article de presse - Cap Data Consulting

D ossier
l’exemple suivant, le contenu de l’UpdatePanel
va être rafraîchi automatiquement (et donc le
« label » mis à jour) chaque seconde :
Le but de ces contrôles est de vous permettre
d’ajouter très rapidement de l’Ajax sur des
applications ASP.NET 2.0 existantes. Pour profiter
de l’intégralité des fonctionnalités d’Atlas
dans vos futures applications, il vous faudra utiliser
directement le développement déclaratif.
Le développement déclaratif
Atlas offre aussi une nouvelle syntaxe de développement
côté client, de manière déclarative.
Au lieu d’écrire vos comportements clients de
manière classique, vous allez donc les écrire en
langage XML, qui sera présent dans la page
envoyée client et interprété dans le navigateur
par le Framework client Atlas.
Si vous souhaitez avoir les mêmes résultats que
dans l’exemple itératif, il vous faudra procéder
de la sorte :
//représentation de textbox
//définition de la WebMethod utilisée
de la textbox
//le paramètre envoyé est la valeur
//lorsque le webservice est terminé
//évaluer sa réponse dans "résultat"
//ajout d'une action lors du click
sur le button
//définition de la valeur de "Reponse"
Plusieurs remarques sont à relever
sur cet exemple
Tout d’abord, il n’y a plus d’appel JavaScript sur
la propriété « onClick » du bouton. Ensuite, le
code déclaratif est réalisé dans un block de script
de type « xml-script ». Il est important de comprendre
que ce script ne sera pas interprété côté
serveur et qu’il sera bel et bien envoyé tel quel
à la demande du navigateur, puis interprété côté
Programmez n°85 31 avril 2006
client par Atlas. Comme vous pouvez le constater
le mode de développement déclaratif permet de
rajouter des actions et des évènements sur des
éléments HTML.
Pour permettre ceci, on retrouve beaucoup d’attributs
« targetElement » qui font justement la
correspondance entre le code déclaratif et les
contrôles HTML.
Cette syntaxe semble plus complexe à mettre en
place que du JavaScript classique, mais elle offre
une logique de développement complètement
différente, permettant de mettre facilement en
place des comportements complexes. Grâce à
elle, Atlas offre en effet la possibilité de reproduire
les comportements de « databinding »
connus côté serveur directement côté client. Vous
allez donc pouvoir développer des services Web
spécifiques au databinding, qui comprendront
des méthodes « select, update, insert, delete » et
les lier directement à des balises HTML.
Le développement Atlas avec ce type de syntaxe
n’est pour l’instant pas du tout intuitif, mais
Microsoft proposera à terme un outil (nom de
code « Saphir ») pour le faciliter. Celui-ci se présentera
sous forme d’un « add-in » pour la prochaine
version de Visual Studio « Orcas ».
Conclusion
Aucune date de sortie n’est officiellement
annoncée pour Atlas, cela ne sera sûrement pas
avant la fin de l’année. Par contre, une licence
“go-live” devrait faire son apparition pendant le
printemps 2006, cette dernière permettra d’utiliser
Atlas sur des applications de production.
Par rapport à toutes les librairies/Framework
AJAX pour .NET existantes, Atlas aura, selon
moi, deux avantages majeurs : il sera le premier
à proposer un outil pour faire de l’Ajax
tout en un et il s’integrera parfaitement à
ASP.NET 2.0.
■ Florent SANTIN
Administrateur CodeS-SourceS
http://blogs.developpeur.org/azra