de l'imagination naît la perfection - Clinique Générale-Beaulieu

1. Des avantages majeurs par rapport à la voie
centrale traditionnelle +++
La technique de mise en place est simple, non douloureuse,
non traumatique avec de très faibles risques iatrogènes.
Cette voie veineuse peut être conservée pendant plusieurs
semaines (voire plusieurs mois) et peut être gérée
à domicile.
Enfin, le cathéter inséré dans le bras du patient est compatible
avec le maintien des activités quotidiennes; pour
cela, également on choisit de préférence l’accès du bras
gauche chez les droitiers.
Il ne représente pas de gêne esthétique du fait de sa localisation
brachiale, offrant ainsi un confort autant physique
que psychologique.
Le cathéter peut être à simple ou double lumière et muni
d’une valve distale anti reflux évitant la caillotage de
sang dans le cathéter.
2. Des indications de plus en plus larges
- malade au capital veineux superficiel délabré +++
- patient nécessitant des prélèvements multiples ou des
examens multiples: les cathéters sont adaptés pour tous
les examens de radiologie avec des possibilités d’injection
avec des débits parfaitement adaptés (3 à 5 cc/s),
y compris pour une imagerie cardiaque.
- traitement de courte durée: chimiothérapie courte, antibiothérapie
par voie veineuse.
- nutrition parentérale à domicile.
3. Un simple contrôle échographique et radiologique
conventionnel
A l’aide d’un échographe dont la sonde est protégée par
une enveloppe stérile, le médecin repère le réseau veineux
basilique, huméral et céphalique. Contrairement
aux anciennes techniques, aucun repérage phlébographique
après injection de produit de contraste par ponction
d’une veine de la main n’est nécessaire. Ensuite, le
cathéter est monté selon les techniques classiques de
Seldinger, avec un contrôle radiologique.
4. Un plus grand confort pour les patients
et les infirmiers
Des complications mineures1 : ces différentes complications
mineures peuvent être facilement prévenues ou
traitées. Par rapport aux autres systèmes d’accès vasculaires
centraux, le taux de complications infectieuses de
type bactériémie est sensiblement égal à celui des voies
veineuses centrales conventionnelles (2 %) et inférieur à
celui des port-à-cath (3,6 %). Le risque thrombogène reste
inférieur à 1 %, pour des utilisations de moins de 3 mois.
Le degré de satisfaction des patients ayant bénéficié de ce
type de cathéter est très encourageant (90 % de patients
satisfaits quand le cathéter est inséré au-dessus du pli du
coude. En effet, dans cette position le cathéter ne gêne
pas la réalisation des gestes quotidiens surtout s’il est
inséré dans le bras non dominant. Dans les années
futures, comme actuellement en Amérique du Nord et
dans certains pays européens, le PICC devrait devenir
une activité quotidienne non négligeable des centres de
radiologie interventionnelle, dans le but d’améliorer le
confort du patient et les soins infirmiers ainsi que de promouvoir
les traitements ambulatoires.
En conclusion, une voie d’abord unique, sécuritaire, efficace
et appréciée. ■
D R GILLES GENIN
1. Réf: Journal de Radiologie, 2008, 495-8, V. Vidal et col. Evaluation
prospective des complications des PICCs.
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