1896 - Diocèse de Quimper et du Léon

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plus éclatantes encore, mes frères bien aimés, la vertu divine, les
a opérées pour glorifier Ie très saint confesseur Thel ea u. Célébrez
donc la fête d'un si grand homme avec toute la dévotion dont vous
ôtés capables; accourez nombreux à son église, et, suivant vos
facultés, donnez aux pauvres, au nom de Celui qui accepte comme
grandes des offrandes bien petites, mais comme bien petits des
présents somptueux ; c'est ainsi qu'il accepta un verre d'eau de ia
Samaritaine, comme si cette femme lui avait donné mille talents
d'or. Puissiez-vous, en imitant saint Théleau- par vos bonnes
œuvres, mériter d'être glorifiés en sa société, dans les célestes
demeures, par l'aide de Noire-Seigneur Jésus-Christ, qui toujours
vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »
* *
Ma tâche est à peu près achevée.
Avant de publier la traduction de la Vie de saint Théleau, telle
qu'elle est rapportée daus le livre de Landaf, j'avais dit aux lecteurs
de la Semaine religieuse que mon but était d'y ajouter les
légendes conservées au pays de Landeleau ; mais ayant appris que
ces récits avaient été recueillis par Madame la Comtesse du Laz, et
paraîtraient bientôt en brochure, je n'ai plus qu'à souhaiter â cet
opuscule une prompte et large diffusion.
Quant à la Vie même de saint Théleau, je n'ai pas voulu en
couper la publication, même par des notes ; je dois donc y revenir,
pour expliquer cerlains points. Aujourd'hui, je prierai le lecteur
de n'attacher au récit de certains miracles qu'une médiocre
croyance. Ai-je besoin de faire remarquer, par exemple, que
l'apparition de deux nouveaux cadavres tout semblables au vrai
corps de saint Théleau, est une impossibilité? Dieu s'appelle luimême
le Dieu de vérité; or, le prodige dont il est ici question
constituerait un vrai mensonge, puisqu'il aurait eu pour but de
tromper les clercs de Pennalun et des bords du Tyui sur les reliques
qu'ils voulaient honorer, et dont ils n'auraient recu qu'un
simulacre. Expliquons maintenant quelques points obscurs du
récit.
Nous avons nommé plusieurs fois saint Dubrice, maître de
notre saint Théleau. ll fut le premier évêque de Landaf, d'où il
passa ensuite à Caèr-Léon, en qualité de métropolitain ; c'est ainsi
qu'il laissa son siège à son disciple, qui venait de recevoir la
consécration épiscopale à Jérusalem (1).
Quant à cette consécration elle-même, quelle que fut son irrégulariié,
il est impossible de la révoquer en doute, car elle est
signalée, non seulement dans ta vie de saint Théleau, mais dans
celles de .saint David et de saint Patern, ses compagnons de pèle*
rinage. De la pari du patriarche et des évêques qui l'ont opérée
et des trois élus qui l'ont reçue, elle ne s'expliquerait que par une
intuition céleste, leur manifestant la volonté formelle du Seigneur
Relativement à l'émigration de saint Théleau en Bretagne, et
(1) Note de l'abbé Tresvatix.
Archives diocésaines de imper et Léon
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à son séjour chez le roi Budic, disons que ce P nrince avzit aU époDsé mais il n'en était
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