article de presse - Cap Data Consulting

C arrière
Financer son bilan de compétences
3 modes de financement adaptés à votre situation
1/ Service RH, pour tous les employés qui font appel au droit individuel à la formation ou au
plan de formation de l’entreprise.
2/ Fongecif (Fonds de gestion du congé individuel de formation) pour les démarches personnelles
- www.fongecif-idf.fr
3/ ANPE ou APEC si vous êtes chômeur
Combien ça coûte ?
- Le bilan peut être gratuit s’il est mené dans le cadre du droit individuel à la formation ou
du plan de formation. Il est également gratuit pour les chômeurs.
- Dans le cadre du Fongecif, 1500 euros sont pris en charge par l’organisme qui paye également
trois jours d’absence à l’employeur, à condition que ce dernier ait délivré une autorisation
d’absence pour bilan de compétences.
heures de formation par an à chaque salarié.
Ce serait donc dommage de ne pas en profiter.
D’autant plus qu’il permet de faire un bilan
poussé sur sa situation professionnelle. En
général, le bilan de compétence est pratiqué
par des cabinets spécialisés. La première
phase est consacrée à l’analyse des compétences
et de la personnalité à l’aide de tests
psychologiques et d’un retour sur le parcours
professionnel (échecs, réussites, etc.). Dans un
second temps, deux ou trois scénarios d’orientation
sont établis à partir des résultats de la
première phase. Les scénarios sont ensuite
confrontés à la réalité par des rencontres avec
les professionnels des métiers envisagés ou
encore des recherches documentaires. Enfin,
dernière phase, un plan d’action est établi
avec le consultant pour évoluer vers le métier
retenu. Aux 15 ou 20h de rendez-vous avec le
consultant, il faut généralement ajouter autant
de temps de travail personnel pour mener à
bien un bilan de compétences, l’opération globale
étant étalée sur 2 ou 3 mois.
Les certifications d’éditeurs
et de fabricants
Une fois l’objectif défini, reste à acquérir les
compétences. Il existe de nombreuses certifications
techniques proposées par les éditeurs
et fabricants de l’informatique. Premier avantage
: label de qualité, elles sont généralement
très prisées sur le marché de l’emploi et valorisent
un CV. Souvent de courte durée, elles
sont ouvertes à tout le monde. La certification
constitue alors une sorte de reconnaissance de
l’expertise, sans pour autant nécessiter un travail
de préparation énorme. Enfin, la plupart
des QCM qui sanctionnent la formation sont en
anglais. Une bonne maîtrise de cette langue
est donc souhaitable.
Les CQP du Syntec
Destiné au maintien dans l’emploi des salariés
en CDI, mais également pour faciliter l’accès à
une qualification professionnelle pour les
jeunes ou les demandeurs d’emploi, le
Certificat de Qualification Professionnelle
(CQP) constitue une autre solution pour se former.
Pour répondre aux demandes de formation,
le Syntec a ainsi lancé le premier CQP
dans l'informatique, pour le métier d'administrateur
de réseaux d'entreprise. D'autres CPQ
sont en chantier, dont un dans le domaine de
la gestion de projet.
Pour en savoir plus :
www.syntec.fr/content/view/100/.
Une grande école…et pourquoi pas ?
Enfin, la voie des grandes écoles n’est pas à
exclure. Un sondage réalisé par notre confrère
01 Informatique et l’IFOP fait ressortir une
très forte préférence des entreprises pour les
écoles d’ingénieurs généralistes avec, en
tête, l’Ecole des Mines de Paris pour l’adaptabilité
et opérationnalité, l’Ecole centrale
de Paris pour la connaissance de l’entreprise,
Sup'aero Toulouse pour l’équilibre entre
formations technique et générale, l’Insa Lyon
pour le sens du service et des valeurs
humaines et la Central Lyon pour la maîtrise
des langues étrangères. Il apparaît ainsi que
les entreprises préfèrent des jeunes diplômés
capables de s’adapter rapidement à leur
métier à des ingénieurs dont les compé-
Programmez n°85 48 avril 2006
tences s’arrêtent à la seule technologie.
Cette voie des grandes écoles n’est pas uniquement
réservée aux jeunes étudiants.
Depuis la loi de modernisation sociale du 17
janvier 2002, toute personne justifiant de trois
ans d'activité, salariée ou non, peut faire valoir
l'expérience qu'elle a acquise pour décrocher
un diplôme, sans forcément passer par la case
formation. Baptisée VAE (Validation des acquis
de l’Expérience), cette voie est valable pour les
diplômes de la filière technologique et professionnelle
(du CAP au BTS) et de l'enseignement
supérieur (DEUG, DUT, maîtrise, DESS...).
Pour en savoir plus : http://www.passinformatique.com/60-formationcontinue/30-30-
20_VAE.asp. Dans le même ordre d’idée, la loi du
10 juillet 1934, toujours en vigueur, favorise la
délivrance du titre "http://www.passinformatique.com/60-formationcontinue/30-30-40_ingenieur-DPE.asp"
ingénieur diplômé par l'État
(IDPE) à toute personne justifiant de cinq années
de pratique professionnelle dans des fonctions
communément confiées à des ingénieurs.
Si vous disposez d’une expertise qui peut ainsi
être valorisée par un titre, ce serait dommage
de ne pas en profiter. Ne serait-ce que pour
sauter des étapes et gagner du temps sur le
parcours de formation.
■ Marie Varandat
Quelques adresses pour en savoir
plus sur les certifications
Microsoft :
www.microsoft.com/france/formation
Cisco :
www.cisco.com/global/FR/events/training/certification/certification_home.shtml#1
Linux : www.redhat.fr/training
SAP : www.sap.com/france/education
Oracle :
www.oracle.com/education/lang/fr/certification/index.html?content.html
Novell : www.novell.com/training/certinfo/
IBM : www-03.ibm.com/certify/
Storage Networking Industry Association
(SNIA), consortium qui réunit Brocade, EMC,
Dell, HP, Sun :
www.snia.org/education/certification/