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Test-Achats invest – 24/04/2006 – No 1265

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un gain très important pour les coffres de l'Etat. Quant aux<br />

entreprises et aux consommateurs, ils bénéficient de<br />

conditions de financement qui étaient inimaginables sous la<br />

lire. Or, un retour et puis une dévaluation de la lire feraient<br />

exploser l'inflation dans le pays, en renchérissant toutes les<br />

importations et notamment la facture énergétique. Résultat,<br />

les taux d'intérêt italiens grimperaient et dépasseraient<br />

facilement les 10 %, plongeant l'Etat et l'économie italienne<br />

dansunecriseprofonde.Unscénario«àl'Argentine»ne<br />

pourrait alors être exclu.<br />

L'inflation sous contrôle<br />

Aux Etats-Unis, l'inflation en mars s'est élevée à seulement<br />

3,4%,contre3,6%lemoisprécédent.Unebonnenouvelle,<br />

quelque peu mitigée par la percée de l'inflation hors énergie<br />

etalimentation.Al'heureoùlebarildepétrolealigneles<br />

maxima historiques, ces chiffres devraient néanmoins<br />

conforter la Réserve fédérale dans sa décision de mettre un<br />

terme au cycle de hausses entamé en juin 20<strong>04</strong> sous la<br />

présidence d'Alan Greenspan. Si la hausse prévue pour le<br />

mois de mai n'est pas remise en cause, la Fed pourrait bien<br />

s'accorder une pause par la suite.<br />

5.00<br />

4.50<br />

4.00<br />

3.50<br />

3.00<br />

2.50<br />

2.00<br />

1.50<br />

L'INFLATION AUX ETATS-UNIS<br />

(hausse des prix à la consommation en %)<br />

1.00<br />

2001 2002 2003 20<strong>04</strong> 2005 <strong>2006</strong><br />

Malgré la hausse du cours du brut, l'inflation se fait moins pressante aux<br />

Etats-Unis. De quoi permettre à la Réserve fédérale de préparer la fin des hausses<br />

des taux.<br />

L'inflation dans la zone euro a été confirmée à 2,2 % en<br />

mars, contre 2,3 % en février. Malgré la forte hausse des cours<br />

du pétrole, la pression sur les prix à la consommation reste<br />

donc à peine supérieure aux objectifs de la BCE (Banque<br />

centrale européenne). Cela ne devrait pas l'empêcher de<br />

relever encore ses taux ces prochains mois.<br />

L'inflation recule également au Royaume-Uni : la<br />

progressionannuelledesprixn'aétéquede1,8%enmars,<br />

contre 2 % en février. L'inflation britannique n'a plus connu<br />

un niveau aussi bas depuis février 2005. Les reculs des prix de<br />

l'alimentation et boissons, des dépenses de santé et des loisirs<br />

etcultureontcontribuéàcechiffrequidevraitrassurerune<br />

Banque d'Angleterre peu pressée de modifier ses taux<br />

directeurs. Lors de sa dernière réunion, sept membres sur<br />

huit ont en effet voté en faveur du statu quo.<br />

Après les 9,9 % atteints en 2005, la croissance chinoise ne<br />

semble pas près de s'arrêter. Au premier trimestre, la croissance<br />

s'est en effet accélérée pour atteindre 10,2 %. Avec une<br />

progression de 27,7 % sur un an, l'<strong>invest</strong>issement en<br />

Economie et marchés<br />

infrastructures reste <strong>–</strong> avec les exportations <strong>–</strong> le principal moteur<br />

de l'économie. Cette progression météorique de la croissance<br />

chinoise souligne une fois de plus la nécessité de nouvelles<br />

mesurespourempêcherunesurchauffedelaquatrième<br />

économie mondiale. Une réévaluation du yuan et des restrictions<br />

supplémentaires dans l'accès au crédit pourraient en faire partie.<br />

En <strong>No</strong>uvelle-Zélande, l'inflation annuelle a été de 3,4 % au<br />

premier trimestre, contre 3,2 % au trimestre précédent.<br />

Cettehaussedel'inflationarriveàunmauvaismoment.<br />

En effet, après la contraction de l'activité économique au<br />

quatrièmetrimestre<strong>–</strong>lapremièresurcinqans<strong>–</strong>,ledébut<br />

d'un cycle de baisse des taux directeurs (actuellement à<br />

7,25 %) semblait inévitable. Mais les menaces d'inflation et les<br />

signes de reprise économique au premier trimestre semblent<br />

avoirrepoussél'échéancedeplusieursmois.<br />

Bonne tenue des Bourses<br />

Les bonnes nouvelles macroéconomiques (croissance<br />

mondialeattendueàprèsde5%en<strong>2006</strong>) et<br />

microéconomiques (résultats trimestriels des entreprises<br />

dans l'ensemble positifs) se sont conjuguées pour pousser à<br />

la hausse les marchés boursiers. Le DJ Stoxx 50 et le<br />

S&P 500 ont tous deux gagné 1,7 %. Après un début de<br />

semaine en fanfare, le Nasdaq, l'indice américain des valeurs<br />

technologiques, a été victime de prises de bénéfices.<br />

Il progresse cependant de 0,7 %. Avec un bond de 3,3 %,<br />

Amsterdam signe la plus forte hausse. Bruxelles gagne<br />

1,6 %. Qu'ils soient complets ou partiels, les résultats des<br />

entreprises semblent avoir été conformes aux attentes (voyez<br />

notre rubrique actions pages 4-8). Affaibli par les résultats<br />

en baisse d'Intel (-2 %) et le peu d'allant de la demande pour<br />

le trimestre en cours, le marché des semi-conducteurs n'a<br />

engrangé que 0,6 %. Enfin, grâce à la hausse du prix du<br />

baril, le secteur pétrolier a gagné 3,5 %.<br />

LES MARCHES ET VOS PLACEMENTS<br />

Aux Etats-Unis, le compte-rendu de la dernière réunion<br />

de la Fed semble indiquer la fin imminente du cycle de<br />

hausses de taux. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les<br />

entreprises qui craignaient une poursuite des hausses,<br />

susceptible de précipiter un ralentissement de l'économie<br />

américaine. Les marchés boursiers de toutes parts ont donc<br />

fêté la nouvelle en évoluant à la hausse. Par contre, le dollar<br />

a fait grise mine. En effet, la fin probable du cycle de<br />

hausses rend quasi inévitable la réduction du différentiel de<br />

taux entre les Etats-Unis et la zone euro. L'euro a gagné 2 %<br />

face au dollar, et dépassé les 1,23 USD pour atteindre des<br />

valeurs inégalées depuis l'été 2005. Si le dollar redevient<br />

légèrement sous-évalué face à l'euro, il devrait toutefois<br />

rester sous pression dans les trimestres à venir. Néanmoins,<br />

grâce au dynamisme dont continue de faire preuve<br />

l'économie américaine, et au différentiel de taux toujours<br />

intéressant, les actifs américains méritent encore, selon<br />

nous, leur place au sein d'un portefeuille diversifié.<br />

Quant aux mises en garde de certains sur la dégradation de<br />

la situation économique en Italie, elles nous semblent<br />

exagérées. Si vous détenez des actions italiennes (pour autant<br />

qu'elles ne soient pas trop chères), vous pouvez les conserver.<br />

www.budget-net.com Budget Hebdo <strong>24</strong> avril <strong>2006</strong> | 3

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