LA REVUE SPIRITE - Allan Kardec Spiritist Center
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critères permettant de donner le caractère incontestable<br />
des cas étudiés, fera contrôler sur place ces critères.<br />
Pour que la preuve de réincarnation soit retenue<br />
il faudra:<br />
- Qu’il y ait un phénomène annonciateur de la<br />
naissance, le rêve par exemple variera suivant les cultures<br />
réincarnationnistes et les croyances.<br />
- Qu’il y ait des marques particulières à la naissance<br />
et qu’elles aient été constatées par un adulte<br />
immédiatement dès cette naissance.<br />
- Que l’enfant parle de sa vie précédente dès qu’il peut<br />
s’exprimer, ce qui se fait en général avant l’âge de 8 ans.<br />
L’enfant donnera des détails sur sa vie, des noms, des<br />
lieux, des renseignements sur sa mort, surtout si elle a<br />
été brutale.<br />
- Que le comportement inhabituel de l’enfant, mais<br />
cohérent, justifiant une mémoire comportementale avec<br />
la persistance du caractère et des habitudes.<br />
- Qu’un contrôle puisse être effectué sur place et de<br />
préférence avant que les deux familles concernées ne se<br />
soient rencontrées (ce qui est rarement possible) afin<br />
d’effectuer une enquête complète, notamment sur les<br />
conditions du décès précédent, permettant d’identifier la<br />
raison des marques de naissance.<br />
Pour mieux se rendre compte de la qualité des rapports,<br />
permettant de rendre indiscutable la qualité de ces preuves,<br />
je propose à la suite, deux cas extraits de son livre.<br />
Premier cas:<br />
Des enfants birmans affirment se souvenir de vies<br />
précédentes en tant que soldats japonais tués en Birmanie.<br />
Ceci permet de conclure à des dates de mort dans les vies<br />
précédentes présumées au plus tard au printemps 1945,<br />
lorsque l’armée britannique a définitivement défait<br />
l’armée japonaise; Rangoon, désormais Yangon, a été<br />
prise début mai 1945.)<br />
U Tinn Sein, possédait une marque de naissance sur<br />
le thorax, zone plate et ronde plus pigmentée que le reste<br />
du corps. (Contrairement à la plupart des marques de<br />
naissance de ces sujets, sa marque n’était que cela.) U<br />
Tin Sein décrivait comment dans la vie précédente, lui,<br />
un soldat japonais, se trouvait près d’un lac à l’extérieur<br />
de la ville à l’endroit où il était né au Nord de la Birmanie.<br />
Un avion avait survolé les maisons et, mitraillant la zone,<br />
l’avait touché à la poitrine. Après être mort, disait-il, il<br />
était demeuré une personnalité désincarnée dans la région<br />
du lac. Pour se divertir il effrayait parfois les passants en<br />
leur lançant des pierres. (Voici une déclaration d’activité<br />
poltergeist du point de vue d’une personnalité<br />
désincarnée.) Après le désastre de la guerre, le bois à brûler<br />
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<strong>LA</strong> <strong>REVUE</strong> <strong>SPIRITE</strong><br />
était rare en ville et le futur père de U Tin Sein vint dans<br />
la région du lac avec un chariot pour en ramasser. Le soldat<br />
japonais désincarné le suivit jusque chez lui.<br />
En plus du fait d’avoir fait le compte rendu qui précède<br />
ainsi que d’autres déclarations, U Tin Sein, enfant,<br />
présentait une multitude de ce que j’appelle des traits de<br />
caractère « japonais ». L’un des plus marquants était son<br />
zèle remarquable. Il était infatigable au travail et méprisait<br />
ceux qui ne l’étaient pas. Les Birmans ne sont pas un<br />
peuple paresseux mais leur société a fourni le prototype<br />
de l’idée que « peu, c’est bien » (Small is beautiful) et ils<br />
désirent rarement produire plus que ce qui est nécessaire.<br />
Quand l’enfant Tin Sein revenait de l’école, il trouvait<br />
ses parents assis, à l’aise, en train de discuter gentiment<br />
ensemble. « Pourquoi n’êtes-vous pas en train de<br />
travailler? leur disait-il. A Tokyo, nous devions aller au<br />
travail quand la sirène retentissait et nous devions<br />
poursuivre jusqu’à ce qu’elle retentisse à nouveau.»<br />
Deuxième cas:<br />
«Narong Yensiri est né le 4 octobre 1976 dans le village<br />
de Tung Yai au nord de la Thaïlande. A sa naissance, ses<br />
parents remarquèrent plusieurs marques de naissance<br />
frappantes, la plus grande d’entre elles sur la partie<br />
inférieure gauche du thorax, près du sternum. De grandes<br />
surfaces de peau étaient plus pigmentées. Quand Narong<br />
sut parler, il commença à faire référence à la vie de son<br />
grand-père paternel, Pan Srisukit. Celui-ci avait été<br />
assassiné dans des circonstances mystérieuses, deux ans<br />
avant la naissance de Narong.<br />
Pan Srisukit était un fermier qui faisait également du<br />
commerce de bétail. Un jour, deux hommes vinrent lui rendre<br />
visite. Ils mangèrent et burent ensemble, puis Pan Srisukit<br />
partit avec eux sans dire à sa femme où il allait ni quand il<br />
reviendrait. Bien qu’habituée à un tel comportement de la<br />
part de son mari, l’épouse de Pan Srisukit commença à se<br />
faire du souci lorsqu’elle ne le vit pas revenir au bout de<br />
deux jours. Elle avertit la police et les recherches effectuées<br />
conduisirent finalement à la découverte du cadavre de son<br />
mari dans la forêt. Un médecin examina le corps sur place.<br />
Son rapport, que j’ai pu étudier, montre une bonne<br />
correspondance entre les blessures sur le corps et les marques<br />
de naissance sur Narong.<br />
L’épouse de Pan Srisukit fit procéder à la crémation<br />
du corps sur le lieu de la découverte. Il est possible que la<br />
pigmentation plus foncée sur le tronc de Narong<br />
corresponde au sang laissé sur le corps de Pan Srisukit<br />
lors de la crémation.<br />
Necip Unlütaskiran est né en 1951 à Adana en Turquie.<br />
Sa mère fit un rêve avant sa naissance dans lequel un<br />
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4 e trimestre 2003