Test-Achats invest – 24/04/2006 – No 1265

Actions
Quifaitquoi?
BANK OF AMERICA
1 ère banque de détail américaine; détient
9,8 % de parts de marché dans les dépôts;
leader dans les cartes de crédit; 54 % de
ses profits issus de la banque de détail.
ELI LILLY
Labo pharmaceutique américain;
12 ème mondial, surtout présent dans les
maladies du système nerveux central, le
diabète et l'oncologie; réduit petit à petit
sa dépendance au Zyprexa (contre la
schyzophrénie) grâce à de nouveaux
médicaments.
INTEL
1 er fabricant de semi-conducteurs au
monde; contrôle 80% du marché des
microprocesseurs.
KINEPOLIS
Exploitant de salles de cinéma
(21 complexes en Belgique, France,
Espagne, Pologne et Suisse); pionnier
dans le domaine du cinéma numérique.
OMEGA PHARMA
Fournisseur belge de produits sans
ordonnance aux pharmacies et au monde
médical, actif dans 17 pays européens;
distribue aussi des génériques (Belgique).
PFIZER
Labo pharmaceutique américain devenu
n°1 mondial, à coup d'acquisitions.
PRUDENTIAL
2 ème assureur-vie britannique,
1 er assureur-vie étranger en Asie;
se développe aussi aux USA et en Europe;
57 % de ses revenus issus de l'étranger.
SCHNITZER STEEL INDUSTRIES
Gros exportateur américain d'acier recyclé
qui produit aussi de l'acier pour la
construction est en en outre actif dans la
vente de pièces détachées automobiles
aux USA et au Canada.
VINCI
Groupe français actif dans le bâtiment, dans
de grands travaux d'infrastructure et dans
l'exploitation d'autoroutes, de parkings, etc.
Indicateur de risque: de (le risque lié à l’action
est faible) à (risque lié à l’action élevé).
Cet indicateur tient compte de l’ampleur des
fluctuations de cours de l’action (volatilité), du
risque lié à sa situation financière et à son secteur
d’activité et du respect des règles de corporate
governance.
BANK OF AMERICA
Sur très bonne voie
Finances
Bourse de New York 46,87 USD
Risque :
Stratégie efficace, résultats excellents,
risque faible, beau rendement sur
dividende et action bon marché.
Achetez.
Excellent résultat au 1 er trimestre : le
bénéfice progresse de 13,5 %. C'est surtout
grâce à l'émetteur de cartes de crédit
MBNA, racheté fin 2005. Son intégration
se passe très bien, malgré les
charges qui y sont liées, et l'activité contribuera
dès cette année au bénéfice par
action. MBNA permet d'accroître les
revenus et de dégager des économies de
coûts (déjà 2 000 suppressions d'emplois
effectives sur les 6 000 prévues).
Tout en poursuivant cette intégration,
Bank of America s'efforcera aussi de développer
et de mieux rentabiliser sa
banque d'investissement. Car si celle-ci
engrange d'importants revenus, grâce
surtout au trading, ses coûts devraient
être contrôlés plus strictement (ils ont
encore dérapé, suite à de lourds investissements,
notamment pour le recrutement
de nouveaux collaborateurs).
Enfin, Bank of America veut s'étendre
en Asie et en Europe, où il pourrait s'intéresser
à Barclays Bank, afin de trouver
de nouveaux relais de croissance de revenus
et de profits.
Nous tablons sur un bénéfice par action
de 4,40 USD en 2006 et de 4,65 USD en
2007.
Le rendement offert par le dividende est
de 4,5 % brut.
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006
Le groupe met dans son jeu bon nombre d'atouts
qui devraient permettre au cours (en USD) de
maintenir son cap ascendant.
BENETTON
L'action quitte notre sélection
Biens de consommation
Bourse de Milan 12,21 EUR
Risque :
Après de biens tristes années, la
situation s'améliore : les revenus sont
en hausse et 2006 pourrait être
meilleure encore. Mais le marché a
anticipé la nouvelle, le cours a pris
68 % en un an et l'action est à présent
chère. Nous ne la suivrons plus.
Vendez.
Le chiffre d'affaires 2005 a grimpé de
3,6 %. Une amélioration provenant principalement
des bonnes affaires réalisées
en Corée et en Inde, de l'expansion du réseau
de magasins propres et de l'intégration
dans les comptes du groupe des revenus
encaissés en Turquie.
Mais la rentabilité a néanmoins souffert
du développement commercial, de
quelques dépenses de restructuration,
du réagencement de certains points de
vente et enfin du coût de la réorganisation
de la division tissus. Le bénéfice
opérationnel ☞ a ainsi perdu 4 %. Ce
n'est donc que grâce à un traitement fiscal
plus favorable que le bénéfice du
groupe s'apprécie de 2,8 %.
Pour 2006, Benetton se montre optimiste
: il ne devra plus supporter de dépenses
exceptionnelles et l'actuelle récolte
de commandes invite à une certaine sérénité.
Il prévoit ainsi une hausse du chiffre
d'affaires similaire à celle réalisée en 2005
et pense pouvoir cette fois améliorer sa
rentabilité. Nous prévoyons ainsi un bénéfice
par action 2006 de 0,65 EUR. Mais
aprèssahaussedes12derniersmois,l'action
est devenue chère, de sorte que nous
nous en détournons.
160
150
140
130
120
110
100
90
80
70
60
2003 2004 2005 2006
Le moment est venu de profiter de la belle ascension
qu'a connue ces derniers mois le cours (en
gras/base 100) de Benetton, qui a regagné bien du
terrain perdu face à son marché national (indice
de la Bourse de Milan, trait fin).
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