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LE MODERNISME ROUMAIN - Tajan

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HORIA DAMIAN<br />

Né en 1922, Horia Damian, s’impose comme une des figures majeures de l’avant-garde roumaine. Officiellement<br />

reconnu dès 18 ans par le Salon Officiel qui lui remet un prix et l’invite, en 1942, au pavillon roumain de la biennale<br />

de Venise, l’artiste, soutenu par ses ainés, se voit offrir une bourse pour Paris. Arrivé en 1946, il s’inscrit à l’atelier<br />

d’André Lhote, puis deux ans plus tard, à celui de Fernand Léger. Dès lors il s’engagera pleinement dans la création<br />

d’un langage pictural qui sera sien, exprimé au travers des séries que sont les Cosmogonies, Iconostases, Pyramides,<br />

Colonnes, etc.<br />

Ce travail profond, intense et quasi métaphysique lui a valu la reconnaissance de nombreux artistes de Dali à<br />

Brancusi et la profonde amitié qui le lie à Yves Klein dont on constate l’influence maitrisée sur son œuvre. A partir<br />

du milieu des années 50, avec sa première exposition à la galerie Stadler, il travaillera principalement sur des toiles<br />

monumentales avec comme seul moyens la couleur et du polyester. Les œuvres ainsi réalisées, à mi-chemin entre<br />

peinture et sculpture, l’amèneront à une telle notoriété qu’il sera invité à exposer à la galerie Leo Castelli, New York,<br />

au Bridgestone Museum de Tokyo et au Stedelijk Museum d’Amsterdam en 1962. Prenant de l’assurance, Horia<br />

Damian, développera encore l’aspect sculptural et monumental de ses œuvres avec les Pyramides, les Portes et les<br />

Trônes ; l’ensemble des ses constructions seront exposées au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris à la demande<br />

de son directeur Jacques Lassaigne. Son goût pour l’expérimentation le poussera à quitter la toile pour des<br />

constructions faites de milliers de bille de couleurs tels que Colline de 1976 exposé au Musée Guggenheim de New<br />

York.<br />

Depuis, il n’a cessé de poursuivre cette quête de monumentalité architecturale comme l’envie de réaliser une œuvre<br />

si magistrale que le spectateur y serait plongé corps et âmes.<br />

PYRAMIDE - 41 X 49,5 X 11,5 CM PYRAMIDE, 1962 - 38,5 X 50 X 12,5 CM<br />

34 – TAJAN<br />

LA PORTE DORÉE, 1966 - ACRYLIQUE SUR BOIS - 200 X 190 CM<br />

TAJAN – 35

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