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110_RENNES1999.pdf - La Faluche

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En ce qui concerne les étudiants en droit, deux façons de les dénombrer existent. Le<br />

chiffre haut a été retenu. Reprenons les termes du rapport annuel du Conseil de l’Université<br />

concernant l’année scolaire 1927-1928 31 : « Il y a [...] un élément d’incertitude provenant du<br />

fait que les chiffres théoriques contiennent un certain nombre d’étudiants signalés comme<br />

étant en cours d’étude, mais n’ayant fait en réalité aucun acte de scolarité ». Ainsi, cette<br />

catégorie des « étudiants dont les inscriptions prises antérieurement à la présente année<br />

scolaire ne sont pas périmées et qui n’ont pas subi d’examen en 1927-1928 » regroupe 438<br />

personnes. Les étudiants ayant fait réellement acte de scolarité sont au nombre de 493. On<br />

peut considérer ce chiffre comme le seul vraiment représentatif des étudiants et le retenir<br />

comme total des effectifs. Mais si l’on prend en compte tous les étudiants inscrits sans tenir<br />

compte du fait qu’ils aient ou non fait acte de scolarité, on aboutit au total de 931 étudiants en<br />

droit. C’est le chiffre haut. L’écart entre les deux totaux est ici flagrant. Et la possibilité de<br />

deux comptabilités ne va pas sans poser problème.<br />

Ainsi, pour l’année scolaire 1936-1937, le rapport est explicite : « D’une façon<br />

générale, il nous paraît utile d’observer ici que l’on pourrait tout aussi légitimement adopter<br />

d’autres bases et par suite arriver à un total assez différent. Ainsi dans le calcul des étudiants<br />

en Droit l’on n’a pas compris ceux dont les inscriptions, prises antérieurement à la présente<br />

année scolaire, ne sont pas périmées, mais qui n’ont pas subi d’examens en 1936-1937. Or le<br />

nombre de ces étudiants s’élève à 331 pour la dernière année. Si l’on en tenait compte,<br />

l’effectif du Droit s’élèverait à 1 035 ». Quant aux totaux différents obtenus, que ce soit en<br />

droit ou pour l’Université entière, « aucune raison décisive ne paraît contraindre à préférer »<br />

le chiffre haut au chiffre bas 32 .<br />

Le décompte des effectifs de la Faculté des Sciences n’est pas plus simple. Toujours<br />

pour l’année 1936-1937, on trouve dans le rapport, introduisant l’observation faite pour la<br />

Faculté de Droit citée ci-dessus, la précision suivante : « L’on a compté parmi les étudiants de<br />

la Faculté des Sciences les étudiants inscrits à la Faculté libre d’Angers qui ont passé des<br />

examens de sciences à Rennes, afin de se conformer aux errements antérieurs 33 ». Pour<br />

expliquer ces « errements », précisons que du ressort de l’Université de Rennes dépend un<br />

certain nombre d’établissements d’enseignement supérieur de Nantes et d’Angers. Ainsi, un<br />

décret du 20 juin 1922 rattache aux facultés de sciences et de lettres de Rennes, « les<br />

établissements d’enseignement supérieur récemment créés sous des dénominations<br />

distinctives, par la ville de Nantes 34 » : l’Institut Polytechnique de l’Ouest, l’établissement<br />

d’enseignement supérieur des Sciences Naturelles du Muséum de Nantes, l’Institut municipal<br />

d’Enseignement des Lettres.<br />

Dans les rapports, les effectifs de sciences mais aussi de médecine incluent donc des<br />

étudiants de Nantes et d’Angers. A travers les divers modes de calcul adoptés, je me suis<br />

efforcé de faire la part entre les effectifs proprement rennais et les autres que je ne mentionne<br />

pas. Ainsi ne sont pas comptabilisés les étudiants des Institut Polytechnique de l’Ouest et<br />

Institut de Sciences Naturelles de Nantes et de la Faculté libre d’Angers. Enfin, on peut noter<br />

ici que les étudiants de l’Institut Polytechnique de Bretagne sont comptabilisés pour une part<br />

avec ceux de sciences et pour certains avec les étudiants en droit. L’institut comprend en effet<br />

une section commerciale et une section industrielle limitée, en 1919, aux industries<br />

chimiques. Pour celle-ci, les cours sont ceux que suivent à la Faculté des Sciences les<br />

étudiants candidats au diplôme d’ingénieur-chimiste 35 .<br />

Pour les étudiants en médecine et pharmacie, les chiffres distinguant nettement ceux<br />

de Rennes de ceux de Nantes ou Angers, j’ai pu facilement ne retenir que les Rennais.<br />

31<br />

BURH – 182 300 : Rapport annuel du Conseil de l’Université 1927-1928, pp. 9 et 10<br />

32<br />

BURH – 182 300 : Rapport annuel 1936-1937, p. 10<br />

33<br />

Ibid.<br />

34<br />

ADIV – 2 Per 161 : Rapport annuel 1921-1922, p. 3<br />

35<br />

BURH – 182 300 : Rapport annuel 1918-1919, p. 48<br />

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