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Micronora Infos

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M A I 2 0 1 1 • N ° 1 2 5<br />

Plastronique<br />

la plasturgie s’invente<br />

des futurs "intelligents"<br />

Electroformage :<br />

De la lithographie UV<br />

au produit de précision<br />

> page 19<br />

Laser femtoseconde :<br />

Le micro-marquage dans le verre<br />

authentifie les produits<br />

> page 21<br />

Micro-déplacements > page 25<br />

Micro-manipulation > page 27<br />

Micro-positionnement > page 29<br />

Microsystèmes > page 31


é d i t o r i a l<br />

Face à l’exigence d’innovation<br />

et de miniaturisation<br />

"Précis et Petit" se marient<br />

de plus en plus<br />

Les tours Miyano qui jouent dans la cour des très fameux et très précis Citizen…<br />

Les avancées de Diamac qui propose de nouveaux outils coupants… L’électroformage<br />

de TRWS qui revendique une précision de la finesse d’un cheveu… Le marquage<br />

intra-volume des lasers femtoseconde qui débusque les contrefaçons…<br />

L’ultra-précision qui se cherche dans des machines de plus en plus intelligentes…<br />

Au travers de ce numéro, <strong>Micronora</strong> Informations reste bien le magazine<br />

de référence de l’innovation au cœur des process de production, innovation<br />

qui marient de plus en plus le "petit" et le "précis".<br />

Mais qui dit "petit et précis" induit forcément de mettre en regard des moyens<br />

de déplacer et de positionner des objets ou des outils avec une extrême précision.<br />

Cedrat Technologies, Asyril, Titanox Industrie et Faulhaber sont des acteurs<br />

notoires de cette problématique. Ils proposent ici des solutions et des produits<br />

qui permettront de trouver des solutions pour modifier des process et prendre<br />

des marchés.<br />

Notre dossier traite lui aussi de cette exigence de miniaturisation, revendiquée<br />

par tous les bureaux d’études de tous les secteurs de l’industrie. Miniaturisation<br />

qui est aujourd'hui un facteur incontournable de différenciation et de valeur-ajoutée.<br />

La Plastronique du Pôle Européen de Plasturgie (PEP) est emblématique<br />

d’un "champ des possibles" très vaste dans le domaine de la micro-plasturgie…<br />

domaine presque inexploité en France. Au travers de sa nouvelle Business Unit,<br />

le PEP explore les technologies des pièces microstructurées et de la microréplication<br />

des pièces plastiques. Inexploité ? Songer que le PEP est aujourd’hui, dans l’hexagone,<br />

la seule structure équipée de la technologie Laser Direct Structuring (LDS)<br />

de LPKF. Alors qu’en Asie, il y a déjà 117 machines installées ! Pourtant, les MID<br />

(Molded Interconnected Devices) interviennent dans tous les domaines…<br />

Notamment dans les systèmes de sécurité de l’automobile (commande de toit<br />

ouvrant, commande de moteur pas à pas, boîtier d'éclairage…), dans les connecteurs<br />

d’antennes multibandes pour les télécommunications, mais aussi dans des<br />

applications variées (interrupteurs pour stylos dentaires, aide auditive, couvercles<br />

de sécurité pour terminal de paiement, capteurs de pression, tags RFID…).<br />

Sans compter l’intégration des plastiques dans les composants microélectroniques,<br />

plus futuriste mais porteuse de "possibles"… encore plus vastes !<br />

Vous constaterez une fois de plus que grâce à notre revue, l’activité de <strong>Micronora</strong><br />

se poursuit entre chaque salon, qu’elle est un lieu d’échange et de communication<br />

des recherches, des découvertes, des expériences et des réussites.<br />

Enfin, nous vous rappelons les dates de la prochaine édition du salon <strong>Micronora</strong> :<br />

du 25 au 28 septembre 2012.<br />

■ Le Président, Michel GOeTZ<br />

Sommaire<br />

Microstructures sur plasturgie 2<br />

Machine-outil 11<br />

Outils coupants 15<br />

Conception mécanique 17<br />

Électroformage 19<br />

Laser femtoseconde 21<br />

Laser fibre 23<br />

Micro-déplacements 25<br />

Micro-manipulation 27<br />

Micro-positionnement 29<br />

Microsystèmes 31<br />

Métrologie 33<br />

Mesure / contrôle 37<br />

Accompagnement d'entreprises 39<br />

Photo de couverture :<br />

Grâce au procédé LDS (Gravure directe par laser)<br />

de LPKF, il est possible de produire<br />

des topologies de circuits sur des structures<br />

porteuses plastiques 3D complexes.<br />

Source : PEP<br />

Revue du Salon International des Microtechniques<br />

Administration : MICRONORA<br />

BP 62125 - 25052 BESANÇON CEDEX 5<br />

Tél. : 00 33 (0)3 81 52 17 35<br />

Fax : 00 33 (0)3 81 41 30 89<br />

Site : www.micronora.com<br />

E-mail : contact@micronora.com<br />

3 numéros / an - Tirage 15 000 exemplaires<br />

Directeur de la publication : Michel Goetz<br />

Date de dépôt : mai 2011<br />

Conception et réalisation : Cactus/Besançon<br />

Impression : Imprimerie de Champagne/Langres<br />

Nous déclinons toute responsabilité pour les erreurs involontaires<br />

qui auraient pu se glisser dans le présent document, malgré tous les soins apportés<br />

à son exécution. (Jurisprudence Cour d’Appel de Toulouse 1887, de Paris 19.10.1901)<br />

Tous droits de reproduction interdits.<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

1


2<br />

D O S S I E R<br />

Plastronique :<br />

la plasturgie s’invente des futurs<br />

Le PEP-Centre Technique de la Plasturgie crée une nouvelle activité, la Business Unit Plastronique.<br />

Son ambition est d’apporter de la valeur ajoutée "intelligente" aux produits thermoplastiques en y<br />

De nombreux acteurs et projets sont impliqués dans cette nouvelle voie de la "mécatronique".<br />

Pour se différencier et conquérir des<br />

marchés, les industriels cherchent à faire<br />

évoluer leurs produits vers plus de valeur<br />

ajoutée. La miniaturisation portée par<br />

les microsystèmes, est probablement le<br />

moteur majeur de cette évolution où il<br />

est question de développer et d’intégrer<br />

des fonctions pour rendre les produits<br />

"intelligents". A l’instar de la mécatronique<br />

(association de fonctions mécaniques,<br />

informatiques et électroniques), la<br />

"Plastronique" (plasturgie et électronique)<br />

a trouvé ses premières applications ces<br />

toutes dernières années (notamment en<br />

Allemagne) en intégrant des composants<br />

électroniques sur des supports injectés<br />

en plastique. En France, le PEP-Centre<br />

Technique de la Plasturgie situé à Bellignat<br />

(01) a décidé d’investir ce créneau très<br />

prometteur pour la profession, en créant<br />

une activité dédiée. Maël Moguedet, qui<br />

en est le responsable au PEP, nous pilotera<br />

dans ce dossier pour comprendre les<br />

enjeux de cette discipline.<br />

La Plastronique au PEP<br />

"La plastronique se propose d’apporter de la<br />

valeur ajoutée aux pièces thermoplastiques<br />

injectées en y associant l’électronique. Le PEP<br />

développe deux axes de travail dont le premier<br />

est plutôt macroscopique, orienté vers un couplage<br />

de la plasturgie avec l’électronique, et le<br />

second orienté vers l'intégration avec la microélectronique.<br />

Ces deux axes doivent permettre<br />

aux industriels de réaliser non plus des pièces<br />

plastiques, mais des "systèmes fonctionnels",<br />

et le PEP a pris la décision d’investir dans<br />

différentes briques technologiques". Parmi ces<br />

briques, Maël Moguedet cite les moyens de<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

Laser d’activation LPKF-LDS Microline 3D 160i. Source : PEP<br />

conceptions et simulations, une cellule de<br />

compoundage de matières dédiées, l’injection<br />

multi-matières avec des équipements<br />

périphériques de pointe (vide, chaud/froid,<br />

compression, contrôle procédé…), l’activation<br />

de la surface par laser (procédé<br />

LPKF-LDS), la métallisation et les moyens<br />

de contrôle et caractérisations associés. En<br />

plus de ces moyens internes, le PEP bénéficie<br />

d’un réseau de partenaires spécialistes,<br />

complémentaires et indispensables pour<br />

garantir la viabilité de la chaîne de valeur.<br />

Dans les pages qui suivent, nous traiterons<br />

de la plastronique en deux temps :<br />

celle d’aujourd’hui, avec des technologies<br />

matures, visant à réaliser des interconnexions<br />

électriques macroscopiques 3D<br />

sur des pièces plastiques injectées. Il sera<br />

question des "MID" (Molded Interconnect<br />

Device) au travers de deux procédés (biinjection<br />

et LPKF-LDS) et de deux projets<br />

MIDASS et Plastronics. Dans un deuxième<br />

temps, nous aborderons le futur proche<br />

de la plastronique, plus orienté vers une<br />

miniaturisation des composants plastiques<br />

et une intégration dans les microsystèmes<br />

silicium et organiques. Les travaux menés<br />

sur cet axe seront illustrés par les encadrés<br />

IMPRESS, ConProMI et PASTA.<br />

La plastronique<br />

aujourd’hui avec les MID<br />

"Pouvoir métalliser sélectivement un support<br />

plastique ou autre de façon intime en<br />

adhérence totale ! Cela fait longtemps qu’on<br />

y pense et c’est en train de se concrétiser".<br />

Mansour Mbaye, Responsable projet R&D<br />

amont chez Radiall, fait ici référence aux<br />

MID définis comme des substrats thermoplastiques<br />

injectés intégrant en surface<br />

des pistes conductrices, ayant des fonctions<br />

mécaniques et électriques. L’objectif<br />

des technologies MID est de remplacer


"intelligents"<br />

associant l’électronique.<br />

Le PEP est le Centre Technique de la<br />

Plasturgie en France. Depuis 20 ans, il a<br />

pour mission d’offrir aux industriels de la<br />

filière Plasturgie, des moyens, des expertises<br />

et des prestations à haute valeur ajoutée.<br />

Ses activités comprennent trois grands<br />

axes. D’une part, des programmes de<br />

R&D autour de quatre grandes thématiques<br />

appelées "Lignes Programme" : Ecopolymères,<br />

Plasturgie numérique, Outillages<br />

avancés et Microsystèmes sur plastique.<br />

Ensuite, des activités d’ingénierie et un<br />

ensemble de services et de compétences :<br />

conception de pièces (calculs rhéologiques,<br />

calculs de structure), développement de<br />

nouvelles technologies, expertises (conception<br />

moules, audits de process) et transfert<br />

de technologie. Enfin, des expertises<br />

les circuits imprimés PCB (Printed Circuit<br />

Board) classiques, généralement plats.<br />

Ils peuvent présenter des pistes seules,<br />

comme dans les antennes et les switchs,<br />

ou intégrer des composants électroniques<br />

reportés par soudure. Outre le couplage<br />

des fonctions électriques et mécaniques,<br />

Commandes au volant de la BMW Z4 par technologie<br />

LPKF-LDS. Source : BMW / TRW / Laser Micronics<br />

M I C R O S T R U C T U R E S S U R P L A S T U R G I E<br />

Démonstrateur de switch<br />

réalisé par technologie LPKF-LDS.<br />

Source : LPKF / Oechsler<br />

Le PEP-Centre Technique de la Plasturgie<br />

et prestations, orientées vers l’ensemble<br />

des entreprises de plasturgie (donneurs<br />

d’ordre, transformateurs, moulistes, producteurs<br />

de matières, équipementiers…) et<br />

dans tous les domaines d’activités (automobile,<br />

aéronautique, emballage, électronique,<br />

bâtiment, médical, luxe…).<br />

l’intérêt des MID est l’élimination des<br />

étapes d’assemblage secondaires (réduction<br />

du nombre d’éléments à assembler)<br />

et la réduction de la taille du produit<br />

final ainsi que la réduction du poids. C’est<br />

aussi l’augmentation de la qualité et de la<br />

fiabilité du produit final, la réduction du<br />

coût de production du produit final, la<br />

possibilité de conceptions complexes 3D<br />

(jusqu’alors impossibles à réaliser en PCB)<br />

et la réduction des temps de développement<br />

et mise sur le marché.<br />

Chez Radiall, Mansour Mbaye, explique<br />

que les connecteurs étaient traditionnellement<br />

métalliques et qu’aujourd’hui, les<br />

technologies MID constituent une belle<br />

opportunité de passer à des connecteurs<br />

plastiques. "Outre le poids et le prix, nous<br />

sommes intéressés par le regroupement de<br />

La plateforme<br />

technologique<br />

du PEP possède<br />

un parc machine<br />

très performant<br />

dédié à l’injection<br />

des thermoplastiques.<br />

Source : PEP<br />

Pour réaliser ces travaux, le PEP s’appuie<br />

sur un ensemble de services et de<br />

compétences répartis aujourd’hui dans<br />

quatre Business Unit "métier" (Conception<br />

& Simulation, Procédés & Outillages,<br />

Matériaux, Plastronique) ainsi que sur sa<br />

cellule Veille Technologique.<br />

fonctions : pour une seule fonction, nous pouvions<br />

avoir six pièces à usiner alors qu’avec<br />

les MID, nous la réalisons en une pièce. Plus<br />

de problème d’assemblage donc, d’où une<br />

plus grande fiabilité car l’âme centrale de nos<br />

connecteurs peut descendre à des diamètres<br />

inférieurs à 0,8 mm. Avec également d’autres<br />

gains : moins de vibrations et des performances<br />

électriques augmentées (moins de<br />

risques de claquage). Mais plus globalement,<br />

les MID apportent une véritable révolution :<br />

comme l’électronique des PCB a toujours<br />

besoin d’un packaging, la tendance actuelle<br />

est de reporter directement ce PCB sur le<br />

packaging".<br />

Il existe quatre grandes catégories de<br />

procédés qui permettent d’obtenir<br />

ces pistes conductrices sur le support<br />

suite page 5<br />

thermoplastique.<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

3


La première catégorie "Surmoulage de la<br />

fonction", consiste à surmouler directement<br />

la fonction métallique préalablement<br />

préparée (découpée, pliée…). Le principe<br />

du "Dépôt total suivi d’ablation" est d’utiliser<br />

des technologies de dépôt total (galvanoplastie,<br />

dépôts sous vide…), puis de<br />

venir épargner les zones que l’on souhaite<br />

isolantes (par action mécanique, ablation<br />

laser…). La catégorie "Réalisation directe<br />

de la piste" intègre les technologies de<br />

masquage/galvanoplastie, le hot-embossing,<br />

la pulvérisation par jets directs, l’injection<br />

bi-matière avec une matière directement<br />

conductrice et la révélation directe de<br />

la piste par laser. Enfin, les technologies<br />

"Ecriture des pistes puis galvanisation"<br />

consistent à préparer les surfaces plastiques<br />

qui devront être métallisées. Les deux procédés<br />

qui composent la majeure partie du<br />

marché des MID à l’heure actuelle, sont la<br />

bi-injection et l’activation laser.<br />

La bi-injection<br />

et la technologie LDS de LPKF<br />

Le principe de la bi-injection (two shot)<br />

est d’injecter deux matières, l’une métallisable<br />

par l’intégration d’additifs catalyseurs<br />

d’une réaction de cuivre chimique, l’autre<br />

restant non-additivée. Grâce ensuite à<br />

une galvanisation chimique on obtient un<br />

dépôt sélectif sur la surface. Les avantages<br />

des technologies de bi-injection sont la<br />

complexité des pièces en 3D (irréalisable<br />

par d’autres techniques, notamment sur<br />

les surfaces cachées) et surtout la productivité.<br />

Les inconvénients sont l’investissement<br />

initial de l’outillage de production,<br />

mais surtout la limitation actuelle à certains<br />

matériaux.<br />

M I C R O S T R U C T U R E S S U R P L A S T U R G I E<br />

MIDASS : interconnexions sur des thermoplastiques<br />

pour des applications hyper-fréquence<br />

Le projet MIDASS (Molded Interconnect<br />

Devices Applied to Smart Systems)<br />

démarré en 2008 cible le développement<br />

de nouvelles solutions technologiques<br />

visant à intégrer des fonctions électriques,<br />

composants et interconnexions dans les<br />

matériaux plastiques constituant des équipements<br />

utilisés dans les domaines des<br />

télécommunications hautes fréquences<br />

et l’aéronautique. Ce projet européen<br />

regroupe le Centre Henri Tudor, Radiall,<br />

Cassidian (EADS), Ficosa (ES) et le PEP<br />

(responsable de la réalisation du support<br />

plastique métallisable). Les travaux<br />

concernent le développement de dispositifs<br />

RF innovants, dans l’optique d’une<br />

intégration dans des équipements de communication<br />

tels que ceux utilisés dans les<br />

réseaux large bande comme WiFi, WiMax,<br />

UWB… ou les réseaux à bande étroite<br />

et bande large pour PMR (Professional<br />

Mobile Radio).<br />

Chez Cassidian (EADS) situé à Elancourt<br />

(78), Jean-François Broch, R&D, confirme<br />

Le procédé actuellement en plein essor<br />

est le LDS (Laser Direct Structuring) de<br />

la société allemande LPKF. Selon Maël<br />

Moguedet, c’est en grande partie grâce à<br />

sa maturité que le marché des MID s’étend<br />

si vite. C’est aussi la raison pour laquelle le<br />

PEP en est le premier acquéreur en France.<br />

L’étape préliminaire est l’injection d’une<br />

matière compatible avec le procédé, additivée<br />

d’un complexe organo-métallique (palladium<br />

ou cuivre). "Au passage d’un faisceau<br />

laser, la liaison organométallique est rompue,<br />

permettant ainsi une activation de la surface.<br />

Les sites catalytiques<br />

initieront une étape<br />

de dépôt de cuivre<br />

chimique, puis de<br />

nickel et d’or pour<br />

la protection finale. Les<br />

avantages de cette technologie<br />

sont la versatilité (un seul process<br />

pour prototypage et production),<br />

Module de régulation de vitesse<br />

pour l’automobile par technologie LPKF-LDS.<br />

Source : HARTING Mitronics<br />

Intégration d’antennes (PMR, GPS, Bluetooth)<br />

par technologie LPKF-LDS sur la coque arrière<br />

d’un terminal mobile sécurisé.<br />

Source : CASSIDIAN / MIDASS<br />

des recherches amont au sein de MIDASS<br />

ainsi qu’un projet de démonstrateur en<br />

cours avec le PEP et Radiall.<br />

Mansour Mbaye explique que trois<br />

technologies ont été retenues : "l’activation<br />

laser, le two shot, et l’ablation<br />

laser parce que ce sont les plus matures<br />

et les plus adéquates pour les aspects<br />

électroniques et hyperfréquences de nos<br />

applications".<br />

la diversité des designs et matières activables,<br />

et la réalisation de pistes jusqu’à 100 microns<br />

avec possibilité de créer des vias (trou métallisé).<br />

Les inconvénients restent l’investissement<br />

initial du laser, le surcoût des matières et la<br />

limitation des géométries par la nécessité du<br />

passage du laser".<br />

Plastronics, pour faire converger<br />

les connaissances<br />

Le projet Plastronics (FUI - 14 partenaires),<br />

porté par la société ARaymond, a démarré<br />

en janvier 2011. Son objectif est de fournir<br />

des solutions de conception, d’industrialisation<br />

et de production de systèmes MID à<br />

forte valeur ajoutée (pour l’automobile, la<br />

santé, la connectique…). Selon Mohieddine<br />

Boubtane, responsable Innovation, "la plastronique<br />

est plus qu’une technologie, c’est<br />

une démarche, une méthodologie. Et le projet<br />

Plastronics vise à développer les technologies<br />

MID comme la bi-injection, le LDS, l’ablation,<br />

l’impression d’encres conductrices ou encore<br />

suite page 7<br />

l’In Mold Labelling.<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

5


B E D E V I L L E V O G T


Il se traduira pour les PME par des démonstrateurs,<br />

mais nous sommes surtout attachés<br />

à faire converger les connaissances, à trouver<br />

une méthodologie de conception et de réalisation<br />

de produits plastroniques, à améliorer<br />

et fiabiliser les technologies existantes et<br />

alternatives d’interconnexion et de report<br />

des composants, et surtout à développer un<br />

outil d’aide à la conception et à la validation,<br />

pour la production industrielle de pièces<br />

plastroniques".<br />

La plastronique<br />

de demain :<br />

vers une intégration<br />

microélectronique<br />

L’autre voie de la Plastronique que le PEP<br />

développe, est l’intégration des plastiques<br />

dans les composants microélectroniques.<br />

En effet, les thermoplastiques ont de nombreux<br />

atouts pour apporter de nouvelles<br />

fonctions et propriétés aux composants :<br />

coûts, poids, grande variété des propriétés,<br />

conformation 3D…<br />

Comment optimiser le procédé d’injection<br />

plastique pour l’adapter aux<br />

contraintes et tolérances dimensionnelles<br />

imposées par ces nouvelles applications ?<br />

Selon Maël Moguedet, c’est l’enjeu majeur<br />

des plasturgistes qui s’orientent vers<br />

des plastiques microstructurés fonctionnels.<br />

"Ceci intègre la conception innovante<br />

Rechargement des bains de métallisation sélective des plastiques. Source : PEP<br />

M I C R O S T R U C T U R E S S U R P L A S T U R G I E<br />

Fixation communicante automobile utilisant<br />

la technologie RFID pour l’identification<br />

et la traçabilité des produits. Source : ARaymond<br />

des outillages, l’utilisation de technologies<br />

périphériques de pointe pour optimiser la<br />

réplication, la formulation des matières, le<br />

contrôle en ligne de la qualité des pièces<br />

produites, et bien sûr l’intégration et l’assemblage<br />

final de la pièce dans son ensemble".<br />

C’est l’objet de deux programmes d’envergure<br />

dans lesquels le PEP est impliqué :<br />

IMPRESS et ConProMI.<br />

L’un des marchés les plus prometteurs<br />

pour ces nouveaux produits est la<br />

microfluidique. Par exemple, l’entreprise<br />

CG.Tec (25) produit pour la pharmacie<br />

hospitalière, des appareils qui mélangent<br />

un composant radioactif (CF18) à de l’eau<br />

sucrée, ce produit étant utilisé comme<br />

traceur tomographique.<br />

IMPRESS :<br />

une plateforme pilote<br />

pour la production<br />

de pièces plastiques<br />

micro/nanostructurées<br />

IMPRESS est un projet européen FP7<br />

(2010-2013). Piloté par le PEP, il a<br />

pour objectif le développement d’une<br />

plateforme de production pilote pour<br />

l’injection en série de composants<br />

plastique intégrant sur leur surface<br />

des motifs fonctionnels à l’échelle<br />

micro ou nano.<br />

La plate-forme comportera trois<br />

modules. Un module "fabrication des<br />

outillages" impliquant plusieurs technologies<br />

de micro / nano fabrication<br />

des inserts. Un module "réplication<br />

par injection" avec des technologies<br />

d’optimisation du remplissage<br />

telles que la mise sous vide de l’empreinte,<br />

la compression, le nettoyage<br />

en ligne ou le chauffage/refroidissement<br />

rapide des empreintes. Enfin,<br />

un module "intelligence de la plateforme",<br />

module dédié au contrôle des<br />

procédés et à la métrologie en ligne.<br />

Le projet s’appuie sur trois démonstrateurs<br />

industriels : un patch de<br />

micro-aiguilles (diffusion contrôlée<br />

de médicaments), un dispositif<br />

micro-fluidique (culture de cellules<br />

et analyse génétique), et des structures<br />

anti-réflectives de type "œil de<br />

mouche" (amélioration de la transmission<br />

d’énergie dans les modules<br />

photovoltaïques).<br />

Image MEB de nanostructures réalisées sur silicium<br />

pour des propriétés anti-adhésion<br />

en microfluidique. Source : CSEM / IMPRESS<br />

suite page 9<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

7


Commodo de la BMW K1300R incluant 14 fonctions<br />

intégrées sur une seule pièce par technologie<br />

LPKF-LDS. Source : BMW / Kromberg&Schubert<br />

Lorsqu’on l’injecte dans le sang d’un<br />

malade, les cellules de la tumeur qui<br />

se développent rapidement sont gloutonnes<br />

de ce mélange sucré. Et un<br />

scanner note la présence des zones<br />

radioactives donc celle des zones où la<br />

tumeur se manifeste. Or cette radiologie<br />

exige de préparer le dosage (donc<br />

le mélange) le plus près possible du<br />

patient. Alain Germain, ingénieur CG.Tec<br />

explique qu’il utilise des plaques minifluidiques<br />

plastiques avec des canaux et des<br />

petits composants (pompes, vannes…).<br />

"Aujourd’hui, les dimensions des canaux<br />

sont de 300 µm et celles des filtres de<br />

15 µm, mais nous avons besoin de descendre<br />

à 80 µm et entre 3 et 7 µm pour<br />

les filtres. Pour cela, pour que le plastique<br />

"mouille" l’acier des moules, nous devons<br />

M I C R O S T R U C T U RSEUS R S- TU IR T RP EL<br />

A S T U R G I E<br />

travailler la microstructuration des surfaces<br />

plastiques. Avec pour objectif de passer au<br />

stade de la microfluidique".<br />

La plasturgie<br />

et l’électronique imprimée<br />

à travers la plateforme PICTIC<br />

Portée par le CEA LITEN, la plateforme<br />

PICTIC (Plateforme d’Impression et d’Intégration<br />

de Composants pour les Technologies<br />

de l’Information de la Communication et les<br />

Capteurs), mutualise des équipements d’impression<br />

avancés (CEA LITEN) et des équipements<br />

dévolus au développement du procédé<br />

d’In Mold Decoration 3D (PEP). Le principe de<br />

ce procédé étant de surmouler par injection le<br />

substrat, en développant un procédé innovant<br />

de "décoration 3D dans le moule" spécifiquement<br />

appliqué aux films électroniques.<br />

La technologie électronique organique imprimée du CEA-LITEN permet de réaliser rapidement les circuits<br />

sur des surfaces souples. Source : CEA LITEN<br />

ConProMI et PASTA : des micro-systèmes sur plastique<br />

L’objectif de ConProMI (CONvergence<br />

PROcédé MIcro-injection – 16 partenaires),<br />

porté par la société ARaymond, est<br />

de développer des solutions hybrides de<br />

micro-fabrication pour des applications à<br />

haute valeur ajoutée. Il s’agit entre autres<br />

de réaliser des micro-pièces (CG.Tec, Isa<br />

France) avec des micro-structurations,<br />

notamment des petites formes sur de<br />

grandes surfaces qui joueront le rôle de<br />

fonctions à forte valeur ajoutée, réalisées<br />

par injection ou hot-embossing. C’est dans<br />

cette optique que le PEP travaille sur la<br />

réalisation de fonctions MEMS plastiques.<br />

Le projet FP7 PASTA (integrating Platform<br />

for Advanced Smart Textile Applications)<br />

porté par l’IMEC, porte sur la création<br />

d’une plateforme européenne pour la réalisation<br />

de textiles intelligents. Le PEP<br />

utilise la technologie d’injection plastique<br />

pour assurer le packaging des microsystèmes<br />

appelés "Diabolo" (procédé breveté<br />

par le CEA-LETI) qui seront intégrés dans<br />

les textiles.<br />

PICTIC propose ainsi deux axes de travail.<br />

D’une part, développer les technologies<br />

de l’électronique organique<br />

(matériaux, conception, équipements,<br />

fabrication de composants…) pour<br />

réaliser des systèmes électroniques<br />

sur feuilles souples (System-On-Foil).<br />

D’autre part, réaliser des circuits prototypes<br />

imprimés, devant être intégrer dans<br />

des applications des secteurs de la plasturgie,<br />

du papier et du textile.<br />

Circuit microfluidique réalisé par technologie LIGA.<br />

Source : PEP / INL Lyon<br />

Le développement de l’électronique organique<br />

(OLAE) promet des évolutions en<br />

profondeur dans de nombreux secteurs<br />

industriels. La possibilité offerte d’intégrer<br />

à bas coût sur des supports souples, des<br />

fonctions d’intelligence et de mesure va<br />

bouleverser des lignes de produits (textiles<br />

instrumentés, pièces plastiques intégrant<br />

des capteurs, papier intelligent...). C’est à<br />

n’en pas douter l’avenir de la Plastronique<br />

dans les prochaines années. ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

9


Tours à poupées fixes et mobiles<br />

pour petites et grandes séries<br />

Des tours de tailles de 4 à 64 mm.<br />

Tours poupée mobile à peignes<br />

et à tourelles<br />

De 4 à 35 mm de Ø<br />

LES PLUS CITIZEN :<br />

• Pré-réglage automatique des outils<br />

• Test du programme à l’aide du<br />

volant pupitre<br />

• Imagerie assistance utilisation<br />

• Logiciel de programmation<br />

simplifiée<br />

• Asservissement électromécanique<br />

(ni courroie, ni hydraulique)<br />

Tours poupée fixe de 1 à 3 tourelles<br />

De 26 à 64 mm Ø en barre<br />

LES PLUS MIYANO :<br />

• Package complet<br />

• Glissières prismatiques<br />

• Attachement porte chaise<br />

• Broche super précision<br />

• Compensation thermique des axes<br />

Entrez dans la danse des cadences ultra rapides<br />

Hestika Ile-de-France - E-mail : hestika-94@wanadoo.fr - Tél. : 01 43 28 45 18 - Fax : 01 49 57 07 98<br />

Hestika Savoie - E-mail : hestika-74@wanadoo.fr - Tél. : 04 50 98 52 69 - Fax : 04 50 98 67 39<br />

Photo : Matreshka © ChaosMaker


Hestika et Citizen<br />

parient sur les tours Miyano<br />

Citizen vient de racheter Miyano… Désormais, Hestika France, importateur historique de Citizen,<br />

propose donc les tours Miyano sur le marché français.<br />

Et Salvat, entreprise parisienne de décolletage vient d’acquérir un Miyano BNJ 42SY3…<br />

Premier constructeur mondial de tours<br />

à poupée mobile et mondialement connu<br />

pour la fiabilité et la précision de ses<br />

produits, le Japonais Citizen vend entre<br />

3000 et 4000 machines par an. Fin 2010,<br />

Citizen rachetait à 100 % un autre Japonais,<br />

Miyano, constructeur de tours à poupée<br />

fixe. Au-delà de ces technologies différentes<br />

(poupée fixe et mobile), les gammes<br />

de ces deux constructeurs sont complémentaires<br />

en termes de diamètres,<br />

avec une plage couverte de 0 à 32 mm<br />

pour Citizen et de 34 à 64 mm pour<br />

Miyano. D’ailleurs, au dernier JIMTOF (fin<br />

octobre 2010), les deux constructeurs<br />

démontraient cette complémentarité sur<br />

le même stand. Citizen présentait en<br />

première mondiale le tour A32GBL sans<br />

canon, ainsi que le M32VIII qui dispose de<br />

3 axes Y et un peigne avec outils rotatifs<br />

et axe B.<br />

Côté Miyano, le tour bi-broche à poupée<br />

fixe BNA 34DHY/42DHY possède deux<br />

tourelles, dont une bi-poste avec axe Y.<br />

Le mécanisme de semi-indexation de la<br />

tourelle principale octogonale permet 16<br />

positions d’outils. De plus, un large choix<br />

Le centre de tournage Miyano BNJ 51SY3<br />

possède deux tourelles dont l’une avec l’axe Y.<br />

Source : Hestika<br />

de porte-outils multiples augmentent<br />

encore si nécessaire la capacité d’usinage<br />

de la tourelle et réduisent les temps d’indexation.<br />

Outre ces deux Japonais désormais partenaires,<br />

le grand gagnant de cette opération<br />

pourrait bien être la société Hestika<br />

France, qui en plus de Citizen, représente<br />

désormais Miyano dans l’hexagone. En<br />

effet, selon Gilles Palefroy, directeur de<br />

Hestika, "les multiples versions Miyano peuvent<br />

s’intégrer dans bon nombre d’industries<br />

telles que l’aéronautique, l’automobile et le<br />

médical. La gamme est composée de tours CN<br />

de 1 à 3 tourelles avec ou sans axe Y".<br />

En quête d’une machine<br />

compacte, robuste, rigide,<br />

rapide et précise<br />

Salvat (Champigny - 94) est une entreprise<br />

qui travaille exclusivement dans la soustraitance<br />

pour le décolletage (60 %) et la<br />

mécanique (40 %). Elle possède trois tours<br />

de décolletage à poupée mobile Manurhin<br />

KMX, des machines de décolletage à<br />

poupée fixe CNC (Spinner TS66, Victor<br />

M A C H I N E - O U T I L<br />

Le tour<br />

Miyano BNJ 42SY3<br />

de Salvat intègre<br />

les logiques<br />

de programmation<br />

de Citizen.<br />

Source : Salvat<br />

Vturn-26, Nakamura SC 250MY, Nakamura<br />

TW 20), des centres d’usinage CNC<br />

(Kitamura Mycenter 2, Hardinge VMC700,<br />

Okuma MB-46VAE) et des machines de<br />

haute précision CNC (Hardinge T42 et<br />

Spinner PDCNC).<br />

Suite à la prise d’une grosse affaire et au fait<br />

qu’elle ne disposait dans son parc machine<br />

que d’une seule machine bi-broche, bi-tourelle<br />

(saturée !), elle a fait l’acquisition d’un<br />

tour Miyano BNJ 42SY3. Pascal Peuvret,<br />

Président de Salvat, explique qu’il cherchait<br />

une machine compacte, robuste, rigide,<br />

rapide et précise. "Ce qui m’a séduit, c’est<br />

également que Citizen ait implanté sur les<br />

tours Miyano ses logiques de programmation.<br />

En effet, le fait d’avoir une logique de poupée<br />

mobile sur des machines à poupée fixe offre<br />

un certain nombre d’avantages. Autre élément<br />

très appréciable : la manivelle électronique ou<br />

manivelle d’avance. Elle permet de vérifier le<br />

programme de production. Toutes les machines<br />

à commande numérique ont une manivelle<br />

pour déplacer les axes, mais le logiciel Citizen<br />

permet en plus de faire défiler le programme<br />

pas à pas et de vérifier avant-arrière qu’il n’y<br />

a pas de points de collision". ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

11


Le groupe IMI :<br />

un monde<br />

de<br />

microtechniques<br />

7 centres de production<br />

Le groupe groupe IMI IMI rassemble rassemble<br />

sept sept sociétés sociétés spécialisées<br />

spécialisées<br />

dans dans les les microtechniques.<br />

microtechniques.<br />

Les Les talents talents conjugués conjugués<br />

des des 350 350 collaborateurs<br />

collaborateurs<br />

du groupe,<br />

tous rompus aux exigences<br />

de la haute qualité<br />

de leurs productions,<br />

vous apportent les solutions<br />

adéquates à vos besoins<br />

dans les domaines<br />

de l’horlogerie, la bijouterie,<br />

les industries du luxe,<br />

la téléphonie, le médical…<br />

Groupe IMI<br />

Siège social :<br />

48 rue des Founottes<br />

25000 BESANÇON<br />

Tél. : 03 81 25 24 36<br />

Fax : 03 81 25 24 37<br />

www.groupe-imi.fr<br />

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nous réalisons<br />

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la bijouterie, les Industries du luxe<br />

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de série et spécifiques de découpage,<br />

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par pressage<br />

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Tél.: 33 / (0)4 78 50 19 57


Centième, micron ou centaines de nano ?<br />

La machine-outil entre info et intox…<br />

Que demande t-on aujourd’hui à une machine-outil en termes de précision ?<br />

Au-delà de l’automobile et de l’aéronautique qui définissent les standards des niveaux d’exigences,<br />

de nouveaux marchés de masse apparaissent où il serait question de réduire les limites d’un facteur 2… ou plus.<br />

Quelle précision ? Quelle répétabilité ? Sachant que bien<br />

souvent ± 10 µm en 5 axes, c’est déjà appréciable.<br />

Source : Haas<br />

"Des machines plus intelligentes et plus<br />

fiables, avec des évolutions, mais pas de<br />

révolution… Des machines multifonctions<br />

plus polyvalentes, machines adaptatives qui<br />

peuvent s’autocontrôler, machines plus productives".<br />

Ce futur annoncé de la machineoutil<br />

(Usine Nouvelle, mars 2010) ne<br />

mentionnait pas la précision. Oubli ? Sans<br />

doute pas… Les exigences de l’automobile<br />

épousent assez bien les limites<br />

actuelles des centres d’usinage et l’ultra-précision<br />

ne concerne que quelques<br />

marchés de niche. Or, le récent marché<br />

des LED pour l’optique, les téléviseurs et<br />

les phares automobiles a fait apparaître<br />

des exigences de précision qui dépassent<br />

justement ces limites. De plus, ce marché<br />

est colossal ! Le dernier salon <strong>Micronora</strong><br />

2010 a permis de vérifier un peu mieux "si<br />

l’on coupe (déjà) le micron en quatre"…<br />

ou si le pied à coulisse a encore de beaux<br />

jours devant lui.<br />

Couper le micron<br />

en quatre ?<br />

Mais que sait-on faire réellement<br />

aujourd’hui ? Centième, micron ou centaines<br />

de nano ? La vague "nano" gagne<br />

tout, comme en témoignent les nanomachines<br />

qui apparaissent chez de nombreux<br />

constructeurs. Au Cetim, Laurent<br />

Lalliard distingue d’abord les machines 3<br />

axes des machines 5 axes. "Compte tenu<br />

des différences de complexité des chaînes<br />

cinématiques, nous recensons 28 paramètres<br />

d’influence sur la précision sur les 3 axes, et<br />

64 paramètres sur une 5 axes". Ensuite, il<br />

faut savoir si l’on parle de précision ou<br />

de répétabilité, sachant que "les machines<br />

sont en général plus répétables que précises,<br />

La Kern Evo est annoncée avec une précision d’usinage<br />

définie par une déviation de positionnement Pa<br />

de ±± 0,5 µm selon la norme VDI/DGQ 3441. Source : Kern<br />

M A C H I N E - O U T I L<br />

mais que ce défaut de précision se corrige<br />

très bien avec des algorithmes". Ensuite, il<br />

faut savoir si les machines sont en atelier<br />

de production ou au laboratoire, car<br />

l’environnement thermique est capital.<br />

Philippe Ledoux, responsable UGV chez<br />

Mikron (Agie Charmilles), pense "qu’une<br />

machine 3 axes peut garantir les 2 µm<br />

et une 5 axes en simultané vise plutôt les<br />

15 µm". Et Laurent Lalliard va dans le<br />

même sens : "Aujourd’hui sur une machine<br />

de production, un objectif de ± 0.01 mm en<br />

5 axes est déjà appréciable".<br />

Demain ?<br />

Réduire les limites d’un facteur 2<br />

Philippe Ledoux estime que les machinesoutils<br />

de demain pourront réduire leurs<br />

limites d’un facteur 2 et il affirme même<br />

que cette machine existe, vendue justement<br />

pour les marchés de LED en Asie.<br />

Avec la HSM 400 ULP, Mikron serait ainsi<br />

bien placés sur ces marchés d’avenir.<br />

"Aujourd’hui, on voit une offre qui monte sur<br />

la machine de haute précision ou la machine<br />

de nano-usinage en 5 axes : Makino iQ300,<br />

Mori Seiki NN1000, Kern Evo, Roku-Roku<br />

RMX 50V, ou YASDA YMC 430 et YBMVi40…<br />

On annonce effectivement sur ces machines<br />

des incertitudes de positionnement de l’ordre<br />

de 0,05 à 0,5 microns pour des précisions<br />

2 fois supérieures (et 4 fois en 5 axes). Ceci<br />

reste à valider, mais l’arrivée de ces offres<br />

(déjà visibles sur le salon IMTS en septembre<br />

2010) montre que le marché devient un peu<br />

plus mature". Info ? Intox ? Laurent Lalliard<br />

poursuit : "Les constructeurs communiquent<br />

peu, car nous savons tous que la précision est<br />

(et sera) un élément différenciateur dans le<br />

futur avec d’énormes enjeux". ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

13


Le Pôle bénificie du soutien de ses partenaires financeurs : Labellisé :<br />

Pôle des microtechniques - TEMIS INNOVATION - Maison des Microtechniques - 18, rue Alain Savary - 25 000 Besançon - France<br />

Tél. +33 (0)3 81 25 53 65 - Fax : +33 (0)3 81 25 53 51- Mail : contact@polemicrotechniques.fr - www.polemicrotechniques.fr


Diamac : le Global Concept<br />

pour percer dans le médical et l’horlogerie<br />

Spécialisée dans la fabrication d’outils coupants, la société Diamac est reconnue dans l’automobile,<br />

l’aéronautique, le médical et l’horlogerie. Aujourd’hui, elle "attaque" ces deux derniers marchés<br />

avec une nouvelle organisation et des produits nouveaux.<br />

Diamac (Cléron – 25) fabrique une large<br />

gamme d’outils coupants spéciaux haut de<br />

gamme et d’une grande précision en métal<br />

dur, en diamant (PKD) ou en borazon<br />

(PCBN). Citons par exemple les tourbillonneurs,<br />

têtes à tourbillonner à plaquettes<br />

ou à couteaux, fraises à fileter par<br />

polygonage, fraises mères pour taillage<br />

de pignons, fraises de taillage type index,<br />

fraises scie hélicoïdales, fraises T de forme,<br />

outils de brochage…<br />

Prendre des marchés<br />

dans le médical et l’horlogerie<br />

Dans le domaine médical, Diamac est<br />

spécialisée dans la fabrication d’outils coupants<br />

dédiés à l’usinage de prothèses articulaires,<br />

d’implants de traumatologie ou<br />

d’orthopédie, et d’instruments ancillaires<br />

associés (biomédical). Dans l’horlogerie, la<br />

société s’est vue, au fil du temps, confortée<br />

dans sa position de spécialiste pour l’usinage<br />

de pièces telles que des aiguilles, boîtiers,<br />

dessous de cornes, maillons, platines,<br />

ponts, rouages et pignons de mouvements<br />

haut de gamme…<br />

De la conception à l’industrialisation, Diamac apporte<br />

des solutions pertinentes en matière d’outils coupants.<br />

Source : Diamac<br />

Diamac est devenue spécialiste dans la fabrication<br />

d’outils coupants spéciaux dédiés à l’usinage de pièces<br />

horlogères. Source : Diamac<br />

Aujourd’hui, elle déploie des moyens et des<br />

efforts de R&D spécifiques sur ces deux<br />

secteurs. Dans le médical avec des têtes de<br />

tourbillonnage avec plaquettes ou couteaux<br />

carbure amovibles, pour l’usinage des vis<br />

à filets osseux. Dans l’horlogerie, avec des<br />

fraises mères pour tailler les pignons, roues<br />

et autres composants de transmission qui<br />

demandent en général de très hautes qualités<br />

en termes de précision et état de surface,<br />

et ceci même en maintenant de fortes<br />

cadences de production.<br />

Une organisation "global concept"<br />

à l’égal des très grands<br />

Mais l’innovation et les produits nouveaux,<br />

pour nécessaires qu’ils soient, ne suffisent<br />

pas pour exister face à la concurrence. En<br />

parallèle à une forte politique d’investissements<br />

(environ 10% du CA chaque année…<br />

maintenu en 2009 malgré la crise et avec le<br />

concours de la région Franche-Comté),<br />

un parc machine de dernière génération<br />

et une usine neuve, Diamac a mis en place<br />

un "global concept", de l’étude à l’industrialisation,<br />

dont l’objectif est d’être déve-<br />

O U T I L S C O U P A N T S<br />

Diamac propose des têtes de tourbillonnage<br />

avec plaquettes ou couteaux carbure amovibles<br />

pour l’usinage des vis à filets osseux.. Source : Diamac<br />

loppeur de productivité en apportant des<br />

préconisations et des solutions adaptées,<br />

optimisées à tous types d’usinage. Jean-<br />

Christophe Jarrot, directeur, explique que<br />

"ce "global concept" s’inscrit dans la volonté<br />

de s’adapter en permanence aux nouvelles exigences<br />

économiques et techniques du marché.<br />

Pour se démarquer et prendre des marchés,<br />

cette nouvelle organisation nous permet de<br />

rivaliser avec les très gros fournisseurs d’outils<br />

coupants. Diamac s’articule désormais autour<br />

d’une équipe motivée et compétente, avec un<br />

Bureau d’Etude (définition, conception d’outils<br />

coupants spéciaux à partir de plan pièce client),<br />

un Service R&D qui nous permet d’ "up dater"<br />

et "up grader" de nouveaux outils sur de nouveaux<br />

process d’usinage et de nouvelles techniques<br />

d’usinage. Et d’une présence technique<br />

et commerciale sur le terrain avec quatre technico-commerciaux<br />

présents de l’étude du projet<br />

à l’industrialisation des outils, en incluant l’analyse<br />

de l’environnement machine et humain et<br />

les préconisations des paramétrages machine".<br />

Et de fait, Diamac est référencée chez plusieurs<br />

leaders mondiaux du monde médical<br />

et chez de prestigieux fabricants de<br />

montres suisses. ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

15


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Optiv.<br />

De nouvelles perspectives.<br />

Prenez une nouvelle orientation avec<br />

Optiv – la marque multicapteurs de Hexagon Metrology.<br />

Optiv vous offre des possibilités insoupçonnées pour<br />

l’assurance qualité de composants de précision en combinant<br />

judicieusement procédés de mesure optiques et<br />

tactiles, flexibilité et précision. Avec Optiv vous verrez la<br />

métrologie multi-capteurs sous un nouvel angle.<br />

Plus d‘informations:<br />

Hexagon Metrology SAS, Immeuble Le Viking,<br />

32 Avenue de la Baltique, 91978 Courtaboeuf<br />

Tel: +33 (0)1 69 29 12 00, Fax: +33 (0)1 69 29 00 32<br />

commercial.fr@hexagonmetrology.com


Imaginez Inventor chez Aurea…<br />

Le modèle conçu avec Inventor Autodesk est un prototype numérique 3D virtuel<br />

permettant aux utilisateurs de visualiser, simuler et analyser le fonctionnement d’un mécanisme<br />

ou d’une machine dans des conditions identiques à la réalité, alors qu’aucun prototype physique<br />

n’a encore été réalisé.<br />

Imaginez (Thise - 25) créée en 1998 par<br />

Yves Gravelin et Jean-Luc Mizzi, s’est<br />

spécialisée dès cette date dans l’informatisation<br />

au niveau réseau et bureautique<br />

des PME de Bourgogne Franche-Comté.<br />

"Petit à petit, les exigences des services<br />

des entreprises se sont élevées et nous<br />

avons décidé de monter en compétence<br />

pour accompagner les services études des<br />

PME (ingénieurs, designers, fabricants, architectes…).<br />

Dès 1998, nous avons pris la certification<br />

Autodesk avec bien sûr AutoCAD,<br />

mais surtout les applicatifs de conception<br />

et de création numérique Autodesk, Inventor,<br />

Revit Architecture, 3ds Max, Showcase, Alias<br />

Design…). Parallèlement à ce métier de<br />

distributeur, nous sommes également centre<br />

de formation officiel agréé Autodesk ATC<br />

(Authorized Training Center)".<br />

Jean-Luc Mizzi, directeur commercial associé<br />

d’Imaginez, explique que son métier a<br />

largement évolué ces dernières années et<br />

qu’aujourd’hui, il s’agit moins de vendre les<br />

produits des éditeurs et des constructeurs<br />

que de les intégrer dans une méthodologie<br />

qui consiste au départ à s’intéresser aux<br />

flux et aux processus d’études du client.<br />

Opérateur conception chez Aurea. Source : Aurea<br />

"Nous continuons à<br />

vendre des logiciels,<br />

de la formation, du<br />

développement et du<br />

réseau, mais nous ne<br />

faisons plus de l’informatisation<br />

pour les<br />

informaticiens : nous<br />

mettons en place des<br />

solutions pour les utilisateurs.<br />

Au bout du<br />

compte, c’est moins<br />

la puissance d’un produit<br />

que nous vendons<br />

que la meilleure<br />

façon de l’utiliser, de<br />

le paramétrer, éventuellement en le choisissant<br />

plus sobre et en le complétant par des<br />

développements spécifiques".<br />

Aurea fidèle à Autodesk<br />

Aurea (Pugey – 25), créé en 1992 par<br />

Joël Todeschini est spécialisée dans la<br />

conception-réalisation de machines spécialesd’assemblage-contrôle-conditionnement<br />

pour des petites<br />

et moyennes machines.<br />

Selon Sébastien Roy,<br />

technico-commercial,<br />

Aurea intervient dans<br />

des secteurs d’activités<br />

comme l’électronique,<br />

l’automobile, le découpage,<br />

la connectique, l’alimentaire,<br />

la cosmétique,<br />

l’électroménager… et<br />

travaille, soit sur la base<br />

d’un cahier des charges<br />

client, soit sur celle d’un<br />

produit client à assembler,<br />

et c’est l’offre commerciale<br />

qui fait office<br />

de cahier des charges.<br />

C O N C E P T I O N M é C A N I q U E<br />

Eclaté d’une liaison de transmission. Source : Imaginez<br />

La société a commencé avec Autodesk<br />

en 1992 et utilise aujourd’hui 6 postes<br />

2D (AutoCAD Mechanical) et 3 postes<br />

3D (Inventor 2010). "Aujourd’hui, le 3D<br />

offre des avantages considérables, pour voir<br />

les pièces en réel, pour animer les composants<br />

les uns par rapport aux autres et pour<br />

expliquer les choix techniques à nos clients.<br />

Le processus d’une commande passe par<br />

les phases de l’offre commerciale, de la<br />

conception mécanique et automatisme, de<br />

la réception pour validation avec le client,<br />

de la réalisation, du montage, de la mise au<br />

point, puis de la livraison, et Inventor suit les<br />

machines du début à la fin de leur cycle de<br />

vie. C’est un facteur important de gain de<br />

temps dans la relation avec le client pour<br />

la définition-conception de nos machines"<br />

ajoute Florian Pauthier, dessinateur. Mais<br />

il précise aussi qu’Aurea achète une<br />

nouvelle version seulement tous les 2 ou<br />

3 ans "pour voir vraiment une différence<br />

notoire". Et préfère attendre les versions<br />

Inventor 2012 ou 2013. ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

17


AC_AUTOMATION-1.2L-Mi124.indd 1 08/12/10 15:44


Une précision industrielle<br />

de la finesse d’un cheveu<br />

Le formage galvanoplastique de structures dupliquées par lithographie UV permet la fabrication<br />

industrielle de micropièces en métal. L’électroformage séduit par une reproductibilité élevée,<br />

ainsi que par la possibilité de réaliser des structures sans copeaux, ni bavures.<br />

"Contrairement aux procédés d’usinage par<br />

enlèvement de matière comme l’estampage,<br />

la gravure, le fraisage, la rectification, le découpage<br />

laser ou l’électroérosion, l’électroformage<br />

(ou galvanoplastie) est une technologie qui<br />

fonctionne par apport de matière : le produit<br />

à fabriquer est déposé par voie galvanique sur<br />

des supports ou sur des modèles tridimensionnels<br />

appropriés (cire, plastique, aluminium ou<br />

équivalent). En éliminant ensuite les modèles,<br />

il est possible de réaliser des objets en<br />

métal creux, légers et sans soudures comme<br />

des soufflets plissés, soufflets pour contacts<br />

flexibles, bijoux ou matériaux de décoration".<br />

Gunnar Pasold, directeur marketing et<br />

R&D de TRWS (Zug en Suisse) poursuit<br />

en précisant que ce procédé permet aussi<br />

de fabriquer des moules d’injection et des<br />

matrices de presse pour disques acoustiques<br />

ou CD. La palette de produits de<br />

TRWS se compose donc de pièces minia-<br />

Nouvelles applications<br />

de l’électroformage<br />

La tendance dominante à aller vers<br />

les microtechnologies offre de nouveaux<br />

défis à l’équipe de TRWS. Dans<br />

le domaine des ressorts, filtres, tamis<br />

ou grilles spéciales comme dans celui<br />

des commandes pour l’automobile.<br />

Pour des besoins de stencils en grands<br />

volumes, pour la sérigraphie de précision,<br />

ou les pochoirs de dépôt par<br />

évaporation pour la fabrication de<br />

composants électroniques et photovoltaïques.<br />

Pour des actionneurs ou éléments<br />

de technologie MEMS (systèmes<br />

micro-électromécaniques) manipulables<br />

magnétiquement ou électriquement. Et<br />

enfin pour des éléments de sécurité et<br />

de protection contre les copies.<br />

Des pièces sans copeaux, ni bavures et réalisables<br />

en grande série avec une reproductibilité élevée :<br />

électroformage de pièces et microstructures métalliques.<br />

Source : TRWS<br />

tures en nickel déposé par voie galvanique<br />

et dotées d’une précision micrométrique.<br />

"Les moyens techniques disponibles chez<br />

nous permettent une production journalière<br />

d’environ 200 m 2 . Cette surface correspond<br />

à environ 45000 disques de codage d’un<br />

diamètre 53 mm".<br />

De la lithographie UV<br />

au produit de précision<br />

Exécuté selon la technique LiGa, le façonnage<br />

des produits à fabriquer commence<br />

Automate de contrôle des disques de codage<br />

du système "Electrical Power Steering"<br />

(EPS pour direction assistée électrique).<br />

Le temps de cycle est de 3 secondes. Source : TRWS<br />

é L E C T R O f O R M A G E<br />

Application aux encodeurs à haute résolution :<br />

jusqu’à 1 024 barreaux avec une largeur de barreau<br />

d’environ 50 µm. Le cheveu humain a une épaisseur<br />

d’environ 70 µm. Source : TRWS<br />

par un processus préalable de lithographie<br />

UV : le substrat de métal revêtu<br />

de vernis photosensible est structuré<br />

par une insolation UV. Les surfaces non<br />

insolées sur lesquelles la déposition<br />

galvanique doit avoir lieu sont ensuite<br />

démasquées. Par application d’un courant<br />

continu, les substrats métalliques (tôles<br />

d’acier inoxydable de 0,8 mm d’épaisseur)<br />

sont connectés à la cathode dans<br />

des électrolytes de nickel. Il s’opère alors<br />

un transfert des ions de l’anode vers les<br />

surfaces libres du substrat métallique,<br />

pour créer le produit fini. Ces couches<br />

sont ensuite détachées du substrat métallique<br />

et emballées selon les prescriptions<br />

du client comme produits finis, ou sont<br />

envoyées vers d’autres étapes de traitement.<br />

Les installations de production et<br />

les flux de travail permettent aujourd’hui<br />

la fabrication de pièces, avec des dimensions<br />

structurelles nettement inférieures<br />

à celles du cheveu humain. Des épaisseurs<br />

de couche de l’ordre de moins de 20 µm<br />

à plus de 200 µm sont réalisées sur une<br />

surface de 480 x 520 mm 2 . ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

19


Être partenaire<br />

dans toutes les étapes de production<br />

C’est aller plus loin<br />

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O U T I L L A G E - D É C O U P A G E<br />

CACTUS - RCS Besançon B 408 237 170 - Photos : Pierre Guénat


Le micro-marquage dans le verre<br />

authentifie les produits<br />

La brièveté de l’impulsion d’un laser femtoseconde crée dans le verre des effets divers :<br />

micro-cracks, changement de coloration, changement d’indice de réfraction,<br />

densification locale de la matière, ou encore précipitation de nano-agrégats métalliques.<br />

Le marquage intra-volume consiste à inscrire<br />

des données dans l’épaisseur d’un matériau<br />

transparent, tel que le verre ou la silice, à<br />

l’aide d’un faisceau laser fortement convergent.<br />

Habituellement, le contraste s’obtient<br />

en produisant des micro-cracks à l’aide d’un<br />

faisceau laser nanoseconde (10 -9 s).<br />

Des structures DataMatrix<br />

dans le verre<br />

L’innovation apportée par les lasers femtosecondes<br />

réside dans la finesse du point<br />

élémentaire (jusqu’à 1 µm) et dans le<br />

non-endommagement du verre puisque<br />

le contraste s’obtient uniquement par un<br />

changement d’indice. John Lopez, Alphanov<br />

(Talence – 33), explique que "le principe<br />

du marquage intra-volume est de focaliser<br />

fortement un faisceau laser sous la surface du<br />

matériau. Avec un laser nanoseconde, l’énergie<br />

requise pour franchir le seuil est importante<br />

(quelques mJ), il y a donc un échauffement<br />

local significatif et l’interaction s’accompagne<br />

d’effets collatéraux indésirables, dont l’apparition<br />

de cracks dans le verre sur le trajet<br />

du faisceau au voisinage du point focal. Au<br />

contraire, avec un laser femtoseconde, la<br />

Code Datamatrix inscrit par le procédé Naginels dans<br />

l’épaisseur du verre d’une seringue.<br />

Source : Trackinside<br />

Logo FILIGLASS inscrit dans l’épaisseur du verre<br />

d’un flacon de parfum (procédé Naginels).<br />

Source : Trackinside<br />

brièveté de l’impulsion fait que l’intensité<br />

seuil est atteinte avec une très faible quantité<br />

d’énergie (µJ) qui réduit les effets collatéraux<br />

et offre une large panoplie d’effets possibles :<br />

micro-cracks, changement de coloration (non<br />

pérenne), changement d’indice de réfraction,<br />

densification locale de la matière, ou encore<br />

précipitation de nano-agrégats métalliques".<br />

Lorsque l’effet induit par le laser femtoseconde<br />

est un changement d’indice de<br />

réfraction, le contraste du marquage s’obtient<br />

en générant dans l’épaisseur du verre<br />

une structure diffractive, constituée de<br />

Cantilever obtenu par insolation laser puis gravure<br />

chimique sélective (procédé Femtoprint).<br />

Source : Université Technologique d’Eindhoven<br />

L A S E R f E M T O S E C O N D E<br />

lignes parallèles équidistantes, selon un<br />

motif défini (logo, DataMatrix, décor…). Les<br />

développements récents sur la technologie<br />

femtoseconde permettent aujourd’hui de<br />

disposer de sources industrielles de forte<br />

puissance moyenne et à très haute cadence<br />

(kHz voire MHz) : ceci rend les lasers très<br />

productifs pour ce type d’application. Ainsi,<br />

le procédé est aujourd’hui compatible avec<br />

les cadences industrielles, notamment dans<br />

le domaine pharmaceutique puisqu’il est<br />

possible de traiter jusqu’à dix pièces par<br />

seconde pour un code DataMatrix 1x1mm.<br />

Génération de guides d’onde<br />

et de nano-agrégats<br />

Une seconde application de la modification<br />

d’indice de réfraction dans les matériaux<br />

diélectriques est la génération de guides<br />

d’onde pour des applications en optique<br />

intégrée ou en optofluidique. Le guide<br />

d’onde ainsi créé est utilisé pour propager<br />

et guider un faisceau lumineux au travers<br />

de la matière. Par cette technique, il est<br />

possible de réaliser des microréacteurs en<br />

surface ou enterrés dans la silice, pour des<br />

applications microfluidiques, ou des microsystèmes<br />

optomécaniques monolithiques.<br />

Des développements récents ont également<br />

montré que l’insolation par laser<br />

femtoseconde dans l’épaisseur de verres<br />

spécifiques, permet d’induire une précipitation<br />

de nano-agrégats luminescents selon<br />

un agencement contrôlable : la propriété<br />

de luminescence de ces nano-agrégats se<br />

révélant sous un éclairage particulier. Ce<br />

dernier procédé peut être utilisé pour le<br />

stockage d’information pérenne, ou le marquage<br />

authentifiant ou anti-contrefaçon. ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

21


ZA l’Orée du Bois<br />

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25480 PIREY<br />

Tel. : (33) 03 81 48 21 22<br />

Fax : (33) 03 81 48 21 49<br />

O U T I L L A G E<br />

D É C O U P A G E<br />

E M B O U T I S S A G E<br />

A S S E M B L A G E


Les nouveaux moyens en tolerie fine<br />

Avènement des lasers à fibres polyvalents pour découpe en 2D, 3D et soudage,<br />

machines électriques de pliage plus agiles, précises et économiques destinées aux petites pièces<br />

caractérisent les principales nouveautés d’Euroblech 2010.<br />

L’édition 2010 du salon Euroblech conforte<br />

l’avènement du laser fibre. Et pour cause,<br />

la forte densité énergétique de son faisceau,<br />

sa longueur d’onde autorisant la<br />

découpe de matériaux réfléchissants et<br />

son transport par fibre optique sont ses<br />

arguments majeurs auxquels il faut ajouter,<br />

faible consommation électrique, absence<br />

de maintenance, compacité et possibilité<br />

de partager la puissance de la source entre<br />

plusieurs machines.<br />

Conçu par l’italien Salvagnini le laser à<br />

fibre L3hd affiche des masses et inerties<br />

réduites pour les parties mobiles, ce qui<br />

autorise des dynamiques ultra rapides avec<br />

accélérations de 2 g.<br />

Sa tête munie d’un tiroir porte-lentille<br />

extractible à focale unique, découpe la<br />

plage admissible d’épaisseurs et matériaux<br />

sans changement de lentille et sans<br />

outillage. Economique, ses coûts d’exploitation<br />

sont réduits de 70 % par rapport<br />

à un laser CO 2 équivalent. L’ensemble se<br />

caractérise par une maintenance quasi<br />

nulle grâce à la simplicité de construction<br />

de la source, à l’absence de chemin optique<br />

et de gaz lasant. De plus, vu la longueur<br />

d’onde caractéristique de la source fibrée,<br />

la machine découpe aussi les matériaux<br />

réfléchissants y compris cuivre et laiton.<br />

Découpe 2D laser fibre TruLaser5030 de Trumpf.<br />

Cellule de pliage robotisé pour petites pièces TruBendCell7000.<br />

Le département découpe laser de<br />

Bystronic aligne également un centre de<br />

découpe laser de deux kilowatts à fibres<br />

optiques pour une précision optimale sur<br />

des tôles fines (0,5 à quatre millimètres)<br />

avec possibilité de coupe jusqu’à 12 millimètres.<br />

La machine usine acier, inox, aluminium,<br />

cuivre et laiton. Autre nouveauté le<br />

centre laser BySpeed Pro 3015 est équipé<br />

au choix du ByLaser 4400 (4,4 kilowatts)<br />

ou du ByLaser 6000 (6 kilowatts).<br />

En découpe jet d’eau, le constructeur<br />

suisse a dévoilé son Microwaterjet qui<br />

sert à l’usinage de (très) petites pièces<br />

de précision. Sa zone de travail de 1000<br />

sur 600 millimètres accepte des largeurs<br />

de réglettes de 0,2 millimètre pour une<br />

rugosité N6. C’est l’unique découpe jet<br />

d’eau capable d’atteindre une tolérance de<br />

reproductibilité à plus/moins un centième.<br />

Les applications concernent le médical,<br />

l’électronique, la micromécanique, l’horlogerie,<br />

l’automobile, l’aéronautique et le<br />

spatial. Cœur du système, une pompe<br />

ultra-haute pression capable de générer<br />

jusqu’à 5300 bars.<br />

Chez Trumpf, le laser fibre 5030 de 3000 W<br />

d’une longueur d’onde de 1,03 µm est de<br />

20 % plus compact qu’un laser CO 2 équivalent.<br />

Le constructeur allemand propose<br />

L A S E R f I b R E<br />

son TruLaser Cell 7040 qui sert à découper<br />

mais aussi à souder en 2D ou 3D<br />

sur une même et unique installation. Son<br />

secret, deux fibres concentriques reliées à<br />

la même source laser disque de 3000 W. En<br />

découpe, le spot laser affiche un diamètre<br />

de 100 µm alors que la fibre externe, utilisée<br />

en soudage sans métal d’apport génère<br />

un spot de 400 à 600 µm.<br />

Le constructeur allemand se distingue<br />

aussi en déformation avec l’ensemble<br />

TruBend Cell 7036, une petite cellule de<br />

pliage robotisé comprenant une presse<br />

plieuse électrique compacte quatre axes de<br />

36 tonnes associée avec un robot polyarticulé<br />

particulièrement véloce. Cette cellule<br />

sert au façonnage des petits éléments pliés<br />

destinés au médical, à l'électronique au<br />

matériel électrique à la micromécanique et<br />

à l'informatique. Elle façonne rapidement<br />

(déplacements à 4 m/s du robot pour des<br />

accélérations de 15 m/s²) avec précision<br />

les tôles fines sans risque pour les opérateurs<br />

(mains et doigts trop proches des<br />

outillages). Pour plus d’autonomie, le robot<br />

est capable de changer les outillages de la<br />

presse qui sont géométriquement identifiés<br />

avec une puce électronique. ■<br />

Jean Guilhem<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

23


Les nouveaux moyens en tolerie fine<br />

Avènement des lasers à fibres polyvalents pour découpe en 2D, 3D et soudage,<br />

machines électriques de pliage plus agiles, précises et économiques destinées aux petites pièces<br />

caractérisent les principales nouveautés d’Euroblech 2010.<br />

L’édition 2010 du salon Euroblech conforte<br />

l’avènement du laser fibre. Et pour cause,<br />

la forte densité énergétique de son faisceau,<br />

sa longueur d’onde autorisant la<br />

découpe de matériaux réfléchissants et<br />

son transport par fibre optique sont ses<br />

arguments majeurs auxquels il faut ajouter,<br />

faible consommation électrique, absence<br />

de maintenance, compacité et possibilité<br />

de partager la puissance de la source entre<br />

plusieurs machines.<br />

Conçu par l’italien Salvagnini le laser à<br />

fibre L3hd affiche des masses et inerties<br />

réduites pour les parties mobiles, ce qui<br />

autorise des dynamiques ultra rapides avec<br />

accélérations de 2 g.<br />

Sa tête munie d’un tiroir porte-lentille<br />

extractible à focale unique, découpe la<br />

plage admissible d’épaisseurs et matériaux<br />

sans changement de lentille et sans<br />

outillage. Economique, ses coûts d’exploitation<br />

sont réduits de 70 % par rapport<br />

à un laser CO 2 équivalent. L’ensemble se<br />

caractérise par une maintenance quasi<br />

nulle grâce à la simplicité de construction<br />

de la source, à l’absence de chemin optique<br />

et de gaz lasant. De plus, vu la longueur<br />

d’onde caractéristique de la source fibrée,<br />

la machine découpe aussi les matériaux<br />

réfléchissants y compris cuivre et laiton.<br />

Découpe 2D laser fibre TruLaser5030 de Trumpf.<br />

Cellule de pliage robotisé pour petites pièces TruBendCell7000.<br />

Le département découpe laser de<br />

Bystronic aligne également un centre de<br />

découpe laser de deux kilowatts à fibres<br />

optiques pour une précision optimale sur<br />

des tôles fines (0,5 à quatre millimètres)<br />

avec possibilité de coupe jusqu’à 12 millimètres.<br />

La machine usine acier, inox, aluminium,<br />

cuivre et laiton. Autre nouveauté le<br />

centre laser BySpeed Pro 3015 est équipé<br />

au choix du ByLaser 4400 (4,4 kilowatts)<br />

ou du ByLaser 6000 (6 kilowatts).<br />

En découpe jet d’eau, le constructeur<br />

suisse a dévoilé son Microwaterjet qui<br />

sert à l’usinage de (très) petites pièces<br />

de précision. Sa zone de travail de 1000<br />

sur 600 millimètres accepte des largeurs<br />

de réglettes de 0,2 millimètre pour une<br />

rugosité N6. C’est l’unique découpe jet<br />

d’eau capable d’atteindre une tolérance de<br />

reproductibilité à plus/moins un centième.<br />

Les applications concernent le médical,<br />

l’électronique, la micromécanique, l’horlogerie,<br />

l’automobile, l’aéronautique et le<br />

spatial. Cœur du système, une pompe<br />

ultra-haute pression capable de générer<br />

jusqu’à 5300 bars.<br />

Chez Trumpf, le laser fibre 5030 de 3000 W<br />

d’une longueur d’onde de 1,03 µm est de<br />

20 % plus compact qu’un laser CO 2 équivalent.<br />

Le constructeur allemand propose<br />

L A S E R f I b R E<br />

son TruLaser Cell 7040 qui sert à découper<br />

mais aussi à souder en 2D ou 3D<br />

sur une même et unique installation. Son<br />

secret, deux fibres concentriques reliées à<br />

la même source laser disque de 3000 W. En<br />

découpe, le spot laser affiche un diamètre<br />

de 100 µm alors que la fibre externe, utilisée<br />

en soudage sans métal d’apport génère<br />

un spot de 400 à 600 µm.<br />

Le constructeur allemand se distingue<br />

aussi en déformation avec l’ensemble<br />

TruBend Cell 7036, une petite cellule de<br />

pliage robotisé comprenant une presse<br />

plieuse électrique compacte quatre axes de<br />

36 tonnes associée avec un robot polyarticulé<br />

particulièrement véloce. Cette cellule<br />

sert au façonnage des petits éléments pliés<br />

destinés au médical, à l'électronique au<br />

matériel électrique à la micromécanique et<br />

à l'informatique. Elle façonne rapidement<br />

(déplacements à 4 m/s du robot pour des<br />

accélérations de 15 m/s²) avec précision<br />

les tôles fines sans risque pour les opérateurs<br />

(mains et doigts trop proches des<br />

outillages). Pour plus d’autonomie, le robot<br />

est capable de changer les outillages de la<br />

presse qui sont géométriquement identifiés<br />

avec une puce électronique. ■<br />

Jean Guilhem<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

23


Déplacements micrométriques avec<br />

le "Developer Kit" de Cedrat Technologies<br />

En 2008, Cedrat Technologies recevait un Micron d’Or pour son moteur piézoélectrique SPA<br />

à résolution nanométrique.<br />

Aujourd’hui, la société annonce la sortie du nouveau "Developer Kit" du moteur SPA30uXS.<br />

Les moteurs SPA (Stepping Piezo Actuator)<br />

sont des moteurs piézoélectriques à<br />

grande course et au positionnement nanométrique<br />

qui bénéficient de la technologie<br />

APA ® (Actionneurs Piézoélectriques<br />

Amplifiés) de Cedrat Technologies. Ils utilisent<br />

un amplificateur mécanique pour<br />

précharger l’empilement de composants<br />

piézoélectriques multicouches (MLA) et<br />

pour amplifier mécaniquement le déplacement.<br />

L’amplification est obtenue suivant le<br />

Actionneurs et mécanismes<br />

piézoélectriques<br />

Les actionneurs piézoélectriques de<br />

Cedrat Technologies offrent des propriétés<br />

uniques : forces élevées et larges déplacements<br />

dans un encombrement compact,<br />

haute résolution (atteignant le nanomètre),<br />

temps de réponse très rapide (< 1 ms),<br />

durée de vie supérieure à 10 10 cycles, basse<br />

tension d’alimentation (< 150 VDC)…<br />

Leurs applications touchent les secteurs de<br />

l’optique et de la vision (positionnement<br />

de miroirs et lentilles, micro-scan, astronomie,<br />

focalisation, alignement et déformation<br />

de fibres, interféromètres, modulateurs,<br />

découpage de panneau de verre…), de la<br />

mécanique (positionnement d’outils, pick<br />

& place, amortissement, génération de<br />

vibrations, contrôle non destructif…) de<br />

la fluidique (vanne proportionnelle, pompe,<br />

injecteur, imprimante à jet d’encre, générateur<br />

de gouttes, débitmètre massique…).<br />

Mais également les applications en électronique<br />

(positionnement de masques, wafer<br />

ou tête magnétique, actionnement amagnétique,<br />

disjoncteur, tests de puces…), en<br />

aéronautique (flap, ailes actives, contrôle<br />

de forme…) ou dans l’énergie électrique<br />

(générateur piézoélectrique, récupération<br />

d’énergie, commutateur électronique…)<br />

petit axe de l’amplificateur de forme elliptique.<br />

L’amplificateur protège également<br />

le composant piézoélectrique et fournit à<br />

l’utilisateur des interfaces mécaniques.<br />

Le moteur fonctionne par accumulation<br />

de pas micrométriques. Entre chaque pas,<br />

il est bloqué en position, sans apport<br />

d’énergie extérieure. Une fois le déplacement<br />

principal effectué et le moteur<br />

bloqué, un ajustement par déformation<br />

est possible au nanomètre près<br />

avec un temps de réponse très court.<br />

L’électronique de commande SPC45 (à gauche)<br />

et le micro-moteur linéaire SPA30uXS (à droite).<br />

Source : Cedrat Technologies<br />

La charge à déplacer peut être fixée sur le<br />

moteur et cette particularité est très intéressante<br />

dans des applications soumises à<br />

des vibrations (mécanismes embarqués).<br />

Des déplacements micrométriques<br />

en très haute résolution<br />

Le nouveau "Developer Kit" offre la possibilité<br />

de découvrir le potentiel du micromoteur<br />

linéaire SPA30uXS, le plus petit<br />

des moteurs SPA. Avec son électronique<br />

de contrôle (SPC45) et couplé à un capteur<br />

magnétique, le "Developer Kit" propose<br />

une solution complète permettant<br />

de contrôler en boucle fermée un dépla-<br />

M I C R O - D é P L A C E M E N T S<br />

Le micro-moteur linéaire SPA30uXS est le plus petit<br />

des moteurs SPA. Source : Cedrat Technologies<br />

cement millimétrique haute résolution.<br />

L’électronique de commande SPC45 a été<br />

conçue de façon à offrir de nombreuses<br />

possibilités de réglages. L’interface USB et<br />

l’interface graphique utilisateur permettent<br />

aux développeurs de contrôler et tester le<br />

moteur en utilisant tout type d’ordinateur.<br />

L’interface USB et l’interface graphique utilisateur<br />

permettent aux développeurs de contrôler et tester<br />

le moteur en utilisant tout type d’ordinateur.<br />

Source : Cedrat Technologies<br />

Le moteur, préalablement monté, peut<br />

être intégré avec sa plateforme sur le banc<br />

de test de l’utilisateur en conservant une<br />

régulation en boucle fermée, ou en passant<br />

en boucle ouverte (génération pas à pas…).<br />

Si un niveau d’intégration plus élevé est<br />

requis le moteur peut être retiré de sa<br />

plateforme initiale pour être placé directement<br />

dans le système de l’utilisateur. ■<br />

Yann Clavel<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

25


DIAMAC<br />

CUTTING TOOLS<br />

ISO 9001 : 2008<br />

BUREAU VERITAS<br />

Certification<br />

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ISO 14001 : 2004<br />

BUREAU VERITAS<br />

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6 départements<br />

de recherche<br />

savoir-faire<br />

automatique<br />

mécanique<br />

optique<br />

électronique<br />

temps-fréquence<br />

énergie<br />

microtechniques<br />

nanotechnologies<br />

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cultiver<br />

l’innovation,<br />

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avec l’Asycube d’Asyril<br />

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Le système d’alimentation flexible Asycube d’Asyril est parfaitement adapté à la manipulation<br />

de petits composants en vrac de 0,2 à 3 mm, pour l’assemblage de produits dans les domaines<br />

des microtechniques, de l’électronique et du médical.<br />

Asyril, située à Villaz-St-Pierre (Suisse),<br />

conçoit, développe et commercialise des<br />

solutions mécatroniques et robotiques<br />

pour les marchés de l’assemblage en<br />

microtechnique (notamment<br />

horlogerie) et<br />

nanotechnologie, la<br />

pharmacie, les biotechnologies<br />

et<br />

le médical. "C’est<br />

parce que nous<br />

sommes au cœur<br />

de ces process de<br />

miniaturisation, que<br />

nous sommes de plus en<br />

L’Asycube d’Asyril.<br />

Source : Asyril<br />

plus confrontés à la difficulté de ravitailler les<br />

chaînes automatisées en très petites pièces",<br />

explique Sébastien Perroud, Responsable<br />

marketing vente Asyril. En 2007, la société<br />

commence à travailler sur cette problématique<br />

"car les très petites pièces (Ø


Maîtriser la matière pour proposer des solutions innovantes<br />

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aux attentes des industriels pour les<br />

applications de micropositionnement et<br />

d'alignement. Ils ont une longueur de 2<br />

à 10 mm et un diamètre de 1 - 1,5 ou<br />

2 mm, sans que ces dimensions miniaturisées<br />

ne compromettent la solidité de<br />

l'assemblage. Grâce à leur extrémité pilote<br />

chanfreinée (bout arrondi), ils s'alignent<br />

automatiquement dans leur cavité par<br />

sertissage, technique de pose qui fait fluer<br />

la matière sans apport de chaleur. La tôle<br />

se déforme pour absorber définitivement<br />

l'insert, celui-ci lui devenant alors solidaire.<br />

Il reste en place, ne se desserre pas, ne<br />

tombe pas, tout en offrant des filetages<br />

robustes et résistant à l'effort. Fabriqués<br />

en inox A286, ces micropions résistent à<br />

la corrosion et supportent des forces de<br />

traction de 320 à 820 N. Ils conviennent<br />

à des tôles fines en acier inoxydable ou<br />

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autres matières de 0,5 mm d'épaisseur et<br />

d'une dureté maximale de HRB 92.<br />

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épaisseur minimum de 0,4 mm et d’une<br />

dureté maximale de 88 HRB, avec lesquelles<br />

elles deviennent définitivement solidaires.<br />

Elles sont disponibles en plusieurs<br />

tailles de filetage : M1 - M1,2 - M1,4 - M1,6<br />

- M2 et 2 longueurs (2 et 3 mm). Elles se<br />

posent par simples pressions, mais peuvent<br />

également être posées automatiquement,<br />

entraînant une meilleure productivité et<br />

une absence de manipulations. ■<br />

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des moteurs 4-pôles CC. Source : Faulhaber<br />

Avec la série 2232/2250…BX4 CSD/CCD,<br />

Faulhaber présente le plus petit moteur<br />

sans balais avec contrôleur de mouvement<br />

intégré. Cette nouveauté mondiale qui<br />

vient s’ajouter aux servomoteurs CC sans<br />

balais de la série BX4, réunit<br />

tous les avantages de la technologie<br />

BX4 dans le volume le<br />

plus restreint : longue durée<br />

de vie utile, couple élevé sans<br />

réluctance et absence d’adhésifs.<br />

Des conditions indispensables<br />

pour une utilisation<br />

dans les domaines d’application<br />

exigeants, tels que la robotique,<br />

l’automation industrielle,<br />

les techniques médicales, la<br />

construction mécanique spéciale<br />

ainsi que l’aéronautique<br />

et l’aérospatiale. Les entraînements<br />

sont construits à partir des<br />

systèmes Faulhaber Motion Control : leur<br />

forme compacte avec diamètre identique<br />

et les combinaisons avec les réducteurs<br />

adaptés, permettent d’obtenir une solu-<br />

Les micropions et microcolonnettes<br />

de Titanox-PEM répondent à des applications<br />

de micropositionnement et d’alignement.<br />

Source : Titanox<br />

tion d’entraînement pour les applications<br />

les plus diverses. Les systèmes disposent<br />

d’interfaces CAN ou RS232 sérielles et<br />

sont paramétrables par l’intermédiaire du<br />

logiciel Faulhaber Motion Manager 4.4. En<br />

outre, la large plage de température qui<br />

s’étend de - 25 °C à + 85 °C, un courant<br />

permanent (limite thermique) atteignant<br />

jusqu’à 0,69 A et une plage de vitesse<br />

réglable entre 5 et 8000 t/mn, élargissent<br />

également le domaine d’application des<br />

nouveaux entraînements. Ces entraînements<br />

sont disponibles avec deux longueurs<br />

de moteur (32 et 50 mm) et une<br />

tension nominale de 24 VCC. Ce produit<br />

innovant se distingue également par la<br />

pente extrêmement plate de la courbe<br />

n/M, un très bon rapport couple-volume<br />

et des couples continus de 18 à 35 mNm.<br />

■<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

29


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redonnent la vue aux non-voyants<br />

La société israélienne Nano Retina Inc. développe<br />

des puces rétiniennes artificielles extrêmement<br />

petites, à haute résolution et faciles<br />

à implanter, spécialement conçues pour restaurer<br />

la vue. Ces rétines bioniques intègrent<br />

divers composants nanométriques sur une<br />

petite surface plane de la dimension d’un<br />

ongle d’enfant. Nano Retina a confié au<br />

CSEM le développement d’une telle puce,<br />

au vu de ses compétences pointues dans le<br />

domaine de la conception de circuits intégrés<br />

basse puissance et de systèmes de capteurs<br />

optiques. L’objectif de ce projet est de réaliser<br />

une nouvelle génération d’implants rétiniens<br />

de très petite dimension, capables de suppléer<br />

le fonctionnement de la rétine endommagée,<br />

sans avoir à recourir à une intervention<br />

chirurgicale traumatisante pour le patient :<br />

une simple anesthésie locale pour une petite<br />

incision dans la sclère (environ<br />

5 mm) suivie de la fixation<br />

de l’implant au-dessus de la<br />

rétine endommagée. La procédure<br />

opératoire dure à peine<br />

une demi-heure. L’implant<br />

est conçu pour travailler en<br />

maintenant les fonctionnalités<br />

naturelles de l’œil, comme la<br />

dilatation de la pupille et les<br />

mouvements du globe oculaire.<br />

Recouvrer la vue pour un<br />

aveugle n’est plus du domaine<br />

de la science fiction !<br />

Cette puce bionique se compose d'un petit<br />

imageur, semblable à celui utilisé dans un<br />

appareil photo numérique, d’une interface<br />

électronique munie d’un réseau d’électrodes<br />

qui stimule le nerf optique pour envoyer les<br />

données visuelles (collectées par la puce)<br />

au cerveau. L’implant est alimenté par une<br />

source extérieure intégrée dans une paire de<br />

lunettes spéciales que devra porter le patient.<br />

Les premiers essais cliniques sur l’homme<br />

sont planifiés pour 2013. ■<br />

Trois dispositifs prototypes autonomes<br />

et communicants pour Captaucom<br />

Le CEA a travaillé sur l’optimisation des systèmes<br />

de récupération d’énergie et la réalisation d’unités<br />

de stockage de l’énergie électrique.<br />

Source : CEA<br />

La chambre France-Suisse pour le commerce<br />

et l’industrie a remis le prix "Industrie<br />

et Technologie" au Consortium francosuisse<br />

Captaucom pour ses travaux sur la<br />

miniaturisation des capteurs, la réduction<br />

de leur consommation et la micro-récupération<br />

d’énergie. Depuis 5 ans, le projet<br />

Captaucom regroupe trois industriels (Seb-<br />

Téfal, Somfy et NTN-SNR), deux organismes<br />

de recherche (CEA et CSEM), deux centres<br />

de compétence (Mind et Cetim) et un réseau<br />

technologique (Thésame). Le projet qui vient<br />

de se terminer propose trois prototypes.<br />

Dans le domaine des dispositifs de mesures<br />

et de commande dans le petit équipement<br />

domestique, un prototype d'appareil de petit<br />

électroménager autonome a été développé<br />

(Seb). Dans le domaine de la surveillance et<br />

du diagnostic d'organes tournants (transports<br />

et industrie en général), NTN-SNR<br />

Positionnement de l’implant rétinien (à gauche) après intervention<br />

chirurgicale. Vue de la puce bionique et de son interface avec la<br />

rétine (à droite). Source : CSEM<br />

Roulements a développé un prototype<br />

de système de surveillance autonome et<br />

communiquant de roulement. Enfin, dans le<br />

domaine des capteurs et des commandes<br />

de fermeture et de protection solaire du<br />

bâtiment (stores, volets roulants, portes et<br />

portails) Somfy a mis au point un dispositif<br />

autonome de sécurité et de surveillance des<br />

ouvrants.<br />

Les trois industriels ont pu bénéficier des<br />

dernières avancées technologiques du CEA<br />

et du CSEM. Le CEA-Leti s’est en effet<br />

consacré à l’optimisation et à la réalisation<br />

de ces systèmes de récupération d’énergie.<br />

Le CEA-Liten a pris en charge l’optimisation<br />

et la réalisation d’unités de stockage de<br />

l’énergie électrique. Le CSEM a étudié les<br />

protocoles de transmission, le traitement du<br />

signal, la récupération et la gestion d'énergie<br />

mécanique, ainsi que les antennes. ■<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

31


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Comment gagner de l'argent<br />

en organisant sa métrologie ?<br />

Le métrologue a de moins en moins accès aux éléments financiers de l’entreprise. Dommage !<br />

Car le Collège Français de Métrologie prouve qu’une métrologie intelligente<br />

fait réellement gagner de l’argent.<br />

"Et si le service métrologie contribuait plus<br />

aux résultats financiers de l’entreprise que le<br />

service commercial ?" La journée du Collège<br />

Français de Métrologie du 9 décembre<br />

2010 a commencé par cette petite<br />

provocation de Bernard Larquier, BEA<br />

Métrologie, qui a poursuivi en disant que<br />

"si une telle question était proposée au directeur<br />

d’une entreprise, nul doute qu’il devrait<br />

sourire et se demanderait comment on peut<br />

oser comparer un service dit "improductif"<br />

avec un autre qui est censé être la base de la<br />

création du chiffre d’affaires".<br />

Mais Bernard Larquier est un agitateur<br />

lucide et conscient… "En 2010, les<br />

métrologues doivent encore se battre pour<br />

convaincre leur propre hiérarchie qu’ils constituent<br />

un service rentable de l’entreprise !"<br />

Pour démontrer la rentabilité d’une fonction<br />

métrologique d’entreprise, Emilie<br />

Foti (Bureau de la Métrologie), Patrick<br />

Reposeur (Directeur ACAC), Bernard<br />

Larquier et quelques industriels ont rappelé<br />

la nécessité d’une fonction métrologie<br />

pour optimiser la sous-traitance.<br />

Nécessité également des retours d’expériences<br />

présentant l’amélioration des performances,<br />

grâce à l’implication forte de la<br />

Exemple de pièces plastiques pouvant<br />

être contrôlées dimensionnellement à l’aide<br />

d’un appareil Microvu. Source : BEA Metrologie<br />

fonction métrologie (réduction des temps<br />

de réglage d’une ligne de production,<br />

diminution des taux de rebuts, processus<br />

de surveillance pour réduire les coûts de<br />

revient, optimisation des réglages pour<br />

limiter les sur-qualités de précaution…).<br />

Nécessité enfin du calcul des incertitudes<br />

et de l’analyse de la valeur des processus<br />

pour maîtriser les coûts inutiles.<br />

Quand la métrologie économise<br />

3 fois le bénéfice escompté<br />

Patrick Reposeur cite l’exemple réel d’une<br />

entreprise ayant un chiffre d’affaires de<br />

20 M€ avec un taux de produits refusés<br />

de 4 % soit 800 K€. Son bénéfice étant de<br />

l’ordre de 1 M€ par an, la direction s’était<br />

fixée l’objectif d’augmenter ce bénéfice<br />

de 10 % pour l’année 2011 (soit 100 K€).<br />

Dans le même temps, le service de métrologie<br />

analysait les causes de rejets et sur<br />

70 % des produits refusés, il déterminait<br />

trois causes principales. "En premier lieu, les<br />

besoins des clients n’étaient pas assez bien<br />

définis par la société pour les transformer<br />

en critères d’acceptation des produits livrés.<br />

Le service de métrologie constatait que les<br />

produits étaient rebutés… tout en étant<br />

conformes aux besoins des clients. L’entreprise<br />

se trouvait ainsi dans une gestion de risque<br />

assez habituelle consistant à accepter le<br />

risque de refuser des produits conformes (ce<br />

qui correspond à 35 % de produits rebutés,<br />

mais conformes !). Et derrière la complexité<br />

du propos, les métrologues savent bien de<br />

quoi il s’agit ! La seconde cause de rejets visait<br />

les essais d’approbation basés seulement sur<br />

l’expérience de l’opérateur, sans validation ou<br />

quantification des mesures réalisées. Pour y<br />

pallier, le service de métrologie a mis en œuvre<br />

un processus de mesure pour prononcer la<br />

M é T R O L O G I E<br />

BEA Métrologie propose des prestations de mesure<br />

dans le cadre de la validation de process,<br />

de l’optimisation des réglages, de la détermination<br />

de la conformité de pièces, de la numérisation<br />

de produits… Source : BEA Metrologie<br />

conformité du produit. Enfin, les tolérances<br />

du produit, définies par le service commercial<br />

généraient une "sur qualité" d’où des surcoûts.<br />

L’enquête réalisée auprès des clients a montré<br />

que ces tolérances pouvaient être "élargies"<br />

et 50 % des produits étaient alors acceptés".<br />

Au final, cette analyse menée par le service<br />

de métrologie a permis d’économiser<br />

320 K€ par an soit trois fois l’objectif<br />

demandé (100 K€). Conclusion ? "Une<br />

analyse complète du processus de mesure est<br />

essentielle pour améliorer la compétitivité de<br />

l’entreprise".<br />

Changer le mode de pilotage<br />

du système de production<br />

Bernard Larquier cite une entreprise qui<br />

produit des pièces en brasant deux tubes<br />

d’aluminium, dont le process de production<br />

était piloté par un pyromètre (tempé-<br />

suite page 35<br />

rature du brasage).<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

33


Les non-conformités observées étaient de<br />

deux ordres : si la température était trop<br />

froide, les tubes étaient juste "collés" et<br />

ils cassaient, et si elle était trop chaude, ils<br />

étaient percés. Le taux de rebus était de<br />

10 % et coûtait 50 K€/mois. Que faire ?<br />

"D’autant plus que le pyromètre étant étalonné<br />

avec une erreur mesurée de l’ordre de<br />

5°C et que la tolérance sur la température<br />

étant de ± 25°C, l’industriel affirmait légitimement<br />

que ce n’était pas le pyromètre ! Tout<br />

fut envisagé : défaut matière, qualité de la brasure,<br />

temps de réaction du générateur de chaleur…<br />

Au bout de trois mois d’analyse (perte<br />

de 150 K€ !), aucune solution n’étant proposée,<br />

l’entreprise revenait au pyromètre avec<br />

une inter-comparaison entre trois pyromètres<br />

identiques". Et là, surprise ! La variation de<br />

température entre les trois pyromètres fit<br />

apparaître des dispersions atteignant 50°C.<br />

Conclusion : le système de mesure étant<br />

instable, on ne visait jamais le même point<br />

et les fluctuations du processus de mesure<br />

atteignaient 50°C. Il était donc impossible<br />

de piloter ce système de production pour<br />

lequel la tolérance était de ± 25°C, avec un<br />

système qui dispersait de 50°C. D’où l’idée<br />

de re-concevoir le système de pilotage…<br />

par les débits de gaz.<br />

Connaître le besoin client<br />

et la capabilité<br />

de ses moyens de mesure<br />

Bernard Larquier cite encore<br />

l’exemple d’une ligne de production générant<br />

des dimensionnels qui dispersaient<br />

trop, et qui nécessitait qu’un régleur<br />

intervienne trois fois par équipe (soit<br />

30 mn x 3 = 1 h 30 perdue / journée de<br />

8 h). Les actionnaires exigeaient une pro-<br />

ductivité de 90 % (au lieu de 80) sans quoi<br />

ils fermeraient le site (300 personnes !).<br />

Le premier réflexe de l’entreprise fut de<br />

penser qu’il était impossible de modifier<br />

un process amélioré depuis 20 ans et géré<br />

par des régleurs expérimentés. "Quand le<br />

chef d’entreprise nous a demandé de l’aider<br />

à régler la production, nous avons pensé,<br />

après analyse, que le problème était peut-être<br />

ailleurs… et notamment sur le besoin du<br />

client. Mais comment mesure t-on le besoin<br />

d’un client ? Nous avons fait évoluer les tolérances<br />

en fonction du besoin et mis en place<br />

un processus de mesure adapté. Après 6 mois<br />

de travail et de surveillance, après 3000 €<br />

d’achat d’instruments de mesure, nous avons<br />

fait des essais pour vérifier si la courbe<br />

rentrait dans les tolérances et la production<br />

est repartie pour 8 heures sans arrêt pour<br />

intervention des régleurs… avec un taux de<br />

productivité supérieur à 90%".<br />

Autre exemple, celui d’une entreprise<br />

où un opérateur remplit des sacs de<br />

5kg ± 50g d’un produit qui coûte 15 €/kg.<br />

Le responsable de l’entreprise ayant peu<br />

confiance dans sa balance et ne souhaitant<br />

Le microscope numérique KH-7700 proposé par Hirox peut effectuer différents types de mesures en 2D<br />

et en 3D. Source : Hirox<br />

M é T R O L O G I E<br />

Opérateur contrôlant<br />

un carter V6<br />

au secteur aluminium<br />

liaison au sol<br />

de l’usine PSA<br />

de Charleville<br />

Mézières.<br />

Source : PSA Peugeot<br />

Citroen/Patrick Legros<br />

pas avoir de réclamations de la part de<br />

ses clients, demande donc à cet opérateur<br />

de remplir les sacs à 5050 g… et s’estime<br />

légitimement à l’abri. Effectivement,<br />

les clients sont satisfaits jusqu’à ce<br />

qu’un plan de performance exige une<br />

analyse métrologique incluant l’étalonnage<br />

de tous les instruments de mesure.<br />

Contrôle tridimensionnel de pièces à l’usine PSA<br />

de Charleville Mézières.<br />

Source : PSA Peugeot Citroen/Patrick Legros<br />

Au terme de cette étude, et compte tenu<br />

d’une erreur imputable à la balance, il<br />

s’avère que l’opérateur ajoute, non pas<br />

50, mais 60 g/sac. Compte tenu de son<br />

coût salarial (35000 €), de sa productivité<br />

(102000 sacs/an, soit 6120 kg), il ressort<br />

que le "recalage" métrologique a fait économiser<br />

15 € x 6120 = 91800 €… soit<br />

2,5 fois son coût salarial !<br />

"Et nous pourrions évoquer quantité<br />

d’exemples chez des sous-traitants automobile<br />

et aéronautique où des économies<br />

substantielles ont été réalisées en optimisant<br />

les périodicités d’étalonnage des appareils de<br />

mesure". ■<br />

Yann Clavel<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

35


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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

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E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Tél.<br />

Developpement25-1.2L-Mi124.indd 1 03/12/10 11:24


Cognex Corporation présente le système<br />

de vision autonome haute résolution<br />

In-Sight 5605, qui offre une puissance et<br />

une flexibilité sans précédent, pour les<br />

applications qui nécessitent la visualisation<br />

de très petits défauts, même dans<br />

un champ de vision large. L'In-Sight 5605<br />

propose une gamme de fonctionnalités et<br />

d'avantages impressionnants dans un système<br />

de vision haute résolution, notamment<br />

une résolution de 5 méga-pixels,<br />

la prise en charge de la communication<br />

Gigabit Ethernet, une protection IP67<br />

contre la poussière et les projections, ainsi<br />

qu'une bibliothèque complète d'outils de<br />

vision Cognex haute performance pour<br />

une installation aisée de l'application et<br />

des performances fiables. "Avec une résolution<br />

plus de deux fois supérieure à celle<br />

précédemment proposée par les autres<br />

systèmes In-Sight et la prise en charge<br />

de la communication GigE,<br />

les outils de vision avancés<br />

d'In-Sight peuvent gérer<br />

des applications telles que<br />

la mesure haute précision,<br />

la détection de très petits<br />

défauts des bords ou la lecture<br />

simultanée de codes<br />

de douzaines de produits<br />

palettisés avec une rapidité<br />

et une précision renforcées"<br />

déclare Bhaskar<br />

Banerjee, Directeur de<br />

la division Systèmes de<br />

vision.<br />

Cognex a également lancé une nouvelle<br />

version de son logiciel In-Sight Explorer.<br />

Configuré pour l'In-Sight 5605, In-Sight<br />

Explorer 4.4.1 est enrichi de plusieurs<br />

fonctionnalités clés et d'améliorations<br />

faciles à utiliser, notamment l’1DMax, un<br />

M E S U R E / C O N T R ô L E<br />

1.8 x 1.8 x 9 mm ! La plus petite tête<br />

de micro caméra CCD couleur Une caméra implantable dans un diamètre<br />

Après le succès de ses têtes de caméras<br />

1/10” et 1/6”, 3D PLUS annonce la disponibilité<br />

des nouvelles têtes de caméras<br />

1/15”. Grâce à l’utilisation de sa technologie<br />

d’empilage et d’interconnexion de<br />

composants en 3D, la société basée à Buc<br />

(78) propose la plus petite tête de micro<br />

caméra CCD couleur au monde (1.8 x 1.8<br />

x 9 mm), implantable dans un diamètre<br />

de 2.6 mm. Cette micro caméra de faible<br />

poids présente une excellente tenue aux<br />

environnements sévères. Disponible pour<br />

un système vidéo PAL, elle intègre un capteur<br />

CCD couleur nouvelle génération de<br />

haute sensibilité, avec un faible courant<br />

d’obscurité et de très bonnes caractéristiques<br />

d’anti-éblouissement. Les autres<br />

composants intégrés dans ce module<br />

permettent sa connexion à une unité de<br />

contrôle vidéo (CCU) avec des longueurs<br />

de câbles pouvant aller jusqu’à 10 mètres.<br />

L’unité de contrôle vidéo peut également<br />

être fournie sur demande par 3D PLUS,<br />

afin de proposer des sous-systèmes complets<br />

des fabricants OEM. Elle permet à<br />

de 2.6 mm ! Source : 3D PLUS<br />

l’utilisateur de contrôler plusieurs paramètres<br />

de prise de vues de la tête de<br />

caméra, tels que la couleur, la luminosité,<br />

le contraste, la fenêtre d’ouverture…<br />

Les micros caméras 3D PLUS sont déjà<br />

utilisées à travers le monde pour l’endoscopie<br />

industrielle et la chirurgie<br />

non invasive pour endoscopes fixes et<br />

flexibles. Le design innovant et la miniaturisation<br />

rendent ces micros caméras<br />

également appropriées aux applications<br />

des domaines de la robotique, de l’assemblage<br />

et dispositifs de montage, des<br />

manipulateurs ou de la supervision de la<br />

sécurité. ■<br />

L'In-Sight 5605,<br />

système de vision autonome ultrapuissant<br />

L'In-Sight 5605, ici en relation avec l’industrie solaire où les besoins<br />

de haute résolution sont importants. Source : Cognex<br />

outil de lecture de codes à barres 1D optimisé<br />

pour une lecture de codes à barres<br />

omnidirectionnelle. A noter également la<br />

prise en charge de plusieurs connexions<br />

simultanées au serveur ModBus TCP<br />

In-Sight. ■<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

37


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Un Chèque Innovation pour les PME<br />

Le Réseau Franche-Comté Technologie permet aux PME et TPE, notamment les moins familiarisées<br />

avec le processus d’innovation, d’initier une démarche de ce type.<br />

"La Prestation Technologique Réseau (PTR) est<br />

une subvention permettant d’accompagner les<br />

entreprises sur un projet d’innovation. Il s’agit<br />

d’un outil simple et efficace visant les PME de<br />

moins de 50 personnes. Il offre la présence<br />

d’un prestataire en subventionnant les projets<br />

à 80 % du devis HT avec un plafond de l’aide<br />

à 10000 €. Cette idée élaborée par Hubert<br />

Curien a plus de 20 ans, elle existe dans<br />

chaque région de France et elle est plus d’actualité<br />

que jamais. Pourquoi ? Parce que l’expérience<br />

prouve que l’innovation ne peut pas<br />

se construire seule. Elle démarre réellement<br />

lorsqu’il y a synergie entre plusieurs entités qui<br />

vont dans la même direction. L’idée est donc de<br />

travailler en réseau parce que pour se concrétiser,<br />

un projet a besoin de plusieurs partenaires".<br />

Alimentation et I/O<br />

Start<br />

Fin de cycle<br />

Can Open<br />

Paramètres<br />

taraudeur<br />

Liaison<br />

Ethernet<br />

Bm2i Technologies propose une machine<br />

avec retrofit possible et "casse taraud intégrée".<br />

Source : Bm2i Technologies<br />

A C C O M P A G N E M E N T D ' E N T R E P R I S E S<br />

Christine Morel est l’animatrice du Réseau<br />

Franche-Comté Technologie (FCT). Elle<br />

fait travailler en réseau les organismes<br />

publics qui sont au contact des entreprises<br />

(Généralistes de l’entreprise –<br />

Interlocuteurs sectoriels, technologiques<br />

et thématiques). "L’objectif de ce travail en<br />

réseau est d’informer et stimuler l’entreprise<br />

pour lui permettre de savoir ce qui se passe,<br />

de trouver des solutions et de réagir vite".<br />

Afin d’accompagner de façon encore plus<br />

efficace les entreprises dans leur démarche<br />

d’innovation, en 2011, la PTR devient le<br />

"Chèque Innovation" avec une palette<br />

élargie de prestations éligibles. Tout projet<br />

s’inscrivant dans une démarche d’innovation<br />

technologique ou non, peut maintenant<br />

en bénéficier !<br />

Deux exemples de Prestation<br />

Technologique Réseau<br />

Socrate-Industrie (Le Belieu – 25) est<br />

adhérent Luxe & Tech. Lors de la conception<br />

d’une machine de mesure pour un<br />

client horloger, la société a passé plus<br />

de temps que prévu sur un verrou technologique<br />

et a décidé de valoriser ce<br />

travail en standardisant cette partie de<br />

machine, pour élargir le spectre de clientèle<br />

possible. La difficulté tournait autour<br />

de la mise au point d’un palier aérostatique<br />

innovant et plus spécifiquement sur la<br />

Présent<br />

en France<br />

et en Suisse,<br />

Socrate-Industrie<br />

se développe<br />

dans le dépôt<br />

DLC par Arc filtré<br />

et le dépôt de<br />

couche d’oxyde.<br />

Source :<br />

Socrate-Industrie<br />

réalisation des guidages simultanés axial et<br />

radial d’une broche, afin qu’elle flotte sans<br />

frottement sur un coussin d’air dans son<br />

alésage. Christian Petit, gérant de Socrate-<br />

Industrie, explique que "c’est en discutant<br />

avec OSEO sur un autre développement futur<br />

que nous avons été orienté vers le PTR, avec<br />

l’appui de Jean-Claude Jeune (ARIST) et de<br />

Raphaël Louiset (Dejade & Biset) en formulant<br />

auprès de ce dernier une demande de<br />

recherche d’antériorité pour la préparation<br />

et le dépôt d’un brevet français nous permettant<br />

de revendiquer nos compétences en<br />

micromécanique".<br />

Chez Bm2i Technologies (Villers-le-Lac-<br />

25), l’opération PTR a été initiée en août<br />

2009 et concernait le développement du<br />

circuit de commande électronique d’une<br />

taraudeuse. Claude Binetruy, responsable<br />

Bm2i, explique que cette action a été menée<br />

dans le cadre d’un suivi de veille technologique.<br />

Par le biais de la CCI du Doubs,<br />

Bm2i Technologies a été mis en contact<br />

avec le prestataire Liechti AG Morigen<br />

(Suisse). Le coffret de la nouvelle taraudeuse<br />

automatique Can Open Ethernet,<br />

d’un volume très réduit (7 x 7 x 7 cm) est<br />

intégré au sein de la taraudeuse. Il dispose<br />

d’une liaison Ethernet et d’une liaison<br />

Can Open. Et Claude Binetruy s’apprête<br />

à récolter les fruits de ce développement<br />

auprès d’un client horloger, pour une offre<br />

de 17 unités. ■<br />

Yann Clavel<br />

<strong>Micronora</strong> inforMations - Mai 2011<br />

39


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