Cahier de recommandations Infrastructures d'accueil de réseaux ...

CETE de l’Ouest - Point d’appui national Aménagement Numérique des Territoires
proposés ci-après correspondent à un compromis entre ces deux objectifs ; ils sont à adapter
suivant les situations.
Les chambres de raccordement doivent être positionnées conformément à la localisation des
zones à fort potentiel et des points d’interface collecte/desserte (départ d’un lien de
raccordement à d’autres réseaux : répartiteur téléphonique, pylône de téléphonie mobile…).
4.2.2.1 Pour les chambres de tirage
Les distances sont ici définies en fonction des contraintes liées à la mise en place des câbles,
sur l’hypothèse d’une pose par portage à l’air ou à l’eau permettant de déployer des câbles
sur deux kilomètres et plus, sans interruption depuis une chambre.
section courante sans changements de direction : une chambre tous les 2000m environ ;
si le réseau routier accueillant l'infrastructure présente de nombreux changements de
direction et intersections : une chambre tous les 1000m environ ;
une chambre aux changements de direction importants ;
une chambre est également recommandée de part et d'autre des points durs du cheminement
du réseau (ouvrages d'art de longueur importante, croisements de voies ferrées,
carrefours...).
4.2.2.2 Pour les chambres de dérivation et raccordement
Les distances sont ici définies en fonction des besoins de « sortie » du réseau de collecte vers
d’autres réseaux (réseaux de desserte ; infrastructures de collecte tierces…). Ces distances
sont donc beaucoup plus soumises à variation au cas par cas que les distances définies par les
contraintes techniques de pose des câbles présentées dans la partie précédente.
On pourra notamment distinguer les axes structurants, sur lesquels des sorties fréquentes
peuvent être nécessaires, en particulier au droit de zones à fort potentiel, et les axes
secondaires, qui correspondent davantage à des liens de « désenclavement » pour lesquels les
besoins se situent plutôt aux extrémités.
Dans tous les cas (zone urbaine, péri-urbaine ou rurale), le pas est à adapter en fonction du
potentiel de clientèle de la zone considérée et de sa répartition géographique : il s’agit ici de
placer les chambres aux endroits où il y a des besoins de raccordement à d’autres réseaux.
en zone urbaine : en moyenne, on trouve une chambre tous les 300 à 500m environ ;
en zone rurale et péri-urbaine : une chambre tous les 2000m environ ; sur les axes
structurants, ce pas peut être réduit (par exemple à 1500m) ; sur les axes secondaires, il peut
augmenter.
une chambre au droit de chaque point de raccordement au réseau de desserte : bâtiments et
zones dont les besoins sont prévisibles (zone d'activité, administration, établissement
scolaire, hôpital, etc., qu'ils soient existants ou en projet) ;
une chambre lors du passage à proximité d'un réseau d'opérateur déjà présent, afin de
permette des interconnexions ultérieures, et a minima au départ des raccordements aux
autres réseaux (répartiteurs téléphoniques de France Télécom, relais de téléphonie mobile,
points de présence des opérateurs…).
Note : le sous-dimensionnement est moins pénalisant avec les chambres qu'avec les fourreaux :
il est plus acceptable, économiquement, de mettre en place des chambres supplémentaires sur
un réseau d'infrastructures existant (fouilles ponctuelles pour la mise en place des chambres,
qui peuvent être sans fond afin de limiter l’impact sur les fourreaux déjà en place) que de
mettre en place un fourreau supplémentaire (tranchée à rouvrir sur la totalité du tracé).
Infrastructures d’accueil de réseaux optiques et aménagements routiers - Cahier de recommandations Page 16 sur 31