dossier de presse - Brussels International Fantastic Film Festival 2013
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A A Serbian Serbian Serbian F<strong>Film</strong><br />
F ilm (Serbie)<br />
a Srdjan Spasojevic film<br />
Screenplay: Aleksandar Radivojevic & Srdjan Spasojevic<br />
Cast : Sergej Trifunovic, Srdjan Todorovic, Katarina Zutic, Ana Sakic, Jelena Gavrilovic, Lena<br />
Bogdanovic, Natasa Miljus, Slobodan Bestic, Marina Savic, Nenad Herakovic<br />
Running time: 110 min.<br />
Star du porno sur le déclin, Milos ne vit<br />
désormais plus que d’expédients minables et<br />
carbure au Jack Daniel’s, nostalgique <strong>de</strong> ses<br />
heures glorieuses qui offraient un train <strong>de</strong> vie<br />
plus que confortable à sa femme et son enfant.<br />
Mais voilà qu’un certain Vukmir, artiste<br />
conceptuel autoproclamé, veut absolument<br />
l’engager pour sa prochaine œuvre. Le salaire<br />
est si mirobolant qu’il mettra, en acceptant, sa<br />
famille à l’abri du besoin pendant plusieurs<br />
générations. Une seule condition : ne rien<br />
connaître du scénario.<br />
Objet <strong>de</strong> nombreux débats au sein du comité<br />
<strong>de</strong> sélection, ce premier film <strong>de</strong> Srdjan<br />
Spasojevic est d’une violence insoutenable,<br />
tant dans le propos que dans l’image. Mais, si<br />
l’obscénité crue qui se dégage du signifiant et<br />
du signifié choquera inévitablement, le<br />
traitement du propos n’a rien <strong>de</strong> gratuit et <strong>de</strong><br />
complaisant. Au contraire, cette exposition brute <strong>de</strong> la violence n’est qu’un<br />
moyen <strong>de</strong> la stigmatiser, <strong>de</strong> dénoncer la dérive voyeuriste comme on clouait au<br />
pilori les criminels d’antan. Cette œuvre est d’autant plus troublante qu’elle a été<br />
coproduite par le gouvernement serbe et sa cruauté est d’ailleurs défendue par<br />
le directeur <strong>de</strong> <strong>Film</strong> Serbia Center, principal organe culturel et<br />
cinématographique <strong>de</strong> l’Etat : La violence montrée à l’écran est nécessaire pour<br />
traduire l’histoire du pays et <strong>de</strong>s troubles qu’il traverse. Ames sensibles<br />
s’abstenir donc !<br />
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