307 04/2009 - Centre culturel de Dison

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LE THÈME La recherche du sommeil Ah, ce marchand de sable... Si certains l’attendent désespérément pendant toute la nuit en comptant les moutons, d’autres ne parviennent pas à sortir de ses filets une fois que retentit la sonnerie du réveil. Bref, pas évident d’apprivoiser ce besoin vital qu’est le sommeil. 4 PRÉSENCE I Centre culturel de Dison I Mars 2009 I Nous dormons durant un tiers de notre vie et pourtant, un Belge sur quatre (23%) avoue mal dormir: il éprouve des difficultés à s’endormir, il se réveille trop tôt et/ou a une durée de sommeil trop courte. De quoi avoir, bien entendu, une influence négative sur le fonctionnement durant la journée. Il n’est pourtant parfois pas difficile de passer de meilleures nuits. Notamment en comprenant mieux les mécanismes qui définissent et régissent notre sommeil. Présence fait le point, histoire de dormir sur ses deux oreilles...
LES DIFFÉRENTES PHASES DU SOMMEIL Une nuit de sommeil est caractérisée par une succession de cycles, d’une durée de 1h30 à 2h. Chaque cycle débute par une période de sommeil lent, qui peut être décomposé en quatre phases, de profondeur croissante : Phase 1 : endormissement ou pré-réveil ; phase 2 : sommeil léger ; phases 3 & 4 : sommeil profond. Chaque cycle dure en moyenne de 1h10 à 1h40. Elle est suivie d’une période de sommeil paradoxal, très profond, qui dure entre 10 et 15 minutes. C’est durant cette pé- riode que se produisent la plupart des rêves. La durée de sommeil paradoxal s’allonge d’un cycle à l’autre au cours d’une nuit. Survient alors une période très courte de pré-réveil (moins de 3 minutes). Le dormeur sera, à ce moment, très sensible aux stimulations extérieures, mais si aucune perturbation particulière ne le réveille, il enchaînera sur un nouveau cycle et ne se souviendra pas au lever de ce « micro réveil ». À CHACUN CHACUN SON DODO ! Il n’existe aucune norme en ce qui con- con- cerne les besoins en sommeil, même si l’on peut dire que la plupart d’entre nous avons besoin de 7h à 8h de sommeil par nuit. Nos besoins sont en grande partie déterminés génétiquement et restent en général constants tout au long de la vie. En fait, nous ne pouvons affirmer avoir dormi suffisamment que si, le matin, nous nous réveillons avec l’impression d’avoir bien dormi, mais aussi avec celle d’être reposé et en pleine forme. Pour cela, certains auront besoin de plus de 9h, d’autres de moins de 6h. Il arrive bien souvent que le travail, la famille, les loisirs, les habitudes, etc., nous poussent à faire des compromis avec nos besoins fondamentaux en sommeil. Même s’ils sont parfois inévitables, ces compromis doivent rester les plus restreints et rares possibles car ils risquent de dégrader nos rythmes biologiques et d’entraîner fatigue, malaises, voire insomnies. PENSEZ À LA SIESTE ! Si elle a un succès énorme dans certains pays, essentiellement plus au sud, la sieste demeure bien moins pratiquée chez nous. Et pourtant, ses bienfaits son largement reconnus. A condition cependant d’en user avec modération! Ainsi, la sieste idéale ne doit pas excéder vingt à trente minutes. LE THÈME « L’insomnie, si elle reste exceptionnelle, n’a rien d’inquiétant. » Si elle est courte, la sieste favorise en effet les performances dans la suite de la journée. D’autre part, le moment idéal pour faire la sieste se situe environ quinze à vingt minutes après le repas. En effet, si le pic hormonal de mélatonine, l’hormone du sommeil, se produit vers 14 heures, le processus de digestion peut entraîner une sieste plus agitée. Il vaut donc mieux respecter un petit délai entre la fin du repas et le début de la sieste. Enfin, la sieste doit se terminer au moins cinq à six heures avant d’aller se coucher. Sans quoi elle risque d’interférer avec votre nuit. • > Source: magazine « Ma Santé », n°103 édition mars 2009. À quoi sert le sommeil ? Le sommeil n’est pas une interruption d’activité de l’organisme, mais une autre forme d’activité. Il est indispensable à la récupération de la fatigue physique et nerveuse. Il est même le facteur majeur de notre équilibre. Il est nécessaire à la croissance – via la sécrétion de l’hormone de croissance – et à la maturation du système nerveux chez l’enfant. Le sommeil sert également à la mise en fixation en mémoire de ce qui a été appris pendant la journée. D’où, pour les jeunes en période d’examens, l’importance de dormir après une journée d’étude et encore davantage la nuit précédent une épreuve.• PRÉSENCE PRÉSENCE I Quand I On en n’a mars pas il hiberné pleut sois tant heureux qu’avril tant n’est que pas tu passé. peux. 5
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