de l'imagination naît la perfection - Clinique Générale-Beaulieu

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actualités RH Bilan du groupe SESA pour 2009 Gilles Grongnet, responsable du service technique, chargé de sécurité et coordinateur SESA décrit ci-après le bilan 2009 du groupe SESA. MSST Le bilan 2009 du groupe SESA est le suivant: • Poursuite de l’approche de la problématique du burn-out. • Réalisation de la campagne H+ (recueil des informations sur les équipements de protection individuelle). • Inventaire de la saisie des risques (selon H+) dans l’ensemble des services de la clinique. Les résultats et mesures à prendre seront exploités en 2010. • Inventaire, avec les experts, des moyens de protection et mesures prises pour assurer la radioprotection au sein de la clinique. • Enquête et confirmation, avec les experts, que la radio fréquence des dispositifs radiologiques ne représente aucun danger pour le personnel. • Etude et confirmation que la clinique ne présente pas de risque dû à la présence d’amiante. • Poursuite de la campagne anti-tabac pour les collaborateurs. • Accueil du séminaire ECHEX regroupant les responsables MSST des membres H+ de Suisse romande. • Prise en compte des demandes individuelles ou des services quant à l’ergonomie des postes de travail, du volume des charges à porter (ancillaires et brancardage). Compte tenu du temps considérable pris pour la saisie des risques, nous regrettons de n’avoir pu réaliser davantage de newsletters à l’attention des collaborateurs. ■ en bref Concours photos GILLES GRONGNET Nous remercions les 40 collaborateurs qui prennent part au concours Paysages. Leurs œuvres seront bientôt affichées dans les couloirs du sous-sol. Après le vote des collaborateurs seront désignés les vainqueurs. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans le prochain numéro. Décès Le conseil d’administration, la direction et le personnel de la Clinique Générale- Beaulieu font part avec une vive émotion du décès du D r Bertrand Demierre, médecin agréé depuis de nombreuses années, membre du conseil d’administration et du Conseil médical depuis 2007. Ses qualités humaines ont marqué tous ceux qui ont collaboré avec lui et ses traits d’humour resteront dans nos mémoires. Nous exprimons notre profonde sympathie à son épouse et ses trois enfants. Nouveau médecin agréé D r Gloria Desthieux Pédiatre Nouveaux collaborateurs IMN Chef de service IMN Christine PERRON MATERNITÉ Infirmière puéricultrice Emily GAVARD BOITIER Départs retraite SOINS Infirmière unité 3 Barbara MAC KENZIE Le 11 février 2010, nous avons pris congé de M me Marie-Thérèse VUAGNIAUX (infirmière instrumentiste) et de M me Eugenia BERNAL (lingère) autour d’un apéritif préparé par la brigade de cuisine. M. Philippe Cassegrain a retracé leur longue carrière professionnelle au sein de la clinique, toutes deux étant entrées en service en 1975. Nous leur souhaitons une agréable retraite. le trait d’union 14
témoignage Retour d’expérience: mission Haïti Infirmier à la Clinique Générale-Beaulieu, Marc Lormand décrit son retour d’expérience en Haïti, après avoir accompagné une équipe de sapeurs-pompiers français. «Le 12 janvier à 10h53 (heure de Genève) un tremblement de terre de magnitude 7.3 a secoué la région de Port-au- Prince à Haïti. Rapidement des moyens internationaux sont envoyés sur place pour pallier des secours inexistants. Immédiatement, l’Etat français propose au gouvernement haïtien l’envoi de secours composés du Détachement d’Intervention Catastrophe Aéroporté (DICA) des Antilles (Guyane, Martinique et Guadeloupe), des Unités d’Intervention de la Sécurité Civile (militaires) et des équipes médicales sapeurs-pompiers et du SAMU. Infirmier sapeur-pompier formé et entraîné à la Médecine de catastrophe, je suis sollicité le 13 janvier par le Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours de la Haute-Savoie pour une mission de 10 jours qui en comptera finalement 19. Ce départ s’effectue dans le cadre d’un détachement sanitaire composé de 10 équipes médicales (médecins, infirmiers et secouristes spécialisés en sauvetage déblaiement) venant de 10 départements de l’est et sud-est de la France. Le départ est confirmé le 15 janvier via Les Açores et St-Domingue, mais la gestion de l’aéroport de Port-au-Prince par l’armée américaine ne nous a pas permis d’atterrir sur place avant le 18 au petit matin. La 1 ère mission des secours sur place était la recherche de victimes ensevelies (plus de 130 personnes ont pu être dégagées vivantes). Parallèlement, la 2 e mission était le secours et les soins aux blessés. Des milliers d’entre eux, regroupés autour d’établissements de soins plus ou moins détruits et fonctionnels, attendaient d’être soignés. 6 jours après le séisme, d’innombrables plaies gangrénées nécessitaient des amputations urgentes. Des fractures importantes, principalement de fémurs et de bassins, réclamaient une prise en charge orthopédique, le tout compliqué de déshydratation et dénutrition. Il était possible de retrouver, quel que soit l’âge des blessés, toutes les pathologies traumatiques: essentiellement orthopédiques mais également viscérales ou vasculaires. Les moyens parfois dérisoires ou inadaptés, la motivation sans faille des équipes médicales et les 12 à 14 heures de soins délivrés quotidiennement ont permis de prendre en charge et de sauver des milliers de blessés. Le suivi de ces patients est devenu rapidement une priorité afin d’anticiper la 3 e mission: préparer le relai de secours étrangers par les équipes haïtiennes intégrées progressivement. Cette mission, malgré la détresse des haïtiens, a été une expérience extrêmement enrichissante. Sur le plan professionnel, j’ai eu l’occasion de pratiquer des gestes relevant de la médecine de catastrophe et d’organiser la prise en charge de nombreuses victimes. Le nombre dramatique de blessés graves a rendu le travail de chacun indispensable. Sur le plan humain, l’accueil chaleureux et reconnaissant des haïtiens contrastait avec les souffrances qu’ils enduraient depuis déjà plusieurs jours. Ils semblaient trouver dans la religion et un certain fatalisme une aide indispensable pour supporter leur malheur. Un mois après le séisme, le bilan officiel provisoire fait état de 220’000 morts, plus de 300’000 blessés et 1,2 millions de sans-abris. Les sauveteurs les plus expérimentés ont été unanimes pour certifier que cette catastrophe est la plus importante en termes de conséquences depuis des décennies. Nous espérons tous que le peuple haïtien trouvera le courage et les ressources nécessaires pour reconstruire son pays.» ■ MARC LORMAND, INFIRMIER À LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU le trait d’union 15
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