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JUIN 11 - Expertissim

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29 RUE DE CHATEAUDUN<br />

75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

<strong>JUIN</strong> <strong>11</strong><br />

Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

N° de page : 38<br />

L-ETOPDEL'E-<br />

Eléments de recherche : EXPERTISSIM ou WWW.EXPERTISSIM.COM : marque, site d'expertise et de vente d'objets d'art, toutes citations<br />

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29 RUE DE CHATEAUDUN<br />

75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

I<br />

hierry Petit,<br />

EXCLUSIF> L'Entreprise dévoile le chiffre d'affaires de 80 sites '<br />

marchands hexagonaux et la stratégie de sept d'entre eux.<br />

Sur ce secteur en très forte croissance, la rentabilité est encore<br />

rarement au rendez-vous. En prime, ce qu'il faut savoir pour •<br />

se lancer et monter sa propre plate-forme.<br />

DOSSIER REALISE PAR MARION BAIN, MURIFI JAOUEN, SEBASTIEN POf<br />

IA SALENTEY - PHOTOS : (\NEGRANGIER<br />

edcatsCLa Kedoule).<br />

les 3 Suisses cl Casi-<br />

Cdiscoiinl.-- Tel esl,<br />

dans l'ordre, le podium<br />

de notre palmarès des sites d'c-com-<br />

players, cor<br />

Les pionnii!<br />

<strong>JUIN</strong> <strong>11</strong><br />

Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

N° de page : 38<br />

sont encore créés en France l'an dernier.<br />

<strong>11</strong> faut dire que les barrières technologiques<br />

et financières pour monter une<br />

pla te-forme se son 1 ouvertes. Désormais<br />

il suffit de quelques milliers d'euros pour<br />

monter un site d'e-commerce. Ce qui explitjiie<br />

que de nombreux entrepreneurs<br />

es leuréelosion. les sites brtuneoude Un<br />

•hi un palier. Les pi<br />

les vépécistcs et<br />

gant en véritable marque incontournable-<br />

à l'inslarde Vente-privée, Rueducommerce<br />

ou l'roinovacanccs. Quitte à<br />

passer dans le giron d'un grand nom de<br />

la distribution. Lus exemples sont lésion:<br />

C'diseounl, détenu depuisjanviei'dernier<br />

à ( ) ( ) % par Casino, M;ule in sport, passé<br />

sous la coupe île l'I'K celte année.<br />

JeShowroompnvé.com,affiche<br />

, , , .<br />

ul nlonH ' ''l'omovacances, sur le point<br />

unedesplijs d'être racheté par de nouveaux londs<br />

belles croissances d'iiivestisscnienl.<br />

de l'e-commerce Sur ce marché qui semble avoir atteint une<br />

réelle maturité, 17 800 nouveaux sites se<br />

ri/.et. fondateur de<br />

rer dans la course avec le projet<br />

elopper. Vendre sur la Toile est<br />

me activité plus gourmande en<br />

Vers une bulle spéculative<br />

nouveaux services i<br />

des années 2000 o<br />

déles H loC plaçai!<br />

au cyberconsommateur repose sur<br />

des prix bas et donc des marges<br />

Eléments de recherche : EXPERTISSIM ou WWW.EXPERTISSIM.COM : marque, site d'expertise et de vente d'objets d'art, toutes citations<br />

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75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

réduites. Reste que, dans un marché<br />

globalisé, sans frontières, où les<br />

concepts sont par nature en perpétuelle<br />

(ré) invention, de nouvelles perspectives<br />

de croissance se dessinent malgré tout.<br />

Réseaux sociaux, achats groupés, crowdfunding,<br />

logistique de proximité, offre couplée<br />

services-produits, m-commerce sont<br />

autant de pistes à suivre pour réinventer<br />

l'e-commerce et donner naissance aux<br />

futures étoiles du Net.<br />

Des commerçants bien discrets<br />

Pour conclure, on s'étonnera forcément<br />

de l'absence de certains sites dans ce premier<br />

palmarès de l'e-commerce réalisé<br />

par L'Entreprise. De nombreux sites n'ont<br />

pas souhaité répondre à notre enquête.<br />

Et donc révéler leur manque de rentabilité<br />

? De fait, pour communiquer le nombre<br />

de clics et de pages vues, pas de problème.<br />

En revanche,<br />

M-conunerce lorsqu'il s'agit de don-<br />

Plus de ner son chiffre d'af-<br />

3 millions faires et son résultat,<br />

de Français ont les e-commerçants<br />

déjà acheté sur deviennent beaucoup<br />

un site internet pms discrets ! « Notre<br />

a partir de direction générale ne<br />

leur mobile.<br />

souhaite pas répon-<br />

Source FevadCCM<br />

dre », ont ainsi fait sa-<br />

Benchmark<br />

voir Carrefour, Kiabi,<br />

Téléshopping et Mister Auto... D'autres<br />

se bornent à livrer des estimations à la<br />

louche de leur activité, comme Sarenza,<br />

Croquetteland, Fotolia, ou parlent de<br />

« volume d'affaires », à l'instar de<br />

Voyages-SNCF.com.<br />

Au total, un peu moins de la moitié des<br />

200 sites que nous avons interrogés ont<br />

répondu à nos questions. Les plus réticents<br />

à rendre publics leurs chiffres sont<br />

paradoxalement souvent les premiers<br />

à communiquer sur leurs produits.<br />

Comme Brandalley, Cdiscount, Photo-<br />

Box, Fnac.com, pour n'en citer que<br />

quelques-uns. Sans oublier les spécialistes<br />

de l'optique en ligne, comme<br />

Happyview, pourtant positionnés sur un<br />

secteur dont on sait par ailleurs que les<br />

marges sont plutôt confortables.<br />

C'est pourquoi la publication de ce premier<br />

palmarès des sites d'e-commerce<br />

côté business est avant tout une invitation<br />

et un vibrant plaidoyer pour plus de<br />

transparence de la part des principaux<br />

acteurs du secteur ! • P S<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

PHILIPPE AUSSEUR,<br />

ASSOCIÉ, PRÉSIDENT D'ERNST<br />

& YOUNG ADVISORY FRANCE<br />

« L'e-commerce reste avant tout<br />

du commerce»<br />

Vous venez de publier une analyse<br />

de la performance des 15 premiers<br />

sites marchands de France. Comment<br />

expliquez-vous le manque<br />

de transparence du secteur ?<br />

Philippe Ausseur: C'est pour beaucoup<br />

une dimension psychologique II est<br />

de plus en plus facile de créer un site<br />

marchand Les e-commerçants se disent<br />

donc que leur modèle peut être<br />

facilement déclinable Et puis il y a ceux<br />

qui ne veulent pas donner d'informations<br />

sur leur marche ou sur leur faible marge<br />

de rentabilité Sans oublier ceux qui<br />

se cachent afin de mieux se vendre<br />

Les sites marchands se multiplient.<br />

Est-il encore temps de se lancer ?<br />

P. A. : Pour devenir un acteur qui compte<br />

aujourd'hui, le niveau d'investissement<br />

commence a être élevé Et pour les<br />

nouveaux entrants, il faut inventer des<br />

niches, proposer de nouveaux services<br />

Quel modèle voyez-vous pour les sites<br />

de demain?<br />

P. A. : On est a un stade ou la technologie<br />

permet tout, mais le principal obstacle<br />

reste d'augmenter le taux de<br />

transformation - qui est seulement de I<br />

a2%surleweb Les développements<br />

technologiques (réalité augmentée et<br />

3D) vont permettre d enrichir la relation<br />

client Les consommateurs pourront<br />

ainsi tester comme « pour de vrai »<br />

<strong>JUIN</strong> <strong>11</strong><br />

Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

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leur achat et donc passer a l'acte Encore<br />

faut-il pouvoir payer ce développement<br />

technologique, sans oublier la promesse<br />

implicite faite au cyberconsommateur<br />

des produits moins chers que dans<br />

le circuit classique<br />

Qui gagne de l'argent<br />

dans l'e-commerce ?<br />

P. A. : Les grands sites peuvent gagner<br />

de l'argent grâce au volume de<br />

leurs ventes La stratégie multicanal est<br />

incontournable et payante pour eux<br />

Certains sites sont très rentables du fait<br />

de la nature des produits vendus,<br />

comme I optique et les biens culturels,<br />

ou parce qu il s agit de niches<br />

D'autres gagnent de l'argent parce qu'ils<br />

jouent sur la combinaison de plusieurs<br />

activités, comme Rueducommerce com,<br />

qui tient a la fois de la galerie<br />

commerciale, de la vente et<br />

de la publicité Les points de vente<br />

de Casino (maison mère de Cdiscount)<br />

ou d'Auchan sont des atouts pour<br />

renforcer la relation avec les clients<br />

Comment peut-on développer<br />

une marque sur internet ?<br />

P. A. : L e-commerce, ça reste avant tout<br />

du commerce, sauf que sa limite est<br />

dans la desincarnation Pour renforcer<br />

une marque il faut soit innover - un site,<br />

ça doit bouger tous les mois i -, soit<br />

créer un lien avec ses clients, en utilisant<br />

les reseaux sociaux, par exemple<br />

Le marketing de Facebook, c'est<br />

son concept Pour des vendeurs de<br />

chaussures comme Sarenza et Spartoo,<br />

la différence est davantage une question<br />

de notoriété et de publicité Et la,<br />

les règles sont les mêmes que pour<br />

le commerce traditionnel<br />

Quels mots clés voyez-vous pour<br />

caractériser les cinq ans à venir ?<br />

P. A. : Innovation, fidelisation et<br />

reactivite Avec I essor fulgurant du<br />

m-commerce (mobiles) et de la<br />

geolocalisation, on va voir s'effondrer<br />

des modèles de distribution comme les<br />

hypermarchés On I observe déjà aux<br />

Etats-Unis avec les mails [grands centres<br />

commerciaux, ndlrjqw se reinventent<br />

en musées-parcs d'attractions<br />

Le consommateur de demain sera plus<br />

mobile II faudra lui proposer des services<br />

ou des produits dont I acte d achat<br />

ne prendra qu un clic<br />

• Propos recueillis par S P et P S<br />

Eléments de recherche : EXPERTISSIM ou WWW.EXPERTISSIM.COM : marque, site d'expertise et de vente d'objets d'art, toutes citations<br />

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75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

LES 80 PREMIERS SITES MARCHANDS FRANÇAIS<br />

I RANG RAISON SOCIALE<br />

I REDCAIS(LAREDOUTE)<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

ACTIVITÉ<br />

Modeetdecoration<br />

CAweb Croissance Rentabilité<br />

2010 (K€) 2010/2009 2010 (%)<br />

1855000<br />

I 3SUISSES INTERNATIONAL* Modeetdecoration 1260000<br />

3 CDISCOUNT<br />

4 CARREFOUR*<br />

6 PIXMANIA**<br />

5 AUCHAN*<br />

7 VENTEPRIVEECOM*<br />

8 FNACCOM<br />

9 PROMOVACANCES<br />

10 RUEDUCOMMERCE**<br />

<strong>11</strong> MRÎY<br />

12 MISHRGOODDEAL<br />

13 IKETNET<br />

14 VPGVOYAGE-PRIVECOM<br />

18 ARAMIS<br />

15 MANUTAN<br />

16 LOLCCOM<br />

17 SHOWROOMPRIVECOM<br />

19 ALLOPNEUSCOM<br />

20 BRANDALLEY<br />

21 DOMISYS-MATERIELNET<br />

22 mnnm<br />

23 AUTO-IES<br />

24 SARENZA<br />

25 PHOTOBOX<br />

26 YVE5ROCHER<br />

27 FOTOUA<br />

28 SPARTOOCOM<br />

29 OXYBULEVEIL6JEUX<br />

30 RAIA<br />

31 VENTE-UNf E.COM<br />

32 NEXWAY**<br />

33 PRICEMIMI!**<br />

34 CHRONODRIVE**<br />

35 DIGITICK<br />

36 EASYVOYAGE***<br />

37 WOODBRASSCOM<br />

- AQUARELLE COM<br />

- MATELSOM<br />

- DELAMAISONFR<br />

Généraliste<br />

Généraliste<br />

Généraliste<br />

Généraliste<br />

Vente événementielle<br />

Biens culturels<br />

Voyages en ligne<br />

Généraliste<br />

Electroménager, multimédia teleptow<br />

Généraliste<br />

Billettene de spectacles<br />

Voyages en ligne<br />

Mandataire automobile<br />

Outillage et matenel de bureaux<br />

Matenelinformatio,ue<br />

Mode<br />

Pneumatiques<br />

Mode<br />

Matenel informatique<br />

Equipements automobiles<br />

Vente de raturesadistance<br />

Chaussures et accessoires<br />

Développement de photosenligne<br />

Produits de beauté<br />

Banque d'images<br />

Chaussures<br />

leux et livres<br />

Emballage<br />

Meubles<br />

Distribution de logiciels<br />

Généraliste<br />

Cubermarcheetdnve inahmentaire<br />

Billetteneektronicjue<br />

Voyagiste<br />

Instrumentsdermisique<br />

Vente de fleure<br />

Litene<br />

Equipementdela maison<br />

<strong>11</strong>50000<br />

960000<br />

897000<br />

89000»<br />

782800<br />

492030<br />

450000<br />

352635<br />

280000<br />

275000<br />

227000<br />

280000<br />

172000<br />

168900<br />

145510<br />

130000<br />

<strong>11</strong>5000<br />

100000<br />

95000<br />

90000<br />

83000<br />

80000<br />

80000<br />

70000<br />

69800<br />

65740<br />

65000<br />

58000<br />

45000<br />

42100<br />

39972<br />

39700<br />

34000<br />

32000<br />

30000<br />

30000<br />

30000<br />

30000<br />

13,00%<br />

NC<br />

15,00%<br />

NC<br />

124,00%<br />

NC<br />

15,00%<br />

NC<br />

NC<br />

10,30%<br />

KC<br />

NC<br />

NC<br />

98,00%<br />

49,00%<br />

NC<br />

NC<br />

73,00%<br />

40,00%<br />

100,00%<br />

20,00%<br />

NC<br />

600%<br />

100,00%<br />

30,00%<br />

3000%<br />

NC<br />

130,00%<br />

NC<br />

30,00%<br />

12,50%<br />

NC<br />

4,89%<br />

NC<br />

69,00%<br />

NC<br />

25,00%<br />

NC<br />

NC<br />

50,00%<br />

NC j M Noir<br />

NC D du Monceau<br />

NC H Daudm<br />

NC L Olofsson<br />

NC 5 Rosenblum<br />

NC V Mulliez<br />

6,397. I -A Granp<br />

NC A Bompard<br />

NC AdeMendoza<br />

0,<strong>11</strong>7. G Picquart<br />

NC H Skornik<br />

NC E d'Hotelans<br />

NC F deThommet<br />

700% D PMipon<br />

1,37% G Paoh<br />

NC I PGuichard<br />

0977.<br />

769% T Petit<br />

NC D Biaise<br />

NC Slung<br />

NC 1 P Fleuru.<br />

NC P-NLuiggi<br />

NC P Koenig<br />

NC S Treppoz<br />

NC S Laurent<br />

NC B Rocher<br />

NC 0 Tsctiefeoff<br />

-2187. 8 Saragagha<br />

-026%<br />

NC G Milan<br />

NC DKapel<br />

NC H Giaoui<br />

1667.<br />

NC G Ridel<br />

NC E Guyot<br />

NC 1 Nadir<br />

1,837.<br />

PDG I RANG RAISON SOCIALE<br />

LdeLadergene<br />

P Kosciusto-Monzet<br />

M Toulemonde<br />

C Chauvin<br />

NC F deMaublanc<br />

NC E Jacqufilat<br />

NC P Tremolieres<br />

42 DISCOUNTEO<br />

43 ONEDIRECT<br />

44 ELITE AUTO**<br />

45 RESEAU FIEURI-FLORAIET<br />

46 LA5TMINUTECOM**<br />

47 DAMART<br />

48 1855-CHATEAUONllNE<br />

49 WANIMO<br />

50 ALLORESTO<br />

51 WIMO<br />

52 MADEINSPORT**<br />

53 WINEANDCO<br />

54<br />

55<br />

56 MADEIN DESIGN**<br />

57 PECHEUR COM<br />

58 RESTOIN<br />

59 lEBOUOJIETNANTAIS*<br />

60 WEBDEALAUTOCOM<br />

61 OCLIO**<br />

62 L4FODKHEÏÏE<br />

63 WEBDISTRIB**<br />

64 SAVOORCLUB<br />

65 NAT1LOO**<br />

- REPRO-TABLEAUXCOM<br />

67 ENVIE DEFMISES<br />

68<br />

ACHATVIP<br />

CHAPITRE COM**<br />

voira<br />

BMSERVICES(BIENMANGER)<br />

69 RUGBY5HOP<br />

71 GIRODMEDICAL<br />

72 VENTEA1APROPRIETE<br />

73 EXPERT»<br />

74 KADOCOM<br />

75 IARDINDECOCOM<br />

76 NOVATEXKINOUSSESCOM<br />

77 ALIÏÏLEMARKETCOM<br />

- DIRECr-OPTIC<br />

79 ANNIKIDS<br />

* estimât on de la redacton ** chiffres 2009 *** est mation après rachat GB NC non communique<br />

80 «PRIMEURS COM<br />

« TÉ anSS)<br />

<strong>JUIN</strong> <strong>11</strong><br />

Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

N° de page : 38<br />

Eléments de recherche : EXPERTISSIM ou WWW.EXPERTISSIM.COM : marque, site d'expertise et de vente d'objets d'art, toutes citations<br />

Mode<br />

Equipement pourla maison<br />

Téléphonie d'erttrepnse<br />

Concessionnaire auto<br />

Reurssunnternet<br />

Voyages en ligne<br />

Lingerie<br />

Venteenlignedevms<br />

Produits et sewcesanimaliers<br />

Restauration a domicile<br />

Détecteurs de rate<br />

Articles de sport<br />

Vins<br />

Livres<br />

Vente de mobilier design<br />

Design<br />

Matenel de loisirs nature<br />

Livaison haut de gamme<br />

Fleurs<br />

Pieces détachées pourautomobile<br />

Matenel de puenculture<br />

Réservation de restaurants<br />

Electromenageret électronique<br />

Vins<br />

Produits pour bébés<br />

Reproduction detableaux<br />

Vêtementsdegrossesse<br />

Epicenefine<br />

70 GRANDE-MARQUE(UNITEDSTAR) Mode<br />

Articles de rugby<br />

Mateneimedical<br />

Vente de wn<br />

Objetsd'art<br />

Cadeaux<br />

Produtepourlejardinetla maison<br />

Vêtements pourbebes<br />

Artisanat<br />

Lunettes<br />

Produitsdefête<br />

Produits fraisen direct<br />

30000<br />

25891<br />

25274<br />

19706<br />

15800<br />

15620<br />

15280<br />

13508<br />

13000<br />

12000<br />

<strong>11</strong>000<br />

10594<br />

10166<br />

9418<br />

9000<br />

8959<br />

7354<br />

7000<br />

6590<br />

6000<br />

5786<br />

m<br />

4100<br />

4000<br />

3500<br />

3500<br />

3000<br />

2446<br />

2380<br />

2199<br />

2000<br />

1560<br />

1500<br />

1400<br />

1300<br />

<strong>11</strong>92<br />

1000<br />

1000<br />

734<br />

700<br />

Croissance Rentabilité ,n,<br />

2010/2009 2010 <br />

22,00%<br />

40,00%<br />

18,50%<br />

NC<br />

9,007.<br />

NC<br />

48,00%<br />

13,00%<br />

60,00%<br />

50,00%<br />

NC<br />

NC<br />

76,007.<br />

NC<br />

40,08%<br />

NC<br />

37,00%<br />

NC<br />

NC<br />

33,33%<br />

<strong>11</strong>3,19%<br />

180,00!;<br />

NC<br />

NC<br />

NC<br />

25,00%<br />

NC<br />

19,67%<br />

6,00%<br />

1513%<br />

NC<br />

NC<br />

250,00%<br />

35,007.<br />

150,00%<br />

NC<br />

NC<br />

108,00%<br />

54,00%<br />

5,00%<br />

167% OLeFloch<br />

0,79% D Broche<br />

13207. EStern<br />

2,63% LPolidon<br />

362% Plefrancq<br />

2780% LCurutchet<br />

NC PSeghm<br />

Page 4/12<br />

NC FThomton<br />

-6,62* I Vidal<br />

4177. SForest<br />

NC FDoffmu<br />

NC D Lalance<br />

0,107. GPenot<br />

-1853% JHagen<br />

3,33% Mlebabli<br />

5,207. C Colin<br />

-0157. OBemasson<br />

NC C Benoît<br />

NC B ReiffersMasson<br />

-500% G Aman<br />

0297. Ltensier<br />

-909% 6 Jelersperger<br />

NC EHurez<br />

NC CUrraca<br />

NC A Solal<br />

-014% I GAnfossi<br />

NC A Constanza<br />

070% LGropallo<br />

126% LBean<br />

0,77% D Lacau<br />

NC A Tresse<br />

NC C VietTnemTong<br />

NC GdeVanssau<br />

5,717. GLeMintier<br />

7697. CCIergeaud<br />

470% Plafont<br />

960% LDuvemay<br />

NC EGreau<br />

12537. CSchaeffer<br />

844% Rlapeyrre


29 RUE DE CHATEAUDUN<br />

75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

LA REDOUTE<br />

Un vépéciste sur Facebook<br />

> Le groupe de vente<br />

par correspondance intègre<br />

les réseaux sociaux dans<br />

la relation client. Via Twitter<br />

mais aussi avec la première<br />

boutique Facebook intégrée<br />

pour capter ses 350 000 fans<br />

Guillaume Darrousez,<br />

directeur de l'e-commerce<br />

de La Redoute<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

GUILLAUME DARROUSEZ,<br />

PATRON DE L'E-COMMERCE<br />

de La Redoute, ne cache pas<br />

son enthousiasme. « Nous avons été<br />

les premiers en France à ouvrir il y a deux<br />

mois une boutique Facebook intégrée.<br />

Et, à quelques jours près, nous avons failli<br />

être les premiers en Europe. »<br />

<strong>JUIN</strong> <strong>11</strong><br />

Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

N° de page : 38<br />

Dans la course au développement et<br />

à l'innovation sur la Toile, tout va très<br />

vite. Cette fameuse boutique intégrée où<br />

l'internaute peut tout faire en restant sur<br />

Facebook - regarder, comparer, essayer,<br />

demander l'avis à ses amis... et acheter<br />

en ligne bien sûr ! - est encore en test,<br />

le paiement étant peu pratique. « Parce<br />

que nous devons intégrer l'univers<br />

de Facebook et développer des outils<br />

compatibles... mais ce sera réglé d'ici<br />

à quelques mois », promet Guillaume<br />

Darrousez. Car, pour le poids lourd<br />

de la VPC passé à l'e-commerce (72 %<br />

du chiffre d'affaires 2010 de La Redoute a<br />

été réalisé sur la Toile), c'est l'avenir. Et<br />

cette stratégie duf-commerce s'accélère<br />

cette année.<br />

Un modèle à inventer<br />

« Notre ambition est d'être au plus près<br />

dans la relation avec nos clients, de les<br />

faire réagir sur nos produits, s'amuser<br />

avec nos jeux. C'est bon pour la marque...<br />

et pour le business. » La filiale de PPR<br />

compte pas moins de 350 000 fans<br />

sur Facebook et le nouveau site ouvert<br />

il y a quelques semaines<br />

« C'estmamanquidécide » Oe nom a été<br />

choisi par les internautes) en rassemble<br />

déjà plus de 100 000. Des internautes<br />

qui testent toutes les nouveautés,<br />

comme les crédits Facebook (des points<br />

permettant de gagner des étapes dans<br />

des jeux de type Farmville) à la place de<br />

bons d'achat et de réduction. « Et ça<br />

marche ! » se félicite Guillaume<br />

Darrousez. Autre piste, le m-commerce,<br />

« un canal que l'on connaît bien<br />

maintenant car nous y travaillons depuis<br />

2007. Nous réfléchissons à la manière<br />

d'articuler les réseaux sociaux et<br />

le mobile. » Autres fers de lance :<br />

la réalité augmentée et la 3D. « Là encore,<br />

nous sommes précurseurs insiste<br />

Guillaume Darrousez. Aujourd'hui<br />

nous proposons des mannequins pour<br />

la mode mais aussi une cabine d'essayage<br />

décoration. A partir d'une photo de son<br />

logement, l'internaute peut tester un<br />

canapé en 3D, demander leur avis à ses<br />

amis et passer commande... » • P s<br />

*2§ 1,855 milliard d'euros en 2010<br />

•ÉO Non communiqué<br />

' www.redcats.com<br />

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75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

Isabelle Vidal, présidentedirectrice<br />

générale de Wanimo<br />

WANIMO<br />

L'art de prospérer<br />

sur un marché de niche<br />

> Pour créer la différence avec les animaleries classiques, Wanimo<br />

propose une offre complète : produits et conseils vétérinaires.<br />

APRES QUELQUES ANNEES<br />

PASSÉES DANS LE MARKETING<br />

chez Hermès et Yves Saint Laurent, puis<br />

dans la gestion de réseaux de parfumerie<br />

en franchise, Isabelle Vidal avait un rêve :<br />

« Le bonheur du CRM mais... avec un<br />

magasin unique, maîtrisé totalement. »<br />

Elle décide de créer une web-entreprise,<br />

avec un concept précis : « Pour moi,<br />

il n'était pas question de reproduire<br />

sur internet l'offre d'un magasinje<br />

voulais proposer en plus des services. »<br />

En 2000, elle se lance dans la vente<br />

de produits animaliers, associée<br />

à des conseils vétérinaires. « Parce que<br />

j'adore les animaux », précise cette<br />

entrepreneuse, aussi à l'origine<br />

de la plate-forme Seconde chance, dédiée<br />

à l'adoption d'animaux de compagnie.<br />

Web plus services<br />

Sur un marché qui pèse 3,6 milliards<br />

d'euros en France, le concept d'Isabelle<br />

Vidal est astucieux. Pour étayer son offre,<br />

elle met sur pied une base de contenu<br />

éditorial ( 500 fiches santé rédigées<br />

par des vétérinaires) et bâtit, avec l'aide<br />

d'Oséo, un système expert permettant de<br />

répondre aux questions des internautes.<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

« C'était une démarche originale il y a<br />

dix ans, rappelle-t-elle, aujourd'hui tout<br />

le monde veut faire du contenu. » En fait<br />

l'activité démarre « à 200 % » en 2006,<br />

avec une première levée de fonds de<br />

2 millions d'euros. « Les relations avec les<br />

vétérinaires, méfiants au début, se sont<br />

vite normalisées. Nous ne sommes pas en<br />

concurrence. » Les conseils personnalisés<br />

des vétérinaires sont gratuits et réservés<br />

aux clients (92 000 sur les douze derniers<br />

mois). Ils génèrent un fort taux<br />

de fidélisation, de 50 à 60 %. Wanimo<br />

cartonne avec une croissance de plus de<br />

60 % par an. « Les sites qui se sont lancés<br />

en 2000 ont disparu et, même si certains<br />

se sont relancés depuis, ils n'émergent<br />

toujours pas », constate Isabelle Vidal.<br />

Son seul concurrent, un site allemand,<br />

ne propose pas de services et se<br />

positionne sur le marché de la grande<br />

distribution tandis que Wanimo est sur<br />

le segment spécialisé des aliments de santé<br />

et accessoires haut de gamme. • P S<br />

El 13 millions d'euros en 2010<br />

•P 28 salariés<br />

' www.wammo.com<br />

<strong>JUIN</strong> <strong>11</strong><br />

Mensuel<br />

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N° de page : 38<br />

DIGITICK<br />

Le challenger<br />

de la billetterie<br />

de spectacle<br />

> Les créateurs de Digitick se sont<br />

lancés parmi les premiers dans<br />

la dématérialisation des billets<br />

En proposant également des<br />

solutions de billetterie intégrée<br />

aux organisateurs d'événements,<br />

ils jouent l'offre globale.<br />

TROISIÈME ACTEUR DE<br />

LA BILLETTERIE EN FRANCE,<br />

après la Fnac et Ticketnet (racheté par<br />

le groupe américain Live Nation<br />

en novembre 2010), Digitick attaque<br />

le marché des réservations à belles dents.<br />

« Nous nous sommes lancés sur<br />

ce marché dès 2007 au moment où<br />

la dématérialisation des billets a été<br />

légalisée par le Code général des impôts »,<br />

raconte le cofondateurde Digitick,<br />

Emmanuel Guyot. Notre offre s'est<br />

différenciée de celle des autres vendeurs<br />

de billets car elle est 100 % au format<br />

e-ticket, ce qui permet au cyber-acheteur<br />

d'imprimer chez lui le billet ou<br />

de l'envoyer sur son mobile. Et donc<br />

de l'acheter jusqu'au dernier moment. »<br />

Sur l'ensemble du marché<br />

de la billetterie<br />

Un atout quand on voit que les ventes<br />

sur iPhone ou smartphone Android<br />

- qui représentent actuellement 15 %<br />

des ventes de Digitick - sont en forte<br />

progression. « Cela permet aussi<br />

de toucher la population nomade des<br />

touristes ! » insiste Emmanuel Guyot<br />

Aujourd'hui, les 34 millions d'euros de<br />

chiffre d'affaires réalisés par la société<br />

se partagent à égalité entre deux activités.<br />

La billetterie (environ 20 % départ<br />

du marché français) et la fourniture<br />

de solutions intégrées de billetterie<br />

aux organisateurs d'événements.<br />

« Nous allons plus loin que les logiciels<br />

de gestion de billetterie, nous géron=<br />

aussi les centrales de réservation,<br />

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75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

les systèmes de contrôle d'accès »,<br />

explique le patron de Digitick. Parmi<br />

ses clients, des clubs sportifs comme<br />

l'Olympique de Marseille,<br />

des monuments comme la tour Eiffel<br />

(depuis l'été 2010) ou des festivals<br />

comme celui des Vieilles Charmes<br />

en Bretagne. Soucieux de couvrir<br />

l'ensemble du marché de la billetterie,<br />

Digitick, devenu aujourd'hui filiale du<br />

groupe Vivendi, a accéléré sa croissance<br />

par croissance externe. En rachetant<br />

en 2009 Zepass - la première place de<br />

marché pour la billetterie d'occasion - et<br />

le nantais Sartori Billetterie, éditeur de<br />

logiciels de gestion des équipements<br />

culturels et théâtres, utilisés par exemple<br />

au château de Versailles et au Louvre.<br />

Et pour être plus proche de ses clients<br />

et gagner en notoritété, Digitick<br />

s'est associé depuis dix-huit mois<br />

à des réseaux de points de vente<br />

« en dur » partenaires, comme ceux de<br />

La Poste (2 500 bureaux), des bureaux<br />

de tabac-presse (1000 à ce jour) et<br />

60 grosses librairies indépendantes<br />

partenaires du site Chapitre.com. «PS<br />

H 34 millions d'euros en 2010<br />

fl£> 100 salariés<br />

\Sr www.digitick.com<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

Emmanuel Guyot,<br />

président de Digitick.<br />

SHOWROOMPRIVÉ<br />

Comment grandir<br />

dans l'ombre de Vente-privée<br />

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Mensuel<br />

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Surface approx. (cm²) : 4983<br />

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> En cinq ans, Showroomprivé a atteint 130 millions d'euros. Certes<br />

encore loin du site voisin, Vente-privée, mais en toute discrétion.<br />

Y A-T-IL ENCORE DE LA PLACE<br />

DANS LE SECTEUR DE LA VENTE<br />

PRIVÉE ? Oui, répond avec force Thierry<br />

Petit, cofondateur avecles frères Dayan,<br />

spécialistes du déstockage, du site<br />

Showroomprive.com. Pour ce jeune<br />

acteur, qui, cinq ans après sa création<br />

pèse déjà 130 millions d'euros de chiffre<br />

d'affaires, la « bascule » s'est faite lorsque<br />

les grandes marques ont accepté déjouer<br />

lejeu de la concurrence. «Elles voulaient<br />

un deuxième acteur pour ne plus<br />

être dépendantes de Vente-privée.com,<br />

explique Thierry Petit. Et si vous<br />

proposez de belles marques,<br />

vous devenez une alternative crédible<br />

pour les consommateurs. »<br />

100 % des retours revendus<br />

Lancé en octobre 2006, entièrement<br />

autofinancé (à hauteur de plusieurs<br />

millions d'euros), le modèle de<br />

Showroomprivé est avant tout industriel :<br />

30000m 2 d'entrepôts, une unité de<br />

conditionnement de 3 millions d'euros,<br />

l'ensemble de la chaîne de métiers<br />

internalisé. Thierry Petit a d'abord misé<br />

sur la santé financière de sa boîte avant<br />

de mettre en avant le côté paillettes de<br />

la mode. « Si c'était àrefaire, je mettrais<br />

un peu plus de notoriété dans mon<br />

modèle, davantage de marketing pour<br />

installer la marque. Maisjepréfère avoir<br />

à le faire maintenant que devoir courir<br />

après mon modèle et ma rentabilité »,<br />

confesse l'entrepreneur, qui revendique<br />

un équilibre financier depuis le début de<br />

l'histoire de Showroomprivé. La clé de<br />

sa réussite ? Labonne gestion des retours<br />

qui génère à elle seule la moitié des huit<br />

points de rentabilité dégagés par le site.<br />

« En utilisant le circuit classique<br />

du déstockage, le métier originel de<br />

mes associés, 100 % des produits<br />

qui reviennent sont revendus », confie<br />

Thierry Petit. S'il revendique avec fierté<br />

sa position de numéro deux sur le marché<br />

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Page 7/12<br />

Thierry Petit,<br />

cogérant de Showroomprivéj<br />

derrière le mastodonte Vente-privée,<br />

il regarde aussi au-delà de nos frontières.<br />

« Nous sommes des entrepreneurs avant<br />

tout, et l'entrée récente d'un fonds de<br />

capital-développement à notre tour de<br />

table [apportant 37 millions d'euros, en<br />

position minoritaire, ndlr], c'est d'abord<br />

pour financer ce développement à<br />

l'international », confie Thierry Petit,<br />

certain que, sur un marché désormais<br />

mature, les relais de croissance se situent<br />

à l'étranger.» S P<br />

9 13O millions d'euros en 2010<br />

itP 250 salariés<br />

T&f www.showroomprive.com


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WOODBRASS<br />

Toute la musique qu'on aime<br />

> En fondant Woodbrass.com, les frères Chauvin ne pensaient pas<br />

devoir se battre frontatementavec le numéro un européen du secteur.<br />

QUESTION : SUR QUEL SECTEUR<br />

LA RÉFÉRENCE DU MARCHÉ<br />

est-elle un pure player internet?<br />

Avouons-le, des e-marchands plus gros<br />

que des réseaux physiques, ça ne court<br />

pas les rues. Et pourtant, avec ses<br />

500 millions d'euros de chiffre d'affaires,<br />

le cyberstore allemand Thomann<br />

est le leader européen de la vente<br />

d'instruments de musique. Face à lui,<br />

Woodbrass.com, le site des frères<br />

Chauvin lancé en 2003, commence<br />

à trouver sa place. « Avec nos moyens,<br />

nous pesons environ 20 % du marché<br />

français, avance Christophe Chauvin,<br />

son cofondateur. Aujourd'hui, les gros<br />

fabricants comme Yamaha ou Fender<br />

ne vendent pas en direct au particulier.<br />

En général, les musiciens ne sont pas<br />

attachés à une seule marque, et<br />

les marques ont du mal à leur offrir une<br />

gamme complète. »C'est ce qui explique<br />

que le marché de la musique soit autant<br />

atomisé entre vendeurs indépendants.<br />

Un millier rien qu'en France.<br />

Champ de bataille numérique<br />

C'est au cours d'un mini-tour du monde<br />

que Christophe Chauvin arrive en 1999<br />

à Chicago, et tombe nez à nez avec<br />

un concept store spécialisé dans<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

les instruments à vent. Il décide alors de<br />

s'associer avec un américain pour créer,<br />

à Paris, la boutique Woodbrass, filiale<br />

de l'enseigne leader aux Etats-Unis :<br />

Woodwind and Brasswind (WW & BW).<br />

Cette boutique, lieu d'échanges<br />

privilégiés entre passionnés, est devenue<br />

la vitrine du site. En 2009, l'actionnaire<br />

majoritaire américain décide de sortir<br />

du capital de Woodbrass. Les frères<br />

Chauvin font alors entrer dans leur tour<br />

de table, à hauteur de 45 %, le fonds<br />

de capital-développement Ciclad,<br />

qui investit 3,2 millions d'euros<br />

pour accompagner la croissance de<br />

l'entreprise. Notamment à l'étranger, et<br />

plus particulièrement en Allemagne,<br />

où Woodbrass vient titiller Thomann<br />

sur ses terres. « Ils font du dumping en<br />

proposant chez nous des prix moins<br />

chers que chez eux. Nous allons<br />

leur répondre », avertit Christophe<br />

Chauvin. Sur ce nouveau champ de<br />

bataille numérique, les armes<br />

principales sont la qualité du service<br />

client et le référencement. • S P.<br />

H 30 millions d'euros en 2010<br />

•ÉP 60 salariés<br />

>Sr www.woodbrass.com<br />

TOUSPRIMEURS<br />

La cibles<br />

des locavores<br />

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laurydeBaynastet<br />

Richard Lapeyrère,<br />

cofondateurs<br />

deTousprimeurs<br />

> En misant sur une distribution<br />

de proximité, Tousprimeurs.com<br />

tente de court-circuiter le réseau<br />

classique de la grande distribution.<br />

LES « LOCAVORES », CES<br />

CONSOMMATEURS QUI VEULENT<br />

MANGER des produits de leur région,<br />

sont entrés dans le dictionnaire en 20<strong>11</strong>.<br />

Et pourtant, Amaury de Baynast et<br />

son associé Richard Lapeyrère, n'ont pas<br />

attendu que les Immortels mettent<br />

un nom sur cette tendance pour lancer<br />

en 2007 Tousprimeurs.com, une plateforme<br />

destinée à mettre en relation<br />

des producteurs franciliens bio avec des<br />

consommateurs régionaux. « Les clients<br />

passent commande deux jours avant<br />

d'être livrés, explique Amaury de<br />

Baynast. Chaque matin, les producteurs<br />

reçoivent les commandes - en moyenne<br />

300 par jour - et nos livreurs récupèrent<br />

les paniers. Nous les stockons dans<br />

P


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75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

notre local à Rungis, puis ils sont<br />

reconditionnés par paniers et livrés<br />

le lendemain. » C'est ce circuit court,<br />

où la fraîcheur est le maître mot, qui<br />

séduit à la fois les consommateurs et<br />

les producteurs. Avec près de 150 points<br />

de livraison en Ile-de-France,<br />

la logistique est une priorité pour<br />

l'entreprise qui emploie 6 salariés.<br />

« Pour l'instant, nous faisons tout nousmêmes.<br />

Préparation, livraison et<br />

marketing. Mais nous allons devoir<br />

sous-traiter une partie des livraisons<br />

à mesure que la société va grandir »,<br />

reconnaît Amaury de Baynast. La société<br />

fait travailler aujourd'hui trois livreurs,<br />

au-delà de dix elle devra externaliser,<br />

voire avant. « Tout dépend des zones de<br />

livraison. Si nous arrivons à densifier<br />

les livraisons sur quelques points,<br />

nous aurons tout intérêt à sous-traiter. »<br />

Tout est une question d'équilibre.<br />

La qualité des produits<br />

de Rungis<br />

Et comme l'appétit vient en mangeant, et<br />

les marges augmentant en se diversifiant,<br />

les deux associés ont décidé de lancer<br />

en janvier dernier un deuxième site<br />

d'e-commerce, plus généraliste. « L'idée<br />

du site Leboncomptoir.com, c'est de<br />

proposer aux particuliers de profiter de<br />

la richesse et de la qualité des produits de<br />

Rungis, le plus grand marché du monde. »<br />

Tout en conservant la couverture<br />

régionale, les deux entrepreneurs tentent<br />

d'enrichir les paniers des cyberconsommateurs<br />

en leurs proposant de la viande,<br />

du poisson, du fromage et des produits<br />

traiteurs. Ils ont ainsi passé des accords<br />

avec quelques grossistes.<br />

Et pour fidéliser un peu plus la clientèle,<br />

Leboncomptoir s'engage à rembourser<br />

sous forme de bons d'achat les produits<br />

qui ne répondraient pas aux attentes des<br />

consommateurs. « Si nous arrivons à faire<br />

grossir notre panier moyen, nous allons<br />

améliorer nos marges. C'est mécanique »,<br />

certifie Amaury de Baynast. Avec 5 points<br />

de rentabilité, nos « e-grossistes »<br />

font déjà bien mieux que la majorité<br />

de leurs voisins des halles. • S. P.<br />

Ui 700 000 euros en 2010<br />

ÉÉP 6 salariés<br />

' www.tousprimeurs.com<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

AQUARELLE<br />

Du Minitel aux boutiques,<br />

dites-le avec des fleurs<br />

> Depuis sa conversion au digital,<br />

lancien réseau de fleuristes<br />

Aquarelle s'épanouit sur la Toile.<br />

L'E-FLEURISTE HENRI DE<br />

MAURLANC, ANCIEN PRÉSIDENT<br />

de l'Association pour le commerce et<br />

les services en ligne (Acsel), ne mâche pas<br />

ses mots : « Monter une plate-forme<br />

ne coûte pas grand-chose aujourd'hui.<br />

Développer technologiquement<br />

et logistiquement un site, créer une<br />

marque, c'est une autre affaire. C'est<br />

pourquoi peu de sites sont profitables et<br />

personne ne le dit. » Mais d'ajouter :<br />

« L'e-commerce, c'est pourtant l'avenir. »<br />

Ce patron venu du Minitel connaît<br />

bien l'e-business puisqu'il collectionne<br />

les e-créations comme actionnaire<br />

fondateur des sites Mistergooddeal<br />

(revendu à M6), Chapitre.com<br />

etMonalbumphoto.com. Pourtant<br />

les débuts d'Aquarelle sont très<br />

classiques. Henri de Maublanc<br />

(polytechnicien X-Ponts) crée en 1987<br />

avec son frère François (énarque)<br />

un réseau de fleuristes sous la marque<br />

Aquarelle et, dans la foulée, la franchise<br />

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Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

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Au nom de la rosé. Le succès est au<br />

rendez-vous grâce à l'association avec la<br />

chanteuse Dany. « Mais, avec le passage<br />

de la TVA à 19,6 % et les 35 heures,<br />

on ne gagnait plus d'argent avec toutes<br />

ces boutiques, insiste l'entrepreneur.<br />

Nous nous sommes donc reportés<br />

sur internet en décembre 1997. » Henri<br />

de Maublanc confesse que le démarrage<br />

a été lent. « Nous avons fait plusieurs<br />

levées de fonds - Bernard Arnault a fait<br />

partie des tours de table - mais internet<br />

coûte cher ! Jusqu'en 2006, nous avons<br />

mangé 15 millions d'euros. Nous ne<br />

sommes devenus profitables que<br />

depuis 2007. «Aujourd'hui, le succès<br />

d'Aquarelle.com s'explique par son<br />

concept - pas trop chic avec un bon<br />

rapport qualité-prix -, une image forte et<br />

des clients très fidélisés. Autres atouts,<br />

une digitalisation de l'entreprise poussée<br />

au maximum, notamment dans la relation<br />

client et une production industrialisée<br />

sur un site unique à Senlis. • P S<br />

9 30 millions d'euros en 2010<br />

•P 145 salariés<br />

wr www.aquarelle.com<br />

Eléments de recherche : EXPERTISSIM ou WWW.EXPERTISSIM.COM : marque, site d'expertise et de vente d'objets d'art, toutes citations<br />

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75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

Comment lancer<br />

son site marchand ?<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

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Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

N° de page : 38<br />

E-COMMERCE > 17 800 boutiques en ligne ont été lancées en 2010. . Seulement voilà, l'e-commerce,<br />

c'est un vrai métier. Il sera fructueux si l'on sait faire les bons choix. Petite revue de détail, en trois<br />

grandes étapes<br />

I. Y aller ou pas?<br />

Selon que l'on dispose d'une activité commerciale off line ou qu'on se lance en pure<br />

player, les priorités ne seront pas les mêmes.<br />

Les entreprises qui ont déjà développé<br />

une activité commerciale off<br />

line, B to C ou B to B, ne devraient<br />

même plus se poser la question de la pertinence<br />

de l'e-commerce mais foncer.<br />

Toutes les études le montrent : internet<br />

ne subtilise pas de clients aux points de<br />

vente, au contraire il leur en apporte. Les<br />

trois quarts des consommateurs préparent<br />

leurs achats sur le web et, pour les<br />

marques off line, ne pas être présentes sur<br />

la Toile constitue un réel handicap, tant<br />

en termes d'image que de business. Pour<br />

les plus puissantes d'entre elles, ouvrir un<br />

site peut représenter un bond quasi immédiat<br />

de 10 à 20 % du chiffre d'affaires.<br />

Mais attention, la migration impose des<br />

règles de gestion très strictes et une capacité<br />

de réajustement permanente. Les<br />

marques off line doivent notamment piloter<br />

avec finesse le différentiel de prix. La<br />

faible structure de coûts fixes de l'e-commerce,<br />

en entraînant une baisse des prix,<br />

peut acculer les points de vente à une pression<br />

concurrentielle interne rapidement<br />

intenable. A l'inverse, si les magasins ne<br />

répercutent pas une baisse de prix, les<br />

consommateurs migreront trop massivement<br />

sur internet, où les marges sont<br />

§ moins bonnes. Pour être pertinente, la<br />

- vente en ligne doit donc impérativement<br />

P apporter du chiffre d'affaires additionnel.<br />

£ Pour les pure players, ceux qui n'ont qu'un<br />

site, c'est différent. C'est avec la concurrence<br />

externe qu'il va leur falloir composer.<br />

En 2010, selon la Fédération de<br />

l'e-commerce et de la vente à distance<br />

(Fevad), 17 800 nouveaux sites marchands<br />

ont vu le jour en France. Les grandes<br />

marques sont de plus en plus nombreuses<br />

à investir la Toile et à y prendre, grâce à leur<br />

forte notoriété, des pans entiers de part de<br />

marché. Effet mécanique direct : le chiffre<br />

d'affaires moyen par site est en baisse.<br />

Une offre de niche dans un<br />

contexte de forte concurrence<br />

La concurrence est rude. Le futur e-eommerçant<br />

doit s'imposer un examen de<br />

passage : « En quoi mes produits sont-ils<br />

uniques et pertinents ?» ; « Quel est mon<br />

avantage concurrentiel ? ». Les comparateurs<br />

de prix livrent ici une cartographie<br />

très précise du marché, des acteurs en présence,<br />

de leur positionnement ainsi que<br />

des attentes des consommateurs.<br />

Le plus sûr est encore de choisir une niche.<br />

Soit dans la nature des produits (articles<br />

peu courants : équitation, vins de producteurs,<br />

art...), soit dans le mode de commercialisation<br />

(fabrication à la demande) ou<br />

dans le territoire de marque, à l'image<br />

d'Oclio.com, qui réalise 10 millions d'euros<br />

de chiffre d'affaires en vendant des<br />

produits de puériculture pour les enfants<br />

de moins de 4 ans. Enfin, le plus dur est<br />

Eléments de recherche : EXPERTISSIM ou WWW.EXPERTISSIM.COM : marque, site d'expertise et de vente d'objets d'art, toutes citations<br />

Page 10/12<br />

d'émerger. Lorsqu'il a ouvert il y a deux<br />

ans le site Archiduchesse.com, Pierre<br />

Cassard savait que son offre allait combler<br />

un vide : « Aucun point de vente physique<br />

n'est en mesure de proposer des chaussettes<br />

unies dans une palette de couleurs<br />

aussi large. Avec internet, c'est possible. »<br />

Aujourd'hui, le site est rentable et la<br />

marque Archiduchesse commence à être<br />

référencée dans les réseaux off line.<br />

Pourquoi ne pas se faire accompagner ?<br />

Des agences conseil généralistes, comme<br />

Malinea ou Tailleurs pour sites, de même<br />

que des blogs comme Capitaine Commerce<br />

3.0 ou Blog ecommerce seront des<br />

appuis des plus précieux. Enfin, ne pas oublier<br />

que la grande vertu du numérique est<br />

qu'il permet de tester. Et, pour éprouver<br />

un modèle d'e-commerce en réel, rien ne<br />

vaut les places de marché. En ouvrant durant<br />

trois à six mois une mini-boutique sur<br />

eBay, PriceMinister ou Amazon, l'entrepreneur<br />

pourra affiner son positionnement,<br />

son modèle économique, ses choix<br />

ergonomiques sans prendre de risques. Il<br />

lui faudra juste reverser 10 à 15 % de son<br />

chiffre d'affaires à l'hébergeur. •<br />

Dénicher les bons conseils<br />

www.capitaine-conunerce.com<br />

www.blog-ecommerce.com<br />

www.malineaconseil.com/malinea<br />

www.tailleurspoursites.fr


29 RUE DE CHATEAUDUN<br />

75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

2. Ouvrir<br />

sa boutique<br />

II existe une palette d'outils pour faciliter le lancement d'un site.<br />

Mais rien n'est jamais totalement simple. Ni totalement gratuit.<br />

Sur la Toile comme sur la place du<br />

village, ouvrir une boutique n'est<br />

pas l'étape la plus difficile du processus.<br />

Les entrepreneurs du commerce<br />

en ligne disposent aujourd'hui d'une palette<br />

d'outils qui les dispenseront d'une<br />

bonne partie du back-office technologique.<br />

Après, tout est question d'échelle. Pour<br />

les activités « à taille humaine » ou en test,<br />

une solution mutualisée de type Oxatis<br />

ou Rentashop (de 30 à 100 euros par mois)<br />

suffira. Avec le risque, en cas de brutale<br />

montée en charge, que ces solutions partagées<br />

trouvent très vite leurs limites.<br />

Il faudra alors recourir à des solutions<br />

open source comme Magento et Prestashop.<br />

Si elles ont largement contribué à<br />

l'explosion du nombre de sites, ces offres<br />

ne doivent pas exempter les e-commerçants<br />

de tout effort d'aménagement. Une<br />

boutique en ligne reste une boutique. Il<br />

faut l'agencer en respectant certaines<br />

règles d'ergonomie. Une amélioration<br />

dans le processus de navigation peut doper<br />

les commandes de 30 % et gonfler de<br />

60 % le volume d'e-mails et d'appels entrants.<br />

A l'inverse, une fantaisie hasardeuse<br />

risque de faire immédiatement<br />

plonger le business.Une activité marchande<br />

en ligne ne décollera jamais sans<br />

un certain nombre de fonctions élémentaires<br />

: espaces promotionnels, gestion<br />

des stocks, gestion des flux financiers, avis<br />

des consommateurs, modes de paiement,<br />

interface avec les systèmes d'information<br />

en place pour les marques off line...<br />

Et là, ô déception : open source ne signifie<br />

pas « gratuit » ! En fonction des modules<br />

choisis - Prestashop en propose<br />

250, vendus entre 100 et 250 euros -, le<br />

coût du paramétrage pourra varier de<br />

3 000 à 100 000 euros, voire beaucoup<br />

plus pour les sites aux arborescences les<br />

plus riches. Un site comme celui d'Amazon<br />

propose près de 40 critères de choix<br />

pour son seul catalogue de jouets !<br />

Le développeur, nécessaire<br />

dans un projet ambitieux<br />

Si les outils sont précieux, ne rêvons pas,<br />

il est très difficile (ou très périlleux) d'ouvrir<br />

sa boutique en ligne sans l'aide de<br />

professionnels. Les développeurs sont au<br />

e-commerce ce que les architectes sont<br />

au point de vente physique. La plupart<br />

d'entre eux auront recours à<br />

<strong>JUIN</strong> <strong>11</strong><br />

Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

N° de page : 38<br />

FTIKAMOON,SAGE<br />

DANS SA CROISSANCE<br />

** L'e-commerce peut générer<br />

des modèles économiques à la fois<br />

dynamiques et solides. A condition d^<br />

maîtriser la croissance. En quatre ans,<br />

Tikamoon.com a multiplié son<br />

business par vingt. Une progression<br />

sans à-coups menée avec pragmatisme.<br />

Créé en 2007, ce pure player<br />

vend des meubles et des objets de<br />

décoration qu'il fait fabriquer en<br />

Asie. Il réalise pour son premier<br />

exercice 80 000 euros de chiffre<br />

d'affaires, 1,5 million d'euros en 2010,<br />

et devrait doubler ses résultats<br />

en 20<strong>11</strong>. « L'e-commerce n'est pas<br />

l'Eldorado. <strong>11</strong> faut en permanence<br />

tester, déployer, ajuster », soutient<br />

Arnaud Vanpoperinghe, associé<br />

deTikamoon. Les six premiers mois,<br />

il a vendu exclusivement via une<br />

boutique hébergée sur eBay<br />

pour observer et comprendre.<br />

La migration sur le nom de domaine<br />

s'est faite progressivement : 20 %<br />

en année deux, 50 % en année trois.<br />

Aujourd'hui, eBay ne représente plus<br />

que 5 % des ventes. Le site dépense<br />

20 000 euros en hébergement,<br />

développement et ergonomie<br />

par an et consacre 15 % du chiffre<br />

d'affaires au marketing,<br />

'M<br />

soit 20 000 euros par mois ois pour JB<br />

le référencement payant.<br />

www.tikamoon.com<br />

Eléments de recherche : EXPERTISSIM ou WWW.EXPERTISSIM.COM : marque, site d'expertise et de vente d'objets d'art, toutes citations<br />

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29 RUE DE CHATEAUDUN<br />

75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00<br />

Magento ou à Prestashop, mais ils<br />

sauront les customiser à l'image de l'enseigne.<br />

Facture à prévoir : entre 2 000 et<br />

15 000 euros. A quoi il faudra ajouter<br />

entre 100 et 1000 euros par mois pour un<br />

serveur d'hébergement dédié, qui jouera<br />

le rôle du bailleur. Entre la conception<br />

des pages graphiques et la configuration<br />

de la boutique, deux mois de travail seront<br />

nécessaires.<br />

L'anticipation, pour faire face<br />

aux évolutions rapides<br />

Enfin, et peut-être même avant toute<br />

chose, il convient de border les modalités<br />

des contrats de prestations techniques,<br />

notamment en termes de sécurisation<br />

et de paliers d'évolution.<br />

« Une fois son travail effectué, un développeur<br />

indépendant n'assurera pas toujours<br />

le suivi. Un accident, une intensification<br />

de la production, la nécessité<br />

d'agréger de nouvelles fonctionnalités, et<br />

le commerçant se retrouve livré à luimême<br />

», explique Frédéric, cogérant de<br />

Tailleurs pour sites. Car un site marchand<br />

évolue vite. Plus vite qu'une boutique en<br />

dur. Aussi faut-il en permanence anticiper.<br />

Par exemple, quid du web mobile ?<br />

Un site comme Vente-privée.com réalise<br />

déjà plus de 5 % de son chiffre d'affaires<br />

avec le mobile, pour des paniers moyens<br />

30 % plus élevés. •<br />

Trouver une boutique<br />

www.oxatis.fr<br />

www.rentashop.fr<br />

www.prestashop.com/fr<br />

www.magentocommerce.com/fr<br />

CONCERTATION<br />

0855448200501/GST/OTO/3<br />

3. Faire venir<br />

les clients<br />

Viendra, viendra pas ? Pour attirer le chaland, il faut faire du bruit.<br />

Mais en maîtrisant sa partition.<br />

L'e-commerce traîne son lot d'idées<br />

reçues. La prospection commerciale<br />

en ligne ne coûterait pas cher.<br />

Or le coût moyen d'acquisition d'un client<br />

va de 5 à 10 euros. Et le taux de conversion,<br />

ne dépasse pas 2 % en moyenne. Pour enregistrer<br />

10 commandes, il faut donc attirer<br />

500 personnes. Et recommencer, car<br />

la fidélité de l'internaute est un mythe.<br />

Quelle stratégie publicitaire adopter ? Si<br />

l'on n'a pas d'ambitions démesurées en<br />

termes de productivité et d'audience, on<br />

peut dans un premier temps jouer la carte<br />

communautaire (voir ci-dessous). Ouvrir<br />

un blog, être présent sur les réseaux sociaux<br />

permet de se faire connaître auprès<br />

d'une cible captive, mais aussi - et c'est essentiel<br />

- de diffuser du contenu qui attisera<br />

la curiosité des moteurs de recherche.<br />

En revanche, si l'on a planifié des paliers<br />

immédiats de rentabilité, pas d'autre choix<br />

qu'acheter des mots clés. Car il faut être<br />

vite visible sur les pages Google. « Un site<br />

ne va monter "naturellement" dans des<br />

moteurs de recherche qu'à partir de trois<br />

à six mois d'existence. Et il sera difficile<br />

d'apparaître en première page avant une<br />

année. Au début, il faut donc passer par du<br />

<strong>JUIN</strong> <strong>11</strong><br />

Mensuel<br />

OJD : 75291<br />

Surface approx. (cm²) : 4983<br />

N° de page : 38<br />

lien payant », explique Eric Rajerison, dirigeant<br />

de d'agence SITech.<br />

Des mots clés, il s'en vend à tous les prix.<br />

« De 0,10 euro le clic pour des aspirateurs<br />

industriels à 20 euros le clic pour du rachat<br />

de crédits, avance Christophe Crémer, directeur<br />

général de Prestashop. Mieux vaut<br />

commencer par acheter les mots les moins<br />

chers et mesurer les taux de conversion, en<br />

se limitant à 3 000 euros le premier mois. »<br />

Qu'il s'agisse de mots clés, d'achat d'espace<br />

publicitaire, d'affiliation à d'autres sites,<br />

d'e-mailing, les tarifs sont à la hausse et la<br />

négociation devient de plus en plus difficile.<br />

L'investissement à consentir est fonction<br />

des taux de conversion et du panier<br />

moyen. Quels que soient les budgets, l'objectif<br />

reste la rentabilité et la sécurité des<br />

modèles. Dès que le trafic provient pour<br />

plus de 30 % des campagnes payantes, le<br />

site entre en dépendance et les marges<br />

vont s'effriter mécaniquement. •<br />

Tout savoir sur le référencement<br />

http://docs.abondance.com/oa.htnil<br />

www.lere-position.fr<br />

www.intuiti.net<br />

www.linkeo.com<br />

PRESQUEPARFAIT.COM S'EST FAIT CONNAÎTRE SANS DÉPENSER UN CENTIME<br />

En 2010, Benjamin Tournant, a<br />

, ouvert Presqueparfait.com, site de<br />

i cadeaux originaux dans l'univers des<br />

I bébés. Son marketing, il l'a construit<br />

autour de son blog. Gratuit, mais<br />

chronophage.<br />

« J'ai ouvert mon blog cinq mois<br />

avant de lancer le site. Un blog est<br />

en soi un outil d'études marketing.<br />

Il permet de prendre le pouls de<br />

votre marché, de faire de la veille et<br />

surtout de créer une réputation. Mes<br />

posts ont très vite suscité des<br />

commentaires, parfois une dizaine<br />

par article. Le jour de l'ouverture du<br />

site, grâce à une importante<br />

couverture médiatique, j'ai<br />

enregistré près de 3 000 visites.<br />

Aujourd'hui, je joue sur le blog<br />

la carte de la transparence, je publie<br />

mon chiffre d'affaires tous les mois,<br />

je raconte les coulisses du business...<br />

Et, pour créer du trafic, j'organise<br />

par exemple des concours avec<br />

des mères biogueuses, auxquelles<br />

j'offre un tee-shirt qu'elles peuvent<br />

elles-mêmes offrir à leurs lectrices.<br />

Un blog, ce sont des contraintes.<br />

Il faut y consacrer plusieurs heures<br />

chaque jour, y prendre du plaisir<br />

(les internautes ne sont pas dupes) et<br />

respecter des codes, dans l'esprit<br />

communautaire Je m'interdis tout<br />

push commercial. Je gère Facebook<br />

comme un second blog. Il draine<br />

15 à 20 % des visites sur la boutique.<br />

C'est mon plus gros réfèrent en<br />

termes de génération de trafic »<br />

www.presqueparfait.com<br />

Eléments de recherche : EXPERTISSIM ou WWW.EXPERTISSIM.COM : marque, site d'expertise et de vente d'objets d'art, toutes citations<br />

Page 12/12<br />

Benjamin Tournant,<br />

créateur du site.

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