de l'imagination naît la perfection - Clinique Générale-Beaulieu
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le trait d’union<br />
périodique <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong> n° 49 mars 2010<br />
<strong>de</strong> l’imagination <strong>naît</strong> <strong>la</strong> <strong>perfection</strong><br />
Certification ISO 13485 du service <strong>de</strong> stérilisation ■ Les gran<strong>de</strong>s<br />
orientations 2010 ■ Technique: une nouvelle approche veineuse
sommaire<br />
2 le mot du directeur<br />
3 dossier<br />
certification ISO 13485 du<br />
service <strong>de</strong> stérilisation<br />
6 interview<br />
Manfred Manser, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> direction d’Helsana<br />
8 technique: le cathéter PICC<br />
10 gran<strong>de</strong>s orientations 2010<br />
11 rencontre: Alexandra Gallin<br />
12 soins infirmiers: congrès à Nice<br />
13 actualités RH<br />
15 témoignage: mission Haïti<br />
16 coin gourmand<br />
17 en bref<br />
impressum<br />
Ligne éditoriale:<br />
Philippe Cassegrain<br />
Nico<strong>la</strong>s Brunschwig<br />
Rédacteur responsable:<br />
Philippe Amez-Droz<br />
Ont également col<strong>la</strong>boré<br />
à ce numéro:<br />
Mmes Nathalie B<strong>la</strong>nc, Françoise Dimier,<br />
Alexandra Gallin, Annie Grange,<br />
Martine Marchand, Marie-Pascale<br />
Vuillet.<br />
MM. Philippe Cassegrain,<br />
Gilles Genin, Gilles Grongnet,<br />
Marc Lormand, Laurent Mauler,<br />
Manfred Manser,<br />
Christophe Zinggeler.<br />
Crédits photos:<br />
Thierrypier Graindorge<br />
Graphisme & production:<br />
Agence PM<br />
Tirage: 1’200 exemp<strong>la</strong>ires<br />
Contact: traitdunion@beaulieu.ch<br />
Site: www.beaulieu.ch<br />
le mot du directeur<br />
Un signal fort et encourageant<br />
C’est une information chargée d’optimisme et <strong>de</strong> perspective d’avenir:<br />
le conseil d’administration <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong> a donné son feu<br />
vert, lors <strong>de</strong> sa séance <strong>de</strong> février, à <strong>la</strong> réalisation d’un projet d’extension qui<br />
nous fera gagner plus <strong>de</strong> 700 m² !<br />
Cette nouvelle surface permettra <strong>de</strong> repenser et agrandir le bloc obstétrical<br />
avec une quatrième salle d’accouchement pour répondre à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
croissante dans ce secteur d’activité <strong>de</strong>puis plusieurs années. Après ces travaux,<br />
toutes les salles d’accouchement bénéficieront du jour naturel.<br />
Nous serons également en mesure <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rniser et augmenter <strong>la</strong> capacité en<br />
superficie et nombre <strong>de</strong> lits <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> réveil et <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> soins postopératoires<br />
et <strong>de</strong> réanimation avec lumière naturelle pour les patients.<br />
Du côté du bloc opératoire, nous pourrons fermer <strong>la</strong> salle 7 qui sera réaménagée<br />
en lieu <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s dispositifs médicaux et reconstruite dans l’emp<strong>la</strong>cement<br />
actuellement occupé par <strong>la</strong> stérilisation centrale qui sera à son tour<br />
dép<strong>la</strong>cée. Cette roca<strong>de</strong> autorisera <strong>la</strong> construction d’une nouvelle salle d’opération<br />
beaucoup plus vaste qui rendra les interventions nécessitant beaucoup<br />
<strong>de</strong> matériel tel que le robot chirurgical ou <strong>la</strong> neuronavigation plus confortables.<br />
Cette salle bénéficiera également <strong>de</strong> <strong>la</strong> lumière du jour.<br />
La stérilisation centrale, après son dép<strong>la</strong>cement, sera elle aussi agrandie et<br />
complètement réorganisée pour faire face à l’activité toujours plus importante<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique. Nous dép<strong>la</strong>cerons enfin l’administration qui <strong>la</strong>issera p<strong>la</strong>ce au<br />
bloc obstétrical et à un cabinet médical supplémentaire.<br />
Ces réaménagements et agrandissements <strong>de</strong> l’espace rendront possible <strong>la</strong><br />
création d’un lounge avec une zone restauration dédié aux patients et à leurs<br />
visiteurs.<br />
Autant <strong>de</strong> travaux d’agrandissement qui seront réalisés sur un peu moins <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux ans, en parallèle au programme <strong>de</strong> rénovation entrepris en l’an 2000 qui<br />
s’achèvera en même temps.<br />
Je suis fier et heureux <strong>de</strong> vous annoncer ces travaux. Ils représentent en effet<br />
<strong>de</strong>s investissements importants qui démontrent <strong>la</strong> détermination du conseil<br />
d’administration <strong>de</strong> parier sur l’avenir. Le contexte n’est pas évi<strong>de</strong>nt: <strong>la</strong> situation<br />
économique générale n’est pas encore rétablie, <strong>la</strong> future p<strong>la</strong>nification hospitalière<br />
et l’introduction <strong>de</strong>s DRG sont sources d’incertitu<strong>de</strong> et d’interrogation<br />
quant à l’avenir <strong>de</strong>s soins privés.<br />
C’est donc bien un signal fort, plein d’optimisme et <strong>de</strong> confiance dans notre<br />
capacité à perdurer et à nous développer, que le conseil d’administration a<br />
émis en février. La clinique possè<strong>de</strong> d’indéniables atouts face à <strong>la</strong> concurrence<br />
et nous nous donnons ainsi les moyens d’assurer notre avenir. Je remercie<br />
chaleureusement le conseil d’administration pour son esprit d’entreprise et sa<br />
détermination!<br />
PHILIPPE CASSEGRAIN<br />
le trait d’union 2
dossier<br />
CERTIFICATION ISO 13485<br />
DU SERVICE DE STÉRILISATION<br />
Système d’encodage Stérigest. (Ldd)<br />
Martine Marchand, responsable du service <strong>de</strong> stérilisation<br />
a été chef <strong>de</strong> projet dans le processus <strong>de</strong> certification<br />
ISO 13485. Elle décrit ce processus é<strong>la</strong>boré en équipe sur<br />
près d’une année.<br />
Après sept années <strong>de</strong> certification ISO 9001, une volonté<br />
<strong>de</strong> progresser dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>venait <strong>de</strong><br />
plus en plus insistante dans les objectifs à atteindre au<br />
sein du service stérilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique.<br />
Les raisons premières <strong>de</strong> ce projet étaient tout d’abord<br />
d’apporter une preuve supplémentaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong><br />
notre service pour <strong>la</strong> clinique et ses col<strong>la</strong>borateurs, pour<br />
les patients, pour nos clients chirurgiens et mé<strong>de</strong>cins<br />
mais aussi pour l’équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> stérilisation afin <strong>de</strong> les<br />
conforter dans <strong>la</strong> connaissance et <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong> leurs pratiques.<br />
Mon intention personnelle était aussi que <strong>la</strong> spécialité<br />
et <strong>la</strong> spécificité du métier en stérilisation aboutissent<br />
au travers <strong>de</strong> cette certification à une certaine reconnaissance<br />
du professionnalisme <strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
stérilisation (Assistants Techniques en Stérilisation ATS).<br />
L’équipe et ses activités<br />
La stérilisation est située au sein du département bloc<br />
opératoire. Elle est dotée <strong>de</strong> 7 ATS, tous formés au<br />
niveau 1 et moi-même, détentrice du diplôme interuniversitaire<br />
<strong>de</strong> spécialité <strong>de</strong>puis 2002.<br />
Nous traitons environ 3’000 dispositifs médicaux (DMx)<br />
par mois, p<strong>la</strong>teaux et satellites confondus, pour une activité<br />
principalement chirurgicale (7 salles d’opération).<br />
La prise en charge <strong>de</strong>s DMx se fait en col<strong>la</strong>boration avec<br />
les instrumentistes qui reconstituent les p<strong>la</strong>teaux opératoires<br />
et interviennent sur toutes les étapes <strong>de</strong> fabrication<br />
<strong>de</strong>s DMx en stérilisation durant les nuits et les weekends.<br />
Leur formation aux «Bonnes Pratiques <strong>de</strong> retraitement<br />
<strong>de</strong>s DMx stériles» se fait en interne <strong>de</strong>puis 2002.<br />
En accord avec les responsables <strong>de</strong> bloc opératoire et <strong>la</strong><br />
direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique, <strong>la</strong> décision a été prise en 2008 que<br />
pour que cette formation spécifique soit prévu dans le<br />
programme <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s instrumentistes à raison <strong>de</strong><br />
2 par année sur <strong>la</strong> base du volontariat au centre <strong>de</strong> formation<br />
Espace & Compétences. Deux instrumentistes<br />
sont actuellement formées au niveau 1 d’Assistant<br />
Technique en Stérilisation.<br />
dossier 3
dossier<br />
LE PROJET DE CERTIFICATION<br />
ISO 13485<br />
Le projet <strong>de</strong> certification ISO 13485 a vu le jour en mai 2007.<br />
L’accord fut rapi<strong>de</strong>ment octroyé par M. Philippe Cassegrain<br />
qui a toujours été très impliqué dans les démarches Qualité.<br />
En tant que chef <strong>de</strong> projet, <strong>la</strong> réflexion m’amenait à une<br />
prise en charge globale du DM dans l’établissement. Elle<br />
pouvait être le fruit d’un travail communautaire avec les<br />
différents partenaires internes impliqués dans les dispositifs<br />
médicaux (soins, service technique, radiologie, etc.)<br />
et <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration du responsable Qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique.<br />
Mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> processus<br />
La première étape a consisté en l’é<strong>la</strong>boration du processus<br />
«Gestion d’un DM» en partant du besoin d’un DM<br />
pour cheminer vers l’acquisition, les fournisseurs, <strong>la</strong> mise<br />
en service, <strong>la</strong> stérilisation et sa traçabilité, <strong>la</strong> maintenance<br />
puis sa réforme. Il était impératif d’intégrer les indicateurs<br />
<strong>de</strong> mesures ainsi que le recensement <strong>de</strong>s évène-<br />
Appréciation<br />
d'un nouveau<br />
fournisseur<br />
Acquisition<br />
d'un DM<br />
SP 2.5.1<br />
Factures<br />
fournisseurs<br />
SP 3.5.5<br />
Liste <strong>de</strong>s<br />
fournisseurs<br />
évalués<br />
FO 1.9.4.3<br />
Mise en<br />
service<br />
d'un DM<br />
SP 2.5.2<br />
Evénement<br />
NCGEst<br />
Stérilisation<br />
et traçabilité<br />
d'un DM<br />
SP 2.5.3<br />
Stérigest<br />
ments indésirables (non-conformités). Dès décembre<br />
2007, quatre groupes <strong>de</strong> travail ont été constitués suite à<br />
une séance d’information impliquant les chefs <strong>de</strong> départements<br />
et responsables du bloc opératoire, <strong>de</strong> <strong>la</strong> pharmacie,<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> radiologie, du service technique, <strong>de</strong>s soins et<br />
<strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine nucléaire.<br />
Ces groupes <strong>de</strong> travail se sont alors réunis à raison <strong>de</strong> 3 à<br />
4 séances pour chacun d’entre eux et ont p<strong>la</strong>nché pendant<br />
près <strong>de</strong> six mois sur <strong>la</strong> prise en charge du DM<br />
<strong>de</strong>puis son acquisition jusqu’à sa réforme. Le responsable<br />
qualité et moi-même les avons systématiquement accompagnés<br />
pour étudier avec eux chacun <strong>de</strong>s sous processus<br />
décrits ci-<strong>de</strong>ssous:<br />
Indicateurs<br />
<strong>de</strong> mesure<br />
FO 1.5.2.1<br />
Maintenance<br />
d'un DM<br />
SP 2.5.4<br />
Schéma représentant l’ensemble <strong>de</strong>s sous processus <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise en charge globale d’un Dispositif Médical <strong>de</strong>puis son acquisition<br />
dans l’établissement jusqu’à sa réforme en tenant compte <strong>de</strong>s évènements indésirables NCGest, <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong><br />
mesure et <strong>de</strong> <strong>la</strong> traçabilité informatique «Stérigest».<br />
Réforme<br />
d'un DM<br />
SP 2.5.5<br />
dossier 4
• L’acquisition d’un DM<br />
• La mise en service et <strong>la</strong> validation d’un DM<br />
• La stérilisation <strong>de</strong>s DMx<br />
• La maintenance et <strong>la</strong> réforme d’un DM<br />
Chaque sous processus a été décortiqué, modifié ou<br />
créé, <strong>de</strong>s formu<strong>la</strong>ires ont été envisagés puis mis en p<strong>la</strong>ce<br />
pour être testés avant d’être validés dans notre manuel<br />
qualité.<br />
Troisième étape: <strong>la</strong> présentation<br />
Au mois <strong>de</strong> juin, les groupes ayant finalisé leur travail,<br />
le responsable qualité et moi-même avons invité tous<br />
les intervenants à réviser l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> documentation<br />
qui avait été mise en p<strong>la</strong>ce.<br />
Le travail fut présenté en revue <strong>de</strong> direction fin juin<br />
2008 et nous avons décidé <strong>de</strong> faire une présentation à<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique impliqués<br />
dans ce processus.<br />
Un audit interne était programmé pour le mois<br />
d’octobre afin d’affiner notre travail.<br />
Quatrième étape: analyse <strong>de</strong> risque<br />
Des indicateurs Qualité concernant <strong>la</strong> production, l’activité,<br />
le taux d’occupation <strong>de</strong>s stérilisateurs, l’environnement,<br />
<strong>la</strong> formation, etc. ont alors été conçus ou améliorés.<br />
Une analyse <strong>de</strong> risques pour chacune <strong>de</strong>s étapes <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
prise en charge <strong>de</strong>s DMx a été réalisée. Ce fut l’étape <strong>la</strong><br />
plus stressante et <strong>la</strong> plus lour<strong>de</strong>. Elle a nécessité l’i<strong>de</strong>ntification<br />
<strong>de</strong>s problèmes existants ou éventuels que ce<br />
soit fonctionnel, organisationnel, microbiologique et<br />
autres. Une mise en p<strong>la</strong>ce d’actions préventives ou correctives<br />
avec hiérarchisation <strong>de</strong>s dangers et définition<br />
<strong>de</strong>s priorités fut alors établie.<br />
Cinquième étape: <strong>la</strong> certification<br />
Le 25 novembre 2008, <strong>la</strong> journée <strong>de</strong> certification fut couronnée<br />
par le succès mais avant tout par <strong>la</strong> satisfaction<br />
pour l’établissement. Celle-ci s’est inscrite dans une<br />
politique institutionnelle dynamique. Cette expérience<br />
unique a apporté une gran<strong>de</strong> satisfaction personnelle<br />
aux nombreux col<strong>la</strong>borateurs, qui se sont investis<br />
durant plusieurs mois dans un esprit convivial et positif.<br />
A titre indicatif, ce projet a nécessité un peu plus <strong>de</strong><br />
332 heures <strong>de</strong> travail.<br />
Le 9 novembre 2009, <strong>la</strong> certification était reconduite<br />
avec succès.<br />
MARTINE MARCHAND<br />
La «ster» en chiffres<br />
Le service <strong>de</strong> stérilisation est constitué <strong>de</strong>puis 2003<br />
<strong>de</strong> sept assistants techniques en stérilisation formés<br />
au niveau 1 <strong>de</strong> <strong>la</strong> spécialité stérilisation. Une<br />
responsable formée au niveau 3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> spécialité<br />
(D.I.U en stérilisation hospitalière); trois stérilisateurs;<br />
trois <strong>la</strong>veurs désinfecteurs.<br />
En 2007, un total <strong>de</strong> 27’937 Dispositifs Médicaux<br />
(DMx) traités en stérilisation, 4’734 cycles <strong>de</strong> stérilisations<br />
effectués soit 1’023 m 3 .<br />
Une moyenne d’environ 2’330 dispositifs traités<br />
mensuellement.<br />
En 2008, un total <strong>de</strong> 35’881 DMx traités en stérilisation,<br />
4’657 cycles <strong>de</strong> stérilisation effectués soit<br />
1’006 m 3 .<br />
Une moyenne d’environ 2’990 dispositifs traités<br />
mensuellement.<br />
En 2009, un total <strong>de</strong> 37’780 DMx traités en stérilisation,<br />
4’750 cycles <strong>de</strong> stérilisation effectués soit<br />
1’026 m 3 .<br />
Une moyenne d’environ 3’200 dispositifs traités<br />
mensuellement.<br />
M.M<br />
L’équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> stérilisation.<br />
dossier 5
politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />
Interview <strong>de</strong> M. Manfred Manser, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction d’Helsana<br />
«Il faut se défaire du coûteux<br />
fédéralisme»<br />
Quels seront les effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle p<strong>la</strong>nification<br />
hospitalière, notamment dans l’application du principe<br />
Cassis-<strong>de</strong>-Dijon et dans le libre accès au marché<br />
garanti pour les hôpitaux conventionnés?<br />
MANFRED MANSER: «La nouvelle p<strong>la</strong>nification hospitalière<br />
constitue toujours une entrave au marché intérieur, car<br />
le principe du Cassis-<strong>de</strong>-Dijon n’a pas été intégralement<br />
mis en œuvre lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> révision <strong>de</strong> <strong>la</strong> LAMal. En cas <strong>de</strong><br />
traitement stationnaire dans un hôpital figurant sur <strong>la</strong><br />
liste <strong>de</strong>s hôpitaux, l’assureur et le canton <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce<br />
Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction d’entreprise<br />
d’Helsana, M. Manfred Manser est à<br />
<strong>la</strong> tête du lea<strong>de</strong>r suisse <strong>de</strong> l’assurance<br />
<strong>de</strong> personnes. Le Groupe Helsana<br />
regroupe six assureurs-ma<strong>la</strong>die.<br />
M. Manser a bien voulu répondre aux<br />
questions <strong>de</strong> Trait d’Union, notamment<br />
à propos <strong>de</strong> l’introduction en<br />
Suisse du financement <strong>de</strong>s prestations<br />
au moyen <strong>de</strong> frais par cas basés<br />
sur le diagnostic (DRG).<br />
remboursent en effet au maximum le tarif applicable<br />
dans un hôpital figurant sur <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s hôpitaux du canton<br />
<strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce pour le traitement correspondant.<br />
Autant dire que le libre choix <strong>de</strong> l’hôpital est à l’évi<strong>de</strong>nce<br />
restreint pour le patient.»<br />
Les effets <strong>de</strong>s DRG<br />
Le nouveau financement du système <strong>de</strong> santé et <strong>la</strong><br />
p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong>s hôpitaux – et plus particulièrement<br />
l’introduction <strong>de</strong>s DRG – vont-ils faire baisser les<br />
coûts <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé?<br />
interview 6
MANFRED MANSER: «Le financement <strong>de</strong>s hôpitaux basé<br />
sur les prestations au moyen <strong>de</strong> forfaits par cas basés sur<br />
le diagnostic (DRG) garantit désormais <strong>la</strong> comparabilité<br />
et donc un benchmarking, qui se traduira par une plus<br />
gran<strong>de</strong> efficacité et exposera les hôpitaux inefficients à<br />
une plus forte pression <strong>de</strong>s coûts. En principe, les coûts à<br />
<strong>la</strong> charge <strong>de</strong> l’assurance <strong>de</strong> base ne <strong>de</strong>vraient cependant<br />
pas baisser, mais au contraire avoir tendance à augmenter,<br />
ce qui s’explique toutefois par <strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong>s<br />
investissements et <strong>la</strong> clé <strong>de</strong> répartition entre le canton et<br />
l’assurance <strong>de</strong> base et non par les forfaits.»<br />
Ne pensez-vous pas que les DRG risquent <strong>de</strong> faire<br />
baisser <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s prestations si l’on ne prend en<br />
compte que le facteur économique?<br />
MANFRED MANSER: «Les réductions <strong>de</strong> coûts ne sont pas<br />
incompatibles avec une qualité élevée. Bien au contraire.<br />
Une mauvaise qualité peut par exemple résulter <strong>de</strong> soins<br />
insuffisants mais aussi excessifs. Les <strong>de</strong>ux coûtent cher.<br />
Un faible nombre <strong>de</strong> cas peut également entraîner <strong>de</strong>s<br />
coûts unitaires élevés et une mauvaise qualité. La qualité<br />
peut être améliorée et les coûts abaissés par l’augmentation<br />
du nombre <strong>de</strong> cas, notamment dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> pointe. Des intérêts divergents ne permettent<br />
pas non plus aux cantons <strong>de</strong> parvenir à une amélioration<br />
<strong>de</strong> l’efficacité dans ce domaine, grâce à une p<strong>la</strong>nification<br />
habile.»<br />
Pour <strong>de</strong>s standards uniformes et ouverts<br />
Quel regard portez-vous sur <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Confédération et <strong>de</strong>s cantons en matière <strong>de</strong> cybersanté?<br />
Etes-vous favorable à l’introduction généralisée<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> carte à puce pour le patient?<br />
MANFRED MANSER: «Nous nous engageons en faveur <strong>de</strong><br />
standards uniformes et ouverts pour l’échange électronique<br />
<strong>de</strong> données entre les fournisseurs <strong>de</strong> prestations et<br />
les assureurs. De façon générale, eHealth doit être financé<br />
par ceux qui en bénéficient. La nouvelle carte d’assuré en<br />
tant que support pour les données re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> santé n’a<br />
aucun avenir. Il serait préférable <strong>de</strong> <strong>la</strong> faire évoluer pour<br />
qu’elle serve <strong>de</strong> clé d’accès aux applications eHealth. Le<br />
but <strong>de</strong>vrait être <strong>de</strong> fournir à l’assuré un dossier électronique<br />
du patient sûr, lui permettant <strong>de</strong> déterminer les<br />
données qu’il met à disposition. Helsana s’engage dans<br />
différents projets afférents à ce développement, par<br />
exemple dans le projet eToile du canton <strong>de</strong> Genève.»<br />
Portrait en bref<br />
Né en 1950, Manfred Manser est Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction<br />
d’entreprise (CEO) <strong>de</strong>puis 1996. Entré au service<br />
<strong>de</strong> l’ancienne caisse-ma<strong>la</strong>die Helvetia en 1972, il a été<br />
admis au sein <strong>de</strong> sa direction d’entreprise en 1988 et<br />
en a pris <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce en 1995.<br />
Manfred Manser assume par ailleurs les fonctions suivantes:<br />
• Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association faîtière santésuisse,<br />
• Membre du comité directeur <strong>de</strong> l’Association<br />
Suisse d’Assurances (ASA),<br />
• Vice-prési<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong> fondation <strong>de</strong><br />
Promotion Santé Suisse.<br />
• En outre, Manfred Manser exerce divers mandats<br />
au nom du Groupe Helsana. Il fait également<br />
partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission fédérale <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong><br />
l'assurance-ma<strong>la</strong>die, ainsi que <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission<br />
fédérale <strong>de</strong>s prestations générales.<br />
Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s commerciales, Manfred Manser a<br />
passé avec succès l’examen supérieur d’expert diplômé<br />
en assurance-ma<strong>la</strong>die et celui d'étu<strong>de</strong>s postgra<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> gestion d’associations et d’organisations non gouvernementales<br />
à l’Université <strong>de</strong> Fribourg.<br />
Le 1er juillet 2010, Manfred Manser confiera <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> direction d'entreprise à Daniel H. Schmutz,<br />
actuel CFO du Groupe Helsana.<br />
Réforme du système <strong>de</strong> santé<br />
Quel est le système <strong>de</strong> santé idéal selon Helsana?<br />
MANFRED MANSER: «Le système <strong>de</strong> santé suisse <strong>de</strong>vrait se<br />
défaire du coûteux fédéralisme. Nous n’avons que faire<br />
<strong>de</strong> 26 systèmes <strong>de</strong> santé différents avec autant d’instances<br />
<strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion et d’administrations. Les autres<br />
voies à explorer sont les suivantes: gestion professionnelle<br />
et minimisation du catalogue <strong>de</strong>s prestations, concurrence<br />
entre les caisses et mécanismes concurrentiels chez<br />
les fournisseurs <strong>de</strong> prestations, incitations en faveur <strong>de</strong>s<br />
modèles Managed-Care, suppression du principe <strong>de</strong> territorialité<br />
et <strong>de</strong>s cartels, financement moniste par les<br />
assureurs, équité sociale grâce à un système <strong>de</strong> réparti-<br />
Suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> rubrique politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé en page 8<br />
interview 7
politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />
tion indépendant du système <strong>de</strong> santé et maintien du<br />
système à <strong>de</strong>ux niveaux <strong>de</strong> l’assurance <strong>de</strong> base et <strong>de</strong><br />
l’assurance complémentaire.»<br />
Qu’atten<strong>de</strong>z-vous concrètement <strong>de</strong> Monsieur le<br />
Conseiller fédéral Burkhalter dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
santé?<br />
MANFRED MANSER: «Nous espérons que le Conseiller<br />
fédéral Burkhalter s’engagera en faveur d’une libéralisation<br />
du système <strong>de</strong> santé suisse en se focalisant sur<br />
les assurés et les patients et non sur les fournisseurs <strong>de</strong><br />
prestations et l’industrie. Nous espérons en outre qu’il<br />
parviendra à diriger ses administrations avec professionnalisme<br />
et détermination.» ■<br />
Le Groupe Helsana<br />
Le Groupe Helsana est le lea<strong>de</strong>r suisse <strong>de</strong> l’assurance<br />
<strong>de</strong> personnes. Il épaule les clientèles privées et les<br />
entreprises en matière <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> prévoyance, ainsi<br />
qu’en cas <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die et d’acci<strong>de</strong>nt. Avec <strong>de</strong>s recettes<br />
<strong>de</strong> primes <strong>de</strong> 5,5 milliards <strong>de</strong> francs, le Groupe Helsana<br />
occupe une position <strong>de</strong> tête sur le marché suisse <strong>de</strong><br />
l’assurance. Présent sur l’ensemble du territoire, il<br />
emploie plus <strong>de</strong> 3’000 col<strong>la</strong>borateurs répartis sur 70<br />
sites. Le Groupe Helsana est une société anonyme non<br />
cotée en bourse, organisée sous forme <strong>de</strong> holding.<br />
Font partie du Groupe Helsana les assureurs-ma<strong>la</strong>die<br />
Helsana, Progrès, sansan, avanex, aerosana et maxi.ch<br />
(plus <strong>de</strong> détails sur: www.helsana.ch).<br />
Dans le segment <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle privée, le Groupe<br />
Helsana protège près <strong>de</strong> 2 millions <strong>de</strong> personnes en<br />
Suisse contre les conséquences financières <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die,<br />
<strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong> <strong>la</strong> maternité et <strong>de</strong> <strong>la</strong> vieillesse.<br />
Dans le segment <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle entreprises, où l’entreprise<br />
n’agit que sous <strong>la</strong> seule marque Helsana, le<br />
Groupe Helsana assure près <strong>de</strong> 57’000 entreprises et<br />
associations (pour plus <strong>de</strong> 700’000 assurés) contre les<br />
conséquences économiques <strong>de</strong> l'incapacité <strong>de</strong> travail<br />
<strong>de</strong>s employés par suite <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die ou d'acci<strong>de</strong>nt. Des<br />
prestations liées à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé en entreprise<br />
viennent compléter l’offre d’Helsana.<br />
technique<br />
Une nouvelle approche veineuse<br />
venue <strong>de</strong>s Etats-Unis<br />
Un nom à retenir:<br />
le cathéter PICC<br />
Depuis une dizaine d’années,<br />
une nouvelle technique<br />
d’accès veineux a été<br />
développée en Amérique du<br />
Nord avec un succès pertinent:<br />
il s’agit du cathéter<br />
central inséré par voie<br />
périphérique ou PICC<br />
(Peripheral Inserted Central<br />
Catheter).<br />
Il s’agit d’un cathéter inséré dans une veine profon<strong>de</strong> du<br />
bras sous repérage échographique dont l’extrémité distale<br />
est ensuite positionnée au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> veine cave<br />
supérieure. Déjà bien développé à Lausanne, ce système<br />
con<strong>naît</strong> une croissance exponentielle dans les hôpitaux<br />
en France (plus <strong>de</strong> 800 procédures pour le seul Hôpital <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> Timone à Marseille en une année!). L’amélioration <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s produits (en polyuréthane et non plus en<br />
silicone, avec une gran<strong>de</strong> lumière centrale), <strong>la</strong> possibilité<br />
<strong>de</strong> double voie, et <strong>la</strong> simplicité <strong>de</strong> l’apprentissage <strong>de</strong><br />
l’abord veineux sous contrôle échographique sont les<br />
principaux éléments <strong>de</strong> ce succès.<br />
le trait d’union 8
1. Des avantages majeurs par rapport à <strong>la</strong> voie<br />
centrale traditionnelle +++<br />
La technique <strong>de</strong> mise en p<strong>la</strong>ce est simple, non douloureuse,<br />
non traumatique avec <strong>de</strong> très faibles risques iatrogènes.<br />
Cette voie veineuse peut être conservée pendant plusieurs<br />
semaines (voire plusieurs mois) et peut être gérée<br />
à domicile.<br />
Enfin, le cathéter inséré dans le bras du patient est compatible<br />
avec le maintien <strong>de</strong>s activités quotidiennes; pour<br />
ce<strong>la</strong>, également on choisit <strong>de</strong> préférence l’accès du bras<br />
gauche chez les droitiers.<br />
Il ne représente pas <strong>de</strong> gêne esthétique du fait <strong>de</strong> sa localisation<br />
brachiale, offrant ainsi un confort autant physique<br />
que psychologique.<br />
Le cathéter peut être à simple ou double lumière et muni<br />
d’une valve distale anti reflux évitant <strong>la</strong> caillotage <strong>de</strong><br />
sang dans le cathéter.<br />
2. Des indications <strong>de</strong> plus en plus <strong>la</strong>rges<br />
- ma<strong>la</strong><strong>de</strong> au capital veineux superficiel dé<strong>la</strong>bré +++<br />
- patient nécessitant <strong>de</strong>s prélèvements multiples ou <strong>de</strong>s<br />
examens multiples: les cathéters sont adaptés pour tous<br />
les examens <strong>de</strong> radiologie avec <strong>de</strong>s possibilités d’injection<br />
avec <strong>de</strong>s débits parfaitement adaptés (3 à 5 cc/s),<br />
y compris pour une imagerie cardiaque.<br />
- traitement <strong>de</strong> courte durée: chimiothérapie courte, antibiothérapie<br />
par voie veineuse.<br />
- nutrition parentérale à domicile.<br />
3. Un simple contrôle échographique et radiologique<br />
conventionnel<br />
A l’ai<strong>de</strong> d’un échographe dont <strong>la</strong> son<strong>de</strong> est protégée par<br />
une enveloppe stérile, le mé<strong>de</strong>cin repère le réseau veineux<br />
basilique, huméral et céphalique. Contrairement<br />
aux anciennes techniques, aucun repérage phlébographique<br />
après injection <strong>de</strong> produit <strong>de</strong> contraste par ponction<br />
d’une veine <strong>de</strong> <strong>la</strong> main n’est nécessaire. Ensuite, le<br />
cathéter est monté selon les techniques c<strong>la</strong>ssiques <strong>de</strong><br />
Seldinger, avec un contrôle radiologique.<br />
4. Un plus grand confort pour les patients<br />
et les infirmiers<br />
Des complications mineures1 : ces différentes complications<br />
mineures peuvent être facilement prévenues ou<br />
traitées. Par rapport aux autres systèmes d’accès vascu<strong>la</strong>ires<br />
centraux, le taux <strong>de</strong> complications infectieuses <strong>de</strong><br />
type bactériémie est sensiblement égal à celui <strong>de</strong>s voies<br />
veineuses centrales conventionnelles (2 %) et inférieur à<br />
celui <strong>de</strong>s port-à-cath (3,6 %). Le risque thrombogène reste<br />
inférieur à 1 %, pour <strong>de</strong>s utilisations <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 3 mois.<br />
Le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> satisfaction <strong>de</strong>s patients ayant bénéficié <strong>de</strong> ce<br />
type <strong>de</strong> cathéter est très encourageant (90 % <strong>de</strong> patients<br />
satisfaits quand le cathéter est inséré au-<strong>de</strong>ssus du pli du<br />
cou<strong>de</strong>. En effet, dans cette position le cathéter ne gêne<br />
pas <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s gestes quotidiens surtout s’il est<br />
inséré dans le bras non dominant. Dans les années<br />
futures, comme actuellement en Amérique du Nord et<br />
dans certains pays européens, le PICC <strong>de</strong>vrait <strong>de</strong>venir<br />
une activité quotidienne non négligeable <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong><br />
radiologie interventionnelle, dans le but d’améliorer le<br />
confort du patient et les soins infirmiers ainsi que <strong>de</strong> promouvoir<br />
les traitements ambu<strong>la</strong>toires.<br />
En conclusion, une voie d’abord unique, sécuritaire, efficace<br />
et appréciée. ■<br />
D R GILLES GENIN<br />
1. Réf: Journal <strong>de</strong> Radiologie, 2008, 495-8, V. Vidal et col. Evaluation<br />
prospective <strong>de</strong>s complications <strong>de</strong>s PICCs.<br />
technique 9
comité <strong>de</strong> direction<br />
Les gran<strong>de</strong>s orientations 2010<br />
Philippe Cassegrain, directeur<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<br />
<strong>Beaulieu</strong>, décrit les gran<strong>de</strong>s<br />
orientations 2010. Trait d’Union<br />
reviendra dans un prochain<br />
numéro sur les importantes<br />
décisions prises en février par le<br />
conseil d’administration, notamment<br />
en matière d’extension <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> clinique.<br />
Ressources humaines<br />
L’année sera riche dans ce domaine car nous allons redéfinir<br />
<strong>la</strong> politique <strong>de</strong> formation, revoir <strong>la</strong> journée d’accueil<br />
<strong>de</strong>s nouveaux col<strong>la</strong>borateurs, restituer les résultats <strong>de</strong><br />
l’enquête <strong>de</strong> satisfaction menée en 2009 auprès <strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borateurs,<br />
mettre en application le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> fidélisation et<br />
continuer avec <strong>la</strong> nouvelle séance <strong>de</strong>s cadres intitulée<br />
Rencontres créée l’année passée.<br />
Qualité<br />
Après les Ressources humaines, le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité<br />
est sans doute un <strong>de</strong>s plus importants. C’est <strong>la</strong> raison<br />
pour <strong>la</strong>quelle nous allons refondre notre politique<br />
Qualité en tenant compte <strong>de</strong>s différents modules qui <strong>la</strong><br />
composent, principalement les certifications ISO (9001 et<br />
13485), <strong>la</strong> démarche <strong>de</strong> Qualité Totale EFQM (European<br />
Foundation of Quality Management) et les critères SLH<br />
(Swiss Leading Hospitals). Nous allons également mener<br />
une nouvelle enquête <strong>de</strong> satisfaction auprès <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins<br />
agréés. Nous procé<strong>de</strong>rons aussi à <strong>la</strong> suite du programme<br />
<strong>de</strong> rénovation initié en 2000 et au projet d’extension<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique.<br />
Sécurité<br />
Améliorer <strong>la</strong> sécurité est le prolongement <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique<br />
Qualité. Pour ce<strong>la</strong>, nous finaliserons le p<strong>la</strong>n sécurité dans<br />
son ensemble, nous re<strong>la</strong>ierons régulièrement les campagnes<br />
liées à <strong>la</strong> MSST et nous exploiterons <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong>s<br />
risques réalisée en 2009.<br />
Organisation / Finances<br />
Une bonne organisation et <strong>de</strong>s finances saines al<strong>la</strong>nt <strong>de</strong><br />
pair avec <strong>la</strong> qualité et <strong>la</strong> sécurité, nous allons finaliser<br />
l’archivage électronique, développer <strong>la</strong> comptabilité analytique<br />
par cas dans <strong>la</strong> perspective <strong>de</strong> l’introduction <strong>de</strong>s<br />
DRG et travailler à <strong>la</strong> création du dossier <strong>de</strong> soins informatisé.<br />
Partenariat<br />
Enfin, parce que le mon<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne l’exige, nous <strong>de</strong>vons<br />
renforcer les synergies avec les cliniques amies membres<br />
<strong>de</strong> SLH, notamment dans le cadre du marketing international.<br />
■<br />
PHILIPPE CASSEGRAIN<br />
le trait d’union 10
encontre<br />
Alexandra Gallin, chef <strong>de</strong> réception<br />
Après avoir effectué l’Ecole hôtelière<br />
à Paris en 2002, Alexandra Gallin<br />
a séjourné dix-huit mois aux Etats-<br />
Unis, dans une gran<strong>de</strong> chaîne hôtelière<br />
dont elle fut <strong>la</strong> responsable <strong>de</strong><br />
l’Executive Floor (<strong>la</strong> partie <strong>de</strong> l’hôtel<br />
réservée aux VIPs). De retour en<br />
France en 2004, elle complète sa formation<br />
avec un MBA en gestion<br />
hôtelière, à l’Essec.<br />
Expérience hôtelière recherchée<br />
En 2006, Alexandra Gallin est engagée à l’hôtel<br />
Intercontinental <strong>de</strong> Genève en qualité <strong>de</strong> Guest Re<strong>la</strong>tions.<br />
Elle rejoint <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong> en janvier 2009,<br />
d’abord comme chef <strong>de</strong> réception adjointe,<br />
puis comme responsable du service en<br />
octobre. «Monsieur Laurent Mauler, sousdirecteur,<br />
souhaitait développer l’aspect<br />
hôtelier et, personnellement, j’avais envie<br />
d’acquérir une nouvelle expérience, le côté<br />
médical m’étant totalement inconnu.»<br />
Onze personnes forment l’équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
réception dont sept femmes. Les responsabilités<br />
d’Alexandra Gallin portent bien<br />
entendu sur l’organisation du travail et <strong>la</strong><br />
p<strong>la</strong>nification. Elles s’éten<strong>de</strong>nt également à<br />
<strong>la</strong> liaison avec d’autres services. Elle peut compter sur ses<br />
adjoints, Françoise Court et Stéphane Cohen<strong>de</strong>t, pour<br />
répondre aux tâches variées al<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> l’accueil du patient<br />
à son instal<strong>la</strong>tion en chambre, en passant par son enregistrement<br />
administratif.<br />
Du temps pour les patients<br />
«L’une <strong>de</strong>s particu<strong>la</strong>rités <strong>de</strong> <strong>la</strong> réception dans une clinique<br />
privée tient à l’importance <strong>de</strong> l’empathie que nous avons<br />
Alexandra Gallin et l’équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> réception.<br />
à l’égard <strong>de</strong>s patients. N’oublions pas qu’ils viennent<br />
pour une intervention et que, parfois, ils ressentent <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
souffrance. Nous prenons le temps nécessaire pour les<br />
accompagner en chambre et leur expliquer les diverses<br />
fonctionnalités et prestations mises à disposition».<br />
Alexandra Gallin prend grand<br />
soin à superviser l’attribution <strong>de</strong>s<br />
chambres, selon l’opération du patient:<br />
«Il faut veiller bien sûr à ne pas mettre<br />
<strong>de</strong>ux personnes en chambre semi-privée<br />
dont les types d'interventions pourraient<br />
créer une incompatibilité».<br />
Des patients satisfaits<br />
Très souriante lorsqu’elle évoque son équipe<br />
avec <strong>la</strong>quelle elle prend p<strong>la</strong>isir à travailler,<br />
elle mentionne aussi l’importance <strong>de</strong> sa col<strong>la</strong>boration<br />
avec Sara Scheibler, Responsable Guest Re<strong>la</strong>tions &<br />
VIP <strong>de</strong>puis septembre 2009 qui s’occupe <strong>de</strong>s particu<strong>la</strong>rités<br />
<strong>de</strong> l’accueil <strong>de</strong>s VIPs.<br />
Alexandra Gallin conclut en ajoutant: «Nous voyons souvent<br />
l’anxiété sur le visage <strong>de</strong>s patients à leur arrivée et<br />
leur sou<strong>la</strong>gement à leur départ. Les compliments et les<br />
sourires sont aussi le reflet <strong>de</strong> leur satisfaction.» ■<br />
le trait d’union 11
soins infirmiers<br />
Congrès infirmier à Nice<br />
«Chemins <strong>Clinique</strong>s»: une métho<strong>de</strong><br />
pour améliorer <strong>la</strong> qualité<br />
Infirmières au 1 er et 3 e étage, Véronique Lesne et Salima<br />
Kacimi (chefs <strong>de</strong> projets transmissions ciblées et raisonnement<br />
clinique) ont participé à un congrès infirmier à<br />
Nice organisé les 26 et 27 novembre 2009 par l’AFEDI.<br />
Il s’agit <strong>de</strong> l’Association Francophone Européenne <strong>de</strong>s<br />
Diagnostics Infirmiers qui, cette année, développe un<br />
thème novateur: «Chemins <strong>Clinique</strong>s: rôle structurant<br />
<strong>de</strong>s c<strong>la</strong>ssifications en soins infirmiers».<br />
C’est une métho<strong>de</strong> d’amélioration (clinical pathway) <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s soins qui décrit, pour une pathologie donnée,<br />
tous les éléments du processus <strong>de</strong> prise en charge en<br />
suivant le parcours du patient au sein <strong>de</strong> l’établissement.<br />
Cette métho<strong>de</strong> vise à p<strong>la</strong>nifier, rationaliser et standardiser<br />
<strong>la</strong> prise en charge pluridisciplinaire <strong>de</strong> patients présentant<br />
un problème <strong>de</strong> santé comparable.<br />
Ils se déclinent, sous forme <strong>de</strong> check-list, selon une référence<br />
optimale et efficiente à partir <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> bonnes<br />
pratiques professionnelles<br />
Dès lors que les équipes médicales ou <strong>de</strong>s soignants s’impliquent<br />
dans une démarche qualité, ils s’engagent dans<br />
<strong>la</strong> voie <strong>de</strong> l’évaluation et <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong> leurs pratiques.<br />
Les résultats sont:<br />
• La simplification <strong>de</strong>s prises en charge par les<br />
professionnels<br />
en bref<br />
Campagne <strong>de</strong> publicité 2010<br />
De l’imagination <strong>naît</strong> <strong>la</strong> <strong>perfection</strong><br />
«La <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong> souhaitant faire évoluer <strong>la</strong> campagne que nous avons créée il<br />
y a une dizaine d’année déjà, nous avons cherché à donner une suite à «La <strong>perfection</strong> est dans<br />
notre nature»: cette affirmation <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> prestation offerte par <strong>la</strong> clinique. On y montrait<br />
le corps humain, sous <strong>de</strong>s formes privilégiant l’esthétique, et donc d’une certaine façon le<br />
patient.<br />
En y ajoutant <strong>la</strong> notion d’imagination nous voulons maintenant illustrer cette recherche <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
<strong>perfection</strong> au travers <strong>de</strong> <strong>la</strong> créativité humaine et ce, dans tous les domaines où l’excellence est<br />
<strong>de</strong> mise. Par ce biais, c’est aussi l’inventivité <strong>de</strong>s divers métiers présents à <strong>la</strong> clinique qui est<br />
mise en valeur.»<br />
CHRISTOPHE ZINGGELER, AGENCE DE PUBLICITÉ PROPULSION<br />
Des participants nombreux (Source: p<strong>la</strong>quette Afedi).<br />
• L’amélioration <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong>s soins<br />
• La c<strong>la</strong>rification et <strong>la</strong> simplification <strong>de</strong> l’information<br />
donnée aux patients<br />
• L’optimisation <strong>de</strong>s ressources humaines et matérielles.<br />
L’é<strong>la</strong>boration future <strong>de</strong>s Chemins <strong>Clinique</strong>s dans notre<br />
établissement pourrait trouver écho à notre volonté<br />
d’amélioration dans <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s soins infirmiers. ■<br />
MARIE-PASCALE VUILLET<br />
12
actualités RH<br />
Intervention <strong>de</strong> M. Laurent Mauler, sous-directeur<br />
Vertes années!<br />
Le secteur hospitalier produit une masse importante <strong>de</strong><br />
déchets urbains, infectieux ou spéciaux, brûle un important<br />
volume d’énergie et consomme une gran<strong>de</strong> quantité<br />
d’eau. Limiter <strong>la</strong> production <strong>de</strong> déchets, <strong>la</strong> prolifération<br />
<strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges et réduire <strong>la</strong> dépense énergétique ne font<br />
pas toujours partie <strong>de</strong>s priorités <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong><br />
soins. Qu’en est-il à <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong>?<br />
Chaque patient stationnaire génère quotidiennement<br />
environ 4 kg <strong>de</strong> déchets <strong>de</strong> toutes natures. A <strong>la</strong> clinique<br />
en 2009 ce<strong>la</strong> représente 130 tonnes (équivalent au poids<br />
<strong>de</strong> 170 Smart), auxquelles s’ajoutent 325 tonnes <strong>de</strong> linge à<br />
<strong>la</strong>ver (équivalent à 65'000 cycles d’un <strong>la</strong>ve-linge ménager<br />
pour une consommation <strong>de</strong> 3'600'000 litres d’eau, soit<br />
90'000 douches).<br />
Depuis quelques années, <strong>la</strong> clinique s’est dotée <strong>de</strong> chaudières<br />
à gaz (réduction <strong>de</strong>s rejets <strong>de</strong> CO 2 et <strong>de</strong> soufre<br />
dans l’atmosphère), <strong>de</strong> vannes sectorielles pour «zoner»<br />
le schéma <strong>de</strong> distribution hydraulique, d’une régu<strong>la</strong>tion<br />
automatique <strong>de</strong>s monoblocs <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion pour optimiser<br />
<strong>la</strong> consommation électrique, d’un tri sélectif <strong>de</strong>s<br />
déchets avant évacuation (papier, bois, objets encombrants,<br />
ferraille, <strong>la</strong>vures, huiles végétales, fer b<strong>la</strong>nc, verre,<br />
PET, néons, piles, toners d’imprimante, matériel informatique,<br />
films radiologiques, déchets médicaux, radioactifs,<br />
etc.), d’un compacteur d’embal<strong>la</strong>ges cartonnés (20 tonnes<br />
par an), d’un échangeur <strong>de</strong> chaleur récupérant l’énergie<br />
produite par les instal<strong>la</strong>tions internes et <strong>la</strong> réinjectant<br />
dans le système <strong>de</strong> chauffage, avec une économie <strong>de</strong><br />
450 kW par an.<br />
En 2010, il est prévu d’installer <strong>de</strong>s vannes thermostatiques<br />
sur les radiateurs, <strong>de</strong> poursuivre le bi<strong>la</strong>n énergétique<br />
approfondi conduit par les SIG, d’installer <strong>de</strong>s néons<br />
LED au parking et dans le couloir du sous-sol (<strong>la</strong> durée <strong>de</strong><br />
vie d’un néon LED est 4 fois supérieure à un tube à incan<strong>de</strong>scence<br />
et <strong>la</strong> consommation énergétique est inférieure <strong>de</strong><br />
60%), <strong>de</strong> collecter l’eau osmosée et celle <strong>de</strong>s aérosrefroidisseurs<br />
(soit une récupération équivalente à 15 baignoires<br />
par jour pour arroser les jardins et nettoyer l’entrée<br />
marchandises), d’installer un osmoseur sur le tunnel <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>vage en cuisine et <strong>de</strong> changer le système <strong>de</strong>s chariots <strong>de</strong> nettoyage<br />
<strong>de</strong> l’hôtellerie pour diminuer <strong>la</strong> consommation d’eau.<br />
Sous l’impulsion <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s <strong>Clinique</strong>s Privées<br />
Suisses et en col<strong>la</strong>boration avec <strong>la</strong> société Veolia, un audit<br />
sera conduit cette année avec pour objectifs <strong>de</strong> proposer un<br />
concept d’élimination <strong>de</strong>s déchets hospitaliers spécifiques et<br />
<strong>de</strong> diminuer les coûts.<br />
Toutes ces mesures permettent, petit à petit, d’améliorer<br />
notre démarche environnementale et toutes vos idées ou<br />
suggestions sont les bienvenues.<br />
Travaux<br />
Les chantiers immobiliers les plus importants prévus cette<br />
année sont:<br />
• La rénovation <strong>de</strong> l’USPOR/REVEIL qui permettra<br />
d’augmenter <strong>la</strong> capacité d’accueil à 15 lits et dotera cette<br />
unité <strong>de</strong> <strong>la</strong> lumière naturelle, d’un box spécialement conçu<br />
pour accueillir les patientes césarisées, d’un comptoir<br />
d’accueil visiteurs et d’un local <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> avec centralisation<br />
<strong>de</strong>s a<strong>la</strong>rmes <strong>de</strong>s dispositifs médicaux.<br />
• La rénovation <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle d’opération n° 2 en instal<strong>la</strong>nt un<br />
flux <strong>la</strong>minaire et une connectique en haute définition pour<br />
<strong>la</strong> retransmission en Salle <strong>Beaulieu</strong>.<br />
• L’aménagement, pour respecter <strong>la</strong> marche en avant, d’une<br />
zone <strong>de</strong> décartonnage, <strong>de</strong> transit et <strong>de</strong> stockage (frigorifiques<br />
et congé<strong>la</strong>teurs) <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées périssables <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
cuisine, en y insérant l’économat et création d’un local<br />
d’une cave à boissons pour <strong>la</strong> cafétéria.<br />
• Le changement du dispositif médical <strong>de</strong> radiologie<br />
conventionnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle verte ainsi qu’un rafraîchissement<br />
<strong>de</strong> l’espace.<br />
• L’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> caméras <strong>de</strong> sécurité intérieures et<br />
extérieures supplémentaires.<br />
• La poursuite du changement <strong>de</strong>s casiers dans les vestiaires<br />
du personnel.<br />
• Le changement du mobilier <strong>de</strong> <strong>la</strong> cafétéria et <strong>de</strong> quelques<br />
aménagements annexes. ■<br />
LAURENT MAULER<br />
le trait d’union 13
actualités RH<br />
Bi<strong>la</strong>n du groupe SESA pour 2009<br />
Gilles Grongnet, responsable du service technique, chargé<br />
<strong>de</strong> sécurité et coordinateur SESA décrit ci-après le<br />
bi<strong>la</strong>n 2009 du groupe SESA.<br />
MSST<br />
Le bi<strong>la</strong>n 2009 du groupe SESA est le suivant:<br />
• Poursuite <strong>de</strong> l’approche <strong>de</strong> <strong>la</strong> problématique du<br />
burn-out.<br />
• Réalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne H+ (recueil <strong>de</strong>s informations<br />
sur les équipements <strong>de</strong> protection individuelle).<br />
• Inventaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong>s risques (selon H+) dans<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique. Les résultats et<br />
mesures à prendre seront exploités en 2010.<br />
• Inventaire, avec les experts, <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> protection<br />
et mesures prises pour assurer <strong>la</strong> radioprotection au<br />
sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique.<br />
• Enquête et confirmation, avec les experts, que <strong>la</strong> radio<br />
fréquence <strong>de</strong>s dispositifs radiologiques ne représente<br />
aucun danger pour le personnel.<br />
• Etu<strong>de</strong> et confirmation que <strong>la</strong> clinique ne présente pas<br />
<strong>de</strong> risque dû à <strong>la</strong> présence d’amiante.<br />
• Poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne anti-tabac pour les<br />
col<strong>la</strong>borateurs.<br />
• Accueil du séminaire ECHEX regroupant les<br />
responsables MSST <strong>de</strong>s membres H+ <strong>de</strong> Suisse<br />
roman<strong>de</strong>.<br />
• Prise en compte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s individuelles ou <strong>de</strong>s<br />
services quant à l’ergonomie <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> travail, du<br />
volume <strong>de</strong>s charges à porter (ancil<strong>la</strong>ires et<br />
brancardage).<br />
Compte tenu du temps considérable pris pour <strong>la</strong> saisie<br />
<strong>de</strong>s risques, nous regrettons <strong>de</strong> n’avoir pu réaliser davantage<br />
<strong>de</strong> newsletters à l’attention <strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borateurs. ■<br />
en bref<br />
Concours photos<br />
GILLES GRONGNET<br />
Nous remercions les 40 col<strong>la</strong>borateurs qui prennent part au concours Paysages.<br />
Leurs œuvres seront bientôt affichées dans les couloirs du sous-sol. Après le<br />
vote <strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borateurs seront désignés les vainqueurs. Nous aurons l’occasion<br />
d’y revenir dans le prochain numéro.<br />
Décès<br />
Le conseil d’administration, <strong>la</strong> direction<br />
et le personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<br />
<strong>Beaulieu</strong> font part avec une vive émotion<br />
du décès du D r Bertrand Demierre,<br />
mé<strong>de</strong>cin agréé <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses<br />
années, membre du conseil d’administration<br />
et du Conseil médical <strong>de</strong>puis<br />
2007.<br />
Ses qualités humaines ont marqué tous<br />
ceux qui ont col<strong>la</strong>boré avec lui et ses<br />
traits d’humour resteront dans nos<br />
mémoires. Nous exprimons notre profon<strong>de</strong><br />
sympathie à son épouse et ses<br />
trois enfants.<br />
Nouveau mé<strong>de</strong>cin agréé<br />
D r Gloria Desthieux<br />
Pédiatre<br />
Nouveaux col<strong>la</strong>borateurs<br />
IMN<br />
Chef <strong>de</strong> service IMN<br />
Christine PERRON<br />
MATERNITÉ<br />
Infirmière puéricultrice<br />
Emily GAVARD BOITIER<br />
Départs retraite<br />
SOINS<br />
Infirmière unité 3<br />
Barbara MAC KENZIE<br />
Le 11 février 2010, nous avons pris<br />
congé <strong>de</strong> M me Marie-Thérèse<br />
VUAGNIAUX (infirmière instrumentiste)<br />
et <strong>de</strong> M me Eugenia BERNAL (lingère)<br />
autour d’un apéritif préparé par <strong>la</strong> briga<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> cuisine. M. Philippe Cassegrain a<br />
retracé leur longue carrière professionnelle<br />
au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique, toutes <strong>de</strong>ux<br />
étant entrées en service en 1975. Nous<br />
leur souhaitons une agréable retraite.<br />
le trait d’union 14
témoignage<br />
Retour d’expérience: mission Haïti<br />
Infirmier à <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong>, Marc Lormand<br />
décrit son retour d’expérience en Haïti, après avoir accompagné<br />
une équipe <strong>de</strong> sapeurs-pompiers français.<br />
«Le 12 janvier à 10h53 (heure <strong>de</strong> Genève) un tremblement<br />
<strong>de</strong> terre <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 7.3 a secoué <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Port-au-<br />
Prince à Haïti. Rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s moyens internationaux<br />
sont envoyés sur p<strong>la</strong>ce pour pallier <strong>de</strong>s secours inexistants.<br />
Immédiatement, l’Etat français propose au gouvernement<br />
haïtien l’envoi <strong>de</strong> secours composés du<br />
Détachement d’Intervention Catastrophe Aéroporté<br />
(DICA) <strong>de</strong>s Antilles (Guyane, Martinique et Gua<strong>de</strong>loupe),<br />
<strong>de</strong>s Unités d’Intervention <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Civile (militaires)<br />
et <strong>de</strong>s équipes médicales sapeurs-pompiers et du SAMU.<br />
Infirmier sapeur-pompier formé et entraîné à <strong>la</strong> Mé<strong>de</strong>cine<br />
<strong>de</strong> catastrophe, je suis sollicité le 13 janvier par le Centre<br />
Opérationnel Départemental d’Incendie et <strong>de</strong> Secours <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> Haute-Savoie pour une mission <strong>de</strong> 10 jours qui en<br />
comptera finalement 19. Ce départ s’effectue dans le cadre<br />
d’un détachement sanitaire composé <strong>de</strong> 10 équipes médicales<br />
(mé<strong>de</strong>cins, infirmiers et secouristes spécialisés en<br />
sauvetage déb<strong>la</strong>iement) venant <strong>de</strong> 10 départements <strong>de</strong><br />
l’est et sud-est <strong>de</strong> <strong>la</strong> France. Le départ est confirmé le<br />
15 janvier via Les Açores et St-Domingue, mais <strong>la</strong> gestion<br />
<strong>de</strong> l’aéroport <strong>de</strong> Port-au-Prince par l’armée américaine ne<br />
nous a pas permis d’atterrir sur p<strong>la</strong>ce avant le 18 au petit<br />
matin.<br />
La 1 ère mission <strong>de</strong>s secours sur p<strong>la</strong>ce était <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong><br />
victimes ensevelies (plus <strong>de</strong> 130 personnes ont pu être<br />
dégagées vivantes). Parallèlement, <strong>la</strong> 2 e mission était le<br />
secours et les soins aux blessés. Des milliers d’entre eux,<br />
regroupés autour d’établissements <strong>de</strong> soins plus ou moins<br />
détruits et fonctionnels, attendaient d’être soignés. 6 jours<br />
après le séisme, d’innombrables p<strong>la</strong>ies gangrénées nécessitaient<br />
<strong>de</strong>s amputations urgentes. Des fractures importantes,<br />
principalement <strong>de</strong> fémurs et <strong>de</strong> bassins, réc<strong>la</strong>maient<br />
une prise en charge orthopédique, le tout compliqué<br />
<strong>de</strong> déshydratation et dénutrition. Il était possible <strong>de</strong><br />
retrouver, quel que soit l’âge <strong>de</strong>s blessés, toutes les pathologies<br />
traumatiques: essentiellement orthopédiques mais<br />
également viscérales ou vascu<strong>la</strong>ires.<br />
Les moyens parfois dérisoires ou inadaptés, <strong>la</strong> motivation<br />
sans faille <strong>de</strong>s équipes médicales et les 12 à 14 heures <strong>de</strong><br />
soins délivrés quotidiennement ont permis <strong>de</strong> prendre en<br />
charge et <strong>de</strong> sauver <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> blessés. Le suivi <strong>de</strong> ces<br />
patients est <strong>de</strong>venu rapi<strong>de</strong>ment une priorité afin d’anticiper<br />
<strong>la</strong> 3 e mission: préparer le re<strong>la</strong>i <strong>de</strong> secours étrangers par<br />
les équipes haïtiennes intégrées progressivement.<br />
Cette mission, malgré <strong>la</strong> détresse <strong>de</strong>s haïtiens, a été une<br />
expérience extrêmement enrichissante. Sur le p<strong>la</strong>n professionnel,<br />
j’ai eu l’occasion <strong>de</strong> pratiquer <strong>de</strong>s gestes relevant<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> catastrophe et d’organiser <strong>la</strong> prise en<br />
charge <strong>de</strong> nombreuses victimes. Le nombre dramatique<br />
<strong>de</strong> blessés graves a rendu le travail <strong>de</strong> chacun indispensable.<br />
Sur le p<strong>la</strong>n humain, l’accueil chaleureux et reconnaissant<br />
<strong>de</strong>s haïtiens contrastait avec les souffrances qu’ils<br />
enduraient <strong>de</strong>puis déjà plusieurs jours. Ils semb<strong>la</strong>ient<br />
trouver dans <strong>la</strong> religion et un certain fatalisme une ai<strong>de</strong><br />
indispensable pour supporter leur malheur.<br />
Un mois après le séisme, le bi<strong>la</strong>n officiel provisoire fait<br />
état <strong>de</strong> 220’000 morts, plus <strong>de</strong> 300’000 blessés et 1,2 millions<br />
<strong>de</strong> sans-abris. Les sauveteurs les plus expérimentés<br />
ont été unanimes pour certifier que cette catastrophe est <strong>la</strong><br />
plus importante en termes <strong>de</strong> conséquences <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s<br />
décennies. Nous espérons tous que le peuple haïtien trouvera<br />
le courage et les ressources nécessaires pour reconstruire<br />
son pays.» ■<br />
MARC LORMAND,<br />
INFIRMIER À LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU<br />
le trait d’union 15
coin gourmand<br />
par Denis Branche, chef<br />
Filets <strong>de</strong> sole et son curry<br />
<strong>de</strong> légumes<br />
Difficulté:<br />
Réalisation: 45’<br />
Préparation<br />
Faire chauffer l’huile d’olive dans une poêle pour y faire<br />
suer l’oignon, l’ail et le gingembre hachés avec les graines<br />
<strong>de</strong> cumin.<br />
Ajouter le <strong>la</strong>it <strong>de</strong> coco et 3 dl d'eau. Laisser réchauffer et<br />
ajouter les épices (paprika, curcuma, ras el hanout).<br />
Saler et <strong>la</strong>isser réduire. Ensuite mixer <strong>la</strong> préparation et <strong>la</strong><br />
passer dans une passoire fine.<br />
Cuire les légumes dans <strong>la</strong> préparation en pensant<br />
à ajouter les fonds d'artichauts en fin <strong>de</strong> cuisson.<br />
Cuire le riz basmati 8 minutes.<br />
Saler les filets <strong>de</strong> sole et les poêler.<br />
Dressage<br />
Disposer les légumes au milieu <strong>de</strong> l’assiette en cercle puis<br />
déposer au centre les filets <strong>de</strong> sole que vous pourrez<br />
décorer avec <strong>de</strong>s pluches <strong>de</strong> cerfeuil.<br />
Servir le riz dans un bol à part.<br />
Bon appétit !<br />
Ingrédients (pour 4 personnes)<br />
◆◆ 12 filets <strong>de</strong> sole<br />
◆◆ 100 gr <strong>de</strong> carotte coupée en dés<br />
◆◆ 100 gr <strong>de</strong> courgette coupée en dés<br />
◆◆ 100 gr <strong>de</strong> céleri pomme coupé en dés<br />
◆◆ 100 gr <strong>de</strong> fonds d'artichauts cuits<br />
◆◆ 3 gousses d'ail hachées<br />
◆◆ 1 petit oignon haché<br />
◆◆ 1 cuillère à soupe <strong>de</strong> gingembre haché<br />
◆◆ 1 cuillère à soupe <strong>de</strong> graines <strong>de</strong> cumin<br />
◆◆ 1 cuillère à soupe <strong>de</strong> paprika<br />
◆◆ 1 cuillère à soupe <strong>de</strong> curcuma<br />
◆◆ 1 cuillère à soupe <strong>de</strong> ras el hanout<br />
◆◆ 2 cuillère à soupe d’huile d'olive<br />
◆◆ 3 dl <strong>de</strong> <strong>la</strong>it <strong>de</strong> coco non sucré<br />
◆◆ 200 gr <strong>de</strong> riz basmati<br />
le trait d’union 16
en bref<br />
L’équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong> à<br />
l’espace Mon<strong>de</strong> International.<br />
La clinique au Salon P<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s Affaires<br />
La <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong> s’est installée sur l’espace Mon<strong>de</strong><br />
International, du 2 au 5 février 2010, à l’occasion du 6e Salon P<strong>la</strong>ce<br />
<strong>de</strong>s Affaires qui se tenait à Palexpo <strong>de</strong> Genève. Les Genevois et les<br />
Internationaux <strong>de</strong> Genève ont pu faire connaissance, à l’initiative<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Prési<strong>de</strong>nte du Salon P<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s Affaires, Mme Enza Testa-Haegi.<br />
L’espace Mon<strong>de</strong> International regroupait en effet, outre <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong><br />
<strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong>, le Cercle Féminin <strong>de</strong>s Nations Unies (CFNU) et<br />
le groupe pharmaceutique Eli Lilly and Company, qui développe et<br />
produit <strong>de</strong>s médicaments dans le mon<strong>de</strong> et qui présentait son programme<br />
<strong>de</strong> lutte contre <strong>la</strong> tuberculose. La réception donnée le<br />
5 février a réuni <strong>de</strong> nombreux visiteurs et amis.<br />
Réception donnée sur l’espace Mon<strong>de</strong> International, réunissant le<br />
Cercle Féminin <strong>de</strong>s Nations Unies, le Département <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> internationale<br />
<strong>de</strong> Eli Lilly and Company et <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong>.<br />
IV e Rencontres du Centre <strong>de</strong><br />
Procréation Médicalement assistée<br />
L’évènement se déroulera le 11 mars 2010 à<br />
18h00, Salle <strong>Beaulieu</strong>, à <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong><br />
<strong>Beaulieu</strong>. Le thème abordé sera «Baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> fertilité<br />
masculine: mythe ou réalité?». La conférence<br />
est organisée en partenariat avec le <strong>la</strong>boratoire<br />
Uni<strong>la</strong>bs.<br />
Augmentation <strong>de</strong>s dysgénésies et cancers testicu<strong>la</strong>ires,<br />
dégradation progressive et globale <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
qualité du sperme, baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> fécondité: ces<br />
nouvelles a<strong>la</strong>rmantes sont-elles bien réelles?<br />
Dans quelle mesure <strong>la</strong> dégradation <strong>de</strong> notre environnement<br />
est-elle à l’origine <strong>de</strong> ces problèmes?<br />
Quelles mesures préventives et quelles solutions<br />
peut-on entrevoir?<br />
Trois intervenants <strong>de</strong> marque s’exprimeront:<br />
- Pierre Jouannet, Professeur à l'université<br />
Paris-Descartes, mé<strong>de</strong>cin à l'hôpital Cochin,<br />
membre <strong>de</strong> l'Académie Nationale <strong>de</strong><br />
Mé<strong>de</strong>cine, France.<br />
- Rémy S<strong>la</strong>ma, chercheur, Institut Albert<br />
Bonniot/Inserm U823, Grenoble, France.<br />
- Laurent Vaucher, urologue, CHUV, Lausanne.<br />
Les modérateurs seront: D r Nicole Fournet Irion<br />
et D r Georges-Antoine <strong>de</strong> Boccard, respectivement<br />
gynécologue et urologue CPMA Uni<strong>la</strong>bs et<br />
<strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong>, Genève.<br />
La conférence sera suivie d’un cocktail dînatoire<br />
à <strong>la</strong> cafétéria <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Clinique</strong> <strong>Générale</strong>-<strong>Beaulieu</strong>.<br />
Cette conférence est principalement <strong>de</strong>stinée aux<br />
mé<strong>de</strong>cins gynécologues, urologues, généralistes,<br />
internistes et pédiatres.<br />
le trait d’union 17