dossier de presse - Brussels International Fantastic Film Festival 2013
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Outcast Outcast (Royaume-Uni)<br />
a Colm McCarthy film<br />
Screenplay: Colm McCarthy & Tom McCarthy<br />
Cast: James Cosmo, Karen Gillan, Ian Whyte, James Nesbitt, Kate Dickie, Ciaran McMenamin,<br />
Christine Tremarco, Therese Bradley, Hanna Stanbridge, Wendy Wason, Niall Bruton, Christopher<br />
Downie, Josh Whitelaw, Sean McCarthy<br />
Running time: 92 min.<br />
D’accord, vivre dans les cages à lapins <strong>de</strong>s<br />
quartiers pauvres d’Edimbourgh est déjà horrible en<br />
soi. Être adolescent en pleine pério<strong>de</strong> Clearasil<br />
avec <strong>de</strong>s parents qui préfèrent se cracher à la<br />
gueule alors qu’ils partageaient leurs flui<strong>de</strong>s<br />
corporels quelques années auparavant, ce n’est<br />
pas vraiment propice à un épanouissement serein.<br />
Avoir une mère castratrice qui impose le nœud<br />
dans le slip pour ne pas succomber à la tentation <strong>de</strong><br />
la chair, ça <strong>de</strong>vient carrément lourd. Surtout si on a<br />
une charmante voisine qui confond minijupe et<br />
moonboots. Mais quand on a une mère a<strong>de</strong>pte <strong>de</strong><br />
la magie celtique, un père qui a <strong>de</strong>s pulsions<br />
meurtrières envers sa progéniture et une saloperie<br />
<strong>de</strong> bestiau mystique qui a sa propre vision <strong>de</strong>s<br />
apéros urbains, alors là ça <strong>de</strong>vient vraiment<br />
flippant…<br />
Inspiré (en partie, on espère !) <strong>de</strong>s souvenirs du réalisateur lorsqu’il vivait dans la<br />
banlieue <strong>de</strong> Craigmillar, Outcast utilise le réalisme social comme base <strong>de</strong> travail<br />
pour mieux s’enfoncer dans les méandres troubles <strong>de</strong> la mythologie celtique.<br />
L’horreur brute est ici utilisée comme métaphore <strong>de</strong>s dysfonctionnements<br />
multiples <strong>de</strong> la société actuelle, comme Le petit chaperon rouge l’a été à son<br />
époque. Et quand le tout est servi avec <strong>de</strong> vraies trognes du cinéma <strong>de</strong> la<br />
Perfi<strong>de</strong> Albion (James Cosmo et James Nesbitt, s’il ne faut citer qu’eux), on boit<br />
cul-sec !<br />
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