Guide pratique sur Avastin® (bévacizumab)
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II<br />
Quelles sont les possibilités de traitement<br />
médicamenteux?<br />
Pour votre traitement, les médecins prennent en<br />
compte divers facteurs. Quel est votre état de santé<br />
général? Jusqu’où la tumeur s’est-elle étendue?<br />
Des métastases se sont-elles formées et en quel<br />
nombre? Quelles sont les caractéristiques des cellules<br />
cancéreuses? Différents examens permettent<br />
de répondre à de telles questions. Une fois<br />
que tous les résultats sont disponibles, les médecins<br />
peuvent vous proposer le traitement le plus<br />
approprié à votre cas.<br />
Lorsqu’il est instauré dans le cadre d’une intervention<br />
chirurgicale, un traitement médicamenteux<br />
anticancéreux peut être administré en vue d’une<br />
guérison. Lorsque la maladie ne peut plus être<br />
guérie, il reste néanmoins de l’espoir avec les nouveaux<br />
traitements.<br />
Dans un tel cas, les traitements anticancéreux<br />
v i s e n t à :<br />
• ralentir la propagation de la maladie,<br />
• améliorer la qualité de vie.<br />
A l’heure actuelle, nous disposons de cinq groupes<br />
de médicaments pouvant être administrés<br />
lors de traitement du cancer. Leurs différents modes<br />
d’action sont expliqués ci-après.<br />
Ces divers groupes de médicaments ne sont pas<br />
tous indiqués pour tous les types de cancer. Votre<br />
médecin choisit le traitement qui offre les plus<br />
grandes chances de réussite dans votre cas.<br />
La plupart des chimiothérapies et tous les traitements par anticorps<br />
sont administrés par perfusion, à intervalles réguliers.<br />
La chimiothérapie:<br />
attaque des cellules cancéreuses<br />
Il existe de nombreux médicaments chimiothérapeutiques<br />
(appelés cytostatiques). Ils sont administrés<br />
soit seuls (on parle alors de monothérapie),<br />
soit en association. Les cytostatiques inhibent la<br />
croissance des cellules cancéreuses ou détruisent<br />
ces dernières. Malheureusement, ces médicaments<br />
peuvent également toucher diverses cellules<br />
saines de l’organisme, par exemple les cellules<br />
de la moelle osseuse, les cellules muqueuses au<br />
niveau de la bouche, de l’estomac ou des intestins,<br />
ou encore les cellules constituant les racines des<br />
cheveux. Si ces cellules saines sont endommagées<br />
lors de la chimiothérapie, cela peut se traduire par<br />
différents effets indésirables, tels qu’anémie, fatigue,<br />
sensibilité accrue aux infections, nausées,<br />
diarrhées ou chute des cheveux. Néanmoins, la<br />
tolérance des chimiothérapies peut aujourd’hui<br />
être nettement améliorée grâce à l’administration<br />
de médicaments qui préviennent ou, du moins,<br />
minimisent ces effets indésirables.<br />
L’hormonothérapie:<br />
réprimer la stimulation de la croissance<br />
tumorale<br />
Il existe certains types de cancer dont la croissance<br />
et la progagation sont favorisées par des<br />
hormones sexuelles propres à l’organisme (comme<br />
les œstrogènes, la progestérone ou la testostérone).<br />
C’est le cas notamment lors de certains cancers<br />
du sein ou de la prostate. L’administration médicamenteuse<br />
d’hormones spécifiques (qui sont en fait<br />
des «anti-hormones») réprimant les hormones<br />
sexuelles qui favorisent la croissance des cellules<br />
cancéreuses peut ainsi tenir en échec une tumeur<br />
maligne. Une hormonothérapie est souvent mieux<br />
tolérée qu’une chimiothérapie. Par conséquent, on<br />
privilégie dans la me<strong>sur</strong>e du possible la mise en<br />
place d’une hormonothérapie plutôt que d’une<br />
chimiothérapie tant que la tumeur réagit bien.<br />
L’immunothérapie:<br />
soutien des défenses immunitaires<br />
La croissance de certains types de cancer, tels que<br />
le cancer du rein ou de la peau, peut être endiguée<br />
par l’administration de ce que l’on appelle des cytokines.<br />
Il s’agit de substances propres à l’organisme<br />
qui soutiennent le système immunitaire naturel<br />
pour défendre le corps contre des particules<br />
étrangères. La fatigue et les symptômes grippaux<br />
font partie des effets indésirables les plus observés<br />
avec les cytokines.<br />
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