 résultats 2005 meilleurs que prévu conserver
Metro 45.76 EUR Francfort 1243 vend sa participation restante dans Praktiker vendre
PPR 100.00 EUR Paris 1253 ventes des deux premiers mois 2006 : +7% vendre
Santé et pharmacie
AstraZeneca 3033.00 p. Londres 1254 Exanta: retrait commercial-nocivité hépatique conserver
Cytyc 27.10 USD Nasdaq 1254 deux nouveaux contrats en Irlande conserver
Eli Lilly 52.93 USD New York 1253 confirme objectifs 2006 après bon 1er trim. conserver
GlaxoSmithKline 1492.00 p. Londres 1255 pipeline de nouveaux médicaments encourageant conserver
Innogenetics 11.75 EUR Bruxelles 1258 management optimiste pour 2006 vendre
Merck 34.74 USD New York 1263 bon 1er trimestre (bén./action : +11%) conserver
Novartis 73.40 CHF Zurich 1252 confirme ses objectifs 2006 après 1er trim. vendre
Omega Pharma 53.05 EUR Bruxelles 1264 trop chère au vu des perspectives vendre
Pfizer (6 ) 24.87 USD New York 1255 bén./action trim.1 +13% (réductions de coûts) acheter
Roche GS 187.40 CHF Zurich 1254 Avastin (contre cancer du colon) mis en doute vendre
Sanofi-Aventis 76.00 EUR Paris 1261 brevet du Lovenox renforcé aux Etats-Unis vendre
UCB 41.35 EUR Bruxelles 1260 discours pour 2006 prudent, résultat décevant vendre
Energie et services aux collectivités
BP 712.00 p. Londres 1264 rachat massif de ses actions au 1er trimestre acheter
E.ON 97.51 EUR Francfort 1259 a lancé offre d'achat sur l'espagnol Endesa conserver
EDP 3.28 EUR Lisbonne 1263 dividende brut : 0,10 euro/action (28 avril) conserver
Electrabel 436.50 EUR Bruxelles 1246 offre de Suez clôturée le 06/12/2005 vendre
Elia 31.45 EUR Bruxelles 1261 dividende 2005 : 0,9525 EUR net conserver
Enel 6.94 EUR Milan 1262 pénétrera prochainement en Slovaquie acheter
ENI 24.66 EUR Milan 1258 bénéfice 2005 en forte hausse de 24% conserver
Exxon Mobil (6 ) 65.00 USD New York 1247 bénéfice 2005 record, conforme à nos attentes conserver
Iberdrola 26.04 EUR Madrid 1226 prochaine expansion en Europe conserver
National Grid 577.00 p. Londres 1257 achète distributeur de gaz américain KeySpan acheter
R.Dutch Shell A 28.08 EUR Amsterdam 1254 résultats 2005 conformes à nos attentes conserver
Repsol YPF 23.98 EUR Madrid 1253 hausse de 29% du bénéfice par action 2005 conserver
Scottish Power 573.50 p. Londres 1263 finalise la vente de Pacificorp (filiale US) acheter
Suez 31.76 EUR Paris 1259 les spéculateurs conserveront vendre
Total 226.80 EUR Paris 1263 dossier Cepsa: décision de justice favorable conserver
Veolia Envir. 47.89 EUR Paris 1260 bén./action courant 2005 comme prévu (+35%) vendre
Chimie
Air Liquide 176.50 EUR Paris 1233 résultats 2005 sans surprise vendre
BASF 69.47 EUR Francfort 1257 négocie le rachat d'Engelhard conserver
Bayer 35.03 EUR Francfort 1261 OPA amicale sur Schering conserver
BOC Group 1558.00 p. Londres 1259 Linde lance une offre à 1600 pence/action conserver
Ciba Specialty 79.75 CHF Zurich 1254 cède son activité chimie pour les textiles acheter
DuPont (6 ) 44.61 USD New York 1256 fermeture de quatre usines aux Etats-Unis conserver
ICI 372.75 p. Londres 1141 veut accélérer les désinvestissements conserver
Solvay 89.80 EUR Bruxelles 1256 bonnes perspectives 2006, mais action chère vendre
Tessenderlo 31.52 EUR Bruxelles 1260 le management est assez confiant pour 2006 vendre
Umicore 124.10 EUR Bruxelles 1256 belles perspectives, mais action trop chère vendre
10 | Budget Hebdo 24 avril 2006
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Actions
Nom Cours (1) Bourse (2) BH Risque Commentaire Conseil (5)
au 21/04/2006 (3) (4)
Secteur automobile
BMW 45.00 EUR Francfort 1263 direction très optimiste pour 1er trimestre conserver
DaimlerChrysler 46.28 EUR Francfort 1264 réaffirme ses ambitieux objectifs financiers conserver
D'Ieteren 249.10 EUR Bruxelles 1258 marché toujours difficile pour Avis Europe vendre
Fiat 11.13 EUR Milan 1263 ventes en mars : + 20,2% en Europe (volume) conserver
General Motors (6 ) 21.79 USD New York 1262 1er trimestre encourageant, malgré la perte acheter
Michelin 56.75 EUR Paris 1258 stabilité attendue de la rentabilité en 2006 conserver
Peugeot 50.40 EUR Paris 1263 usine au Royaume-Uni fermée en 2007 acheter
Renault 85.65 EUR Paris 1263 très ambitieuse réorganisation axée sur gamme acheter
Valeo 34.65 EUR Paris 1244 résiste à la hausse prix matières premières conserver
Volkswagen VZ 46.00 EUR Francfort 1264 muscle son plan de baisse des coûts acheter
Sidérurgie, non-ferreux, mines
Arcelor 33.90 EUR Bruxelles 1258 proposition de dividende 2005 à 1,85 EUR conserver
Corus 88.50 p. Londres 1263 va regrouper ses actions : une contre cinq conserver
Cumerio 22.64 EUR Bruxelles 1257 sommet du cycle attendu pour 2006 conserver
Rio Tinto (6 ) 3162.00 p. Londres 1263 hausse des investissements en 2006 et 2007 conserver
Construction et immobilier
Befimmo 84.00 EUR Bruxelles 1193 taux d'occupation des immeubles en progrès vendre
CFE 879.00 EUR Bruxelles 1260 belles perspectives DEME, mais action chère vendre
Cimpor 5.66 EUR Lisbonne 1246 bons résultats conserver
Cofinimmo 136.80 EUR Bruxelles 1206 le bénéfice 2004 a été supérieur aux attentes conserver
Deceuninck 26.10 EUR Bruxelles 1264 les actionnaires familiaux pourraient vendre conserver
Intervest Off. 28.77 EUR Bruxelles 1247 taux d'occupation des bureaux à la hausse conserver
Lafarge 98.70 EUR Paris 1263 augmente son offre sur Lafarge North America conserver
Saint - Gobain 57.80 EUR Paris 1255 vend sa filiale Synflex (plastiques) vendre
Vinci 80.70 EUR Paris 1262 carnet de commandes 2006 bien rempli conserver
Industries et services divers
ABB 17.65 CHF Zurich 1233 l'épineux dossier amiante est enfin clôturé vendre
Adecco 75.55 CHF Zurich 1258 marché français difficile conserver
Agfa - Gevaert 14.73 EUR Bruxelles 1259 KBC vend ses 27% à des institutionnels conserver
Alstom 68.95 EUR Paris 1264 la Chine ne veut pas d'étrangers pour son TGV vendre
Bekaert 91.60 EUR Bruxelles 1260 profite de la demande des marchés émergents conserver
Bouygues 42.80 EUR Paris 1258 craint d'être marginalisé dans les télécoms vendre
CMB 24.50 EUR Bruxelles 1253 flotte déjà couverte à 75 % pour 2007 vendre
EADS 32.05 EUR Paris 1264 deux gros actionnaires réduisent leurs parts conserver
Euronav 23.25 EUR Bruxelles 1253 1er trimestre 2006 record conserver
Exmar 109.00 EUR Bruxelles 1254 paiera un dividende de 2,625 EUR net le 22/05 vendre
Pirelli & C. 0.79 EUR Milan 1260 va introduire en Bourse ses activités pneus conserver
Randstad 55.80 EUR Amsterdam 1256 bons résultats, mais action chère vendre
Schneider 89.70 EUR Paris 1227 bén./action 05 : +22%, supérieur aux attentes conserver
Siemens 78.11 EUR Francfort 1253 nouveau directeur financier dès mai 2006 vendre
Sodexho 39.31 EUR Paris 1252 croissance interne du chiffre aff. ralentira vendre
Thales 34.79 EUR Paris 1263 projet de rapprochement avec Alcatel approuvé vendre
Vedior 17.86 EUR Amsterdam 1255 objectifs de rentabilité fort ambitieux vendre
Vestas Wind 166.75 DKK Copenhague 1262 fait l'objet d'une poursuite judiciaire vendre
Vivendi 28.77 EUR Paris 1262 croissance interne ch. aff. 1er trim. : +4,7% conserver
VPK Packaging 29.50 EUR Bruxelles 1261 2006 sera une année de transition conserver
Médias et loisirs
Accor 49.18 EUR Paris 1260 orientations stratégiques peu convaincantes vendre
Disney 27.02 USD New York 1255 rachète le studio d'animation Pixar conserver
Kinepolis 29.89 EUR Bruxelles 1264 3,2 % de visiteurs en plus au 1er trim. 2006 vendre
Ladbrokes (6 ) 428.50 p. Londres 1264 bén./action courant : + 10% en 2005 conserver
Lagardère 66.90 EUR Paris 1263 va réduire sa participation dans EADS vendre
Reed Elsevier 12.17 EUR Amsterdam 1216 confirme ses objectifs pour 2005 conserver
Roularta 52.15 EUR Bruxelles 1263 rentabililité pôle audiovisuel sous pression vendre
TF1 26.01 EUR Paris 1264 coût des programmes pèse sur résultats 2005 vendre
Time Warner 16.80 USD New York 1256 un actionnaire voudrait couper le groupe en 4 conserver
VNU 27.55 EUR Amsterdam 1259 offre à 28,75 EUR/action à l'issue incertaine vendre
Wolters Kluwer 21.02 EUR Amsterdam 1242 objectifs 2007 seront difficiles à atteindre vendre
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Budget Hebdo 24 avril 2006 | 11

Actions
Nom Cours (1) Bourse (2) BH Risque Commentaire Conseil (5)
au 21/04/2006 (3) (4)
Opérateurs télécom
AT & T 25.35 USD New York 1260 lance une offre sur l'américain BellSouth acheter
Belgacom 25.94 EUR Bruxelles 1264 veut acheter les 25% de Vodafone ds Proximus conserver
BT Group 213.25 p. Londres 1255 bén./action 3e trim. 2005/06: +2% à 4,9 pence acheter
Deutsche Telek. 13.70 EUR Francfort 1261 entrée d'un fonds américain dans le capital acheter
France Télécom 18.00 EUR Paris 1256 confirme ses prévisions pour 2006 acheter
KPN 9.26 EUR Amsterdam 1264 rumeurs de rachat peu crédibles vendre
Mobistar 61.20 EUR Bruxelles 1255 solide premier trimestre 2006 conserver
Telecom Italia 2.40 EUR Milan 1262 hausse de 28% du div. 2005 à 0,14 EUR brut conserver
Telefónica 12.79 EUR Madrid 1260 lance offre de rachat sur Telefonica Moviles conserver
Telenet 17.70 EUR Bruxelles 1258 possible livraison physique des actions vendre
Vodafone Group 127.75 p. Londres 1262 se réorganise pour être plus efficace acheter
Haute technologie
Alcatel 12.70 EUR Paris 1263 fusion annoncée avec l'américain Lucent vendre
Arinso 20.13 EUR Bruxelles 1263 capital sera réduit en juillet : 2 EUR/action vendre
ASML Holding 17.61 EUR Amsterdam 1248 bonnes perspectives à court terme vendre
Barco 75.05 EUR Bruxelles 1253 plusieurs contrats pour le cinéma numérique conserver
Capgemini 44.20 EUR Paris 1251 2005 : retour au dividende (0,5 EUR/action) vendre
Cisco Systems 20.68 USD Nasdaq 1262 bén. 2e trim. 2005/06 quasi stable à 0,22 USD vendre
EVS 42.45 EUR Bruxelles 1257 très bon 1er semestre en vue conserver
IBM (6 ) 81.66 USD New York 1252 1er trimestre 2006 encourageant conserver
Icos Vision 45.70 EUR Bruxelles 1264 lance nouveau système d'inspection (WI-2000) vendre
Intel 19.06 USD Nasdaq 1258 management plus prudent pour 2006 conserver
LogicaCMG 183.75 p. Londres 1260 résultats 2005 conformes aux attentes acheter
Melexis 12.92 EUR Bruxelles 1264 résultat 2005 conforme aux prévisions acheter
Nokia 18.65 EUR Helsinki 1264 1er trimestre supérieur aux attentes vendre
Option 87.50 EUR Bruxelles 1257 divise ses actions par quatre vendre
Philips 27.36 EUR Amsterdam 1253 résultats mitigés au 1er trimestre 2006 vendre
SAP 178.60 EUR Francfort 1263 rentabilité un peu décevante au 1er trimestre vendre
STMicroelectr. 15.56 EUR Paris 1235 bén./action de 0,30 EUR en 2005 vendre
Texas Instrum. 35.34 USD New York 1258 bon 1er trim, direction optimiste pour 2006 vendre
Thomson 16.42 EUR Paris 1254 rumeur insistante de rachat conserver
Petites valeurs
ARM Holdings 141.00 p. Londres 1241 forte progression des résultats au 1er trim. vendre
Atenor Group 216.30 EUR Bruxelles 1264 l'action sera divisée en 7 à partir du 4/5/06 conserver
Autonomy Corp. 466.25 p. Londres 1245 solides résultats au 4ème trimestre vendre
Brantano 53.00 EUR Bruxelles 1252 se repositionnera au Royaume-Uni conserver
Epcos 10.81 EUR Francfort 1248 actionnaire Siemens vend sa participation conserver
IBA 11.05 EUR Bruxelles 1260 rentabilité division FDG reste sous pression vendre
Input / Output 10.87 USD New York 1264 bonnes perspectives en 2006 conserver
IRIS 40.70 EUR Bruxelles 1264 2006 s'annonce bien conserver
Jenoptik 7.11 EUR Francfort 1264 perte 2005 supérieure aux attentes conserver
Mabuchi Motor 6570.00 JPY Tokyo 1260 les perspectives 2006 sont décevantes conserver
Medion 10.98 EUR Francfort 1261 recentrage de l'activité pèse sur rentabilité conserver
Miko 51.65 EUR Bruxelles 1262 a enregistré un bon 2ème semestre 2005 conserver
Natuzzi 7.20 USD New York 1262 apporte une modification aux résultats 2005 conserver
Oriflame 282.00 SEK Stockholm 1235 excellent 4ème trimestre conserver
Picanol 14.88 EUR Bruxelles 1260 retour au bénéfice prévu en 2006 conserver
Qiagen 11.87 EUR Francfort 1226 les perspectives 2006 rassurent le marché vendre
Schnitzer Steel 40.09 USD Nasdaq 1261 résultats décevants au 2ème trimestre 2005-06 conserver
Systemat 5.40 EUR Bruxelles 1264 rentabillité toujours trop faible conserver
Waste Connect. 39.36 USD New York 1239 récolte 200 millions USD conserver
Zapf Creation 9.27 EUR Francfort 1259 nouveau repli des ventes en 2005 conserver
Zetes 27.35 EUR Bruxelles 1261 possible livraison physique des actions vendre
Nos conseils en placements sont basés sur des analyses internes et sur des sources extérieures bien informées. Nul ne peut faire de prévisions sûres ni
garantir le succès total. Nous espérons néanmoins, grâce à ces informations, augmenter vos chances de faire de bons placements.
12 | Budget Hebdo 24 avril 2006
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L'OMC peut-elle éviter l'échec ?
Lancé en 2001, le cycle de Doha visait ni plus ni moins à lever toutes les barrières aux échanges internationaux
de produits agricoles et industriels, et de services. Pour la première fois, les difficultés des pays les moins
avancés devaient être prises en compte lors des discussions. Mais ce copieux menu est vite apparu indigeste.
Et deux ans après la fin théorique des négociations, la grosse pièce n'est toujours pas sur la table...
Une question de crédibilité
Leretardprisdansleprocessusdenégociationsn'estpasune
surprise. Entamée il y a plus de cinquante ans, la libéralisation
deséchangesestunprocessuscomplexe.Audébut,ellea
naturellement porté sur les produits et dans les domaines les
moins sensibles. Aujourd'hui, il ne reste que les barrières ayant
résistéàtouslesassauts,pardéfinitionlesplusdifficilesàlever.
Par ailleurs, l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC)
compte toujours davantage de membres. Et comme le
consensusestlarèglepourtouteprisededécision,lerisqueest
réel de ne pas trouver d'issue au cycle de Doha. Cela ne
signifierait pas pour autant la fin de la coopération
internationale au niveau des échanges. D'abord, les 149 pays
membresdel'OMCresterontliésparlesaccordsprécédents.
Même s'ils voulaient durcir l'accès à leur marché, ils ne
pourraient pas augmenter les barrières douanières au-delà de
ce qui est autorisé par l'OMC. Par contre, sans libéralisation
accrue, aucun nouveau gain n'est à espérer. Or, la simplification
des formalités aux frontières, au menu de Doha, pourrait à elle
seule réduire le coût des transactions de 40 milliards de dollars
par an. En outre, un échec écornerait la crédibilité de l'OMC, et
favoriserait le retour des accords bilatéraux.
Multi ou bilatéralisme
A défaut d'accords globaux, nombreux sont les pays à
privilégier les ententes commerciales bilatérales. Mais
celles-ci ne sauraient être équitables si les partenaires n'ont
pas la même puissance économique et politique. Et dans ce
domaine, les Etats-Unis, première économie et plus grande
puissance militaire du globe, n'ont pas d'égal. Même l'Union
européenne agit avec prudence lorsque les Etats-Unis ne
respectent par les règles. Autorisée par le tribunal de l'OMC
à imposer pour 4 milliards de dollars par an les
importations américaines, l'Europe a temporisé et ne frappe
que certains produits symboliques. Alors que peut faire un
petit pays ? Récemment, le Costa Rica a conclu un accord
particulièrement disproportionné avec les Etats-Unis.
Insignifiant pour les Américains, ce pays avait-il le choix s'il
désirait accéder au premier marché du monde ? Conscients
de leur force, de plus en plus d'élus américains pressent
d'ailleurs l'administration Bush de délaisser l'OMC pour se
concentrer sur les négociations bilatérales. Cette stratégie a
d'autant plus d'adeptes que le déficit commercial US ne
cesse de se creuser et que le commerce mondial, malgré
l'enlisement du cycle de Doha, se développe chaque année.
10 000 milliards de dollars
Blocage dans la libéralisation, retour des discours
protectionnistes et appel au patriotisme économique dans
plusieurspays,voilàautantd'élémentssusceptiblesdefreiner
les échanges. Et pourtant, après un bond de 21 % en 2004, la
valeur des exportations mondiales de marchandises a encore
progressé de 13 % en 2005 et a passé pour la première fois la
barre des 10 000 milliards de dollars. A la faveur de la hausse
des prix pétroliers, les pays exportateurs d'or noir ont vu
exploser leurs ventes à l'étranger. La part des combustibles et
des produits miniers a ainsi atteint 16 % dans le commerce
mondial, son plus haut niveau depuis 1985. A l'opposé, les
exportations européennes ont peu progressé. Et accuser l'euro
est un peu facile. L'Allemagne, grâce à l'excellence de ses
produits et à un ciblage judicieux des pays en forte croissance
commel'Asieetl'Europedel'Est,aaugmentéde7%ses
ventes à l'étranger et gardé sa place de premier exportateur du
globe. En 2005, près de 10 % des exportations mondiales
étaient allemandes. Au niveau des destinations, 16,1 % des
marchandises prennent la direction des Etats-Unis, rendant
ce pays incontournable.
EVOLUTION DES EXPORTATIONS DE MARCHANDISES
(en milliards de dollars)
Les échanges de marchandises à travers le globe connaissent une croissance
quasi exponentielle. Mais ils semblent davantage dépendre de la croissance
Conclusion
Privilégiés depuis quelques décennies, les accords
multi-latéraux ont tendance à laisser la place aux négociations
bilatérales. Dans ce contexte où seuls les rapports de force
comptent, les grands pays sont appelés à tirer leur épingle du
jeu. Les Etats-Unis devraient en profiter pour tenter de
rééquilibrer leur balance commerciale. L'Allemagne dont le
leadership en machines-outils n'est pas près de s'éteindre,
continuera aussi à jouer les premiers rôles. Mais si les
placements américains comme Dexia Sustainable North
America, Fidelity America A (Deutsche Bank) ou KBC Index
United States (CBC-KBC) peuvent utilement diversifier votre
portefeuille, la Bourse allemande, elle, est chère.
Dans notre sélection, seules les actions Deutsche Bank,
Volkswagen et Deutsche Telekom sont à l'achat.
www.budget-net.com Budget Hebdo 24 avril 2006 | 13
11000
10000
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
Focus
2002
2003
2004
2005

Épargne et placements défensifs
Si vous disposez de moins de cinq ans devant vous, et que
vous souhaitez un placement sans risque, privilégiez le
compte d'épargne, plus rémunérateur à court terme.
Apluslongterme,préférezuneassuranceépargne.
Enfin, à titre de diversification, les comptes à terme et les
obligations dans des devises bien choisies dynamiseront
votreépargne,sansrisquedémesuré.
COMPTES D'EPARGNE
Finansbankvientderevoirletauxdebasedesoncompte
d'épargne à la hausse. Celui-ci s'élève désormais à 2,50 %,
contre 2,25 % auparavant. Le taux de la prime reste quant à
lui inchangé, à 0,25 %. Signalons que ces conditions sont
offertes dès le premier euro investi. Auparavant, si le solde
était inférieur à 5 000 euros, la rémunération offerte était
beaucoupmoinsélevée.Cen'estpluslecasaujourd'hui.
Les intérêts sont calculés dès le lendemain du versement et
cessent de courir le jour du retrait. La prime est octroyée pour
autant que vous laissiez votre argent en compte pendant six
mois.Au-delà,elleestoctroyéeauproratadeladuréedu
placement, par quinzaines. Les conditions proposées étant
intéressantes, Finansbank réintègre « nos favoris ».
Comptes d'épargne (en euro)
Banque Taux de
base
(en %)
Prime
d'accrois.
(en %)
Prime de
fidélité
(en %)
Nos favoris
ABN Amro
(0800/99.339)
2,80 (1) - 0,01
Cortal Consors
(02/225.19.19)
2,75 (2) 0,01 0,01
DHB Bank (DHB Plus)
(0800/92.144)
2,20 0,50 0,50
DHB Bank (S@veOnline)
(0800/92.144)
2,75 0,10 0,10
Finansbank
(070/22.44.55)
2,50 0,25 0,25
Rabobank.be
(03/289.29.99)
3 (3) 0,01 0,01
Robeco (4)
(02/533.16.00)
Intéressant à 6 mois
2,60 0,01 0,01
Deutsche Bank (Livret +)
(02/551.98.30)
1,25 2 0,50
(1) 2,30 % au-delà de 250 000 EUR ; (2) 2,30 % au-delà de 200 000 EUR ;
(3) 2,50 % au-delà d'1 million EUR ; (4) Investissement minimum obligatoire
de 10 000 EUR pour devenir client.
ASSURANCES EPARGNE
Avec une assurance épargne, vous devriez recevoir en
principe, à terme, un rendement supérieur aux comptes
d'épargne. La rémunération offerte dépend en effet du
rendement dégagé par les placements effectués par l'assureur
avec l'argent que vous lui confiez. Ces placements se
composent essentiellement d'obligations, lesquelles offrent en
principe des rendements plus élevés, sur le long terme, qu'un
compted'épargne.Unepetitepartieduportefeuilleest
14 | Budget Hebdo 24 avril 2006
également composée d'actions qui offrent elles aussi, sur le
long terme, un rendement élevé.
Néanmoins, nous ne vous conseillons d'investir dans une
assurance épargne que si vous disposez d'un horizon de
placement d'au moins cinq ans, le temps d'amortir les frais de
départ. La plupart des assureurs comptent en effet des frais
d'entrée, parfois de l'ordre de 6 % ! N'acceptez jamais de payer
aussicher.Desfraisde2à3%noussemblentlemaximum
acceptable. Il faut aussi ajouter, à chaque nouveau versement,
unetaxede1,1%.Vouscomprendrezquecesfraispèseront
d'autant plus lourd sur votre rendement que la durée de
placement est courte. Il se pourrait même, si vous effectuez
un placement de très courte durée, que vous récupériez
moins que votre investissement de départ, d'autant plus que
les assureurs comptent généralement des frais de sortie en cas
de retrait les premières années. Même si ces produits
permettent d'effectuer des versements et des retraits à tout
moment, nous vous conseillons donc de les considérer
comme des placements à moyen/long terme, en aucun cas
commeunealternativeauxcomptesd'épargne.
Deux types de placements d'offrent à vous :
– si vous souhaitez des revenus réguliers, privilégiez une
assurance offrant un rendement minimum garanti. Le taux
garanti oscille actuellement entre 2,50 % et 3,25 %. Mais le
rendement réel dépendra aussi du montant de la
participation bénéficiaire octroyée ;
– si vous acceptez de voir fluctuer votre rendement dans
une fourchette plus large, dans l'espoir d'obtenir un
rendement plus élevé à terme, privilégiez une assurance
offrantuntauxgarantinul.Lerendementsecomposedans
ce cas uniquement d'une participation bénéficiaire, ce qui
permet aux assureurs d'investir une plus large part de leur
portefeuille en actions (jusqu'à 30 voire 40 %). La protection
de capital reste de mise, mais si les Bourses devaient chuter à
un moment donné, votre épargne pourrait faire du surplace
uneannéedonnée.Alongterme,cerisqueestnéanmoins
compensé par des perspectives de rendement plus élevé.
Assurances épargne
Produit... Compagnie Rendement
(1)
Taux
garanti (2)
Frais entrée
(max.)
... avec un taux minimum garanti
Afer Afer Europe 4,41 % 2,80 % 3 %
Invest for Life * AGF 5 % 2,50 % 4 %
Crest 10 Axa 4,15 % 2,50 % 3,5 %
BKCP Expansion Crédit Prof. 4,70 % 2,75 % 3,5 %
Compte First Ethias 4,15 % 2,75 % 0 %
786 Intégrale 4,75 %** 3,25 % 1 %
... avec un taux garanti de 0 %
Crest 30 * Axa 5,50 % 0 % 3,5 %
Crest 40 Axa 6,05 % 0 % 3,5 %
First Invest Ethias 6 % 0 % 0 %
* Ne souscrivez pas si on vous réclame des frais d'entrée supérieurs à2%.
** Doit encore être approuvé par l'Assemblée générale, en juin.
(1) Rendement distribué en 2005, hors frais et taxes éventuels, et pour autant
que les conditions d'obtention de la participation bénéficiaire, variables d'un
assureur à l'autre, soient remplies. (2) Taux garanti pour les nouveaux versements.
La durée de la garantie varie d'un assureur à l'autre.
www.budget-net.com

OBLIGATIONS / COMPTES A TERME
Le constructeur automobile japonais Toyota vient de lancer
une nouvelle obligation en dollar australien (AUD). D'une
duréedequatreansetsixmois,cetempruntoffreun
rendement annuel net de 4,72 %. Même si c'est plus que le
rendement offert par les obligations en euro de même durée
(environ 3,10 %), cet écart ne compense plus suffisamment à
nosyeuxlerisquedefluctuationsdudollaraustralien.
Ladevisead'ailleursdéjàfortbaissédepuisledébutde
l'année (- 3,7 %). En cause surtout, la remontée des taux
obligataires dans la zone euro, qui a rétréci l'écart de
rendement entre les obligations en AUD et les obligations en
euro. Les placements en euro sont du coup redevenus un peu
plus attrayants aux yeux des investisseurs, au détriment des
placements en AUD. Ce mouvement étant appelé à se
poursuivre, nous ne conseillons plus d'acheter de nouveaux
emprunts en dollar australien.
0.64
0.62
0.60
0.58
0.56
0.54
EVOLUTION DU DOLLAR AUSTRALIEN (en euro)
0.52
2001 2002 2003 2004 2005 2006
L'écart entre les taux obligataires australiens et en euro s'est rétréci depuis
quelques mois, ce qui pèse sur la devise kangourou. Si les obligations en AUD
continuent d'offrir des taux plus élevés que chez nous, cela ne compense pas le
risque de baisse de la devise. N'achetez plus d'obligations en AUD.
Devise Emetteur
(Code ISIN)
(1) Coupon
brut (%)
Épargne et placements défensifs
A titre de diversification, vous pouvez opter pour des
obligations ou des comptes à terme en devise étrangère :
– avec une obligation en couronne suédoise (SEK), vous
profiterez le cas échéant de l'appréciation de la devise,
actuellement sous-évaluée par rapport à l'euro. Optez pour
des durées de cinq ans environ. Nous ne conseillons pas de
compte à terme dans cette devise. Les taux à court terme – la
duréemaximaledescomptesàtermeestdedouzemois–
sont en effet moins élevés et donc moins intéressants ;
– les placements en dollar américain (USD) et en livre sterling
(GBP) sont intéressants parce qu'ils offrent des taux plus élevés
qu'eneuro,compensantsuffisammentlerisquedefluctuationde
ces devises. L'écart entre les taux à court terme et à long terme y
esttrèsfaible.Certainscomptesàtermeoffrentd'ailleursun
meilleur rendement que des obligations à plus long terme.
Si vous optez néanmoins pour une obligation, parce que vous
souhaitez un placement anonyme par exemple, optez pour des
placements de courte durée (maximum trois ans).
Les meilleurs comptes à terme (en devises)
Rendement net (en %)
1 mois 6 mois 1 an
Mise minimale
Dollar américain (USD)
Axa Banque 3,75 3,84 3,94 1 000 USD
Banca Monte Paschi 3,53 3,72 3,83 1 565 USD
KBC-CBC 3,56 3,75 3,88 2 500 USD
Robeco
Livre sterling (GBP)
4,03 4,14 4,22 12 306 USD
Axa Banque 3.26 3,31 3,49 500 GBP
Banca Monte Paschi 3,12 3,22 3,37 853 GBP
KBC-CBC 3,18 3,32 3,48 1 600 GBP
Robeco 3,61 3,67 3,78 6 884 GBP
Données au 20/04/2006
Nouveaux emprunts
Echéance Prix
(%)
Coupure
( 1000)
Paiement Rdt. net
(%) (2)
Commentaire
AUD Toyota Motor Credit Corp
(XS0252143150)
++ 6 03/11/10 101,50 1 03/05 4,72 Non livrable, 1er coupon court
AUD = dollar australien. Les emprunts que nous vous conseillons sont en gras. (1) Solvabilité de l'émetteur : ++ signifie que le risque que l'émetteur ne puisse honorer
ses obligations de remboursement et de paiement d'intérêts est très faible. Nous déconseillons les emprunts qui ne bénéficient pas d'une notation + ou ++.
(2) Rendement net après retenue du précompte mobilier belge de 15 %.
Devise Emetteur
(Code ISIN)
GBP BEI
(XS0156020587)
GBP Hessische Landesbank
(XS0094812657)
SEK BEI
(XS0175257780)
USD Fortis Luxembourg Fin.
(XS0246925233)
USD Nederl. Waterschapsbank
(XS0239323180)
(1) Coupon
brut (%)
Emprunts existants à l'achat
Date
Début / Fin
++ 4,50 23/10/02
23/10/08
++ 4,75 02/03/99
07/12/09
++ 4,50 19/09/03
19/09/11
+ 5,50 18/04/06
18/04/08
++ 4,75 26/01/06
26/01/09
Prix
(%) (2)
Coupure
( 1000)
www.budget-net.com Budget Hebdo 24 avril 2006 | 15
Intérêts
courus
Rdt. net
(%) (3)
Disponible notamment chez
101,00 1 23 3,25 Fortis Banque, ING,
CBC-KBC
102,00 1 18 3,35 Fortis Banque, ING,
Petercam
105,75 10 270 2,59 Dexia, ING
102 2 1 3,60 Fortis Banque
100,50 2 23 3,77 Dexia, Fortis Banque
GBP = livre sterling, SEK = couronne suédoise, USD = dollar américain. (1) Solvabilité de l'émetteur : ++ signifie que le risque que l'émetteur ne puisse honorer ses
obligations de remboursement et de paiement d'intérêts est très faible. Nous déconseillons les emprunts qui ne bénéficient pas d'une notation + ou ++.
(2) Prix maximum conseillé, frais compris. (3) Rendement net après retenue du précompte mobilier belge de 15 %.

Analyse
Gérer un portefeuille de sicav
Nous publions chaque mois, dans la rubrique « Fonds & Sicav », trois portefeuilles d'investissement. Comment
sont-ils constitués et comment en faire bon usage ? Voici quelques explications.
Acheter des sicav ne suffit pas pour se
constituer un bon portefeuille. Il faut
aussi tenir compte des perspectives des
marchés financiers, de son horizon de
placement et de son profil de risque.
Avant de commencer...
Avant de constituer un portefeuille,
il faut avoir une vision sur les
différents marchés dans lesquels
investissent les sicav. C'est l'avenir qui
importe,paslepassé.
Budget Hebdo
4 atouts
Indépendance
Totale impartialité des conseils
garantie par l'association des
consommateurs Test-Achats
Expertise
Quelque 30 analystes financiers
à pied d'œuvre dans 5 pays
Service
Nos spécialistes en ligne
au 02 542 33 50
Lundi: 13 à 16h. Mardi au
vendredi: 9 à 12h30 - 13 à 16h
www.budget-net.com
L'info up-to-date, multiples
chiffres détaillés, graphiques,
dossiers, calculateurs, aide
didactique, lexique, faq, suivi
de portefeuille...
L'actualité chez vous, par notre
Newsletter.
Cettevisiondoitêtreconfrontéeàla
réalité, c'est-à-dire la disponibilité des
sicavsurlemarchébelge.Ilest
impossible d'investir en Suède s'il n'y a
pas une offre décente en sicav
d'actions suédoises.
Règles de base
Pour constituer un portefeuille,
plusieurs éléments sont importants :
– le rendement attendu :nos
prévisions se basent sur l'évolution
attendue des marchés, des dividendes,
des taux obligataires et des devises.
Nous tenons compte aussi des frais,
taxesetimpôts;
– le risque : il résulte des fluctuations
de cours. Plus elles sont amples, plus le
risque est élevé ;
– la corrélation :elleillustre
comment certains marchés réagissent à
certains autres (voir BH Plus 1263).
Des actions ou des obligations qui vont
à contre-courant peuvent réduire le
risque lié à un portefeuille sans que le
rendement potentiel en pâtisse.
Au bout de ce raisonnement, nous
ne retenons plus que certaines places
boursières ou certains marchés
obligataires. Mais il faut tenir compte
aussi d'aspects plus personnels.
Deux éléments sont importants :
– l'horizon de placement :plus
longtemps vous pouvez maintenir
votre argent immobilisé, plus vous
pouvez vous permettre de prendre des
risques et donc d'investir en actions ;
– le profil de risque :plusvous
craignez le risque, plus vous devez
investir en obligations, et inversement.
Pratiquement
Nous publions chaque mois trois
portefeuilles types, dont vous pouvez
© Test-Achats S.C.
Abonnement 1 an Budget Hebdo : 211,80 € (197,40 € pour les abonnés à
Test-Achats et/ou Budget & Droits), incluant la cotisation à l’ASBL Assoc.
des Consommateurs Test-Achats (en 2005 : 12,00 €); supplément actions :
+ 41,40 € (à ajouter à la revue de base). Abonnements : tél. : 02 542 33 00 -
e-mail «abonnement@test-achats.be».
Editeur responsable: A. De Wasch, rue de Hollande 13, 1060 Bruxelles.
16 | Budget Hebdo 24 avril 2006
vous inspirer selon votre profil de risque,
défensif, neutre ou dynamique.
Notre site www.budget-net.com vous
propose également d'autres portefeuilles
– nous en calculons neuf au total – pour
des horizons de placement différents
(5 ans, 10 ans et 20 ans). Pour les trouver,
cliquez sur « Stratégie » dans la rubrique
« Fonds et Sicav ». Vous pouvez aussi
appeler notre Service Aide Individuelle.
Bien sûr, vous n'êtes pas obligé de
suivre nos recommandations à la lettre.
Ces portefeuilles servent avant tout de
guide. Libre à vous de vous en inspirer,
selonvotresituationpersonnelle.
D'ailleurs, votre portefeuille finira par
s'écarterdeceluiquenouspublions,en
fonction de l'évolution de vos
investissements ou des adaptations que
nous effectuons de temps en temps selon
notre vision des marchés. Ne révisez votre
portefeuille que lorsque l'écart devient
trop élevé (10 % ou plus par poste).
Vous limiterez ainsi les frais que tout
changement occasionne. Les sicav que
nous conseillons sont reprises en gras
dans les tableaux publiés chaque mois.
GB
20%
BE
20%
PORTEFEUILLE DE BASE
US
5%
EUR
5%
AU
20%
SEK
20%
USD
5%
Actions 65% Obligations 35%
Ce portefeuille convient aux investisseurs qui disposent
d'une dizaine d'années devant eux et qui
ont un profil de risque neutre. Mais saviez-vous
que nous calculons aussi huit autres portefeuilles,
de différentes durées (5 ans, 10 ans et 20 ans) et
pour divers profils de risque (défensif, neutre et dynamique)
? Vous pouvez vous en inspirer selon
votre propre situation.
Euroconsumers S.A.
Abonnement 1 an Budget Hebdo : 211,80 €. Abonnements pour nos
abonnés luxembourgeois : 49 60 64-1 . Editeur responsable : A. De Wasch,
avenue Guillaume 13b, L-1651 Luxembourg.
Tous les droits de reproduction, d’adaptation et de traduction sont réservés pour tous les pays et
toute utilisation à des fins commerciales est interdite. Cours et graphiques: © Datastream/ Thomson
Financial, T.B.M. et Test-Achats. Imprimeur : D. Bodden S.A., Av. de Rusatira 1-3, 1083 Ganshoren.
GBP
5%
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