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Fabrication additive : - Micronora

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<strong>Fabrication</strong> <strong>additive</strong> :<br />

du prototypage rapide à la pièce "bonne matière"<br />

Usinage extrême : Mu-2010, le projet de tous les défis<br />

Métrologie : du plus petit jusqu'à l'invisible


OUTILLAGE DÉCOUPAGE EMBOUTISSAGE ASSEMBLAGE<br />

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G R O S P E R R I N<br />

Société Anonyme au capital de 750 000 �<br />

Z.I. La Louvière - 14, Route de Besançon - 25480 PIREY - FRANCE<br />

Tél. : (33) 03 81 50 21 67 - Fax : (33) 03 81 53 41 96 - E-mail : contact@grosperrin.com<br />

CACTUS - RCS Besançon B 408 237 170 - PHOTOS : PIERRE GUÉNAT


É D I T O R I A L<br />

Innover pour progresser<br />

En 2007, la progression des résultats des industries mécaniques, comme en 2006,<br />

continue de contraster avec les résultats du reste de l’industrie française.<br />

L’industrie mécanique va bien, les entreprises recommencent à investir fortement<br />

dans leur outil de production et misent de plus en plus sur l’innovation.<br />

Certains secteurs ont particulièrement le vent en poupe, notamment ceux qui exigent<br />

des technologies à haute valeur ajoutée, comme l’aéronautique ou le médical.<br />

Les micromécaniciens ou les décolleteurs par exemple, enregistrent des charges de<br />

travail, de + 25% pour certains, d’autant que certaines productions délocalisées en<br />

Chine, reviennent en France pour des raisons de qualité et de délais.<br />

Les recettes pour améliorer la compétitivité sont connues : innovation – recherche<br />

– investissement. En cherchant à vous informer au mieux sur les dernières percées<br />

techniques dans le domaine des microtechniques, de la haute précision et des<br />

nanotechnologies, la ligne éditoriale de notre revue va dans ce sens.<br />

Car, comme nombreux d’entre-vous, nous sommes convaincus que pour maintenir<br />

ou conquérir des positions de leadership dans la compétition mondialisée, les<br />

entreprises doivent innover et investir.<br />

Dans ce numéro par exemple, nous nous intéresserons à deux phases déterminantes<br />

de la production de pièces mécaniques. D’une part l’usinage, avec un article dédié<br />

aux premières rencontres Intercut, qui ont rassemblé des industriels et des centres<br />

techniques en quête d’innovations en matière d’usinage. D’autre part la métrologie,<br />

avec des moyens de mesure qui poussent les limites vers le toujours plus petit.<br />

Au carrefour de ces deux mondes, le projet Mu-2010 représente sans contexte un<br />

incroyable défi pour l’usinage et la métrologie.<br />

Et pour la première fois notre dossier sera consacré à la fabrication <strong>additive</strong>,<br />

qui constituera sans aucun doute une mine d’idées pour les adeptes de l’usinage<br />

traditionnel.<br />

L’innovation est sans nul doute le fer de lance de la croissance de l’économie, et je<br />

me réjouis que dans l’industrie mécanique, les microtechniques représentent l’un<br />

des secteurs les plus dynamiques.<br />

Les vœux que je formule pour l’année qui vient, à l’égard de tous nos lecteurs et<br />

spécialement des exposants et visiteurs de <strong>Micronora</strong>, sont naturellement des vœux<br />

d’espoir afin que 2008 favorise encore plus la compétitivité de leurs entreprises.<br />

Mes vœux professionnels s’accompagnent bien sûr de vœux plus personnels, de<br />

santé et de bonheur, pour vous et les vôtres, très chaleureux et amicaux.<br />

Excellente année 2008 à tous !<br />

■ Le Président, MICHEL GOETZ<br />

Sommaire<br />

� Dossier : fabrication <strong>additive</strong> 2<br />

� Prototypage bijoux 9<br />

� Usinage 11<br />

� Usinage extrême 17<br />

� Gravure 19<br />

� Métrologie 21<br />

� Système optique 27<br />

� Pôle des microtechniques 29<br />

� Recherche 33<br />

� Matériaux hybrides 35<br />

� Brèves 37<br />

� Dossier d'inscription salon <strong>Micronora</strong> 2008 39<br />

Photo de couverture :<br />

Toutes ces pièces sont réalisées<br />

sur des imprimantes 3D de l’américain<br />

Z Corporation, par dépôts successifs de couches<br />

de poudre agglomérées par un liant déposé<br />

par une ou plusieurs têtes d’impression<br />

type Hewlett Packard.<br />

Source : Z Corporation<br />

Revue du Salon International des Microtechniques<br />

Administration : MICRONORA<br />

BP 62125 - 25052 BESANÇON CEDEX 5<br />

Tél. : 00 33 (0)3 81 52 17 35<br />

Fax : 00 33 (0)3 81 41 30 89<br />

Site : www.micronora.com<br />

E-mail : contact@micronora.com<br />

Trimestriel - Tirage 15 000 exemplaires<br />

Directeur de la publication : Michel GOETZ<br />

Date de dépôt : janvier 2008<br />

Conception et réalisation : Cactus/Besançon<br />

Impression : Imprimerie de Champagne/Langres<br />

Nous déclinons toute responsabilité pour les erreurs involontaires qui auraient<br />

pu se glisser dans le présent document, malgré tous les soins apportés<br />

à son exécution.(Jurisprudence Cour d’Appel de Toulouse 1887, de Paris 19.10.1901)<br />

Tous droits de reproduction interdits.<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

USE OF THE RUBIK’S CUBE® IS BY PERMISSION OF SEVEN TOWNS LTD<br />

1


2<br />

D O S S I E R<br />

<strong>Fabrication</strong> <strong>additive</strong> :<br />

du prototypage rapide à la pièce<br />

Plusieurs techniques de fabrication <strong>additive</strong> permettent désormais de fabriquer directement des<br />

Mais quel procédé choisir et pour quel usage ? Prototype de forme, prototype fonctionnel, pièce<br />

Au-delà même des questionnements d’une profession en mal de reconnaissance ISO, les procédés<br />

La stéréolithographie qui permet de<br />

fabriquer des objets solides à partir d'un<br />

modèle numérique s’est développée dans<br />

les années 1980. Cette technique révolutionnaire<br />

avait quelque chose de magique :<br />

il devenait possible de "sculpter" des pièces<br />

complexes, grandeur nature, par un procédé<br />

économique et rapide sans les "tailler<br />

dans la masse" par usinage. Aujourd’hui, on<br />

entend parler de prototypage rapide, de<br />

fabrication rapide, de fabrication directe,<br />

de fabrication <strong>additive</strong>… et même d’emanufacturing.<br />

Sylvestre Nunes, responsable<br />

AOD, préfère clarifier de suite certains<br />

abus de langage : "En opposition aux procédés<br />

"soustractifs" d’usinage, tous ces termes font<br />

état de fabrications "<strong>additive</strong>s" qui incluent<br />

la fabrication rapide de prototypes (prototypage<br />

rapide), d’outillages ou de pièces. Et ces<br />

pièces peuvent être réalisées en fabrication<br />

directe, dite encore fabrication bonne matière<br />

à usage final". Aujourd’hui, l’offre est impor-<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

tante et diversifiée, mais une fois de plus,<br />

<strong>Micronora</strong> n’a pas l’ambition de décrire<br />

toutes les technologies de la fabrication<br />

directe. Notre propos vise à rappeler que<br />

dans un monde où les clients raccourcissent<br />

les délais, il existe des outils pour produire<br />

des prototypes, de l’outillage ou des<br />

pièces "bonne matière" dans des temps et<br />

à des prix particulièrement attractifs.<br />

Pourquoi<br />

la fabrication rapide ?<br />

Pour Sylvestre Nunes, "le produit est le<br />

moteur économique de l'entreprise. L'utilisation<br />

des techniques de fabrication <strong>additive</strong> permet<br />

de réduire considérablement le temps de<br />

fabrication et donc de mise sur le marché<br />

de nouveaux produits en augmentant dans<br />

le même temps leur complexité et le nombre<br />

de leurs fonctions. Le recours à la fabrication<br />

Les machines Vantage et Titan de Stratasys<br />

utilisent la technologie Fused Deposition Modelling<br />

qui figure parmi les plus utilisées au niveau mondial<br />

Source : Stratasys<br />

rapide est un atout majeur dans un marché<br />

où la durée de vie des produits diminue et<br />

où il faut adapter ses produits aux nouvelles<br />

attentes des clients".<br />

Quelles sont ces attentes ? Selon les typologies<br />

de produits et la classe de validation,<br />

les fonctions assurées par le procédé de<br />

prototypage rapide sont variées. Georges<br />

Taillandier, président de l’Association<br />

Française de Prototypage Rapide (AFPR),<br />

précise qu’il s’agit "d’abord d’améliorer la<br />

réactivité de conception par rapport aux<br />

fluctuations du marché et à l'évolution des<br />

besoins. Mais aussi de favoriser la créativité<br />

et le développement de nouveaux concepts<br />

en design et en conception tout en simplifiant<br />

la communication entre client et fournisseur.<br />

Il faut optimiser l'intégration du produit dans<br />

son environnement, anticiper les problèmes<br />

de fabrication, de maintenance, de contrôle<br />

ou de conditionnement, réaliser des tests sur<br />

le produit pour vérifier certaines caractéristiques<br />

(ergonomie, aérodynamique,…). Enfin,<br />

il s’agit parfois de former une pièce qui sera<br />

utilisée comme modèle pour la réalisation<br />

d'un outillage en un temps court ou d’élaborer<br />

directement un moule pour l'injection plastique<br />

ou la fonderie".<br />

Stéréolithographie,<br />

frittage et fusion laser<br />

Les procédés de fabrication rapide les<br />

plus couramment utilisés sont par ordre<br />

d’importance la stéréolithographie (SLA),<br />

le Frittage Laser Sélectif (SLS), le Dépôt fil


"bonne matière"<br />

pièces polymères ou métalliques denses, et des outillages.<br />

bonne matière à usage final ?<br />

"additifs" constituent une mine d’idées pour les adeptes de l’usinage traditionnel.<br />

Tendu (FDM) et enfin l’impression 3D. La<br />

stratoconception, procédé français original<br />

breveté, arrive ensuite très près (210 licences<br />

en France).<br />

Le procédé de stéréolithographie est la<br />

plus ancienne technologie de traitement<br />

de prototypage rapide (1986). Sous l'action<br />

d'un laser, une résine liquide photo-sensible<br />

est solidifiée par transformation chimique.<br />

Le faisceau de lumière émis par le laser<br />

est projeté à la surface de la résine par un<br />

jeu de miroirs dynamiques. Le mouvement<br />

de ces miroirs pilotés par un ordinateur<br />

interprétant les données fournies par le<br />

logiciel de DAO fait parcourir au faisceau<br />

une trajectoire correspondant à une sec-<br />

tion de la pièce à produire. Après polymérisation<br />

d'une section, la plate-forme<br />

supportant l'objet en cours de fabrication<br />

descend dans la cuve de résine, d'une<br />

hauteur correspondant à l'épaisseur de la<br />

section (de 0,07 à 0,75 mm). L'empilement<br />

des couches permet d'obtenir une pièce<br />

tridimensionnelle.<br />

Le procédé SLS (Selective Laser Sintering)<br />

est utilisé pour créer des objets 3D, strate<br />

par strate, à partir de poudres qui sont<br />

frittées ou fusionnées grâce à un laser. Le<br />

process commence par un fichier 3D de<br />

CAO qui est découpé en sections 2D et<br />

la pièce est construite selon un process<br />

assez proche de celui qui vient d’être<br />

Le CIRTES au cœur du pôle VirtuReal<br />

avec le procédé de Stratoconception<br />

Le procédé de stratoconception s’appuie<br />

sur la décomposition automatique de l’objet<br />

en une série de couches élémentaires<br />

complémentaires appelées strates, dans<br />

lesquelles des inserts de positionnement<br />

sont placés. Chacun de ces éléments est<br />

directement mis en panoplie, puis fabriqué<br />

par micro-fraisage rapide 2,5 axes ou par<br />

découpe laser 5 axes à partir de matériaux<br />

en plaques. Tous ces éléments sont<br />

ensuite assemblés et imbriqués afin de<br />

reconstituer la pièce finale.<br />

Afin d’industrialiser ses travaux, le CIRTES<br />

a initié la création de trois entreprises de<br />

technologies innovantes (Stratoconcept,<br />

Stat’YM et Actarus SAS). Avec le GIP-<br />

InSIC (Institut Supérieur d’Ingénierie de<br />

la Conception), ces cinq entités forment<br />

le pôle VirtuReal qui travaille sur la filière<br />

numérique du Développement Rapide de<br />

Produit.<br />

P R O D U C T I O N P E T I T E S S É R I E S<br />

Parmi les contrats de R&D du CIRTES,<br />

il faut citer PSA et Mecachrome pour<br />

l’automobile, Daum et Baccarat pour la<br />

cristallerie, Saint-Gobain PAM pour les<br />

canalisations, Airbus et le CEA DAM pour<br />

l’aéronautique et l’armement, la Poste…<br />

Outillage rapide série pour l’injection polystyrène<br />

réalisé par Stratoconception pour une culasse<br />

(projet PRINCE) réalisé dans le cadre du contrat<br />

de R&D PSA/CIRTES. Source : CIRTES<br />

décrit. Deux fabricants se partagent le<br />

marché : 3D Systems et EOS. Les systèmes<br />

SLS Sinterstation Pro 230 et Pro 140 du<br />

premier permettent de produire indifféremment<br />

des objets plastiques et métalliques.<br />

EOS propose trois types de machines<br />

pour les polymères (EOSintP), les métaux<br />

(EOSintM) et le sable (EOSintS). C’est<br />

André Surel, responsable marketing EOS<br />

France, qui parle de e-manufacturing, impliquant<br />

une inversion du paradigme de la<br />

conception et de la fabrication. "Aujourd’hui,<br />

la manière traditionnelle de fabriquer dirige la<br />

manière de concevoir. Avec l’e-manufacturing,<br />

c’est l’inverse : la conception s’ouvre et induit<br />

le mode de production".<br />

Z Corporation présente la particularité de pouvoir<br />

produire des pièces<br />

comportant plusieurs couleurs<br />

Source : Z Corporation<br />

suite page 5<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

3


www.lipemec.com<br />

CONSTRUCTEUR DEPUIS PRÈS DE 50 ANS<br />

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E-mail : lipemec@wanadoo.fr RECONDITIONNEMENT DE TOUTES RECTIFIEUSES PLANES ET CYLINDRIQUES


Des phares conçus<br />

et produits en cinq jours<br />

Zagato (situé en périphérie de Milan)<br />

est un prestataire en design et ingénierie<br />

spécialisé dans la construction<br />

d’exemplaires uniques pour des marques<br />

illustres comme Ferrari, Maserati,<br />

Alfa Romeo et Aston Martin. Yoshiyuki<br />

Hayashi, un collectionneur de voitures<br />

japonais, a confié la conception d'une<br />

voiture à Zagato qui a fait équipe avec<br />

Materialise (société belge spécialisée en<br />

fabrication personnalisée), pour la réalisation<br />

des phares. Selon les ingénieurs de<br />

Zagato, "le recours à la technologie FDM<br />

pour la production de pièces, à la place du<br />

moulage par injection, permet de modifier<br />

la conception par une simple mise à jour<br />

du fichier, et laisse par conséquent plus de<br />

liberté en termes de design et de forme. Les<br />

pièces sont immédiatement prêtes pour la<br />

production". Les 2 phares ont été "imprimés"<br />

en ABS peints… en 5 jours !<br />

Les procédés par fusion laser (SLM) sont<br />

assez proches du SLS. En terme de machines,<br />

citons la MCP Realizer et le système<br />

PM250 de Phénix Systems (répétabilité en<br />

xyz de 20 µm !), ainsi que les machines<br />

EBM (Arcam) de fusion de poudres métalliques<br />

par faisceau d'électrons.<br />

Le Dépôt fil Tendu<br />

et les imprimantes de bureau<br />

Le procédé FDM (Fused Deposition<br />

Modelling) qui a été développé par Stratasys<br />

(USA) utilise le mouvement d'une machine<br />

3 axes pour déposer un fil en fusion sur<br />

la pièce en cours de fabrication. La solidification<br />

est instantanée quand le fil entre<br />

en contact avec la section précédente. Les<br />

matériaux utilisés pour le fil sont la cire, le<br />

polyamide, le polypropylène, l'ABS… Ce<br />

procédé relativement rapide et peu cher<br />

est le plus vendu depuis deux ans grâce<br />

au succès des imprimantes 3D (marque<br />

Dimension).<br />

Les imprimantes de bureau se démocratisent<br />

de plus en plus. Ce sont des outils précieux<br />

P R O D U C T I O N P E T I T E S S É R I E S<br />

Exemple de pièce produite par le procédé FDM développé par Stratasys. Source : Stratasys<br />

pour les BE qui ont besoin de sortir rapidement<br />

une pièce pour la valider ou la montrer<br />

à un client. Il s’agit là de prototypes de forme<br />

(en opposition aux prototypes fonctionnels)<br />

peu exigeants et peu précis. Dans cette<br />

catégorie, on trouve les procédés par injection<br />

de ZCorp et Prométal, les machines<br />

Dimension de Stratasys, les Open de Objet,<br />

le Modeleur 3-D Invision XT de 3D Systems<br />

et le tout récent Modeleur de bureau V-Flash,<br />

du même 3D Systems (9900 $). Ce prix est<br />

aujourd’hui le plus bas du marché, car toutes<br />

ces machines ont démarré à 30000 € et<br />

descendent aujourd’hui à 15000 €.<br />

Fondre une poudre<br />

en apport direct<br />

Dans les procédés par fusion, il est possible<br />

de fondre la poudre par apport direct,<br />

c’est-à-dire que la poudre est injectée<br />

coaxialement au faisceau laser et vient<br />

s’amalgamer sur la pièce à construire.<br />

Prototype fonctionnel d’aube de turbine en aluminium<br />

réalisé par le procédé de Stratoconception<br />

dans le cadre du programme Interreg STRAT’ORA.<br />

Source : CIRTES<br />

Didier Boisselier, ingénieur Irepa Laser,<br />

mentionne ainsi le procédé LENS, le<br />

DMD (Direct Metal Deposition ) et le<br />

Consolidation Laser du canadien CNRC.<br />

"Tous ont en commun le rechargement par<br />

l’énergie apportée par laser, pour fondre le<br />

matériau d’apport et engendrer une légère<br />

refusion de la surface du substrat, de façon à<br />

avoir une liaison métallurgique parfaite avec<br />

création de dépôts denses".<br />

MB Proto :<br />

les prothèses dentaires<br />

par fabrication <strong>additive</strong><br />

MB Proto produit des implants dentaires<br />

en Normandie (76) et a acquis<br />

pour cela deux machines MCP Realizer<br />

100L. Guillaume Jandin, responsable<br />

R&D chez MB Proto, explique que<br />

sa société travaille dans deux directions<br />

principales : d’une part pour la<br />

fabrication directe de prothèses en<br />

chrome-cobalt par fusion laser, d’autre<br />

part dans l’accompagnement des clients<br />

prothésistes qui intègrent des systèmes<br />

CFAO dentaires. "Par rapport au travail<br />

traditionnel, notre procédé réduit le nombre<br />

d’opérations manuelles, car à partir<br />

de l’empreinte, le prothésiste numérise la<br />

dent, fait sa conception dentaire sur CAO<br />

et nous envoie les fichiers en internet haut<br />

débit". Le gain de temps (qui passe de 10<br />

à 2 heures) s’accompagne d’une grande<br />

flexibilité et d’un abaissement des coûts<br />

de production.<br />

suite page 7<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

5


Bedeville, PMPC et RDT<br />

deviennent sociétés industrielles<br />

du Groupe SIDEO.<br />

Une complémentarité d’expertises<br />

dans les métiers du découpage, emboutissage,<br />

moulage, surmoulage et de l’assemblage.<br />

E x p E r t i s E & i n n o v at i o n<br />

Chemin du bas des vignes - F 25320 BOUSSIÈRES<br />

Tél. : +33 (0) 381 565 136 - Fax : +33 (0) 381 566 350<br />

www.sideo.fr<br />

CACTUS - RCS Besançon B 408 237 170 - PHOTO : C. MICAHUD


Moule conçu et usiné par Initial (Haute Savoie)<br />

avec des empreintes fabriquées par frittage sélectif<br />

laser sur une EOSINT M250 Xtended. Source : Initial<br />

Le procédé LENS (Laser engineered net<br />

shaping) d’Optomec est très utilisé notamment<br />

en rechargement réparation de grosses<br />

pièces. Le procédé DMD mis au point<br />

par POM est développé par Trumpf.<br />

Rappelons que l’Irepa Laser est un contributeur<br />

majeur français des solutions laser<br />

notamment du rechargement par apport<br />

de poudres. Il a notamment mis au point<br />

une buse coaxiale (brevetée en 93) utilisée<br />

pour le rechargement par apport de<br />

poudres en revêtement anti-corrosion,<br />

anti-usure et réparation de pièces. Didier<br />

Boisselier travaille actuellement sur la mise<br />

au point du procédé CLAD (Construction<br />

Laser Additive Directe), procédé de type<br />

DMD. Pour cela, l’Irepa Laser met au point<br />

une buse coaxiale spécifique (jet de 0,4<br />

à 1 mm) avec une source en laser fibre<br />

dopée Yb de IPG de 200 W. Des résultats<br />

très prometteurs ont été obtenus<br />

tant en micro qu’en macro-rechargement,<br />

Une SLS Sinterstation Pro chez 3D Prod<br />

3D Prod (88), spécialisé dans le prototypage<br />

rapide par frittage laser de poudres<br />

(plastiques et métalliques) vient d’acheter<br />

une SLS Sinterstation Pro de 3D Systems.<br />

Pour Quentin Kiener, directeur de 3D Prod,<br />

"le choix d'un tel équipement vise à répondre<br />

à la demande grandissante de clients pour<br />

des grands prototypes, mais aussi à pénétrer<br />

le marché naissant de la production directe<br />

de petites pièces finies en plastique pour des<br />

séries pouvant atteindre des milliers d'exemplaires".<br />

Il mentionne deux affaires récentes<br />

typiques de la fabrication rapide. Une commande<br />

de 1000 pièces/an, pièces plastiques<br />

de calage qui viennent s'insérer dans un<br />

mécanisme d'ouvrant. Le comparatif entre<br />

l'injection et le frittage direct a fait apparaître<br />

une nette différence à l'avantage du<br />

frittage (trois fois moins cher). Un autre<br />

client devait produire à moindre coût<br />

P R O D U C T I O N P E T I T E S S É R I E S<br />

Maquette produite par Erpro, 1 er acquéreur au monde de la Viper SI2 de 3D Systems. Source : Erpro<br />

un ensemble de préhension, pour robot<br />

composé de cinq pièces en mouvement.<br />

En deux semaines, 250 ensembles ont été<br />

produits en frittage de poudre polyamide<br />

DuraForm PA.<br />

En deux semaines, 250 ensembles de préhension<br />

(option robotique comprenant 5 pièces<br />

en mouvement) ont été produits en frittage<br />

de poudre polyamide DuraForm PA sur une SLS<br />

Sinterstation Pro chez 3D Prod. Source : 3D Prod<br />

l’ensemble devant être validé sur une<br />

machine 5 axes récemment acquise.<br />

Vers une normalisation<br />

nécessaire des techniques<br />

de fabrication <strong>additive</strong><br />

En introduction, Sylvestre Nunes rappelait la<br />

confusion entre prototypage rapide et fabrication<br />

directe que font certains industriels.<br />

En exagérant à peine, on serait tenté de dire<br />

qu’aujourd’hui, les procédés de fabrication<br />

<strong>additive</strong> savent tout faire et répondent à tous<br />

leurs besoins en termes d’applications, de<br />

machines, de matériaux… "On sait faire des<br />

pièces de densité 99,99% avec des résultats de<br />

santé métallurgique meilleurs que ceux que l’on<br />

obtient en fonderie ou sur des pièces forgées".<br />

Tout existe, la demande est forte, même les<br />

ventes de machines ont semble-t-il progressé<br />

de 40 % en 2006 et pourtant les applications<br />

industrielles restent confidentielles. Georges<br />

Taillandier explique qu’il existe deux freins<br />

majeurs : "Il n’y a pas assez de traçabilité, ni sur<br />

le matériau, ni sur les process de fabrication. Tout<br />

reste opaque, chaque constructeur possède ses<br />

résines, ses poudres propriétaires et il est difficile<br />

voire impossible d’obtenir des caractéristiques<br />

de process. Or toutes les pièces embarquées<br />

dans l’aéronautique ou l’automobile doivent être<br />

garanties ISO, avec des matériaux et des process<br />

homologués". Pour remédier à cet état de<br />

choses, l’AFPR a créé une commission de<br />

travail : <strong>Fabrication</strong> Directe Métal (FDM),<br />

dont l’objectif est de qualifier puis normaliser<br />

les techniques de fabrication <strong>additive</strong>. ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

7


En Franche-Comté, à Besançon,<br />

dans une région d’Europe reconnue<br />

comme pôle des microtechniques,<br />

UND dispose sur une même zone<br />

géographique, de complémentarités<br />

industrielles et scientifiques.<br />

UND met à votre disposition<br />

son savoir-faire et une situation<br />

privilégiée.<br />

UND SAS - rue de la Gare - 25770 FRANOIS - Tél. : 03 81 48 33 10 - Fax : 03 81 59 94 80 - E-mail : contact@und.fr - www.und.fr


P R O T O T Y P A G E B I J O U X<br />

La bijouterie-joaillerie s’engage<br />

massivement dans le prototypage rapide<br />

Les machines de prototypage rapide révolutionnent les métiers du bijou et de la joaillerie.<br />

Le Cetehor a sans doute accompagné ce mouvement avec une étude comparative<br />

sur les technologies de prototypage.<br />

Le Cetehor, Centre technique de l’Horlogerie,<br />

de la Bijouterie, de la Joaillerie et de l’Orfévrerie<br />

(HBJO), a publié une étude intitulée<br />

"Moyens de prototypage rapide". Emmanuel<br />

Suter, chargé d’études au Cetehor, explique<br />

que le but était "de permettre aux professionnels<br />

de mesurer l'intérêt des techniques de<br />

fabrication <strong>additive</strong> et de les adopter, soit en<br />

les intégrant dans leur cycle de fabrication, soit<br />

en sous-traitant auprès de sociétés spécialisées<br />

la réalisation de prototypes fonctionnels ou de<br />

pièces entrant directement dans le processus<br />

de fabrication du produit final".<br />

Vers la fabrication rapide<br />

de pièces bonne matière<br />

Parmi les solutions disponibles sur le marché<br />

du prototypage rapide, l’étude s’est<br />

intéressée aux systèmes permettant de<br />

réaliser des produits de petites dimensions<br />

avec une qualité de surface pouvant<br />

satisfaire les besoins des professionnels.<br />

Deux pièces d’essai ont été réalisées,<br />

la première était une bague permettant<br />

d’observer les états de surface sur des formes<br />

gauches et la réalisation de parties très<br />

fines (une grille avec des fils de 0,25 mm de<br />

diamètre). La seconde était un parallélépipède<br />

complexe permettant d’effectuer des<br />

mesures dimensionnelles.<br />

Plusieurs machines ont été testées utilisant<br />

des procédés différents. Deux machines<br />

Pièce prototype réalisée sur une machine Meiko.<br />

Source : Cetehor<br />

Le logiciel Matrix 3D de Gemvision Corporation permet<br />

de réaliser des créations virtuelles réalistes de bijoux<br />

dont la maquette CAO sert ensuite de modèle 3D<br />

pour la FAO multi-axes. Source : Gemvision<br />

de stéréolithographie pure : la Viper si2<br />

de 3D Systems et la LC 510 de Meiko<br />

(dont le Cetehor est équipé), ainsi que la<br />

Perfactory de Envisiontec qui fonctionne<br />

sur un mode analogue, mais avec un flashage<br />

sélectif UV. Deux machines (T66 et<br />

T612 de Solidscape) de projection de cire<br />

fondue (imprimante à jet de cire en microgouttes),<br />

deux machines (Eden 260 et 330<br />

de Objet) de projection de matériaux avec<br />

réseau de jets et deux machines (InVision<br />

et InVision HR de 3D Systems) ont également<br />

été testées.<br />

Une mutation profonde<br />

des professions de l'HBJO<br />

Selon Emmanuel Suter, les machines ont<br />

relativement peu évolué depuis trois ans.<br />

Par contre, la profession (artisans et joailliers<br />

renommés) est en pleine mutation avec<br />

une utilisation massive des procédés de<br />

fabrication rapide. "En effet, certaines d’entre<br />

elles permettent d’utiliser les produits fabriqués<br />

par ces machines directement dans le cycle<br />

traditionnel de la bijouterie de fonte à la cire<br />

perdue qui représente environ 80% de la<br />

production. Reste que certaines machines sont<br />

Une machine dédiée<br />

aux bijoutiers détaillants<br />

et designers indépendants<br />

Dans le domaine de la joaillerie,<br />

SolidScape est devenu durant les dix<br />

dernières années le leader mondial des<br />

machines de production de modèles<br />

en cire à partir de fichiers numériques.<br />

Au salon INHORGENTA 2007 de<br />

Munich, SolidScape a exposé sa nouvelle<br />

machine R66, dont l’originalité est de<br />

s’adresser prioritairement aux ateliers<br />

des bijoutiers détaillants qui produisent<br />

leur propre collection avec un nombre<br />

limité de pièces. Et en ce sens, la R66<br />

participe à cette dynamique qui révolutionne<br />

le métier de bijoutier et le<br />

monde de l'HBJO.<br />

plus adaptées aux pièces de démonstration<br />

(validation du design) qui doivent être résistantes<br />

car elles passent de mains en mains<br />

et d’autres à la fabrication directe. Certaines<br />

machines commencent également à réaliser<br />

des pièces métalliques et si nous ne savons pas<br />

encore sortir des pièces en métal précieux, nous<br />

n’en sommes cependant pas très loin". ■<br />

Le cycle traditionnel de la bijouterie de fonte<br />

à la cire perdue représente environ 80%<br />

de la production. Source : Cetehor<br />

Stéphane Hardy<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

9


Entreprises plus performantes ?<br />

Et si la réponse était dans le copeau<br />

Rencontrer les meilleurs experts de l’usinage, découvrir les dernières avancées technologiques,<br />

enrichir son "savoir usiner", donner l’occasion aux petits décolleteurs de rencontrer<br />

ceux des grandes entreprises… Tels étaient les objectifs d’Intercut, première rencontre<br />

sur la coupe des métaux, qui vient de se tenir à Cluses.<br />

Le copeau fut l’objet de toutes les conversations durant les rencontre Intercut. Source : CTDEC<br />

L’usinage des métaux est une opération<br />

d’une rare violence : l’extrême pointe de la<br />

plaquette de l’outil va "déchirer" un métal<br />

parfois réputé très dur. De plus, cette opération<br />

a lieu en un temps extrêmement court<br />

du fait de la pratique généralisée de l’UGV<br />

(Usinage Grande Vitesse). D’autres découpes<br />

(laser, jet d’eau, cisaillage, découpeemboutissage…)<br />

sont aussi violentes, mais<br />

aucune n’a cette exigence suprême de<br />

devoir fournir une surface "miroir", avec un<br />

Ra très faible, et des tolérances qui flirtent<br />

de plus en plus avec le micron. Les lois qui<br />

tentent de décrire cette violence sont celles<br />

qui sont utilisées dans les modèles d’explosion<br />

! Dans ces conditions, affirmer que<br />

l’on sache faire un bilan thermique exact et<br />

avoir une vision claire de la dissipation des<br />

flux de chaleur dans la zone de coupe est<br />

un discours empreint de quelques vanités.<br />

Vers la maîtrise<br />

de l’approche globale<br />

en usinage<br />

Intercut, premier salon, premières<br />

Rencontres Internationales de l’Usinage,<br />

s’est tenu durant deux jours à Cluses (74),<br />

les 16 et 17 octobre : 40 industriels exposants<br />

et 350 spécialistes, conférenciers,<br />

visiteurs ont pu faire le point sur les évolutions<br />

technologiques relatives à l’usinage,<br />

que ce soit au niveau des outils, des matériaux,<br />

des lubrifiants ou encore des systèmes<br />

CFAO. Brigitte Vasques (Ceroc Safety)<br />

a traité de la caractérisation de l’évolution<br />

des rayons d’arêtes en tournage, Elisabeth<br />

Lindström-Dupuy (Sandvik-Coromant)<br />

des nouveaux revêtements PVD d’outils,<br />

Enrico d’Eramo (Ascometal) a présenté<br />

le concept "Couple Outil Matière" vu par<br />

U S I N A G E<br />

la sidérurgie, Jean-Pierre Lugarini (Missler)<br />

a rappelé les fondamentaux du pilotage<br />

des machines à décolleter avec une FAO,<br />

Bertrand Coulon (SERAM Cluny) a évoqué<br />

la nécessité d’une collaboration entre<br />

industriels et universitaires.<br />

Manifestation étonnante et érudite qui<br />

impose d’entrée de jeu un vrai professionnalisme<br />

et énonce (dénonce ?) quelques<br />

paradoxes de la coupe assez éloquents…<br />

Quels sont-ils ? Jamais la connaissance des<br />

paramètres de coupe n’a été aussi développée<br />

et pourtant tous les praticiens des<br />

ateliers de mécanique générale constatent<br />

une perte de savoir-faire "au pied des<br />

machines".<br />

La méthodologie<br />

Couple Outil Matière<br />

Dès le début des années 90, Gérard<br />

Levaillant, Tool Technologies, créait la<br />

méthodologie Couple Outil Matière<br />

(COM). François Bagur, qui l’utilise au<br />

sein de Bagur Consulting rappelle que<br />

"les différents intervenants lors de l’usinage<br />

(broche, fluide, matière, qualité rugosité,<br />

attachement, outil, opération, prise<br />

de pièce…) ne peuvent pas être traités<br />

séparément. La modification d’un paramètre<br />

sur l’un des intervenants entraîne<br />

dans 90% des cas une modification sur<br />

un ou plusieurs autres. Il est donc nécessaire<br />

d’appréhender l’usinage par une<br />

approche rationnelle et globale telle qu’elle<br />

est définie dans la méthodologie COM".<br />

Normalisé à l’heure actuelle sous le<br />

code AFNOR E66-520, le COM est en<br />

discussion au sein du groupe de normalisation<br />

ISO TC29. suite page 13<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

11


Une pièce<br />

démonstration<br />

des complexités<br />

d’usinage<br />

en micromécanique<br />

Source : Zeiss<br />

Les décolleteurs de la Vallée de l’Arve figurent<br />

sans conteste parmi les meilleurs au<br />

monde, "personne ne pourra dire à celui qui<br />

sort 1 million de pièces/jour qu’il ne maîtrise<br />

pas sa matière et pourtant toutes les actions<br />

menées dans le Pôle Arve Industries montrent<br />

que malgré ces savoir-faire, la coupe fonctionne<br />

sur des empirismes et que l’on peut aller beaucoup<br />

plus loin" explique François Bagur. Et<br />

à l’heure où il est question d’une pratique<br />

des "best cost" pour combattre les "low<br />

cost", il enfonce le clou et déroute son<br />

auditoire en affirmant que "sur certains devis,<br />

Le CTDEC<br />

et le Pôle Arve Industries<br />

Le Pôle Arve Industries est dominé par<br />

l’activité industrielle du décolletage de la<br />

Vallée de l’Arve qui concentre à lui seul<br />

plus des 2/3 des emplois français du secteur<br />

et 30% du PIB de la Haute Savoie. La<br />

stratégie partagée par les acteurs du pôle,<br />

industriels, centres de recherche, organismes<br />

de formation et collectivités vise à<br />

garder l’avantage concurrentiel technique<br />

et organisationnel dans le cœur de métier<br />

du décolletage et à déployer les outils<br />

d’environnement économique dans une<br />

logique de compétitivité internationale.<br />

Implanté à Cluses, le CTDEC est un pilier<br />

essentiel du Pôle de compétitivité. Sa<br />

mission est de promouvoir le progrès des<br />

techniques, de contribuer à l’amélioration<br />

de la productivité et à l’innovation dans<br />

l’industrie du décolletage.<br />

des industriels de la Vallée de l’Arve sont moins<br />

chers que les Chinois… A force de travailler sur<br />

la technologie, de comprendre et d’optimiser, on<br />

développe de nouvelles armes, des stratégies<br />

essentielles pour garder les productions chez<br />

nous". Diable ! Auraient-ils enfin visé juste<br />

et touché là quelque fondement de cette<br />

quête introuvable de productivité ? Allons<br />

plus loin pour comprendre les raisons de<br />

ces Rencontres qui souhaitaient aller vers la<br />

maîtrise de l’approche globale en usinage.<br />

L'usinage est la discipline<br />

la plus mal connue<br />

Lorsque Lionel Baud, Président du CTDEC<br />

et du SNDEC, pose la question fatidique de<br />

savoir comment faire pour aider les entreprises<br />

à être plus performantes, c’est l’ensemble<br />

des représentants du métier qui affirme que<br />

la réponse tourne autour du cœur de métier :<br />

la coupe. "Ces dernières années, nous nous<br />

sommes beaucoup intéressés aux commandes<br />

numériques, aujourd’hui, il est important d’avoir<br />

un projet phare sur la coupe directement lié aux<br />

paramètres d’usinage. Les temps changent et la<br />

concurrence n’est plus entre nous : elle vient des<br />

pays émergents. Avec Intercut, notre objectif est<br />

de mettre à jour un maximum d’informations sur<br />

l’opération de coupe, car nous avons tout intérêt<br />

à nous rassembler, à échanger, à décloisonner le<br />

métier et créer un esprit de corps : il y a obligation<br />

de dialogue !" De fait, il est probable que<br />

dans la science des matériaux, l'usinage soit<br />

la discipline la plus mal connue. Les usineurs<br />

maîtrisent assez bien leurs machines, mais il y<br />

U S I N A G E<br />

Les ateliers de mécanique générale<br />

(ici machine d’affûtage) sont confrontés<br />

à des exigences de qualité et de précision<br />

dimensionnelle qui les obligent à se dépasser.<br />

Source : CTDEC<br />

a de nombreux paramètres qui interviennent<br />

lorsque l'outil mord l'acier, d'autant qu'ils<br />

connaissent assez mal les capacités intrinsèques<br />

des matériaux du marché. Christian<br />

Deville-Cavellin, Ugitech, explique qu’au sein<br />

du projet MAAT "l'idée serait de fournir un<br />

ensemble logiciel-machine capable de prodiguer<br />

des conseils de base pour aller directement aux<br />

conditions de coupe optimales".<br />

La coupe et les machines<br />

auto-adaptatives de MAAT<br />

Le programme Coupe du pôle Arve<br />

Industrie propose de rassembler un<br />

ensemble de partenaires autour du projet<br />

MAAT (Machines Automatiques à Autoadaptation<br />

Technologique) sur un double<br />

objectif : d'une part, concevoir une<br />

machine auto-adaptative qui améliorera la<br />

productivité, d'autre part faire progresser<br />

l’entreprise dans sa connaissance technique<br />

de l’usinage.<br />

Les machines plus rapides et plus puissantes<br />

ainsi que des matières plus difficiles à usiner<br />

sont les facteurs majeurs qui contribuent<br />

à faire évoluer les nuances de qualité<br />

d’outils. Source : Dixi Polytool<br />

suite page 15<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

13


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Usinage de blocs de carter moteur sur une machine<br />

Urane de Comau. Source : Comau Systèmes<br />

Selon Roger Busi, CTDEC, "les PME d'usinage<br />

et de décolletage n'ont pas souvent<br />

les moyens d'avoir un bureau des méthodes<br />

important : la définition des processus d’usinage<br />

(et leurs suivis) sont ainsi déportés sur les<br />

techniciens d’atelier qui sont déjà surchargés.<br />

Il est nécessaire d'avoir une vision globale des<br />

problématiques de l'usinage et de fournir aux<br />

techniciens une aide technologique directement<br />

au pied des machines de production". MAAT<br />

doit permettre d’augmenter la productivité<br />

globale des entreprises de 20 à 30%.<br />

Celles-ci disposeront alors de machines<br />

"intelligentes" instrumentées avec des capteurs<br />

discrets, dont les sorties pourront<br />

(à terme) agir directement au niveau de la<br />

commande numérique pour optimiser la<br />

coupe. MAAT pose les bases d’une approche<br />

Ces dernières années, les machines à commande<br />

numérique ont considérablement augmenté<br />

leurs performances pour s’adapter à tous les types<br />

d’usinage et tous les matériaux. Source : Mazak<br />

pragmatique et structurée de la coupe des<br />

métaux et s'appuie pour cela sur la méthodologie<br />

du Couple Outil-Matière (COM), qui<br />

apparaît comme la seule approche utilisable<br />

industriellement. "Lorsque le donneur d'ordre<br />

indique la nuance d'acier et la définition de la<br />

pièce, on peut espérer qu'une machine intelligente<br />

sache déterminer les conditions de coupe :<br />

vitesse, avance, type d'outillages, fréquence de<br />

changement d'outil, type de lubrifiant…" MAAT<br />

est porté par le CTDEC, Bagur Consulting<br />

et un ensemble d'entreprises pilotes qui<br />

effectueront sa validation.<br />

Le COM doit entrer<br />

dans les ateliers !<br />

Schématisant sa pensée à l’extrême,<br />

François Bagur rappelait que les décolleteurs<br />

et usineurs en général n’ont que<br />

deux problèmes : d’une part, comment<br />

faire "bon et bien" du premier coup et<br />

ensuite comment être stable dans le temps.<br />

Les industriels ne veulent pas se tromper<br />

dans les devis qu’ils ont à faire, ils veulent<br />

savoir apprécier le niveau de difficulté et les<br />

temps d’usinage. "Au niveau des méthodes,<br />

explique Roger Busi, pour faire la gamme<br />

et optimiser le process d’usinage, ils veulent<br />

savoir quel outil utiliser et avec quelles conditions<br />

de coupe. Ensuite, le préparateur doit<br />

jongler avec des connaissances de plus en<br />

plus complexes. Il y a encore quelques années,<br />

U S I N A G E<br />

Les donneurs d’ordres imposent l’utilisation de matériaux à plus forte valeur ajoutée (dont l’usinage est parfois<br />

très complexe), des tolérances de plus en plus serrées, difficiles à garantir en série. Source : AP Foucha<br />

les ateliers de mécanique générale avaient<br />

souvent d’excellents préparateurs méthode,<br />

aujourd’hui, on clique sur des logiciels bourrés<br />

de données, mais globalement tout le monde<br />

sait que les savoir-faire se sont perdus et<br />

qu’un système-expert ne remplacera jamais un<br />

expert. Au-delà de la préparation, au pied de la<br />

machine, les industriels se battent avec la mise<br />

au point de la série, les usures et les casses<br />

d'outils". Comment analyser les incidents ?<br />

Comment passer du curatif au prédictif ?<br />

Très peu de PME connaissent le COM.<br />

Pour le faire normaliser, il a fallu persuader<br />

les industriels, les convaincre d’investir<br />

dans la formation, dans l’achat de machines<br />

et de logiciels. Mais au-delà du prix, il fallait<br />

insuffler une tournure d’esprit qui suppose<br />

d’aimer faire de l’expérimentation, manipuler<br />

des coupes, s’astreindre à une méthodologie.<br />

"La vérité, c’est que le concept n’a<br />

pas pris, nous avons perdu 20 ans. Aujourd’hui,<br />

tout fonctionne sur l’empirisme, le fournisseur<br />

d’outil botte en touche, tout comme le fournisseur<br />

de matière, et au final, l’utilisateur<br />

avance à tâtons. Le COM doit rentrer dans<br />

les ateliers…" Comment ? Compte tenu<br />

du fait que les industriels ont la tête dans<br />

le guidon, il est hors de question de leur<br />

proposer une instrumentation lourde et<br />

coûteuse d’où la nécessité d’avoir des<br />

solutions économiques, transparentes et<br />

des outils logiciels faciles d’utilisation. ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

15


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U S I N A G E E X T R Ê M E<br />

Mu-2010, le projet de tous les défis<br />

Le CERN lance un vrai défi industriel aux usineurs praticiens des techniques d’UGV et aux métrologues :<br />

produire plus de 1 million de pièces usinées avec une précision de ± ±1 µm.<br />

Au moment où le CERN de Genève finit<br />

d’installer le LHC, collisionneur de protons<br />

circulaire de 27 km de circonférence,<br />

il travaille sur la prochaine génération<br />

d'accélérateur linéaire. Le CLIC, collisionneur<br />

électron positron de 3 TeV, fera<br />

40 km de long. Les cavités accélératrices<br />

seront constituées par quadrants d’environ<br />

300 mm de long, formant des tores<br />

de 20 mm de diamètre, probablement en<br />

bi-matériau constitué d’un alliage CuZr<br />

tapissé de Mo au centre. Dans leur cahier<br />

des charges, les physiciens font état d’exigences<br />

titanesques. En effet, à l’impact, les<br />

deux faisceaux auront un diamètre de l’ordre<br />

de 10 nm, et pour que la collision soit<br />

efficace, le faisceau devra avoir une stabilité<br />

de 1 nm ! Sur les 40 km, pour éviter<br />

qu’il ne s’écarte et traverse la cavité, les<br />

composants devront être alignés à 10 µm<br />

sur 100 mètres. Un système d’actionneurs<br />

piézo-électriques permettra ensuite de<br />

recaler au micron près la position des<br />

aimants quadripolaires de focalisation.<br />

Traquer<br />

toutes les sources d’erreurs<br />

Mais comment produire ces pièces ? Car<br />

on imagine aisément que les contraintes<br />

dimensionnelles seront, elles aussi, exceptionnelles.<br />

"Aujourd’hui, nous demandons<br />

aux industriels usineurs de nous garantir<br />

± 5 µm parce que nous ne savons pas faire<br />

mieux, mais in fine, les physiciens veulent<br />

obtenir ± 1 µm. Or, en production, on ne sait<br />

pas le mesurer. Il y a donc nécessité de réfléchir<br />

sur la capacité à usiner avec la meilleure<br />

précision possible, mais également à mesurer<br />

la dite-précision". Bertrand Nicquevert,<br />

ingénieur projet au CERN, pèse ses mots.<br />

L’équipe au sein de laquelle il travaille<br />

est en contact avec des spécialistes de<br />

l’usinage de précision qui en 2004 arrivaient<br />

à ± 20 µm et en 2006 étaient inférieurs<br />

à ± 10 µm. Aujourd’hui, ni le CERN,<br />

La machine, l’outil, le lubrifiant et les conditions de coupe qui permettront de réaliser les quadrants du CERN<br />

sont partiellement (et sans doute totalement !) inconnus. Source : CERN<br />

ni un seul partenaire ne maîtrise l’usinage<br />

micrométrique à ces échelles de dimension.<br />

D’où l’idée d’une collaboration qui<br />

prend forme lorsque le CERN s’adresse<br />

au Pôle Arve Industries avec l’intention<br />

de rassembler une équipe autour de l’usinage<br />

au micron. Afin de traquer toutes<br />

les sources d’erreurs possibles, une première<br />

approche "systématique" permet<br />

de regarder toute erreur potentielle l’une<br />

après l’autre. L’autre, "systémique", permet<br />

de les analyser les unes par rapport<br />

aux autres dans leur globalité…<br />

Qualifier le process<br />

pour le rendre stable<br />

Le projet Mu 2010 s’est créé sur la base<br />

d’une équipe qui se connaît depuis six ans,<br />

le consortium Com-Op, dont la méthode<br />

de travail est basée sur le Couple Outil-<br />

Matière (COM). Il réunit des industriels<br />

(Tivoly, Total, Bagur consulting), des universitaires<br />

(Ensam/Seram Cluny) et des<br />

centres techniques (CTDEC, Cetehor).<br />

L’objectif de la première phase, terminée<br />

fin juillet 2007, était d’atteindre les ± 10 µm.<br />

Selon Bertrand Coulon, ingénieur Séram,<br />

"aujourd’hui, nous avons de bons espoirs de<br />

respecter cette tolérance de forme de 5 µm.<br />

Nous sommes partis du process avec l’idée<br />

de le qualifier et de le rendre stable avant<br />

d’aller plus loin. L’atout de notre consortium<br />

par rapport aux sous-traitants est de réunir<br />

des compétences complémentaires et<br />

d’assurer la traçabilité de la gamme et des<br />

opérations qui permettent de réaliser la pièce.<br />

Nous sommes arrivés au point où nous<br />

constatons des défauts et nous en connaissons<br />

les principales causes. C’est cette approche<br />

qui a intéressé le CERN, qui nous a demandé,<br />

suite à un appel d’offres européen, de passer<br />

en phase 2 pour aller vers des précisions<br />

de ± 5 µm, voire moins". ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

Le futur collisionneur pourrait être constitué<br />

de 1140000 pièces de ce type hautement technique.<br />

Source : CERN<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

17


MICRON<br />

D’OR


G R A V U R E<br />

AF Laser crée du vrai 3D sur surfaces gauches<br />

Tous les procédés de fabrication rapide travaillent aujourd’hui en 2,5 D, c’est-à-dire que la forme<br />

est générée à partir d’un plan XY. Comment réaliser une empreinte à partir d’une surface gauche ?<br />

Autrement dit du vrai 3D. Tous ceux qui ont essayé ont renoncé, sauf AF Laser qui affirme aujourd’hui<br />

sereinement ne pas avoir de concurrent sur ce créneau.<br />

L’histoire commence dans les années<br />

2000 avec SIDEL, fabricant de machines<br />

de production de bouteilles, qui explique<br />

à Dino Paganelli, directeur d'AF Laser<br />

(73), son besoin de graver une texture et<br />

des logos sur des moules de bouteilles.<br />

A cette époque, AF Laser fait ce que tout<br />

le monde sait faire et le résultat (2,5D)<br />

est sanctionné par un refus poli du client<br />

qui explique que ses pièces ne sont<br />

pas planes et qu’il veut du vrai 3D sans<br />

les raccords d’usinage. Lors d’un salon,<br />

AF Laser rencontre une seconde fois les<br />

responsables SIDEL et réalise de nouveaux<br />

tests "Cette fois-ci, le client a été agréablement<br />

surpris du résultat et nous a demandé<br />

d’aller plus loin. Nous avons commencé<br />

le process avec une machine 5 axes et<br />

des logiciels du marché en développant<br />

des macros, puis nous avons créé un logiciel<br />

de commande numérique spécifique".<br />

Trois ans de R&D<br />

à quatre ingénieurs<br />

La programmation de la texture sur la<br />

pièce s’est faite à partir d’un logiciel<br />

d’infographie 3D Maya. "Nous sommes<br />

partis d’un fichier bitmap en niveaux de<br />

gris, appliqué sur la surface à texturer.<br />

Pour cela, l’opérateur applique une grille<br />

avec un graphique en forme d’échiquier<br />

afin de voir les déformations et corrige les<br />

distorsions grâce au logiciel Maya. On obtient<br />

ainsi partout la même régularité de taille<br />

de texture. La texture définitive est ensuite<br />

appliquée et elle épouse les corrections qui<br />

viennent d’être réalisées. On peut donc montrer<br />

au client un 3D en images de synthèse<br />

sur écran qui sera exactement le reflet<br />

de ce que la machine exécutera par la suite.<br />

La véritable valeur ajoutée de notre société<br />

se trouve dans l’usinage, la FAO étant<br />

développée par AF Laser". Comment ça<br />

marche réellement ? Dino Paganelli ne<br />

dit rien : trop de développements pour<br />

prendre le risque de perdre l’avance<br />

acquise. Au final, les constructeurs automobiles<br />

ont vu la différence et AF Laser<br />

est passé progressivement des logos à la<br />

pièce automobile et bientôt au tableau de<br />

bord entier : deux machines à 6 degrés<br />

de liberté de grande taille pour usiner les<br />

tableaux de bord viennent d’être livrées,<br />

l’une en Angleterre, l’autre en Italie.<br />

Des clients séduits<br />

dans tous les secteurs industriels<br />

Avec le concept d’AF Laser, le fabricant<br />

automobile fait développer la texture en<br />

niveaux de gris avec un format suffisam-<br />

Les sous-traitants des constructeurs automobiles font texturer les rouleaux avec des motifs originaux<br />

de façon à obtenir les panneaux thermoformés des tableaux de bord. Source : AF Laser<br />

AF Laser est spécialisée dans les applications<br />

industrielles de gravures (textures, logos) ainsi que<br />

les machines (jusqu'à 6 axes) et centres d'usinage<br />

intégrant un laser. Source : AF Laser<br />

ment grand pour couvrir la totalité de la<br />

surface de la plus grosse pièce à texturer<br />

et le confie aux divers sous-traitants.<br />

A partir de ce fichier (bitmap, tiff ou<br />

autre…), un grand constructeur automobile<br />

allemand a adhéré à ce concept et a<br />

fait sous-traiter son bitmap. Aujourd’hui,<br />

Dino Paganelli affirme tranquillement que<br />

"tous les autres constructeurs automobiles<br />

adopteront notre technologie". Tout le<br />

monde ? En tout cas, les sous-traitants<br />

automobiles ne sont pas les seuls à fréquenter<br />

les alentours du lac du Bourget.<br />

Les concepteurs de moules pour chaussures<br />

font le voyage, les grands noms des<br />

pneumatiques également, ainsi que les<br />

fabricants de pâtes qui veulent texturer<br />

les rouleaux qui servent à fabriquer des<br />

pâtes alimentaires… de façon à ce qu’elles<br />

retiennent la sauce !!! "A terme, ce sont<br />

moins les problèmes techniques qu’AF Laser<br />

redoute, ce serait plutôt des recettes pour<br />

gérer la croissance". ■<br />

Yann Clavel<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

19


Dans le Grand Besançon,<br />

recherche,<br />

formation<br />

et entreprises<br />

innovent en réseau<br />

sur la technopole TEMIS<br />

Incubateur d'entreprises<br />

Pépinière et immobilier d' entreprise<br />

Terrains viabilisés<br />

Et aussi, TEMIS INNOVATION - Maison des Microtechniques<br />

(centre de ressources technologiques au service des entreprises innovantes)<br />

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PHOTOS : JC AUGÉ, DENIS MARAUX, GRAND BESANÇON, FEMTO-ST, STUDIO CUPILLARD, LAURENT CHEVIET


La machine à mesurer O-Inspect, regroupe<br />

quatre possibilités sur une seule machine<br />

(projecteur de profil, machine à mesurer,<br />

microscope et contourographe). Elle<br />

combine deux capteurs, l’un pour l’optique,<br />

ViScan, l’autre pour le scanning, Vast<br />

XXT, et s’adresse à toutes les industries<br />

électroniques, plastiques, mécaniques de<br />

précision, laboratoires…<br />

Le développement de la F25 correspondait<br />

à une demande de mesures performantes,<br />

efficaces et plus exigeantes pour garantir<br />

la qualité d‘éléments miniaturisés intervenant<br />

de plus en plus dans des microcomposants<br />

et microsystèmes. La F25<br />

est une nouvelle machine 3D sur patins<br />

aérostatiques, d’un volume de mesure<br />

d’un décimètre cube. Son concept<br />

s’appuie sur quatre piliers techniques Zeiss :<br />

l’intégration avec le logiciel Calypso Zeiss,<br />

les déplacements gérés par la commande<br />

numérique C99 et la technologie des<br />

capteurs optiques et tactiles. Le quatrième<br />

élément est constitué par une cinématique<br />

ultra-précise qui garantit une incertitude<br />

de mesure de 250 nm pour une résolution<br />

de 7,5 nm. Le capteur 3D est conçu pour<br />

un diamètre tige de 50 à 500 µm et pour<br />

un diamètre bille de palpage de 100 à<br />

M É T R O L O G I E<br />

Avec la métrotomographie, Zeiss s’engage<br />

vers la métrologie de l’invisible<br />

De la machine O-Inspect à deux systèmes de mesure (tactile et optique) à la F25 nanométrique<br />

(résolution 7,5 nm) jusqu’au Métrotome, machine qui associe la tomographie à la métrologie,<br />

Zeiss offre une gamme complète de centres de mesure tridimensionnels.<br />

Machine à mesurer O-Inspect. Source : Carl Zeiss<br />

Des outils pleinement utilisés<br />

dans l’industrie<br />

Pour assurer la qualité dans la surveillance<br />

et la commande de ses fabrications,<br />

la société Kern (Murnau) qui<br />

fabrique des composants micromécaniques<br />

se sert de la machine à mesurer<br />

F25. Cette dernière a ramené le temps<br />

de mesure d'une platine de montre<br />

(200 caractéristiques de contrôle) de<br />

5 heures à 21 minutes. Elle permet<br />

de déterminer les dimensions, formes<br />

et positions sur des composants<br />

miniatu risés en une seule opération<br />

de mesure.<br />

Par ailleurs, Christophe Bulliard, responsable<br />

des nouvelles technologies Zeiss,<br />

vient tout juste d’installer le premier<br />

Metrotome chez Sematec-Metrologie,<br />

prestataire de mesure situé à la Frette<br />

(38). Cette machine sera affectée<br />

au contrôle de pièces plastiques et<br />

de pièces de sécurité de freinage. Le<br />

client l’a choisi, entre autre, pour sa<br />

capacité à effectuer des mesures en<br />

automatique.<br />

La radiographie 3D permet de vérifier des détails insoupçonnés<br />

sur des pièces complexes. Source : Carl Zeiss<br />

700 µm. Avec une longueur utile de 7 mm,<br />

il est possible d’effectuer des mesures<br />

dans des petites structures avec des forces<br />

de palpage inférieures à 0,5 mN/µm.<br />

Mesurer l’invisible<br />

à l’intérieur des pièces<br />

avec le Metrotome<br />

Carl Zeiss propose aujourd’hui sous le<br />

nom de Metrotome 1500 un tomographe<br />

assisté par ordinateur, qui combine les<br />

techniques de métrologie avec celle de la<br />

tomographie.<br />

Il mesure l’intérieur et l’extérieur des<br />

pièces de forme complexe (plastique, acier<br />

ou aluminium) à l’aide de rayons X, notamment<br />

les parties masquées qui restent<br />

inaccessibles aux palpeurs et capteurs optiques.<br />

L’utilisation des rayons X restitue des<br />

images 2D, et associé à un plateau rotatif<br />

permet la reconstruction 3D de la pièce.<br />

Cette radiographie 3D permet avec un<br />

logiciel puissant de vérifier des détails très<br />

fins sur des pièces complexes comme des<br />

connecteurs ou des distributeurs hydrauliques<br />

utilisés en aéronautique. Le contrôle<br />

des pièces par tomographie s’effectue avec<br />

une grande rapidité (8 fois<br />

plus rapide que la mesure<br />

classique). La métrotomographie<br />

trouve des applications<br />

dans le contrôle des montages,<br />

l'analyse des matériaux et<br />

des processus de dégradation,<br />

le contrôle des porosités et la<br />

détection des défauts matière.<br />

Le contrôle peut également<br />

intervenir en terme d’analyse<br />

fonctionnelle. ■<br />

Yann Clavel<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

21


Découpage de précision | Surmoulage en bande<br />

Contactage en continu | Assemblage dans l’outil<br />

Interplex est présent en Amérique, en Asie<br />

et en Europe sur 26 sites.<br />

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CACTUS - RCS Besançon B 408 237 170 - PHOTO : PIERRE GUENAT


Comment mesurer des diamètres de perçages<br />

de 150 à 200 µm de diamètre ?<br />

Le problème n’a que quelques années et<br />

il fut posé par les motoristes Diesel qui<br />

voulaient connaître la géométrie des micro<br />

perçages sur les buses d'injecteurs. Il n’était<br />

pas facile à résoudre, car l’optique ne sait<br />

mesurer que des arêtes (en l’occurrence<br />

le diamètre supérieur de l’alésage) et les<br />

palpeurs mécaniques étaient inopérants<br />

(diamètre de perçage trop faible). De plus,<br />

les palpeurs mécaniques utilisaient des<br />

billes de 0,3 mm qui avaient un détalonnage<br />

très faible et rendaient impossibles<br />

les mesures sur une profondeur de plus<br />

de 1 à 2 mm.<br />

Le plus petit et le plus précis<br />

palpeur au monde<br />

Le palpeur Fibre WFP 3D annoncé par<br />

Werth comme étant le plus petit et le<br />

plus précis du monde est né sur ces<br />

bases. Il est constitué par une bille<br />

minuscule générée à l'extrémité d’une<br />

fibre optique coudée à 90°. Cette bille<br />

est située parfaitement dans l’axe de la<br />

caméra et son équateur horizontal se<br />

trouve dans le plan focal de la caméra. La<br />

caméra voit donc un cercle qui peut être<br />

positionné à une altitude déterminée,<br />

créant ainsi une arête fictive au niveau<br />

de la pièce. En déplaçant la bille, on peut<br />

mesurer la position du cercle et déterminer<br />

le point de contact.<br />

Avec ce procédé, il est possible d’utiliser<br />

des diamètres de bille allant de 10 à<br />

500 µm de façon à mesurer des éléments<br />

géométriques 3D extrêmement petits.<br />

Le principe de fonctionnement offre une<br />

pression de palpage d'environ 1 µN et<br />

garantit des résultats avec une incertitude<br />

de mesure inférieure à 0,5 µm.<br />

Bruno Vetticoz, directeur commercial<br />

Werth France, précise que "le palpeur à<br />

fibre optique trouve son application pour la<br />

mesure des engrenages miniaturisés (mesures<br />

des flancs ou du profil), des perçages<br />

de faible diamètre, des pièces déformables<br />

(joints, films), des composants micromécaniques,<br />

des rayons de faible dimension sur<br />

des outils et des pièces plastiques fines et<br />

fragiles". Aujourd’hui, le palpeur WFP 3D<br />

est utilisé par les industries de l’injection<br />

Diesel (Delphi, Siemens, Denso…), dans<br />

l’horlogerie pour la mesure des platines<br />

et différents composants mécaniques<br />

M É T R O L O G I E<br />

Des outils de mesure dimensionnelle<br />

de très haut niveau chez Werth<br />

Depuis maintenant 50 ans, Werth est synonyme de qualité et précision dans le domaine des technologies<br />

de mesures dimensionnelles… et le prouve avec trois développements très performants,<br />

le palpeur Fibre WFP 3D, la machine Vidéo Check UA et le TomoScope.<br />

Grâce à des développements novateurs dans le domaine de la mécanique de précision,<br />

du traitement d'image et du logiciel, Werth Messtechnik GmbH est aujourd'hui parmi les leader mondiaux<br />

dans le domaine des machines multifonctionnelles de mesure de dimensions. Source : Werth<br />

Le palpeur Fibre WFP 3D de Werth est le plus petit<br />

et le plus précis du monde. Source : Werth<br />

pour les montres, dans le médical et plus<br />

globalement pour toutes les applications<br />

micromécaniques.<br />

Une position de leader<br />

largement justifiée<br />

Werth est également bien placé dans<br />

les mesures ultra-précises avec sa Machine<br />

Vidéo Check UA qui affiche une précision de<br />

mesure de 0,35 µm sur longueur mesurée<br />

de 900 mm. Il s’agit d’une machine portique<br />

à pont fixe sur laquelle sont installées des<br />

règles de mesure à 1 nm en résolution. Pour<br />

atteindre le degré de précision affiché, elle<br />

se déplace sur coussins d’air à très basse<br />

fréquence de résonance afin d’éviter les vibrations<br />

mécaniques et elle possède de surcroît<br />

un double système d’entraînement pour supprimer<br />

les contraintes sur la vis à bille.<br />

Rappelons enfin que Werth a été le premier<br />

à intégrer la tomographie dans un appareil<br />

de mesure à coordonnées multisensor. Le<br />

TomoScope Werth (médaille d’or à l’Euromold<br />

2005) est capable de réaliser une<br />

mesure complète, sans détérioration, avec<br />

une traçabilité des résultats des mesures. ■<br />

Yann Clavel<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

23


La thermographie infrarouge<br />

pour voir et mesurer à distance<br />

La métrologie dimensionnelle est sans<br />

contexte l’outil privilégié du contrôle qualité<br />

de la micromécanique et des microtechniques,<br />

mais cet état de fait pourrait faire<br />

oublier que la mesure des températures<br />

est l’une des plus utilisée dans le monde<br />

de l’industrie. Dans le champ très vaste<br />

de ce type de métrologie, la contribution de<br />

la thermographie infrarouge (IR) en maintenance<br />

mécanique est de plus en plus répandue.<br />

En effet, dès qu’un échauffement dû à<br />

un frottement devenu anormal intervient<br />

(usure, manque de lubrification, déformation<br />

dynamique des pièces mécaniques...),<br />

la caméra thermique peut dénoncer les<br />

points défectueux. Elle fonctionne sur le<br />

principe que des objets très chauds émettent<br />

des rayonnements visibles, alors que<br />

les objets plus froid n’émettent que des<br />

infrarouges, invisibles à l’œil nu. La caméra IR<br />

(bande de longueurs d’ondes comprises entre<br />

2 et 15 µm) capte les rayonnements IR et les<br />

transforme en images visibles (0,4 et 0,8 µm).<br />

En fait la thermographie regroupe l’imagerie<br />

thermique (maintenance et contrôle non<br />

destructif) et les mesures thermographiques.<br />

Contrairement aux thermocouples,<br />

les thermomètres IR (pyromètres) mesurent<br />

à distance le rayonnement thermique émis :<br />

connaissant la quantité d'énergie émise par<br />

un objet et son émissivité, sa température<br />

peut être déterminée.<br />

L’offre de caméra et thermomètre IR est<br />

considérable. Aujourd’hui, délaissant les<br />

détecteurs optoélectroniques, presque<br />

toutes les caméras IR non-refroidies utilisent<br />

des capteurs FPA (Focal Plane Array)<br />

à microbolomètres. FLIR Systems propose<br />

la gamme ThermaCAM dont le modèle<br />

Phœnix intégre une matrice InSb 3-5µm et<br />

possède une sensibilité thermique inférieure<br />

à 20 mK ainsi que des capacités d'acquisition<br />

d'images de 38000 images/seconde.<br />

La gamme Marathon MM de Raytek<br />

M É T R O L O G I E<br />

Si la thermographie infrarouge est majoritairement utilisée dans le contrôle d’installations électriques<br />

et l'audit de bâtiments, les mesures thermographiques gagnent en applications et en précision.<br />

La Thermographie<br />

Infrarouge Stimulée<br />

La Thermographie Infrarouge Stimulée<br />

(TIS) fait partie des méthodes de contrôle<br />

non destructif utilisées pour détecter les<br />

défauts dans les matériaux et structures<br />

aéronautiques. Elle consiste à chauffer<br />

rapidement la surface du matériau inspecté<br />

au moyen de lampes flashs et<br />

à mesurer l'élévation de température<br />

résultante avec une caméra IR. La présence<br />

d'un défaut se manifeste localement<br />

sur les images de thermographie par un<br />

retour anormalement lent à la température<br />

ambiante.<br />

Les cinq modèles de thermomètres infrarouges<br />

de la gamme Marathon MM de Rayteck couvrent<br />

une étendue de mesure de -40 à + 3 000°C.<br />

Source : Raytek<br />

La gamme ThermaCAM offre un choix important en termes de technologie détecteur, InGas, InSb,<br />

Microbolomètre ou QWIP, de fréquences d'acquisition d'images… Source : Flir Systems<br />

possède un système de visée optique au<br />

travers de la lentille et, selon le modèle, une<br />

visée laser ou une option vidéo. Sa résolution<br />

optique élevée permet de viser une<br />

zone de 0,6 mm à une distance de 150 mm<br />

avec un temps de réponse de 2 ms. De son<br />

côté, B+B Thermo-Technik GmbH a optimisé<br />

sa série DM avec le nouveau model DM751<br />

qui offre une résolution optique de 75 :1 et<br />

peut mesurer la température d’objets avec<br />

un diamètre allant jusqu’à 0,9 mm à une<br />

distance de 70 mm. ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

La thermographie<br />

pour applications de pointe<br />

Le détecteur IR de 3 e génération de<br />

Sofradir est réalisé par épitaxie à jets<br />

moléculaires (MBE) sur un alliage de<br />

tellure, mercure et cadmium (MCT).<br />

Ce détecteur offre une résolution de<br />

1280 x 1024 pixels au pas de 15 µm.<br />

Il fonctionne dans la bande de longueur<br />

d’ondes de 3 à 5 µm, et il est refroidi<br />

à 90 K (-183°C) par un micro-refroidisseur<br />

de 1 W. Il est destiné aux applications<br />

spatiales, militaires et industrielles.<br />

Le processus MBE a été mis au point en<br />

collaboration avec le LETI (CEA Grenoble)<br />

à travers un laboratoire commun.<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

25


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L ’ I M A G I N A T I O N<br />

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Demandez<br />

notre<br />

documentation


S Y S T È M E O P T I Q U E<br />

Optec Industries : les microtechniques<br />

au service du laser Mégajoule<br />

Le laser Mégajoule sera le plus puissant du monde. Pour éviter d’amplifier des hétérogénéités<br />

du faisceau, Optec Industries conçoit un système composé de cellules à cristaux liquides<br />

qui réalise une modulation locale de phase du faisceau du laser<br />

Le laser Mégajoule en construction sur<br />

le site du CEA Cesta au sud de Bordeaux,<br />

aura pour mission de simuler des explosions<br />

nucléaires. L'une des applications sera de<br />

créer des réactions chimiques de fusion<br />

nucléaire telles que celles mises en jeu au<br />

cœur des étoiles. La puissance de ce laser<br />

(le plus gros au monde !) sera si colossale que<br />

le CEA souhaitait un système pour homogénéiser<br />

le faisceau alors qu’il est encore assez<br />

faible (1 MW) avant de l’amplifier.<br />

Des cellules<br />

à cristaux liquides<br />

C’est sur cette base et avec son savoirfaire<br />

que la société Optec Industries a été<br />

contactée pour concevoir et développer<br />

un système de mise en forme spatiale du<br />

faisceau laser. Christophe Dufresne, directeur<br />

d’Optec Industries, explique que le<br />

système comporte un détecteur matriciel<br />

externe qui enregistre les hétérogénéités<br />

d'intensité dans la section du faisceau laser.<br />

Ces données sont exploitées par un calculateur<br />

qui définit les paramètres d'atténuation<br />

locale à appliquer au faisceau laser. Elles sont<br />

ensuite envoyées sur des cellules à cristaux<br />

liquides qui constituent le système optique<br />

de mise en forme spatial sous format vidéo.<br />

Ce dernier réalise une modulation locale<br />

de phase du faisceau du laser en aval sur la<br />

chaîne amplificatrice de ce dernier. "L'intérêt<br />

du système de mise en forme spatial est qu'il<br />

est totalement configurable et peut ainsi corriger<br />

les défauts d'homogénéité du faisceau laser quel<br />

que soit leur forme. De plus, la correction de<br />

front d'intensité peut être rafraîchie et ajustée à<br />

chaque pulse laser".<br />

Dans un premier temps, Optec Industries a<br />

réalisé une valve à cristaux liquides qui a permis<br />

de valider la faisabilité de concept de mise<br />

en forme spatiale du faisceau laser. Ensuite, elle<br />

concevra et réalisera le système complet de<br />

contrôle et régulation du système en intégrant<br />

cette valve à cristaux liquides.<br />

Christophe Dufresne ajoute que "les technologies<br />

de réalisation de ces cristaux liquides<br />

exploitent l’état de l’art des microtechniques<br />

que nous utilisons, à savoir des travaux en salles<br />

blanche et des manipulations et assemblages<br />

microniques".<br />

Optec Industries très impliquée<br />

dans les microtechniques<br />

Installée sur la route des Microtechniques<br />

à proximité de la frontière suisse<br />

Installation de simulation du banc laser mégajoule installé chez Optec Industries. Source : Optec Industries<br />

Le système mit au point par Optec Industries<br />

comporte un détecteur matriciel externe<br />

qui enregistre les hétérogénéités d'intensité<br />

dans la section du faisceau laser.<br />

Source : Optec Industries<br />

(Guyans-Vennes) depuis plus de cinq ans,<br />

Optec Industries fournit des systèmes de<br />

contrôle de la qualité par voie optique,<br />

développe et met au point des technologies<br />

innovantes et fiables pour l'analyse d'états<br />

de surface. Elle élabore des systèmes de<br />

robotisation intelligente, de procédés "salle<br />

blanche" et d'assemblage de composants<br />

critiques pour des domaines d'exploitation<br />

variés (marché du luxe, défense, médecine<br />

entre autres...).<br />

Optec Industries fait partie du conseil<br />

d’administration du Pôle des microtechniques<br />

et du Pôle luxe et finition.<br />

Plus globalement, Christophe Dufresne<br />

précise que sa société est très impliquée<br />

dans le monde des microtechniques.<br />

Ses produits en témoignent tel TactEye,<br />

un système de profilométrie/granulométrie<br />

pour l'analyse de surface, qui, associé<br />

à son interface de traitement TactView<br />

permet de caractériser des surfaces dont<br />

la rugosité peut descendre jusqu'à 5 nm.<br />

Son palpeur force distance est un appareil<br />

de mesure de force et position simultanées<br />

avec une résolution de positionnement<br />

de ± 0,005 mm. ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

27


Franche-Comté,<br />

la plus forte densité de savoir-faire microtechniques en France<br />

Pôle de compétitivité microtechniques<br />

350 entreprises<br />

Des leaders internationaux<br />

La maîtrise de technologies complémentaires<br />

FEMTO-ST, un institut de<br />

recherche labellisé<br />

Institut Carnot<br />

Un partenariat pluridisciplinaire<br />

avec les entreprises<br />

12 000 employés,<br />

1 100 diplômés par an<br />

Une main d'oeuvre hautement qualifiée<br />

Une offre large de formations microtechniques<br />

Des spécialisations reconnues<br />

Un environnement industriel porteur<br />

130 hectares dédiés aux microtechniques<br />

Un accueil sur-mesure : incubateur, pépinière d'entreprises,<br />

centres de recherche et d'innovation<br />

Franche-Comté,<br />

Pôle de compétitivité<br />

et d'excellence !<br />

Contact : 03 81 81 82 83<br />

accueil@ardfc.org - www.ardfc.org<br />

Crédits : LES LUNETIERS DU JURA - AUGE DECOUPAGE - VION - DIXI MICROTECHNIQUES - STATICE SANTE - PHOTLINE - VP PLAST - SILMACH -<br />

POLYCAPTIL - MOVING MAGNET TECHNOLOGY - JCA - CONSEIL REGIONAL DE FRANCHE-COMTÉ - DIGITAL SURF - µUSM - GROUPE GUILLIN


Gagner la bataille de l’innovation<br />

avec le Pôle des microtechniques<br />

Le Pôle des microtechniques est aujourd’hui constitué de 75 entreprises.<br />

Avec les laboratoires de recherche et les partenaires associés, il compte 109 adhérents<br />

et soutient 50 projets labellisés portant sur des technologies innovantes.<br />

La technologie de Lovalite donne accès à une manipulation de la lumière de haute efficacité<br />

à l’échelle microscopique. Source : Lovalite<br />

Le mot microtechnique est né dans les<br />

années 80, sous l’impulsion de <strong>Micronora</strong>,<br />

lorsque les entreprises issues de la filière<br />

horlogère, reconverties dans les techniques<br />

de précision, ont associé leurs savoir-faire<br />

aux avancées de la micro-électronique. Il<br />

s’agissait alors d’assurer leur survie et de<br />

rechercher de nouveaux marchés susceptibles<br />

d’exploiter les techniques de miniaturisation<br />

et de précision. Ces entreprises se<br />

sont tournées vers l’équipement électrique,<br />

l’aéronautique, l’automobile, le biomédical…<br />

et la diversification microtechnique leur a<br />

permis d’aller à la fois sur les marchés de<br />

sous-traitance et de prestations de services,<br />

et de façon plus intégrée vers les microsystèmes<br />

dans les groupes plus importants.<br />

Le Pôle des microtechniques constitué<br />

officiellement en juillet 2005 vint formaliser<br />

toute une dynamique franc-comtoise qui<br />

s’engagea dans la valorisation de la recherche<br />

par la création d’entreprises innovantes.<br />

Rappelons pour mémoire qu’une des<br />

stratégies du Pôle en matière de projets<br />

technologiques était d’intensifier les efforts<br />

de R&D ciblés sur les microtechniques, de<br />

définir et de pousser le plus loin possible<br />

des pistes de développement technologique<br />

originales en microtechniques et nanotechnologies.<br />

Parallèlement, il fallait innover<br />

pour permettre à des ensembles d’entreprises<br />

du secteur des microtechniques de<br />

réaliser des mutations substantielles de<br />

leurs pratiques à moyen terme. Qu’en est-il<br />

aujourd’hui ? Nous avons demandé à Jean-<br />

Michel Paris, directeur du Pôle, de faire le<br />

point sur les dynamiques en cours.<br />

Trois thèmes scientifiques<br />

pour gagner la bataille<br />

de l’innovation<br />

"Dans le dossier initial ou contrat de pôle, nous<br />

avions 18 projets ; fin 2006, nous en avions<br />

engagé plus de 30, et à la fin de l’été 2007,<br />

nous étions à 50 projets. Au-delà des chiffres,<br />

cette progression témoigne d’une activité<br />

P Ô L E D E C O M P É T I T I V I T É<br />

Lovalite, société intégrée dans l’hôtel d’entreprise,<br />

est née d’un transfert de technologie issu<br />

de l’Université de technologie de Troyes, technologie<br />

qui permet de fabriquer des micro-pointes<br />

à l’extrémité d’une fibre optique grâce à une solution<br />

polymère photosensible. Source : Lovalite<br />

importante et nécessaire. En effet, les conséquences<br />

de la mondialisation sont chaque jour<br />

plus contraignantes et il est acquis désormais<br />

que certains secteurs industriels grand-public,<br />

impliquant beaucoup de montage et peu<br />

de technologie, sont inexorablement partis<br />

vers des pays low-cost. Chaque jour, nous<br />

constatons que nos compétences industrielles<br />

sont menacées, en France bien sûr, mais plus<br />

spécifiquement en Franche-Comté où la soustraitance<br />

automobile traverse des difficultés.<br />

Dans ce contexte, le Pôle des microtechniques<br />

a une mission : gagner la bataille de l’innovation,<br />

et une responsabilité : proposer des<br />

solutions alternatives. La seule vraie question<br />

d’aujourd’hui est de savoir comment aller<br />

vers des produits à forte valeur ajoutée".<br />

Partant des savoir-faire technologiques de<br />

la Franche-Comté, le Pôle des microtechniques<br />

a identifié trois thèmes scientifiques<br />

pouvant donner lieu à des implantations<br />

industrielles : la métrologie, le domaine du<br />

temps-fréquence et les micro-systèmes<br />

sur silicium.<br />

suite page 31<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

29


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Du temps-fréquence<br />

à la métrologie<br />

Les trois laboratoires temps-fréquences de<br />

Besançon (Observatoire, LPMO et LCEP<br />

de FEMTO-ST) mutualisent trois horloges<br />

à césium et un maser à hydrogène permettant<br />

de couvrir les besoins en stabilité de<br />

fréquence à court et long terme des trois<br />

entités. Le LPMO et l'Observatoire de<br />

Besançon sont en outre laboratoires associés<br />

au Bureau National de Métrologie et<br />

sont accrédités par le COFRAC pour la réalisation<br />

d'étalonnages en temps-fréquence.<br />

"Si aujourd’hui, le temps-fréquence ne conduit<br />

pas à des marchés de moyenne série, les<br />

micro-horloges représentent cependant un<br />

enjeu colossal. Les Suisses ont de l’avance,<br />

mais il s’agit d’un domaine où le développement<br />

n’est pas linéaire, chaque saut technologique<br />

agit comme facteur multiplicateur<br />

générant de nouvelles solutions pour aller vers<br />

des matériaux de plus en plus complexes,<br />

des matériaux intelligents qui incorporent des<br />

capteurs."<br />

Parallèlement, le passé horloger de la<br />

Franche-Comté témoigne des multiples rapports<br />

qu’elle a tissé autour de la mesure du<br />

temps. L’ENSMM fut d’abord l’Institut puis<br />

l’Ecole de Chronométrie. "L’une des directions<br />

où nous sommes invités à aller est celle<br />

des nanotechnologies, car cette compétence en<br />

métrologie est indispensable pour passer des<br />

Imasonic a développé de nombreux savoir-faire<br />

et procédés technologiques inédits sur la base<br />

du concept de composite piezoélectrique à structure<br />

céramique-polymère dit "structure composite 1-3".<br />

Source : Imasonic<br />

Micro-Mega propose une gamme complète de pièces<br />

à main, de contre-angles, de turbines et moteurs à air<br />

dans les domaines de l’hygiène dentaire.<br />

Source : Micro-Mega<br />

précisions micromécaniques aux nanotechnologies.<br />

Notamment en matière d’usinage,<br />

car on ne sait pas piloter les machines sans<br />

mesurer les déplacements, or ceux-ci exigent<br />

aujourd’hui des précisions nanométriques".<br />

D’ores et déjà, Digital Surf, NanoJura<br />

et Mecasem (qui a repris un atelier<br />

de métrologie du Cetehor) travaillent<br />

dans ces précisions nanométriques et<br />

de nombreuses PME pourraient travailler<br />

dans la métrologie sur des marchés<br />

de niche. "Là encore, à charge pour nous<br />

de les accompagner, car le pôle a cette<br />

vocation d’incitateur et de facilitateur :<br />

le jour où la potentialité de créer des emplois<br />

industriels arrive, il faut être prêt".<br />

Une évolution naturelle<br />

vers les microsystèmes<br />

Avec le Centre de Transfert des Micro et<br />

Nanotechnologies (CTMN) et les laboratoires<br />

FEMTO-ST, la Franche-Comté est<br />

aujourd’hui reconnue pour sa capacité à<br />

concevoir et réaliser des microsystèmes<br />

pour des applications électromagnétiques,<br />

capteurs, micro actionneurs, micro mécanismes…<br />

Ces systèmes s’obtiennent par des<br />

process très proches de ceux qui sont uti-<br />

P Ô L E D E C O M P É T I T I V I T É<br />

MICRO-TEP<br />

une innovation majeure<br />

en tomographie<br />

MICRO-TEP a été retenu par le jury<br />

national au Concours National d’Aide<br />

à la création d’entreprises technologiques<br />

innovantes pour son projet de<br />

développement et de commercialisation<br />

d’un appareil TEP (Tomographie<br />

par Emission de Positons) hautes<br />

performances dédié à l’exploration<br />

fonctionnelle du cerveau. Grâce à un<br />

nouveau dispositif de détection qui<br />

représente un saut technologique<br />

majeur, l’appareil présente une série<br />

d’avantages concurrentiels par rapport<br />

aux TEP existants en clinique. Compte<br />

tenu de la capacité du détecteur<br />

à fonctionner dans des champs magnétiques<br />

élevés, cette innovation autorise<br />

également la réalisation d’un appareil<br />

double modalité TEP-IRM dont l’intérêt<br />

fait l’unanimité auprès des experts..<br />

lisés dans la microélectronique (fabrication<br />

collective) mais s’en différencient par le fait<br />

qu’ils n’incluent pas de transistors. Ils<br />

comportent des dispositifs pseudo-mécaniques<br />

(capteurs) avec, par exemple, une<br />

poutre qui se déplace en fonction d’une<br />

sollicitation extérieure de type électromécanique.<br />

Photline relève d’une orientation<br />

différente avec des micro-systèmes<br />

qui transforment les ondes électriques<br />

dans un matériaux de type piézo-électrique<br />

en vibration acousto-mécanique.<br />

Senseor (<strong>Micronora</strong> n° 108) a pour sa<br />

part développé un capteur gravimétrique à<br />

ondes acoustiques de surface (SAW) pour<br />

la détection de substances chimiques et<br />

biologiques.<br />

"En fait, ces trois orientations du pôle ne sont<br />

pas disjointes. Nous percevons que c’est la<br />

métrologie et le temps-fréquence qui nous<br />

ont permis d’évoluer vers les microsystèmes<br />

qui s’inscrivent résolument dans le champs<br />

des applications industrielles donnant lieu à la<br />

réalisations de dispositifs commerciaux". ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

31


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Opération portes ouvertes<br />

chez FEMTO-Innovation<br />

R E C H E R C H E<br />

L’institut franc-comtois FEMTO-Innovation a récemment invité des industriels<br />

et des organismes partenaires afin de réaffirmer ses engagements et ses compétences<br />

en terme d’innovation et de collaboration en recherche partenariale.<br />

Matrice de micro-aiguilles pour le traitement des maladies de la peau. Source : Femto-ST<br />

L’institut Carnot FEMTO-Innovation a<br />

ouvert ses portes à ses partenaires socioéconomiques<br />

lors d’une journée découverte<br />

qui a eu lieu le 4 octobre 2007<br />

à Besançon. L’objectif affiché de cette<br />

journée était double. Il s’agissait d’une part<br />

de faire connaître et apprécier l’éventail<br />

des compétences présentes au sein de<br />

l’institut (présentations orales et sessions<br />

posters), de manière à susciter des demandes<br />

d’industriels et donc d’intensifier son<br />

activité de recherche partenariale. D’autre<br />

part, il consistait à recueillir, autour d’une<br />

table ronde, les attentes et recommandations<br />

des industriels vis-à-vis de FEMTO-<br />

Innovation, afin d’orienter son action et de<br />

déboucher sur des axes de travail permettant<br />

à l’institut de renforcer sa politique de<br />

professionnalisation.<br />

Anticiper<br />

les ruptures technologiques<br />

ou les provoquer ?<br />

Au total, 184 personnes ont participé<br />

à cette journée avec 95 représentants<br />

de FEMTO-Innovation et 89 participants<br />

extérieurs dont près de 70 % étaient issus<br />

des 45 entreprises présentes (40 % d'entreprises<br />

régionales et 60 % d'entreprises<br />

extérieures). Parmi elles, une dizaine de<br />

grands groupes industriels avaient fait le<br />

déplacement comme Alcatel-Lucent, Bic,<br />

Snecma, Thales… Par ailleurs, 21 organismes<br />

partenaires étaient également représentés.<br />

Au cours de la table ronde, Michel<br />

de Labachelerie, Directeur de FEMTO-<br />

Innovation, a invité les chefs d’entreprises<br />

présents à dresser les points forts de<br />

l’institut et à émettre des recommandations<br />

pour améliorer ses relations avec<br />

l’industrie. A leur manière, Roland Kraft<br />

(Snecma), Alain Rosen (Bic), Dominique<br />

Bayard (Alcatel Lucent), Jean-Pierre Gérard<br />

(IMI) et Erik Spitz (Thales) ont souligné les<br />

compétences scientifiques et techniques<br />

de FEMTO-Innovation et sa capacité à proposer<br />

une réelle complémentarité entre<br />

recherche fondamentale, recherche appliquée<br />

et transferts technologiques. Quant<br />

au rôle d’un tel institut, auprès duquel les<br />

industriels externalisent une partie de leur<br />

recherche, il a été résumé par l’un des<br />

participants qui a affirmé "qu’il est désormais<br />

question non pas d’anticiper la rupture<br />

technologique, mais de prendre une longueur<br />

d’avance supplémentaire en la provoquant".<br />

Banc de caractérisation optique dans les locaux<br />

de Femto-Innovation. Source : Femto-ST<br />

Des savoirs-faire<br />

dans huit grands domaines<br />

applicatifs<br />

Au cours de cette journée, Michel de<br />

Labachelerie a rappelé que FEMTO-Innovation<br />

est l’association de deux structures distinctes,<br />

constituées de l’institut de recherche public<br />

FEMTO-ST et du Centre de Transfert en<br />

Micro et Nanotechnologies (CTMN). Il a<br />

précisé que le label Carnot a été obtenu<br />

en 2006 pour cet ensemble de structures,<br />

reconnaissant ainsi leur capacité à assurer<br />

conjointement une interface de qualité<br />

avec leurs partenaires industriels grâce à des<br />

atouts notoires. Parmi ceux-ci, il a évoqué<br />

"le large spectre des compétences scientifiques<br />

qui trouvent des applications dans les domaines<br />

des micro et nanotechnologies, des télécoms,<br />

du temps-fréquence, du biomédical, de l’énergie<br />

et du développement durable, du transport, de<br />

l’instrumentation et de la métrologie, ou encore du<br />

génie industriel. Nous disposons également d’une<br />

centrale de microfabrication de rang national<br />

comportant 800 m 2 de salle blanche, et incluant<br />

un atelier pilote destiné au soutien des entreprises<br />

en quête de technologies innovantes". ■<br />

Jean-Yves Catherin<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

33


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La nouvelle technologie hybride MetaFuse s’appuie sur un procédé exclusif<br />

permettant d’appliquer avec précision un nanométal ultra résistant sur des pièces moulées<br />

en polymères techniques de DuPont.<br />

Un procédé exclusif qui permet d’appliquer avec précision un nanométal ultra résistant sur des pièces moulées<br />

en polymères. Source : Dupont<br />

DuPont Engineering Polymers vient d’annoncer<br />

une alliance avec Morph Technologies,<br />

Integran Technologies et PowerMetal<br />

Technologies afin de développer et commercialiser<br />

une technologie hybride métal nanocristallin/polymère.<br />

La technologie MetaFuse<br />

va permettre de produire des composants<br />

extrêmement légers et aussi résistants et<br />

rigides que le métal, tout en bénéficiant de la<br />

flexibilité de conception des thermoplastiques<br />

de hautes performances. "Aujourd’hui, nous<br />

inversons la technologie hybride conventionnelle<br />

plastique/métal, avec un procédé innovant métalsur-plastique<br />

qui va radicalement transformer<br />

aussi bien la performance des composants, que le<br />

mode de pensée des concepteurs", déclare Keith<br />

Smith, directeur général de DuPont.<br />

Une granulométrie<br />

1000 fois inférieure<br />

aux métaux conventionnels<br />

Cette nouvelle technologie des hybrides<br />

nanométal/polymère MetaFuse, repose sur<br />

un procédé exclusif qui permet d’appliquer<br />

avec précision un nanométal<br />

ultra résistant sur des pièces moulées<br />

en polymères. Le but étant de créer des<br />

composants de faible poids et de formes<br />

complexes, mais possédant la rigidité<br />

du magnésium ou de l’aluminium, ainsi<br />

qu’une résistance plus élevée. Nanométal ?<br />

En effet, leur granulométrie est 1000 fois<br />

inférieure à celle des métaux conventionnels<br />

et selon Gino Palumbo, CTO d’Integran<br />

Technologies, "le nickel-fer ou le nickel<br />

nanocristallin sont des métaux de hautes<br />

performances deux à trois fois plus résistants<br />

que l’acier standard. Ils sont également<br />

plus durs et plus performants en matière<br />

de frottement et d’usure".<br />

Cette technologie permet d’obtenir<br />

directement un revêtement métallique<br />

intégré doté d’une structure de grain<br />

nanocristalline, sans qu’aucune nanoparticule<br />

ne soit créée, à aucun stade<br />

du procédé de production. "Les hybrides<br />

nanométal/polymère MetaFuse passionnent<br />

les concepteurs de composants et de<br />

produits, car cette technologie leur offre<br />

réellement la liberté de travailler avec moins<br />

de limitations", explique Clive Robertson,<br />

en charge du développement de cette<br />

activité pour DuPont. "Les métaux sont<br />

robustes et très rigides, mais limités quand<br />

il s’agit d’intégrer des fonctions et de produire<br />

rentablement des formes complexes.<br />

À l’inverse, les thermoplastiques offrent une<br />

immense liberté de forme et d’intégration,<br />

mais leur capacité à associer robustesse<br />

et rigidité est quelque peu limitée.<br />

Désormais, les concepteurs vont pouvoir<br />

bénéficier de ce que ces deux univers ont<br />

de mieux à offrir".<br />

Une suite logique<br />

aux Advanced Metals<br />

Replacement<br />

Les premiers développements porteront<br />

sur des applications exploitant au mieux<br />

les avantages de cette technologie,<br />

notamment l’industrie automobile, l’électronique<br />

grand public et les articles<br />

de sport. Pour Clive Robertson, en charge<br />

du développement de l’activité Metafuse,<br />

"la nouvelle technologie constitue la suite logique<br />

de l’offre DuPont, et étend notre gamme<br />

récente Advanced Metals Replacement<br />

(matériaux avancés pour le remplacement<br />

du métal), qui comprend aujourd’hui un large<br />

éventail de thermoplastiques rigides, robustes<br />

et résistants aux chocs". A noter que la<br />

gamme Advanced Metals Replacement<br />

inclut également les SuperStructural<br />

Monolithic Solutions, regroupant une<br />

variété de thermoplastiques renforcés<br />

par des fibres de verre, des fibres de<br />

carbone et des fibres longues. ■<br />

Stéphane Hardy<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

35


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par email<br />

Descriptif et photo du produit<br />

Coordonnées de l’entreprise<br />

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Actualités de l’entreprise<br />

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B R È V E S<br />

Mesure d'alésage avec l’IFS 2402,<br />

capteur miniaturisé de Micro-Epsilon<br />

Micro-Epsilon est l’un des acteurs majeurs<br />

au niveau mondial pour la réalisation<br />

de capteurs et systèmes de mesure<br />

dimensionnelle, de déplacement et de<br />

position. Pour la mesure de déplacement<br />

sans contact par réflexion, Micro-epsilon<br />

proposait le capteur confocal opto NCDT<br />

2400. Il vient de le miniaturiser et propose<br />

aujourd’hui le capteur IFS 2402.<br />

Pour en comprendre l’intérêt, il est important<br />

de rappeler le principe de la mesure<br />

confocale.<br />

La mesure de distance sans contact par<br />

mesure optique se fait traditionnellement<br />

par triangulation laser, mais cette technologie<br />

a des limites pour les matériaux<br />

transparents, réfléchissants ou pour des<br />

mesures à l’intérieur de trous. L’utilisation<br />

de la lumière blanche surmonte ces limites<br />

et joue le rôle d’un complément au<br />

capteur laser. La lumière blanche (polychromatique)<br />

est focalisée sur la surface<br />

de l'objet à mesurer à travers une optique<br />

En 2005, cinq licenciés économique d’une<br />

entreprise de moules de thermoformage<br />

viennent voir Pierre André, gérant de<br />

Langel. Ils lui expliquent qu’ils cherchent<br />

un "repreneur" pour préserver, ensemble,<br />

à plusieurs lentilles. Ces lentilles sont<br />

agencées de telle manière qu'une aberration<br />

chromatique contrôlée divise la<br />

lumière en un continuum d'une infinité<br />

d'images monochromatiques étalées<br />

sur une distance prédéfinie (profondeur<br />

de champ). Pour la mesure, le système<br />

du capteur reconnaît la longueur d'onde<br />

de lumière qui se focalise exactement<br />

sur l'objet de mesure.<br />

L’IFS 2402 fait 4 mm de diamètre sur<br />

70 mm de long. Il permet de mesurer des<br />

pièces polies, des surfaces transparentes<br />

leur savoir-faire et travailler au sein d’une<br />

entreprise d’usinage. Pierre André trouve<br />

l’idée intéressante, il regarde l’état du<br />

secteur, le poids de la concurrence, la<br />

motivation des demandeurs et surtout, il<br />

s’assure que les clients resteront fidèles.<br />

Form’Tech naît ainsi en 2006 et prend<br />

assez vite la décision de se démarquer du<br />

thermoformage strict en proposant une<br />

activité de numérisation.<br />

La numérisation dans l’usinage ? Rappelons<br />

que le thermoformage consiste à produire<br />

des supports d’emballage industriel,<br />

essentiellement pour l’agro-alimentaire,<br />

le luxe… en aspirant sur un moule une<br />

feuille plastique chauffée qui va épouser<br />

les formes de ce moule. Form’Tech<br />

conçoit et réalise des moules pour des<br />

industriels… Mais ce n’est pas tout !<br />

courbes ou de planéité non garantie.<br />

Il est possible d’envoyer le faisceau dans<br />

l’axe d’un alésage pour mesurer en fond<br />

de trou ou de le renvoyer à 90° et de<br />

mesurer un défaut de forme ou un diamètre<br />

d’alésage (> 5 mm). Marc Rosenbaum,<br />

directeur de Micro-Epsilon, précise que<br />

le capteur échantillonne 25000 fois dans<br />

la profondeur de champ, autorisant ainsi<br />

une résolution égale à la profondeur<br />

de champ (100 µm à 25 mm) divisée<br />

par 25000. La précision de mesure<br />

est égale à 4 à 5 fois la résolution. ■<br />

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repose sur une parfaite maîtrise de l'usinage<br />

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L’IFD 2402<br />

(4 mm de diamètre<br />

et 70 mm de long)<br />

permet de mesurer<br />

des pièces polies,<br />

des surfaces transparentes<br />

courbes ou de planéité<br />

non garantie.<br />

Source : Micro-Epsilon<br />

En effet, Cyril Vey, responsable de<br />

Form’Tech, explique que de plus en plus<br />

de clients viennent avec des formes complexes<br />

dans des matériaux divers et variés<br />

et demandent de concevoir le moule permettant<br />

d’obtenir cette forme. "Nous avons<br />

fait l’acquisition d’un scanner laser portable<br />

qui permet de transformer un objet en fichier<br />

informatique. Le procédé est rapide, fiable<br />

et précis (1/100 mm) et autorise une grande<br />

réactivité. Il nous permet également de faire<br />

de la re-conception (perte ou absence de plan)<br />

et des modifications de plan sur CAO pour<br />

des déclinaisons optionnelles". L’horlogerie<br />

et la parfumerie qui viennent parfois avec<br />

des formes en plâtre, en résine, en bois ou<br />

en verre taillés par des designers ou des<br />

artistes sont particulièrement intéressées<br />

par ces fichiers. ■<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

37


XVII e SALON INTERNATIONAL DES MICROTECHNIQUES<br />

multi-technologies et haute précision<br />

23 - 26 septembre 2008 - Besançon - France<br />

MARCHÉS<br />

Aéronautique • Automobile • Électromécanique • Électroménager • Équipement • Informatique • Médical<br />

Microélectronique • Nucléaire • Télécommunications...<br />

ACTIVITÉS<br />

Assemblage • Automatisation, Robotique • Décolletage • Découpage • Ingénierie • Interconnexion<br />

Instruments de mesure, Métrologie • Nanotechnologie • Outillage • Packaging microélectronique<br />

Plasturgie • Surmoulage • Traitement • Usinage…<br />

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Parc des expositions Micropolis - BP. 62125 - 25052 BESANÇON Cedex 5 - Tél. : +33 (0)3 81 52 17 35<br />

CACTUS - RCS BESANÇON B 408 237 170 - USE OF THE RUBIK’S CUBE® IS BY PERMISSION OF SEVEN TOWNS LTD


DEMANDE DE DOSSIER D'INSCRIPTION<br />

MICRONORA<br />

Salon international des microtechniques et de la haute précision<br />

23 - 26 Septembre 2008 – Besançon<br />

À RETOURNER PAR FAX AU +33 (0)3 81 41 30 89<br />

ou connectez-vous sur notre site internet www.micronora.com - E-mail : contact@micronora.com<br />

Raison sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

c SAVOIR-FAIRE<br />

c Micromécanique<br />

c Microélectronique<br />

c Automatisation / Assemblage<br />

c Métrologie / Qualité / Contrôle<br />

c Informatique industrielle<br />

c Bureaux d’études<br />

c Nanotechnologies<br />

c Autres<br />

SECTEUR D’ACTIVITÉ PRINCIPAL<br />

c MOYENS DE PRODUCTION<br />

c Machines-outils et leurs équipements<br />

c Négoce et founitures industrielles<br />

c Matière et semi-ouvrés<br />

c AUTRES<br />

c Centre de recherche, laboratoire<br />

c Prestations de services aux industriels<br />

c Organismes publics ou privés<br />

Exposez à <strong>Micronora</strong><br />

vitrine vivante de votre savoir-faire<br />

Une biennale en réussite constante<br />

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Rappel : précédent salon complet 6 mois avant l'ouverture<br />

MICRONORA INFORMATIONS - JANVIER 2008<br />

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Centre de tournage-fraisage<br />

de super précision 7 axes<br />

à partir de la barre<br />

Centre d’usinage UGV<br />

5 axes de super précision<br />

Centre de fraisage<br />

de super précision 5 axes<br />

à partir de la barre<br />

Centre d’usinage<br />

de super précision<br />

à broche horizontale<br />

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de machines de haute précision spécialement<br />

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TEL. +33 (0)3 29 87 41 75<br />

FAX: +33 (0)3 29 87 44 46<br />

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