article de presse - Cap Data Consulting

C arrière
«
«
Testeur : un vrai métier
Témoignage
Dominique Duflo, DRH de Sogeti
1000 testeurs chez
SOGETI
»
Le test est devenu un métier comme un autre, une
spécialisation, une véritable filière informatique.
« Quand on parle de testeurs, il y a encore une
connotation réductrice. Or, il s’agit d’une filière
noble regroupant différentes fonctions »
explique Dominique Duflo, DRH de Sogeti.
« Il faut expliquer de quoi se compose le test
et le métier de testeur. Nous faisons de
l’évangélisation, notamment auprès des
grandes écoles, pour présenter, expliquer».
Sogeti a une démarche très volontaire. La
Consultant/Expert
Témoignage
Jean-Philippe Got, consultant chez NIT Consult
Travailler l’expertise dans
un domaine précis
»
Après 10 ans de développement de logiciels de
comptabilité et de gestion, Jean-Philippe Got est
devenu administrateur réseau, poste dans lequel
il a développé une expertise qui lui a permis par
société possède en France 400 testeurs, et 600
autres en Europe ! Pour mieux structurer,
organiser ces métiers gravitant autour du test,
la SSII a mis au point sa propre méthodologie,
ses bonnes pratiques. Ce travail est réalisé en
étroit partenariat avec IBM, Compuware et
Mercury, des poids lourds des outils de tests.
Certification
Car le test ne s’improvise, il faut maîtriser les différents
tests, les méthodes de tests et les outils.
Comme le précise Dominique Duflo, « il faut
être plus que généraliste. Il faut acquérir les
bases pratiques et maîtriser les outils. Nous mettons
sur pied une formation, une certification
propre aux tests. La formation aide à se former
aux techniques, aux outils. Puis à la fin, il y a la
certification. Sur ce domaine, nous travaillons
la suite de devenir
consultant. « J’ai
consacré beaucoup de
temps à la formation
pour devenir un expert sur les technologies
Novell Netware. Les certifications proposées par
la plupart des éditeurs étant en anglais, il faut
maitriser en partie cette langue. Aux compétences
techniques, il faut ajouter des qualités
Les grands secteurs employeurs d'informaticiens à fin 2004
Secteurs Effectifs salariés
DSI des 100 premières grandes entreprises 141 000 +0,5 %
DSI des petites et moyennes entreprises 103 000 + 1 %
Administration / Collectivités / Services publics 45 000 + 2 %
Autres utilisateurs (services R & D) 23 500 + 2 %
SSII et éditeurs de logiciels (code NAF 72) 283 000 + 2 %
Autres : conseil, intérim, recherche, 84 500 + 0,3 %
enseignement, formation, constructeurs, négoce
TOTAL 680 000 + 1,3 %
(Source : SYNTEC INFORMATIQUE)
Croissance
entre 2003 et 2004
Programmez n°85 45 avril 2006
notamment avec le CNAM ». Le Syntec a même
inscrit le test et le testeur sur ses tablettes.
« Nous avons la conviction que ce métier va
prendre sa place. La prise de conscience commence
à naître », poursuit M. Duflo.
Le test est un vaste domaine, il y a donc différents
métiers possibles allant du conseil, de
l’ingénierie avant vente jusqu’à la qualification
du projet, à la conduite des processus de tests
au cœur des projets, des développements.
Chaque profil nécessite des compétences spécifiques
liées à son domaine d’activité. Un testeur
lié à l’intégration des composants dans un
projet offshore, n’aura pas forcément les
mêmes connaissances, les mêmes pratiques,
qu’un testeur devant définir les batteries de
tests en amont du projet. « Il faut (aussi) poser
les enjeux business en préambule des tests,
évaluer les risques, calculer un retour sur
investissement » conclut D. Duflo.
■ François Tonic
humaines dont, principalement, une très bonne
capacité d’écoute et le sens du relationnel. Un
consultant ne doit pas arriver avec des solutions
toutes faites, mais être capable de mettre en
œuvre les solutions qui sont le moins ‘’traumatisantes’’
pour son client. Enfin, contrairement à
d’autres postes où la jeunesse est un avantage,
l’âge est un atout pour un consultant : il est
synonyme d’expérience et de maturité, deux
qualités qui apportent de la crédibilité et rassurent
les clients ». L’avenir ? Très satisfait, Jean-
Philippe Got n’envisage pas de changer sauf,
éventuellement dans une dizaine d’années, pour
devenir indépendant.
Mission : aider les utilisateurs à formaliser
leurs attentes, proposer des solutions
techniques et/ou organisationnelles,
accompagner la réalisation du projet.
Qualités/compétences : expertise dans un
domaine (technologie, métier), qualités
relationnelles (ouverture d'esprit, facultés
d'observation, voire d'enquête),
communication écrite et orale, qualités
d'analyse, de synthèse et de conviction.
Perspectives d’évolution : consultant senior
(supervision du travail de plusieurs
consultants junior, prospection commerciale).
Salaire moyen : entre 33 000 et 40 000 €/an
selon domaine d’expertise