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muMimit DIMANCHE-ILLUSTRE millltIMIII IllIUnlIllllllIlIIIII MllIItlIUlMIlIHIllIlrtltlIIlltlIlIlllllIIIIIIlIllIlII 11111 IIIIIIIinilIlllIllMHIllIllIIIllIti l"in!llintNtinillUlIII[IinimiinmUltlllllll 4 IIHlillMlltHIIIllllItlIllllllllllHlllIIIIIIIIIMIIIIIUIIIHIIIIIIIIIMIlIlUllimHIlIUllllllllHtlII IIIIHIIIlIlMIllIllIllIIIIIMIlIllHIMItltlItlIIIIIItllIIMIllllUillHlllimiMI ' LE <strong>15</strong> JANVIER 1939 ■■■ »■■«<br />
Vous pourrez voir sur les écrans...<br />
CONFLIT.<br />
C E conflit, d'ordre sentimental, qui<br />
oppose deux soeurs, est' d'une<br />
nature très différente de ce que l'on<br />
pourrait imaginer au premier abord ;<br />
en effet, il ne s'agit pas ici, d'une<br />
banale histoire d'amour comme on en<br />
voit tant, mais de la tendresse de<br />
deux femmes pour un enfant, l'une<br />
d'elles étant sa véritable mère et<br />
l'autre semblant l'être aux yeux de<br />
tous. ■ ,<br />
C'est un problème psychologique<br />
que le réalisateur Léonide Moguy a<br />
voulu poser dans ce film, s'inspirant<br />
comme point de départ de l'œuvre<br />
de Gina Kaus : les sœurs Klé. Il a<br />
habilement construit son film de telle<br />
façon qu'une part de mystère et une<br />
enquête judiciaire soutiennent l'intérêt<br />
pendant toute sa première partie.<br />
Cette oeuvre sensïble et profonde<br />
consacre le cinéma dramatique, où<br />
les ressorts les plus secrets de l'âme<br />
sont mis à jour en de subtiles images ;<br />
Une expression de CORINNE LUCHAIRE<br />
dans « Conflit ».<br />
il rend un son très pur de vérité et<br />
de souffrance ; des cœurs s'y mon-<br />
trent à nu, des êtres réagissent avec<br />
force et tous les personnages vivent<br />
avec intensité.<br />
Le Mm commence par un coup de<br />
revolver et une jeune fille, Claire, est<br />
blessée par sa sœur, Mme Laffont.<br />
L'enquête ne réussit pas à établir le<br />
mobile du crime, car les deux sœurs<br />
s'aimaient tendrement, et les soupçons<br />
s'égarent de tous côtés au désespoir<br />
de M. Laffont et du fiancé de Claire.<br />
Un témoin vient enfin apporter un<br />
éclaircissement ; c'est une aubergiste<br />
de montagne chez qui a eu lieu la<br />
naissance du jeune Laffont. On dé-<br />
couvre alors que les sœurs se sont<br />
fait passer l'une pour l'autre au<br />
moment de cet événement, la pauvre<br />
Claire ayant été séduite et abandonnée<br />
par un jeune mufle sans scrupules. La<br />
jeune fille sur le point de refaire sa<br />
vie, son séducteur tente de la faire<br />
chanter. C'est alors que, venue sé-<br />
journer chez les Laffont, afin d'ob-<br />
tenir de sa sœur la somme de 50.000<br />
francs qui lui est réclamée immédiate-<br />
ment, Claire revoit pour la première<br />
fois son petit garçon, un charmant<br />
bambin de trois ans, et que le senti-<br />
ment maternel s'cvcillant en elle, elle<br />
revendique son fils et veut tout avouer<br />
à son beau-frère qui ignore la vérité<br />
et croit être le père du bambin. C'est<br />
alors que l'infortunée Catherine Laf-<br />
font tire le fatal coup de revolver.<br />
Un non-lieu ayant été rendu, les deux<br />
sœurs continueront leur vie, ayant,<br />
semble-t-il, bien facilement oublié<br />
l'objet de leur querelle.<br />
Le metteur en scène de Prison sans<br />
barreaux, a fait preuve à nouveau<br />
dans la réalisation de Conflit, de ses<br />
grandes qualités de technicien, tact<br />
des scènes, montée progressive de<br />
l'émotion, mystère bien gradué, pathé-<br />
tique sourd puis, par endroits, violent.<br />
Le seul flottement dans ce drame,<br />
provient des dialogues pas toujours<br />
aussi directs que l'on pourrait le<br />
souhaiter. La photographie est lumi-<br />
neuse, les décors soignes, tout est<br />
savamment ordonnancé, pesé, évalué.<br />
Deux femmes dominent le film de<br />
leurs rôles écrasants et de leurs<br />
talents ; d'une part, la jeune Corinne<br />
Luchaire, avec un intelligence aiguë,<br />
une diversité de nuances et une<br />
vibrante sensibilité éclaire le person-<br />
nage de Claire, tandis qu'Annie Du-<br />
caux, dans le rôle de Catherine Laf-<br />
font, prouve ses dons de comédienne<br />
frénétique et passionnée. Les hommes<br />
que l'on peut voir' à côté des deux<br />
héroïnes ont assez de talent pour se<br />
faire remarquer dans des figures bien<br />
effacées, je veux parler de Jacques<br />
Copeau, Raymond Rouleau, Roger<br />
Duchesne, Claude Dauphin et Bé-<br />
lières.<br />
LA BETE HUMAINE.<br />
U<br />
N sujet emprunté à Zola est<br />
forcément d'un profond réalisme,<br />
et le film que Renoir a extrait du<br />
livre ne laisse rien à désirer sous<br />
ce rapport. Les scènes dramatiques<br />
abondent dans cette production où<br />
rien n'est atténué. Tout ce qui a trait<br />
au rail, locomotives fumantes, gares<br />
modernes, trains lancés à toute vitesse<br />
est traité avec un rare bonheur et<br />
poétise, si l'on peut dire, le dur métier<br />
de cheminot, milieu auquel appar-<br />
tiennent les principaux héros du film.<br />
Séverine est la malheureuse épouse<br />
du sous-chef Roubaud. Son mari la<br />
torture parce qu'elle a cédé jadis aux<br />
assiduités de son riche parrain, que<br />
Roubaud finira par tuer par jalousie.<br />
Le cheminot Lantier, conducteur de<br />
locomotive, malgré de violentes crises<br />
nerveuses, sait la vérité, mais se tait<br />
et devient l'ami de Séverine. Cette<br />
dernière le supplie de faire disparaître<br />
son mari, mais Lantier préfère, après<br />
bien des hésitations, supprimer Séve-<br />
rine avant de se précipiter sur la<br />
voie de sa locomotive.<br />
Ces morts en série sont excessives,<br />
et sans le talent de Gabin, le film<br />
risquerait de déplaire par son carac-<br />
tère désespéré et la situation lamen-<br />
table de ses héros. Simone Simon<br />
n'est pas à la hauteur de ce person-<br />
nage, qui est le premier rôle drama-<br />
tique de sa carrière. Ledoux est<br />
admirable de réalisme et de brutalité<br />
et Carette est fort bien.<br />
Ce qu'il faut louer sans restriction<br />
dans la Béte humaine, c'est la beauté<br />
des images, la recherche d'heurtux<br />
effets artistiques, l'impeccable travail<br />
technique de cette bande, dont tou!<br />
ce qui a trait au rail est le plus bel<br />
élément.<br />
MARCEL COLIN-REVAL.<br />
I<br />
A<br />
!<br />
I<br />
A<br />
1<br />
je voudrais<br />
bien savoir...<br />
Les pièces dont on parle...<br />
rjENDANT le mois de décembre, et<br />
* traditionnellement avant les fêtes<br />
de Noël, les théâtres de Paris qui ne<br />
tenaient pas de grands succès ont<br />
renouvelé leur répertoire. Ainsi quan-<br />
tité de pièces nouvelles ont-elles vu<br />
le jour — ce simili jour que donnent<br />
les feux de la rampe ! — et nos<br />
lecteurs en ont trouvé ici-même le<br />
compte rendu. Profitons donc du<br />
grand calme qui règne dans les<br />
théâtres pendant la première quinzaine<br />
de <strong>janvier</strong> pour faire un tour d'hori-<br />
zon... parisien.<br />
L'Odéon, jaloux sans doute des<br />
tournées officielles de la Comédie-<br />
Française, annonce que sa troupe se<br />
déplacera, avec décors et bagages,<br />
pour jo«er dans de grandes villes de<br />
provime la pièce de Feydeau, de<br />
trentè années âgée, mais qui vient<br />
d'être 'nscrite à son répertoire : la<br />
Dame de chez Maxim. Bordeaux et<br />
Lyon, pour commencer, seront conviés<br />
à ce spectacle et nul doute qu'il ne<br />
réjouisse leur public, comme il a ré-<br />
joui le public parisien.<br />
L E théâtre africain, sous l'impulsion<br />
de son chef Joe Alex, prend corps.<br />
Cette jeune troupe, pleine de courage<br />
et composée d'artistes, tous Africains<br />
et venant des colonies françaises,<br />
répète actuellement les trois pièces<br />
par lesquelles elle manifestera son<br />
activité : Touyou, comédie sentimen-<br />
tale en un acte, de Janfred ; le Doc-<br />
teur de Harlem, drame eu deux actes<br />
du même auteur, et Une nuit blanche,<br />
vaudeville en un acte de Jean de<br />
Létraz.<br />
P<br />
ARIS ne serait pas Paris sans ses<br />
music-halls et ses cirques. Les<br />
amateurs de ce genre reposant verront<br />
avec admiration la revue des Folies-<br />
Bergère aux tableaux enchanteurs,<br />
aux costumes somptueux et où Jeanne<br />
Aubert charme les spectateurs avec<br />
un répertoire renouvelé, et le Cirque<br />
Médrano où trois artistes dé poids,<br />
les Peter Sisters, qui pèsent quatre<br />
cents kilos à elles trois, étonnent et<br />
séduisent par leurs chansons et leur...<br />
légèreté dans la danse des claquettes.<br />
*<br />
*•<br />
L 'OPÉRA vient de reprendre, avec<br />
une somptueuse mise en scène, un<br />
opéra vraiment populaire : Aida.<br />
Cette œuvre de Verdi qui fut jouée<br />
à Paris, en français, pour la pre-<br />
mière fois en 1880, avait été com-<br />
mandée à l'illustre compositeur par<br />
le khédive Ismaïl pacha et jouée au<br />
Caire, en italien, en 1871. La scène<br />
se passe à Memphis et à Thèbes, au<br />
temps des pharaons et l'action se<br />
déroule autour d'Aïda, fille d'un roi<br />
d'Ethiopie faite prisonnière et de-<br />
venue l'esclave de la fille du pharaon.<br />
C'est au final du deuxième acte traite<br />
d'une façon grandiose que se place<br />
la scène des fameuses trompettes<br />
droites et qui produisent toujours un<br />
effet sensationnel.<br />
Mme Germaine Horner et le ténor<br />
Luccioni sont les deux protagonistes<br />
de cet opéra où l'on retrouve tout le<br />
charme un peu désuet de la musique<br />
de Verdi.<br />
CAMILLE DUCRAY.<br />
Comment imiter le fer forgé<br />
sur des modèles en bois ?<br />
P OUR imiter le fer forgé sui-<br />
des modèles en bois, il "vous<br />
suffira de préparer une peinture<br />
dont le fond sera au blanc de<br />
zinc broyé à l'huile et que vous<br />
teinterez par une addition conve-<br />
nable de noir de fumée et de<br />
graphite (mine de plomb) in-<br />
fusés, c'est-à-dire trempés dans<br />
de l'huile de lin pendant douze<br />
heures. Avoir soin de forcer la<br />
peinture en essence et non en<br />
huile, pour qu'elle présente une<br />
certaine matité ; donner deux<br />
couches, la première servant à<br />
imprégner le bois et à en boucher<br />
les pores.<br />
Q> <br />
Comment teindre du bois en<br />
acajou ?<br />
L E bois choisi étant un bois<br />
dur, à fibres serrées, à l'ex-<br />
j clusion du sapin, qui par le re-<br />
8 lâchement des fibres ne donnerait<br />
5 qu'une imitation imparfaite, voici<br />
A comment il faut opérer : faire<br />
bouillir pendant plusieurs heures<br />
8 des copeaux de campèche, dans<br />
/ deux fois leur volume d'eau, en<br />
8 remplaçant à mesure l'eau qui<br />
s'évapore. Décanter et ajouter<br />
une petite quantité de chlorure<br />
d'étain pour faire rougir la solu-<br />
tion. Passer deux couches sur le<br />
bois à teinter en attendant tou-<br />
jours que la première soit bien<br />
sèche pour appliquer la suivante.<br />
<br />
Quelques prochains concours<br />
accessibles aux titulaires du<br />
baccalauréat et du brevet<br />
supérieur ?<br />
C OMMIS de 4" classe des tréso-<br />
reries de Madagascar (10<br />
'A postes): date, 3 mai 1939; délai<br />
S d'inscription, 2 mars 1939. Pour<br />
8 l'A.-E. F. : date, <strong>15</strong> mars 1939 ;<br />
À délai d'inscription, <strong>15</strong> <strong>janvier</strong><br />
A 1939. — Commis d'ordre à la<br />
8 Banque de France : date, 22<br />
8 octobre 1939 ; délai d'inscription,<br />
A <strong>15</strong> septembre 1939 ; âge au 1"<br />
A <strong>janvier</strong> 1939, dix-huit à vingt-six<br />
J? ans, plus service militaire légal.<br />
A Traitement de base : <strong>15</strong>.000 fr.<br />
fi plus indemnités. Accès aux postes<br />
8 supérieurs.<br />
P <br />
A Ce qu'est la garde beylicale ?<br />
A ANALOGUE à la garde noire de<br />
fi S.A. le sultan du Maroc, la<br />
fi garde beylicale est la garde per-<br />
8 sonnelle de S.A. le bey de Tunis.<br />
À Elle comprend sous la direction<br />
fi d'une mission française : un ba-<br />
8 taillon d'infanterie, un peloton<br />
8 de cavalerie, une batterie d'artil-<br />
A lerie. Ses cadres sont indigènes,<br />
fi ses uniformes somptueux. Pen-<br />
8 dant la dernière guerre elle<br />
A assura le service d'ordre à Tunis<br />
A et l'armement de plusieurs bat-<br />
fi teries de côtes.<br />
'& ® <br />
•A Quel est le règlement du<br />
fi concours pour l'emploi de<br />
8 conseiller de préfecture in-<br />
A terdépartemental de troi-<br />
8 sic me classe ?<br />
fi r>itiMO, être Français, âgé de<br />
8 * vingt-cinq ans au moins et<br />
■jr de trente ans au plus au 1"<br />
f, <strong>janvier</strong> de l'année du concours.<br />
A Toutefois, cette dernière limite<br />
8 d'âge est reculée d'un temps<br />
'À égal à la durée des services<br />
A antérieurs, civils ou militaires,<br />
fi ouvrant des droits à la retraite ;<br />
S 2" avoir terminé le service mili-<br />
8 taire actif ou en avoir été déflni-<br />
A tivement exempté ; 3" être pour-<br />
A vu du diplôme de licencié en<br />
8 droit. Les candidats ne sont au-<br />
8, torisés à concourir qu'après avoir<br />
A obtenu l'agrément du ministre<br />
fi et avoir été examinés par un<br />
8 médecin assermenté qui devra<br />
constater qu'ils ne sont atteints<br />
A d'aucune infirmité les rendant<br />
8 impropres au service des bureaux,<br />
8 ni d'aucune affection organique.<br />
du mot mou-<br />
Comment désinfecter une<br />
pièce ?<br />
r\ÉEARRASSER d'abord des objets<br />
*-* délicats, vêtements, etc., puis<br />
faire bouillir un peu de formol<br />
dans une vieille casserole. Ce<br />
moyen rapide est également effi-<br />
cace pour faire disparaître toutes<br />
les espèces d'insectes, même celles<br />
qui offrent le plus de résistance.<br />
* * &<br />
Comment faire rapidement des<br />
poignées solides pour cais-<br />
ses, coffres, etc. ?<br />
I ES caisses ou coffres dépour-<br />
*-> vus de poignées sont diffi-<br />
ciles à manipuler. Rien n'est plus<br />
facile que de remédier à cela si<br />
vous avez de la grosse corde<br />
solide. Voyez d'abord figure I.<br />
Les sœurs PETER, dites les '€ demoiselles noires », â leur descente d'avion<br />
au Bourget.<br />
Ce qu'étalent les fortlticationslComment sont attribuées les<br />
ou tour de Paris ? palmes académiques ?<br />
C 'HST le 12 décembre 1340, que T}AR le ministère de l'Education<br />
le maréchal Soult, président * nationale (deux promotions<br />
ERlODIQVEMBNT *^±f^^^^t<br />
la question des parasites,] wolf.<br />
car c'est une question qui] *^*£?'J&*%?T ^<br />
Guiraud, avec la troupe du théâtre<br />
national de l'Odéon.<br />
21 h. 30 ïowr-KUrel: Vne nmt de Car-<br />
touche, opéra-comique en 1 acte<br />
de Guy de Téramond et Paul<br />
Pierné ; le Fort du rêve, dialogue<br />
radiophonique de José de Berys.<br />
23 h. 45 Radio-Cité: « Le concert de<br />
minuit ».<br />
Paris-<br />
P<br />
[n'a jamais été résolue entière<br />
S | mei<br />
81 cep<br />
< ' est<br />
!<br />
Aiment. Il y a un fait patent<br />
pendant : c'est que l'auditeur<br />
ATT un personnage mytho-<br />
que, fils d'Alcée, roi de<br />
L'éiymologie<br />
tarde ?<br />
8 PLUSIEURS étymologies ont été<br />
fi * proposées. Dijon fournit mille<br />
fi hommes d'armes â Philippe le<br />
8 Hardi, duc de Bourgogne, pour<br />
8 aller combattre les Gantois ré-<br />
voltés. En récompense, le duc<br />
accorda à la ville le droit de<br />
porter ses armes avec sa devise:<br />
« Moult me tarde ». Tout le<br />
monde lut moult tarde et c'est<br />
de là que viendrait le nom. On<br />
le fait aussi dériver des deux<br />
mots latins mustum ardens, moût<br />
ardent, parce que la moutarde se<br />
prépare avec du moût. Mais voici<br />
une autre étymologie proposée<br />
par le docteur Bidault : « En<br />
associant ces deux mots du vieux<br />
français, mout et arde, nous<br />
aurons l'étymologie que nous<br />
cherchons et la caractéristique<br />
de ce condiment qui est de mout<br />
arder, c'est - à - dire de brûler<br />
A fort. »<br />
Percez doux trous par poignées,<br />
introduisez la corde dans ces<br />
trous et faites un gros nœud de<br />
chaque côté de la paroi. Si les<br />
parois intérieures de la caisse<br />
doivent rester lisses et si votre<br />
caisse ne doit pas être trop lour-<br />
dement chargée voyez figure II.<br />
Vissez deux pitons dans la caisse,<br />
passez-y la corde et faites un<br />
gros nœud à chaque bout.<br />
3><br />
Pour quelle raison les trains<br />
circulent sur la voie de<br />
gauche ?<br />
C ELA vient tout simplement de<br />
ce que l'on a conservé en<br />
France, l'habitude anglaise où<br />
toute la circulation se fait à<br />
gauche. Et cela parce que las<br />
premières lignes ferrées furent<br />
construites en Angleterre et que<br />
l'inventeur de la première loco<br />
motive fut un Anglais : Stephen<br />
son.<br />
$ * »><br />
Ce qu'est le Minotaurc ?<br />
L E Minotaure est un être ni<br />
humain, ni animal, de la<br />
légende antique grecque. Il avait<br />
un corps d'homme avec un tête<br />
de taureau. Il était le fils de<br />
Pasiphaë, femme de Minos. Ce<br />
dernier, Minos, était fils d'Eu-<br />
rope et de Zeus et était le juge<br />
des enfers, emploi qu'il par-<br />
tageait avec Eaquc et Rhada-<br />
mante. Le Minotaure était le<br />
symbole de l'évolution négative,<br />
c'est-à-dire de la victoire de la<br />
matière sur l'esprit. Dans l'an-<br />
cienne philosophie grecque il<br />
personnifiait les tribulations des<br />
âmes qui, après la mort devaient<br />
recommencer une nouvelle exis-<br />
tence sur les plans inférieurs.<br />
«■ *<br />
Comment soigner une sinusite?<br />
C OMPLICATION fréquente du ba-<br />
nal rhume de cerveau, la<br />
sinusite est fort douloureuse, et<br />
son traitement est décevant.<br />
La partie principale de ce<br />
traitement consiste à rester au<br />
chaud. Faire quatre à cinq fois<br />
par jour une inhalation avec<br />
une poignée de fleurs de sureau,<br />
ou n'importe quelle spécialité<br />
toute préparée, à base de men-<br />
thol. Autant que possible, éviter<br />
tout autre traitement, sauf ce<br />
qui peut calmer la douleur (com-<br />
presses chaudes, cachets anti-<br />
névralgiques, etc.). Ne recourir<br />
aux pulvérisations nasales que<br />
sur l'ordre formel d'un bon<br />
spécialiste, et éviter le plus pos-<br />
sible toute intervention chirur-<br />
gicale, toujours exposée à de<br />
graves complications.<br />
•«> ■«>