1896 - Diocèse de Quimper et du Léon

Archives diocésaines de Quimper et Léon
U* AwwiK, Vendredi 3 Janvier 1896. «° 1.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE NUHÉRO PRIX OE L'ABONNEMENT u ^ ,„
io «r„„ 6 fr. par an 40 «M^
L ' 480NNE ^ NT - """" °-*"»". « " OU PREMlEfl 0e CHAfiuE MO|S
Ré da o tion : Adresser los communications
à M. l'abbé BOSPARS,
recteur de Loemaria-Quimper, pour
le mardi au plus tard, avant midi
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-element lus abonnements à JI .'mt
XMUIÏGÀL, imprimeur de l'Ëvêchè,
à Quimper, rue des Boucheries 18.'
«m AD IUWÈEO: QUIHPER, librairie SALAUN, rue Keréon.
SAMAIRE. r. Le Temps.
tf. Ckttmiçue du diocèse
: Avis de l'Ëvdché ;
Nomina ti. ms dans Ie Clergé;
Nécrologie; Pemnarc'h ;
Distinction méritée; A imi-
U-r.
///. Nouvel tes du monde
OFFICES r>E LA SEMAINE
Dimanche, 5 Janvier. — Veille de
l'Epiphanie ; office du jour. Semidouble.
Blanc. A Ja Messe, mémoire
de s. Télesphore, martyr.
Vêpres du suivant, sans méraoii
lundi. S. — EPIPHANIE DE NOTRE-
SEIGNEUR JESUS-CHRIST. Douille
de l'* Hasse, avec Octave privilégiée.
Blanc.
catholique: Rome; Le Saint-
Siège et les Congrégations
religieuses; Mort du R.P.
Le Paillent ; Les Victimes.
J V.Saint Th^'leau\ su ite).
V. Bibliographie.
VI. Annonces et avis
divers.
Mardi, 7. — 2- jour dans l'Octave.
bemi-double. Blanc.
Mercredi, H. — 3*- jour dans l'Octave.
Semi-double. Blaae.
Jeudi. 9. — i"--iour dans l'Octave.
Semi-double. Blanc,
Vendredi* 40. — 5»- jour dans l'Octave.
Semi-double. Blanc.
Samedi, ti. — o n - jour dans l'Octave.
Semi-double. Blanc
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendent le «emelne
Ursulines de Saint-Pol-de-Léon du 1" au 8 Janvier im.
Ursulines de Quimper du 9 au Hl — —

-----E T E M I-s
I occasion de rire et de methier œil J T P f nsées - C ' es ' b ' Mgr Gilly, évéque de Mmes, £ le'XÎJ •***"""
J ^ a ' A ï f f l e ^ ^ ^ 'famile; il
Dieu nous l'a donné, afin de no£s Séparer 'à fn 3 ?,! °" ,T«" c -- e
« La plupart des hommes n'ont 1»?^*'^''' bo -heur.
le inversent sans se rendre oWntaft. « ?• IOn du lem P s - "s
peut; .ls l'emploient, sans iiM£.î n£ q U ' est . el °- «e qu'il
meut que Dieu lui a donné. Ils foi? Lr,htf '-P-'n.'-'-bouifsseà
eux-mêmes un certain boni eur en ce 2«1 pS a " P ré P arer
« La raison, quand elle e-,'Zi»iJ?
«e servir du temps Z le SL£ Ï , r f e 'P roles -- contre cet abus •
une folie si général^que l'humaiï é i®*' Cesl une *--**-. »-*
remède. ' - numantté ne songe guère à y porier
rii---^^VS d ffl'.r? n,Bdre " u - ' e '---Ps, dont
arréter la marclfe pendï un ^u n ^ Cr f é ' *•-- jl " S
comme la tin et le bul de â v^? i f SïS 110 ..!?* a P as - lé "onnô
en effet, dans le temos «n* „,lt Vr ,e de "'ommé se produit
-u temps sans q o " , ^ ^ } * e " do,J,e > et d '-ï-U
ffi! « W W-* J L res-
Qoil méme, puisqu'il nous aide à ?„£" le A re « le : le r e-Pect
bonheur. Comme ifs sont peu nombreux héla P 1 P , arer ua *--«»•
I éternité, ce que le pain esl na r'ra ni.* ? mps est ' P ar ra PPort à
fanation dn temps me fait foém,r PP ° r ' a la VJe P rése --e- La pro-
--omeïVrisTam l a ^ Ifiï* -I-*» an sujet des
sfir* d , e , not '- «SM«ffi evr 'p m ~
sion, Dieu semble avoir voulu auZll V . rè ^ l - !Dl '-«r succes-
de
Archives diocésaines d Quimper et Léon
- 3 -
c'est tuer, du méme coup, fa gràce qui l'accompagne... Parcourez
les différentes conversions rapportées dans l'Evangile : vous trouverez
toujours, associés à ces coups de grâce, des moments qui
semblaient indifférents en eux-mêmes. J'ai souvent remarqué que
Dieu profite d'une circonstance presque absolument indifférente
on futile, dans la vie des horooies, pour les ramener à Lui. Cette
circonstance a sa place dans Ie temps ; si ceux qui en bénéficient
ne lui avaient pas permis de so produire, au moment où elle s'est
produite, ils n'auraient pas recueilli le résultat heureux qu'elle a
amené.
i Nous devons étre, pour toutes ces raisons, très économes de
notre temps et très circonspects dans l'usage que nous en faisons.
Le temps perdu ne revient point. Quel mystère, que celui de l'entra
inemen t que le temps exerce sur nous et par lequel il nous
emporte ! Muel mystère, que celui du temps lui-même I... Nous ne
savons du temps qu'une chose, c'est qu'il nous est donné pour nous
préparer à l'éternité. *
Saluons donc la nouvelle année avec une joie religieuse, car
c'est un beau présent de Dieu. Puisse-l-elle étre pour tous bonne
et sainte, fructueuse pour l'éternité !
C'est le vœu que la Semaine religieuse porte à chacun de ses
lecteurs.
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Quimper. — I.ILU'KLLË HKS URSULINES. — Lundi 6 Janvier, reunion
des Meres chrétiennes, à H heures ; messe, instruction, bénédiction du L-S.
Sacrement.
Avis de l'Evêché. — Nous rappelons que, aux termes
d'une Lettre Apostolique de N. S. Père le Pape
Léon XIII, en date du 20 Novembre 1890, une quête doit
être faite dans toutes les églises de la Catholicité, le jour
de la solennité de l'Epiphanie, c'est-à-dire pour la présente
année, le dimanche 12 Janvier prochain.
Le produit de celte quête sera envoyé à l'Évèché.
Nominations dans le clergé. — Par décision de Monseigneur,
ont été nommés :
M. Canével, recteur de Rédené, recteur de Trégunc ;
M. Troadec, ancien recteur de Logonna-Quimerc'h, recteur de
Rédené ;
M. Salou, vicaire à Plougastel-Daoulas, recteur de Kerlaz.
Néorologie. — Nous recommandons aux prières de nos lecteurs,
M. Cocaign, jeune prêtre de Cléder, décédé le 24 Déeembte.
M. Cocaign avait été ordonné au mois d'Août dernier,

_ 4 _
Dans notre dernier numéro, nous n'avons pu qu'annoncer Ia
mort de M. Latreille, recteur de Kerlaz. Depuis, nous avons recu
les lignes suivantes, qu'on lira avec intérêt :
. * M Latreille était un des prêtres les plus recommandables
que nous ayons jamais connus. D'une foi robuste, pendant
toute une carrière sacerdotale assez longue, il n'a vu que la gloire
de Dieu et le salut des âmes, ll a fondé celle paroisse de Kerlaz
ou il a passé près de trente ans, l'aimant de mule son âme et de
tout son cœur. Le presbytère a été bâti à ses frais, l'église a été
complètement restaurée de ses deniers. Nous savons qu'il donnait
aux œuvres diocésaines de généreuses, mais discrètes aumônes
très dur pour lui-même, vivant comme un ascète, il pratiquait
Ies devoirs de I hospitalité d'une manière charmante, et ses nombreux
amis garderont longtemps l'agréable souvenir des heures
passées auprès de celui qu'ils aimaient à nommer « le bon père
Latreille •. — ln memond œternâ érit Justus,
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Mardi matin, à H heures, Ie clergé de Ia ville épiscopale et
des paroisses suburbaines s'est réuni à l'Ëvêché, pour présenter à
Monseigneur ses hommages el ses souhaits à l'occasion du nouvel
an.
M. Téphany doyen du chapitre, a exprimé comme toujours
avec autant de distinction que d'à-propos les sentiments de ses
confreres... « Devant les graves événements qui semblent se préparer,
on sent plus que jamais le besoin de se serrer autour des
chefs que Dieu nous a donnés, unis dans la prière el, s'il le faut
dans la lutte... Que Dieu accorde à notre Evêque vénéré lumière
et force, afin qu j! accomplisse parmi nous sa haute mission, pour
la plus grande gloire de Dieu et le bien des âmes ! . ^
jTJ n . eu 7,v e,nerdé eD lermes émas M 'e Noyen el tous
ceux dont il est l'interprète. Fidèle à sa devise ln te, Domine
hrfT,\ brande » r » tout eD reconnaissant que l'avenir est sombre
es heureuse de trouver néanmoins des motifs d'esnérance
pariicnliêrement dans « ce réveil des sentimen s et S o n
cathoiuiues que constatait, il y a quelques jours, le glorieux
Léon Xlii lui-même. . . Quoi qu'il en soi, c'est la ^use de Neu
que nous soutenons : complons sur l'appu d^en-haut et sf nous
ZÎT^nt * ^ ^ « ^ *e -£&&& fê£!
- Nous recevons et insérons avec plaisir la lettre suivante :
« MONSIEUR LE DIRECTEUR,
« Janvier devrait être appelé le < Mois de l'Enfant-Jésus »
vo ffi Sx VÀ Panie de SeS j0 ? rs > Ia Gréche «'e rende -
«n?f. A • Ies ' mais surtoul des P et 'ts, que Pon ne nent
sans are ému, voir groupés et attendris devant eur divhi modéle*
soi.' Sée 0 Vol ^ T T la g T de îe ^ n de la Creche leur
S i ^Quimper h m X d * m V ,e P r ~> sans
- 6 -
i II n'y a pas longtemps, un mignon petit garçon écoutait,
chez lui, les plaintes d'une pauvre mère de famille. Aussitôt l'enfant
disparaissait ; mais il ne lardait pas à revenir, porteur de ses
petites économies, qu'il donnait généreusement à la malheureuse.
< Ces jours derniers, ses parents remarquaient tout-à-coup,
avec surprise, dans le salon, un Enfant-Jésus, devant lequel veillait
une lampe, et au pied se voyait une soucoupe. Interrogé, le
bon pelit répondait qu'il avait entendu, avec chagrin, parler de
pauvres enfants manquant de pain ; comme il avait donné tout ce
qu'il possédait, il s'associait au Petit-Jésus pour leur venir en
aide.
« Monsieur le Directeur, l'avenir s'annonce sombre, vous avez
trop souvent' le pénible devoir de le démontrer, dans la Semaine.
Mettez-y ce pur rayon d'espérance qui brille, croyons-le bien,
dans de nombreuses* maisons chrétiennes, et ne désespérons pas :
Ie Ciel garde encore « des cléricaux • à la France. » X...
PENMARC'H. — La Semaine Religieuse a déjà eu occasion de parler
des iravaux, très considérables, entrepris dans la vaste, et belle
église de Penmarc'h. On nous écrit qu'ils sont aujourd'hui terminés
: la toiture, qui fut emportée par un ouragan, le ll Novembre
1891, a été refaite à neuf; les colonnes et les murs ont reçu les
réparations désirées, et dans un goût parfait.
La restauration complète du monument demandait une bénédiction
solennelle. Mgr l'Evêque a bien voulu accepter de présider
celle cérémonie, qui est fixée au dimanche 19 Janvier. Ajoutons
qu'elle doit étre précédée d'un triduum préparatoire, pour raviver
les souvenirs et les bonnes résolutions de la Mission de Juin 1894.
Les exercices du triduum seront présidés par M. le chanoine
Madec, curé-doyen de Pont-l'Abbé.
Distinction méritée. — -Nous apprenons par la Semaine
religieuse de Sa i nt-Brieuc que Noire Saint-Père le Pape Léon XIII
vient de conférer le litre de Chevalier de Saint-Grégoire le Grand
à M. Le Guerrannic, architecte.
Celle nouvelle sera accueillie avec plaisir dans noire, diocèse où
M. Le Guerrannic a laissé tant de sympathies el où i) continue à
étre si apprécié.
Nous sommes heureux personnellement d'adresser au nouveau
chevalier nos bien sincères et cordiales félicitations. L. R.
A imiter. — La Semaine religieuse de Vannes publie l'avis
suivant :
« A t'approche da nouvel an, M. le curé de Pontivy propose à
ceux de ses confrères avec lesquels il avait l'honneur d'échanger
des cartes, de se borner désormais à un échange de prières. •
Ce serait une économie de temps el de timbres, dont l'argent
serait plus utilement employé pour les pauvres.

_ 4 _
Dans notre dernier numéro, nous n'avons pu qu'annoncer Ia
mort de M. Latreille, recteur de Kerlaz. Depuis, nous avons reçu
les lignes suivantes, qu'on lira avec intérêt :
* M. Latreille était un des préires les plus recommandables
que nous ayons jamais connus. D'une foi robuste, pendant
toute une carrière sacerdotale assez longue, ii n'a vu que la gloire
de Dieu et le salut des âmes, ll a fondé celte paroisse de Kerlaz
ou il a passé près de trente ans, l'aimant de toute son àme et de
tout son cœur. Le presbytère a été bâti à ses frais, l'église a été
complètement restaurée de ses deniers. Nous savons qu'il donnait
aux œuvres diocésaines de généreuses, mais discrètes aumônes.
im dur pour lui-même, vivant comme un ascète, il pratiquait
les devoirs de l'hospitalité d'une manière charmante, et ses nombreux
amis garderont longtemps l'agréable souvenir des heures
passées I auprès de celui qu'ils aimaient à nommer « Ie bon père
atreille ». - IR memorid œlernd érit juslus.
Mardi matin, à li heures, le clergé de la ville épiscopale et
des paroisses suburbaines s'est réuni à UÉvéché, pour présenter à
Monseigneur ses hommages et ses souhaits à l'occasion du nouvel
an.
M. Téphany, doyen du chapitre, a exprimé comme toujours
avec autant de distinction que d'à-propos les sentiments de ses
confrères... * Devant les graves événements qui semblent se préparer,
on sent plus que jamais le besoin de se serrer autour des
chefs que D.eu nous a donnés, unis dans la prière el, s'il le faut
dans la lutte... Que Dieu accorde à notre Evèque vénéré lumière
et force, afin qud accomplisse parmi nous sa haute mission, pour
la plus grande gloire de Dieu et le bien des âmes ' » ^
Monseigneur a remercié en termes émus M. le Doyen et tous
ceux dont il est l'interprète. Fidèle à sa devise In ie, Domme
sperati Sa Grandeur, tout en reconnaissant que l'avenir est sombre
es heureuse de trouver néanmoins des motifs d'espérance,
par.calmement dans < ce réveil des sentiments et d'action
catholiques que constatait, il y a quelques jours, le glorieux
Leon XIII lui-même. . . Quoi qu'il en soit, c'es la cause de Dieu
que nous soutenons : comptons sur l'appui d'en-hauu el sf nous
r^TuVul ^* 5 5 ^ de l ' EgliSe > n ^ S
- Nous recevons et insérons avec plaisir la lettre suivante :
* MONSIEUR LE DIRECTEUR,
• Janvier devrait être appelé Ie * Mois de l'Enfant-Jésus »
puisque, pendant une partie de ses jours, la Crèche ese rende''
vous des pieux fidèles, mais surtout des'petiiïï«e?M nTSeST
sans étre ému, voir groupés et attendris devant eur divfnX
soi. fermée 0 Vol "ffi? T la g T de leç * n de la ^ e l£
S i 5fQuimp 0 er *" h m x de P ° UV0,> ,e ?> *
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- S -
« II n'y a pas longtemps, un mignon petit garçon écoutait,
chez lui, les plaintes d'une pauvre mère de famille. Aussitôt l'enfant
disparaissait ; mais ii ne lardait pas à revenir, porteur de ses
petites économies, qu'il donnait généreusement à la malheureuse.
« Ces jours derniers, ses parents remarquaient lout-à-coup,
avec surprise, dans le salon, un Enfant-Jésus, devant lequel veillait
une lampe, et au pied se voyait une soucoupe. Interrogé, le
bon petit répondait qu'il avait entendu, avec chagrin, parler de
pauvres enfants manquant de pain ; comme il avait donné Lout ce
qu'il possédait, il s'associait au Petit-Jésus pour leur venir en
aide.
< Monsieur le Directeur, l'avenir s'annonce sombre, vous avez
trop souvent" le pénible devoir de le démontrer, dans la Semaine.
Mettez-y ce pur rayon d'espérance qui brille, croyons-le bien,
dans de nombreuses maisons chrétiennes, et ne désespérons pas :
le Ciel garde encore * des cléricaux » à la France. » X...
PENMARC'H. — La Semaine Religieuse a déjà eu occasion de parler
des travaux, très considérables, entrepris dans la vaste, et belle
église de Pen ma re'h. On nous écrit qu'ils sont aujourd'hui terminés:
Ia toiture, qui fut emportée par un ouragan, le H Novembre
1891, a été refaite à neuf; les colonnes et les murs ont reçu les
réparations désirées, et dans un goût parfait.
La restauration complète du monument demandait une bénédiction
solennelle. Mgr l'Evêque a bien voulu accepter de présider
celte cérémonie, qui est fixée au dimanche 19 Janvier. Ajoutons
qu'elle doit étre précédée d'un triduum préparatoire, pour raviver
les souvenirs et les bonnes résolutions de la Mission de Juin 1894.
Les exercices du triduum seront présidés par M. le chanoine
Madec, curé-doven de PonM'Abbé.
J "V
Distinction méritée. — -Nous apprenons par la Semaine
religieuse de Sa int-Brieuc que Noire Saint-Père le Pape Léon XIII
vient de conférer Ie titre de Chevalier de Sa i n t-Grégoire le Grand
a M. Le Guerrannic, architecte.
Cette nouvelle sera accueillie avec plaisir dans notre, diocèse où
M. Le Guerrannic a laissé lant de sympathies et où il continue à
étre si apprécié.
Nous sommes heureux personnellement d'adresser au nouveau
chevalier nos bien sincères et cordiales félicitations. L, R.
A imiter. — La Semaine religieuse de Vannes publie l'avis
suivant :
« A l'approche du nouvel an, M. le curé de Pontivy propose à
ceux de ses confrères avec lesquels it avait l'honneur d'échanger
des cartes, de se borner désormais à un échange de prières. •
Ce serait une économie de temps el de timbres, dont l'argent
serait plus utilement employé pour les pauvres.

- B -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Nos missionnaires. — Nous empruntons les lit-nAt „.,;
suivent an Messager de l'krchicmfrérie diSaiXjolZh^LZ
breux amis de noire cotnpairiote, Ie R. P. Limbour elles fomm
hait.eo Le nom de celte œuvre sonnait mal : on la nomma f re,?
fy^Vh %%?,' ?°". S lrouvanl en n0l » br e symbolique I*]
Port-au-Prince el pnsJ^n? d'»' f a " hul l 0l,r - : raarilime -*
mêlées de lonirWin ^ n l stru,r - la K r -

- 8 -
. Après avoir remercié le cardinal-Doyen de lui avoir donné
1 as-urance que les fidèles prient . pour l'Eglise el son chef daSs
I œuvre quils accomplissent, en vue de procurer la paix et le
salut du monde ., le Pape ajoute :
Nous-méme. Nous nvons saisi dernièrement diverses occasions nnnr
commander des prières spéciales. Nous les avions r e « S IZT
VfeS^d» Rt&lï $K£ 7 Ûf , r UVCa V |,our * o^onsacré P à°"a
_, J'J! < " , ?. Semb ! e àemir en _ «e-"."»ilre un effet principal dans ce réveil
et dans cette croissante ardeur de sentiments et d'action Callio itme one
«SASS? Chei diverSCS ,la,i0ns ' sen,ime " ,s -I «"les à K'plSs
El nous en attendons un effet non moins heureux en faveur H* iœfi&Kœr
par Nous ' d " re,our WUSfcï
deracinée ne sont pas légers. et ii »\ I pas ffORS à sur-'
Mais que ne peut sur les desseins et visées des hommes le recour, *.
M?S32J"2 C ° n . fianCe P- rsev

- io -
arrivée, elle saine les saints anges gardiens, et elle souhaite la
pai* en répétant les paroles dn Sauveur : Pax huicZnul,
uni, ies i-ervanies des pauvres sont vraiment les roessatrère-- de' h
&ri C n e 7 'V^ 1 ' 6 . ap P r0Chenl r-Pre-nent ZÀ et£ùragi
I ) S 1S '°' 1 C,,em,n ' el • 1nissenl P-r Rendormir m pad
iixêsd'elLK 3 », 1 i" Con . ; f[-« ali '-'-- .-"quelles on impose Ies
.axes d exception et de pnvth-pe, et qu'on vise à miner an nlne
grand détriment de Ia classe miséreuse, au moyen d'une'loi dra
onienne sur les associations ! . (i) * 01 dia "
Mort du R. p. Le Pailleur. - Un aulre bienfailenr des
desTn'r-n n ; 1a I. eUr d - UDe Con / Tè W W complé Xrt'lm
des cernâmes de maisons, répandues dans les cino nariie* di
monde, e. que l'on peut appeler la merveille de Ia cLri.é vient
Sï«Mn P P e l é ' ° ieU ' P P ur revoir la^m?enl e de l
iw r d f s épreuves qui ne lui ont pas raanqné
d'oSe : ,S0DS DS ' a Sm0ine reHgieme de «--»»e", son diocèse
» Nous apprenons la mort du R P LePailh-mr ******** u*
rairerdu diocése e, fondateur é. rLWiTfcSSaSÏÇ
PI àavfV '-"T x'f Je!, !"- e Ju « an ' avec ,e concours de Marie Jamet
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Pet.ies-Sfeuis des Pauvres, l'abbé Le Pailleur, vicaire à Saint
SM fSSTJSS hmel ' devenue s ^'=^ a £
le pu bel éloge que nous en puissions faire ' CeSt
ll est pieusement décédé à Rome (2) où il viv.ii mu ^
8ltt4T-- 1 "'~-K , 3!ft
Dans son testament, le R P IP Pailleur * ;„ ,-,
exécuienr les,ame„taire son am^Si'S ^ S l Z
Le R. P. Le Pailleur était âgé de 83 ans.
nenif? V^SZ^ ^ui&l^T^ que Ji ,oi - 1 --"-gieuses.
Nous ne ornées Sde CP?»vkB1 eS Cnn $ ré W"> reli-
SS ÈSftS- »*"--=SC
11} ** ££&* du 10 Décembre 1895.
(2) A. Frascati, pres Romç. -. N. R.
- ii -
citîx, un prie-Dieu, une chaise, un misérable grabat, remplacé
quelquefois par une simple planche et une simple couverture :
voilà tout l'ameublement de leur cellule. Quant à la nourriture,
elle est plus Chétive encore. Rien absolument n'est accordé à la
sensualité, Leurs ennemis acharnés, les bourgeois du centre opportuniste
ou de la gauche radicale ou de l'extréme-gauche socialiste,
tous francs-maçons ou esclaves des francs-maçons, ne voudraient
pas se soumettre, pendant qua rame-hui i heures, au régime alimentaire
des Congrégations les moins sévères, Dans beaucoup d'Ordres,
le maigre est perpétuel, on ne fait qu'un repas par jour.
Mais toutes les com m u nau lés, sans exception, non seulement
celles qui se consacrent exclusivement à des œuvres de bienfaisance
extérieure dans les hôpilaux et les orphelinats, telles que
les Filles de la Charité, les Petites-Sœurs des Pauvres, les Frères
de Saint-Jean de Dieu, etc, elc.; mais aussi celles qui se livrent à
la contemplation, à l'étude, à la préd irai ion, à l'éducation, aux
missions, au travail manuel, fes Communailles, sans exception,
d'hommes ou de femmes, du fondation récente ou ancienne, sont
toutes des établissements de bienfaisance.
Tous les couvents sont des centres ri'où rayonne sur les déshérités
de ce monde la charité la plus généreuse, d'où se répandent
des bienfaits sans nombre sur les malheureux.
ll y a autour de toute maison religieuse une nombreuse population
qui vit de ses aumônes, qui reçoit d'elle des secours en
argent, des vêtements chauds, des distributions régulières d'aliments
substantiels pendant la mauvaise saison. De plus, il y a* sur
le sol de France, d'innombrables familles de pauvres honteux,
dignes de tout intérêt, que les couvents soutiennent et font vivre
avec une chanté effective et toujours discrète.
Le peuple lésait bien, les hommes intelligents ne l'ignorent
pas. Mais le grand public n'en est pas informé par les journaux
boulevardiers. Quand Rothschild, ou quelqu'un des grands juifs ou
financiers judaïsanls, fait une offrande en apparence considérable
— laquelle n'est qu'une restitution mesquine el ridicule pourtant
de millions volés — la presse maçonnique et juive le publie par
tous ses organes avec des éloges dithyrambiques et idiots. Les
Religieux, avec des ressources presque* nulles, font dix mille fois
plus de bien, mais sans bruit.
La taxe nouvelle va les mettre dans la nécessité de réduire leur
budget de la chanté. Ces réductions ne peuvent pas porter sur
leurs dépenses personnelles, qui ne dépassent pas le strict nécessaire;
elles porteront donc uniquement sur les aumônes.
ll y aura donc, par suite, des centaines, des milliers de pauvres
qui ne recevront plus les vétements chauds dont ils ont
besoin, qui ne participeront plus aux distributions en nature et
en argent.
Qu'est-ce que cela fait aux francs-maçons qui ont volé la loi
d'abonnement ! (Semaine religieuse d'Evreux.)

- 12
SAINT THÉLEAU (suite)
ç,5 pais l < -T*- Be . leiTI P s à W> «-'"• Corenlin a pris, dans la
Srfhi «S "L ,m ' MB! "° s fêt ? s r t centps ' aurail sainl riiéleau. Nous revenons an ourd'hui à notre sainl -PPartenu év&iue â
ï\^! U - ^"-ed^nier extrait desa Vie reproduisait l'h3e
dn dragon dompté el précipité dans la mer, el se termina t mr
I exposé des supplications populaires adressées à sainl Samin
pour que l'évêque de Dol décidai son ami à demeurer en 4rS'
qne ; reprenons la suile du récit. -

- 14 -
^ U ÏV?i 2 ' 3 fr - ^ï /' t " ,w ' 4 fe Pm ». l'abbé DECROMLLE auteur
det, Méditations sacerdotales snr la niehô de chaque jour
déirS 1 ilv,^ T VC P vr ? sur * Sa " Jte Me8Stf « PP'-se un but bien
«M ££îî c « ut ra J nener 't» ^roes pieuses à la vieille méthode d'assistant
l ^ o t ^ * hd ^' en effet ' ei d ^ ^iK^Œ
oa^aSSSSSSt SS&l* W ife
On lira avec inlérH CJ nniwM K5 1 ï ? ,0Û5 la6aneu -- et intelligents.
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- 16
ASTHME CT CATARRHE
Guôrls pm lus CIGARETTES ^ A n • ^-t
oulaPOUDRE K -9 C^ I! W#
OPPRESSIONS, TOUX. RHUMES. NEVRALGIES
Touts» Pb.wn.acie», 2 f. la IÏ^UP. V*Dl-s en j-ros : 20, r.S*-Laam LA 8EMA1NB
Dimanche, ll Janvier. — Dimanche
dans l'Octave de l'Epiphanie. Semidouble.
Blanc. Mémoire de l'Octave,
ii la Messe.
Vêpres du suïvan-
Dimanche.
Au chœur : SOL
PUANTE. Mérooi
avec mémoire du
IT TÉ DE L'ËPI-
J Dimanche.
Lund*. /5. — OcU^e de l'Epiphanie.
Double. Blanc.
Cœur à Paris ; Nimes ; U
n'y a pas de révolte ; Le
langage des chiffres ; Les
catholiques anglais ; Jule*-;
Simon et Berthelot ; X?-
Pélerinage à Jérusalem.
IV. Il n'y a pas de différence.
V. Documents historiques
(suite).
VI. Annonces et avis divers.
Mardi, ii. — S. Hilaire, Évêque,
Docteur, Double. Blanc.
Mercredi, 15. — S. Paul, premier
Ermite, Confesseur. Double. Blanc.
Jeudi, 16. — S. Marcel, Pape, Martyr.
Semi-double. Rouge.
Vendredi, il. — S. Antoine, Abbé.
Double. Blanc
Samedi, iS. — La Chaire de saint
Pierre, à Rome. Double-majeur.
Blanc.
Oreire «le Pi-fcdoratiou perpétuelle pendant la «emalne
Ursulines de Quimper du Ô au 16 Janvier.
Irsulmes de Carhaix du 17 au 20 —

- 18 -
ta Propagation de Ja Foi : les Missionnaires
de ^ ' v S S f K fol "noVs 3 ^ ant ' e bienfail ^ « W e
aa triste sort des peuntes A,. «? e pens81 '' en mém ^ '---.ps,
de la mori, i, * S X inomën TS* 3SSis d3ns ,es -*---res
choisi -où l'on recnrillpTS L~* l 'L 0 - - ,0UT -' 1 "-ire mieux
Foi, fondée poôr S er Tu ^^n^^ 6 , la p »P?«-.io«. de "
vérité. En feveur d£ X l " £ la C0Maiss - n œ de la
chrétien d'avoir parl auilSv-nx P^ >. ' 5 D ' pemet a ch -'l u e
naires, nous ne «nnaS^w Sn d nisi S0DlT ? nce ? -« «"--nn-
page qui sui.. Louis vLilK v ntfej , l ' , S f'T enl

- 20-
Archives diocésaines Quimper et Léon
Dimanche soir, 5 Janvier, avait lieu, à Quimperlé, une séance
S E ' 6 M A P ? fil A U Patron -«- «-vrier. Mgr l'Evêque "vou lam
témoigner de l'intérêt qu'il porte à ces œuvres de préserva ion
pour la jeunesse, avait bien voulu accepter de présider la réunion
l»uîi e * P HÎSi a a mm î ^-V^ p l u s variés ' et k-kn-ion n'a rien
léi^-,ii és,rer - Aussi . Sa Gr -~d--r - --ressé ses plus chaude"
M ?. KITU aux , or -? an ' s -

- 22 -
Archives diocésaines Quimper et Léon
PHILIPPUS DI FAVA, Substitut S. S C.
^ £ H ? 5 i ï ^ ^ ^ W du Rituel permet de
réclame, il t ^ ^ ^ ^ Z ^ ! ? * * , V 6886 ' el,e
cette cause 8e M " C ^ ^ * - r - -«»>présumer
d'une manié rtT>i.Z7J„l' I a d0lt --«Jours la
la communion. générale quand quelqu'un demande
est licite ^ire S cLTr C ZZme h l Sded0Uteqi1 '^
venons de dire. Telle est H'-.ml, . ' an 5ens 9ue nons
louable deRome; tel est âuSsnlrnV la pra ^ ae c -mmune et
donc l'adopter et'y confoler £ SSJto* .*" ' Eg ' i8e ' B """
«ouSLaX
fi
V ot!ï r LZ a r r «"î T' 6 n ----fl--ie,.e,
pas les abus réels q^nous vi H L W ' a '" Ud< .' ne '- sli,i -
On cite des paroisses ra'iip* mît 8alés ' '• - v a quelque temps.
en demi-heurt des persoines si ^ ^i de d-«-i-heure
avant la messe, api-LTa commnnfnn^ 6 " 1 !" 1 à ia sai -" e Table :
la messe et encore aucoTmencèmem E J'?! 7 RUiS ,a fla de
*
immédiatemenl. Il «si évidem aue dan, d , e oa Celle ^-' --•• presque
raisonnable . exigée wr^Hi n^%if«Jïï MDd, H 0,M - ,a ' «*-«nous
trouvons dans anc telle fain H'iif P f, : ma ,', s ' en revanche,
qui, vis-à-vis de l'auguMe EÏC&P 1 ^ bt .' Ue ' le UB ^ ^ m
que de respeci. ë «---"-n-iie, deviem un véritable man-
f Jïfsi'JSS, "Sit STES"; !g» Ie

cou?^^e h a ^r Dr& ( "H" û6i Se "f ° uaDd -«- «-onze
prendre eo PTé ia France nl D "I--"--- '- Sacré-Cœur de
mencaii JI » ...i \h£??' peDdant la - née redoutable qui commalheurs
de" I, S'oTX'Jr lam j er , 1871 ' au -•"•"£nonce
le vœu national Q rël ' en ' M Le « enlil ' -»••« Pro­
ies mVnfes' S K ^ ïffiTS fc P " ,^ mi " s ,e r "-««I» clans
voix puissante et Ranimé o„ ch i f t r- d V° DS; puis ' d ' une
aun de jeter notre MU»W M», H " Cor *-" -"«-»«-•«,
noussau'ver e, ^ ù l » & S % f i Mn,r de %«£» T 1
Devant de parei.s spectacles, peut-on désespérer du sablT
da fc ^.îïfc'SRj* - & « «on dans la nai,
f. supporté ses cruelles souffrances ««ft», J?"*"--» -Mlade, il
nieîiiacrS^ ^ ' ^ " avait «--»• amandé les der-
«on, en 1889. C'était un érEi nn .iï lmeS, '" «-«Ma --«irrBwdernier
numéro, no re S-S."i ^J? 1 " t 1 - val eur. Dans son
spirituelles. ta,t ^ \ ^ bhé un -"trait de ses Leure,
do budgeTptrKaV^ Lucien ^..nTr' 3 , récen,e di °»
quante proteslation contre' A E lo d'-û'"" entendre une - lo -
vér.table caractère . de 'at iiuZnat VP ab °° nement ; et mn ^ '-
Congrégations. -"""ae passive . prise par la plupart des
braves «Sft-ffc ^,à P „t S ^ - ^ f c •**** de
avez le droit de prendre. vous e'iês lewu s ùT\' m 'T 1 '-- 1 '-" • »
nous nous ne pouvons pas vous l« don»« D : P ez! Ma ' s I--"' à
prendre, nous ne nous insérons pa" mÏZ!"* ce .«-- e '«"-" voulez
nous demander de nous fain. «..„„. / v * enez '• ~--- s «nam à venir
d -me loi impie et d'uni W^SSSS^l ^ - - ( « f i
Pree* ; , r m & ,„ , ; ^ ^ - ^ ferons pas ;"oui.
«AÉT"- **** =* «*-S -tr u** pas à ceg
âSA^
Archives diocésaines Quimper et Léon
a V ire de •-• '**- . œ
9^*l^c«to^.%*!^ rf*i, 'ivrant toute si
necessaire. , F --- • « «e nous excitez pas, cela n'est pas
- 28 -
« Ces mots, tout le Sénat les a entendus. Mais, à la réflexion
M. Doumer comprenant lui-même qu'il était imprudent de faire
pareil aveu des dispositions ministérielles à l'endroit des catholiques,
a corrigé l'expression.
.„Ji ?° nS w . nàri0DS J es P*- r -r qne, dans la pratique, il corrigera
aussi les senumenis dont témoignait celle expression! .
* vit 1 * I ? , ? age des oî -----'es - L-- établissements destinés
frii-f-f a ' r , e P ro P rera - nt -*. c'est-à-dire aux enfants de six à
de 6 'pTus a de' d°e n ùx V c;n. n m!lT nS ' " ""*" «* **. ^ diminUer
«.W ! a P han - bre des députés, on vient de constater que dans
vingt-trois ou vingt-c.nq déparlements, des écoles primaires
construites avec une prodigalité ruineuse pour noire trésor à sec'
ne compiem pas, en moyenne, dix élèves par année d'études Eloi
ves comme maitres, tout décroli.
n A T '
en - J -eva, - cne - se remplit, tandis que l'école où Dieu
dpHfi „,f " d 7 C ^f nt les pris0DS ' les m - is -n s Pénitentiaires
de toute nature, les hôpitaux, les dépôts, les asiles d'aliénés La
criminalité: décuple dans l'enrance, les suicides s'y mulliplienV. La
société se dissout par tous les bouts. Le chancre de l'athéisme la
dévore sous les formes les plus hideuses de la luxure
L alcool empoisonné et tarit le sang français. Rien qu'à Paris
in^wT a,, ° n d . 8 I ' abs i n,he el de« liqueurs similaire a p us
E-W tt^ïSSÎ? â im ' e " e a ******
hnn^1 , ., n û sé,onn . ea,,, ' ès , c - la 'T je ' de ces tempéraments brûlés de
bonne lieure, qu'aucun frein moral ne relient et que la bestail
des domine, autres il ne nations sorte toujours qu'une population grandissantes qui reste ! siationnaireTeXe
louu -' re . en 'ace
(Le Correspondant.)
tStw e n.,hn.t h0U r UeS --- 1 ! 18 '- ~ L'annuaire catholique pour
1896, public sous les auspices du cardinal Vaughan, donne d'inté-
ÏÏ5K SUS* présem de ,a ** «'-«-?-• -Ç
de toSSOT*? dU T? Coll -8-' on en ««--Pte qoatre
17 iJÎSÏÎ ' " 8 * y , a ' ? n "-"Kleierre et dans le pavs de Galles,
17 évéques (y compris le vicaire apostolique de Galles') • il v en â
TiïmFihT- ^ -'? m fedes pré?re.s en GrandUri.ag,,
Parmi Ss n Are, "W" ? ^ ^ liseS ' Chi,f ' eile - el ««A.
S rtonfii ^ T 0 T' sécul,er - et 981 apP-rdenneni au
J|.. l . 8 pJ* ll S!ll ,n catholique romaine est professée par il pairs d'AnnlilS
i l^f Se Cl d ,rlande ' par 33 "-ronnets, 15 conseillers
•^ifflSKjafifef « «»-«- irlandurs.tn Parlement.
tu
o mUa |ionrJ?d«l C H h ?']- , , U6 d^ Ç°- V!, o'"e-Uni comprend environ
millions el demi de fideles, - dont 1,500,0(X) poor l'Angleterre

- 26 -
?}ria* t^ ^ G3lIeSl 365,00 ° P 0111, rEcosse > 3,300,000 pour
En y ajoutant le Canada, l'Australie, les Indes et Ies autres
colonies et possessions anglaises, la population catholique de l'empire
britannique s'élève au total de 10,230,000.
Jules Simon et Berthelot. — ^ Monde illustré a publié
une leure que le chimiste Berthelot, - notre ministre des affaires
étrangères, — adressait, il y a quelque temps, aux organisateurs
de i anniversaire de 1870 ; Ja voici :
< Nous n'avons pas oublié : mais Ie jour de ta justice, la revanche
des opprimés contre la conquête, n'est pas venu
Les hommes de ma génération, qui descendent les uns après
les auires dans le tombeau, ne le verront pas.
C'est le socialisme qui sera notre Némésis. BERTHELOT. »
Le Monde illustré publie égalemenl d'autres lettres sur le
meme sujet. Parmi elles, nous trouvons celle de M. Jules Simon
qui forme un étrange contraste avec ies idées de A!. Berthelot : '
« -Monsieur el cher confrère,
• Puisque vous parlez de dévouement et de sacrifice, parlez
aussi de Dieu qui es inspire et les récompense. Je me souviens
d une grande parole du général Bertaut, qui était ministre de la
guerre dans le cabinet dont j'étais président. On traversait alors
ime de ces épidémies morales qui durent si peu et laissent de si
longues traces ; il y avait comme un renouvellement de tentatives
les îomi»
Cnau01el,e «>nlre Weu. On préchait l'athéisme sur
- Je n'y mènerai pas mes soldais, dit le général. Comment
pourrais-je ensuite leur demander de mourir ' »
Je vois avec joie beaucoup de départements élever des monu-
du Nord Tà^lTl
Archives diocésaines Quimper et Léon
m ° r,S 2° n0US - Le ^P^ement des Côtes-
aa-word a été I un des premiers a entrer dans cène voie. Je le
sais car je fus chargé de prononcer l'éloge des mobiles bretons.
a «k* fer 0 S ° n C ergé 3ssisia a ,a P**-»-* Nous avions
«t A?ï."i/ è -J?rt^ee.Populaire de Pénitence A JÉRTJn^
L ?^' N» za reth. Smyrne. Constantinople Athènes,
Canal de Corinthe et Patras, à bord de la nef dP
,rff '" , H T r a Marseil)e . •- ^rdi 2 Juin. - Prix des olaces
U-ansporis logement el nourriture ; I" clas.se, 880 fr 2- c asse'
S ajoSÏÏx^rix ci-Sut' °° f" ' * " *""*• W " '
— 27 -
Le Programme complet est envoyé franco. Le demander au
Secrétaire du Pèlerinage, 8, rue François l or , Paris.
Une souscription est ouverte dans le but d'aider les pèlerins
trop pauvres pour supporter tous Jes frais. Prière d'adresser les
offrandes au Secrétariat, 8t rue Francois l at Paris
V A R I É T É S
Il ny a pas de différence. — Je l'ai entendue, et elle
résonne encore douloureusement à mon oreille, cette affreuse
parole : Quels que soient les maîtres qui les instruisent, quel que
soit 1 enseignement qu'ils recoivent, plus lard, entre tels et tels
écoliers, U n'y a pas de différence.'...»
Et vous étés chrétienne, ô mère qui avez prononcé cette parole !...
Oh! mais alors vousïétes aveugle, trots fois aveugle î. .Vous
n avez vu que la surface des choses, vous n'avez compté que des
défaillances exceptionnelles, el vous n'avez pas envisagé les résultats
d ensemble, vous n'avez point regardé jusqu'au fond des
ames !...
O mère, suivez donc avec moi, sur le chemin de la vie, cet
enfant dom vous prétendez faire un homme, tout en restreignant
a part qui revient a Dieu dans son éducation ; el suivez, en même
temps, cet autre enfant qui ne vous appartient pas, el dont les premieres
années s écoulent, au contraire, sous l'œil d'une mère vraiment
chrétienne, à l'ombre de la Religion. Suivez ces deux enfants
par fa pensée vous dis-je, jusqu'au terme de leur course, et voyez
entre eux s H n'y a pas de différence.
Je les prends tous deux au berceau : deux chérubins baptisés
qui ravissent les regards de leurs frères du ciel : il n'y a pas de
difference. * r
Les voilà qui grandissent : ils ont Su; ans : môme gràce, méme
force physique, méme intelligence. * '
Mais en nourrissant Ie corps de votre fils, vous ave2 néglieé, ô
mère, de nournr son âme; il ignore Dieu et ne te prie point.
Lautre enfant au contraire, connait déjà son créateur et le prie
nS if f S ^ f 6 ", t 1 feil R !eurer Ie bon An & - le Y * lre «e Idonie
rence? ° U V ° US dlles quï/ n ^ a ? as & di ff é '
Onze ans : l'âge de la première communion
inni ïmlfnff• ^ dmt \
a ce W* vutre M* ^sse ia sienne, comme
Inrîn? T !' L . 6 g [ and i°t ur L ven ^ '" ^l paré, comme les autres
ffi ô m ^> et vous dites dans votre
orgue1 maternel ; . Mon enfant est le plus charmant de tous ! >
Helas i il est pur aujourd'hui peut-être, mais demain le sera-

- 28 -
l-il ? Est-ce en deux ou trois heures de catéchisme par semaine
est-ce en trois jours de retraite, que l'on fabrique la vertu chrétienne?...
L'autre enfant a grandi dans la haine du péché : il a été péoéré
de christianisme jusqu'à la moelle des os, il s'est approché de
la lable hainle avec une contrition profonde.
C'est chose facile, madame, que de prévoir ce qui arrivera •
celui-ci se défendra, quelque temps du moins, contre l'assaut des
passions ; celui-là - le voire -, qui n'a eu qu'une conlrilion de
surface, faiblira et tombera au premier choc. Et vous dites qu'il
ny a pas de différence »...
H
Dix-huit ans : la saison des tempêtes. Votre enfant n'écoute
rl S 2 ue , ia o V< ? lx du P ,aisir - on ra habitué, dés l'enfance, à ne
regarder la Religion que comme la cinquième roue d'une voilure •
â I heure présente, elle est moins que le cadet de ses soucis. L'autre
enfant écoute encore la voix de sa conscience.
Tous deux peut-être feront des chutes lamentables, soit • mais
le vôtre, madame, commettra Ie mal, sans se douter qu'il fait mal
gardera toujours son âme souillée; l'autre se relèvera après les
premiers orages el reviendra au Dien de sa première communion.
U vous dites qu il n y a pas de différence ?...
Quarante am : votre fils travaille à faire sa fortune - c'est
bien; maIS il ne songequ'à cela; aucune préoccupation d'un ordre
ÎSEÎn^n D 'M eure S ° n *-***• L ' amre **»"** P a empore les; ,1 joui,, comme le vôtre, de la considération
* *** affaires
de 1%
semhlabtes ; mais il inarche dans la vie, le regard fixé en haut
le matin, dans sa prière, il pense au Maitre qui lui accorde encore
quelques heures pour mériter le ciel ; durant le jour, il s'efforce
^observer sa loi, et le soir, il s'endon, confiant dan! sa S S
Les regards de Dieu sont fixés sur celui-ci : les regards de
Sti» reposent sur celui-là. Et vous dites qu'il n'y a paTdl diffe*
Enfin, la vieillesse est venue. Les deux enfants que nous avons
fw* M rC6aa S ° m *2 i¥ *5 au lKmJ de la l0 *be : ils meures
L un s est longuement préparé au dernier voyage. Lautre a attendu
patiemment que l'on appelât le prétre à son chevet et u ua m i\l
prétre est venu, c'était bien tard. Le moribond ad Luné uTecon!
dans son \SSff
lUU ° n V3 ' Ile qM VaiUe > et jl s ' en esl * Ilé
nn S Ti 'f 5 d , 6UX l T bes * H y a eu des larmes, mais la douleur des
SS! fft#ttSl tSMSÎ £i
Archives diocésaines de Quimper et Léon
-- 29 _
voilà ce qui se passe quatre-vingt-dix fois sur cent peut-être 1
Mére aveugle, pleurez toutes les larmes de vos yeux. Et ne dites
plus qu'il n'y a pa& de différence /... LE SEMEUR VENDÉEN.
(Semaine catholique de Luçon.)
DOCUMENTS
TOUR SERVIR A
L'HISTOIRE WI CLERGÉ ET DES COMMOHAUTÉS RELIGIEUSES
dons le Finistère, pendant la Révolution.
.-^-NlSnâE 1795
(SOTTB)
Un malheureux prêtre des environs de Brest, qui avait
donné à la Révolution tous les gages de soumission exigés
d'elle, voulut profiter aussi de la révolution thermidorienne
pour retirer du District de Brest ses lettres de prêtrise, dont
U avait fait le sacrifice sur l'autel de la patrie, et nous laisser
en même temps un témoignage irrécusable de son peu de
vocation au martyre (1).
« 28 Messidor Ul (15 Juillet 1795).
« Le citoyen La Goublaye, ministre des cultes à Gouesnou,
à District de Brest.
« Sous le régime de la Terreur, sous le règne du Catilina
de Ia France, quand le vandalisme exerçait ses plus cruelles
fureurs, malgré mon profond respect pour la religion, malgré
mon amour et mon attachement pour l'état de prêtre que
J avais embrassé par goût et exercé sans reproches, je devins
au moment que j'y pensais le moins, la victime malheureuse
de 1 athéisme le plus complet. J'avais vu, et j'en avais frémi
j avais vu renverser Jes statues, détruire les temples : j'avais
entendu, et j'en avais versé des larmes de douleur un représentant
blasphémer contre Dieu lui-même et son existence
Je croyais avec le temps réparer ces ravages, et je soutenais,
par mes exhortations, les chancelants dans l'amour de l'Etre
suprême et de la patrie. Je voyais dans une perspective éloignée
quelques lueurs d'espérance, lorsque, le 15 Pluviose H
le vandale Jean Bon Saint-André me flt intimer l'ordre tyrannique
de me rendre Ie lendemain près de lui. J'obéis en
tremblant, et j'y trouvais le citoyen du Troullant. Malgré
toutes mes raisons, malgré mes réponses solides à tous ses
sopnismes, voyant que ses discours ne pouvaient vaincre
mon attachement à mes principes de religion, i! finit par me
(1) h, 114.

-30-
Archives diocésaines de Quimper et Léon
eommander de remettre mes lettres de prêtre, et de cesser
mes fonctions. . C'est, me dit-il, Ie seul moyen de ne cas
« monter sur nn échaufaud. » Je fas accablé, terrassé par co
coup de fondre, et je frémis encore, citoyens Administrateurs
qnand j y pense. '
« Forcé enfin par divers ordres de Jean Bon et par les
lettres anonymes qui me menaçaient de la cruelle machine
accablé par la terreur et l'horreur que m'inspirait une mor
inévitable, je remis au citoyen Branda mes lettres. Sans doute
qu elles sont encore dans votre secrétariat
. La terreur a disparu du sol de la liberté. Plein de confiance
dans une Administration amie de la justice, ie la prie
de me fa.re remettre mes lettres de prêtrise, qui ne m'ont é ô
arrachées que par la terreur... Périssent Ies terroristes et
vivent a jaman les amis de la R. F. > (A suivre)
BIBLIOGRAPHIE
j%é*tre. Aimond BIRE/- «?,£ V^on'etTe^Jle ^J^\tT
avec Un Ï&& ^ u ^ ^ * S ^ " S « S " f S E T S
^ « " b ï ï J r t . ' viennent 'e^uitë S ' Ï Ï S fi». £ £»
d« Qnmzakn* ; Jean IIE PRKMERV — ra»,-7iZA2 D ""•'•.Y — CaraitiîKe
«C.CT : Chevalier MAC-SW^FV *"*'' -* Co, " s '-T»'^
s HSS ^El SSS^sà
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/to est connue 1 du mon Je en"orn0urL f , ? ^ ^ n î? r< - ue * r ^e rt
broderies et impressions sur iu'e et j^n fat)ncatJon du --W de table, des
I- aflaires et les bénéfices de «to Société ont au, tous les ans
\
- 34 -
lux actionnaires et aux réserves.
Bien entendu, Je bénéfice de 365,500 francs ci-dessus conftaté se comnrenrl
Ipres déduction de tous a mor I isse men ts WHMWIJ»! comprend
^ ^ ^ ^ f l à ^ ^ U ^ ^ ^ i ^ re ^l!enl accueil que noire
larene a fait aux titres de la Societé J. Casse ot Pils f Limited J.
ROYAL CAPILLAIlEETl»ACTO-F£^nun^?sfiA»n
DEMANDER SA METHODE M^l^tn^'^S^
MINES D'OR rSî ati0n ^ iLe 9 Ï t0l,tes VAh ' Mrs ,J

-3à -
ASTHME ET CITIRRMB
Archives diocésaines de Quimper et Léon
l'a été rad.Jt-Ln.lT.wF II,f " lll ' bl - d .- sc S--- promptement, ainsi qu'il
«-SLTSlïïS 1 celte off e ' I T S0U T erl et ""J* • «• «-•» tota
conséquence d^un vœu ' -PP>--.era le but humanitaire, est
^oZf^TZ~^ftl H -
VINCENI ' 8 ' PlaC - Vic lions demandées,
-*-----6-- -
P ê < " ,S el rrimc ° P- 1 ' Cfl - I 'r -• enverra les .'.-dirâ-
WAL CAPILUIiII
du Docteur GISCARD *D
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t PBÏX DD FLACON : 5 FR.; DEMI-FLACON : 3 FU.
•JM* : GHA8SEREAU-KNAM1,48, Fanb- Poissonnière, Parto..
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S'adresser à M-- v*- LE JAM rn
Bue Saint-Yves, à GUINGAMP (CAtes-da-Nord).
*2?[i5!L 5fs ^ZSÏ E [ * netoie la Tête
^mtmmtil.umtBt «-»**•.» I Eolèveic» Pellicules
RÉGÉNÉRATRICE fl R|| PPi ----P---- -» QBTflU
DU
de tomber^
Quin-p^r, -nK)P»phie^«u^^~^^i7^^
ll* Aff NÉS. Vendredi 17 Janvier 1896. tt* 3.
LÀ SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE SUIÊRQ PRIX DE L'ABONNEMENT u UWE ^ m m t
io CEKTIMBS 6 fr. par an 40 CENTIMES
L'ABONNEMENT, PAYABLE D'AVANCE. PART OU PREMIER DE CHAQUE MOIS
Rédaction : Adresser les communications
à M. l'abbé ROSPARS,
Administration : Adresser dir*
element les abonnements à H. DE
recteur de Locmaria-Quimper, pour
le mardi au plus tard, avant midi.
KERÀÏÏGAL, imprimeur de l'Ëvêché,
à Quimper, rue des Boucheries, 18.
ÎEHTE AH lOMEBû: QUIMPER, librairie SALÀ«T, rue Keréon.
s a « nui RE /. Où est le
péril?
IL Chronique* du diocèse
: Les prieres publiques
; Nécrologie ; Nomination
; Obseques d'une
religieuse à Brest ; Guilvinec
; Justice-Egalité. #--%fal5!g»
OFFICES IDE
Dimanche, 49 Janvier. — 2° Dimanche
après l'Êpihanie. Fête du Saint
Nom de Jésus. Double de 2° classe.
Blanc, Mémoires du Dimanche et
de S. Marius et ses compagnons,
Martyrs.
Aux Vêpres, mémoires du suivant et
du Dimanche.
Lundi, 20. — S. Fabien et S. Sébastien,
Martyrs. Deublo. Rouge.
///. Nouvelles du monde
catholique; Rome ; France ;
PoDlmain f "Lourdes ; Paris
; Lille ; Autriche-Hongrie
; Japon ; Les chrétiens
d'Arménie.
JV.SaintThéleau (huile),
V. Annonces et avis divers,
LA S E .MAIN .E
Mardi, 2L — S" Agnès, Vierge, Martyre.
Double. Rouge.
Mercredi, ii. — S.Vincent et S. Anastase,
Martyrs. Semi-double. Rouge.
Jeudi, i J. — Les Epousailles de la
T.-S 1 - Vierge fa u supplément),
Double-Majeur. Blanc.
Vendredi, 24. — S, Timothée, Évê-
•Jue, Martyr. Double. Rouge.
Samedi, is. — Convers 11 de S. Paul,
Apôtre. Double-Majeur. Blanc.
Ordre 4e l'Adoration perpétuelle pendant la semaine
Ursulines de Carhaix du 17 au 20 Janvier.
Hopital de Lesneven. du 21 au 21 —
Hôpital civil de Brest.. ,....., du 25 au 28 —-

- 34 -
Où est le péril ?
« S XsSr'.lfeî!^ X m «* «t tirées d'Un
Nous croyons qu'elles som moreTontL. J^i. 4 /"
D »^-Mondes.
débat de celle session legs hM raan ££? f 3 f (ua ", e ' .--Jourdhui, au
a diSCUSsion de
«W» projets de lois i S >Lr,UraTolàinnTn L* '
de tonner contre les . empiétenSï BjC? JffÏBMBff ,'
blanche, qui soul"Snt SiScf^nr 7, e -, D0,r M 4 la Cornelte
,
puhlique. Quant aux a«ociat,onfn»i i al el ^ n . r la -fanquillité
massa ouvrières et C ! in-f s P 0Seald ^ de formidables
disciplinés tous IM J « T E « i h1S menter , dans leurs c - dr -aux
syndicats, dont £ chSÎMnnfn^ DCe " d, i, mon - e ; quant
des classes el préparentanKu,JT m ° l dordre Ja «-'ne
beaucoup permis et^^beaucou/nardt,ÏÏ -• «nerre aociale, il sera
mesure, de peur dOTsTp^MU T , " ^ l3rge
ouvrières, non catholiaue-. nenvin . J? ' . as -

- 36 -
Archives diocésaines Quimper et Léon
di'te^ouH'Egl^ ît^!^VA'Lrt.%'i. Ba " ti *< '«-»-«•. une Messe sc
**L Le Wfi fit k^e^^
•«Brass-, ^^ rsar «i p*» * nos te
maison Saint-Joseph, à ffl!ÎSS5^«-- * h
comen, de M. Danui, dé m ission nii re^ur 2^" K n té. "•»
en religion Sœur Jeanne7e chamd a ? a,e M --A-élaïde Tollet,
dont nons avons a^SïL .. ?.^^'? u -^' e -re-e la Providence
rbéïïw
**GJUUI.
ct?ir
* » *——-.*••* ^UJIUI^Ç dus ae
m rl'rst1i aussi ' sans dMt -. •
mourir chez nous, arfe de M in. .
rel 'g«.-se qui vient de
moins beaux - d ns l« SorteS nn 0 !^^ 6 ~ et -»- -~les
Prussiens, en 1870, «Sent à Ch⣄ d ? C6Ue ville - ( - aa - d
lance acharnée de ses défenseurs W . i ^"-"L -P 1 * 8 ,a -*-pendant
le siège avaii soiSAU? - ,M - 0 -J-
...,,.«, ujaia vuus me lusi erez avant i„n
t.reÇe« acte sublime toucha l'officier 2 Seï'e't lauva le franc-
ngeïïfu^ ^ S ^ ^ g W r '* Pm-siens dide
nouveau, arrête elle-même lecwùJJ 1 -^ 00 '
elle --court
*£*+-. c «s, te;: 1 .-' SŒBïMt
ftr^'.^-^a-îr'S Hr -»" -« p'»,
lot d'abonnement ou d'association df L ! Fran W au nom de la
1870, elle continuait à ^ X ^ î u ^ h ^ ^ ° Ù > de P
à l'instruction des enfants. IZrl ^ fT? des P auv et
pendant au premier •
e SUJet de lab 'eau, pour faire
~ 37 -
GUILVINEC. — On nous écrit :
i < Les nombreux amis de l'intéressante paroisse de Guilvinec
de son clergé, si zélé, apprendront avec plaisir que Ies excellen-
(
Filles du Saint-Esprit ont pris possession, dimanche dernier,
f l'école maternelle lout récemment bâtie, par les soins du bon
recteur, sur un terrain généreusement offert par une famille chrétienne
de la localité.
« En voyant ces bâtiments neufs, si beaux, si vastes, si bien
-J:és, plus d'un spectateur se posait tout naturellement celte question
* « Comment donc, avec de si modestes ressources, a-t-on pu
parvenir à un tel résultai ? i La réponse es i le secret de la ckarit

--••ié-
Archives diocésaines Quimper et Léon
de $Sifh~t?:*Th aS 6 f signalé ce rao-vemein
C'est un encouragèmem Les• « Î & Z , r* T*"" de famil1 -l'occasion
estonné oeû t mriîi.*,« m 1-. D,c . l P-J es «PProcheni:
promesses formel?» âmet Iid nJÏÏ° r 0 ' J,enir .< i . es -"«-Mais des'
cru que la loi"«„nterdi^ lE alfe cons -' 11 - r - 0-qn'W ont
pauvres des écoleIEresIVeE?£î ZI T *? faveurdes mt *
/air?o D u C 'ârnoU D v e e. S er D K S M E T » eS «^- e > &h -
droit et la loi. demandes, qui oni pour elles le bon
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
'-'-''---------•-------^-T
sallSiT. D |oS?f Tàès!'^' S eQ '!?»• dans la P"*
cérémonie soientle'd""£«Ito"^!? v/î W"S la
Realino, prêtre de la Compagnie Jé D sn dU Dérable Beroardin
^
qui était venu en étai!» * '* bénédiction solennelle. Léon XIII
allumé^tStâ^'S^*** à pied la salle;
Le Saint-Père continue d'arm, L llf é Ht* ?W*M-.
Hères à divers perZ K nom «re d'audiences particurieur
général des OW5'fi T' S ,eR ' P ' Soullier, Supé-
- Rome, des prélats du rite Sta, ° CUre, "' S des 0rdres él -

- 40 -
»^i»rt Ù iïïm^lK* ^ Ffère f' "-- "-»'•-- * "Ouve.
publiques pour l'oawtu " f 3ê7a ïï^ïïïïii" c f bra «o« ^prières
effet, ne pas sentir le besoin nue nm^v.-L l , emen,a,re - ^-"mem. eh
sence des questions qui se pT^HL.rd-h,.iV ec0l, . r - diyin ' en •*graves
problèmes que les souKni i- ' ? « " i e m0nde ' et "« s
« som limita eUeuTp^—s „ & '
Archives diocésaines d Quimper et Léon
t e taroes M *
profonde de nos Saints I ivres CW Z,^""V' sulvam ''«Passion
vérités chré.iemtes que „o7s^rou?ér0n? lL&" 1 * ,a lam * re -»
doivent diriger les soeWiés i Li £?.„ S . ,n "-"'S-nce et ln force aui
•4^^^**-2^ En "' nenCe ' S ' Ml « Pour
separat.on de l'Eglise el de l'Etai ' ' et, comme conséquence, la
Comment, dès ior- n.—j—".
^^TaiC^g SM" de ' CUrS e " fan,s ' * h Prégers.
I s'agi, de la ReliXqu.'consacreTe P , S .fni" XpOSée - a ,0,JS '

- M —
paroissial et les habitants de Lourdes. On connaîl la vieille église
paroi^iale, si chère aux pèlerins de la Grolle par les souvenirs
?v

— 44 -
Le Cardinal-Préfet résume en quatre points nrincinaii- l'an,
politique-religieuse de l'êpiscopai matrvïr à «W? i. S
S I T * le primat de H « rie "Ts é\ôquS dans ~
lions politiques concernant l'Eglise; 2-Entente Dréalahlfi Ht^nr;
ca holinlif Vt n q T.;1 des f holiauesen «"Km5 consuues
à l'S?eV Slrail dU COn,p,e - rendu de - Mi ---

- 46 -
« C'est seulement après ces événements, que le saint homme
regagna son siège épiscopal; le clergé et le peuple l'y accompagnèrent
en foule, et c'esl li qu'il se fixa jusqu'à la fin de sa vie
ayant autorité sur toutes les Eglises du pays qui forme la droite dè
a Bretagne, autorité conférée par les Pères qui l'avaient consacré
a Jérusalem, comme nous l'avons raconté
e-,-!,,?/". 8 • bien 15 e -° n P ea P ie Iut d ' aDord {m Pe- nombreux, il
H^?I v 0S i r -P ,d emeni el forma une grande multitude ; sans
?« Sf J ien i l !. pe ^ in "' poar réco --P-nser l'obeissance avec laquelIe
les fidèles obéissaient au moindre commandement de leur pasteur
C est ainsi que celte église, déjà connue par sa sainteté, fut exal-
' lèsent? P^l^^ 6 0 , 11 ' grâCe à Thé,eau ' saiQt e " lre ïï«
h.l, P nl m •" J , rent S grouper les anciens disciples dn
bienheureux Dubriçe, jaloux d'imiter ses mœurs et de suivre sa
AK nne: c'étaient Junabui, Gurmaet, Cynmnr, Toulidanc ISlii
Hkm^, H i Smae ' - T ^ fhei ' Oudocée et bea »-°«P -'autres ll choit
Hismael pour lui donner la consécration épiscopale, et l'envova
pour faire revivre l'Eglise de Ménévie, déjà privée de son Das.euren
effet, sainl David avait déjà émigré versée M Z P fI S
S C " Breiagne, sa patrie, leur distribuant les
peuple
re confome * ' a commodité du clergé et du
. Aprè-s avoir connu ce qui a été écrit sur les prodiges qu'il a
fans, nous l'ayons transcrit à notre tour et nous en cfmsérvons
«^poï^J.'Kï r faute grave de -ATSKS5
s>ur ia puissance de Dieu et de ses saints ; au contraire en la bi.
sani connaitre, nous participons à leur bonheur
«ai.' «T J hélea ° 8 .7 U !f ois chevau: - e- --
P----, de 10 /du U taïtfS bfllérâll'e retour 6 J ° J ° UrS ' * U ° Su ^
«*nt .eI^s* c ce * Wtteis •** * e •** •'«"" «•«» « Mb
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-- 48 -
Archives diocésaines de imper et Léon
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Coquel l'Cite.— P» tx: / ii.vfiO-*i L'a5 *"i*T>pa- , .---Far-i&,53. r.Vivleane

W Pierré loti : ^ G.2t«fe.
- 50 -
Archives diocésaines de uimper et Léon
« Il n'y a rien à faire I.., »
• oftî^ïïaS"jlK?»- •- -Wft cette réponse -
nos Congrégaiions*'ft l K de 8 Ep ,le 'i ,Ues à ,a vie d -
annonce d'autres, dont «l.t ' -- gl1 --' et v »'ci qu'on en
désastreuses encore Chaune E^"?? T MU -*-" « P'""
««ee religieux, fciSÏÏSffit'I.SSt 9 nT " ^ *» «
Chaque jour, s'exécute, avec u ie iL.» • ? Pf nos --«êtres.
«pnt de suile et une lôS- ffianhiïf £'° Ulée ' mais ave - «n
£^

- 82-
— le Î9 Janvier, messe à 8 h. 1/2, pour les associés vivants et défunts
de 1-Œuvre de Saint-François de Sales.
Le Directeur diocésain de l'Œuvre est heureux de saisir cette occasion
pour remercier toutes les personnes qui ont bien voulu procéder au versement
des cotisations, et rappelle aux retardataires que le 28 Janvier pro-.
cham est le jour fl j è pour la cloture de l'c-tercice courant.
Les sommes recueillies seront reçues avec reconnaissance jusqu'au 8 Février
dernier délai. Passé ce jour, elles ne pourraient figurer qifau compte-rendu
de I année suivante.
Archives diocésaines d Quimper et Léon
QUIMPER. — L'huissier au Grand-Séminaire. — Les
lecteurs de la Semaine religieuse n'ont, sans doule, pas oublié que
pour la premiére fois en 1893, l'Administration des Contributions
directes avait imposé à ia taxe mobilière-personnelle tous les séminaristes
de Quimper indistinctement. Ceux-ci réclamèrent près de
i autorité départementale. L'affaire avant été appelée devant ie
Conseil de Préfecture du Finistère, le 9 Avril 1894, M. Ie chanoine
Gadon, Supérieur du Grand-Séminaire, avec une mesure et une
compétence auxquelles des adversaires, nous Je savons, rendirent
hautement justice, développa à l'appui des réclamations de ses
Clèves ces arguments pé remploi res, que l'on n'a pas réfutés •
ii A La . lax ^0 personnelle n'est due qu'au domicile réel (Loi du
-1 Avril I8d2, art 13) : or, les séminaristes, hôtes temporaires dn
tsémmatre, n y ont pas leur principal établisement el conservent
leur domicile réel familial ;

- Si _
Archives diocésaines uimper et Léon
l*^Mte?tâJl^^iïl tele que
tion en gardera le meilleur SouCr
lnl - res - a '--e popula-
Mgr I Evêque, accompagné de M. Fléiter Virair.- -i-^ . ,
reçu a la porte da presbytère où nn nii tI'J genéral, fut
10 heures, la procession « forma "" le drapeau national. A
«wwtopSto^^^y^ " chanoine^
(on sait les relations qui existant 2n« i- J ° ln - Rec °u •Tance
représentée par son curé M l« L, ? le V ,elu Plisses) était
vhlaire, et M P uZ£ un vie? miT£ VAT*' M Lauren -
voyage - presque célebre - ln w&iï'S .T-" 81101 - du
actuel de Penmarch -erre-s-ainte du brave recteur
ac/mj^ J.nj. « Monseigneur
à l'extérieur età l'intérieur An^ irinn,!, • . uel ' '"-nissant l'église
l'immense vaisseau SMètres d iT^'r^** f° n y P énê V
superficie) est déjà plein au nofn. ^f'. '°? 0 metres e - rr -- -è
«•i*%W';B?aï,fSS , î r "f ' e chanoine *---«-
toire. Les résulta.s d'eues p "eux exeSïl "J'!?" 0 "! P e ­
lants, comme M. le Recteur èuhhèZ,TÂ é >
des p as cons °prône
Après S'«ire féliciié avec"i,LS- e S Pcl»mer, au
enfin une
Mle église, admirablement « S n W UTJ "5 '
les avoir vus, au nombre de 2M èw .. C(K ? dlt sa j»>e de
dents, des sacrement ; pnis il rVn,ercfa P « Cher - ,eS i»- Prteépuissamment
aidé de sa hau te UGuenee di' se, «neur de l'avoir
de ses avis.
e -nnuence, de ses encouragements et
Sa Grandeur monta ensuite Pn «K.L. .
Mlte allocution, bien apr^priée ao, ^r' P, 0 " 00 - 3 - ne P-'"besoms
de son auditoireet oui mn?ha COnslance " com n-e aux
« heureux résultats de l'a dern ê» M.J 68 r Œ - ur ? de l0 - s - « Les
« Ies exercices du Tridnnm « P E r faisaiem espérer que
« été réalisées.,. I, „^voufm non e^lTV ' eS -"-*«« oS?
« egl.se, -n pasteur dévoré du zèll L, !L VOU V vez U1 - e Mle
' robuste. Marins, qui vivez a m îif„V*' " ; Gardez Wre foi
« loi du Dimanche n'\ m»nn ,.,'i • P" er •-'• • • Hesneclez I»
• te grand bien des IhZT' 1 m m : c * est la «'««M K e„
; dans ''accompli.Lmem df^eï , ? s ns^^-âSS^
ti:---- ferès e. mérL ponrque
donna la bénédiction, au nihieu ffi', '? Vépres solennelles el
- m -
gersoni admiré le grand nombre de chantres-—tous volontaires —
de Penmarc'h et leurs voix magnifiques. L'un d'eux a chanté
d'une façon remarquable le Magnificat de l'abbé Moreau.
ED résumé, la journée a été'bonne pour la paroisse : la joie se
lisait dans les yeux, se devinait surtout dans les cœurs. Le Triduum
a continué, el achevé pour plusieurs, l'œuvre de la Mission
; car on a compté de nombreux retours à Dieu, et les quelques
retardataires qui ont remis encore ù plus tard, sont visiblement
confus de leur isolement.
L'Eglise, comme on l'a déjà dit, est parfaitement restaurée Ce
qui montre l'importance des travaux exécutés, c'est le chiffre de
J • ffy ' l i t s -^
sans compter beaucoup d'autres frais,
difficiles a évaluer '
A 4 heures, la fête était finie. Monseigneur l'Evêque est parti
du presbytère, au milieu de groupes nombreux, réunis pour le
saluer et recevoir encore sa bénédiction. x
L'un de nos lecteurs nous demande si la bannière de Ia Vénérable
Jeannet! Arc peut être bénite et sion peut la porter dans les
processions. r «•»«»
,^î >a ^"-ten-ent on ne peut le faire, mais, en le faisant, on portera
préjudice a la cause. Jeanne d'Arc est Vénérable, c'est-à-dire
'qu elle a été presentée au Saint-Siège comme étant morte en odeur
de sainteté, et que le Saint-Siège a accepté d'examiner ce qu'il y a
de vrai dans celle opinion. Rien de plu-
3
Lors même que le Saint-Siège a exprimé son sentiment dans le
îre? D «! BOll i ve qui f -'" 1 ta B '' iaLiu --'ion. i' n'est pas enœre pemt
de présenter le servileur de Dieu qui a recu cet honneur àla
rénéranon des fidèles, à moins d'un indulf qui y auiorHe En
È Ï Ï W i . ^ el des Congrégations nommément désignées
dans I induit, .1 n'est nullement permis de rendre aux béatifié, iS
honneurs lilurgiques. Ce n'est qu'après I Canont tion uïe «
servileur* de Dieu peuvenl êlre honorés partout ' Q '"
Plusieurs ont oublié celle règle. On a pu voir dans dei éelises
• B - (Semaine de Cambrai.)
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
une U f ? à T M H ^ q f t ^ ^ Pontife devail adresser
pour demander qué"^ iniérf.s di r^r! '' Re P u ° llf I" e française,
f- «oi annoncée gfl t S t & ^ S S V m ^

tenie et est arrivée à sa destination : plusieurs assurent oue le
Gouvernement Français a voulu y répondre, en rappelant notre
ambassadeur prés du Vatican, M. Lefebvre dè Béhaine
Lette mesure sera particulièrement pénible au Saint-Père oui
aimait ce diplomate et qui avait demandé que, à son aire on ne
1 obligeai pas à traiter avec un autre ambassadeur, ce qui lui avait
été jusqu ICI courtoisement accordé. Mais il est évident qu'il s'ae
ie d au re chose que d'un remplacement de personne : c'est un
acte politique d'une signification précise. On a voulu é re dé"agréableau
Pape personnellement et, en méme temps ronfle
ostensiblement avec la politique de conciliation inaugu e nar
Léon XIII et dont M. de Bébaine a été l'organe luauB - ree P ar
\a h? J 3 ' 1 " 1 ! en r -? sulter ? C ' est le SMrel -e Dieu, qui saura tirer
le bien du mal ; mais méme Ies journaux les moins suspects Ida ment
sévèrement les procédés du chimisie athée qui cliriee"ïï ?*
moment, nos Affaires Etrangères. Voici ce que^it u AlàS
s.gwMaa :o5K:ïsr «S*
Les funérailles solennelles auront lieu samëdî
%r rr « S&SgT*%ï.^.2?'d1 W 8 ?
être trois ans plus tard, celle de sa mon * ' ' ^ qU ' d6Vail
H a écrit plusieurs ouvrages sur l'Ecriture Sainte.
France, à savoir • To.ilnni i ches e éïôcbé& va --~-s en
Archives diocésaines uimper et Léon
- 57 -
racants depuis près d'nn an, celui de Chartres depuis plus de six
Dois. Si, selon l'usage généralement adopté par le Gouvernement
Vançais, il est pourvu aux archevêchés par Ia nomination d'évêjaes
ou archevêques déjà en fonctions, il v aurai! donc finalement
douze nominations à soumettre à fa ratification du Pape.
On sait qne plusieurs journaux ont prêté au Ministre des Culles
la prétention de nommer désormais desévêques, agréés ou non par
le Souverain Pontife. Inutile de dire que ce serait simple folie.
Le Pape seul peut établir des évéques légitimes et, sans l'investiture
qu'ils reçoivent de lui, ils ne seraient que des intrus. Nous
hésitons à croire que l'on trouve des prêtres disposés à accepter
un tel mandat ; mais, à coup sûr, aucun diocése en France ne
subirait un évêque schismalique.
La comptabilité des Fabriques. - ll y a six mois, les
JOU -maux officieux s'attachaient h dire que la plupart des Fabri-
'ques s étaient mises en règle avec la nouvelle loi sur Ia complabiile;
en sorte que celles qui refusaient de s'y soumettre avaient
lair d une minorité factieuse el toul-à-fait insignifiante. Aujôurd
hui, un document oiïiciel, le rapport dn Procureur général ores
Ia Cour des Comptes, établit que < malgré les circulaires de l'Administration
des cultes et nos réclamations personnelles, i cent
quarante-quatre seulement des Fabriques cathédrales el paroissiales,
qui relèvent de cette juridiction, lui ont adressé leurs comptes
de gestion. C'est un dixième au plus.
y
Si nous avions le rapport des préfectures, nous verrions sans
neTn( d nl e ; qUe le °° ffibre deS Fabri * ies *>»» croisses 3u
(encore
soum,ses est > proportionnellement, bien plus grand
Mais il faut remarquer que la Courdes Comptes se plaint éeale-
^inH^ l l mM]W ^ mpl0i de * deniers des ConsisS
de fn, rni! îfï **"*&***** J* Par les conseils consistoriaux
KiSïïîii éléments nécessaires. On est donc en face d'impossi-
Ibililés réelles et unn de mauvaises volontés el de parler T
La Lour des Comptes constate, d'ailleurs aue l'Etal oui im-
ses commirr^K? 1 Se " faul ', un T d, ' te de régularité dans
«DDOS'IPriL bS f V ? 1 ' 0 ' 1 esl ^'-"-ulée dans l'an des derniers
rapports de la Lour, et même eu termes assez vifs :
t e c m le
J i 3 , ° P * blâmé ces irrégularités : elles vous
exé cK ^ 3 ? ' ^ 3U , m0me . Dl des -*ll«-*nls définitifs des
tions de ?a nl Cn S nr i t Cl r n .i! ,, , i ait é[é , donné - aux -"--

- 58 -
Archives diocésaines uimper et Léon
tion sans contrôle et sans responsabilité, Ie rapporteur lui-même
insère dans son rapport un tableau comparatif, duquel il ressort
que le Français est le plnsimposéde tous les imposés de l'univers
* Voilà, dit la Semaine d'Evreux, quels sont ceux qui, non seulement
veulent donn&r aux autres des leçons de bonne cnmptahilité
mais s emparent de l'administration du bien d'autrui • el l'on sait
dans quel bul. i
l
H0„T P i St P ^ 0rt ; 11'" y&Wb ancien Min ^> ancien Président
de la Chambre des Députés, vient de mourir, à l'aire da
u; ans sans les secours de la Religion, ll a été enterré civilement
mercredi. ••^u-c-n,
i Cependant, lisons-nous dans la Vérité, il était d'une famiIle
catholique, ayant, si nous ne nous trompons, deux oncles el n
neveu dans les saints ordres. On raconte mème.qu l'in d'eux
voulut pénétrer près du mourant, pour lui rappeler ia foi de sa
J 0eSS [ su ére, fe
^ Tn ^ ; repentir/Mais les journaux tKîls pal
dit que M Doumer veillait auprès du lit funèbre? Mème au titre
de parent, le prétre ne put approcher le moribond Dieu veu lle
que cette sollicitude maudite de la secte n'ait pas é é DOU r le
^Vm libertés. - On écrit d'Avignon à La Croix, le 17 Jan-
i* «mf! j ? nes gens P° u liv -s pour chants religieux dans ta rue
nnlt? éC ^T br P' S ° nt "W»* C ' e police, spécialement pour le brigadier
^
juif
nouveau
Boelher
camouflet pouHa P
ll n y a qu'à oser prendre son droit î »
Cependant, il y a un décret-loi qui dit •*
Art. 13. - Les sociétés secrètes sont interdites
Ce décret fc ^ p3r UQ S ^ t ^ S A ^
— 59 -
/SiSrélr" """• ' IW - J, ~- de '-"'* « «"r
« II est des associations, disait l'illustre nr

- 60 -
DOCUMENTS
POUR SERVIR A
L'HISTOIRE WI CLERGÉ ET DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES
daus le Finistère, pendant h Révolution.
•AJSTISriÉE 1795
(SUITE)
- Nons trouvons (1), sons la date du 25 Prairial III ( 12 Juin
1795), une lettre d'un malheureux gendarme, qui nous montre
que l'arrestation des prêtres ne se faisait pas toujours sans
danger, particulièrement dans Ie District de Carhaix. Le fait
rapporté ici s'était passé dès le commencement de Novembre
de l'année précédente.
* Est exposé par le citoyen Guillaume Barbet, gendarme
de Châteauneuf : qu'étant en service, le 14 Brumaire dernier, il
se transporta, avec un autre gendarme, au village de Langonili,
en PIonévez-du-Faou, chez Jean Le Grannec, qui n'avait
pas obéi aux réquisitions; ils remarquèrent, près de chez lui,
un^prêtre réfractaîre, sorti de sa maison, et qu'ils arrêtèrent;
qu'alors, le dit Grannec monta à cheval, et Ies devança à
grand train jusqu'à la Villeneuve, malgré qu'ils lui criaient
de ne pas aller plus vite qu'eux, un deux allant à pied avec
le prêtre réfractaîre ; qu'étant arrivés près la Villeneuve, ils
le rencontrèrent sans savoir où il avait été, et firent avec lui
chemin jusqu'à un pont qui était au delà et dans un fonds
par où ils devaient passer.
« Ils furent bien étonnés de voir rassemblés, près le pont
si promptement, une grande multitude de paysans, armés de
tourelles, de pioches, de pelles, de tranches et d'autres instruments
offensifs. Ils pensèrent alors que le dit Jean Le Grannec
avait rassemblé cet attroupement pour délivrer le prêtre
réfractaîre, que le réclamant conduisait à pied, ayant cédé
son cheval à leur guide. Ils ne se trompèrent point, car cette
cohorte assaillit aussitôt l'exposant, qui, s'étant mis en devoir
de se défendre, fut saisi et accroché par derrière par le dit
Grannec, qui criait à ses satellites de l'assommer et de le tuer
« L exposant reçut alors sur la tête un terrible coup de
tranche qui le renversa et lui fit perdre connaissance; quoiqu
il fut en cet état réduit aux abois, !a cohorte de Grannec
ne laissa point de 1 assommer de coups avec leurs instruments
meurtriers, tant sur la tête que sur les membres et même sur
tout le corps, sans épargner aucune partie. Il fut laissé pour
mort sur le carreau.
F
(i) L. in.
Archives diocésaines imper et Léon
- 61 -
« Les-assassins lui enlevèrent son sabre, son chapeau un
pistolet, deux mouchoirs, et lui firent perdre une paire de'bas
de lame et Ia bride de son cheval, qui s'en fut h l'abandon
« Etant un peu revenu à connaissance, et ayant ramassé
le peu qui lui restait de forces, il chercha le moyen d'approcher
du bourg de Pl one vez-du-Faou ; mais baigné dans son
sang, et craignant toujours d'être rencontré par quelques-uns
de ses assassins, qui auraient pu l'achever, il fut passer la
?, U AS U1 I ut pour iuî bien -«-Tible, chez Jean Le Corre de
S,! Z ' et T? h6z . Ie( ï, Uftl u demeura jusqu'au lendemain,
que le citoyen Jêgouic, lors curé de Plonévez-du-Faou Ie fit
transporter dans son presbytère, où le citoyen Demisv officier
de santé,.arriva lui donner les secours de son art.
« Il fut, le même jour, transporté dans une charrette à
Chàteauneuf, où, depuis près de sept mois et demi, il est entre
Ies mains des médecins... » Il demande une indemnité.
Les prêtres constitutionnels étaient surtout la cause de ées
arrestations de leurs confrère Steinen res fidèles. Coroller de
Landudec, qui avait tant contribué à faire firnillotiner M Rion
recteur de Lababan, continuait son rôle odieux '
de Pln'cro^fr *& *** ^ " **** « ^

- 62 -
quitter sans tarder, ou d'y être exposé à perdre la vie à tout
moment, si l'Administration ne daigne m'y seconder. Dimanche
dernier io l»«
-*",-"-• u -- --•-> quu sera arrive, le petit nombre de patriotes
qui se tronve ne sera plus en sûreté. Les autres prêtres inser
mentes, môme ceux qui ont fait leur soumission, continuent
et continueront à soutenir le parti des émigrés, et nous serons
sans tarder assassinés, du moins à Landudec. » (A suivre.)
BIBLIOGRAPHIE
ÉTUDES RELIGIEUSES, PHILOSOPHIQUES, HISTORIQUES ET LtTTFRAIRES
sommaire de ta livraison du 15 Janvier 1895.
I. La Question arménienne, par le P. J. BURNICHON — ll l'a
JZtr da ? S ,a , lult 5 . poar ,a vie < P ar '- P ' •-• Ro-- 1 -' - Ul. Du
Guesclin dans a poésie, au théâtre. A propos de Messire Du Guesnâr
in P P rl H P n V - "•""s*"- r~*ft La Wénitédn docteurPuzey,
par le P. H. BREMOND - V. La Législation des Fabriques, parle
P. H. PBELOT. - VL Jeanne d'Arc à Poiliers. Reconnaissance officielle
de sa mission divine, par le P. V. MERCIER. - VII Alexan
dre Dumas el les ournau*, par le P. ET. CORNOT. - VIII Mé an»
Mouvemen. de l'union religieuse en Angleterre, pa? le P. V I„" ^ '
par le" FCL T chrono,0 *- t( - ,J - ---Pincipaux événemenisZ mois,'
La A" du mande d'après la sricneemrCuiv^ 1 P ! G . A m ^ —
Claren*, par Michel Çi,.oïoï - Lo P i n * ^ J ^ t f A f i f t a f
fiaufragcur, roman I, par L-'-MalhiMe Zfcw ïïîî.„ J 1 • P ° IZAT ,; ~ s une fois ce dividende pavé"les action, °' 1 tie ^ 5 fr "f S0lt 2 fr - a7 -JS.
fe bénéfice. Les actions pWviîlJ^^0Tdo„?T n ? Pï, clroit a " sur P^s
insinuent nn bon pfaèemii £ e £L béS^ érilabie f °^*-Oasqu
f — .^ ^ * -iL-i-j. I yo/r am AnnoncesJ
J. LE BIHAN, î?^ffiS^"srT/ l, i--^
e *} e représen-
lant de la Mai*» Ihl^^i.jlT^'fV}
senrs, fourni-seursdcl'Ar^v^A--) f ( %* Tlfl frè,es > su --esfe»
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0r " em '* tEglises
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JUMELLE WISSIONNAInT^F^^^
^ e ,^ 06a % z "° '"" ha "t J-»i'"is 1 nv p [it °2 tous e- m - s - v«p i-
CLOCHES D'ÉGLISE
Fonderie de Cl. DROUOT, à Douai (Nord)
* K ^ , ^ * «• ^ «**! -Seu ornemente
i^B^^^^^-------^______^^^ •
PaODUIT^~ÏÉLÎX~PÔTÏ^
Seule «aison à OWMPFR R DUC VM.., * ^ v * * w
n
NOEL i JOUR DE L'AN

'
- 64 -
Archives diocésaines de uimper et Léon
UIM O Ê. ODIDITIICIIV Trcs a " c - enne Maison de Bordes ui demande
11 ll O Of Ol I h I I UL.UA. représentant. Écrire J.-B. LOYER, 33, rue
Emile Fourcaud, Bordeau i. Il sera répondu verbaluiuenL Références eii.
gèes.
Véritable RACAH0UT-* ARABES remphitt; ntec avantage
Je Chot'clil eth-Cjft» ns Litt qui ot un iirLiliiant nuisiidt. à Li sanle..— Les Médecins Fordo one n i ,-QI
Diuu's^aui Enb ais et aux Anémiques cam m e Ie meilleur att fortiflanls. — Los personnes mai^rei,
fitlblttS ou igéçs, celles qui out besoin ot tuniques el ao 'reconstituantttirouieTQ^t

66 -
Apostolat de la Prière
LIQUE DU COEUR DE JÉSUS
JnlentîoQ générale pour Fevrier 18%, présentée par Son Em. le Cardinal Vicaire
et bénie par S. S. Léon XIII : LE RÉVEIL DE L'ESPRIT CHRÉTIEN.
Le soldat n'est digne de son uniforme, de son drapeau, que s'il
possède J esprit militaire. De môme, le soldat de Jésus-Christ ne
mènie vraiment ce titre, que s'il est animé de Vernit chrétien
qui le porte a penser habituellement comme son divin Roi et à
agir comme lui.
Cet esprit chrétien, perfectionnement de l'intelligence et de la
volonté, les sociétés, comme les individus, l'acquièrent par une
constante pratique des vertus du christianisme; il fut la sauvegarde
et la gloire de l'Eglise primitive, de certaines époques du
moyen-âge, des célèbres réductions du Paraguay et des neuoles
qui prirent Jésus-Christ pour roi. * * Pépies
La Réforme, le voltairianisme, la Révolution, le rationalisme
moderne ont tout mis en œuvre pour étouffer ce feu divin qui
-brûlait au cœur des nations catholiques ' q
Hélas ! Salan n'a que trop réussi : l'esprit chrétien a ôté banni
des OIS, des Constitutions de la vie politique ; dans beaucou D de
familles d n'apparaît qu « de rares inter* -Iles ou même ^complètement
disparu.- Travaillons à le réveiller en nous et autour de
RÛL^iSr fûrces el de nûtre inflae ^
Archives diocésaines uimper et Léon
au seiû
Ne nous décourageons pas cependant. S'il y a, de nos iours
beaucoup d'ennemis de Jésus-Christ, des peureux'el de7 i n S
ren s plus nombreux encore, il y a aussi des braves, animés dn
vteil esprit chrétien, qni savent lutter pour leur divin Roi
(-race a cel esprit, ils soumettent avec bonheur leur'intelligence
aux enseignements de l'Eglise infaillible; grâce à cel esDri
ls créent des œuvres admirables, floraison merveilleuse telle aié
les siecles passés tfen virent peut-être pas de plus belle
mit £ t „ t e ' nfidéles ' ---*•--•--» charitables, enseignement
chrétien, bonne presse, congrès catholiques, voilà le- trrandes
choses qu'ont créées ou renouvelées les chrétiens du XIVsiècle
évêques, prêtres, religieux, laïques, en suivant |adirection rt«
Pontifes, tels que Grégoire XVI, >ie IX et Léon XIII ° de
». u U h!l ursseaécoa , r - , ? e -- «n voyant les méchants'si nombreux
el les bons si rares. Au contraire, le spectacle des cinquante der
meres annees, doit nous faire espérer ; il a suffi de Sues mil
bers d hommes, pénétrés de l'esprit chrétien nour fairon?!
prodiges. Continuons à lutter, à -nuffrir, à p?ie? eï ÈéntÔLt
ramènerons au Roi JESUS, les peuples, qui ont en vaiai cherchai des
mveurs parmi les hommes, et f^^minV^SiS^
q
- 67 -
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
d£Z ÏKSSH- osta «feta
Nominations. - Par décision de Monsoitrneur M rnrr»
yicaire à Landivisiau, est nommé rerietir rhVi M^S
placement de M. Guevel, déSonnàire
LoC " Mé,ard > eD r - m -
M. Tanguy, jeune prétre, vicaire à Landivisiau.
appela^eSPfe^KK^^Jer S S E
Messieurs les Curés et Recteurs breton contra s\ v T ^ par
teire des 15 articles diffamatoires parus dans le Unn? «' ?Igna ,"
Oise, dont le directeur est M. Mareschaux m m i Sme ' et -
e '
a élé
K^&^^fT^^'pt'' remise d -
Ubbard el
Pèrillier, a vocal*de ce Seurs « T S& '. MM l î
ture d'un certificat délivré oar nn mAd3 Prés i de P l a -onné lecftllait
encore un mois 5e J^ands fncT dePdrls ' aUestaDt 1-'"
^^ft^^^Z"*
Mar6S -
sasàg •"• ~- ^«asKs rs
ce ^^Zâ^^^SZ^^
sans doule très opportunément P ' le 17 ' il S est alilé .
dU , 16 '
ssststa ffi istS^^^^ ue Von ne
s'ennuierait pas. . Non, somme£ « I?* 0 ' * -
dre ces choses, nous c , Z Zi^ a ;.eTt s - mm --~ usenteni
s'amuse pas du toit , Wm.r 68 ' bieD e 1 nn,J y e -'- el que
-d. Vibert lui n* dUnn-? • -?--.g--ement M- Jénouvrier
Je, e. nJSttiX fi Mre ffi &S n j sif - n - de •*-
«ances, du moins comre ti Vibert P dans ces circon --
lusieuï %^^£$j"W f stations montent à
faire à nouveau; il deS'nnP".T?.'* 11 ll . serail °- e «--. -- les
«« P- fait d'auVe dS^-flU* Ï S £ ^ " M

- 68 -
Le tribunal, après avoir délibéré quelque temps, décide, ainsi
qu'on pouvait Ie prévoir, qu'il y a lieu de tenir compte du certificat
du médecin, et fixe, d'accord avec M" Jénouvrier et de Chamaillard,
la reprise de l'affaire, sans remise aucune, ni citation
nouvelle, au samedi, 22 Février.
E
La salle d'audience, dans la partie réservée au public, était
leine d'ouvriers et de curieux, qui ont paru désappointés de voir
iM. Vibert el Mareschaux faire défaut. lt y avait aussi une vingtaine
de prêtres, el parmi eux M. l'Archiprêtre de la Cathédrale
venus pour témoigner de ieur estime pour le clergé brelon el de
leur intérêt pour celte grave affaire.
Nous retournerons donc à Versailles, le samedi 22Février. Nous
prenons, dès maintenant, la respectueuse liberté de demander â
tous les prêtres du diocèse un mémento dans leurs saints sacrifices
pour le succès des efforts de la Ligue Sacerdotale. R.
CARANTEC. — Nous empruntons â La Iièsûtancetde Morlaix ce
compte-rendu d'une double cérémonie qui a eu lieu, à Carantec
« Dimanche - 19 Janvier - a eu lieu l'érection d'un Calvaire
dans notre nouveau cimetière, et la bénédiction du cimetière luimême.
On se souviendra longtemps à Carantec de cette touchante
cérémonie.
Depuis plusieurs années, l'ancien cimetière était devenu insuffisant-
On hésitait cependant à le changer de place. Ce n'est on'à la
derniere exirémiléque l'administration municipale s'y est décidée
L est que, dans une paroisse chrétienne, la translation du cimetière
est un ma heur. Le vieux cimetière entoure l'église Le
dimanche, après les offices, la foule s'y répand ; chacun va dira
une prière sur la tombe de ses parents. Ce culte des morts est
doux au cœur et salutaire à l'âme ; il ne proûte pas seulement à
ceux qui sont lobjet des prières, mais encore à ceux qUj |es disentil
ravive leur foi et entretient chez eux l'esprit de famille Ôr l'
est évident que l'éloignement du cimetière de l'églZ gène c£
excellentes pratiques et lend à les supprimer
Mais, dimanche, on n'a pas voulu s'arrêter à ces fâcheuses prévisions
et, en honneur de la Croix qu'on allait ériger, oTa/ail
donné au nouveau cimetière une décoration de fête. I&siâts plan
tori^t^S?*'? "f C0ins des -*rrfs,poïïaKes
etenaaios. La haute chèvre dressée pour monter la Croix PI lequatre
longs haubans étaient garnis -f nne mul itude dé?àn%*Tx
SnTnZr riées - De loiD ' on eût dit ,a "S^a;s
rouge e?e r iiï£d?de P fii ' ' ^ Sar "» br d -"P- *°
Knh " - « - 1 ---«. ^ Roux, supérieur deUMaton
à S f de m^gZFÏÏl C 'f rg t da can,0tt avaient répondu
a i appel ae notre recteur. Après le chant des vêpres, M. le curé
Archives diocésaines d uimper et Léon
8
— 69 -
£J?t é h ^ lég ? é par . Mgr |,Ert - ne de Quimper, bénit solennelle-
Inent la Cro x et monta ensuite en chaire. Dans une allocution n m
fcous regret ons de ne pouvoir reproduire, il diien Ses 2.0!
fem \ZÏ ,a Cr0,x ' jadi - si ^ n - -opprobre aujonrd'hu «ne de
;ïii.nTv^v e Pa d re e ,ous ies chm > SM à Ett
La procession se met en marche, el le Christ s'avance »n m»;M
11* f0U -' P°!; ,é Pf le - hommes,divisés en puJeurs escouS
le conseïliers de fabrique, les conseillers municipaux les marins'
fimpled'utS ^^oVmoyenn • ma' Z^TIZ}
Sé £. é,ab,ies *« -^ as? ïfesr?;
considérer les eflbris qui ^nfien^ ' I?!' P . as sans ,0lérei -combattre
cet envahissement AMS-?, .1 "T avec succès > P 0 -- 1
dc Dieu dans le mSndeili I àtXe^ letré,a -'--'e règne
M- l'abbé Garnier (I) «au»,mfiïïin« ° n P°°r ra 'l répondre avec
Que nous nous fommes .rop Z^^ITj*
d - «<
lisants, et que vouloir lutter comi-"E. c a 0 . nlerlté .- de moyens insuftens
recourir à des moyens Z ffi ?ei ? ires mieux armés,
ff il à pierre ou une vie X SÏiïteS^!» 8 ? T loir garde - -f
"armes perfectionnée-: » -""'ene contre des troupes munies
«amére appropriée aux circonstance- L II 811 , 1 a PP ,0 - er - d'une
leiour à l'Evangile et à a ^e ch?é,i'enn, i'' rem ,f d , e

- 70 -
Archives diocésaines de uimper et Léon
c'est-à-dire combattre l'ennemi avec ses propres armes et an,
d ,0D ,- fKmr le D î Sl t i . ls 0Dt °PP osé et °PP° se V Plus que jamais
des associaiions pour le bien. i -j.-»-.»,
«AJ^IT* ° U as - ocialions s «-» des plus diverses, et sm,
e^yer d en faire une nomenclature, je ne veux m'occuper présentament
que de deux ; i'Œvvre des malade*, et l'Œuvre de Sain,.
Anne pour les femmes chrétiennes. Ces œuvr4, de création récen é
som encore peu connues et cependan, elles paraisse» répondu i
des besoins qui se font sentir en maintes localités. "*--"-"- a
Pau| œ ^ ai Hi'„ e v a « quelqUe sorle ' de la Socié,é de Saint-Vincenl-de.
dZnJ, ; H K ?"'?'-- -°-*. con --> e 'eur mère, tout imprégnées
de 1 esprit d'abnégation, de fraternité et de charité chréliennls
Paul mmm! 8£ & * * ~ La Sociél - de Saint-Vincent-de-
"Ji'i.-T .
sa1 '' VISe ' loul d ' a - ,0,d - Ies ^milles pauvres
quelle adopte, pour ainsi dire, el auxquels elle procure avec le
te MfMts 1 "^ iV m ° yenS de P 0 "" 0 "" 3 '^-«tionchréSne
long oubli de Dieu né^^ L é et eDdurc, ' P--"-*-» par un
défifnce, Lri Sv^MVbrtt.-v U, , emre !: i " * re p saDS
f
chée à Satan
facile ' el c e - 1 --• -me -- plus arra-
donné au pauvre "onblien'-S, ?« ^-'.Compense un verre d'eau
«A sa S'ir^wH^^^-«dans
le courant du moi.;
p0Ur ceu: - '•- 1 som ---r--.
- 71
gence d'àutreroi^mmeoUel-menlZfu^ '^ T aé « H -
en établissant une mmqÏÏ^toAïJXïrTî
SiDon
leur continue, sous une autre formejes'ïInseU,t \f} eme ^
ragements dont ils ont besoin ? TPIS .LAI" • • #se ' set les -ncou-
Saùm-Anne. Cette? V J ^ i ^ ' M i ï ï f "^ *
sonnes secourues par la Soriéw 1 £,"; R a . s ce p e '--ant aux perlées
par l'œurédesmaZT,
de J« tnt -*»>t-de-Paul ou visichréliennes
du peuple ou'elt veut L? g 0be '° Utes les - emm -s
la foi dans
leur cœur et à llmah,?e„.auïour ? « ^ 7 *
« œuvre d**èr*chmiïlïï^Î!^Z x >° a nn -*>-- «ne
œuvre vient à son heurecar il 'ni i J»? . !• du P ei -P le - Ceue
gion a désormais pefdei n^é'dan, ifaLïï? ,edl «" n -'-r, la Hell- '
des villes; elles ne sont pas^?es hïlitf if * b,en , d « ouvriers
oni émigré de la caainaJne "o,?)\, 1 ! e i m . ères de faDli| I- qui
et qui, établies en vi le ^heen lA TJ* P msm f^ levées,
tianisme. Peut-on, aurès cela K n JH rs -.---«-"els du chrisgrand
nombre f^thn^d'À^^ f i T â ^ ^ 0 0 d ' Dn
grand dan/rer el si n«n= r.-,, V. ' y a .'- évidemment un
devenir vite irréparable
J Pren ° DS garde > ce --*• Pourrait
-•STéTéu^BÎli^^-ft «", '«-•« d « Saintemère
surtout que reviK Khi d? K?-. C iîf élie: î I,e8 - C ' esl - -»
c'est à elle qu'incombe Te devo i d« d&/i ' âme de ses «----.-s,
rations aussi hien q^lm^Jm^f"-,^, P"»»'-»-- inspi-'
de former des païens, que cetîe m?re P s„ , ihrS d ° DC ' S0US P ein -
mem chrétien dle-mUe, dE Krd n1r»i1i' ,e , n 1 ne et s *-nensetoutes
les grâces de lumière el dP^ q ^ eil . e -* l ---«w de Dieu
ensuite _ponr qu'elle E servîdïxemnU l - el,e a beso, '•-. et
toutes circonstances
d exem Ple - ses enfants, en
f° a assistera la messe, le dhnancbeet1* X'^' ma ' in et «-r.
faire ses Pâques. Mais 'si on n S na H-^ eS . COramandées . 3 'à
de l'œuvre devront cependant h « il dayan t ta g-. 'es membres
prière du soir en conK danf feîrïmiffi* S ' ble m r é,abli - ^
prière ains faite d'im-ïJ t. JI -anillle, se rappeknt aue i-
« nne source de grSnfriLT^ ? e J - Su --Chmt lS-Se
de Sainte-Anne S l ^ f S J »Jf^ntlle.. Les assS
fois dans l'année- car d nn. i. „ gg - esàcomm unier, plusieurs
trouveront des consoTaiîons ,,. mf,° mm ^ n - ai,e avec foi eNes
rage nécessaire j^bTrelnlZ tllT ^ el '« «S-
1 Otuvrede Sainte-Anne due"Z1H ïï nrs devoirs - - n'y a pour

- 72 -
de saint Joseph, eL le 3* dimanche de Mai. Ces réunions consistent
dans la récitation de deux dizaines de chapelet, une instruction
sur les devoirs des mères chrétiennes, et la bénédiction du Saint-
Sacrement.
Celle Œuvre de Sainte-Anne ne s'adrese qu'aux femmes- il
serait bien à désirer qu'on pût également établir une œuvre spéciale
pour les hommes du peuple qui, eux aussi, souffrent de leur
isolement, el se laissent bien souvent aller au désordre, plutôt par
faiblesse que par méchanceté. Celte œuvre, qui serait pour beaucoup
ie salut, nous devons la demander à Dieu de toutes nos forces. *
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
Article d'exportation. - L'homme qui a poussé le
fameux cn de guerre: < Le cléricalisme, c'est l'ennemi » - résumé
d une doctrine dont nous voyons,chaque jour, la mise en pratique
- Gambette, dans un moment de franchise, a prononcé cette autre
parole : « L anticléricalisme n'est pas article d'exportation » Il
rendait ainsi un involontaire hommage à l'heureuse influence
exercée, dans les pays lointains, par les prêtres et religieux catho-
e-AiΣ D0UV u U H i ésidenl général h Ma «agascar, M. Laroche, qui
s était signalé, jadis, par son zèle, lors de l'exécution des décrets
el qui récemment se faisait protestant, a compris, lui aussi qu'il
ne pouvail pas trouver d'auxiliaires plus dévoués et plus capables
pour le seconder dans sa tache, que les moines. Voici c Pélon-
K ISffi^Sffi , qu:ii maa R - p - Abbé des **«£
« Monsieur l'Abbé,
Sr f««Ti 11 K' J a, J VU ¥ mes >' eux '^exemples qu'ils donnent
tesr travail, le magnifique domaine qu'ils ont créé, les s v mua t hies me
par leur hospitaliïé, par leurs bienfaits, ils savent s'a t tf rer Te a Srt ite
tous les gens qui ont été en contact avec eux
P
« Chargé de la grande mission de fonder à Madagascar la colnnUa
tion francaise, je souhaite des alliés d'élite comme ATn^^^r
conduire à bonne fin cette mission irappisies, pour
imWmZ?* 0 * à enV ° yer < " ,c,( '- es -- n - *> vos Pères dans
„„'i'i. J i S1 i is p . rê, v' ? uant .- mi < à Ieur -"ribuer telle concession de terre
qu ils voudront, à leur chercher ce qu'il v a de mieuxe â le IP,,..-nv.?
VZ& m * r CnSU " e ' Ceia ïa de soi ' i ""-" é'-.bsol^ comme â
du sœr^sr sur la plus aflemeuse et *C£
Archives diocésaines Quimper et Léon
- 73 -
S«B
vous
(ion.
e nSSffl!! d ' Un mS d ° m ° 0a ° De S0D " nes »« -«- «- conque-
• J'espère recevoir une réponse favorable Et dans PPIIA ^n*- •
« pr.e d'agréer, Monsieur ffbbé, VexmlXXl'SéX
« Le Résident général,
D , € HIPPOLYTE LAHOCHE. »
sera donné suilea la demande officielle adressée aux^ TrEiP
miracle -ransfortné, enrichi comme par
dus cvniqae PP ^ '' w V0S ncn vob " d -->- ce qu'il v a de
ains tnt g^K m t S ^ L ^ «"-r
»iiSS.; ilS^^S^Sff^ ^f s en Cha -
îations sous un même Gfinir-,1 ^7 1 . "i-^ ,outes les congré-
|ar la Civitta cattoUea 1« TrannSS ? . 'I 1 "--"-cte publiée
pres avec 3,225 relicieux w PP i 0nt a ? tu -"ement 57 monas-
In France, < « t t ^ , » ? ^ «en comp* »
i en Hollande, 1 en AME£* * M Pa ? De î-° en Belgique,
Auiriche, 2 en Allemagne Pour" l'Ast- T' 6 ' V" ,,ali ^3en
• en Syrie et 1 en Chine JZvir-' '' y en a - en Palestine,
»i'-«t en Algérie, iNaiàfet auron ° D e \ C0l ->P'«-3, qui son
m *' Paui de Cluwagnac, AMtttorltf.

- 74 -
Archives diocésaines Quimper et Léon
Un pays où l'on ose parler de Dieu. - Le Czar de
Russie, S. fi. Nicolas U, vient d'adresser à son peuple Ie manifeste
suivant, pour annoncer la cérémonie solennelle de son couronnement
:
Par la grâce de Dieu,
Nous, Nicolas IL empereur et autocrate de toutes Ies Russies roi
de Pologne, grand-duc de Finlande, etc., etc
Savoir faisons à tous nos fidèles sujets :
Avec l'aide de Dieu, nous avons l'intention, & l'exemple des pieux
empereurs, nos ancetres, de placer sur notre tete, au mois de Mai de
cette année, à Moscou, notre première capilale, la couronne, et de recevoir
la sainte onction du Seigneur, selon les rites consacrées avec notre
épouse bien-aimee. S. M. l'impératrice Alexand ra-Féodorovna
Nous invitons tous nos fidèles sujets à partager avec nous Ie jour
solennel du couronnement, notre joie, et à s'unir ;i nous dans une prière
ardente au Dispensateur de toutes Ies grâces pour qu'il fasse descendre
sur nous les dons de son Saint-Esprit, qu'il affermisse notre rètme et
nous dirige dans la voie suivie par notre père, d'impérissable mémoire
dont Ia vie et l'oeuvre pour Ie bien de notre chère patrie resteront pour
nous à jamais un lumineux exemple.
Donné à Paint-Pelersftmrg, le I-" Janvier de l'an de grâce mit huit
cent quatre-vingt-seize el de notre règne le deuxième.
NICOLAS.
Ainsi parle notre puissant allié, schismatique de religion On
sau que, dans les pays protestants, il n> a pas one circonstance
solennelle, pas une proclamation du Gouvernement, où l'on n'invoque
Dieu ; nous avons eu occasion de signaler l'appel que chaque
année, le Président de la grande République des Etats-Unis
adresse a ses concitoyens, fixant un jour pour les < supplications
nationales au Créateur... . Seule la France, la fille aimée de
t Lgltse, a banni de sa vie publique jusqu'au souvenir de Dieu! On
s étudie a ne pas prononcer son nom dans un discours officieltout
au plus si 1 on ose y faire une discrète allusion dans une vacué
périphrase : * Celui qui règle les événements humains... . N'estce
pas le cas de dire avec Ie Roi-prophète : Defecit nanctns Quoniam
atmtmtte sunt Veritate* a film hominum ? (Ps. xi, 2.)
& I* Devoir du Vote. - Pour gui voterom-nom ? Sous ce
titre, il vient dc paraître un opuscule de Mgr l'évêque d'Annecy,
avec celte préface :
J *
Cet écrit est à la fois ancien et nouveau
SfioL^ 0 '?' P U ^ U >J»«» Quatre dernières années il a déjà paru
3b OOO fois en francais, 5,000 fois en basque, et un nombre de fois que
nous ne connaissons pas en allemand et en italien
q
Il est nouveau parce que son auteur lui a donné une forme très
?M e ni ~f l r S - parce

- 76 -
plus éclatantes encore, mes frères bien aimés, la vertu divine, les
a opérées pour glorifier Ie très saint confesseur Thel ea u. Célébrez
donc la fête d'un si grand homme avec toute la dévotion dont vous
ôtés capables; accourez nombreux à son église, et, suivant vos
facultés, donnez aux pauvres, au nom de Celui qui accepte comme
grandes des offrandes bien petites, mais comme bien petits des
présents somptueux ; c'est ainsi qu'il accepta un verre d'eau de ia
Samaritaine, comme si cette femme lui avait donné mille talents
d'or. Puissiez-vous, en imitant saint Théleau- par vos bonnes
œuvres, mériter d'être glorifiés en sa société, dans les célestes
demeures, par l'aide de Noire-Seigneur Jésus-Christ, qui toujours
vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »
* *
Ma tâche est à peu près achevée.
Avant de publier la traduction de la Vie de saint Théleau, telle
qu'elle est rapportée daus le livre de Landaf, j'avais dit aux lecteurs
de la Semaine religieuse que mon but était d'y ajouter les
légendes conservées au pays de Landeleau ; mais ayant appris que
ces récits avaient été recueillis par Madame la Comtesse du Laz, et
paraîtraient bientôt en brochure, je n'ai plus qu'à souhaiter â cet
opuscule une prompte et large diffusion.
Quant à la Vie même de saint Théleau, je n'ai pas voulu en
couper la publication, même par des notes ; je dois donc y revenir,
pour expliquer cerlains points. Aujourd'hui, je prierai le lecteur
de n'attacher au récit de certains miracles qu'une médiocre
croyance. Ai-je besoin de faire remarquer, par exemple, que
l'apparition de deux nouveaux cadavres tout semblables au vrai
corps de saint Théleau, est une impossibilité? Dieu s'appelle luimême
le Dieu de vérité; or, le prodige dont il est ici question
constituerait un vrai mensonge, puisqu'il aurait eu pour but de
tromper les clercs de Pennalun et des bords du Tyui sur les reliques
qu'ils voulaient honorer, et dont ils n'auraient recu qu'un
simulacre. Expliquons maintenant quelques points obscurs du
récit.
Nous avons nommé plusieurs fois saint Dubrice, maître de
notre saint Théleau. ll fut le premier évêque de Landaf, d'où il
passa ensuite à Caèr-Léon, en qualité de métropolitain ; c'est ainsi
qu'il laissa son siège à son disciple, qui venait de recevoir la
consécration épiscopale à Jérusalem (1).
Quant à cette consécration elle-même, quelle que fut son irrégulariié,
il est impossible de la révoquer en doute, car elle est
signalée, non seulement dans ta vie de saint Théleau, mais dans
celles de .saint David et de saint Patern, ses compagnons de pèle*
rinage. De la pari du patriarche et des évêques qui l'ont opérée
et des trois élus qui l'ont reçue, elle ne s'expliquerait que par une
intuition céleste, leur manifestant la volonté formelle du Seigneur
Relativement à l'émigration de saint Théleau en Bretagne, et
(1) Note de l'abbé Tresvatix.
Archives diocésaines de imper et Léon
- 77 -
à son séjour chez le roi Budic, disons que ce P nrince avzit aU époDsé mais il n'en était
y avait beaucoup de teuns dinK ? " Dame, - u[ habi -a't ici: or
Vierge. Un jour? saint Théleau aui'S 6 ' ??!? ^ saien ' P««-^'la
faire visite, et Notre-Dame lui naï Ê7?, nrait a ^goat, vint lui
--aient les loups, au point da imiK. -? ïear ( ' ue lai occasion-
/aiî1!W° Ds ^^
»"- -it, depuis ce jour saint TI-AI P J I- Ei Change fut
sse." "w-^'-tv^-i ssirasi t

— 78 -
paiement à 30 francs sur tes premières, et de 28 à 29 francs sur los secondee,
demandes justifiées par l'incessante activité qui règne dans les usines de
Fivea-LiHe. Ce sont surtout tes grandes maisons de Paris el tes maisons
d'exportations nui sont les plus forts clients de la Société.
Il va sans dire que cette augmentation de vente accroit le chiffre des
bôoéfloes. et, dans ces conditions, d ne faut pus s'étonner si le public recherche
ces litres d'une entreprise pleine de vitalité.
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gras 115, 16, lt et 18 Février) seront valables pour le retour jusqu'aux derniers
trains de Ia journée du Mercredi des Cendres (19 Février).
Ces billets conserveront leur durée de validité lorsqu'elle sera supérieure
a celle fixée ci-dessus.
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TOTS AD IOMSSO: OUIMPGR, librairie SALAUN, rue Keréon.
/.LeSIV-Ceobaptdme
de
77. Chronique du diocèse
: Lettre épiscopale au
sujet des Œuvres ouvrières
; Nécrologie : M. Le
Moign ; Œuvre de Notre­
Dame de Salut ; Œuvre de
Saint-François-de-Sales ;
Morlaix : La loi de spoliation.
OF-FICES -D-E LA SEMAINE
Dimanche, 9 Février. — Sexagésime.
Office du jour. Semi-double. Violet.
Mémoires de s. Ti te, Evéque, et
de s u Apollonie, Vierge martyre.
Vêpres du suivant, avec mémoires du
Dimanche et de s. Tite.
Lundt, 40. — S 1 * Scholastique, Vierge.
Double. Blanc.
Mardic 14. —. Commémorai son de la
Passion de N.-S. Jésus-Christ fau
Supplément J. Double-majeur.
Rouge.
///. Nouvelles du monde
catholique : Fête nationale
de Jeanne d'Arc ; Une nouvelle
corporation chrétienne
; L'enseignement
religieux ; Bonnes peasées.
IV. Bibliographie.
V. Annonces et avis divers.
Mercredi, 4t. — S u Jeanne da Valois,
Veuve, Double. Bianc. — A la Cathédiple,
fêle des Trois Gouttes de
Sang. Double-majeur.
Jeudi, 43. — S. Cyrille d'Alexandrie,
Evéque, Docteur f du 9 I e vrier J.
Double. Blanc.
Vendredi, 4i. — S. Reymond de
Pennafort, Confesseur fau t3 Janvier).
Semi-double. Blanc.
Samedi. 45. - Office votif de l'Ironiacuiée-Conception.
Semi-double.
Blanc.
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendant le «èmeIne
Plounévézel.. du 9 aa n Féviier.
Erguô-Oabénc du 12 au 1C Févuer.

- 82 -
Archives diocésaines uimper et Léon
«ier, adressait au Pape X K ^ 1 6 dn • Dé

- 84 -
-ea qui s'agitent 4oudS»nsï_esenèŒarr ^V"' 8 '
Archives diocésaines uimper et Léon
la justice, dans le respect°ïmt.,T« H "f 't* 6 ' dai -°
nelle, comme les e n ^ K C Téme pte'-'a Jnff frater '
dent que l'oubli des principes aXtruf i q 8e persUa -
conduirait infailliblementThSf 'T Sédent |e8
d'une Religion qui ett lenr fnri i i ? 6 ' et . que ^abandon
contre les ennemfs de ia propr Ite Sl^T^'* 5"°" àét(ia *
Qu'ils se rallient donc non r Efr'.' * ^P" 11 -' de la société.
qni les menacent, e" qne Je cr"dullT^'r """T* ' eS *«leur
poitrine plus DnîsLn, • • - a - 1 9 r -- s'échappe de
aime les £ànï,, Pm * Saat I - amai - - Vive le Christ $
en teVSP7^c£ Cle qa e î ^ = ^ 0 ^ ** •'«-«peuples
et tous les éléments: Z „îf. mouvement tons les
âmes agitées, inquiète* seruM?-.^ ' ? cet a S e -"- --«
cette juftice que Not»«*-w. altérées de justice - de
fant que h^SFgiŒTJ 1 ?
P6nt Verser a fl ots, -O
Velle eu esprit et renrodn^i,
de Ses g aerri -r- «e renou-
les fruits mervemeuxd^u ?efot q r," 0 '" 6 Siè ? les de dis - a -»C-.
voir sage, respectéet1» S J t L' UOn 80cial - "-« -° Poulique.
Cette union des Francaif^r i*' 8 - ,J -*--* -«"«•>
Fils, a été l'objet constantdeSSLTf, le savez - No - re Cher
l'appelons encore S S ï? ,U * tUde ' et NoU -
vénté, quelle occasion pouiïaïf Itre ^„/fu 8San ^ ardear - Efl
pour ménager et augmenter en Lv it P - ' aTorable « sainte
d'action dans la poWi e du bta, T d esprit ' de yol °^,
moration solennelle de l'év^n-m!^ p mmun ' < - ae ,a comme-
France le Principe dn L ut e?Wn/ 0rt J ,né qui fut V° -•
En attendant; ^fre Cher Pn« . CB ^ tant de &-°- re ?
reprendre et s'affirmer commf L n^l h °, Jiqu . es doivent «•
Plus intrépides et plus S î L "M ' de - luu -- ère >
prendre arec
dans Nos Encycliques? SuveTe ot^ doct ---.-- «Po-ée
sociaux, se montrer les défense -f .• 8 les Vrais P ro -? r -S
éclairés des faibles e desiHf t l e n t s e . t les conseillers
mier rang parmi ceux qui oni ; 1 w-,',, 86 t f nir on ->- Predegré
que ce soit, de foncouri^ à ÏÏ ^ loyale - a ^1
les ennemis de tout oi'dreleséterniu ****? partout ' cont -et
de la civilisation ' eternel s principes de la justice
Puisse le Seigneur exaucer Nos espérances pendant l'ex-
— 65 -
traordinaire Jubilé national que Nous allons accorder, et
durant lequel Nos prières se mêlant aux vôtres et à celles dc
tout Ie peuple chrétien de France, le ciel s'ouvrira pour laisser
tomber sur vous et sur votre patrie entière les plus larges
effusions de l'esprit de Dieu !
[C'est dans cette confiance que Nous accordons à vous,
Notre cher fils, aux évêques de France, au clergé, aux fidèles
• à tous ceux qui participeront à vos fêtes. Notre Bénédiction
Apostolique.
Donné à Rome, prèe Saint-Pierre, en Ia fête de l'Epiphanie,
le G Janvier de l'année 1896, de Notre Pontificat, Ia dixhuitième.
LEON Xin, PAPE.
CHRONIQUE DU DIOCESE
Lettre épisoopale au sujet des Œuvres ouvrières.
A l'occasion du nouvel an, les membres du bureau du Comité
ouvrier catholique de Brest avaient, au nom de leurs camarades,
écrit à Mgr Valleau, évèqae de Quimper, pour lui renouveler Tex-
•esion de Ieur entière soumission à l'autorité épiscopale et de
feur filial attachement au premier pasteur du diocèse. Celui-ci
Béni de leur répondre par la lettre suivante, adresséeà M. Desgrées
du Lou, président d'honneur du Comité :
ÉVÊCHÉ DE QUIMPER Quimper, le 26 Janvier i89Û.
ET
DE LÉON
— CHER MONSIEUR,
Je ne saurais vous dire combien j'ai été touché par votre
fettre et par les souhaits que vous y avez si finalement exprimés.
Comment ne vous bénirai-je pas vous et ceux qui partiipent
à votre œuvre, vous qui, dans un temps où les bonnes
volontés sont si affadies, savez vous montrer à visage découvert
comme de bons et fidèles chrétiens ?
Vous le voyez, il y a, en ee moment, une sorte de recrudesence
du mal. L'ennemi ne cache plus ses odieux projets coure
la Religion. Il n'épargne ni la menace, ni la calomnie ni
e mensonge. Il fait, en quelque sorte, parade de sa force et se
prépare à porter à notre foi des coups qu'il croit devoir être
Portels. Jamais l'expression de la haine antireligieuse n'a été
aussi vive qu aujourd'hui, et plusieurs des nôtres, etdes meilleurs,
regardent l'avenir avec anxiété. Faut-il donc se décou-
SBM • £ lo i. n de là ! Nous savons

- 86 -
Viques et de
e citoyens
citoy^
de cœurs dévoués
qu. ne soient relevées avec toute l'arde£
com C me n c e eHa d r L l t f T X t a ï T ' ^ ^ « «-*--•détresse.
""«-mes ae pen de foi, jetant des cris de
sagesse et modérain«1 2r° S t 8 D C . e ' a ^ ir *'«>
anrexcitation irréfléchie elévfrln"J Z* 5 em '• a - ne -• P" -ne
des armes contre nous II v t v.W,^ d ° nner a nos en -''-i-i-
d'«n semblable éiïFsJL^* TXX^
Archives diocésaines d uimper et Léon
Wen loin
œuvres avec fierté Sons, rirr,!?.?.,-' aD -? urd hu >. compter nos
Léon XIII, nous aVons si„H P " a rf- deS Sages con - ei -- de
temps que notre amlur nonr « î ^ DOa forces el - "-ême
Soyez donc pie Z d wit ell f .° D et po, - r la Pa ----.
dire. Nous aurons tous î nl^T' L > enir ' J- Tai. vous le
des disciples ChZxZ?S d %
COmbats ' °'"- •• *>«?
ennemis, parce qu'il n V îril» rt^ , -. affi "î e a -^«-Pitoyables
dc la Rcfeon-^Lis v4s e" iu-f'Lr^ eCOmmcla haiil -
œuvre, vous avez trop de cœur ,„ ^-courent à votre
ler. La pensée de rempli, nn Z»ZJ e C ? la vous fas - e *»-nvous
serrerez vos linn o, c- • dov , oir vous -«-tiendra ;
l'ennemi du bien «^df l^fôi^Tt deTLS P ' US en P lus - et •vous
serez là pour les relever
aUt0ur de Tous .
qniïmm^cJ. 11 Dien ' qUC Ce soit - «-e*, pour l'année
t HENRI, ifw.
-Nécrologie. - M LP MOirvr v
sement surpris en a Doren-Tn r m, i ~ ^^onsélédonlooreu-
Chanoine ifiala^ a Cathéd aï "ffi ^ m ° rt de M Le " K
ses amis n'éiaieoi pas san „«?,ïï »i epais lon £ len -PS, il est vrai
- pouvait faire X ^ ^ f e ^ ^ * W I W* B
preilUSqu" SS} £2ïfi^ * fra ^'
danger el à luWfcfcjJM vie eu
rees sensiblement amoindri ffi
ion sembla, un moment'îvofr reorrTH J* 5 * , supérieur de la Maison de Kéroulas, à Sa i n t-Pol-de-Léon.
En I8t>8, il fui appelé à remplacer M. Pouliquen à la lête du Petit-
Séminaire de Pont-Croix, qu'il dirigea jusqu'à sa nomination de
chanoine titulaire, en 1883.
A ses confrères, dont un grand nombre ont été ses élèves,
M. Le Moign laisse le plus sympathique souvenir : tous voudront
prier pour le repos de son âme.
Au moment où s'imprime notre Semaine religieuse, — jeudi
latin — le service du vénérable défunt a lieu, à la Cathédrale.
Conformément au désir qu'il en avait exprimé, à diverses reprisés
l'inhumation aura lieu au Grand-Séminaire.
R. l' P.
Œuvre de N.-D. de Salut. - L'Œuvre de N-D. de Salut
a eu, a t hvèche, le 12 Janvier, sa réunion générale, présidée par
Monseigneur. Les associés se pressaient nombreux dans la salle
synodale. La secrétaire, en leur communiquant ie rapport annuel
leur a fait constater le bien accompli dans le diocèse par celte
"ssocialion, et les notables progrès qu'elle y a faits
Monseigneur avait conseillé au Comité de faire paraître,dans la
r^wf Jft^i^K*^« un abn * é de 'organisation de
r v m r f de N -" D - de Salut et un exposé de ses moyens d'action.
^n?, P n e ; re n dua l parQ ' eD "S 1895 ' el chacun a compris que,
J unn Z v n n V t . œ t UVreS dlocésaines trouvaient, dans l'assc-
S " ; f '
de Salut > W- moral et une source de secours
électif. Ces ainsi que, dans le cours de 4895, le Comité de
B Wavre 3 fait remettre différentes sommes aux patronages et
fcercles militaies de Landerneau et de Quimper, et ^ plusfeurs
K b ? eUe a , DDée -V les P al ^ de Quimperle Mo -
^ S ^ S t ^ ^ *" ^^-recompterlTn'S
hmiî°3ïï ,

- 88 -
fS^'' eU "' °" d " '° Mai mS > ou « -"*- * l'Œuvre.
Directeur, M. Fléiler, vicaire général. - Direciri.-* Mm.*-,
Rivaudière, place Mescloaguen. "irecine^M- de U
-«•îSE'F'ss
Mathieu. Cest «ie ^S^H'totoMKÏÏÏ?* 1 *** 5 *^
le vénéré prédicateur »ex^^mamS^u\\ W'Nue,
sioD, la foi, l'espérance S f n * clar,é 1 ue de co -citérisent,
en Ia résumSni si S h?J£ï e du P ro - nain 9-i«--eçnis-de-Sales
umam Sl - ,en > la 'oui ent.ére de sainl Fran-
, Plusieurs ecclésiastiques de Ia ville etdes .n.nan. ,„„• . •
a venir rehausser de leur nrésence l'A-1.1 S - ? v aient tenu
n'en pas douter contiïhtiemi i?? • de ces «•'e'»- tes qui, à
à développer K"e ."ac" ^ÏÏZT ?°° n ? lre et > P» r "• -,
A ce moment, s'ouvre une nnntX ï*"! 11 de Ce graa(i Sainl -
de conservation de °a foidans les nav r. îiïïf P ° Dr Celle 0Euvr -
saura-t-on cré de donner tT2i , ^ l q ^ s : P eul -- Ire «ous
avantages spli(„4 qu'elle rthPtoPïïLÏ?"**-"" Ie . bm et Je -
répandre, et aux u ^ q ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ - la
ragee par Léon XIII, celle Œuvre b. f(>-? d f e P a, J Pl -L\,encoude
conserver Ia foi s'est raritrw'niïï i" 11 es U de P--»rver et
puis en Belgique? u CaD da eTlTai^C^ 6611 ^----M'abord,
Prévoir qu'elle né tarderas fJ^C^^^XS
MI W b ^ R î K enVv LTL P c°h U u r rS iSSi0nS ' "
^ e ^ & d ^ ^ r ï s S ^ r «fS^'enir un subà
l'Œuvre, par -«"cïï.^n^dî^-^S'f "•Y' rrt -*
-•-îïo'^r* S ^ . ^ B ^ S ?T S direction de
cours de zélateurs et Eh n..;?- é P 3 8 -'- 1 et avec le con-
Un bnlleiin par di«ine Sr^^^^
dizaine. auraise, chaque mois, au chef de la
il de WW avait rend «»
J urun a accroissement », un jugement favorable

- 90 -
Archives diocésaines uimper et Léon
- -. -«miciy, • UUIIS1-
UoTreUg^esl re ""W 1 P" pelles son, CougrégZ
On ne peul pas affirmer plus clairemeni OUA C'«I ...... ut j--
qo'iï ne^^'Z^mf,^ *

- 92 -
Archives diocésaines uimper et Léon
•n Vewtoigaement religieux. - Certains journaux ont
habitudede celébrer périodiquement • les bienfaits de l'école
laïque », c esl-A-dire l'enseignement qui exclut toute idée de Dien
Pour justifier leurs éloges dithyrambiques, ces journaux ont
toïïïï T ar 8 u . menl J s ••••• étrange» el qui, nous l'avouons, bou.
levèrent nos notions de logique. C'est ainsi que, dernièrement
«LV.?J ) ?° Si ,!?ï. 1au . , - moi f n •- , ?- intéressé des politiques s'inspirant,
sou de 1 intérêt, soit de la mode . le . rapport . _ désintéressé
au moins, celui-là! - d'un personnage qui cumule les fonctions
de • Directeur d Ecole normale et d'inspecteur général de l'Enseignement
primaire. • (J) - - s « o- - --m>ei-
Voici, sur la question, un antre < témoignage . qui a sa valeur
PI t niinf a 2 V H r 185 ?' \, clor Ho «°. al °-* -i» ta' force de l'âge
?..M. i " S °" "- lell, 8 en - e . Prononçait, à l'Assemblée législ'Ensei
oemen? smvames ' au C0Drs de la ---scu»ioii de la loi sur
ni.,.* Jf' U q . ue je ve .- il!e Prose-'-- l'enseignement religieux, je Ie crois
d P !.itcS a,re qUe JamaiSl a -J° urd ' hui - - l-hoinnfe grandit, Pfeil
mJhZr r^ a '!!f l,r dân ? Mlre '«-P-. Je dirai presque : il n'y a qu'un
ÛS^Vf?
Cer,ain - ttnàanc * a ,oul metIre donnant ù I homme pour fin et pour but ln vie terrestre --•» " -"-'- -" e
Noire devoir à tous, législateurs ou évéques prêtres ou éI>riv-in«
pubhcisies ou philosophes, notre devoir à tous c'esi de ?it, -J?'
prodiguer SOus lou,es L .ormes toute l'énerçnt's^ia e LÏ?Œâttre
IttînL
C est d . e -'. ri 8 er ------ •«•- âmes, c'est de tourner toutes l«
attentes vers une «ie ultérieure, où justice 'sera faite, oùT-X «Sa
sonffi« ,l V , , e ?, ha . Ut •' • ,ers0, " i - «TM» injustement ni inutilement
KSMIML I.T i i Sl un V es - ,tution - I-t loi du monde maléricl r'es
1 équilibre; la loi du monde moral, c'est l'équité Dieu sé ro.«i h,
ll) Rapport de M. Jacoulet, cité par je Hnistère du 1- Février ISI*G.
- 93 -
)i la perpétuelle vision d'un monde meilleur, rayonnant à travers IM
ténèbres de cette vie.
Messieurs, quant â moi, j'y crois profondément à ce monde meilleur
it je Ie déclare ici, c'est la suprême certitude de ma raison comme c'est
la suprême joie de mon âme.
c c Wl
^IIS d0nc ^f 6 ? 1 - J' e *-* P'-».. Je veux ardemment l'enseignelent
religieux, mais l'enseignement religieux de (Eglise, »
fa
Bonnes pensées.
r- L'iniquité longtemps triomphante tréboche enfin sur le
tombeau de ses victimes. Lôuis Ve^0f ie
- La vérité finit toujours par l'emporter ; elle n'est pas inat-
.quable, mais invincible.
y
BIBLIOGRAPHIE
MANUEL DES ENFANTS DE CHCEUR 1 vol in IR d* QI ft r, >-
J nouvelle vdition. avec nomb^^f^llu?^^ 8 de 31 * P a * es *
diS,i« ÏSïï SSLniS" .* 'L--..* .m». « r«-.r d.
sui
pieusement.
^'yaca^ag;» ]œ f ° cr ' » -----•-' i»*
Daus son numéro du I** Février Ln n» 4 *»*-

• -• 94 -
le jour dulépan 6 "" 0 ^ **" "*" doit ê " B faite '«*•-! « «oi" «mt
Archives diocésaines imper et Léon
de/p^V^ ne"^.^ COn,b - tlre la «"-«P-tton Par
de leVérir; iSém e de medecine"d"^ p2ris f ^TmJ e rf mal . au -*
aflèeUon et contre les maladie rf»l"1.7,,. recommande contre cette
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tant del. S-ïï. S^X^JZ^ÎS- 1 6S / Ie •W--'
sears, toarnisseurs de l'Archevtehé) ÏL S/n ,rères ' succes -
fe* Bronzes, l'Orfèvrerie larK
,P - ar » es 0rne m^ts d'Eglises,
Chemins de Croix eu 'etc CMlene -
D . Bannières, Statues,
-»--««. nu r ÀLE. f (To/r aux HnnoncKJ
- 95 -
OWDERIE OE CLOCHES
A. HAVARD —«---MO
Villedieu-Ies-Poëles (Manche)
Cloches d'églises, accords et réaccords garantis
S'adresser à M» V*- I,K J^H-»,-.
*ue Saim-Yve», à QPIIWW (CÛ*S"!S:^I
^.S^^ME ET CA TA Rn u B»
Guéris por los CIGARETTES •L^TlI* " E
A»«.. 011 lfl POUDHîB ï . S P i r
HUe. - Se aéler d«t Ctttnikfoti.
CLOCHES D'ÉGLISE
Fonderie de Ch. DROUOT, à Dosai (Nord) on ornements
• t-i'.r—---.- e ~ x I Enimie. PeiiL*
£fflpèeli.B te> c&eveux
de tomberer
o-ipoT GBNfiRA1. ; £^Z£XZZ?L•***• •«-• ' es ,a " r -- 1 ---- i - r
Mg U?\ME
o
D
Narme
V*M«*«, J-gip,, Ji.?^"Jr «-ISCARD """ -Q

- 96
UN BON EXEMPLE DE CHARITÉ
Il est de nombreux moyens de faire ie bien et personne ne peut prétendre
au monopole de Ia charité. If faut bien Ie reconnaître cependant
le clergé français peut s'inscrire en tête de la liste des bonnes œuvres el
la grande majorité de ses membres sont les pionniers de la charité.
Secourir les infortunes est bien, aider les malades pauvres à recouvrer
la santé et par conséquent leur donner Ia facilité de gagner leur vie
est mieux.
Nous citerons un exemple parmi beaucoup d'autres. Il nous est fourni
par M. Barthélémy, curé de Beaulieu-les-Fontaines {Oise}.
Il arrive fréquemment qu'en raison de la confiance qu'inspire Ie prè.
tre â tous ceux qui l'approchent, on vient le consulter et lui soumettre
ies cas difficiles dans lesquels on se trouve; soit au moral soit au physique.
Souvent des personnes dignes d'intérêt parmi ses paroissiens som
nécessiteuses et ont recours à leur vénérable pasteur qui leur vient toujours
en aide dans ces circonstances. Plusieurs personnes étant venues
le visiter et lur ayant demandé son avis sur un remède dont on parlaii
beaucoup et qui, disait-on, était très efficace dans les cas d'anémie el
d'affections de plusieurs sortes, il les engagea à tenter l'emploi de ct
médicament qu'il avait déjà pu apprécier. On suivit son conseil et pour
bien montrer Ie succès obtenu, nous ne pouvons mieux faire que denier
une lettre que nous recevions dernièrement ;
t Messieurs Gablin et Cie, Paris,
• Je viens vous informer que deux de mes paroissiennes ont expérimente
Ies pilules Pink pour personnes pâles du D'Williams, et le succès
m'a paru des plus concluants.
Une jeune fille anémique y a puisé un appétit merveilleux et les força
reviennent sensiblement.
« Une autre, qui donnait beaucoup d'inquiétudes pour affections
graves dues à son âge, s'en trouve admirablement.
c Aussi, ai-je l'intention, k mon prochain voyage à Paris de faire
une provision de vos eicellentes pilules. J'ai l'intention de Ies expérimenter
sur moi-même, pour combattre un peu de raideur qui m'est restée
dans Ia jambe à la suite d'une sciatique dont j'ai été atteint ces dernières
années. < Signé : BARTHÉLÉMY, curé.
Voilà un bel exemple à citer : M. Barthélémv a bien la foi dans l'efficacité
de ces pilules puisqu'il veut les employer "lui-même.
Comme le principe de celte médication est la régénération du sang el
un tonique des nerfs, son action s'étend sur bien des maladies * anémie
rhumansme, sciatique, névralgie, paralysie, ataxie locomotrice, danse*
feaint-Guy, maux de lête, névroses, scrofules, etc Les Pilules Pini
redonnent de belles couleurs aux teints pales, agissent dans toutes Io
phases d'affaiblissement cbez la femme et produisent sur les hommeune
action efficace contre toutes les maladies causées par Ie surmena
physique et mental et par les excès. En vente chez tous les pharmaciens,
et au dépôt principal, MM. Gablin et Cie, pb* de I-* cl., 32 rue Le Peltier,
à Pans, à 3 fr. 50 la boîte ou 17 f. 50 les ô boîtes, franco con 1
mandat-poste.
L'Administrateur-G ér ant ; AR. DE KERAUQÀL.
ôulmpar, typographie DI KWAHGAL, imprimeur de l'évêché.
Archives diocésaines uimper et Léon
ll- ANPfÉK. Vendredi 14 Perrier 1896. «•7.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
LE NUMÉRO
IO CEWTIMES
DU DIOCESE
DE QUIMPER ET DE LÉON
PRIX DE L'ABONNEMENT
6 fr. par an
U LIGUE O'ANNOmCE
40 CKNTfMKS
^ABONNEMENT, PAYABLE D'AVANCE, PART OU PREMIER DE CHAQUE MOIS
Rédaction : Adresser Ies comin
u nications à M. l'abbé Rosiuas,
Recteur de Loemana-Uuimper, pour
pe mardi au plus tard, avant midi.
Administration : Adresser directement
les abonnements à M. in
K BRA NG AL, imprimeur dé l'fivéché,
à Quimper, rue des Boucheries- 18.
TECTl AD WUMÈBO QumpKB. librairie SAL Aug, ,*ite. Keréon,
SOMEIRE. 1. Jubilé national.
//, Chronique du diocèse
: Offices extraordinaires
; Lettre pastorale et
Wandemunt de M'-TEvêque
de Quimper et de Léon
bour le Carême de 1890 ;
nominations ; Prédicateurs
du Carême à Quimper ;
Eontirmattou à la Misérî- (^^jl^
OF-IF-ICEÎS r>E
•Dimanche, IG Février. - Quinquatfésime.
Oflice du jour. Semi-double.
Violet.
lux Vêpres, mémoire du Suivant.
lundi, il, — S. Guévroc, Abbé fau
Propre diocésain j. Semi-double.
Blanc.
fordi, t8. — S. Siméon, Evéque,
Martyr. Simple. Rouge - ou Office
votif des saints ApOtres, Semi-douole.
Rouge.
Ji
'«i t Sa
cqruMfe Quimper ; Plougaïfeo/
>J 1T. So u h elleu du m onde.
catholique : Home ; Uer*-ntlons-ûMus
; Pou nj u oi les
Curés se font journalistes ;
Religion pt Patrie.
t%. documents historiques-
(suite).
V.. Itibliograpkie.
VI, Annonces.el avis,
LA SEMAINE
Mercredi. 19.' -*- Mercredi des Cendres.
Oflice dù. jour. Violet,
Jeudi, 20. - Office de la Ferie. Violet
— ou Olïice votif du Très Saint
Sacrement, Semi-double. Blanc.
Vendredi, %4. — La sainte Couronne
d épines de Notre-Seigneur Jésus-
Chnst fau Supplément/. Doublemajeur.
Rouge.
Samedi, ss. - Chaire de saint Pierre
a Antioche. Double-majeur. Blanc.
^ " f r ,?. d °- tl0i> "~P**—H* Pédant ,* .en.ss.ne
W ; ^ lju g-.o 16 Février.
Saint-Servâis 3 U 17 au 18 Féviier.
Coat-S du 22 li) au 23 21 Février.

- 98 -
JUBILÉ NATIONAL
LETTRES APOSTOLIQUES DE N. S. P. LE PAPE
ACCOR IU NT
U» JUBILÉ EXTRAORDINAIRE A LA FRANCE
LÉON XIII, PAFE
A TOUS LES FIDÈLES DE FRANCE QUI CES LETTRES VERRONT
SALUT ET BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE,
Vers la fin de la présente année, Ie jour même de la Nativité
de Notre-Seigneur, ia France catholique se prépare à
célébrer, dans la joie et l'espérance, l'anniversaire d'un grand
événement. °
Quatorze siècles, en effet, se sont écoulés depuis que Ie roi
des Francs, Clovis, cédant aux inspirations de Ia divine Providence,
abjura le vain culte des faux dieux, embrassa Ia foi
chrétienne, et fut purifié et régénéré dans l'eau sainte du
Bapteme.
Grande et solennelle fut cette cérémonie, accomplie dans
1 église métropolitaine de Reims, alors que, imitant le roi des
-b rancs, ses deux sœurs et trois mille guerriers reçurent la même
grace des mains du saint pontife Remi.
Bientôt, moins par sa valeur guerrière et son génie politique
que par le secours du Christ, Clovis subjuguait la Gaule
presque tout entière, et en réunissait les diverses provinces en
un corps de nation. Sous l'influence civilisatrice du christianisme,
on vit alors ce nouveau royaume grandir promptement,
s élever à un haut degré de puissance, et bien mériter de
i i-glise.
C'est dans ce baptême mémorable de Clovis qne la France
a été elle-même comme baptisée ; c'est de là que date le commencement
de sa grandeur et de sa gloire, à travers les siècles.
C est donc à bon droit que, sous la vive et puissante impulsion
de notre cher Fils, Benoît-Marie Langénieux, archevêque de
Reims, des solennités extraordinaires se préparent, pour célébrer
la mémoire d'un si heureux événement.
Certes, si tant de nobles institutions célèbrent avec bonheur
le jour qu, rappelle leur origine et leurs commencements
est-il nen de plus juste, rien de plus digne d'une nation que dé
S i A.- raVers ,es S1 - Cle -' *' annee et le J 0, - r o* -l'- est née à Ia
toi chrétienne pour entrer en participation de l'héritage céleste ?
vann0 8 .fl! re '
DS . U 7 e P rerni - re --«re, Nous avons brièvement
appelé le souvenir de ce mémorable événement, le caractère et
la grandeur de ce bienfait, tous Ies avantages et a gloire quTen
étaient résultés pour la nation française. 4
Archives diocésaine e Quimper et Léon
- 99 -
A ces pensées, nous avons joint de pieuses et apostoliques
exhortations que Nous inspiraient la plus tendre charité e l'es
péir qui! en sortirait un grand bien. Certes, il'sera bon non
moins que glorieux, de voir la France catholique s'ébranW tout
entière, et porter ses regards ct toutes ses aspirations, aussi bien
vers ce Baptistère béni de Reims, auguste berceau de sa Ueli
mon, que vers l'illustre tombeau de Remi, d'où cet admirable
De nt a x B 'Z S?mbIe T 001 " 6 P rêcher la P^ * l'ét^Ueve.
,„„fP f.-f. P èlennages h ces lieux sacrés, des missions partout
multipliées pour la sanctification des âmes, des aumônes
répandues avec une miséricordieuse profusion, de soIenneÏÏes
actions de graces rendues au Christ Dieu, l'Auteur Très Bon dc
la Prosperi é publique, ces œuvres et d'au res semblables Contri!
bneron puissamment à célébrer, comme il convientée glorieux
e illustre centenaire; elles aideront à recueillir les frSÏÏ nre
cieux qu'il est permis d'en espérer. ^ Gl " lr i-- -> -"s pré-
Ce résultat sera obtenu, Nous n'en doutons Doint ..i t.-,,.-
;ceux qui, en France, se font gloire dut nom de cSiques Te
SreTn eux*ter*ffï '° 'TV- 6 »*' 3i --«out"ils fou
S ! , ! ! , • i Vlve ' c - ,te foi so "de, inspiratrice des
grandes choses, qui les tenait si étroitement unis au Sièire du
î t U î, P ? rrei Si enfil -. br Ûl-2-t de marcher sur terstffecs
Se reliS nrofon^ T ^f 86 éner ^ ie ' « ratiZ ta^'
f Pour C s nui dt rL 8aln,eS P r0, -- es -'--

- 100 -
pour accomplir les conditions ci-dessus indiquées et gagner
l'indulgence en forme de Jubilé.
D'autre part, mais pour Ia ville de Reims seulement, Nous
accordons que Ia même Indulgence puisse y être gagnée, aux
mêmes conditions, pendant toat l'espace de temps qui s'écoulera
depuis le Dimanche de la Résurrection jusqu'à la fête de Tous
les Saints.
En outre, Nous concédons, aux conditions accoutumées, une
Indulgence plénière à tous et à chacun de ceux qui assisteront
avec religion à Ia Rénovation des promesses du baptême
qui doit être faite publiquement dans toutes les églises de
France, Ie jour de la Nativité de Notre-Seigneur.
Nous accordons misericordieusement, dans le Seigneur, que
toutes ces indulgences puissent être appliquées, par voie de
suffrage, aux âmes qui ont quitté cette vie, unies à Dieu par la
charité.
Nous donnons aussi aux confesseurs Ie pouvoir de dispenser
de la communion les enfants qui n'y ont pas encore été
admis.
Enfin, Nous concédons à tous les confesseurs légitimement
approuvés, pour tout le temps désigné, et en faveur de ceux qui
ont I intention de gagner le Jubilé, tous les pouvoirs que Nous
avons accordés par les Lettres apostoliques Pontiflces maximi
du lo * evner 1879, exceptant tout ce qui est excepté dans ces
memes Lettres.
Nous voulons qu'à tous les exemplaires de ces Lettres, même
imprimés, pourvu qu'ils soient signés d'un notaire et munis du
sceau d une personne constituée en dignité ecclésiastique la
même foi son ajoutée qu'on accorderait à la signification de
Notre volonté faite par Ia production des Présentes
i- J??, 1113 . 6 à ^° m T e ' P ? ès SMnt-Pterre, sous l'anneau du Pécheur,
le Ville jour de Janvier de l'année MDCCCLXXXXVI, de Notre
pontificat la dix-huitième.
C. Card, DE RUGGIERO.
\
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
PrJ? 1 ^ 1 * 61 ^ ~ SA,N Ï' CORENTIN. — Dimanche de ta Quinounaësime -
, ' j.wruneni, qui reste exposé jusqu aux vêpres
Lundi et Mardi bénédiction et exposition à Ja premiere mess* A Q h
res, eraou messe ; à i heures, vêpres suivies de la b^êdiclon
sit.ot«nd U ?eS qU8rt d h6Ure aVaDt ,a P«*« — . ^-tion et impo-
A 10 heures, bénédiction des Cendres et grand'messe.
Archives diocésaines e Quimper et Léon
r
- «OI -
vi "L ÊGUSE T SA J« T - M -*.EU. - Dimanche, lundi el mardi exûosilinn H«
XJfÏÏZ: ^ Sa ! ot - s ^remcnt restera exposé.chaq. e jour 'delSs ni
I S S i V ^ ' T Ser ? Dt cïant ^ k d-»chWS heure/
' « î^i? u £. à - 4 htiUlGA - Apres Ies vêpres, bénédiction " cu s *
Mercredi, fiêndd.ct.on solennelle des Cenires et grand f messe, à 8 h. 1/2.
LETTRE PASTORALE & MANDEMENT
de Mur l'Evêque de Quimper et de Léon
FOUR LE SAINT TEMPS DU CARÊME DE 1896
SUR LA FOI
HENRI--VICTOR-FEUX VALLEAU, var la grace de Dieu et du Sarni
Siege apostolique, Evêque de QuimpeVetdeTém "*"
Au Clergé et w Fidèles de. Notre Diocése, salut el bénédiction
en mire-Seigneur Jésus-Christ.
NOS TRÈS CHERS FRÈHES
naeles entourés d'hoZeur ^ vilS M en pnère ' les taber -
reuconti-e des obsucles « ' i -J 8 *?** de vos per - s .

— IO2 -
sommes enfants de Dieu, et quo Ia Poi est Ie fondement de
notre justification. » (GAL. III, 26.)
C'est là ce que Nous voulons vous enseigner pour vous
préparer aux fêtes augustes qui suivent le saint temps dn
Carême.
La Foi ! Quel grand trésor Dieu nous a donné ! Combien
sans elle notre vie est pleine d'ombres et de mystères ! Vovez
comment, suivant l'expression du grand Apôtre, les incrédules
errent et flottent sur une mer incertaine. Pour vous
Chrétiens et Croyants, le symbole sur les lèvres, rien ne vous
échappe et vous pouvez sonder les altitudes de la vérité Oui
pourrait mesurer du regard Ia profondeur de l'abîme où tombe
celui qui refuse à Dieu la créance qui lui est due ? L'homme
est fait pour la vérité ; il a besoin de vérité, comme une plante
a besoin d air, de rosée et de soleil. Où donc pourrait-il Ia
trouver t Après avoir parcouru le cercle de toutes Ies opinions
humanité, dans la personne du Proconsul romain, ne trouve
pas d autre cn à pousser que celui-ci : « Quid est veritas t
Qu est-ce donc que la vérité ? » Notre réponse est toute prête •
La venté c est Dieu suivant cette parole : . Ego sum via'
veritas et vita, » et l'expression de cette vérité c'est le symbole
de notre Foi, qui est la parole de Dieu. C'est sur cette
base inébranlable que doit reposer tout ce qui veut être solide
De meme qn un monument ne peut s'élever à une certaine
hauteur et supporter la tempête, sans être appuyé sur de
solides fondations, ainsi l'édifice de Ia sanctification, s'il n'a
pas le fondement divin, ne peut soutenir aucun assaut. C'est
bien ce que les ennemis de la Religion ont compris Leur premier
som a été d'enlever la Foi en Dieu aux gênéràtFous
futures. Ils on chassé Dieu de partout et ont façonné une
oTé* ?"T 1,e - e V ° yeZ - COmme, " les - ommeB S formés
ont été facilement entraînés par l'amour de l'or et des hon-
hfP U n S ^! PKm q * eSt - Venu Ters eux ' -'--- a la ---ii--. ---

- 104 -
DISPOSITIF
A CES CAUSES,
Le saint nom de Dieu invoqué,
Après avoir pris l'avis de nos vénérables frères, les Chanoines
et Chapitre de notre église cathédrale, Nous avons
ordonné et ordonnons ce qui suit :
Article 1". — Nous rappelons aux fidèles l'obligation de
taire pénitence, pendant Ie saint temps du Carême, et d'observer
Jes lois de l'Eglise au sujet du jeûne et de l'abstinence,
Art. 2. — En vertu d'un Induit Apostolique, en date du
ll Janvier 1894, Nous permettons d'user d'aliments gras
pendant le Carême, jusqu'au mardi de la Semaine sainte
inclusivement, les dimanche, lundi, mardi, jeudi et samedi
excepté le samedi des Quatre-Temps. Cette permission s'étend'
le dimanche, à tous les repas et, Ies autres jours, à un seul. '
On ne peut pas manger de la viande et du poisson au même
repas, même le dimanche.
Les personnes qui ne sont pas obligées au jeûne ou qui en
sont dispensées, peuvent user d'aliments gras plusieurs fois
dans la journée.
Art. 3. — Nous permettons l'usage du beurre, du lait et du
fromage, pendant tout Je Carême, et des œufs jusqu'au Mardi-
Saint inclusivement. >
Art, 4. — MM. les Chanoines, Curés, Recteurs et Aumôniers
pourront pourvu que ce ne soit pas d'une manière générale
mot:74ziT e du jeûne toute personne qui a * rait dea '
Art. 5. - En vertu d'un Induit, en date du ll Janvier 1894
Nous accordons d une manière générale, pendant cette année
la dispense de l'abstinence du samedi. Cette dispense Tell
pas donnée pour les samedis dans lesquels il y a obligation
fc uon
de jeuner pour Ies fidèles.
M*t VU 6 * -E» vertu d'un Induit du U Janvier 1894, Nous
îzîir^ s r nee - ie jour de saint Marc et j - ---
•»«f?" 7 " ~ Le8 J 361 * 80 " 1168 tf*- profiteront des dites dispenses
sont tenues en conscience, de faire une aumône proportionnée
k rr* aC ? UéS " C / tte aumÔne P° un ' a être rem *e à MM les
nn t' 6 * eUrS ' Aumomers > o* Confesseurs, ou déposée dans
un tronc, et sera envoyée au Secrétariat de l'Evêché
ann/L Ll S M ¥' ieS Curés et Rec£et - r s ont de graves raihHl.
P Fe ' lls P° u r ont ouvrir le tem P s P^cal, le dimanche
de la Passion et ie fermer, le dimanche du Bon-Pasteur.
Vendredi:s7inï ne q ^ Wte P ° Ur leS Lie ^-^ints, le
avamTri^
pa8toralc lue > le dimanche
Sta d î t e , " ^ ^ dC la *•»*"»««- * toutes les
Archives diocésaines Quimper et Léon
- 10» -
KT ?°^ né à , Q? im P ôr > s °us Notre seing et le contre-seing de
.Notre Secrétaire le 2 Février, jour de la fête de la Purification
de la Sainte-Vierge.
f HENRI-VICTOR,
Évêque de Quimper et de Léon.
Par Baudement ds Monseigneur :
QUEINNEC, CHAN, HON,
Secrétaire.
-Nomination. - Par décision de Monseigneur, M Claauin
|=Ki «ssi 'SS2ixp&àr&
u«A% s ^ u ' """"• - "• * C °"" IM "-•->-•. •»-»-
Nous serions reconnaissant à nos confrères de vouloir hien
Ut jeunes Olle/ du Refuge Sa fW. 6 de ' a< ï ne11 - - a -nrmé
Plusiears prè, de la v fie q S ui ^ Z f ^ ^ T * 0 * 2 e
donner celle marque de svmna.hi*\, f ' lenl heur «U" de
KBœurs de la Miséricorde X ° et de reco *»--M«rêrÏÏôriKxUi '"-ais-.-nce aux
r ^ , -^» q " e nous n ' hési,0DS
lp « Bou Pasteur.,ce e que%ÏZ Wnî»* 1 ' n ?* l T P as , ' œ '- vre
»

- 106 -
nées que le dévouement des religieuses est admirable et la bonne
volonté des repenties édifiante Il nous semble que le bon saiui
Antoine doit écouter avec prédilection les prières des unes el des
autres : car, nulle part, on ne prie avec plus de cœur et de simplicité.
PLOUGASNOU. — Bénédiction d'un nouveau cimetière
— « On a beau dire ce que Ton voudra des habitants de Plougasnou,
s'écriait, dimanche dernier, dans un magnifique discours le
vénéré Curé-arc h i pré I re de Morlaix ; il est une religion qu'ils ne
peuvent oublier : c'est le culte de leurs morls! i
Et c'est vrai. En voyant la fouie qui se pressait, ce jour-là, dans
la yasle église, devenue trop petite pour recevoir, outre les fidèles
de la paroisse, tous ceux qui éiaienl accourus des paroisses voisines
; en constatant avec quel empressement tous avaient répondu
à I appel du digne recteur de Plougasnou, nous ne pouvions nous
défendre de Ie constater avec joie : certes non, la foi n'est pas
morte, dans ce beau pays de Tréguier I
Ce n'était pas, assurément, la clémence du temps, la douceur
de Ja température qui avait mis en branle toute cette population •
la température était vraiment • sibérienne •, suivant l'expression
d un spectateur.
Après les vêpres des morts, chantées à 2 heures 1/2, la procescession
se met en marche vers le nouveau cimelière. Un nombreux
clergé entoure M. le Curé-Archiprélre de Morlaix, délégué par
Monseigneur l'Evêque pour bénir ce nouveau fhamp du reoos
Nous remarquons MM. les curés de Sizun et de Lanmeur, M le
recteur de Roscoff, M. Le Saont, aumônier dela Marine en retraite
M. Mncot, ancien vicaire de la paroisse, MM. Ies Recteurs de toutes
les paroisses du canlon, etc Puis viennent le conseil municipal,
M. le Maire en lête, le conseil de fabrique ; les chefs et
representans de loutes les familles du pays, suivis de la foule
rous ont contribué à la création du cimetière, tous se font un
devoir d'assister à la bénédiction.
La municipalilé de Plougasnou, pour sa part, a fort bien fait
les choses : le nouveau cimetière est un enclos de vastes propor-
de^arb 0 ^ ^ aCCèS "^ bC ' le avcDue ' qui û * aUei --- plus que
M le chanoine Le Duc, assisté du dévoué recteur de la paroisse
procède aux cérémonies liturgiques de la bénédiction • puis il
mon esur le pied de la croix - c'est Ia croix méme de l'ancien
c metière, qui a ele érigée dans le nouveau, - et adresse à la foule
attentive une de ces instructions substantielles dont il a le secret.
Successivement M. l'Archiprélre explique ce que c'est qu'un cimetiere
el la signification des cérémonies accomplies, des orières
ratées pour la bénédiction de ce lieu, où ,ous P viennent S S
iïï n!lîï
somme,L II fe[l "le> les habitants de Plougasnou d'avoir
été fidèles, aussi longtemps quil leur a été possible, à la tradition
des anciens chrétiens, qui voulaient voir leurs morts reposer à
Archives diocésaines d uimper et Léon
- 107 -
l'ombre méme de l'église. Aujourd'hui qu'un certain éloignement
Ieur est imposé, les habitants de Plougasnou ne voudront pas se
faire, de oet éloignement, un prétexte pour visiter moins souvent
leurs défunts. Cest ici que chaque paroissien devra désormais
J, e ^nif P / ,er P° Ur Ce , UX Qui lui farenl cners et P ser a»ssi à son
éternité : solum tmlu mperesl sepulcrum ; le pauvre et le riche oni
I î?ÏÏl¥W : Une l ° mbe ' e i rieDde P' us

- 108 -
tout au moins à démontrer, à coups de sophismes, que leurs
actions n ont eu rien de bien héroïque.
* De là ce surnom imagé el pittoresque d'Avocat du Diable
quon lui donne communément. En réalité, il est plus que tous
les autres l'avocat de Dieu, l'avocat de la pleine sécurité pour les
faits et de la parfaite observance des prescriptions pontificales
pour Ia procédure, li est Ie pivot de tout procès de béatification et
de canonisation, i
Mgr Caprara remplissait ce rôle avec autant de science que
d Habileté. La Cune romaine a fai! en lui une grande perte et à
ia Congrégation des Rites surtout on le regrettera. Sa mort fera
retarder pendant quelque temps, les causes actuellement encourscar
il faudra un certain temps à son successeur pourétudier à fond
ies documents et donner son avis motivé.
Mgr Caprara sera remplacé dans sa charge par Mgr PersianL
qui était jusqu ici sous-promoteur, et que Ie Saint-Père vient d'honorer
du ture d'auditeur de Rote.
Défendons-nous ! - Sous ce litre, on lit dans La Croix :
i La Smam religieuse de Besançon publie les statuts de la
nouvelle ligue de défense sacerdotale, récemment constiluée entre
Ies prêtres de ce diocèse.
ÏT»L N ° US a T ûn î at ! noncé * i! y a -fois mois, l'organisation d'une
Union sacerdotale de défense du diocèse de Limoges. Elle esL
aujourd hui, constituée. Mgr l'évêque, MM. les vicaires généraux!
MM. les archiprêlres el près de 200 prêtres v ont adhéré
fn J
UDe he x ureQSe initiative, dit La Croix de Limoges, Nos
francs-macons, très braves contre ceux qui ne se défendent pas
seront probablement plus circonspects, quand ils trouveront à qui
de T^ff'I-f P ès  nlei ^ Par les 386 prêtres dn diocèse
ÎL« i s i a LE ^ 0 /f Parts > P ar ,es 530 Patras de Bretagne
S U ? trml teSein+et-Oise, par les 415 curés du diocèse de
hain-Flour contre la //ante-Auvergue (I), causent un véritable
effroi dans la presse sectaire de Paris.
rhiL T ? Ule f, le t feuiiles rauicales pofent des cris d'oies effarouchées
et prétendent que ces procès ne tiennent pas debout
n„n«rrt 0mm T enl ! les CU I és qui osènl se ^fendre, alors nous ne
pourrions plus manger des curés ! Oue deviendrait notre spécia-
« Pardon ! Cest vous qui avez montré la voie ; reonelez-vous
durement Cornouatlle ; ils firent condamner le journal, et très
requête
de
Aipt* ct ie nefjuoiiçam savoua* „
Toutes ces affaires se plaideront incessamment.
Archives diocésaines d Quimper et Léon
N. d. I. R.
- 109 -
mMS&S^^ Ce - ui esl b f»- 'es ins.-
*
personnaSes qui s'éSpe mS" cé " K a«fâMW"
peuple . dom nous avons parlé auiches « Appel aa
Ans aux intéressés el, encore nne fois, D^DONS-NODS i
voloniiers môme, je lui"««is hV-M? ' d ' re con , lre ,e c - r - 5
Ûé %-tP°e^ M l daîisnnYoS^' Une »- te -*«- me
.outVittnTuISuïrT t&SfQ V° Ul le «°- «
-•envoyer par ktoJl%^^&£*i P" -«soin
^ t r ^ ^ ^ f ^ ^ i X .a Religion .t
enre s'épargnerait la pef£J d'écrit^dans nn S ' gi ° D ' "
I Oue tous les catholiques fréquentent \'ZiT \
faux |US par Jes calhol ques wiS en i TC?' 9Ue tons ,es i 0 -'-"
* sas i«^riSKKiSïa-.ys.^------ , ej-ive, par
5"' ont apporté le meilleur appointa Ia f' Cu , rés JÛMM
Bque allemand, devant leauel *i* „-. rm - l| on du centre ca tho-
Ponrquoi on les craint, Ste, 'dSj "' -••-•«•«-«Mrk. ft voilà
Raisonde plus, pour qu'ils cont nuen, g .w.'' a ,leurs c ' u ' a Berlin
de tous leurs droits Saini K.» ? e là / aire '-'-rdevoir, en usant
la dn ?[1 tllusire prélat - c saint lani c •I Clloy '- 11 -« e -- commé
«e ferait journaliste. . ' Paal > s " m I
ait de notre temps,
—. -. »., -.., srs rs ïttîaga

- 110 -
•
de copistes vulgaires el serviles qni ont dislillé, en détail, le venin
de leurs maîtres jusque dans les dernières veines da corps social
A la vue de leurs ravages, chaque jour renouvelés, on comprend
qu'il puisse y avoir une ambition legitime el un pur honneur à se
faire le scribe de la justice et le copiste de la vérité, i
Religion et Patrie. — La Croix cite un mol sublime de
soldat, rapporté par le fl. P, Hacquard, Supérieur de ta mission
de Tombouctou. Apprenant enfin l'arrivée des missionnaires :
t Ah I maintenant, s'écria ce brave artilleur, on ne sera plus
enterré comme des chiens t Ce sera un plaisir de mourir au
Soudan ! •
Est-il rien de plus beau que ce cri de foi 1 Et quelle responsabilité
encourt le gouvernement, quand il refuse aux soldats les
aumôniers qui donnent lant d'élan à leur bravoure, en leur apportant
les consolations de la foi !
DOCUMENTS
PO t R SERVIR A
L'HISTOIRE WI CLERGE ET DE8 COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES
dans le Finistère, pendant la Révolution.
-AJN'.ISriÉEï 1 7 9 5
(SUITE)
A l'autre extrémité du diocèse, Ies prêtres constitutionnels
avaient également à se plaindre et des Municipalités et des
prêtres fidèles, qui possédaient seuls la confiance du grand
nombre.
c LaDildt.il, 15 Fructidor m (3 Septembre 1795} (1).
« Les citoyens Morvan et Morel, curés constitutionnels, l'un
de Plouzané, Vautre de Ploumoguer, résidant actuellement
à Lanildut, aux citoyens Administrateurs du District dt
Brest
€ Pour nous conformer à la loi du ll Prairial, nous nous I
sommes transportés au bureau municipal de Plouarzel, où
nous avons trouvé Ies citoyens Jacques Le Guen, agent
national, Jacques Kermaïdic et Jacques Roger, officiers municipaux.
Nous leur avons dit que nous voulions faire notre
soumission aux lois de la République, pour pouvoir exercer I
Hbrement notre culte dans cette commune, aux bons citoyens |
qui y demandent notre ministère. Ds font écrire notre soumission
sur leurs registres, et ils nous en délivraient acte, lorsqu'un
nommé Christophe Mellaza, du bourg de Trézien, s'est
^ — - ' - ^ - ^ — - — . - ^ - ^ - ^ - ^ - ^ - ^ - M - - - - - - - - - - - - - - _ . _ ^ p W M _-_-_-._-._--. __.
(1) L. 106.
Archives diocésaines! Quimper et Léon
I
- Hl -
présenté, avec deux témoins, pour sommer -P.. nm„;~.
lipaux de nons refuser l'acte de no^soumisïïn if ,"T"
dlt :
• En vertu de quoi touchez-vous ces S S *
dit qu'il avait su qu'on allait assemhlnr i. ? ' noas
heur à celui gui nous aurait ri»» t? 1 xr P°P u, - ce . et malion
de cet ho 4 mme contrt îi loi • ii gné ; l° m V0 5 rez ,a réb --ces
MuuicipauTdeS liur dJvoir t? éC K e ' P * r 8es menac «-->
la paix et del'ordre KjZ't°? bon !. Protes, amis
voyons dans quel a- Hs i» nitr°^ dlS , ant < "- ue -O- 8
tealent notre luJZT; mLs qu^anMe £1° ^ ? ^
nous, ils espéraient que nous ne iîn„t y ? • n drou P onr
d'un refus aussi injuste fussions pas contenté»
^'^li&n^^S^S^r^ *-»-- Pailes
clefs de Trézien ; depus^ro.^« » ' f ' ancien Té Z im *>
les mains de Laurent Téléb,oui ^ ^ avait , r ?-'---entre
homme ; aujourd'hui, on les Z L «n ^ P ^ U honn --qne
les bons P^rioeTd^acZZZ'l^^ 211 '^ 01 -
consentir. Le parti de Melh-y» »^ ? r , efQ, --ot. dit-on, d'y
été de tout temps sounTS lol e?»»?,- 0 "' «V 6 ** -"- 0J "
ùon, se voient aujourd'hui m4nrfi Pl8 . an - de la R -^olucitoyen
Lannuzel.Trêtre w ï ï t ^ - 6t inSuItés ' --mais
dire la rnesmeTdans cenSï' d ; d ---°n. désor-
«dra pas, sans doute, que nous v »?.Î
len ' et -*- n -
"RS autant de droit que lui Le/»,» • OÎÏS 'J qUOi, î ue n même
ceux du Conquet,^! sont tous an ^ ^ T , pa -"-- et
» ine, ne sortent jamais du Z E d " 86rTlce de Ia R épu-
Qû'Us ne viennent nous therche! d a 7, cun ---" danger,
pour eux à Trézien. Nous tïouvW?^* 1 • * dirC ,a »««
ftrmee à clef, et on nous dit a^ZJ égllSe de Plouarzel .
des non conformistes. Suivant 2"ln! »».! T" à - Ia di -P'--«ion
bien h la nôtre. On DOM e?ci« d t 8 devraient «t» aussi
emportent avec eux Ies calices !„t ua qae ces réf raotaires
messe, quoiqu'ils soient à .7 Ll
Is 8e «rvent pour la
nous devrions les Saussf Sn -Tf' et ' par conséquent*
des autres. On nous a dhau'» v » " paa si 8tr - ct à l'yard
Quen°t r H''"r 6 ( Se dis ^ d ^caVe^f f- cl6 -' a quem de La Marche n-'ii«„„ -
«iqne^on
e de Léon, et, par conse
«*ef, quoiqu-i, soit C s h 0Vle £ " ^ ^ to -J«-«- PonM^t
messe, un dimanche san, «••«£
a ' 01 des -migres) dire la
«** et c'est dePufs'qToVrefuseTern S t d ' aHer * la *£-£•
et htentôt, si l'on ne met pif ûn i'i P teS pourno - tl mer;
^vTn , " B ^ e - Jde ««-^^;^f 1,e lea penr - e -* a
----- Pour ceux qui sont ^ ^ « t - i j g

- H2 -
semble avoir droit de se moquer d'enx. Comme on demande
notre ministère dans plusieurs communes, et pour ne point
exposer les Municipaux qui nous auraient délivré nos actes
de soumission, nous voudrions étre autorisés, par un arrêté
du District, d'exercer dans tout le canton de Brélès. »
Le même état de choses est constaté par le District de Morlaix
:
< â» jour complementaire an m (18 Septembre 1795).
c La liberté d'exercer des cultes devrait faire qu'on ne ftt
plus étourdi des mécontentements et querelles de leurs sectaires
; c'est cependant une source d'embarras presqu'aussi
grand qu'avant.
c La disposition des locaux nationaux qui servaient pour
leurs cultes est un sujet sans fin de guerre entre eux.
« Nous avions cru la prévenir en donnant, en chaque
commune, autant qu'il était possible, un local particulier i
chacun des cultes, et les sectateurs de celui desservi par les
prêtres assermentés ont, à peu près partout en ce District, en
l'option de ces locaux, si ce n'est & Pol-de-Léon, où. les sectateurs
des insermentés avaietit pris les devants ; la généralité,
à peu près, des habitants de cette commune et des environ!
est entichée de ses prêtres.
« Le Curé du lieu et son troupeau, peu nombreux, ont
demandé et obtenu, après, un autre local dont ils paraissaient
jusqu'ici satisfaits; mais depuis quelque temps, ils ont convoitié
celui accordé aux insermentés, et ils viennent de demander
à en jouir au moins en concurrence.
« Le Conseil de la commune de Pol-de-Léon s'était d'abord
porté à leur accorder leur demande; mais une fermentation
considérable s'étant aussitôt annoncée à Pol-de-Léon, le Conseil
municipal nous consulta, et nous crûmes devoir prends
le parti de laisser las choses en l'état.
« Le Gouvernement devrait louer ou vendre les église&j
au lieu de les fournir gratuitement au culte. » (A suivre,}
BIBLIOGRAPHIE
L'Exercioe de la Présence de Dieu. — Opuscule dédié aux âmesd.1
bonne volonté, par Ie P. RENE de Nantes, Capucin. — In-32 de 61 page.i
Opuscule de propagande. PRIX ; O fr. 20.
Les âmes pieuses qui ont puisé de si salutaires conseils dans la lecture*-.
l'Oraison voudront connaitre ce nouvel opuscule du zélé religieux. Elles [I
trouveront le môme channe de style, la méme simplicité franciscaine, et rt-j
tout la méme sûreté de doctrine.
Nous souhaitons vivement que V Exercice de la Présence de Dieu et
Progrès spirituel, actuellement sous presse, se trouvent entre les mains
toutes les âmes de bonne volonté, pendant le saint temps du Carême.
S'adresser à la librairie J. SALAUN, Quimper. • - — i —
L'Administrateur-Gérant : AR. DE KER A NO AL.
Quimper, typographie DV KERAHGAL, imprimeur de l'Évéché.
Archives diocésaines d uimper et Léon
ll* ANNÉE. Vendredi 21 Février 1896. «•&
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCESE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE lUIÊBO PRIX OE L'ABONNEMENT u u m n m m
io cBNTiMM 6 fr. par an « CENTIMES
L'ABONNEMENT, PAYABLE D'AVANCE. PART OU PREMIER DE CHAQUE MOIS
Rédaction : Adresser les commnications
à M. l'abbé ROSPAHS,
leur de Locmaria-Quiraper, pour
mardi au plus tard, avant midi.
Administration : Adresser directement
les abonnements à M. ne
KBRANGAL, imprimeur de l'Ëvéchè,
à Quimper, rue des Boucheries, 18.
TOTE àu goHiao: QUIMPER, librairie SALAUN, rue Kerton.
so «M A J RE. /. Chronique
•< diocèse ; Otliccs extra orpaires
; Lettre pastoile
et Mandement de i\' r
l'Evênuo de Quimper et
Be Lyon pour ie Carême
Jel8î«î(hni; Nécrologie;
Johars-Fouesnant ; Prédicateurs
du Carême dans
le diocèse ; Ligue de dé-
•jnse sacerdotale ; Nos
Iissionnaires.
OFFICES X>.K LA SEMAINE
Hmanche, 25 Fevrier. — I-- Diman­
che du Carême. Office du jour: semidouble.
Violet.
r êpres du suivant r fête transférée de
ce jour J t avec mémoire du dimanche.
.undi, t*. — s. Pierre Damien, Êvêque,
Docteur, a .ble. Blanc.
P?fr d 'u* J ; T S " -^--w, Apùtre.
Double de 2-* claase. Boutte
Sr^ 8 *; ~" QMl-Temps, -
OQjce de la Férie. Violet. - Ou
//. Souvelles du monde
catholique: Rome; Paris;
Les chrétiens d'Arménie ;
Bals d'enfants ; Pèlerinage.
l/L Saint Yves dans le
diocèse de Quimper. (A
suivre.)
IV. Bibliographie,
F. Annonces et avis divers
ÏÏSbiJSL? a * J03eph ; «- 1 -
Jeudi, n. - S'- Marguerite de Cortone,
Pénitente. Semi-double. Blanc
V fÉ re f\ HT e-Temps. -
ttte de la Sainte Lance et des Clous
-«"CroiideUW./tou .W
pWmenij. Double-majeur. Rouge
WS^-j?--— Quatre-Temps, -
». R nel I in, Evêoue fau Propre d/ocesamj.
Semi-double. Blanc.
TrébouL...;;;
d *W au 83 Février,
Ile-de-Batz... du 24 au 25 Février.
* du 26 au '29 Février.

- U4 -
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
Quimper. — CATHEDRALE nK SAiNT-CoHErxm, — Dimanche f I*- Dim-t»
ttit rt Cai '1 me i^ P r S à 3 h i » A nss - y < J Ia ^toirc- -te la Foi parâL^it
ri^SS-âïï'-srs'Sî ie , baptame ' ,eQ -- --Sma;.'
devenaient des é-lfses L fo ^ '? tem - >le \ de « faux-dieux
•Jérôme, des Aii~-n-t,'« AZ. n ? e -. t - 01 - cll e8, de la science deg
koquencdes Chrvsosfome%ÏÏY£ deS Saint Basi * e ' de
fdes Dominique erd7Z i H.^ 886 ' de la sainte --
bonument ébrtnlé ftiR.-^ ,Be ' pour BOUte -
ir Ie
Hruine, rien n^£ Ji V ^ ° eM pa ? étô la P 0 ^ arrêter
fdu mal étaient p^ss P ants P ' ** leS effort ~ de 1>es P"-
Pourquoi faut-il N T r» ^
*ux ot Ja lutte est Ia plus ardente^T^ ÎZt-"* 1 d °
tion, depuis Ies orie-im-a H- i>^ --ont a été mis en ques-
»a mort, jusque l'èlutencLi^.? 6 ' ? T ie ' se - destinées et
Intelligences^.échauffées Hldt?*T° de la d>>ité. De belles
des succès ^.JZeZZTSZZZ^^

— U6 —
gueil, Jusqu'à vouloir sonder les choses Ies plus insondables
et substituer leurs connaissances ii celles de Dieu en deman'
dant k la science humaine plus qu'elle ne peut produire"
«-"hauffés à une haute puissance, ces esprits supérieurs n'ont
pu supporter la force de leur pensée, et comme les savants dn
temps de S. Paul, ils ont erré à, tout vent de doctrine. On les
entend trop souvent affrmer ce qu'ils devront dénier le lende
mam. Ils ne respectent ni la Religion, ni ses enseignements
séculaires. Ils se font un Dieu à eux, qu'ils mesurent à. leur
taille. Dans ces conditions, N. T. C F., il ne suffit plus, pour
nous qui croyons, d'avoir Ia Foi du cloître, qui prie elTani
médite en attendant l'heure de Dieu, dans l'obscurité et 1.
silence. Il faut avoir Ia Foi qui ae dresse et combat, la Foi oui
lutte et se défend avec vigueur. Personne, aujourd'hui, n'a le
droit de s endormir et de laisser le travail ; tous doivent concourir
à la préservation de la Foi. Lorsque Satan sent sa faiblesse,
nous dit le saint Evangile, il appelle à son aide d'autres
esprits mauvais et tous unissent leurs efforts pour combattre
1 œuvre divine. N'est-ce pas l'histoire de notre époque où tant
d ennemis s entendent et combinent leurs efforts pour renver
ser le monument élevé par le Christ !
IV
Mais, nous sommes heureux de le constater, N T C F ces
efforts produisent peu d'effet sur vous. Quelques-uns'hélas !
oublient les vailles traditions religieuses, qui ont fait pendant
tant de siècles 1 honneur de la Bretagne, ils cèdent aux avau-
?^A-L ceux qm cherc -- nt -- tromper leur bonne foi ; mais
1 indifférence est rare, au milieu de vous. Les cœurs sont
encore ardents, et la très grande partie d'entre vous conserve
cette vigueur qui ne redoute aucun obstacle, pour marcher à
la défense de la Foi catholique.
Prenez donc garde, courageux Chrétiens, que votre Foi ne
devienne languissante et inactive. Outre que ce trésor caché
restant improductif, ne serait d'aucun avantage pour votre
salut vous auriez à redouter sa perte. Dieu, mtlgré sa miséricorde,
n a-t-il pas enlevé au serviteur inutile le talent qu'il
loi avai confié è Ne le voyez-vous pas ! Partout où l'indifférence
a laissé la Foi s'obscurcir, sous les enseignements des
sophistes, la conscience humaine est tombée dans une sorte
de paralysie morale, qui la rend indifférente au bien comme
au mal. Lorsqu un semblable état de choses se généralise chez
un peuple, les pensées généreuses disparaissent, il n'y a plus
d ardeur que pour l'intrigue et le plaisir. L'honnêteté et la
vertu de nos pères étaient basées sur la Foi en Dieu C'est de
?J7J* f fde ° t qn ? s . 0T , taiQat - e - abndes œuvres et les grands
sentiments qui ont fau la gloire des siècles écoulés. La main du
criminel s'arrêtait à la pensée de Dieu. On vovait I'œiHe Dieu
C Q , t-T , ,m .' lea *? -' ob ~-----é de la nuit, et ce regard du ju
étau le salut po ur beaucoup d'Ames, placées sur la pente du mal!
Archives diocésaines e Quimper et Léon
I - 117 —
t--,!!*' 6 ."-f éta , de Ch0ses a - embl - vieiI 'i --x yeux des prétendus
philosophes et ils ont voulu leur substituer des théoml«
t 8 ' ^ 8éeS 8Ur Ia force et la conscience humaine
Hélas I comment ne pas constater, chaque jour plus clairement
que les théories et les lois sont impuissantes à rempla^Ma
f,?, «r " P .ï" La ! DaIn est tr °P habile à I-- contourner. Il rée-Li*.
autrefois, dans la grande communauté chrétienne un esprit
deT.?*?,' C ° mme nne éma --"i-n de la Fol reHgieuse
de là naissa ent la soumission des enfants à leur père et des
serviteurs à leur maître, Ie respect des lois et des en£a4ments
oTce a" e En U va?n gl 2f *?"* 6t noble ' oJ^-CSS
tout cela Tt ton vam la sagesse humaine cherche b. maintpnir
ces sentiments par des liens nouveaux. II n'en reste plus Hen
,et Ion se demande si Ia tempête que porte en ses flancs l'édn'
Œ . n r UVeI 'f J*-.-*-"* P»- 'e peuple qui l'a ?oHemem
établie. Les générations futures n'auront-elles nas li *S»
de demander aux générations actuelle. «qu'eUes ont £,
ISnlmS" 8 d ' h ° nnCUr **?- - * - -Ves Sur % &
Les Ames qui ont Ia Foi suivent nne tout autre mut* «f
ÏÏZF^ÏÏZTcSSP E1 t le , 8 om °^«£
fes évênememsTuerpe^ Elfes o^dêvet" ^ ^
anr^ t.PTiv *-,;»' attendrissantes et sublime* nui
K tSpleTn'ïe ÏÏZSfâ" """T* l * ^S^t
les lumières de ndnuit T'Fnf-f! - 6S cant -9ues, tout illuminé
diadÔmes et sa
allante étoile, Pâques ave^SAtwf- ^
-Ote, avec ses voix du ckf Si la Fof S M J °/ enX ; la PeDte -
ini relèvent si bien le cœnr t „ ! toutes ces choses,
le si vives émotions s^Tr'nn, f P T la vie * «nsé
-entées, qne dnrfwJJnelTI^ ellB " Que d ' am - s ««".
. « - S ^ ^ ï ^ ^ ^ . - * Ponr développer le pré-
-ous exhorter, N. T C F à 1 ° ^ ' N ° US ne 8a, - ri - ns trop
^ligation* qu'elle vous iniîose Ne rL Ulr t deS Véri, - S et d -

— I18 -
donnez à vos enfants les moyens de connaître et de pratiquer
leur Religion, formez-les à la vie chrétienne, par vos leçons et
vos exemples, vous rappelant ces paroles de l'Evangile •
« Celui qui croira sera sauvé : Qui crediderit saints érit i
( b. MARC, XVI, 16.) '
Ce que Nous venons de vous dire Nous semble suffire pour
vous faire éprouver le besoin de vous attacher inviolablement
à la Foi de vos pères. Or, le moyen d'arriver à cet heureux
résultat, c est d'abord, après la grâce de Dieu, sans laquelle
on ne peut nen dans l'ordre du salut, la prière. La gràce de
Dieu ne vous manquera pas, car il veut avant tout vous san
ver, et partout où il y a de Ia bonne volonté, cette grace arrive
abondante et décisive. Au jour de votre baptéme Dieu I
ouvert votre esprit à la Foi, et il ne cessera d'en faire couler
la source jusqu'à votre dernière heure. Mais, de votre côté
priez pour que Celui qui vous appelle au bienfait de sa rêve'
lation, ne permette pas que cette lumière s'éteigne dans votre
esprit La prière est le moyen le plus efficace jjour obtenir de
Dien la persévérance dans Ia Foi.
A Ia pratique constante de la prière, joignez la fréquentation
des sacrements et surtout dn saint et adorable sacrement
11, P °.*- a -l e - . Son divin ^ndatenr l'a appelé le mystùr
ineffable que sont enfermés les mystères de l'amour de Dieu
J°fi s -"î"""--* C'est dans l'Eucharistie que le Dieu caché
aux orgueil eux se révèle aux humbles. Si Moïse lut revètu
dans son visage de la splendeur divine, pour avoir eu un
rapport tout extérieur avec Dieu, de quelles clanéTne som
pas envahis et pénétrés ceux qui reçoivent Dieu lui-même en
leur cœur ! Partout où Dieu demeure, il éclaire. Ainsi le boisson
ardent jetait a lumière, ainsi le Sinaï était couvert ae feu
Ainsi seront éclairés l'esprit et le cœur dans lesaneirDî7n
descendra par l'Eucharistie. lesquels Dien
Et maintenant, N. T. C. F., Nous arrêtons là Jes instructions
%Ï?JT V °?'- 0nS J-° n8 donner > im commencement de cet»
Samte Qurantame. Victorieux, par la Foi, du monde et de ses
convoitises, vous le serez également de l'enfer et des passions
qui se disputent à outrance l'empire de votre cœur Entendez
l'avertissement du valeureux athlète de l'EvSe Str
S. Paul : « Fortiflez-vons dans le Seigneur, revêtez son armure
pour vous préserver des appâts du Démon . Que lavéritTsoh
la cemture de vos reins, et la justice votre cuirass^Servcz
vous du boucher de la Foi pour éinousser les trafta de l'esprit
la rTpidi e té S d C u° tel? 7V *$ f? V0US •-•--«tra en m é S
MrilUfc ÎT ' U fraSlhté de la vie ' la gueil, la fausseté des passions, et l'inanité de --~- la gloire de l'or­ Vous
ne donnerez alors aux événements, quels qu'ils sofent au'une
attention subordonnée aux intérêts de votre éternUô' q
Archives diocésaines e Quimper et Léon
- MO -
M Sn?efftic^r.- V rr aV0DS Ie . ,e « rel d 'a''-'*--r la mori de
ii' année ' à Gu, P ava -. --- A
,e l0 Août
1882, ïï/ïlSoreÏÏeïïtate •Jimft' 0 " , r e P f élre '
vas, en Disemh^ 4«it ^ te i * moire - N »-----««irei6uipa-
JouVnL eTles 'Ss'lé L^i^T 8 1 "' le& P Ius do " pas de
prêtre qui aï. ïeu^^risÛ oKn et,-.* T T*
pli les devoirs On nent Hiri d., uîfi i A UI en aU - nienx rem -
mois avant sa mort il était rléii h£» t ^ m0Dde - C élait u -
connait les lonet.es e cr .eli« £,!% so --- r - n ; mais Dieu seul
Pla de porifl*^VS1^^ r-"5^'-. " lui '"
ment supposes en vrai chrétien el en vra!p?ê, e ' " " ^
.ave 0 T e G

- lîo —
Prédicateurs du Carême dans le diocèse.
de S-." Sainl - Louis - ~ R p - Riva, > J- suil «. -e la résidence
Rennes^**' ~ R ' P ' 0raiD ' de ''-"-maculée-Conception de
UoolfSar"' " R - R BerDard > de -'-mmaculée-Concep-
Nams Sai " t ' Vartin - ~ R P - Léopold > capucin ' d - «M-wnt de
d e S K S ^ - ~ R ' R ^ rd ~»-----> J*-ito, de la rési-
0nim O p N e C r A . BNEA,, ' ~ R ' P ' U Gnim '°' Jésuite ' de la rés 'dence de
^DOUARNENEZ. - R. P. Félix, bénédictin, dn monastère de Ker-
. (A suivre.)
uJ$& &£?*?** facerdotale. - On sait que, demain,
samedi aa février, revient, sans rem se cette fois devant le tri
banal de Versa, les, ie procès en diffamation in enté P Sr ta clergé" g
des diocèses bretons an journal Seine-et-Oise
Nons demandons encore à nos lecteurs une nrière Dour IA «ir
ces des efforts de la Ligue sacerdotale. Sans préjuger de l'i«ue dû
procès qu. nous iméresse tous, nous croyônsque"les S T
suivantes, récemment rendues, 'sont de bon augure *
Cét «œ&£ c-^r^^rs s
panie civ1lfe r uùx dépens ' P UrSD,ïiS aUX frais de ,a
°
«JLîîi *-?,- directeur du Journalde r Bure
ment dans son journal, le Raphel d e S nii" ?I °i« du JDg f"
.Lif n i? ca,ion ' elce ' Wï^i^ftiS^îTSi
U Si*
MeCU,,0D ' S6ra aK - uis a la Société Kïïtfiï I
Quoi qu'ii advienne, défendons-nous ! I
pouX S S ^ T ^ F ^ ^ ^ ^ ^ communiquer,
• Mes bons parents * VUh ' " " Déceml,r - 1895 -
Archives diocésaines Quimper et Léon
- 121 -
SSJfttaX aïtric^tœî £ IT' ^ S ,es ¥•-«n-ent;
priez bien, pour aue PP mi y a eu . un Si « ra1 -- mouve-
AI « U dernier groZ JSf a demanTf' SaCCeDlue euc, - r -d'une
seule famille ; arrièré-mnd'mArP 1 C f 0D¥er,ir se com Pose
arrière-petits-enfants én »n... „ ère ' enfanls . pe-ils-enfants
Pécheurs; ils n'ont d'âufre £hiiî." r * llte T mbra • to ««- d«
Ie cas de tous ceux qu. fonta X" .W"? bar * ues ' et -'-*
petits neveux de saint Pierre Lonvpr.?l ?r^ um - Ces I»
lermes croyants. Plus de ion?Kï verl,sse n» facilement et font de
mon district, dans cesq£- ^ S ï ÏLT C ,° nv ' er,ies ' a b - «
b P
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l
«
«rois lieues sous ceïîe plu e fro d? oui 'T' a pied et d « M:lt
• J'aurais dû, rê-"ulièmm«ni '- q ne cesse P as de tomber
décela, j'ai fait ^rffi 1 è ^^ n . • «w.une bonne fièvre?au lieu
demain, j'étais prêt à recom^eL« b° n S ° mme et le ende
missionnaire I --•"mencer. Les bonnes joies de la vie
ast s-—ff-wa saf ffr «a*

- in -
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
ROME. — Le Saint-Père, qui va entrer, Ie 20 de ce mois, dans
la dix-neuvième année de son pontificat, et le 2 Mars dans « „ Wre, 4Wal, 0Ieu mm
oal été donnas,SdTviLX3fl Ûe . n ** ->-•- d'enfants
-«ignes «ai «nie s, emprunt ée f .n u' a ' OCC ? sioû d «- carnaval
chf g t, d ' ° Uvrir ,es >-'•" »M par"nt 0q T éCrivai0 '- evr -i«n .'
emr - et aux journalistes aui „i • , qul sa v ent encore réflé-

- 124 -
l'on écoute les murmures de la raison ï Les petites filles de huit
ans s'exercent au minaudage et à la coquetterie, elles sont habiles
déjà daus l'art de sourire, des poses, des attitudes, des inflexions
musicales de la voix. Les petits garçons prennent des tournures
et des physionomies variées, selon les indications maternelles : les
uns ont la mine cavalière, ou importante, ou pensive : les autres
pratiquent la mutinerie ou ia mélancolie, qui leur va mieux.
Les mamans sont là, radieuses.
• Cest fort laid.
< On devine que tes personnages du bal en miniature ont été
défleuris de leur simplicité gracieuse et'naïve, dès le berceau.
L'impression d'une personne raisonnable, témoin d'une de ces
fêtes dites de l'innocence, était que l'on éprouve un violent désir
de fouetter à tort et à travers toute la marmaille. » .
Pèlerinage. — On nous prie d'annoncer Je deuxième pèlerinage
d'Hippone, passant par Rome et Carlhage, - partant de
Paris, le lundi 20 Avril, pour y être de retour, le \1 Mai.
S'adresser pour les renseignements et demandes d'admission, à
M. l'abbé Potard, aumônier, à Bone (Algérie).
Saint Yves dans le diocèse de Quimper. ft
La Semaine religieuse n'a guère cessé d'entretenir ses lecteurs
des vieux Saints de notre pays; nous croyons môme que peu de
revues diocésaines oni fait la part aussi large à leur hagiographie
locale ; nous nous sommes appliqués, tout d'abord, à faire connaître
nos principaux patrons ; puis, par la vie de saint Théleau, nous
avons inauguré une série d'études sur des Saints autrefois très
populaires, mais qui tendent à lomber dans un oubli que nous
voudrions faire cesser; aujourd'hui, nous venons parler d'un
Saint très connu, mais pour signaler dans sa vie quelques pages
trop ignorées. Tous nos lecteurs, j'en suis convaincu, connaissent
les principaux actes de notre grand thaumaturge ; tous savent du
moins quil a été grandement honoré, non seulement dans le
1 réguier, son pays d'origine, mais dans les neuf Evêchés de
Bretagne; tous se sont aperçus que le culte de cet homme extraordinaire
tend, depuis quelques années, à reprendre l'importance
qui a eue jadis, mais ce que presque tous ignorent c'est que
saint Yves ne fut pas seulement on avocat des pauvres, un iuce
ecclésiastique du plus haut mérite, un recteur qui demeurera le
modèle des pasteurs de paroisse, mais qu'il fut un vrai missionnaire,
parcourant tout le pays pour y faire entendre la parole de
Dieu. L action qu il exerçait sur les foules était puissante irrésistible.
Nous montrerons donc ce qu'il a fait dans la Cornouailles,
dans le Léon, et, s il y a lieu, dans les paroisses du Tréguier qui
font aujourd hui partie du diocése de Quimper
Archives diocésaines de Quimper et Léon
— m —
? # " < S *««- succinct
de lire ce qui va suivre LL m art H. YV6S .l' 011 ' û - e «-**
Sarni Yves naquit Je 17 ( S «S ^°^ ^
tin, a up quart de lieue de Jainil V Hh au mmir de Kermar-
. no gentilhomme nommé Hélor iu t e J ré « ai ^ " eut po " X
manoir de ses parents étii.i.-n. ' . V--- - e quatorze ans a»
rappelait Jean de I X "•* " direc,ion -"--i Préfre mW
« , Le pieux A ^ r â l Z l T ^ 1 t r a d u i C^ -
Paris, quand celui-ci s'y rendit S AM - aecom P a S--a son éléve à
Jean de Kerc'hos devim tai "i e el le dr01 -.
versité de Paris, el c'esUn l^ ém r^ o{ ^ar de droit à"l'Uni
les décrétai A lon anc en"levé K -".i 1 ensei '-?'-- - -Se"
dura du ans : de 1267 à 1277 je rniTï de "--• Y -

- 126 -
regardant ses fonctions de pasteur comme peu compatibles avec
celles déjuge, il résigna celles-ci.
A une date que l'on ne saurait préciser, mais qui est postérieure
à 1283, il prit l'habit du tiers-ordre de saint François chez
les Frères-Mineurs de Guingamp.
En 1293, il (U bâtir, près de sa maison de Kermartin, une
belle chapelle en l'honneur de Notre-Dame; c'est aujourd'hui
l'église paroissiale du Minihi.
A celle méme époque, il fut transféré de la paroisse de Tredrez
à celle de Lohanec, qu'il administra pendant plusieurs années.
ll mourut, le 19 Mai 1303, dans la maison où il avait reçu le
j°ur. (A suivre.)
BIBLIOGRAPHIE
Mois de saint Joseph, d'après l'Ecriture sainte, la Tradition et les
Peres de l'Eglise, par M. l'abbé Joseph BERLIER, 1 vol. iu-12, de 300 pages
illustre. Prix franco : 2 fr. P. TEQUI, éditeur. — Librairie J. SAL-UIK,
Quimper.
Ce livre, plein de doctrine, écrit à l'usage des âmes pieuses, convient également
aut prêtres et aux fidèles, aux Communautés religieuses et aux
paroisses où l'on fait, en commun, Ie r Mois de saint Joseph. »
Le rapport rr"" approuvé -n'*.--- par l'Académie de Médecine de Paris constate que
les personnes atteintes d'affections de l'estomac et du ventre, dyspepsies
gastralgies, digestions ditlïciles,ont vu en quelque iours Jes douleurs les ptoa
vives cesser complétement, l'appétit revenir et (a constipation disparaitre
par emploi de ta poudre ou des pastiUes de oharbon du docteur
-Beuoo.
Elles se vendent dans toutes Ies pharmacies.
Sirop de Regnauld, Pâle de Regnauld, sédatifs des bronches ;
médicaments dwaments éprouvés éprouves contre enrouements, laryngites, rhumes, rhumes\
bronchites, mchltes. anime. grippe, ttoue tous d'irriintinn d'irritation, tf»t- Tré S ar te c, Ploudalmézeau, Plouguin, Orpheline
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 137 -
Catéchisme de pr«t«a ~*Z .
cases de Fram-e mr JM r rr iere Comm un i An k n
; Av?9 c aux enfanta dn e : ^ - r**** -•*«.•«.»«.
ft»nço O fr. 40 c.
S da Catechisme, i naHi« „,,„
O fW 03 " 015 d -- Pieres, ., ' ' " Ue Par ' ie ""^
0R|oits de l'Histoire Sai \ *"* ""^ ^ fr ----
^J^J^ommerce, 21. ^ rw ' *~ Nevers, Thomas
-__ " M -------merce, 2i ' -"-rors, inomas
A. HAVARD UCH --S
B a:*; 1 ;^ garanti.
Ct-OCHËîTÔÉGLTsP
Fonderie de Cli DROUOT » TT ° ---
JT..A _ *"*• "•- •

LA GRATITUDE D'UN FILS
Nous lisons Jaas ie Nouvelliste de Ly o ti :
C'est une qualité qui devient de plus ea plus rare à notre époque
d'égoïsme et d'oubli des services rendus. Cependant, on rencontre
encore de ces natures droites qui n'hésitent pas à proclamer
bien haut le nom de leurs bienfaiteurs. Voici, à ce sujet, la
lettre que je reçois et qui mérite d'être publiée :
« Depuis quelque temps, m'écrit M. Raoul Nicolas, de Lyon,
j'entendais parler de tous cotés d'une nouvelle découverte dont
ies résultats étaient merveilleux. Mais, croyant à tort ou à raison
voir le charlatanisme montrer le boul de l'oreille, je restais indifférent.
Cependant, à force d'entendre parler de guérisons miraculeuses
accomplies par l'emploi des Pilules Pink pour personnes
pales du D r Williams, je voulus me renseigner, et, ne confiant ce
soin qu'à moi-même, je me rendis chez les personnes qu'on m'avait
désignées comme ayant employé avec succès les Pilules Pink.
Je m'attendais à des réponses évasives ou ambiguës. Je ne rencontrai,
au contraire, que des gens enchantés, faisant un éloge
complet de ce remède qui les avaient débarrassés d'affections assez
graves. En présence de ces affirmations sincères, ma première pensée
fut pour ma mère, qui, depuis plus de deux ans, souffrait de
maux de lête violents, de vertige et de manque d'appétit. En lai
apportant une bolle de ces pilules, je dus insister pour la décider
à en prendre ; elle avait déjà employé tant de remèdes !
« L'effet dépassa toutes mes espérances ; elle n'avait pas
achevé deux boites que ses maux disparaissaient, qu'il ne restait
plus trace de ses vertiges. Quant à l'appétit, il est meilleur que
jamais.
« En écrivant cette lettre et en la faisant publier, je désire
bien témoigner au D f Williams toute ma reconnaissance et participer
de mon mieux à la réussite d'un produit appelé à rendre
d'immenses services.
« Signé : RAOUL NICOLAS,
t i, cours Gambe!la, Lyon, i
Comme le principe de cette médication est la régénération du
sang et un tonique des nerfs, son action s'étend sur bien des
maladies : anémie, rhumatisme, sciatique, névralgie, paralysie,
ataxie locomotrice, danse de Saint-Goy, maux de tète, névroses,
scrofules, etc Les pilules Pink redonnent de belles couleurs aux
teints pâles, agissent dans toutes les phases d'affaiblissement chez
la femme el produisent sur les hommes une action efficace contre
toutes les maladies causées par le surmenage physique et mental
et par les excès. En vente chez tous les pharmaciens, et au dépôt
principal, MM. Gablin et C l % ph" de 1" cl., 3g, rue Le Peletier, à
Pans, â 3 fr, 50 la boîte ou 17 fr. SO les 6 boites, franco contre
mandat-poste. :
-------- " - = 5 = ,—
L'Administrateur-G ér ant : Aa. DE KERANOAL.
Quimper, typographie DI IERANGAI, imprimeur de l'Évéofaâ.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
ll* Affais.
Vendredi 28 Février 1806.
«° 9.
M SEMAINE RELIGIEUSE
lE NLIlÉftO
10 CENTIMES
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
Rédaotion : Adresser Ies Commumcatioos
à M. l'abbé ROSPARS
recteur de Locmaria-Quimper, po";
le mardi au plus tard, avVnt midi
PRIX DE L'ABONNEMENT
® fr. par an
U LOE D'AIIHOIWCE
40 CENTIMES
- REMIER 0E CHAQUE MOIS
fini AD IDWIO:Q>ER. librairie SALAUN, {
somiAiRE. /. Apostolat
ue la priere.
IL Chronique du dio-
•àse : Oihces ertraordioaj-
J^; Lettre pastorale de M"
} Evêque de Quimper etde
Won pour la proclamation
uu Jubilé accordé à la
france; Tableau de Ia visite
pastorale et des confirmations,
pour 18% ; Avis de
I Evéché ; Pour Ies chréueos
d'Arménie ; Nécrolo-
Administration : Adresser directemenl
ies afr5MWnts à M m
&KRANGA1, imjjçfcfl&r de l'fivéclw
a Quimper, ru*^Boucheries, ie'
Dimanche, f" Mars. Mam - 9"-* s- Dimanche i\i^r. L.
du Mme. Office du jour-semi
double. Violet. Mémoire de s.'iubTn
... x-* .ct
Au/vC rSH £?** diocèsainT'
ZU J* "• S - Joév -».--vêque fau Pro-
M%**l«^nj Semi-double. Bianc.
o ai - J - r* s - Guenoolé, Abbé fau
Propre diocesain^. Double-majeur
Jfe jPrédicaleurs du Carême
dans le diocese fruite):
La Hochede ; Quimperle :
Ligue ile Defens Saceiio-
JJJ*? 0 ^ 1 ** du monde
catholique : Chanas ; Foi
et Patrie; « Ignorautios !
Cléricaux 1 Hommes (Tar-
i eo t pas aff i r.
IV. Bibliographe.
r. Annonce» et avis.
ment; semi-double. Blanc *~
Vendredi, ff. — Faf e dn «»;„. o
de N -S J r s ail r. Sa, nt Suaire
n,-. I,I J - ' f QU Supplément i
Double-majeur. Ronge ^ ttmenl /'
- TR3L?*r.AL fe 5 d ' A "---'
Ordre de l»Ador««0„ perp.étŒ«IIe po„d.„t .
Lannéanou P dailt lB •••--•loe
Le Drennec
du I" au 3 Mars.
Dinéault,
du 4 au 5 Mars.
•:
du 6 au 10 Mars.

- 130 -
Apostolat de la Prière
LIQUE DU CŒUR OE JÉSUB
'Tïifntf P.'*??"} **?"• pïr fa Em " lc --'-'"-' «"«»,
et mue par i. s. Leoo XIII : LA DEVOTION A LA SAINTE-FAMILLE.
H'-.^H S H Chris / D % rê, ?. ner -. P 0 '- 11 a3ns les "-•--»-. s'il ne rètrne
d abord dans les familles. Il bn( danc qoe les catholiques s'éffor?
2S*,Ï ^" ?erVer °" -f, ren --'elertVit chrétien dansces pe Ste
Sfon'fKef STJS 1 3U,0Ur d " UÛ *** «•«--- « -CS
«J** "-'"-''^""-ye-d'aileindre ce bol est de propager la dévo-
?mfsésm a eS^ én ' e ' qDi 6Ul r h — * «-PST» WÏ
Joseph donnera an père des exemples d'abnégation de dévon*menl
destnieressé et de confiance dans la Providence d WinEn T
çomeuiplant, celui qui doil commander dans I. ^ n «SroBdn
a tempérer son antorilé par la mansuétude, é être le roi SSSut
el bienfaisant, et non le tyran de son petit royaume pac,n( ' ue
La mère tâchera d'imiter Marie dans L7e,""s intimes et nen
nnï&ri 8 b ' en bell l s "I-----, -tan» s* K S r l r
qui firent de la maison de Nazareth l'asile de h nai» A* I,J '
ceur aimable, de la piété attrayante et suave ' 3 paU ' de la don -
naïve, s. louchante et parfois si généreuse.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
P élé Sl
'
p i - ï : K n T R K s T e K S o ^ s f T
consacrées à la Sainte-F«milirdeNSi»M^r-ii
ami "? s
ro» sécrVuànÀfamilles f' " déja fa ' 1 beaUC0Q P de bi ---- Voici sa
mon 0 de J pr'irpa, t fe S t 1 ? ^ ^ ' ' Sf' Ve " U ^ M > •»
pnrlie de voirevie mons le taSBLïï, l, J 1 î- r . Iâ plu ~ &* nàe
dans la pauvre maison de N K S T ' " 0uml .5. â M - rie el - Joseph,
modèle de tout "les familtef ?.w('i.-P?, Ur »»-•--•-•• cel,e Famille, futur
la noire, qui mlimenanT fdonné 1?^'^'^ VS bon '* 3CC - ei,,i -
proteciion et la garde et fanes îéen^ « «T aCre a Vous ' $0?- la
la paix e. la concorde'de ta rt.rtS"c réMennè 'SSv'lta'î,^ 1 " 8 ? ra -'" e '
se conformant au divin modèle de voir^ Famill? mirit PUI ? Se . a,Ds . i ' en
^ l £ - ^ , i ^ ^ J ^ e t e ? «S '-l'". Par votre
de ses grâces et de sk bénédicifons * wnse - r -- ! -". 'a couvre
^uriTvis'ïi^rdfn^mu^ 22°LS! "i A Marie ' aecorde--nous le
relies, afin que nous pu isbns "4" M"^''/ 8 Spir " Ue 'i es et ""f*
bénir Jésus, notre divin Rédempteur. ** ïous ' --eroellemént
- 131 -
CHRONIQUE^D-O^
Offloes extraordInaire.
^ ^ ^ ^ ^ ^ 1 D ^ K ^ ^^'n-~ Dimanche ,«Ifar, ,* -
bon e. de ta fediction du ^ L f e ^ •*«. --.vied^e fi££
LETTRE PASTORALE
DK MONSEIGNEUR L'ÉVÉQUE DE Q ^ R
-* Ja Proclamation dn JnbJIé accord/àl L Z
HENRI- VICTOR-FÉLIX VAI I Ft,,
Au Clerge et aw Fidèles de Noire DZZ f *"*'
m Xotre-SeigXï jisTcKriT " * 6, * fe *»
Noe TRÈS CHERS FBKBE8 "'•
Nons achevions à peine IP H. ,,
«dressons chaqne ann*» Mandement que Non, „,,„
en ses mains KuvemtllTe ?•??„" P ° Dtife T *-*«*. t-*- «ent .
«fies de la natfon quU p0?tV fc c , athoIi 9'-e, ofe* ï ï
Ali- «.«ée de l'Eglise ' "«•« Ivec
qui marche courbé souTt n Jf ï - rrâce divi -'-. le pécheur
*» »--- de la miséricorde {S^j^T 0 ^ ^ ^«--5
Dans deux Lettres aw t!^ J relever et le purifier
e ia présente année LéoTW' datéesda6etd -- Janvier
-n porté à accorder'à t W "°" do »? e J -« motifs qu[
. IJ y a quatorze siècles la ra " ce . ce ---Précieuse faveur.
,«• a poindrei mab ce n'^T** de ,a Pra «-- "-ommen-
«"ces étaient'payens mai a lil n r?, re .V*"* aurore. Sea
en ro eaî-> >T^ / ^ ma.s déJà Clovis le p,us iss^
Quenne, que l'Eglise LIT 8 r - SOn trône «ne princesse
a-nte ClotflSe. Cetfe%^ IZTtT^ 1 S0US , e S
bit'-ï- 8 ?-o«-ra vient deDieu AMA?i UOntrer a - 0 " -P«u--

- 132
qui, «Ur» son église de Reims îeuïadminTf Remi Iai - mêr --'-
C est le souvenir de cgaîneactîaT & , ? "-«-ment
née 496 de notre ère an« îS.t- ' qul eut llen v -rs l'an.
menx, veut célébrer cette année ' Mons - 1 '?- le --- Langé-
bien qui devait en résulter ne se con i.-?/' °^ nt tout '*
U projet, mais il voulut enrichir iI°"'?° ta .P as da PProuver
raient des plus précieuses faveas
60lenmté8 1«- 8 - Prépa-
s*r
mmiéros de la S^,-,- ^ S d u ? "°"?. •*

- cli _ Archives diocésaines de Quimper et Léon
Pour ciore les7o£Srdi^l^l'. »• » ->«-» sera chanté
---f seront lf-o r «** 7 «---•« «sumi-e.
Notre. Secrét«T7 Ï Z ^ Z ^ J ' l *
abbé. -vrier, Jour «UT.Î* de^ffl»*
QUEINNEC, CHA», HON * „ + HENRI-VICTOR,
Secrétaire. * "vêque de Quimper et de Léon.
Mj«-^Wffl pastorale et des Confenatta,,-
JOURS
'del*
SEMAIFE
l-ui-di.,..
Mardi
Mercredi.
Jeudi ,'
Vendredi.*
Samedi..,.
-ht-ûaocbe
Lu otli
PAROISSES
°* tA CO.VFIRMATIOIÏ
SE DONNE Lt: M4TIÏV
ponr im.
PAROISSES
fou LA co!mRauTrosJ
SK DOHJVE LE SOIR
Satot-£varzec..
Trégunc. .....W"* I Bouzec-CoDO.
Concarneau. I La n r rec.
Fouesnant La Forét-Fouesnant
C =
PWl-StWn;ain;-G0uHi,oô1 Pouldreuzic. Lababan 5 » U(i,JÎ0D " Peumerit.
E Luodî.. M Hooéour-Lanvern. ^ Tr^,'..;;:;:*'•) Plovan. Tréogat.
I " utîU --r--UDvern. Tré-Tienn*-'" £- u o. Tréogat.
fi K-^diJ ;;; S ff"*- Quennec... $ a, k «ercredi S
^WTr£400
f! 0 * 8 «ercredi
i -"-"udi,...

- 136 -
Prédicateurs du Carême dans le diocèse.
venfdê Nantel Saint ' i,elaine - ~ R ' P ' -*--•. C-P-d". da cou-
LESNEVEN. _ M. l'abbé Quéré, Aumônier de la Retraite
Renn A es DEBNEAU " ~ R " P " Ripert ' de '- ramac -' é - Conception de
dioc L tee ROCHEI ' LE ' ~ N0US lis0DS dans le BulMn reli 9 ie «x du
linn, ïî3ÏÏl'S
,r0is P1 re -- ière u- «e-Mioes du Carême, des instructions
el des lectures en languehretonneseront faites, dans l'église
Saint-Sauveur, a la colonie bretonne de La Rochelle Dar le R P
Coreniin, bénédictin de la Pierre-qui-vire. »
Févier 189^" ^Kî-,^ 6 ^ 116 fevrier laye. _ 38 retraitants; 12 paroisses. «-fommes Trévoux du ll SS •
SoT^^iin^Tt'i t' W f i M ° rb , ihan noie, j »' * • «-Hac 3 "LocV
; Saini-Thunen, 2 ; Clohars-Carnoët, 1 ; Kernével * •
Nizon, 1 ; Uelgven, 1 ; Lanvénégen (Morbihan), l'. RerDevel ' * •
*Ai7r!£ e de c Défi f. I -'3 e Sacerdotale. - PROCÈS DE VERbrecorrecti7nnPir!i
HS-TA ° nt comm - ncé ' devint la Chamare
correctionnel le, les débats des poursuites intentées nar 1P« HPA.
de M. Vibert publié 15 articles diffamatoires sous le lirep°~«
m' « M »« s -'----.-irecumr du journal, était p f e T '
Huhbard 6SChaUX 6t V,beri -'-'--' assise de Miller et
n-J? loi j-^erdit formellement la reproduction des débats oni
nom pas duré moins de quatre tonnes heures Nous devons n^
«interner de dire que les prêtres bretonsont eu un premiersuœès
L! 1 .f r .i a i C0n ^ lé la "«"abiliié des deux assignations S i
E e "vlntTef L a im M ; Saint - Me ,-' aVOUé iicuuet», >anneb et oaini-Bneuc, et autre di-nn^ ^-«ïïtaïto Mr M« c;,
mlJTiï F ?ï? x affaires du di0 "^ -eWper aE "dè
Faou!
C ' eUrS ~ affaire dB cler «- -e PlonévêLdï
m.ni!., J !; n0nvri « rpo, - r tes lrois diocèses qu'il défend et M'de Cha
rr »r,i ïïsrrtaè e —»* «s;
conKtmpéS du Œ
é C i 3 s£luf S .aT Cl T nS
s-ses peut en connaitre. Au A & ^ ^ f i & f l f c
-Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 137 -
étant fatigué, et demandant encore deux heures nm„ i.- HA .
pemenldeson second point M le P^MM, T J-"P 0 " 1 - développlaidoiries
à huitaine. Président a remis la suite des
Nous relonrnerons donc à Versailles

- 138 -
A noter l'inconvenante attitude de M. Habbard, le beau Guslave-
Adolplie, qu. dans l'ardeur de son zèle, supplée à l'insuffisance
dei bufiers. Le général de Geslin, qui se trouvait . dans l'anaience,
. n ayant pu retenir une observation, M. Hubbard, pion
magnifique, lu, a ml.mé l'ordre de se taire. Le comie de G S
don e n, •1?n-l. ho ï- sser - ,es épai,,es - M Hubbard doute, qu il parlait a I ancien gouverneur milliaire *->-'•-'•> de Parts sa-s
y tonne :
S ° Dl 6 ° effervesceDCe - " -'Y P'eut plus seulement, il
L'affaire a été remise à huitaine.
Dans son numéro du 20 Février courant, le Finistere a oublié
cZ co ;: e f s P on d danc « -« ''"fe Tudy, dans laquelle M. le chanoine
Coal, Archiprêtre de Saint-Corentin, est auaqué à l'occasion de
I exercice de son ministère, au tribunal de ta Pénitence
mJïïï* ^T - ue M le C - ré a re P ond - et ine sa lettre, recommandée,
a élé remise aux bureaux du journal dès le samedi «cependantelle
n'a pas élé insérée, comme onétait enToifde s'v
attendre, dans le numéro do mardi suivant
J
«ous nous contentons, aujourd'hui, de constater le fait.
Neuvaine de la grâce. - ll est peu de nos lecteurs aui
ne connaissent celte pra.ique de dévotion en l'honneur de sain
François Xavier, qui la révéla lui-même à un de ses dévots se?l^
leurs, en lu. assurant « que tous ceux qui, durant nen jourH
4 au 12 Mors, anniversaire de sa canonisation imDlorer»l«n.
1 3SSiSlance se
H H ' -""'esseraien; f ? S
5Î.TL pe,, £" 1 la ne _' m,De > ressentiraient infailliblement les effets
^sV/lofteTpotTersSu? 1 ? * " ^ à
Archives diocésaines de Quimper et Léon
^ ^
C,Tfr e 40 SPHêreSd6 lâ DeDVaine - Prix: «»-«-"-M•> S?
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
leu? de~ m^nsïTc^ '" "T de L mMmm
W «»'i--«-l
Ko-î CÎUZAÏM . ' dans le Coils istoire public, du 2 Décembre
I
139 -
faits accomplis à / nf^ Dn e 29 Nvembre f«qV Ue Sa s -'*-.-lé,
te «ïtt£*sî- "-a 001 " &s »»»«-ï.
«».»d » fi; 'i* *•. i"-*» ï h^tT,? ,

- 140 -
1862 et qui, pendant vingt-deux ans, avait travaillé à la triangulation
de Ia grande île.
e
Malgré l'insuffisance risible de ses appareils, notre vaillant
compatriote avait mené à un tel point de perfection ses levés eéodésiques,
notamment pour l'Emyrne, l'imérina et le pays des
Betsileos qu on peut dire que la carte deces régions, ainsi dressée
par lui, élan définitive.
^AA^ e i Myr - 3 d 5 Vil!ers < to! 0 *- 1 Porta à Tananarivel'ultimatum
décisif a la suite duquel l'expédition fut résolue, pensa avec raison
qu U serait indispensable d'assurer au gouvernement un aussi précieux
concours, il fit demander, en conséquence, à M. Roblet s'il
voudrait bien venir en France, par le premier paquebot, pour v
étre mis a la disposition du gouvernement
y
*JÙ*T V Î* du P ^ Rob ! el à TaiDalav e, pour l'embarquement,
après sa réponse affirmative, fut des plus originales '
A* ro retoucher sur le quai un homme jovial et robuste encore
ae t>8 a /O ans, dont la soutane jadis noire avait laissé de sa cou-
Sîïaf. « e m * or m à loules "* brousses de Madagascar, qui
portat ses souliers d'une main, de peur de les user, et de l'autre
sur l'épaule, ies tasses pesantes de ses levés topograph ques'
dont il n avait voulu confier à personne le précieux fardeauL'
\èrTâ^ q c^ ù î l T
après '* le R ? ob,eï était iQstallé au -
-»;-*l" S ' '? l d "--*. «eUMe, complétée et mise àu Mini, sous là
ÏÏÏÏÏ *&$$?- ,a e " te indispensab,e à r -svi.-PVr
-- m - nd -. ce q-e Napoléon eûi donné poar un lel sern„tn
? P ° ur . raU '5 P r - s - m e--, d'après les précédente
.e ffii^ £%L gm l *< D0US D ' a - P- *
sn?Lw lbo1 ' P résiden -

- I42 -
TSÏÏWIT* " "** "*•-»«-• « TO ««-to, par le P. F.
Les Ravons X de ROnl-eo, par le P. J. „, j 0 A-, m,
part ?^ eh "-*«-l-- --- P-MAM. dn mois,
Dans son numéro du 15 FévriPr T a rt-,*-..
Romains, abbé Duesme devinstit(i9? mzame ^ b,ie : Catholiques et
Sept-Miroirs, tonri DE RE'G lju £jÏS F J an S^ ~ *' ** -« ^»n« tfé*
/-«Wion ft--4M*a^*T^^ POIÏAT.-S
roman, taMm^.4*£^£**^&T & */^'^ iii,
(documenL, inédits) P.-B. ni* Œ *£ ^T"**? ««"«fc
^fiefte, y/, nouvel e, Ku* LF Mm* i. T" ^ déc «P^on de Monsieur
SAIST-ÀCIUX. --- Chroniou* Art,/;!-!; ~V /iro '--$-'e Théâtrale, Emile DE
P-W, Julien 11-."*"* rf * «"-«-««e. Jenn DK FRKMERY. -*iSS%rï
*. « ï S S a S l T eSt eDV ° yé à t0Ute P « « *> - f-t la demande,
« Le Quioium Labarranup p-t r,„ ,i„ ,. ^^--- = -- = - = - = - == -----'
employer pour combattre la*&?M«.. .? --«leurs toniques que l'on nuisse
séquence Jes diverse"Galidie" SSC de «-«----«- -.J celle V' ertjKS
f ' S l o - X r ^ ^ ' ^ K r «« succes constant le Vin
s-exhalenl des terrains de l'Eure
lm ' s P ar ,e - -matines paludéens qui
te /bern. Dans toutes pkwZarià• Wmatns. Prix : Sfr. 50
Fourbieu O P É 1=1 E .Fl A T>TP T* 1-yr-r-,
Bourses de Paris ef de LondreT,.*^ nZT *"----«• -VIE auI
de Gran,mon,, Paris. EWoi g^tis ' • fat - r -'»-ioi-J-FIl.anoe. 18, rie
s
nuïAi - 1 -- (voir aux Annonces**
c*é?^le*cTbA E RTT-«| A TARR H E
--1»POUDIVE fe ----8 J 3 I ^k
-B---ftla89&aKaRa«âp^
Archives diocésaines de Quimper et Léon
143
-*• PÊCHE, to, r " — - ~~ rMe A'éi-éon, f j
GRAND ABBOBTîMm SEIPA" """ - «*-»•
—^- ri=i«^^^ « * a vir '•
Ce produit vé^ta1^,n A ^ - M - E S f J - riso f{--rison -- assurée n*r n*. i
liqueur LarLf ^. ,a
MFII f HIOP^T. : -*•-- Uj^hgn-ncoun, Paris.
«•- de fc,i£ S dao ^r,
P ft IV fVB^m— 1 -- -^r"- B'voh, Pari-.
Cloches *élZZZZ:j?T be >
—— ^**wp (t0t «-s-du^N0r(jL
C LOCHES~D T ÉT77^
fonderie de eii MOMYT » n u L ' --* t
. ^ ^ o ^ ^ «OïiXEL, négoce ^ Oroeo]eot8
NYGlÉ-iue* -#-
7-TGlJÈNE oÈTîirTiT^ ~—

- 144 -
UNION CATHOLIQUE DE VIGNERONS
VIJVN ROUGES, ô «o, oo et i io fr. Ja pièce.
— — à 48, so et »» fr. la 1/2 pièce.
Vix a .BLANCS pour Meane t lio, Ivo et i-*o fr. la pièce.
— — — oo, es et r» fr. la 1/2 pièce.
Franco en gare designée par V acheteur,
S'adresser à M. l'abbé BARRE, prêtre, à S'-Cbarles, par Jonquières (Gard).
1 GUERISON a r£ e fîONSTtPiïTJÛN f
w «
-j.»:t*j
dkpar la
Oascarine Leprince i
'•>
GonaUpaiiùQ opiniâtre; Maladies au Foie; Atonie ^
de i Intestin ; Embarras d'Estomac ; Hemorrfaoïdes- W
Maux do Tète ; Etoar di aae ments ; Nausées r
Constlp-ition p, ndant la grossesse et1 -Allaitement
EdanthniDi coasBculilaa régime du Carême f
\i &TIC -? CITE .°-l'---A_L'î t* 11 - 11 G
* personne qui en LU ls
LACTO-FERJ
' fiiff^l ï,Ç r $K?. Uon f ^ rni ^ I -«-'Se par excellence. EUene
Minute ft ii gue ] pas J estomac et ne constipe jamais. •--««-•-»«a*Fàtriçu9(tèpoi6e.
-----ployée a vec le plus prand succès dans toutes sang. Ies
••» „ maladies qui ont pour cause 1 appauvrissement du
DOSE :2à8 pifctet par Jour. — FLACON UB. 100 POULIS : 3 rs.
VJt^w«nos:CHft8SC«EA0-Wg:UBB.CflaWi-d.«-alw. 48. Fw* Polstormlère. Parl»,
AFRICAIN
LA VIE AU TRANSVAAL
Par M. MAIÏHEIMER
Erne8t FLAMMARION, L'Administrateur-Gérant éditeur. ; 26, AR. rue DB KBRAN Racine Paris
OAL.
Qnimpsr, typographie DS KWANCAL, imprimeur do l'Kvéohé.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
U* tNStR,
ll
f i
Vendredi 6 Mara 1696.
»• 10.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
LE PfUiÉRû
10 CENTIMES
DU DIOCESE
DE QUIMPER ET DE LÉON
PRIX OE L'ABONNEMENT
*-* fr- par an
t* LlQBfE O'AMQNCE
*° CENTIMES
-•ABONNEttENT( pAVAflLE D.AVA 40 CENTIMES
Rédaction : Adresser les COm__
mumeauons à M. l'abbé R0SPARS
le mar* ÛU ^ terd ^ ' P
^J^MIER DE CHAQue MO)3
Administration : Adresser di
rrctement Jes abonnent!M %
KERANGAL, imprimeur de l'Êvéché
Quimper, rue des Boucherie*Till
1 É t t W W > i , < t ^ «W* SALAUN, rae Kerien.
so-MurfiE./. Le Mois de
Saint Joseph.
//. Chonique du dio-
«-«.'WïScroIogie; Elne leçon
de Catéchisme ; Ligue de
Défense Sacerdotale ; Retraite
bretonne d'hommes
a Lesneven ; Retraite miliaire;
SaïnWieîic ; Lourdes.
- -
OFFICES DJE
vêpres du suivant, avec mémoires du
VeUve%ouhl. r B7ar SeRoraaifle '
*£%'?

- 146 -
«^SSiV ÏÏSaî» c; £s r•*", un "•»
revient maintenant, channe année LT L de Sa,nl Jose P h ' I-'
Tani de douceur suave s'éwnrt d?« f S P ^ n,,en ' bou ''-T-onS.
parfum s'exhale de celeïe de t,S l ^ ft .--'-"*«. tant de
invincible, droiture modLÏ «i£.» . SID,ple ' confianc -
- Wi. pureté d'ange o ' c'e n S e e?rh> n ° re T» " P rc ~
ence cœur, comme une mervemlI fil -"---«'» -épanouit
etde sublime en lui nïra Zf. T*' Jlyacela -'-'range
qne nous nous trouvons n" tt t""! H '° D , de ,a vie "-ine
dans le mariage ou K H f i g S ^ K ? °? ¥****>
épreuves, dans les joies au m-iin T.!- • e trav - 11 ' aan - Ies
'e commandement commdaSobïl'° T, *" S ° ir ' dan -
verlus communes comme dans ti» ÏÏ^-?' -"- pra '
Archives diocésaines de Quimper et Léon
i,1,,e des
-ection, sain. Joseph noï ap» J, £ CheS deJa P lus ha --ePerrépondan.
à nos b L i Z l i Z ^ T l !

--r- 148 -
que, il s'en est toujours ressenti. Aussi, il n'a pas été surpris nar
la mort... Samedi, 29 Février, vers 5 heures du malin, se sentant
de nouveau frappé, il a pu appeler sa sœur et ses vicaires*
il demanda lui-môme les derniers sacrements el, trois heures
après, il rendait son àme à Dieu
Lundi, à Kerfeunteun, une foule de fidèles, de nombreux
Frères des Ecoles chrétiennes et des Religieuses de diverses Congrégations
soixante prêtres, dont quatorze chanoines, le conduisaient
a sa dernière demeure, qu'il avait lui-même désignée dans
le nouveau cimetière, prés de l'endroit où s'élèvera, plus tard la
croix, que Dieu ne lui a pas laissé le temps d'ériger.
-tI * I * MT *
Une leçon de Catechisme. - Le Finistère du 27 Février
a donné la lettre de M. le Curé de la Cathédrale, dont nous narhons
dans noire dernier numéro. Nous la reproduisons à notre
tour, en remerciant M. l'Archiprétre d'avoir exprimé si bien les
sohEer 1 l ° DS S6S C0Dfrères ' avec Ies< -- el - H a ra - son de -e
« Quimper, le 22 Février 1896.
• Monsieur le Rédacieur en chef,
» On vient de me communiquer —car vous ne me l'avez Das adr*.-./.
le numéro du 20 Février du Finistere, dans lequel e sKi *ftte
fil nt U î'„ de T lec ï urs '.. po Y r - voir »-u«*, Arae-t-il graluiteme"!
l'absolution à une dame de l'Ile-Tudy. abonnée à votre jouroaT Je
réclame de votre loyauté mon droit de réponse dans votre plis p?ochiiiî
numéro ; vous ne roe le refuserez pas, j'eA suis persuadé procnam
. Je ne descendrai pas jusqu'à relever, par le menu les termes incon
venants de votre correspondant anonyme. Qu'il roe pèrmelte "eulemem
de lui dire que ce n est pas à son école que j'irais, s'il en Sa* K
prendre des leçons de bon ton, encore moins de t rit»'in*, HP ,hZ5 "i
morale. Quant au tait particulier pour le" jsu Tier emem tS?
mande par le casuiste inconnu de rile-'Tudv vous ne m'en w„.,}J.f P
&5? P oin , t , parter - Je , sui ~ ^ *, ~ tet monTvoTstric. P e
absolu - et tous vos lecteurs le savent - est de resnecter lemlmf
ï«m
de ' a T Sv f < . ,n - 1-' a ----e force humain T^ut m'obtër
à violer. Je veux donc laisser dans l'oubli et le silence ifi^us oroS
ce qui a pu se passer entre les pénitents et néniien « H. fti. H .
moi, dans l'administration du sacrement tte ^tra^? i>SJLiîf~£ ,l-y "î
laissons de côté l'Ile et ses paisibles habitants ^ d0nc *
» Mais, puisque l'occasion m'en est offerte ep rlnnt b „., i i me pla,ns
pas, voulez-vous permettre à voire curé MoiWw-n, i ii ?
devons dire franchement ce qu'il pen'd"ta ZrHH—","" e " $"'
pourrez en faire voire profil Xus-K ainsi aue ?o,lmi^f^ VoUS
auxquels je ne veux que du bien Vok'i Z %%."" - , - ro,ss . , - ,, '->
d%KsL P cSlnt^ S S ^S^
jette les séminaristes et les ^ . ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ 1 ^
Archives diocésaines de Quimper et Léon
'
- 149 -
de spoliation, la loi des Fabriques... Ce que l'Ealise condamnp i» *„•
e condamner sous peine de forfaimrp »i a*#.„i • '-onaamne, je dois
de le faire savoir * t a t o / r t ffl , 'i'".a*/
comme un mal la lecture habituelle de votre journal "^ d ° flC
.im; J R » trC^af ï^i deV t ft"?' é i ^
archipjêtrt et ailleurs. quiloSTdl" fc con.S ^ ^ ^ m "
| IIlc-TudyJa. du mois Œ-SlSrtJt * &%£*"**" de
tau'onl te agrter ' M ° nsieur le rédacteu - en ohTwutes mes sain-
» COAT,
• Chanoine, euré-archiprêtre
de la cathédrale, i
^Tf déC,ara H on es i aussi netle com '-e doctrine qne modérée
dans la forme. Cependant le Nautin y trouve . delanassionT
-ïn'i. metT r r^ ré " eXi ° nS aU T eI,es - qu il met, du reste, en cause - a le devoir de répondre **£&*%%& Nnn<
le ferons sans . passion ,, nous tenant sur le terra.Treheieux «t
docnna dont relève manifestement la question si léSemen
traitée et tranchée par ie Finistère
s
du 5ret C LcrlmS e n^ d ° maine inviolable de Ia M -"«'^ moins véridinnps confus onnaLou HP, in!
en s que e confesseur a dû éconduire, pon? des mônf^ dont il e I
seul mge. Le prétre n'impose à personne son ministère cëux nn
LIT"* 6 "! aCCeptent f-vance implicitement I œndi fonsZ
p rdon qu H» «ennent chercher... Én vérité, on reste confondu
£ ! ? ' •*- soi-disant libéraux décréter l'absolutionobli-
S-w," faveur d ? j*- 1 "-- 1-i manquent des dispositions
fosentielles, puisqu'ils déclarent ne point vouloir renoncer â I
lecture reconnue dangereuse ' • --.oucera une
et iN^*uT«. ,e , ^ T se défend de mé,,i,er «ite < note ,,
? «niiVS?* ûï*i- au défl de proaTer 1"'- au - un mon -ent il s'en
\ÏA?VJ ' ou - lre - '? s véntés -Oi?---fq nes imposées à la crovance
La discipline qui règle la conduiie. Mais mème, n'était-ce pas ûnè
d st q Z. a l d d! me - QUe la (P ub,ica,ion . -° '88-. de ce difcours 3e
distribu! on de prix, qUI fil scandale et qui motiva une visoureuse
C S M M 1 8 di ° CéSaine? E ' Ces ou travail du dimanche, que nous avons eu le P'aidovër-T^ë
devoir de signaler
LV*. «V 0 Ï : et C6sél0ges e - ,n -- si -s-e- et sans réten^T^
To«cVa P Ti eî',°^ ,0DS ' ' Rena " 1,a P° s,at -1-sphémateur ?. .
dogmefde l'Oise ,f' Vain reSpeC,U

- iso -
défendre toutes les lois - sans exception - allen la toir*.. -,,v
droits et à la liberté de l'Eglise. Il nous répond que ce n ? es f m?'!
point de vue politique ,, ce qui, paraît-il, chanffe le Lnfr
mots et autorise toutes les contradictions ! Mais^ordre civil «
pohl.que est. Im aussi, g0UVemé par la loi morale, rel Ae dé T,
conscience chrél.enue et ne saurait, à aucun tiu'e être irai Id
ndilTerent au regard de la loi divine .. ll va lonètemns mS
fau jusiiçe de ce sophisme . qui dédouble la O . D ~ T O r°" a
à ce qu'il y ait, d'un côté la conscience du citoyel e' del'auf
Ia conscience du chrétien, divisées et séparées Va[>
Archives diocésaines de Quimper et Léon
lre '
- t>erait-ce, continue le journal, tron exieer de M rn-r -,
* de le pner de nous dire ou, quand e.%r Ju, de droif^'v^!
• du Fmuttre sur ces différentes quesu'ons - loi SC0|a^ VU ,'
« nuhtaire, lo, sur le droit d'accmiWement, réglemema ion' dl
- ; ^S^S^^£ a ^: frs
tial^r-fans fn'aS """IT 8 '' "i iugemenl du '--"--l' impar-
* n?q"i œ ^ r affirma -
KxR'î'ailnr Sera ' S - ï S
exllSe^^bri^t^^^'cre 8 t f if P 'W
«*& Z ' K lfh "SssiïnTv EL ^ T -» E
textuellement. Qu'on en jugé* a,>CU4Slon ' * "S 1 --- - Peu près
NtfiT.V^ lo ' t f 0 , l ? ir -. "'école neutre. . Proposition 41-CONDÀ M
ISLE : Les catholiques peuvent approuver un s^tL.^
tion complètement en dehors de ln f ni,Zt. , • --'--f'-' 3 d M ucatance
de V Enlise et n'avait ÎL I t cath ? h t^ et de la puisstft2BSHHS-?"«aS
Dieu, sans manquer BravPm.-n.'4 PI e peut fa,re ^'-action de
dt. Jésus-Chris?, dans l'EvSe d i Tf SUpréme O" 1 ,ui «»
~ «. «ri ni n'esf SKvtj 2^13*?* *"" ra
exempte les chrTs d^rîe^ïtV,??* V^onnelle, qui
cette abrogation uffoZLtL , U 8ervice *«**&*;
(1) Mgr Freppel.
I
- 151 —
mont'réjoi ^^S^S^ST^ ' P» l '
pour sauver sa vie, on n'innTcëme pas Wel?" ^ """^

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- is -
du Pontife vénéré, qui gouverne l'Eglise. * Jamais, dit Léon XIII
(Encyclique aux catholiques de France, du 16 Février 1892), on
ne peut approuver des points de législation qui soient hostiles à la
Religion et à Dieu ; c'est au contraire un devoir de les réprouver, i
Nous ne pouvons mieux terminer ces explications nécessaires
que par celte parole du Pape qui est, pour les catholiques, le juge
infaillible de ce qu'ils doivent croire et pratiquer.
Ligue de défense sacerdotale. — PROCÈS DE VER­
SAILLES. — Samedi dernier, M H Périllier, qui, Ie samedi précédent,
avait déjà pendant deux heures plaidé l'incompétence du
Tribunal, a repris sa thèse et l'a développée pendant des heures et
des heures.
Nous sommes heureux que la loi interdise sagement Ia reproduction
des débals : nous n'aurons pas à dire les infamies, les
obscénités et les horreurs dont on a voulu couvrir la Bretagne
lont entière.
M" Jénouvrier, dans sa belle plaidoirie, a soulagé la conscience
publique, venge l'honneur du nom breton el fustigé, comme ils
Ie méritaient, ies Vibert et Ies Mareschaux.
Il ne parla qu'une petite heure ; mais, ii était tard, el Ie Tribunal
a remis la prochaine audience au samedi, U Mars : ce jour-là,
M* de Chamaillard plaidera la compétence dn Tribunal pour les
deux affaires confiées à ses soins. Il répondra aux répliques qui
seraient faites : pais M* Watine, substitut du Procureur de Ia
République, développera ses conclusions, et Ie Tribunal statuera,
ou remettra à une audience ultérieure, le prononcé du jugement.
Et alors, mais alors seulement, s'il n'y a d'appel d'aucun côté
— 1 appel entraînerait un retard de plusieurs mois — on plaidera
au fond, et cela promet d'être long, bien long. R.
Nous extrayons du Journal de Rennes l'article suivant :
LE PROCÈS DES PRÊTRES BRETONS
Les débats du procés intenté par les prêtres bretons au Journal
de beme~et-Oise ont repris, samedi, devant te tribunal de Versailles,
sous ta présidence de M. Fréron.
La salle d'audience éiait comble et la foule encombrait Ies couloirs.
A une heure, le président donne la parole à M* Périmer
pour la continuation de sa plaidoirie, mais non sans lui faire
remarquer que la barre du tribunal n'est point une tribune
M* Pénlher, qui avait déjà parlé pendant deux heures à l'audience
précédente, n a pas parlé, celte fois, moins de (rois heures
el demie, ll est vrai qu'il a parlé de tout et de bien d'autres choses
2 ^ ' ^ m ? de sai , nl AmoiDe > d0Dl n * é el condamné la
dévotion,ce qui lui a valu cette observation, paternellement spirituelle,
du président : « Maître Périmer, sainl Antoine n'a rien â
voir a la question d incompétence ï . L'avocat du Journal de
Setne-et-Oi$e a naturellement attaqué les prêtres bretons à grand
J
- 153 -
renfort de plaisanteries grossières ai a n,--^ JU
.. s A-2 agen rs&ïR&ïr;
£? KÎÎ ï. , a / is ' oul •"-"» • '«»••. «f
serrer ia main de M* Jénouvrier, en ui disant à hante vniv .
te*"Ta'iCuf l'Ti! aV8Z yu *> Ï0S P-*-^- i vos coïpli ol
Bretons"iffl 7l e n. 3rC t Un -° mm - n -er-.enl, j'ai cooslaté que les
Bretons étaient les plus braves elles plus disciplinés des soldats..
^ïl7 E ^^ etr H t Q e toretorme d'hommes, donnée du
v« in «••5Tï r ; ~ 3 2 Pleisses, «• retraitants. - Guipa-
Zl'J \ a M. : Prt -2-V.i . Pl0, -Pi-. 6 ; Boure-Blanc, 6 ; Pla-
SEL-T*. ? : n Ml) - ac > 5 i Gmclan, 4 • Plouvorn, 3 : Plouvien 3 •
Sné g 2 Stel ^H UlaS ' I 1 "»-"-"-««• 2; Ploudaîmézeap 2fp'lou:
Srt f & i ^ D r ^ c ' 2 ; i-ocnrisi, i; Saint-Marc, 1 ; Pouénan, L-nl-da, 1; Tréglonou 1 ; Plounévez- 1 • Pl
guerneau, I, Taulé, 1 ; Saint-Vougayl';Gouven J- Saini-"
£v 80 r e ?'-„ 1 h ; n LeSneven i ' '"«'-•nfe. i : Pencrân,V; Gut
sêny, i • Lanhouarneau, 1 ; Plouédern, 1 • Saint-Diw l' Landerneau,
t; Landunvez, 1. Plourin, 1 ; Plougar 1. Plouzévédé i-
Kersaini-Plabennec, 1 j Plounéour-Trèz, I.
no --- ve - e . - >
sui?? 1 " 6 mllita --' e - ~ 0n n °-- P de publier l'avis
cJZ "o tr n le sera , aon " ée . - I- chapelle de Saint-Jean du Gros-
S^'. paSSage - Land / ie £' du 8 au iS Mars Prochain, aux
Bretons dn Fin^ZT *? ^ ? mm , e un « r - nd " 0mbre ,' • Ec ?.-- n " ,Ila,re » -- Tour-Maubourg, Babylone,
Quartier Dupte.-, Quartier Bonaparte, elc, le directeur du Cercle
militaire serait heureux de les y faire participer.
ftmr-.il. ~ C !i l,e R / traile , sera P réchée -" franç. Une seconde
netraite sera donnée, en langue bretonne, par JM. l'abbé Thozelle
aura lieu du 15 an 22 Mars. MM. Ies Recteurs qui ont actnel-

- 154 -
fement des paroissiens à Paris, sons les drapeaux sont nri^ .-i»
FJÂfiï A M ' ' e 'î irec , teurdu Cercle - 0n A'"^ e M P Asseray, 9, passage Landrieu, Gros-Caillou, Paris. îbîô
-i., SAI . N ' r "'?. B, ! E .V c - — Avec '"autorisation de Monseigneur M i.
ebuioi.De Gmllo-Lohan, Direcleur de N.-D, d'Esnlrfnc à Sain
S n ? < W ser UD •*--••••>--- d'hommes pour l'éffiise du
Genevève "''' MoDUUar,r -' «-"e-Dame des Victoires e £ î
â al 'Sn ïn ^ 1- î - int - Bri euc, le lundi de la Quasimodo, 13 Avril
, --- ? !" alln ' el arrivera a Paris Vt - rs S heures du soir On
éléïuTà Tnnr^ ns pri î de faire sa70ir a n « s l«teo« qu'il a
On peut le réclamer à M. le chefde gare de Lourdes.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
mem°"de ÎÂ^Ii^l' a élé célébré ''anniversaire du couronne-
d-ence parnculière. Le premier «»£&££$%&£?£
couronnement, TaplpZalff^ hZ^'V' anniversaire du
invités les membres du SaSolléit u pdle S "" ,ne ' où -"-•-•--»
sers présents â C les mem f£^, s P rlD -«verainS eiran-
niers, ?'££," i T t o n n ^ Â l T ^ ces ,em P*

- 156 -
membres du Gouvernement. C'est avec Ie plus grand plaisir nue
nous nous retrouverons toujours ao milieu de vous, voulant ainsi
montrer que les principes mémes de la franc-maçonnerie sont ceux
de tous les bons républicains. •
Accompagné du même M. Mesureur, M, Bourgeois, Président
du Conseil des Ministres, vient de faire une visite à Châlons, nour
inaugurer les bâtiments reconstruits de l'Ecole des Arts La francmaçonnerie,
qui prend de plus en plus ses aises, avec les représen
ants des pouvoirs publics, et va les saluer à chaque occasion,
s *t présentée avec les corps constitués. Il y avait des macons
Châlonnais el des maçons rémois. M. Bourgeois leur a dit ou'il
« tenait haut le drapeau de la franc-maçonnerie, i
M
1^ K , d A DS i ! e uïï? du v 2 ya Ç q i n accom P-it actuellement sur
wSL de - la f Méd,lerraDée > M - WHx Faure, Président de Ja
République, a Lyon notamment, a reçu officiellement avec les
" X ' & m6meS encoar ^ emen ^ le * ^légués des
Tenons-nous donc pour avertis I
L'école laïque et athée jugée par des étrane-ers
- Nous citons sans commentaires : étrangers.
• Chacun doit avoir l'école qui lui convient. Les nères da
famille om le droit incontestable de vouloir, pour le^rsenfanis
une école selon lean convictions et leur conscient 1 est
injuste et odieux, on ne saurait trop le répéter, de faire paver oar
lofr *TE ? eDsei ^ eroent d < leur conscient ne peut valoir,
et de les forcer en outre, à payer encore un enseignement à
'
(La Reforme, journal radical de Belgique.)
DOCUMENTS
POUR SERVIR A
L'IIITQIBE DO CLERGÉ BT DES COMMDKAUTÉS RELIGIEUSES
dans h Finistere, pendant ia Révolution.
eÏoq^^^
(SUITE)
_^^_^Mp^ie Lannm8 ne fera nn acte de
(1) L. 94. "
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 167-
Jïrt7oS'rSr°e n d ' une loi — «-«-

- 1138 -
ffiÏÏÏSïrt£ aPPrenant,laele3 *** -aient échappé
« Quelques autres, au nombre desquelles Morlaix, ont fait
constituer provisoirement en état d'arrestation, chez eux, un
dont iu°«i^r d6 Prêff • S - --P'"-*'-'-'-- 1 dont ils aient pu se saisir. -- «t infirmes, les rèuls
ln %&}¥ dG la l0i ' qni frappe ce8 ----"nes de la peine de
1-^Ste V^M 0 -*- J* 8 , reïnpli P ar Ie fai - de «"a
arrestation i Les Municipalités s'engagent a leur interdire
toutes communications quelconques intercure
-.-.rt L e ?lt= at / e n ielll J es8e e * d -nfirmité, I*- nécessite, de la
w & '-'-•"f-'-dles, des soins assidus que l'on ne pourrait
&sss£ts^r d ' arrôt ' ne 8 ' oppose - tl p - i
que%SS n .San d i-ir V ° US "»*«• °" ° b "- i --' 8
- VERCHIN, GUTOMABD, LE COURT, BOZEC »
grand S Succèr iti0n8 e ° rent " en daM t0Ut le P*-" 3 ' mai - «»-
Le 26 Brumaire IV (19 Novembre 1795) Bristol serrent
iTZl dan A? n détac -^-'-- d e -«it votoi&ïdS Châtle
lin, déclare (1) que, ~ ce jour, accompagné de deux bour.?*
prvh Cbe ? ber . i '- S Pï , être - non -onformS?es nous fvons feH à
Pleyben des visites domiciliaires infructueuses car ceux nn«
nous cherôhions étaient avertis de notre marché " "* ***
«,. ^° n 7, a et i br,gadier de f?-ndarmerie de Châteaulin & la
PoulmL n c'ÏTGrPra S r nd ' le 26 B -^-ire>chezîecTtoyen
Cann, curé; la maison est investie, mais le prêtre es infron
(1) L. 305. "
Archives dioc s mper et Léon
- 109 -
le commandant et moi non. .«».
tfnflt.es de la grange àTri^lVï 0 "' ûis aux sen
l'an s est échappé e? a étéSreÛîvi Tf? îndtVidu - «-*-*•
volontaires. L'individu arrêté 2 £k "^"'--isement par ies
taire. Ce lieu de Greyel «td&Srtnfâïï*? prétre r È ^
Le 2 Frimaire IV (24 Novemhv Z " du dit P rôtre - »
Croix écrit au Dêpa-klnen?! embre 1795 ). -- District de Pont-
- Nf"-s n'avons rien négligé nn„r -,,
des pretres réfractaires, oof« j ^ r r g W BOtre te,T 'toire
SS Ion S te -°Ps d es mefures rigourenSl nOU8 1 sol,ic »iûns de!
ssttssrs - S Sïï.'pisr
^ Bon nes_penséèsT ^
P^ra renJïWiiïs-f''LT '^,—long,
sera ce qu'il faura fait
me â on ^mortel avenir qui
JOUBERT.
!>-3na son numéro du I" Mars T -, n. ~
vraiment magistrales ri.- w «* u * • a Q uin --ainô publie • (ii,fli„lln
ffi* d; DftSSXton* fc

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Archives diocésaines de Quimper et Léon
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Vendredi 13 Mars 1896.
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Çuimp-ir, typographie DI KERANGAL, imprimeur de l'Évêchô.
DU DIOCÈSE
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«• ll.
LEHIIIÊRO PAIX OE L'ABONNEMENT
10 ce,» 6 fl. par an U -»- -•*»"-"--
-•-•------ -•-- »««** M.T DU PHEMPEB OE 40 2*2
n* H E M , E R -*-- CHAQUE MOIS
Rédaction : Adresser les communications
à M. l'abbé ROSPARS
recteur de Locmana-Quimper, pow
le mardi au plus tard, avant midi
Adininiatratiou : Adresser du
rudement les abonnements à M. DE
KERANGAL, imprimeur de l'Évêché
a Quimper, roc des Boucheries, IS.
"ITE AU IUMÉBO: QUIRPER, librairie SALAUN,^ Keréon.
SO»**IBE. /. Pénitence.
IL Chronique du dio-
9ke : Nomi nations dans Ie
••'--rgé ; Monseigneur Valleau
â Saint-Pol-de-L6on
«t à Morlaii ; Quimper :
Station du Carême à la
Catiiédrale - un dernier
«ot ; Morlaix : Prédica-
ÏOD opportune ; Lannèat
,
Oir^lCES I>HÎ
Dimanche^ 45 Mars. - &* Dimanche
du Carême. Office du jour ; Semi-
Double. Violet.
Vêpres du méme, avec les suffrages
communs.
Lundi, ie. - Office de la Férie. Violet.
— ou Ofl-jce votif des Saints
Anges ; Semi-Double. Blanc.
Mardi tf _ s. -trice Evêque.
Double. Blanc.
Merciedi, 48. - S, >rie|, Archange
-^.
LA SEMAINE
noir; Défendons-nous-
Fête nationale de Jeanne
d'Arc ; Quête abusive.
IU. Nouvelles du monde
catholique: Rome; France;
Fabriques,
IV. Saint Yves dans te
diocese de Quimper (suite).
F. bibliographie.
VI, Annonces et avis.
(^Supplémentj. Double-majeur.
Jeudi h.-, s. JOSEPH, époux de
Vendredi, 2a. _ Fête du Trés Pré-.
CbZ S *, n * î ""fe*-*-*' Jésul
uiu*t rau Supplément;. Doublemajeur.
Rouge.
Somm ti, SaÎDt ^ ^ Abbé
Double-majeur. Blanc.
OP 7 d * l '**»-«— l>-P^«elie pendant I. -,em«io*
-Elliant . ,
Plourin-Léon . ? u l\ au 19 «ars.
du 20 au 2-1 Mars,

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 162 - L
PÉNITENCE
• — .
Les réflexions suivantes sont d'actualité bien mm i* C^A^
soit déjà avancé. Hélas I ne passe-t-iï pa ,na P er e-
La plus grande préoccupation de certaines personnes en lisant
chaque annee le dispositif du Mandement de Cart * C W
trouver non pas tant comment elles feront leur Carême me U
n d l ^ S ^ K ^ -*-- Paraire
gras, donc on n'e^ U- "o Je d°fXT&SlnL^, de
,É ctz*."** ir «ftSi ss-,
il bSf h T |e ne / Q,s pas • e - l -- r - cela -»- r ll faire? > Le confesseur, qui ne peul tota
end
vérifier
malade nue
.ViI1ÎÎL
fant'
Et lon sen reiourne tout rassuré, sans nenser * i Hiiïrt«
admis comme incontestable qu'il n'est nlu^ihifL • ^ pr ' D< ÏP e
on ^r^ïle^n1nt n pas ] |e P slTm e re "'ï e f SOn C3l - chis -°-.
Donc, si l'on ne SSt ieù^e? mn'-, m ° yen de fa re Nnitence.'
prendre les « K î ! CV, Jl pas ,. p0Ur ? a dis P ens - -e
ment, et, pour &r&^it&^%£*»*V •-*deux
jours par semaine an lieu d'un M 7u t,ïrTvzltL fairema, « r -
une grande aiieniion â -e nrlr» n«' e 'V reva - t, r b A oo apporte
que d'habitude, uniqlmeVXon" ÏÏÏ'V"'? «"•'-••«-ble
qu'il faut prendre gaYdToue f*,!" F "v C / rôme ' el Pesante.
Cela fait, on c oiîa^lr ÏÂèmJm r^T* 6 16 nuise a la
' i
ne voit pas ce que l'on poZATde S ' ^ ^ ^ 6l *»
«W^^ -^---» qui
non pas se retirer au désert *aB Xi^ffié?^-ïï-' e i em P te -
nn peu le monde et ses plaisirs, £3ïSî5îffi q'ua'raS^
- 163
déserter les repas, Ies réunions les foiec i., MM . .
spectacles, les concerts et tous ls SSJ te L! 01 . rées ' -*» --I-, les
compatibles avec l'esprit de ^iWp7H. plaMi ?51 < '- 1 . sonl P--
Mandement nous rappelle peDltence el de moriiflcatioa que le
grand'messe et aux vêpresDenant E"r,ÏÏf 1 " er , , . a moins à 'sacrifice
des distraction q®K "cen? lS.% fa ,' San .
dimanches, ce serait déjà ^nuXSaThncIi^ nCllfiMtl0 . n - esa - tr e-
pas se
lever quelquefois de mi IleurTheure 0^1^''°°
d'assister à la sainte messe? Ne pourrH J?.!*"»* J, afin
davaniage, afin d'assister aux KSiiiïf/? 1 1 M gâner
.
ses et qui sont souvent si peu suivis ° q " f ° nl dans les P ar - is -
N aurait-on pas une foule de n-tli-vi/in- mu... A » •
cune des instructions ou de CM i* i.» nii es a - f ?.' re a P rés •=•-lant
de choses pn^SSsJo^lË S ~ i ou '-,? "ons parle
aiosi Ie
asar —••*-• -A -X-sarfia-s
fc-sars safflta: srwrêS
tané,,, soire cœur, noire lionne Monie, Mre «Z. i , E
Jt? d »P" '« "-"-n. -éroaé» noel „ »ÏÏ?S"i4Sî?
-

=
- 161 -
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
JÏÏSî" * ° 1 "'--- - -»• «*•» * »«»»
ï SS". """!-• ?•„tanOoBsrneso, -scieur de Kerleunuiui •
be«"r«âJ ' ""-"* à -^"«-«-WII-sMi, i-wiSTS.
«oiisei-iie-r l'EvJqse, w-mpipi- de ». Corri«- vit-i
n & S X f t n - ' S - i » 1 f "-«o», I»."Sre 3
a?rsîaSi^f*rtf-ïa!:
nombreux. Et irlcefà nim w? audllei - r -> chaque jour plus
ment de femmes! -mit le"homm«di 0 , ,re , ne i Se com P°- e P as «»•-n
groupe ^tZ«^^f±fT^ m ^ l }^i^^i
•a Vierge imi4u « ^ •X-J^rJ'E £
Archives diocésaines de Quimper et Léon
|
- 188 -
moisson des âmes. rt-m-néri-Pï n-.. u '„.« i
Pl«a-»0dantequiffiï d?n.^oi^S. des s -- rel -"- n, -. -«
de Pâques J ' s notre P--*-» aux grandes fêtes
Sionne laTe e & e '&£ V? B ^ l ^ T ^ * "»férenceaux
dames chaoueBinV * i^f elo . n àaamn une «--la
réunion deT 7" 3/4 X «h-'aîrV f-T^ Le .. IBa ïf ,i el le - e - di <
l'ordinaire ' aura lleu ( "- and n - ê -"-. -ommé à
• ••
ques injures — que nous dAhitrimne • ricanement et quel-
«SS.lïïr'iïiSf Ss,*' W Sis °» 1 *> -»i', i- . d.
Ç-2--fi^«ssfe
nel du suprême Pasteur enseignant .ouies "L h%I dn S *
dZT«H qUe / e doeumenl '»*-«-» et «ou es ac e ponihK
Segen e érV.VtfVTica°r? reÇU |,aPPr ° ba,i0n el la - ^ £ & E
Or voilà l'autorité que récuse le Fîtmtère en ces lerm^ vrai
B .ÏÏffT il e B«. parl d ' un jour , nal quf ---"iTSSi «Sjamais
pris à la Religion et aux dogmes de l'Eglise > • , n,,» h
( f f i » T, l3iSSe d - n - "-anquilles fvec son anUque
leurs i Snn-ffl??. 6 ' le A Sa , r ?, es roui , llées I-'' 1 -onti-"" • Ailergi.edeœ
e ,el^;ctio r ns ab ! e aP ° l0 * ie de ,,aDCien -*•-».
La conclusion est digne de pareilles prémisses : . N'en déDlaise
« i la Senauie religieuse, au curé Coat et au vicaire Bihorel 2
.question de législation, dogmatiquement tranchées par e„x
' d ? enîrofifèr* . , llbredl - cussl - n - L - lisière se promet bien
••.J.! bre a ! ui! Seulement, qu'il ne dise plus que c'est nons nui
1 excommunions. Il est écrit, maisc'esi dans l'Evangile (I) , Cela
t D un é nuhE 'fti*?** 7 U P° Qr TOUS — » SS
AM, .?• P - b!lcain - » Quant aux lecteurs du Finiftère de telles
SÏ£ iTcnTtW ,6S ^Wî D , e Ser0Dl P'-^en dîoitdÏÏ
voquer i excuse de I ignorance et de a bonne foi. et ils e/imaran
(1) S. Math, XVIII, 17.

- im -
A Jïrf L H?I -; . Pr édloation Opportune.- «Le Mercredi
en pareille matière, la lectore de loo ta publicafion hosti Ta h
Rehgion ou dangereuse pour les mœurs ne saura é"réne/mil -
* ii -
tuerait
boire, <
gressif ? i
LANNÉANOU. — On nons écrit •
L Adoration avait lieu, à Lannéanou, Jes i* 2 M I Marc M .
foi îl fa», &Z^^Tto,ï^lV?X¥
aa- P.us «p«^\«fttw
M- Nicolas, recteur de P omodietu donï f*?,? e s d e DOmmer
,
vérité savante el, pour^nJ dirP t»n Jii i**''» 6 . ,ma .-? ée ren - la
de Plonéour-Lanveru don L Lr'm„n g L ' e ; t U Coz ' rectear
étaient écornés avec Sue re,g&„4 auemion' ÎTiffiî Bd ?
Archives dioc s mper et Léon
s Véri,és
du Cloltre-Plouriu, qui dansS^f^n^.:,.?-,-, 11 ^' reCleur
autant de clarté que d'onction conIererice ~ - ur la Pénilence mei
digw Sil?'* élf"Si T 1 " " a P a,0isse et - 0 - ls - 1 --'t Po-r son
raaeTKVfinlï! «*-•»-- d - v - nt '- tribunal de
e nr^-if 'i! if r mo ;« ns 0-'--Ployés pour faire traîner en longueur
le procés, le Journal de Rennes fait cette réflexion • ""«---r
hnL K p use ,acti q ,le des défenseurs du journal poursuivi «i
facile à comprendre. Ils veulent lasser le tribunal eUasser ?1
Z^,t v 1 * m om piis en mains la " ' ' aSS6r '"
pnbSfirJS.e^ JeaDne

- Î68 -
i d w!î b ! J - t fl ( . aô .-. er • m ^ l ' é ,a défense Armelle de la SacrA-
ÇoDgrégai.on de la Propagande, qui lait prévenir le clergé el lt
-idèles, alia que leur bonne foi ne soit pas surprise.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
ROME. - U semble que la main de Dieu commencp -ï (•-„„.
TZ Z la , S f rilége rûï - u "- -' Il - Iie - «n £itquee"roi HumC
de n°étre'p°S. qi, ' il Pel " dC ''° UÏe ' "*«

- 170 -
» a? t ae SB aanep de Reims -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
BSUfiS. S (^«aÇjBS
le b^'Je SfiSSBlS-*' e ' ^ " FnaCe * Cerla ' nem,m
s sffiSSîSS f a pte
des é»5« à ReTmf
empS ' em P écher - i ' '- réunion projetée
dan^St S K l è S s ^ e l r T' £ft5 -**«*
centenaire. Nous nWsrien "dre ûffuS,?? ie J préparatifs du
en lair des menaces contre te rïLni". .* '• °?--- Sl vr --nM>ni il y a
force à les rendre vaines
C - men ->--. l'opinion publique sera de
La revue diocésaine ajoute •
-*->•--, « i .n aou.» w , ..?,; i|?„'i-" ' t"" - *- »
^eci se passait au mois de Novembre
ie p t Zî a iritiT n rien remis ni '•-«• p-y--
«nerVo'Ê' I ïrcepS'deS^^ Pr ° ,0Dfiée ' ,*»" de dé ~-iear«dans«
^ U ^ i . & ^ l i f Z S * " * ' "' Ma °-
Or, celm-c. refuse de céder la place, raDrK -' 1 -'
- 171 -
Saint Yves dans le diocèse de Quimper
( SUITE )
F
sa prédication. Inlerrotf «r la man.vi f P'^.gr-nds fruits par
que plus de cent fois Tl'a vu PI .n.in d °l

— 172 —
qui avaient des rapports avec lui, qu'il donnait aux Dauvres mm,.
a viande qu'on lui servait. Le même témoin ajoute au""v a K
JTVM
e ' P* B V°J e se '« Deur Y ' es ' offlc a7de Trtguïr
Sï?»t ' e , 0> ' de To -"-'---'ne, faire preuve de «in R*
ISS» 'H" reDdant P ro --P-«n«-- ustice à chacun Énlre L
térao n d une parl, son voisin Geoffroy de l'Ile el la mère eh, ri?
* a °- - --«"re pari, il y avait dissentiment el procès for imnor
fai Lf U S ? jel de taeD8 me - b,e - e - immeubles. LelieurT«
fessait inslance auprès des deux parties, pour rétablir ^ wi. •>t
bonne amiué, mais Geoffroy opposait un refus forme S '?
d" iu'ilÏÏla t it l ^r n l ne SesouWen ' P^ "e s S r deïie
pSîîiWoonJïr ^,' e '' es , de - x P-"'--- seil à g mené^
GeoL .,!,?!• Qua , nd 't revmt "-onverles adversaires
SftJSïU d7:etLiS ca Sr is mai, ?' =
deux pames et mit heureusement fl P n fleurs démêTfe 9Mn ' 6S
s-u^pSV'^^
â AÏ" jOUr, T- e ,e «-«-oin ne
Jean-Bapt^ è S oi tai né fin S£ ri ,0,gn - é de la ft,te de "i"
ques-uns de ses "Œ« ÎZÂ, , ° aV "'f normand et

- 174 -
l'Auxerrois. Lesoute a Tur h iol ^M-SW"! V "l"- ,re de «-"'t-G-rmain
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- 176 -
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- 178 -
Au Pied de la Croix.
p^^^zAiïr^r^x sas* «
frutt, en ces jours, les pensées suivantes • * q " mecl " er - avec
de ?otrt U crÔix q r el * " gr ° Upe ' idèle qUi Se lienl d - b °- 1 -- PW
M-H C Jr s ' Marie ' volre mère > e'-*- 1 Jean - 'e disciple préféré • c'P-t
Made ème, ce sont ceux qui vous ont le plus aimé e mil- J
sg.«rri «»„ .„... Ais^-i.s-s.- • "•'" •• pe,j
i. .S» rsa-usa fié° „sS»i
Ilu qu lls
restassent debout, stabant > Debout -W* r ??* ^ I
-iss-SRïisei fr "o- 1 -*- < " ,e - » '-'-o-
Vous les associez noblement à l'n-n-ro *a i» -AI
retracez ea eux voire image* ets parfois iJr r |n d . em P'"-n! vous
som que des hommes, et vous «w^é onpN?^f e,g,,enr '
Archives diocésaines de Quimper et Léon
,,s ne
pétris), si parfois its saccoXmISSte^Ji^H«*i IB n ° USaVez
quand vous les comblez Mr l'amanmW- desd ° a eurs, surtout
plus cruelle de IOOIM"^ ^ r t ? ^ "X .^'-"^ements, la
vous penchez à l'oreil ede linIt I, et , les ---to-"-". vous
leur pensée ce groupe dei»Zi* ll? 1 rap, ? ,aDt aa miroir de
cet.e puissance d'accent qu n' ppa'rS 1,?I ^ '?"' bas « arec
an fcï^StS .iansfo^Ho.;nature
e« conséquemment P comme S Mlï°S T finan d ' amour '
vous pour chancrer le fiel dPr-s votre réveil du lendemain '
v« wha^ rds T 1 altac ,és sur TOUS et - e De fr - st vos touchantes espérances Je vous crucifié, donc je
re'-ai
vous aime
point
1 .
(Cardinal PERRAUD, Evêque d'Autun.)

- 180 -
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offloes extraordinaires.
jm Lval Ustft&fetj EA&J., asa
-t»*^^^^
Archives diocésaines de Quimper et Léon
à 7 " eUreS Mj —.
H- i^S! 1 6 on . la "'"-•U- 1 - a - Calendrier de la semaine la mt.
jou?s«Str em " e m0difie en rien roffice -- » ^s, ni des
|8Csll. somiasuos a «é ,grtfe p,, j ^ , pré.Ue„,|e| dn , ^
Prédicateurs du Carême dans io .-H/--.A
PEBLÉ. - Paroi,.», ie StimJfrotV^uï 00 ^ ~ Qvm '
par M. Le Maitre, vicaire pénéra7du'c7n l&,? p8S - ale ' prèchée
du Séminaire de Pont-Châieau ^P - "- 111 - 11 » ---'en supérieur
noufœn nte7d?n^onïtfstr?r ay - ~ Noas avons dû
lion bien méritée dont M le ch^^n» n e , rniernuméro ' la -'-"'-'-la
part du SoamK'iihftiS.l-î 15 a ' ^ lé Vab ** de
cette occasion, sous^ la précence ll vtr W avai J t ea lieu ' a
Comme nous én «#JB^*JK^*£"V«
— 181 -
TpXr : 6 Com P ,e - re - d - -e '- '^ que nous sommes heureux
tres éminent el zélé entretous tt HP i.T" n UD de nos P rfl "
Dieu, la salut des âmes et la protection des faibles " g, re de
°'
» lan-ff a l' en,i . n délica,e et charmante, noire Evêque vénéré
m Mni ZT IU '" même apporler au n»«ve^u d gnilaire le bref
qui lui confère son nouveau titre, et à entourer ce arV dw
solennité qui en rehausse encore le prix
urer cet ac,e d une
• La pieuse chapelle du château de CoatamoBr près Morlaix »
pris pour la circonstance, sa parure des graXfeuTsaÏÏfaLÎ
a sort, de ses riches irésorc les ornements les plus teauTâv^
ÏE.Îi br ° deries ' leurs ors au * n -- nce - variée "l'Si'leure
médaillons aux sujets si pieux et si admirablement travail^
L aute est tout brillant de lumière el de Heurs. Ses dé^caSnin
resie pms u éclat et un plus religieux aspect de fête
.r-1 , no ? 1Dreus - assistance d'ecclésiastiques, 'de parents et
d anus sont réunis pour acclamer le nouveau préla Dans lé cleriré
nous remarquonsplos particulièrement M. (&rîgou"viM »ïffi
' l'siïne Cafhéî.-Z ?"*Ph-W,.doyen du vénérlhl^ CXt
dé clé^Se M !^ lh^ ndlSC '. ple rt l ' -V mi des Pr-ml-res années
la,MM ^Î'JL cha " 0I . n f Le D -C Curé-archiprêlre de Morlaix,
MM. les chanoines Guillauma, curé de Taulé et Le Roux
supérieur de la Maison Saint-Joseph.M. Morvan, rec'eur de RoS
,,' Au .Pfe-oier rang, après le clergé, voici, pieusement recueillie
dans sa joie maternelle, Madame Dulong de Rosnav La vénérable
octogénaire reçoit, dans l'honneur conféré à "on fil ,'un dïne S
ronnement à sa vie de vertu, et la recompense la plus chère à^on
cœur de noble et vaillante chrétienne
«- * ^Valteau monteà l'autel, assisté de MM. Téphanv et Le Dm-
Après le Sain.-Sacrifice, Sa Grandeur fait lire à h u?6 y voix par
Lin. n Ca i re f én A éra1, ,e bref où sont Pi-odamés, dans d^ (ermes
magnifiques les éminents services rendus à l'Eglise el au diocèse
festerde 6 e ani é L°„ Ué A e " r . Du ' 0ng d « Ro ^' ^T&ÏÏE
lui Z iw. Wn évèq , . ou , te ,- a reconnaissance de l'hSnneur qui
ne le d f P P l".°fi D °? Ce , a , U P [°î de ' aulel Ia P rofes - ion d e •-- solennelle
du Pontifical, et la cérémonie s'achève par l'bvmne d'actions
de grâces el par la bénédiction épiscopale
laîn» i' 6 ""i un caracl - ie plus intime, au Manoir de la Fon-
niTd'iSi, 6 d n U TI. eaU *?"* dom le$ at *° rd - ---"- -ien con-
BMIÏ!.Û h eM d6 Ch J él T* de tout age et de ,oul ran e- liciers,
magistrats, hommes du barreau, de la presse ou de l'industrie
P

- 182 —
a,sr4eïa
isssuasr de w,rdial,té fM ° T &Tszi
Ies d'nne borné et d'une gràce pleines dechf rm* »f,£ Lr . paro "
MONSEIGNEUR-
MESSIEURS,
pelle de -»ï«.u^"r«'; VteK^Tpriïï'T "igSft »
temps encore, cet illustre Pontife nour la cloirp HÂ f-^i- Qu i ,, , v, >' e 'ongdu
inonde !... Vivat! Vivat!.. 8 g lse et ,e -«-•-«"-
MONSEIONECB,
d'aûUt tei^bWf Ji "r? 55 " • P ° Ur Un #*?• ««- » en est
mais il én Z S?é fqù ^ « T ^ W L ? 1 " Ur de ^
J'ai accomplie ce malin - onl - len - « -«tir de joie, comme celle qu»
•firœ^sySuatt ss®'-*-? -* *•
une foule d'œuvresfa Non P vl^ i-JSRE' ? 0 . u{enir « -~ r - n -'e
an .--' el P-'-iculièren'est
rien qu'un nombre consld^wi ^ ?»"'• 0US 5 --*- rien W». «I ce
cours de cireonSIance qSe v0Us a l Innii ^f'^ de '&?**> de -«*•
avec une générosité bien connue el JZ^y 0 " 01 ""-
a . •'•-P** 1 - e •---
''t vous dites .,ue v01is „ S < , ^ n 1 a x i
' - " -I«-- -e votre santé... '
Si vous dites que%ous n V avez S C moi .1T?" V0US P"-«««?•..
Verain Pontife el avec lous e^s vénir« » ' e é .' é * ,ue ' ai>rH le So -vous
enlourent. je vous Sre aue vou- ?J?ÏV l P i ' ut confr - re - q»bien
aimé Pontif!. je rane LéonTin f 2E ' - , ';!- C0 -P. 1-e noire
accordant l'honneur qu'l? nWd, ô2'«n. ° US d " u -8---. r une valeur 110 - vell

- 184 -
nons si «ÏÏ.i2S21 A° UK Je pr ? nds P 0 " 1 * m ^-memevos recommanda-
«Jïïîl, • l , ue î le î-l Avec V0U8 - e veux «ntirque sous l'impulsion des
K K « d fp UOn XU h 50US P ^ * ses encoirî^mSnt Te
de ses faveurs, je veux sentir grandir mes forces, en méme ièm» out
-Bas w* mr rEg,ise et •*" ,apatrie ' "» w
MonJ^nM W * ouîéve de i0D ^ s applaudissements,
Monseigneur I Evêque se lève de nouveau el ajoute :
MONSEIGNEUR,
M ES FIE CRP ,
Nous ne devons pas oublier que Monseigneur l'évêque de Tarente
yawstîSiSïissaasffiiSîï
chons avec confiance par la voie que nous Irac" ISOMP n
déCeVen? '," ,abearS • U ' i ' rÉcla - i - de "otre zêle e ei S *••
- —°
SAifîSs 9 \ d * r T S--erdotale. - PROCÈS DE VERrnr^.r;;~
ffi& ?' d , ermer ' -" {1(>ub,e affaire des Recteurs et
incompétent pour les 5 autres
Archives diocésaines de Quimper et Léon
il 3
pour 3 articles, et
sur 15 seulement avaient été
Le Tribunal a remis le pmnon^deT
son jugement à samedi pro-
Chain
Sionne fiTffiï ^ C T ire ?"'" , sera co '---'' 1 -"- »-- conclu-
ronne saura au jus.e ^ T ^ ^ « K ^
prouoncé du juge-
i??f***-.-- ?.
net et si carré de M. le W 5 r ï K K R 5 ^ ^
0 -.- ^sidérons comme un vrai succès l'avis si
— 185 —
rons que ce ne sera Das le .1»;.» u.,: • . •
subir des lenteurs ,ffi&t"£i * $ * £ -»* atendre, et
Les receues, nonr i» pn« Sl/Î
'•'•'•'•'•'-——-------^-—-^ta- *
-El*
Canada)
parmi les àioc^^^^.^^^i^nl^ 74l'année
dernière. ' gagnanl ---lément un rang depuis
«ie enl/ets "ZSSmtSR ~ " S ° mme de f ' 675 >-i -épar-
Ecole libre des Sœurs, de Plouhinec. . 9ftn '
w M di Sff~ ; -* rest ' : : : •" •» *'
,so •
Ecoles libres de Frères et dp

- 186 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
longuement examiné, Son Eminence m'a prodigué, ainsi qu'à me*
collaborateurs, les plus précieux encouragements
f Nous ayons également soumis à noire pieux et savant archevèque
la série de sainl* bretons que j'ai composés pour l'église
SncXiïâ ^ SUP r ° rdre d6 M * raLbé Hilïereau ' ra0Q
t Comme vous le pensez bien, nous avons profilé de celle précense
visite pour recueillir d'ahoodanles l->énédiclions pour nous
et nos enfants, pour nos travaux, nos ouvriers el leurs familles
' £? ra, f je tr - op Incnscrel en vous demandant de faire part à
vos abonnés, qu. sont des amis, de la grande consolation que la
Providence vient de nous accorder ?...
4
* L CL.-LAVKRGNE. >
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
s^rs
ROME. —
w^s^
Mgr Labouré, archevêque de Rennes, doot nons
aéié reçu en audience ^
-î. p D -?- D n S J e C '.' urS d ' un lo J DB - nlr ~-'en, Sa Sainteté a donné à
ba Grandeur des marques d'une confiance particulière et Ies témoignages
d une toute paternelle affection
i^„o.i! 0ll T era . iDP ,, l,fe - s '. l ''-J--'--< admirable de vigueur inlelectuelle
; tI est visible que Dieu le soutient, car parmi lam d'amertumes,
et malgré ses 87 ans, il garde une àme vaillante et se?e7né
•r*s n^T re .!° aChan , 1 les h '- ux el les Paonnes est très sûre.«
rannefe dP i il ZL»*?
Ia preuve ' par les so ''•-•>-« qu'il a
rappelé., de « la fidèle Bretagne ., comme ll la dénomme Lui-
-•"-• (Semaine religieuse de Rennes.)
M-J-l-ïnl 6 feS. I e Sai J nl -P e - e 'ec-vait en audience de congé
Mgr Sonnois, archevêque de Cambrai, qui l'entretenait des oeuvres
si nombreuses et si llorissanies de son diocèse
Puis ^ntiïan! 3 " h ZT ! L?" ' ' e b ° n dioCése ! ' -WHW-U.
ruis, continuant : « Je donnais, ajouta-1-i , ce malin mêmtaudience
à un bon Evêque, qui me parlait de on aSocèsTei
ca?hn ff^-r 1 r n dé P--"-- nl ; c'est me disait-il, la p a S plu
Stt Ue e? e J? F P n - Ce - ~ Eb ! en ! ai -J e répondu, vous oubl v
e diocese de Cambrai ! . Cétail de la Bretagne qu'il était ou
tion. Les Bretons n'en voudront pas au prêlre de Cambrai S M
glorifier de la parole du Pape. Au demeurant, Breions et F amands
du Nord ont même devise f, Catholiques e. Franç! m S s ,
(Leure de M. le chanoine Fichaux, Semaine de Lille.)
Quelques jours après, MgrTurinaz, évêque de Nancy arrivait
1 TI 0 ." ',' a élé loh /'d'altentions'trè.s flatteuses Le'i' Mar
ouvenirfifxMn^^^A 111 " a * m V° nè les P lus P-*---souvenirs.
Léon XIII a témoigné, comme toujours, la plus pater-
- 187 -
nelle bienveillance au vaillant D-dl-t v v. »„. .
tion religieuse de la France pour lin ,'i« L lT Ve \T
de -- «-n--
plus vive sollicitude. SsàirZé?ïï u, e &mt-Pere montre la
énergie sur l'union d czZnLlTtJ^ T ltés ennâe
nécessaire que jamais à l'appw ?e des éWiin^ "n' 68 gens - P lus
programme de justice et de liTerié su. EeUn,, V6Ul Un 'f « e
tendre. •-.-.«;, sur lequel tous puissent s'en-
vols^S-gï dSleSli7es D Œi a Kt f^ lé a --» *.
particulier dans ces d* SfiMgTa D "^'- a ''-e Cannées, et en
-ailles publie la commuSion?,frJn1fr^Vl¥ ,m - - e Verpins
triste idée dn Sm?^ où nousv?vom W 1 donne ,a
** ^'
yeux à plusieurs, quii X°ën«rlaO'J J?' 1 vir Ies
. °V
maçonnerie : e le bal sa «anique de la franc-
^ £ * ^ t j ^ ^ m & £ t «vec effraction,
églises ont éié visitées et sooliJis  ï * Utlt s - n,a,n -. plusieurs
lièrent-ut aux troncs dans ?em?Pu nt ,! eul ? Se son ' a,lac l l --« particuon.
ouvert ou fracmré te à ' ^ ^ ^ 1 *° UVer de , ' a{ - ent «
^ ^ r ^ ^ ^ subsr qu '° n ve - i »répression
ou les prée» tions df r a„S ' ^F" 1 -»-- montre que la
qui ont la p * " K " dailZ^- ^ M T e S0,U "-"-s. Cenet
leur vigiLce doit é f \ZCÏ£,n° ««r que sur eux-mêmes,
voleurs, if convient de né S r S ï"s M L ^ X J ^ - ' 1 ^ lt >
l'argent, mais ù i S f ^ f t Z « M H M """-TX a
& «
p
^ ^
aux approches de P |/f!/te 1 Mt/ues
da " S leS eDïlr0ns de Paris '
leure g S *" CUréS * ,6S Sar - iens de M* N*-* « tiennent sur
chiq C ufh^ hiérar-

- 188 -
du 2&if p l s ? SS&i! Vw î a >"« particulièrement, les sectateurs
du maudit - le Dieu;Ron des palladisles, Salan, pour tout dire- sout
i la recherche de profanateurs, surtout de profanatrices, ct le recrute-
«A* - M>ursuit avt>c une ar -*eur vraiment infernale.
Mères chrétiennes, veillez sur vos filles ; prêtres, veillez sur vos églises.
On le voit, c'est une guerre à mort, poussée maintenant jusqu'à
Ia violence, que mène Ia secte maçonnique!
Comme cette rage sourde, tenace, visant directement Ie Dieu
de I huchanstte, le maintenant d'abord prisonnier dans redise
rmn. D i eVa °L SeS triom P ues en attendant qu'elle lui ravissi ses
temples, s attaquant actuellement à sa permanence, à sa captivité
elle-même, comme cette fureur, disons-nous, est une preuve de
sa présence réelle au S. Sacrement ! La haine de l'impiété a un
flair qui ue la trompe pas : on connait le mol célébre : . Sais-tu
si Dieu existe ? t - < Oui, je te hais I .
^hi,^ C0 T e ' deva ? 1 ?? ou i r3 e

- 190 -
nistration supérieure prenne des mesures pour dêchouanner
devo5 mGUX ' °°
qUi f6raît rentrer le8 autres dans le
c Les MM. Besnier, Carval et Querno étaient les bons
apôtres de cette commune. Besnier, qui, au mépris de la circonscription
des paroisses, s'est constitué recteur de Plomvel
et a disparu, le 16 Vendémiaire, pour se rendre à Quimper, et
n a pas paru depuis. Les deux autres ont disparu, Je 25 Brumaire,
pour se cacher ; ils sont dans la commune ou dans les
environs.
« Quelques bons citoyens et moi avons concerté un moyen
de les prendre et de les décuter au plus tot : c'est qué l'Administration
leur ordonne que s'ils ne se rendent pls, on met-
vo^lo^vT^ C ° mme ° tW leS perBOnneS . PW
iOripit ô t'Awmfttfe nationale nar P n ?,*« v^-" 5 DucH - s - ,! -- - Marfal
(rageur, roman. — Chronique. Tki'âtral*rLn liL-J «" °"'' ~ Le "au-
Un num.ro »«-, J J%?&& *S ItffigltgL*.
d* tmtàZ *5SSr iUMi péDib1 -- 1- •" «•"•-alg.-- « le, Gladie-
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 191
Charton de BeUoo contreb mabfci Ct rHC ?.---ridé 1 Wol 'dt!
Mtfiptbon, se prend «n poudre oi co na r s?|il^ e . P- r ««"ence contre la
^U Plus .uvem, lo >biet> _ ^ P » «j»«,. ^
" ----- «u-TAM, flfo/rauy ^n/ï0ffCflSï>
E i X S conntre à tous ceU1 qui
(fe rhumatismes, un moyen infu 1111,1^ «PL? P " * de ''^"^c, et
l'a été radicalement lui-môme a ZiL »vS *ï r P 1 ^*--*-- ainsi qu'il
remèdes préconisés. Cett7X Tnt on nn° U f rt " / ^ * n n -« I*
la conséquence d'un vœu °" a PP réc,era J * but humanitaire, est
--crire par lettre ou carte postale à U VINANT Q T «H
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- 192 -
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Qnimpsr, typographie DI KMAMGAI, imprimeur de l'Évôché.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
c "
ll* Aan É».
Vendredi 27 Mars 1896.
tV 13.
U SEMAINE RELIGIEUSE
nu DIOCÉSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LENUKÉRO PRIX DE L'ABONNEMENT
io c*,» 6 fr. par an
Rédaotion : Adresser les communications
à M. l'abbé ROSPAHS
recteur de Locmana-Ouimper, pou;
le mardi au plus tard, avant midi
--«tMIER DE CHAQUE «OIS
Adminiftration : Adresser dû
r*dément Io* abonnements à M. m
--.ERA.vcAL, -Imprimeur de l'Évôché
à Quimper, rue des Boucheries, is'
«STB AU .DMiao: QmmBt iibralrf.-taAW, r«e Kerean.
SOMAIRE./. Apostolat de
la Prière.
IL Chronique du diocjse;
Offices extraordinaires;
Plomodiern; Ligue de
defense sacerdotale; Procés
de Versa il les ; Le Guilvinec ;
Elliant ; Névez ; Les Bretons
de la Rochelle ; Châ­
OFFICES E>K L A S E M E N E
Dimanche, SS Man. - Dimanche des
Rameaux. Ofïïce du jour ; semidouble.
Violet. J *
V(*pr^ du jour, sans mémoires.
Lundi, so - Lundi-Saint, Office du
jour, Violet.
Mardi, Sf. — Mardi-Saint. Office du
jour. Violet.
Mecredi 1" Avrils Mercredi-Saint.
Office du jour. Violet.
teaulin; Pèlerinage d'hommes
au Sacré-cflH
///. Nouvelle* du monde
Rome; Besançon; Rennes;
Saif ---Brieuc; La loi de spoliation;
Justice-tigalilé; Le
tabac des vieillards.
Vi. Annonces et avis.
Jeudi t. - JEUDI-SAINT ; Institution
de la Très Sainte-Eucharistie. Double
de i- classe. Blanc.
Vendredi. r>. - VENDREDI-S VINT -
Morl de N.-S, Jésus-Christ. Double
de I- classe. Noir.
Samedi, 4.-SAMEDI-SAINT. Double
de 1« classe. Blanc (à Ia Messe).
Ordre de l'Adorettou perpetuelle peud.ot I. *em*ioe
! f S ^^.seph, à Saint-Pol-de-Léon .... 20-30 Mars.
Hopital de Quimper „ Uipc ' , .,
(Nulle exposition lai i, i'i Avril.)
U "

- 194 -
Apostolat de la Prière
LKJGE DD CŒUR DE JÉSUS
INTENTION GÉNÉRALE POUR AVRIL 1896
Approuvée et bénie par Notre Sai ut-Père lu Pape :
LA BONNE PRESSE
i Au nombre des moyens Ies plus aptes à défendre la Religion,
écrivait Léon XII), il y a quelques années, il n'en est pas, à notre
sens, de plus approprié à l'époque actuelle et de plus efficace aue
la presse. »
Des milliers d'écrivains impies ou licencieux empoisonnent les
âmes. Pour venir au secours de nos frères, faisons une croisade et
organisons notre armée de combat. Cette armée doit comprendre
deux corps : Ies écrivains catholiques, les lecteurs
L - Les écrivains - L'Eglise les admet pour ses défenseurs,
mats elle leur demande une doctrine étendue, surtout une doctrine
irréprochable, le talent littéraire el enfin une conduite en
harmonie avec la sainte cause qu'ils soutiennent
Cas apôtres d'un nouveau genre - notamment les journalistes
catholiques - devront affronter de rudes combats, résister aux
tentations multiples de ceux qui voudraient acheter leur plume
sans
être a
acrimonie.
b; fois fermes el dociles, calmes sans faiblesse,
*
énergiques
-«3. «.4ue*.
La presse catholique est un apostolat; par conséquent, qu'on
ne s étonné pas si elle exi-e tam de qualités
H
mJ ! «7i L f W ! edeUTS ' ~ 6 m h masse du P eu P ,e > ie S ros mée qu il faut recruter el organifer.
de l'ar­
Il est absolument nécessaire d'obtenir des catholiques qu'ils
rll^T ^ b ° nne Pre l s , 6 ' * abord m ^^disant absoluJnt
,r?i£h mamaiSCS Pitons, ensuite en propageant autour
(ïetix les bons journaux et les Revues catholiques. Les curés les
patrons, es grands propriétaires ont obtenu des résultais merveille
P A "«^y. P ar **te propagation de la presse catholique ;
en France la diffusion de La Croix, par exemple, commence à
produire d excellents fruits, surtout dans le peuple.
,^AÎ
nes de ,; i oumaux 1 ui défendent l'Eglise devraient se
considérer comme formant avec les rédacteurs une même armée
une.méme ainille où l'on sWaide, où l'on se défert mu l A
ment, ou lon s adresse au besoin encouragements el reproches
dans un esprit de fraternelle union. -eprocnes,
Sur ce point, comme sur bien d'autres, la puissante organisa­
tion de nos adversaires peul nous servir de modéle
hJr!il eCa ï ur d l^ inde J * sus ne Pernette pas aux fils de téné-
S f 6 P éS P °° r le mi que les fils de ,umiè P°ir le
Archives diocésaines de Quimper et Léon
g
!
- IDS -
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
•ne-se basse à 8 &^ l
'ttgH^ 5 **! '-t '- «--*£
A l'issue des Vêpres, nui si chantent si"i, -^"".n-eoux, a O heures 1/2. _
- Ie soir, à 8 & C Passion erbrcton ^ " ,9tr --' i -- et Bénédiction.
tomSfiflï* êt Ueraedi •• à 7 -»-•-- «/« -« «oir, instruction pour les
S f l ^ ^ œ ^ ^ ï < -.'««- *» Ténèbres.
à 9 ^r^^^'f^^?^^»* grand chœur;
d„ "êpos-oi; ss fâ&l^*érsjâr rffir t &-?r*-»-*
comple sur les membres tte K,rKii f a " cl de -""'Ê*'- 5 - 0n
Sainl-Sacrcment loute Ia journée "éparahice, pour entourer Ie Trés
L'office du Vendredi couinieDoo à » heures 1/2 Aa h-,. - '
du Chemin dc k Croix. — Le soii- h tt hJ...„ ' — , A ? -eure6, exercice
diction de la Vraie Croix. U ^ ^ ^ S - ^ V 0 - e '-.Passion ct béné-
Samedi-Saint : l'office cemmencei'Theures 1,2 °"* JUS< * U à 8 } mm -
*
commencc;fun A ,;2a T n d W *?iSF£î ft *W?* ; U S"ud'n,esse
béoédiclion des Rameaux! Le sot à ? h 1«' re " 9 h ' -

- )9fi —
accorda une belle Relique de saint Corentin et en fit r>P--„
remplir nn pieux d8voJ^.^ntISSlft,^~ Pe^, J ° Croi8
qni s'impose et qui nour rfnTnrt».? reconstruction
nera nn! éépe^ï^oSll* ^ de t0aS ' Ca ^
et ses miracles j'ai la don ifl ---nstrés par ses vertus
vons y associeVe v^întéres8ei â UIT* V S VOudrez bieu
°"
capables de nous venh- en aide
personne8 «-

Archives diocésaines de Quimper et Léon
— 198 - _ 199 —
d homme, par des impuiaiions fausses, qui l'atteignent en dehors
de ses fonctions de magistrat, d'officier el de lonclionnaire, a-l-el e
le droit de choisir la juridiction qui lui plaît, ou bien est-elle ob -
gée de les porter, malgré leur caractère intime et personnel, comZ
fonctionnaire, magistral oo officier, devant la Cour d'assises7u
gens les plus compétents ont toujours cru qu'il y avait là le droit
d option et que, du moment où l'homme seul était attaqué, il pou.
van, dans la mesure qui lui convenait et pour des motifs dont il
est seu juge appeler ses adversaires et ses dilTamateurs en Doliefl
correctionnelle. Cest la pratique constante des gensTtleKans
leur honneur personnel : c'est la jurisprudence éuihlie, mémffi
ces dernières années, par plusieurs jugements, prononcés dans to
œs identiques, notamment par les tribunaux de Tarbes et d'A*
necy (i j.
Aussi sommes-nous décidés à aller en annel M- Siiv.i n-u,.-,
avoué à Veuilles, a été prié de faire toute dRice à ce?effe, iî
y aura sans doute, des lenieurs : on doit s', attendre JI n'est oa
probable que noire affaire vienne au rôle, avant deux mois P
Si la Cour d'appel de Paris réforme le jutrenient dn irihnn.i
de Versailles, elle nous renverra ou devant^nTutré tribunal d
SïesT 'sera Sde' t T r l ? bunal ï m ? is --">POSé d'au ri 6
juges, et u «jra p Lude, tout de suite, au fond : mais si l'arréi en
r^L a ° U& éi f l *---«•'---'••- e' confirmait le jugemen prononcé
contre nous, il serait vrai de dire qu'il y a pour les urètres S
d exception, et nous aurions alors! décider le par, ffi^„iiï
gens e le plus sûr pour sauvegarder notre honneur P * ""
toutes ces démarches ne se font pas sans decrand-. frai* • n..
prenons Ia respectueuse liberté de rappeler i DM J'ÏÏrti «nwÏÏf
'"'«T ° Dl ,ons honorés de •«"• adhésion que le momem e I
KftmST relard leursc - li ----------. À«n £
qd£] vî ^^ttiàJir^^.
et H. de Chamaillard, et en particulier à celui uu a été l'Ami, H»
notre « Ligue , depuis sa fondation, M. le chanoine Roïi ' de
bdo£r q d a .r;x ev "^
Verolles aJuani'.!' M .T r la " ua,ri - m - ^'e voyage de
endormie dans le ke gneUr le jour di ia f^ £" .-7-°"!'
patron de la bonne mori J la fête de - aint * 0Se P h .
^~-~--~------------^^fc-^-^-------............................._.________
int&^c^iïotrr"?^' P °- r n0tre ~**^>**U rtffMr. dos
N. d. t. R.
ce témoignage de douloureuse sympathie, les t P rXe?Te Tli
gieusas des écoles libres et leurs élèves, voudront bien aussi St*
pour le repos de l'âme de la regrettée M-* Rossi ou élaii s h
reuse d'encourager et de seconder généreusement son fl? H
tousses bonnesceuvres, particulière'mentcSTl'ereignemeSt
GDILVINEC - Comme nous l'avions annoncé, dans notre dnr
Si er Ma D rs Um frii. Monseigneur , ; E¥ *» M s ' est ren --" banche"
22 Mars, a Guilvinec, pour y donner ia Confirmation aux nom-
%Z\ Th 3n,S de l CeUe paroisse - A P r - s «•«• cérémonie, Monseigneur
a bien voulu accepter de bénir l'école maiernelle récemmenlMverte,
et confiée aux bons soins des Religieuses du Saim-
i„ .ii'2.'-fï- Tr - ilDeiM *? ,,e . el '"-chante. Les jours précédents
.-mnT M"'•' ^ , t ?-- ssi ! (,e - '» P'-ie tombait, Ie ven t soufflait en
lempète. Mais, le dimanche matin, le soleil se lève radieux la
mer redevenue calme, roule majestueusement ses vagues d'azur
les barques, pavoisées, se balancent mollement sur let (lots • toni
ST^.!ï UteSlj °-? ! -' a P 0 ? 01 - 1 / 0 ", heureuse de la présence de
* M f A •' V la mlle po 1 r la P remièr - fois, se presse en foule
a léglise, décorée avec un goût parfait, an moyen de suspensions
de verdure et de filets entrelacés. A l'Evangile, Monseigneur
adresse quelques paroles à ses auditeurs attentifs, et leur raDoellé
qu i s doivent étre fidèles à tous leurs devoirs envers Dieu et narticuhèrement
à ia grande loi de la sanctification du dimanche
~n r VfA U ^. des }' ( ' pre ?,' Ia Pcoce-sion se rendit à la Salle d'asile
qui fut bénite solennellement. '
On remarquait dans l'assistance M. l'abbé Morelle, vicaire cénéral
de Saint-Brieuc, Supérieur de l'Institut des Religieuses du
baini-Espni, un grand nombre de prèlres, dont plusieurs chanoines,
la vénérable Sœur lldefonse, Supérieure générale de Ia Con-
Rrégalion, si vaillante encore, malgré ses 77 ans, entourée de ses
Illies si dévouées. Tous avaient tenu à donner ce témoieuatre de
vive sympathie au zélé recteur de Guilvinec. M. de Coaiaudon a
du se sentir heureux, ce jour-là, en constatant i uuel deirré il
possède I estime el l'affection de ses confrères etde ses paroissiens
(Jue cette assurance le dédommage de ses longs travaux de ses
fatigues, des difficultés si nombreuses qu'il a rencontrées'el qu'il
a vaincues, avec une lenacilé toute bretonne, ll lui reste encore
beaucoup à faire ; l'église, l'école sont inachevées. Nous lui souhaitons
de rencontrer sur sa route beaucoup de cœurs généreux
L aumône donnée aux œuvres du bon Recteur de Guilvinec ne
saurait étre mieux placée ! ...

- 200 -
ELLIANT. -La paroisse d'Eliian t vien t d'avoir dni^n^Mo
dés^er, sous te rfp^rf dï^mbri n l^ff p^J*" 1 1 à
la paroLe, à foûrai^Sn-F^ 7 , /- M enfaDt tiat -à
adresser lui-même la X'àl^ltoiïWiï'«,
k-ïî-ïïf lot Ki^fi y f; e ' bien - ne co - r -> --
pour recevoir la bénédfcVion £ n&£ n?"'"- d - ch aque côté
nelle bonié de ^s l^nir M„C éque ' et celm - ci avai ' w paierie
Curé d'Eliian. n^Ll nS à la v^M.- , !l Stalant aVeC -*•-•---'• « ÏÏ»
Après le déMr?dSsia^4JdP»J 4 Pi" " W de Paroissiens..
enre Se Riec, ouvrit l« exeicîes à« lA*.»? 8' M Kéréb -b
loire que contenait à peine vaîe ^£ al '? D 'n dev , ant un a --iensuite
durant ta semSine^'îou ^ftru .i^nl ** re ' r ° UVé
c'es?rqTi& e fi?rL^ oDnéeDy ^
d'abstention remarié!
Dai " me : °" ne 8 -*-»-- «n-me pas
M. ftanas . h -s o rjïis jr'Jr . coDdiscip,es *
ouvriers infatigables et d« nii« in.i g . car lui esl un des
te- el de nos Sons - P n"4ïï^T- appr ^ «k nos retrai!
hommage à l'excellé to^'toTtoïïb'cJÎ'S T! ,eDdre
garderont un souvenir reconnait ri^ 1 À. ux * c ' --leur colé,
-ds qu'ils on, ^ S B ^ ^ ^ ^ ^
do ^^fi^gJ^^E* a ^ les ---"•-- re -'e-r de Ha2'
eaniimifi-. HirirrA Li .?. a P lu - édilianie assiduité i „ ..t"."vicaire
à Bannflec? a puissamm/n? 1 ' W" a -"ec, et Simon
enlrelenir la dévotion pa,mmm ^ contribué à développe/ et à
f r - l ^ r ^ S g j ï f « ««0 environ, ,a seconde
j * » du Jubilé et, - e t n S ^ ^ r ^ C T ï i
Ajouierons-nous aue CP« rd„n:
plus, l'insunisance dé? rw0Vnrrl'A 0 r' ------W. nne fois de
comp element délabrée et menacfni r„ ' SG P aroissiale ' d ' a 'l'e- elle *f-cellait
à entretenir l'émuh^n., é, i V , e -- M 1 ait ' , e-se habile, elle
Jeunes inleliigenceSvraien 5 .*, Cé ' a " paisir de -oir comme
I v a trois -ne iTv °- vra e M a son enseignement
Pente fille de cinq à six ans . C q ' " ^ omeRail ave - "ne
-ant la Sœur, retard» ,,„! V» P -P'Vecna l'enfant, en aperceqneça?,
° ' regaide ' un - f -n-

- 20* —
Pais, pressant son crucifix sar sa poitrine, * Mon Jésus, dit-elle
dans une prière ardente, je ne puis croire que je mérite ce reproche
j mais faites que désormais ma vie soit encore plus utile à la
société! *
Et la Sœur Gabrielle se remit au travail avec une ardeur doot
sa santé ne tarda pas à souffrir. Depuis plusieurs mois, elle dépérissait
de jour en jour. On eût voulu qu elle prit du repos ; mais
ta vaillante Sœur tenait à mourir â la lâche, et jusqu'aux derniers
jours on dut lui laisser quelques élèves. Elle ne s'en sépara que
pour se préparer à la mort.
Quel calme, quelle sérénité k ce moment suprême ! * Autrefois
disait-elle, j'avais peur de mourir, el maintenant j'ai peur que la
mort ne vienne pas. i En la voyant, ce mot d'un prédicateur célebre
revenait naturellement à l'esprit : • Le juste sourit à la mort
car la mort pour lui c'est le soir d'un beau jour, i
Les funérailles de la Sœur Gabrielle ont élé un vrai triomphe.
Son corps a été poné au cimetière de Châteaulin, entouré des élèves
du pensionnat de Saint-Joseph, ainsi que des élèves des Frères
el suivi d'une foule considérable.
Pelerinage d'hommes au Sacré-Cœur. - Nous avons
déjà annoncé qu'on organise, à Sainl-Brieuc, un pèlerinage d'hommes
pour Montmartre.
Départ de Sainl-Brieuc. le lundi I3 Avril, à 6 h. 50 du matin
— de Rennes, — -. à 9 h. 20 —
Arrivée à Paris, — _ â 4 h. 40 du soir.
Prix des places, des hdtels, des repas et des voitures.
[Service et éclairage compris.)
3* classe, ^classe. l r * classe.
De Sainl-Brieuc 55 francs, (ir, francs. 86 francs.
De Rennes 52 — 62 — 80 —
Dans ces prix ne sont pas compris la nourriture â l'aller et au retour
ni le petit déjeuner du malin.
Le versement de ces dépenses doit él re adressé au Directeur de
Notre-Dame d'Espérance, le plus lol possible. Indiquer la gare de départ
•Sur présentation du billet, les gares feront une réduction de 40 -/,,
lant à I aller qu'au retour, pour rejoindre te train de pèlerinage et on
aura droit à cette réeuction du samedi ll jusqu'au vendredi 17 au soir
On distribue, dès à présent, les billets et les cartes d'hôtel.
Le dernier délai pour s'inscrire est le mardi de Pâques.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
Impressions de Rome. — BESANÇON. — La Semaine religieuse
de Besançon donne le résumé de l'alloculion de Mgr Pelil
au clergé de sa ville archiépiscopale à son retour de son vovace à
Home : ' *
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- -03 -
fé^éS^X^^SgLt^ ----'out ta* choses
les membres du clergé, Snèc^il m °ï P .? rfaile dans t( "--
' el qui demande, pourél?efficace 'nn i?"1 * b ' eD de 1 ' E 8 |is -.
et des opinions rop per.LnneUes 'lK.v* le . M B «-e- vues
ment, par lequel le C S „ niiirTiî ' espr " de ^"l^esseœuvres
il n'a\herché efne cherche Tl°?IÏ que dans ,ou,e - se -
le bien du peuple chrétien Enfin i« q Z„ les mo} 'f ns de P'---'---
ques é .oStes letassociaSs SiïÏÏtfj? m M l >W^'
^^SS^^un i &SSOR
^Ti^ce n ;?c£^
vernes et A«*Jj ^ L ï ^ ' ^ ? ^ ^
conciliant, tontes les fois Jue'e bien dis^Xl£T* lnr
oue la Religion n'en éprouvera aucuneMe S. stt «'-ft *
TliïJ"? réS0 " , , a se m0Dlre - énergique à défen re fidèlement
de ta»!?'dl lVw h r èq " e de Re,me , s r - c - vant . - l'occasion
. U-JL- . sa nt - ose Ph, son patron, es urètres d« «a viii»
S B f i T * leU, ' a nal - te "--- e -' Parlé de P sonTécti S voy V âïe e
que' le°S U a.nTpAr« l é -! 1 f rCUX de - e ,';-'° ir -e «- -»uche l'assurance
«iMn. i. V • - a,de . UI - e , excellente santé et nue Sa Saintee»l
dans a pleine possession de sa haute inlelliffence d7«7n Xn
LLTxmTr, 61 d6 S6S Pui f anles Léon X ll
facnhésSpM'« c£?"
a voulu connaitre dans les moindres détails la smntinn
du diocese de Rennes et II s'est réjoui partie I Èremen en enten?
. Knta'.i^nt ?i éreSSemenl i' le zé,e du cler e- Môcèsmn.
consacréiu à &.„t V f d 61 " 601 de lanl de eéttérm * " d - le inné^ -PO-lolal des œuvres a reçu éga ement les
-
bénédic-
Q»- »
oni Jlïï encoara Semenis du glorieux Pontife. Comme un Xe
Concerne a K de "*£**& " S ' eSl informé de 'ouïee quî
SS." . ? • B ol-gne entière. Traitant ensuite des graves questions
qui inquiètent si ustemeni les catholiques francais le Pat •
ÏÏS Guelte on ' qu ' sera son appui et sa force dans iescima '

204 -
.w ¥ t î 0 ° sei -' ne - r -, terminé son allocution en ta résumant en
deux mois, prononcés par le Saint-Père : prière et action nuis ll
priant »aint Joseph de nous conserver ongteinps, bien loneteoms
encore, noire vénéré prélat. , (Semauîe rcllgie^nS)
**.
1« i&^fJM. s,J P ér ' e ? r «f"-*"»- -es Assomptionnistes, sur
rendu à RomVh \ & mt-Wre -ui-n-eme, s'est récemment
î^n vin T,A-,t A la , sulle de deux audiences particulières de
Léon MU ,| lélégraphiait à La Croix, le 17 Mars •
AI rt'îrii. h',"', .• a , < - aigné lém oigner une confiance touchante
et dire sa hau e satisfaction pour (ouies nos œuvres
»a%lT~ SL li , Cmseéealioa et com - ,le sur La C •
iadi? l'al^n^'ï? J ournai, . : ? avaienl lémérairement contesté,
jaais, i assertion de la Crou, disant que, l'année dernière dm»
une audience accordée au P. Picard, Ie Saint-Pèr.aU eu d*
fam? parllcullèr - m - nt M au mois
Bepublique, à l'tmanirnité, les me S Li le . Pj1 -«-«« de la
éner«qaement prononcés pouTdonS an*Lt ? U " on se so -"
-eil de persévérer avec constance eifvBr L Dg, ' é 5 all0DS le con -
passive par rapport à Ia toii d'abonnèmenL . g danS Vm]Ulde
*
ger! S f â S S ^ 7 ^ ^ ' -ustice-Égalité . d'An-
-«'ers; où son. exposés stcciSmtn!"'"^-'"*- ' Docume
parents- '$$&»$%£ des '•«*• «bres et de leurs
d'y% L p:rtr£t n u S s d ét Ve qTe S ZiïiïS ° m / et ,à ^
obtenues, au Nord, à l'Est, ai Iid 4 m? 1 ? 8 endro " s - - 1 - ont
. 3- Les moyens pratiques nonrrrVni?r St l' an cer,lre du pays.
lice-Egalité . f J, " ll -ues pour généraliser le mouvement .Jus-
1 lr 80 ; 108 exemplaires, ll francs ! * 2 exem P"-ires,
conSncieuTau SE^taT*,,-" lravail iD,ére - sa

- 206 -
A la rescousse i La main dans la main I
Sas aux sectaires !
* *
Le tabac des vieillards. — Au Conseil municipal de
Rennes radical, un vceu avait été adopté pour que les vieillards
de l'asile de la Pilelière puissent, comme ceux des établissements
de l'Etat, recevoir da tabac à prix réduit. Le préfet a répondu que
la loi de 1875 s'opposait à celte faveur, parce que l'asile de la
Piletière, dirigé par Ies Petites-Sœurs des Pauvres, est un asile
privé.
Le Conseil a renouvelé son vœu, en déclarant que si l'Etat
refusait, la municipalité pourrait prendre la dépense à sa charge.
Il a eu raison ; il n'y a pas deux sortes de vieillards, denx sortes
de malheureux, et, bien que la proximité des élections municipales
ne soit peut-être pas étrangère à cette générosité subite, on
ne peul qu'approuver le vote en question.
Mais il faudrait être logique : il n'y a pas, non plus, deux sortes
d'enfants pauvres el pourquoi, dès lors, le méme conseil refuse-l-il
dédaigneusement à ceux des écoles libres toute participation aux
secours qu'il distribue avec l'argent de tous ? (La Croix,)
Le Quinium Labarraque, unique préparation de ce genre qui ait êté
approuvée par l'Académie de Médecine de Paris, est UD tonique puissant et
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308 -
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l Vy»^o.:CHASStRtAI|.HtllAllD.C.m..l,l,,„,i„ a. ....h.^j^ ,„„.
L'Administrateur-Gérant : Aa. DB KEBAMOAL.
Qaimpsr, typographie Dt KM.-.WL, itnprim^ d- tf
vaché,
Archives diocésaines de Quimper et Léon
U* ANIliE.
Vendredi 3 Avril 1896.
«• 14.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
lE NUMÉRO PRIX DE L'ABONNEMENT
t N I U U9BE O'ANNQMCE
IO CENTIMBS S fl* r>ar nn
"* V** ilU 40 CENTIMES
L'ABONNEMENT, PAYABLE D'AVANCE PABT nn o».-..
u AVANCE. PART OU PREMIER QE CHAQUE MOIS
Rédaction : Adresser les communications
à M. l'abbé ROSPARS,
recteur de Lociuaria-Quimper, pour
le mardi au plus tard, avant midi.
Administration : Adresser directement
les abonnements à M. BE
KERANGAR imprimeur deTEvôché,
à Quimper, rue des Boucheries, ie!
TOTE iu IDKB10: QoiitPER. librairie SALAU*, ru Keréon.
so «n ai RE. /. Résurrection
; Les Pâques.
II. (-kronique du diocèse
: Offices extraordioaircs
; Cause de Michel Le
Nobletz : Les chrétiens
d'Arménie ; Quimper : retraite
d'hommes ; L'aumône
du Carême ; Le Vénérable
Charles de Blois ;
Prêtres et fonctionnaires ;
Importance du bon journal.
Oirp-iCES DH
Dimanche, S Avril. — SAINT JOUR
DE PAQUES. - RESURRECTION DE
N.-S. JÉSUS-CHRIST. — Double de
V" classe, avec Octave privilégiée.
Blanc.
lundi, e. — Luodi de Pâques. Double
de V* classe. Blanc.
Mardi, 7. — Mardi de Pâques. Double
de 1" classe. Blanc.
IJ-A SE--\LA.IJS r E
//L Nouvelles du. monde
catholique ;Rome ; Impressions
de Borne : Cambrai ;
Œuvre de Saint-François
de Sales : Le Vendredi-
Saint et la Marine ; Un
étrange piocës; L'insulte
au Christ ; Les communautés
religieuses ; Achetons
chez Ies catholiques ;
Bonnes pensées.
iV. Bibliographie.
V. Annonces et avis.
Mercredi, S. — De l'Octave. Semidouble.
Blanc.
Jeudi, $. — De l'Octave. Semi-double.
Blanc.
Vendredi, 40. — De l'Octave. Semidouble.
Blanc.
Samedi, u. — ln albh. De l'Octave,
Semi-double. Blanc.
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendent I. m*m*in*
Sacré-Cœur, de Quimper * fi 7 ivr-.
Hopital de Plougaslel-Daoulas I* o' 7 _
Hôpital de Quimperle , ,. * * io ll —

- 210 —
RÉSURRECTIO "V
înalheufà vôus^'" 65 ' ^"'^ b, - fl - his ' ° •--- -- vipère?
boufe! ÇoÏÏiel" PeUpIe ' COmme ils ravaiei " "«M-

- 212 —
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
i-„ ^ !''f SU - d ï '- 8 r ---' n -esie, bénédiction papale ; induleence nlénière n-,,r
leS s 8 ^! 6 - E 1 * 8 -" 1 -- »-- conditions ordinaires. B Pleniere pour
/t,»dï Ji ««r*'J e ?J- f,re -'

- 214 -
se poursu.t avec activité, pour se terminer par ua h 1 U ' 7
rSrR^r"? ? t W B . me - ,i0D "-r le fait suivant. ""*>
Charle.* Corbel, de Plélo, près Châtelaudren, âeé de 21 ane
fait comme militaire la campagne de Madacisrar kL JI , s ' a
celle ile a duré quatre mois P IUui estarrivé commJàlll? m
pai ia maladie. Déjà bien souffrant, avant de revenir rt-n. -„
pays, il fui très mal dnrant le trajet sur mer II Z ait mon,"
dé^fiff/iSSi» aDlre mède - iD . * Châtelaudren,
Uue bonne dame du pays (M-* de Quélen) conseilh «n« n.
^-on'au^^^^ rs i a
mor imminente. Dés le second jour, nm«n«foraîS. -Î.S2? a
am -naer et finir par une complèteSot'
Archives diocésaines de Quimper et Léon
P * P ° Ur
Le protégé du Vénérable Charles de Blois est vPnn i r»*-
HKÎ S Bfcl-Si IffiS?
-€« recteur de Grâces, F. LE BON '
(Semaine religieuse de Saint-Brieuc.)
des fonctionnaires ours lt sim„i«. „-ï"? * l „? vft ues comme
-
- 218 -
vivement en lumière avpr IPC ••u^n» L
qui la mettent en relieFilP^e ^n fa nomb , reuses » ^PWM-es,
obscurcir ces Véri tés'îà '
Jama ' 8 la,sser P«*ri«i -"
l»TOÊ^^ - Cassation
Mt ; V- Fonctionnaire
Août 1850, 5 Décem-
169 —1850 mSS'mi w / 4 Cités en Da,!oz :
S-
uu ii SO M revner Ft^fer issu WûTr. (Gazette 'I:^f'.J, des Tribunaux. h P^i-en' 19 Avril FabreSttes 1890), etc. "dû
. La pensée maitresse de toutes ces autorités de doctrine «i

— 216 -
Importance du bon journal — i Av«- I« h.-.-, t..,
répandons aussi le bon journal ° boa llVre -
-H-J 0 ' i a dimc - 11 - est P'»» grande, tant certains préjugés som
vivaces chez ceux mémes qui pensen au fond comme nZ tan
«> "«"M* peu habitués, Ju, catholiques, àf^rTenfavmrt
notre cause te sacrifice de quelques-unes de nos préférZJs
« Cependani, il est de toute évidence aue IP ii«,w**!.•„•
est «ne arme dont nous m pouvons phïs ,Zs paZ ^ ^
« A nous de le perfectionner, mais à nons de nous en -u-rvir
•Nons n'avons pas le droit d'assister imnassïblete\nhZ;
pays de loi chrétienne et de dioS^turelle , *" D ° lre
J____=__=^ •%" l' Evéque de Fréjus.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
° llîfïoTLr:, ! 6 Pape Se *»" Berven e' ^"^ TrÔDe '
est SS e^ & E d e nr d em1 S î H" ïiei ] leSSe ' Léon XI "
«ÎSSSSifi Sant fe fi 0 ^- " ,----• S 0 " 11 -'-.
du clergé de i Tiîîe •étîSSfflia* 1 ^ " " l- ks h ° rama ^
Mgr C ^Sr!v%^d 0 ëL é vdda XpriméSeD te - émus P" S ' *
-Mgr l'Archevêque répondit *
•-i^f-s.&tsa.-ras'A-- c ° "°
-»v£K^3F'=ss.-t
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 217 -
paternité profondément affectueuse. J'ai causé et ÊÈ*U I
mem avec lu, amsi qu'un fils cause aw son nère lt t i °n g ^'
traité ainsi qu'un père fali nonr

- i18 —
cret'sS ESHK"' 3insi à "*•« d - s*"»- «-* * dé-
t>ari^
accïeim'eïaïs la S t r T Ko „T meSUre ? dû *•*-
g* par r..,*.*,.. .•«-*,. elïe éïâ tï!"^ S.fîSlî
Jh ffi 5f SS° e ii?^, |, Sî l «',,«.-.•--. '"lr, s'...
SttBiïïS^TS-îWJ'a:
envoyer.
que Ml ' Amiral -''*-•• bien voulu lui
--JK'îïdfW.Sï.y. f-a compacl d>au moins «-i
où ils oni prié et se son m?< , rh,m dre 'T?' 1 a la basilique, -
l'Are, .tfarl- sm?, iu* « s m* e, nrïa^ Seml ? ,e l de Ioul ar >
demeurés ensuite ét%1 assts7éTl'oC a,l , em6m - La P Uparl S0Dt
'
Pay l l-&m é e tra .?^aK 'ÎS" d f Se déro - ,er de < 'e jury du
dVne vieme dame,TacKL llT*
fois ' de -'--*-*--*•
servante de quinze aus et ' qu ' vtvaa senle av ec une
à «SSîïï'iiuSi 'mai? r&i-i Qn nommé »•
et
iJZ^Z Bfl e Am e irP n r"èr upabie d ' avoir donné -
«liŒ U JUPy ' ^ ^ PeDl - é ' re ^ néficier -'-" "rrêï de nonll
y a quelque temps, c'est ce que demandaient à i-rand-, ,,..
tous les journaux, sans en excepter la LaXie e" es S ? *
Mais, aujourd'hui que la possibililé de ce acte de rénaration
a n,f I7 ltr ', buée au -' ienfailde!a ««ression poi£reMarieŒ
a puise dans la confession le courage de revendiquer nonr I
ITT*, dU Crime impu,é J US W- Œ Egïa gl
a un innocent, vo.ci oue les journaux changent de ton tmmgnige >
2° nue STh°ë,i T " : ! ° qUe Caunn a un '•*- P-*»* ;
aveux fla i Jî. ïi i "° & T°°
q . ,e Marie Mjch - 1 a i' J j-
«•- -«
D dlt : '- 8S CHrés sont

- 220 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
„ L M? SU 7 te . au C"----!--- - M- Arsène Houssave, l'écrivain
fnivam Ti * T Crédu,e 1°' Tient de mou suivant dans un de ses ouvrages .- --r, racôn e le fai"
«Je chassais à Bruyères avec un de mes amis, oni Drôles.-»».
L a ip é ,T e -p M h 0n , sce P licisra - ^ m'empêchait pas de aliéna n «as
sage Jésus-Christ sur son Calvaire. Passant devant le Ph ri-i Hn
mont Samt-Pierre, je saluai gravement : mon am" édatfdè ira
Tm!- 'T' me i d "" il ' l u vas voir c - mmel - 1 Je f-^ le signe defa
«êenoûr 2 ? i? e L a ,,r C ,^ D ' î 0i mit M e e pour qu il saluât. Ce ne fut pas assez, ""l'*"* il lui nrit «t Œ J
la mut PI
tai fil laue Ie s.gne de la Croix. La pauv e bête K f fhL,
contn, r ? US T enl ' • étr ---? em enl, furieusement . Eh b en! Sta
Sïïlti&J,^ Très —' ' - -««
» Nons chassâmes comme de coutume- mais voilà rm'-. HAIPO
lom a côm e m P e S r„ l ^
h mème Crûl '*' •«"-» *^?" - C
J!-. . S0D . ch,en ' avec -- cri plus désespéré encore JA
croyais qne c'était un sacrilège de nius mais i« iiH c» .?„
e
cet aboiement était involontaire"Ci'nZll n ^ZT 6 ,
,r/« de A rire > C ° mme s>iI eût J°-*°« com"di a e Pr Mài en"Zr n
^^K^ÏÏWÎS i a 5—• ifs
- - Ea vertu du droit d'association
« — Ils s enferment chez eux
de r'esTer^i '" ** d ' a " er « de Venir ' ** --*•--•• 'e droit
homme ou seigneur tt l^f^ 1 ' C6 9 l -0P appelle noble, gentil!
« Ils prient qui ? Dieu.
Qui parle\in P SirVicTor HÏo. q "* Pr ' ent jama ' S - '
— 221 -
J^S% tf afô atx^SSs^' 3 ^ 1 des -»*-
«***,« du pays. Voilà nne vériéoiZlitZlalT^ prend ;
eomb.en de personnes s'en souviennent di„" la nmin^T e ?
Sur ce po.ni, comme sur beaucoup d' r«T W
et les mauvais nous tracent une Ug P ae dè rondnitP'T'- 0118
grandjama.s, ds n'emploieront un ouvrier rTe tron, f 3 ' 5 ' aa
mandes à un commercant nni n» n-M. «I-. . 0Dl ,enp - -oni-
Les catholiques^comraire S ' pas ,eors °P inioD -argent
à des individuli-l&iff 11 ' Saos r - nécllir > •*--•
battre, alors que lé commercantLZlfT le , po --' nous co --"
côté, «| dansTune gène qu? pour«SS-hî e ° ace ' ''"--rierd'à
véritable. ' q ' P ar être cacnée > - en est pas moins
- wSsrssasi; SVMÏ «s^ -*• -u, *.t
nombre des abstentionnistes ' élections, grossissent le
J2T" --•-*»-- -~ "«-' - ». ^ÏÏT?* e»

-nt-
Mmt des chrétiens M^TM J& U t£^J^*" C0 "^
Qu"! nous sutfoeVo foire rei^rionce.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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Eulalie. Pellicules
Ëmpêciie i*» Cbersuz
de tomber
les lai! repousser
ESSENCEDECAFÉ TRABLIT
Codt e»t,_,s. - CHASSE. VQYAris. CAMPAGNE Tous E'/J«5
L'Administraieur-Gérant : Aa. DB QUAU,
Quimper, typographie D* Inwu, iniprim9UI. de rÉyâché
ll* Art fi E K.
Vendredi 10 Avril 1896.
N' 15.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LEHUiÉflO PRIX OE L'ABONNEMENT
4n n ' U LIQUE D'ANNONCE
io CE 6 ft. par an «, cmiMU
C-«..M.H,.T. W „ L t D.AïANeE, pART „0 pREM|.R OE cHAQuE NOIS
Rédaction : Adresser les communications
à M. l'abbé ROSPARS,
recteur de Locmaria-Quimper, pour
Ie mardi au plus tard, avant midi.
Administration : Adresser .rftrectement
les abonnements à M. DE
KERAWGAL, imprimeur de l'Evéché,
à Quimper, rue^des Boucheries, 18
VEIT* AO IDMEHO: QuuiPER, librairie SALAUN, m Keréon.
SOMMAIRE. /. Le devoir
pascal ; Un mot aux retardataires.
/L Chronique du diocèse:
Olïices extraordinaires
; Tableau de la Visite
Pastorale et des Confirma- .
tions ; Quimper : Station
quadragésimale ; Carhaix :
Un mariage chrétien ; Frères
de l'instruction chrétienne
(de la Mennais) ;
Congrès régional de l'Œu­
OPÏTICES DE LA SE! MAI ISTE
Dimanche, 4% Avril. — Dimanche
In Albis (Quasimodo). Office du
Jour ; Double. Blanc.
Aux Vêpres, mémoire du suivant.
Lundi, i3. — S. HerrtiénégildL-, Martyr.
Semi-double. Rouge.
Mardi, 44. — S.Justin, Martyr. Semidouble.
Rouge.
Af ercredi, 4$, — S. Je' •_ Damascène,
vre des cercles catholiques
; Défense sacerdotale.
111. Noitvellfis du monde
catholique : Jubilé national
; Ly Marine et le Vendredi-Saint
; Franc-Maçonnerie
; Déclassés ; Emigration
vers les villes ; L'enfance
laicisée.
IV. Variétés :

- 226
Le deioir pascal. -Dunot m retardataires.
que la porte du festin De se ferm f L J 6 0 ' r pascal ' Je «-•zaine;
ft sais qoe le ^hw" Sf^ir'I'S- eeIte sa, '- le 1«"'n-
Je sais qne la Laine dn salut cZTJLt P 16 ?' e ? lout tem P s ;
l'année; mais je saisaussiTané cÀ Jû J 5?*" -« »'-«»» de
sont le plus souvent inefficâœ, nnand i« d ï Tesl ? de ,,anné -
du temps pascal ont été méSes 1 Carêffle et
H. P?M
extraordinaires de la grâce se rendra i i ? r. , éSls , lé a «*-

- 228 -
vatt cessé de témoigner àu prtdîffir
q ée qu fc " e n a '
En ce moment, Monseigneur sa IIWA AI Hon., ,, •.
chaleureuse improvisationT renvoi au dLi^ une cbarm --'e et
^^^S^fF^^ de tous
doublemeni heureux du bien fa t au?âmA-f-T' 16 la P aroiss -par
. un ami des anciens our?. comme?e Tp U LT i Con î iées
a si délicatement rappelé. ' Berlh --°n le lui
La paroisse de Saint-Mathieu à ca n «A /.A i>i-,-.,,m
glise provisoire, esl privée deùuVtmfc ,„'- n *?' Bs ---e de l'é-
Carême proprement dite ¥ leThanoZ XL.? UDe on de
^
Lycée, avait bien voulu acceuter dl Tn„f ° mas ' aum - nl --• du
dimanche, et, pendant la StLtI " er u , n sera,on - 't tale '" el
connaissance et l'interWtahoS rteù S" , m °i. DS - vers - daDS 'l'histoire
religieuse Hotre pays ' 3 Satr ------*"--re que dans
somln^h'ur/Sïr en Œàm ^ ép,SCOpa,e ' no -renseignements
qui nous^pàrvfenDAn^ J^f ,m P ressi -- s et les
et dans la plupart des naK°"T iffi' da , ns ,0 - , - s ,es v '»--
Carême ont été. suiviela^^ ^ 1 " d se ' les ,Dslr --1'- du
duité très consteiam . (S I'ODK ^ m . mar ? uéel - ne ««-*nombreux
et plus recueiilis «ïf il g - nérale : des fidèles P-"»
Semaine Sainct a u T o ï ' Ï A H K " ^ ; ^ - » 4 la
de ceux qui ont tenu à remnlir ù-m^ AÏ ' - i -" rt0 -- '- nombre
jours, à se grouper- ce^oui es un 1..°""* de , cn --••-•--• en ces
a été plus considérable ' car cest nne fo rce -
sauîé" yiîsqï bX q n ^ P * p , e ^ p,ieest - n Pe-Ple
hommes les saintes agaces 0 ^ ° AMA' 6 Cr isad e
° . ' ""-P •«
de Dieu. , Cest avec bonheur nnJ ' - ^ Vau, 1 ,a Wn*---.ion
cette parole aux chréUenl de not?ë R^t fa ' S °" s l ' a PP |i «"i'-n de
viduellement à leure?ntial£ cro«n^ g " e ~ Sl f Uachés --«-peu
rebelles à l'esprit de lolM?' A?' ma,s ' s - lon ao France. sonoanié - et aussi a tout le peuple
<
de
-

— 230 -
Gaengani, Jean-Marie de Mespaul, F. Colombin.
U Gac, Ives-Mane, de Riec, F. Surin.
Le Maguer, Henri-Marie, d'Elliant, F. Guinol.
Lescop, Joseph-Marie, de Tréouergat, F. Hélin-Josmk
Obvier, Jean-Yves, de Plouzévédé, F. Dioclétius P
roèrsîiKScr, Bare j- j
Telle est l'idée fondamentale qui a inspiré la triait .-i» fin*
C-rcte.- calhoinues d'ouvriers. Si le Cercle en a éréïï ftS-ii fe ? w ***- !
il n en a pas eté le but linal fovariahip i •,««„, i . rme J- re -- , -'-e,
cipe de l'Œuvre, la croix est sin ,i^ J ?ïï, ,r d .».P--l-* es' 'e prin-
a " Û " Wn D,0yen ' la
réforme chrétienne de l'ordreS^lîui
P - ^ S S ^ ^ 0 ^ ^ ^ , ^ ft coupes, des syndi-
L'Œuvre des &iBtaŒ^'2^ l iJ «pm/évoltitionriaire.
menu inspirés par l'esnriThréiiL vi 'organisanon des groupen'ont
pas l'occasion dtSmSSSS'J^'•*" "If* lemt *- I-""- -b
tiennes, ses membres sonTu*^ *^"JSf ,e "1 tte --«^'i-ns cbrédévouement
au service de "ous ceux.mf Z?l ^ «-^rience et leur
Ient dans le méme ^V^eT^TuZèTclt ' ^ ^ "" avai '-
autres, des Secré.ariatTdu £,£*£ SooiéîS T 0 ""*' 8 ' agri oles ou
-
Bureaux de placement di* -S,.iÂTL 60 -"-i es d - «cours mulueli, des
de baffle, & ŒZZS d^jeun ^ Î^T^ S* 8 " -- l «--«
moi de toute les Insliiutions b^f-i«ni« U n. esp0ur '? s mi "" ins ' en -"
et sociales. Au besoin il v fn »i ^" ? a , c T om ''-- es - religieuses
talions gratuites sui lel malEf&ES** ? 8!aluls ' - e - »---létrangéres
à l'Œuvre, quand H ès Z ' S r me sur - es «-**»«
«i suibra d'adresse M E W R R ^ . ^
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 231 -
dont le,s noms suivent non r -IVIÏÎI- M«Q ^
éclaircissememe désirables
réponse ,n >" , < ! ----- el tous les
ZONE DE L'OUEST
Secrétaire de la zone : M. Eugène FLORNOY, rue Royale u
NANTES. J * -
*** W ^ ^ * ««" .'ji « L, BIGNE-VïLLENEUVE
Commissaire de la Marine, en retraite'
place de la Préfecture, NANTES '
^rêtaire
PROVINCE DE BASSE-BRETAGNE
.- M. SOUBIGOU, à LESNEVEN.
nome iitliUhbiLR, Professeur au Grand-Séminaire, à QUIMPER
Sail?s é ?esf.f^br.r^° tal f1- ~ Le tr ib-nal correctionnel de Vernines
s est déclaré incompétent sur tous les points dans IP* nom-
ÏÏÏÏÏÏS!""*' 1 ** Sei -«-M .K"plainte des^
Nos confrères ont pu, et à bon droit, être étonnés d'un nareil
jugement; car soit auparavant, soit depuis, d'autres tribunaux on
accueiiii des p amies collectives et y ont fa t droitVil est S e d e
rappeler l'affaire des 229 inslituleurs contre le CotrrferduFMs.
ère, aucun des prêtres bretons ne l'a oubliée et c'est pTui être én
I étudiant que beaucoup ont senti mûrir en eux l'idik d'une fittué
tI 6 iTnr n° œ T ne - Ë A |,espèce - les J u « es -e déclar* rentœmS!
ents et prononcèrent même une condamnation sévère • cependant
es insultes punies étaient beaucoup moins graves que celfes doS
le Journal de Sane-et-Otse a rempli quinze grandslrficles
• * 1? " "?• ml > et sa, - s -««loir apprécier ici l'attitude des
fflfer" 1 ?' " 0U ^ d6V T annonce '- à -os Snf? es que ^
hrTi Û l ^H' d a - cord avec ceux des autres départements
bre ons, a décidé de se pourvoir en appel, afin d'obtenir que la
cause sou renvoyée devant un autre tribunal correctionnel JI est
indispensable qne l'on sache si des citoyens francais parce ou'ils
ri, r ? ,res - devr T sub,r ' &ani ré - iama K•-« Ci£3ïïi
Mni leur ministère, el si leur honneur privé est à la merci de
mules les calomnies.
Bretons nous sommes, cela veut dire que la défense, entreprise
apres mûres réflexions, sera poursuivie avec persévérance Dèlk
les adhérents se sont groupés nombreux autour de nous* leur
nombre augmentera encore, lorsque tous nos confrères se seront
rendu compte que nous continuerons avec énergie notre œuvre de
salut * LE COMITE.
(Semaine religieuse de Sain t-Brieuc)

232 -
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
A^n *&> -- at - 0Iia li T COMMUNICATION DU COMITÉ DE REI»,
££-S-a?K?^---ff«-S
ssssr - «»*' » --ï srrtrft:
nai HA 4«OR ET!! lcriI s- c --* -ï u - 1 Entendait donner au Cent**-
da patriotisme, et par H g n" H en S "dé ffcffî l^ 6
manifestation, ouelle aa'rt\?î L„1J L •' d , , le debl;,t > - on, e
constance, ne péal surprendre oersonl?? ml ReUD$ ' e ° CeUe cir -
point que l'EpiscoDat rMia^K^S 08 ; B î'"- 10B . -- e -«"prendrait
nature" qui ontjou tet da ïïl* des J 0 ---"-'»-- de cette
ori^^hrétiennÇÏLt^g&£!£,A?"* 1 * *' D ° S
D'a.lleurs, cette réunion des éSra à hrîîSi. M",
ÏÏSUFA '^ a «^ - KS Ju e
prJs? ' qDOi S6 rédDU " M » affai «> ------«rement grossie par la
Emfne^TletrSe S u. J d U PTA" X K S UDe ré P onse d - S«
liste de Bn^nï,^ï^ e J^' alim l- e la Jeun - sse "5*
des , menacesda^w^eK K a M ^°r d i n i t -
cette lettre dn Cardinal est dTt?d semll U , S ., SDffise de dire( l ,J -
- celle de M. le Ministre des cuites ' """"'s an -er-eure
voie des journaux, MLl^ems fcfcT P ubli ^
Archives diocésaines de Quimper et Léon
par ,a
France au fJB Rfft Ç t C ^ 1%!^ Ja
f EMMM rf« Befart, rf„ A-/Fe Centenaire.)
- 233 -
4- -I e
L'ouverture solennelle des ft>ip
empéché d'y assister par Sne -d snos^tn Hn'n, a T heVéque a élé
dément. ' F -wnsposiiion .dont il se remet rapi-
Vêpres S a t ^ Ï Ï ^ Ï g S ^ P O m P«r les
Par P MgrVhenard, !talîS^TKfffi^'
élé donné
ricente circulaire, pre cn 'au " amiraux ^rJ^ m \V«
commandan.s d'escadre, de demander^ SîSS.ÛSTÏS.to
Tous les officiers auxquels s'adressait la circulaire en Question
on demandé ati ministre de se conformer aux usage!trad! hinnel.
et M Lockroy a donné l'autorisation demandée
milha fer /R P, ?T 0 'i ati0n A "ï-i-'-rielle dans Ls les ports
militaires : à Brest, a Toillon, à Lorient, à Cherbourg à Roche-
Sile Pr ° U '° mi " iSlre q ° e Sî CirCa ' aire était pouV le moSn^
tou-fles 3 %&£ m,",'f er d ",i»- r Jnsqu'au lendemain midi,
tous es navires de I Etat avaient leurs vergues en nanienne lenr
pavillon en berne et le canon tirait d'heure en heure le samedi
» midi, une salve de vingt et un coups de canon a été Tirle par
le vaisseau-amiral, les vergues ont élé redressées et le pavilfon
mis I bloc, pendant que sonnaient les cloches des église-
H„ vH^TI ma /- han ' ls - PO-r I- plupart, en s'associanï an deuil
fl,-" ar . ed| - Sa,n -. ° nt également témoigné des sentiments reli-
& î ?" rS -W»»- amsi AM «e leur respect pour les traditions
chrétiennes de la marine française. Nous n'en devons nas
m in onl dé é, 0 m rl V entatiVede , M - Lockro y- Cette année Jes u-.!
ges ont été maintenus, avec l'autorisation du ministre Cette
ll n7 S ?a UOn ' °? aulr . e ministre pourra la refQse r, en mettant en
dlhriotn CU a,r . e " Lockr0} '' el , cest ainsi l-e- officiellement, on
ma's"ùre a meni! a , Fr3nCe ' ~ Se '° n le pr ° 8ranHne ' ' ,emein - nt
m^ a P C ; Ma Ç° nnerle * - Daos ceUe g««rre faite non seulement
à la doctrine catholique, mais à lout sentiment religieux, on
leconnau I action maçonnique. Seuls, quelques journaux visiblement
embarrassés de la vérité qui se fait de plus en plus Jon r, et
désireux de détourner l'attention, nient encore les desseins tene-
W
une

- 234 -
breux et l'influence, aussi considérable que néfaste des i .im*
a refusé de répondre ?' * aU ' fe leUre ' aa s -- el de '«"-«--.to il
^. MSSBSSSS^S^
Archives diocésaines de Quimper et Léon
e i l * or - ,ie la mo --- 1 -
les scandales do Panama duchemfn W - f W î" a 5 n '? e '--'-«
algériens, elc, e!cT.lôraKUiïrH/r nd,d î* P nos P hale ~
rolles. Cela nous aidait t IU '-"--é.Cempuis et Porqueêtre
« la vra^e morileTnV-tf r« r . S ' Ce qD '' es,ime «-aimenant
gens, Ja pure îmmorali.é "' • J °" 1 '' an SenlimeDt des ">•>•"«-*--
-W!«aa act ss»* - i
de
som' Pïs SÏÏÏÏΕ, zïhïïcrr'h'j 0 " >?r desd6 P oife -t* «
celle déclaration : , L«namlés „„ ?'?" """I"'' S * esl é P ar
membres d'une Loee aui^ïï 2«Vr ai \' ûnu6 *
a «?«.-lqnes
inexactement rapJK "
é * présen,és ' a -«-"i-, ont été
doit compte de i parole?^ m=s ftffiHS $%* !
pa.; a:: ir^r sara s sfens
- 238
fiooie tient bon, avec iusie raknn ot «
malgré leurs ArtoïoKs? Iser sur l^IT* 5° âe D Ul -»--•redoutent
la guerre avec l'ÈirlkP LrA , 8 r ? fus de Ron - e - •'des
années. Les fous mimes se ranZ. -, "Î 1 -, ^ ^ P endai - 1
priélaires. Les radicaux MmîwliZ; T nd | ls --Tennent Pro-
Ulaient y arriver. Cela Xm^renT P " ^ qM l ° rSqU ' i,s
aa^.elqXVv^
les ^^«-isons
queraient pas de célébrai^coimè lelh- fffi?» ? l - U ? De •--•-a
dû définitivement to^H&^ZlVJ? 0 ? le ,. mi 1! s,ér -
• Le service obligatoire est l'un des agents les nius ntikum.
P P
de recrutement du socialisme révolutionnaire ,
dées 1 ri ZSi
S d6 " J,l , leS Delafosse "- sont dées Le. soua-officiers ne veulent p us de l'état ou'ils 1-e fi-nrr»i«-ni 'rop fon­
ÎSÏÏÏ^ÏÏÏ i'" S< î' dat " " 6 ^l 6 " 1 P^ ^ D é
IeS^nK1t,.c^ Un i et l8S au,res ne ^fi-- 1 9u'à se fixer dans
tes villes, ou ils abandonneront toute pratique relWieuse el sorvi
rom au recrutement du socialisme révolutionnaire^ '
(Semaine de Séez.)
ri-, l < -? and 0 l ? v . errai sorlir da 'y-*-- de filles, édifié sur les ruines
Îvonnl^ni é H m 'f!îr d AUXer T' ° Ù DieU P' anail a - lr - f °i- - K
Kïïi^ l i- de i' éd - catlon f dans ,a wrln de ses prêtres, quand
£„Tïi T le cercae ' 1 de ce P aovr - P 8 -" er,fa,Ji bonne heure dans cette atmosphère de l'école sans Dieu
-. 'ombé
condamné
de
dîïiiîSJfdïï.h ° enlea * r * P arl ? r •.•'«• Pagant des immortelles
destinées de I homme, eh bien 1 ie me découvrirai avec un respect
attendri devant la victime, mais j'ai bien envie de me tourner avec

- 236 -
indignation do côté des bourreau! et si ie m^tanmiih An „
nn jour sur leyienx pont *£££& «"fïïfi de «
.' Âlit V H ra,S mon *° iae > et J e lui - rier -i * ce vieux sectaire ?
cette S ^ o K ^ e T .

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Ûoimp3r, typographie Dt JUaiNGAL, imprimeur do l'Ëvftch*.
ll" A*NÉE. Vendredi 17 Avril 1896.
N' 16.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCESE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE NUMÉRO PRIX OE L'ABONNEMENT
c m c n i U LIGUE D'ANNONCE
io enrum 6 fr. par an 40 tMTlim
L-UO.MN..T. PAVA.UE D-WMftl. PART BU „„,„, CHM|J.
Rédaction : Adresser les communications
à M. l'abbé ROSPARS,
recteur de Locuiaria-Quimpcr, pour
e mardi au plus tard, avant midi.
Administration : Adresser directement
les abonnements à M. bt
KJUMNUAL, imprimeur de l'Ëvéché,
à Quimper, rue des Boucheries, 18.
fim AD •DMÉao: QUIMPER, librairie SALAUN, me Keréon.
SOMMI IRE. J. Du devoir
électoral.
//. Chronique du diocèse
: Mission recoin mandée
; Tableau de la Visite
Pastorale et des Confirmations
(suite) ; Quimper :
Communauté de l'Adoration
perpétuelle ; Carhair :
Un mariage chrétien ; Morlai
Ï : Les fêtes de Pâques;
Lampaul-Guimiliau : Erec­
OFFICES DE I^â. SEMAINE
Dimanche, 49 Avril. — 2" Dimanche
après Pâques. Oflice du iour : Semidouble.
Blanc.
Vêpres du Dimanche, avec mémoire
de la Croix.
Lundi, to. — De Ia Férie. Blanc. —
Ou Ollice votif des St nts Anges.
Semi-double. Blanc.
Mardi, S/. — S. Anselme, Evêque.
Docteur. Double. Blanc.
tion d'un chemin de croix ;
Sœurs du Saint-Esprit ;
Œuvres de Mer.
///. Nouvetlesdu monde
catholique : Rome ; Reims ;
Défendons- nous ! Haiti ;
L'école neutre jugée par
tes étrangers.
J V. Une page d'histoire
locale. — tfoscoff.
V. Bibliographe.
VL Annonces et avis.
Mercredi 23. — S. Caïus et S. So ter,
Pa pes, Marty rs. Semi-double. Ro u ge.
Jewtfi, aj. - S. Georges, Martyr. SeSidouble.
Rouge.
Vendredi, U. — S. Fidèle de Sigmaringen,
Martyr. Double. Rouge.
Samedi. $5. — S. Marc, Evangeliste.
Double de 2- classe. Rouge. — Ala
Procession, Messe des Rogations,
avec mémoire de S. Marc, violet.
Ordre l-Adoratlou perpétuelle pendant ln
naine
Porspoder. • l8„& Avril.
--•amt-Coulitz 23-2-1 —
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Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 242 - I f
DU -EVOn^CTORAL I , g « * S | S S t » & S 'f »- « —
prospérité ou |a ruine P ' ' hu ' ,neur ou ,a ,,ont '-, la I n- A -"--•• So"
d'abort ?ïpaî^i.1 •a ta r " ^ jl «-«--"s -

- 244 -
son que l'on a eues en vue. Celles qui sont placées à Ouimnor
auront leur oratoire d'enfants de Marie, leurs appartement SON
lieux de récréations pour leurs réunions hebdomadaire" Ouin,
elles seront sans emploi, on leur offrira gratuitement!rEUffié
en attendant qu'elles trouvent à se placer. Lorsque I•*«ne Ieu.'
permettra plus de travailler, ou qu'elles croiront le momen venu
de prendre leur repos, elles trouveront un asile ouvert e" à des
iSnnëlle q s U °" ^ ,0Ui ° UrS ^^ l i o ^ - '-«rs resLurS
Enfin, si un bon nombre d'apparienienis ont été disposés Dour
recevoir les personnes du monde qui voudraient s'y élX comne
pensionnaires, les enfants de l'Adoration ne sont pas ~ e
oubliées dans celle combinaison. Avant de sortir, pour prendrëTn
emploi dans le monde, vers leur vingtième annéeeft*- m
mises au service des dames pensionnaires, auprès desquel es é e
feront un apprentissage très utile. -«-ju-ue- ene5
Puisse la bénédiction donnée par Monseigneur être le mi»
dun nouvel essor de prospérité poiir celte Cougi'égaUon qufn
lon es les svmpal nes des âmes charitables et qui a Ma âlLl
5AXS r 6 d,0CèSe ' P3r S6S d6UI -«--'^«'e St
•••
-n rZi C,eQrS se -;o-. heureux ««'apprendre que, en souvenir el
en reconnaissance des ém ments services rendis i rE J " .
deux familles, Sa Sainteté Léon Xlii ïïu'Siïtiî&Sg'JZ
nouveaux époux une bénédiction spéciale. envoyer aux
mïlsZ; ~ L6S fêt6S de »--* " Nous lisons dans la
de leur chaire, le premier é"!»,!!? j? J » M -
« Le résultat, bien consolant pour le cœur des nati.-,, , 'ta
un nombre plus considérable que lama!i de retour^, l^i élé
nions pascale, C'est avec émotion £fcdîgSclrVeS:
Archives diocésaines de Quimper et Léon
— 245 -
Melaine constatait, dimanche .-ten.-.;»» i
300 hommes à la mew"d ?mmE' J*- . P^ése i 1C,^ de P ,n - **
Saint-Martin, où irt« ^
^MM'adiSSfnn P i"nn C !î^ '•""J" ^ - Piété V -- [U d6 *> COmpléoui
MiôiVÎ K „ un .chemin de croix complet. Un étranger
îïïi^iS.îiJK'îïïSS! b,en voulu noDS adresser «BP
.tfn^lMM
LaQ -P a -«- Gu i--'liau, qui conservent avec un
soin jaloux la foi de leurs ancêtres, vennent d'être les nient i*
£ 1 % ie „ p,eiDe de douceset «"«-ÏÏbiïK
i érection d nn chemin de croix sur une montagne
aui co a ,fdti'T-; è | ,r |Jl IX,Urgd , e L-^-l-G-ii-iliau, sur la route
?a Lniri • -.^S»--". -e dresse une hauteur, dominant tonte
la contrée a plusieurs lieues à la ronde. Là était installé, autrefois?
un télégraphe aérien. A sa place, s'élève maintenant, divin télégraphe,
transmettant nos messages
« Dans une autre Bretagne, en un monde meilleur »,
une croix gigantesque, avec toutes les stations du chemin de la
croix.
La cérémonie de l'érection a eu lieu, le dimanche de la Passion.
Aprés les vêpres, chantées é l'église paroissiale, un groupe de
jeune* gens poriantsur leur poitrine une croix, se présente dans le
choeur, pour recevoir de la mainde leurs prêtres les différentes
stations; ce sont des croix en bois d'environ un mêtre el demi. Oh 1
«ju U etait beau de voir ces solides chrétiens soumettre, joyeusement
mais humblement, leurs épaules à ce précieux fardeau, puis
s avancer vers la montagne du Calvaire, graves el recueillis !
H-n ce moment, plus d'une mére a dû essuyer furtivement une
«arme de joie.
La foule suit. se déroulant sur la route en deux longues files
redisant avec enthousiasme les chants sacrés, Ies pieux cantiques
en t honneur du signe de la passion divine. La multitude est immense,
car on est accouru de tontes Ies paroisses voisines. Mais ici
point de curieux sur Ie bord du chemin, ni aux fenêtres des mai-

246 -
sons : chacun tient à orendra nan à u n^^ •
manifester son amour enrs Urox vm P lK IOn ' F° ur mie -*
Archives diocésaines de Quimper et Léon
*ï^iiïtâfàF^ziï?" UDgraDd Dombr °
aix donne ^ i ^ i r m ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ .
trahissent un véritable apôtre • *"**** « avec un cœur qui
roya^cl^^ le chemin
BLttt&zi£J&?iiï sas s
«^-Watï' q "' Se " a " èr --" '--bas
* g-hemtn inondé de grâces et de mérites.
crnùSSiS/rK^afïr.T des , chemins d -
s'enrichir des mémes mérites oue !««-?--,! , e ? ftl î!î Ie mo J' en d «
dicateur laissait Sr^C^^ÏT^h 188 ^*""- ' Le nré -
was si* "° i *^*fi ;«ï&fa4iï
h - n f e ^ ^ procéda Ha
-4'--Guimiliau
ue jesus UN PELERI.-,- MORBIHANNAIS.
(La Resistance, Croix de Morlaix.)
% Ï Ï Ï ^ S t 2 P ? A - , P £'~* ««WWW à la
Saim-Brieuc a préside dansV/h Ii ^-«-Ç«--r l'Evêque de
cérémonie de pXsion' rel Je V ffiérmt f at ' E ^ e
ché, avec ta ent et zéle nar M r^p • . D d DS -' ? - a ele Prede
Rennes. Un Sfi, cLéf KmT*' Chanoine lil -'-- i '-cèses
de Quimper et de V-nnt », dont , Pleurs préires des dionoines
Quéinn^' e,' ÎQiïl"^tETS^T?" -» '« Sachante
cérémonie. Parmf les ^ f ^ i S S O S O l R
- 247 -
SSSSSSSS ! 8 deS -^-*rt , 3 du Morbihan, i de
wfiS, 1 * n0mS de Celles *« appartiennent au diocèse de
- ^ ^ S ï Ï a ^ J ^ S â a S -ur Marie de
de Ploudiry ; sœur Àn(réMaueTsàin?lI'T r î Bernar, - in Baro u,
Ien ; «eur Marie-Enphffl B5ef Je fl«•&."' de ^
Augustin Salou.de Ploudaniel s nnr' 7A„.," dim,e ; s

— 248 -
^«.!r« m d7'-.i Ma,hieu ' nm ^V ml l--lnl -afont, président des
œ»iT« de Mer a annoncé la construction prochaine de no.?
veaux bateaux de secours, pour les Islandais, pour les GaZ
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Car ce sont les Terreneuvas qui ont • élrenné .. Ce sont eux
qu ont eu le premier bateau. Ils courent le plus de ri-fi u es n
étau joste qu'ils lussent les premiers servis. Les au rel a u ron t eu
iour : personne ne sera oublié, mais il fant de l'argent EUK l'a
mirai Mathteu termine en s'adressant, encore une fois aloue
. les sœurs françaises, sœurs en Jeanne d'Arc, qui I en es
assuré, ne cesseront pas de s'intéresser à cette OEuvrè aui n'e
pas nne œuvre puremen t locale, ma is nne OEu vre vTaimenUrande
vraiment chrétienne, vraiment française . "'--en-grande,
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
ROME. — Les fêles Pâques ont été célébrées à Rom.» «oinn i-
SnrutT'^ «T"*' S

- 250 -
En Angleterre, l'Etat accorde ses secours annuels à toute, i*.
écoles, publiques ou libres - et y fait lire la Bible '*
Une page d'histoire locale. - Roscoff.
M dernier Congrès de l'Association bretonne tenu on v ranru.ii
a Quimper, notre savait collaborateur M IP rh IL n ppel(! -
entre autres travaux, un curieux memoh-e lr tet^^L^*
tons anciennes d'un caractere original, p r ^ a à i ^ ^ J ^ t
3 dU j0ur sur
Us mœurs H coutumes du temps passé ^
sMsmmmm
• Le juge tire
L'avocal mire
Le procureur vise au sac
Le greffier happe
Le clerc a-trappe
Kl chacun nous mène au bissac. >
« M. Le Nobleli écrivait ceci vers 16^0 el c'm rtan* u m*m
«e que, quelques années ivmimnL WU&E*f Tv£j£"t P 8"
rent une Conterie pour * * Ï 3 - W l ^ ^
tates(IU
qUG P ° SSMent Ies archi - dépanemen
«s* ue ienrs consciances, se maintenir à l'advenir en
(D C 324.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 231 -
Union, concorde et amittié séantA ««t^ «•*
déliberation, ont d'un omS c^Œ.?'' W-*-
et accordé lea points et articles cy apreMesaJb? u ré8 °' ln
osté leus ont juré par leur-. r L „ ' - eB 9 , - e - 1 - Ieur ayant
inviolablement observer
y ' Sement iceulx «-«l«r et
«Premier. Que tons les proces et differan- t-m -tJ,
criminels non publiés mem pt* mr..,- , tant cmI - qures,
ponr quelques Nauses et «SSEZ'*" leSditS confr * i -
doresnevant ju^és et ÏÏÏÏU*^SÏÏZ ^ ^ k - " '
sonnes de ladite confrairie on nl.w «..„/ " P r tr0ls P er "
collitigans le requière" oni ^r ,S,, f
n ° mbre ' si le -- d - t «
venus? et des a présam ^n caR n» ' pa '' ea * mmé * et «nchacun
institueKre8L n bli: e„ K ^ S S "ST* *
amiables compositeurs les rnnfrn^a^ i ^Ï 1 ^ 68 * arblt res et
quels ils compromeSrett'uTp^S^S^ "*
pour juger santances et mettre L ? ltous K dits d Z* 1 "
querelles et debatz à l'advenir ron,, i - ts dlfferan ~.
et competans, sans v W l Z? , leurs -"--f 6 - ----.rels
promis solennel révoquer llui d!? 1 '' 6 " y le presam cûm -
pouvoir authorite inrlnfA'- . don nans et attribuais plain
fureur e^ ^ ^ ^ ^ £ ^ ^ ^ 2 ^ - ^ ^
e fabrique seront tenus promptement seinondre les parles
qui auront ou seront tenus d'entrer en proces de I S
tissus S5^ el r bre --^-JW. -ssSto
„.-i- Ap -, re . B qne par le - ait - Procureur ou fabrique lesdites
e?clnve P n?r d'arh-f" r0n , t "" 8em0ns et ^vertis'de nomme
et convenir d arbitres, ils seront tenus ce faire et conviendront
ledit'temnTh S? ""?'/° 8U P^ s dan " -"-«^ « dans
ledit temps bailleront la liste desdits arbitres et leur consen
dXèron a t°r^? n S ° UbZ leUFS , 8eiDffS ' et P ar I-ïïlïïSÏÏL
aeciareront les lieux, jours et heures qu'ils se debveront
S e t r U r ^fT l6UrS differan «-' « laquel b e Hate
baillée, ne pourront lesdites partyes récuser ny changer leurs
Stref* artit,re V iD °-' «- «» de longue «Vsence^desdi s
b r!! s aucun d eux ' dl ~ «-m legitimes de soubson
fadnw nS ,"° UVel]ement VenU8 a ^ur cognoissance depuis
~1°"'r* 1 0 " S 1 «"-"«-lon. auquel cas ils seront tenus
nommer autres au heu des absans dans pareil temps de hui-
",n-f(f i '- Procureur et fabrique ayant receu ladite liste et
nominations, feront diligence d'advertir lesdits arbitres, lesquels
seront tenus et des fc present promettent et s'obligent,
muttes affaires cessantes, se trouver à l'assignation prise par

— 252 -
SÏÏftSSS.* peine des despaDS - àomm » ges et int - r -'-
•«.. CeUX ^-'i. a - ront les dififerans et aurons convenu d'arbit
tres, comme dit est, se trouveront Ie jour et heure assh£
fn** ditS arWttres ' ffarnis de Iear - ^tes mémoirfs «
instructions, et proposeront leurs raisons en demandant Tt
nj se porter à la coliere ny passion
n.«-fi le . ditS . arbitt ^- V0 >' ent -J-- 3 les differants entre lesdites
et H ffi,if Se , eD P °i nt de droit ' 0D S •- c "°~*-- de
M *- n'avoir tous qu'un* devise :
ïm *«n3« r ?.«« JiT* qU r • P ° Urra ! ? "v Pu > de * -^v/Leurs dévoués
aui gra mies t.a uses de la religion, comme Lo us Veuillot des reliai P u T
S MV^4eI 3 : igDaDï ^ «"*"* """ to
".^"vC
di- ^S tL U . deSl 0Ù lûlJ u teur s'e-tpl-J à mettre en relief les vertus et les aJoires
nous dorfnp?^ 8 ?" 3 ' hon | ,e,,r I. de le ï r ."«^ off««t »e double «vanta» dc
XL i- e "D.apercii des divers évenements qui ont marqué leur vie, en
a t l ï f ? e,les offr ? Jlt dfi ^ auï «empfes, ite vérités morales pnfpres
le 1*S?AL t
Ce . UÏ qui V , 0,eDt t daDS la ie gage de la grandeur et du relèvement
«s-auralion
de ia France.
des principes chrétiens

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Vie
gœaa:- FAS îf.sïï-i-sM M-EL—
Die
dogmatiques concernant I. "fo de l'aunete ml% S l T* ,oul - s , |p - s -"-"tés
dune f»tfon concise. 'auguste mére de Dieu y sont rappelées
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DE QUIMPER ET DE LÉON
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soMBàutE. /. Du devoir
électoral.
ff t Chronique du dicche
: Mission recommandée
; Tableau de la Visite
Pastorale et des Confirmations
(suite); La Visite pastorale
: Pèlerinage breton
à Montmartre ; Vannes :
mort de M. Ja ffi È, recteur
de Guidel ; Retraites bretonnes.
OFFICES D.K LA SEIML.AI>rE
Dimanche, U Avril. — 3* Dimanche
après Pâques. Patronage de saint
Joseph. Double de fr classe. Bianc.
Mémoires du Dimanche et de s.
Clet et s. Marcellin, Papes, Martyrs.
Vêpres du Patronage de s. Joseph,
avce Jes mémes mémoires.
Lundi, 27. — De Ja Férie. Blanc. —
Ou OJÎice votif des Saints Anges.
Semi-double. Bianc.
JU. Nouvelle* du monde
catholique : Rome ; Ligues
de defense sacerdotale ;
Menaces ; Celles que l'on
décore...et qu'on expulse;
Un contre ^,500.
IV. Saint Yves dans te
diocese de Quimper (à
suivre).
V. Bibliographie,
Vi. Annonces et avis divers.
Mardi, 28. — S. Paul de Ia Croix,
Confesseur. Double. BJanc
Mercredi, SS. — S. Pierre, Martyr.
Double. Rouge.
Jeudi, 50. — $-* Catherine de Sienne,
Vierge. Double. Blanc.
Vendredi, i** Mai. — S. Philippe et
s. Jacques, Apôtres. Double de 2°
classe. Rouge.
Samedi, _L — S. Athanase, Evéque.
Docteur. Double. Blanc.
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendent le semaine
Bannalec 25.30 AvriJ
Tourc'h 1-2 Mai,

- 238 -
DU DEVOIR ÉLECTORAL
H. - DE LA RESPONSABILITÉ DES ÉLECTEURS ET DBS ÉLUS
DEVANT DIEU
d.. 0 '® 1 / 11 - 01 - m Ev - ( - u - •--' r-s-me ainsi les droits AI I«C
devoirs des doyens. S. G. Mgr l'Evêque de BeUeyécrU 3 dans son ifn
dernier Mandement de carême :
- Ces devoirs, nons devons les remplir, ces droiu nnnc rt..
les exercer selon les lumières de la consciencechréiienn*NT
en sommes responsables devant Dieu
c -r-"enne. Nous
^«'v^' 00 Be d 'n e u pas I"'' 1 J a dans l'homme, vivant en société
ments de l'Evangile, et l'homme Sic le citoyeS q" ne X
rde^us^S. 61 " 6St 0b " gé d6 l ir "-i^S
r.-,'. 0 " 8 n '? vons P a -, n - u » consciences, l'une pour la vie nrivA,
J «lin.. L'Evan»!. „ I, lol a„ «KmmeXT.df«-
qne pour qu'ils en usent selon la jusiice iegISla,eur!l lear P 0 - 70 "-
e. de l'iniquité,"." en seront paKfCe"l^ï^ , î m ? nsor *-
e C ?X m c e r! e m S e° PPreSSe0rS de "-^^^ïïyiSft'JSa
asa ffidH;n^ tt "
Archives diocésaines de Quimper et Léon
-239-
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Mission reoommandée : PLEYBER-CHRIST, du 23 Avril an io «i.r
I • semaine : président, M. Ollivier, chanoine honoraire Curé dcLannilis"
de MÏÏÏÏK: p en1, "• u Duo ' ch - noin - hon '- i ^ -^-4§**fc
Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations
pendant la semaine.
Avril. Matin. Soir
Dimanche, 26. Beuzec Poullan
Lundi 27. . . Plozévet ., . . . [ [ [ Mahalon. Meilars.
Nardi, 28. . . Esquibien. Primelin. . . . Plojrofî
Mercredi, 29 . Cléden-Cap-Sizun Goulien
Jeudi, 301 . . Audierne Plouhinec. -
Mai.
Vendredi,!. . Pouldergat Landudec.Guilers.
L'itinéraire de celte semaine a été légèrement modifié. Après
Guengat, Monseigneur a conQrmé à Plonéis el au Juch, remettant
sa visite a Plogonnec au moment de la Mission qui doit v être
donnée, à la lin de Mai.
M. Corrigou est rentré à Quimper et est remplacé près de Sa
Grandeur par M. Fléiter.
La Visite pastorale. — Monseigneur l'Evêque, comme
nous avons eu l'occasion de le rapporter, s'est fait un plaisir de
répondre aux demandes qui lui avaient été adressées, en acceptant
daller donner Ja Confirmation, avant l'époque ordinaire, dans
plusieurs paroisses, où des convenances particulières le faisaient
désirer.
La visite pastorale, proprement dite, a commencé le lundi
I3 Avril, par Saini-Evarzec Sa Grandeur a été heureuse de renconirer,
dès le début, une paroisse où tout est en ordre, les chants
bien exécutés, et de constater l'excellente tenue des 70 enfants
présentés à la Confirmation. On sent l'inlluence, on reconnaît les
fruits de l'instruction et de l'éducation chrétiennes. En effet,
Saint-Evarzec est privilégié et possède deux magnifiques écoles
libres, qu'il doit à Ia générosité d'une pieuse bienfaitrice, qui ne
nous pardonnerait pas de Ja nommer.
Beuzec-Conq se félicite également d'avoir, depuis quelques
années, grâce à la munificence d'une noble étrangère, M la
princesse russe Narishkine, une école chrétienne de filles, que
I on regrette de trouver un peu exiguë pour celte population, qui
croît rapidement. 250 enfants attendent la Confirmation, chantant

- 260 -
avec entrain ; un étranger remarquerait la riches-w PI I-OIA--,
de leurs costumes... L'église est Reente, nonencorco&*
es cloches que Monseigneur a bénites, I y a quelque? mois .i
saluent de leurs joyeux carillons, à l'arrivée comme aSIéSn '
.En sortant de Beuzec, on passe près dn château H- iïtLi',
aujourd'hui musée départemental ; o5 arrive en vue de fe n'
^! ,Ca, .? ea n U el ' on salue ' dev ---

- 262 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Le lendemain, après une slation à Nolre-Dame-des-Victnir,-.-
Jes pèlerins sont allés à la chapelle de Noire-Dame-de-slhn ?•'
ils ont vénéré le Christ dit de Charles-Quint et la sainte Inn.- T
Notre-Seigneur Plusieurs on. visi.é le^aieliers det aix de
Le soir, après one dernière réunion à Montmartre iu «-nn,
repartis pour ta Bretagne, où ils sont revenus tennmV iV ° 1
Kïft? d6S grâC6S d6 Ch0k " Ue ' e = Se a S'a le réS- r
ses co e j;So;es miraI de Cuyer?iI,e se lronv3il â *^ avec
i » I^L M, ,rv Mort de M Jaffré, recteur de Guidel
«ta» ^"«^'VSÏi»A"» ff "-8-lr ta. 1»
•ssi, i. •J^h?£$4Z^J'j^'»*«i'>!, ««
pelen». 1 remplacer, .tan, 1".!^ore » ï, a î," é|!,le ' '"I"
de monrir w iiff^A . "•7 l ' 0,dl ! ----- Le olanc qui venait
prédécesseur n'avait'pu[qu'ébaucher * 8 ' C ' ' œ " ïre < ue son
-
assuranceS d*è VeV^JèT ' oi 3 U -' bien q^-compléte,
de S»m^e&l^^n^^ muSa,r ^ le Pelil-Séminairê
continue ? g a,S3,t ' cha< - ue dimanche, le Supérieur, - puis il
- , -i'«^-!a»ai.tti«e
i
- 263 -
nat son œuvre de Sainie-Aune pour devenir le nasiPm- H-„nfl
grande et bonne paroisse, où il gagna bienTteVïiSSa vénéraUon
de tous. Il fut nommé recteur de Guidel. Tanspîaïué dans
un rnilien nouveau pour lui, le savant théologien! lçPlfuérateur
distingué s'adonna tout entier au minisière de! âmes À leToi
sans prétention ancune comme sans ambition, heurTux de viv e
la vie d un humble recteur el donnante tous l'exemple du devoir
ses paroissiens n'auraient pas cru qu'ils avaient sous ies veux io
homme qur aurait pu aspirer aux dignités les plus hautes II n\
songea jamais : nommé, en 1871, député a l'assemblée national
il reçut, un jour, la visite de ses collègues du Finistère-Sue
d f ÏÏÏÏiK. ' enait de A mourir -Q Qi l * supplièrent de laisser poser
?J?ï !lda - Ure f° 8lé « e v , acanl : f Noo > ^pondit-il, avec une
dignité vraiment sacerdotale et bretonne, je ne veux pas que mon
mandat de député me serve d'échelon pour monter à l'épiscopat »
« ll resta recteur de Guidel. Mgr Becel lui offrit une itai le de
chanoine a ta Cathédrale ; mais il remercia Sa Grandeur et voulut
demeurer parmi ses paroissiens qu'il aimait et dont il était aimé
i loul le diocèse san les grandes choses qu'il a fanes dans
celle belle paroisse, dont il était vraiment le père en méme temps
que le pasteur : restauration de l'église, agrandissement de l'école
libre des Filles de Jésus, créalion d'une école chrétienne pour les
garçons, embellissement de nombreuses chapelles, toutes ces œuvres,
dues à son zèle, seront l'honneur du prètre vénéré dont la
paroisse deGuidet a le droit d'étre fière.
• Elie l'est, el celte population vraiment chrétienne a montré
que le devoir de Ia reconnaissance n'a rien de lourd pour elle.
Lorsque son recteur, après plusieurs années d'affaissement physique
et de souffrances, est mort le ll Avril, cette perle a été pour
tous un véritable deuil. Mardi dernier, jour des obsèques, chaque
famille de la paroisse — les hommes en trés grand nombre —
était là, représentée par plusieurs de ses membres, remplissant la
vaste église et se faisant un devoir de prier près de la dépouille
mortelle de celui qui les a quittés, Plusieurs laïques de distinction,
parmi lesquels on a remarqué MM. de Kerdrel et Presneau, sénateurs,
M, Bouché, ancien collègue de M. Jaffré à la Chambre ; plus
de 80 prêtres, parmi lesquels nous pouvons citer les a rch i prêtres
de Quimperlé, de Ploërmel, de Poi i ti w et. de Lorient, les curésdoyens
de Pontscorff, de Baud. d v Hennebont,de Palais, de Mauron,
de Cléguérec, de Ploemeur el de Languidic, les recteurs de Kerentrech
el de Crach étaient venus apporter au bon pasteur un dernier
hommage avec une dernière prière.
t Monseigneur l'évêque de Vannes, retenu loin de sa ville épiscopale
par d'autres obligations, avait délégué, pour le représenter,
M. Jegouzo, vicaire général, qui tit ressortir, dans une belle allocution
bt étonné prononcée â l'église, tes vertus de celui que nous
regrettons. Avec une émotion partagée par toute l'assistance- il
rappela les mérites du pasteur qui restera la gloire de l'importante
paroisse ofi son souvenir vivra toujours MAX. NICOL, I

- 264 —
Retraites bretonnes. - A l'heure où la voix des nrAti
eurs de la station de carême se taisait dans les deux raroiSl
la v.lle ép.scopale, s'ouvrait dans la chapelle Saim-Guillaûme i
» w^r Bre,ons ^ «^ftai
Dès e d.manche soir, une assistance nombreuse queTa cha2eîlfl
?« iTr' 116 - COnlen , ,r ' se « ro -P ail a - l0 - r -e la chaire de véri é
Les iours suivants, la même affluence s'est retrouvée aui exZ\
ces du matin et du soir. A considérer ces coiffures^]iTffiS^"
à «J°* s < à entendre ces vieux candqnes bretons si S x «
SS^'Armor^on ffiT 1 SéVére « -«---5» «SS'
^eŒotaXe Tréïi r° lt ÏÏS£Tï2t& Se "X *
comme naguère aux offices de la paroissen*a!e%l?iTaï er
SE&f '..tfS T" Pri6r e ° C ° mmun ' «W* ^Vonne
u un éclat ei d une douceur incomparables, sur les tmii.X «-
W 6 8 --.,- r - l 'ent, qui savent souffrit el: L féSer CV
wïï. 9 e ---ente quelle onction dans ses chants t OueFrecLiî
lément dans son ma nt en 1 — Ann-s les (.nn*."t.- çecueitde
ces jours, nne belle cJ^mu^gtoérte%?J^ t "
gB?fi£SÉS.-ggg
adieu au doux pays de Bretagne
Archives diocésaines de Quimper et Léon
el "° 11 t0 - ch ant
vie chrétienne. Ses encouracemenfT*. 1« J obligations de la
tombés dans le désert e° wTnrfi^ tï»* 0 "" 11 - De S0Dt *»cette
devise : « Doue da oe»M î f r>iif t? S f 01 "- 6 - de réaliser
notre espérance ^ /llmwlr notre consolalion comme
P- ----• demaine religieuse de Saint-Brieoc.)
*
nonce S E S * *** PUbiie ' en fraD

- 266 -
Une association semblable vient de se former dans l'Isère PI
compte déjà plusieurs centaines d'adhérents.
é *
Fon heureusement le tribunal de Versailles ne fait pas encore
école En effet les journaux nous apprennent que dans l'affaire
des 3D3 curés du diocèse de Sens comre Ie journal diffamateur
lon»*, qui a été plaidée ces jours derniers, le tribunal d'Auxerre
a rendu un premier jugement sur la question d'incomnéience
soulevée au nom du journal en cause par son avocat, M- àJrsè
*ÏÏÏwXS£ M itqui a été adoplée â *---**! :
inr.H?n S ne 4P°? VOuS qu'applaudir à cette décision, aussi ferme que
juridique, des juges du tribunal d'Auxerre.
l
• *J&?i?*P*% 7 ? ous ce titre ' oa lil dans ,e dernier «->méro du
Bulletin des Congrégations religieuses :
n J P Q& * vh coniminaloires sont déposés ces jours-ci chez la nlupartdes
Congrégations, pour leur dire qu'ayant laissé passer le
i-Avril sans payer, elles sont invitées à verser, sans délai l'abonnement,
augmenté d'un demi-droit. --«--> uewi, i aoon-
A * °A * }< ^ {e quen faisant UDe PéiiMon sur papier timbré et en
deTamende 3 " m " ^ ** dn * ^ ^ ^ ^ ^ S L i ^
j,- —, „0 „c > >«ui pat, pms tnuuencer par es menaces aue nar
lj» promenés; les menaces ne pourront pas étre exécutée K e
iniies q . UaS1 Unan,m,,é: !es P- omes --- "-^ront cerlainement pas
i» !«.?!? ?ffî eilio 2*
ref -- se J n --'-- p - mises une seconde fois hors
le loi; si tout le monde paye désormais O fr. 30 le timbre-poste de
0 fr. 15 on s'efforcera de subir celle aggravation • mais s iles
autres doyens continuent à payer le limbre-poste (Mr ?3 Lous
refnserons cette fois de le payer un ceniime de plus . '
-.

- 268 -
SS SuIfSË. 0 " " de,nandai, â - Ui e » - 1«- -""---er
rfnuS. 0 ! 1 -^? el ? n , lrou va que la défense avait élé portée snr I.
réclamatioD d'un habitant de Bessé qui... n'a pas d'enfants
F c^uiuujjnce snr ie* 2,o00 consciences des catholiques de Bessé.
-----=-======--—-^ (La Croix.)
Saint Yves dans lo diocèse de Quimper
(SI-(TE)
W
13M^ ,e ^ leDrS ° m bien en le « e --P s -'oublier notre article dn
i^nT^r^s: d et ss y er i ^ft î
cation. Reproduisant los «J S"'.in ce,a .-- our J fair - -"-e rectifl-
de Gntoc"Jrt2 ï l ' . ^ rv?!."' f 3 ?* 1 a P ied du manoi -
tndDOios a Sn double tort |»'lle ne rend S , 'T P "-^ Cetle
peregre, . en DélerinaeV. «..iilft. V/? d . ,)as le sens d - m oi
de ^e^^^^r^^y^^^»^ manoir près
seigneuriale 'dece nom H fan Eft, 'J ° Y pas -"-'habitation
sainl Ronan , Maisons .'iJ„i«. •. donc llre : ' De 6ouézec -
nan de la C^S.Jïïriï,rn. ,, n TuSfS^ i ^
.eneur Jean de Pestivien fakaii Vi !u„ 7 k.. -" en le se| -
Quimper. son pelerinage .-nrhinn' d T la Ca 'hédrale méme de
admise, rar P Πr l m^f-M* Sa,Dl RoDan? ~ Ce -"-'ait
ques de ce saint ma , all £ Zf,?* ', a ! ° res, '- e ,0Ialil - d - s -*•
qu'au xiii-sitele la dévolu 4 ? Vo" ' °P ,ni0D . « faudreconclure
Aprti'lsdéï» ïutttonTpSw^'' 1 e " P ' eine Vi ^- ur -
celle du douzième témoin Ra". ^ V, £ n ' no V s -«'"s enregistré
monirant l'éuui de ?aîm'vvl L ° rcher ' clerc - e Lanmeur,
concorde eiïe paix i JZT^'T'TT "î-
Archives diocésaines de Quimper et Léon
amour de ,a
le méme Raoul el: Jm'Li-? g /£X D J e .ll 3 "*- -'-•

- 2Î0 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
« Le septieme lémoin est noble daine Tliéophanie de Pestivien
épouse de noble seigneur Alain ile Keranraes, chevalier, de la paroisse
de Saint-Michel en Grève, au diocése de Tréguier Atres riu
soixante ans ou à pea près. Le dit témoin est appelé à déposer sur
la vie et la conversation du seignenr Yves. Dûment examinée elle
jure qu elle la bien connu, pendant les huit ans qui ont précédé
sa mon el qu elle l'a vu bien des fois à Pestivien, à Glomeleià
Gouézec dans le diocèse de Quimper, parce qu'il était alors confes-
ThL^Ln d ? m I , . Cons - a npe de koscravel, mère de la dite dame
Théophan.e. Le témoin affirme qne le seigneur Yves était irréprochable
dans sa vie et dans ses rapports avec le prochain. Elle le
sait, parce qu il jeûnait lons les jours excepté le dimanche • aiiel-
? m .'I S ^ Ce f U n < 0Q -? re ., é,ail -«'- -ien rare), sur les instances de
Cottance de Roscravel, il consentait à souper, mais ne prenait
qne du pain et de l'eau. Tous tes mercredis, l'es vendredi. Tes
samedis, et pendant tout le carême il jeûnait au pain el à l'4u
en dehors de là, .1 ne joignait à l'eau et à son pain très grossie^
que des légumes assaisonnés d'un peu de sel K'-^ier
rh„\--7/. < L m, ; me î ém " in 8 - oute 4- e le s -'(ïneur Yves a pratiqué
I humilité dans tout son extérieur. Bien qu'il eût nu s'il l'avait
voulu se vêtir tort bien el ton élégamment, il s'en gardai avec
som. Sous un long manteau, il portait nne soutane à larges man-
M-vf. TLt e ^ DdM V H -"*•-,--•- poignets; cel habii, qui ressemblait
a celui des religieux, n'avait point de boutons, ét il était fait
de ce gros drap blanc qu'on appelle &«rW ou cordet Sa chaussure
KKÏÏ SSe^S? cuir à ta!ons ^ « «E-2
« Le Seigneur Yves ne disait que des paroles bonnes et sain-
Bonnes pensées.
(A suivre.)
resider 51 ^ ^ deV0 ' r supporter là où on devrait pouvoir
- Se posséder, c'est régner ; s'emporter, c'est abdiquer. '
BIBLIOGRAPHIE
ÉTUDES RELIGIEUSES, PHILOSOPHIQUES, HISTORIQUES ET LITTÉRAIRES.
Sommaire de la livraison du 15 Avril 1896.
•
1. La Femme américaine, par le P. J. BuRNirm.* u r.
Lutte pour la vie. Sérothérapie et diphtérie, par e P H.-~MA"T,N
-.i"' ^J- 81 "" le p0SS " )le i ,ous ? (--) P-r le P F TOURNE:
BIZE. - I\. Mistral, par le P. ÉT. CORNUT.'-%. Clovis et sainte
- 251 -
Clotilde, par te P H CHÉROT. - VL Le Protectorat de la France
sur les missions de Chine, par e P. S B — vil t» RA.iiiw
^ K t f f f l ' a C T Si T danCe ^^nédi.e det" 'I v 1 '-
VIII. De la Vie chrénenne dans le monde au dix-neuvième siècle
par le P. A VAN UEN BRULE. - IX. Calvin, les Jésuites et M A Si'
tat.er, par e P. J BRUCKER. - X. Le vrai porlra" de M-- de Irl
pan, par le P. IL BREMOY. - Xl. Tableau chronologique da
Pr me t??" événemeots du moi -' P ar le p - H - P- - XII Table du
La Quinzaine du IS Avril publie :
Journal d'un baingenh de /'«rte pendant la Terreur tfT.rni? cn. 11
oal,. - Documents médite, P.-B. DES YALAIIBS. - li Gasce dan la pot
S ^ ^ A n &%*?*£' T ¥t l n P^kman. U co I ouis, tio n francaise
dans Je Nord dn I Amôrtqae, Any. Gwraov. - Guerre am cabarets D- SLR-
BI.KD. — Chronique de Quinzaine, Interim. ««"-u-, " OLK
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- 274 -
Apostolat de la Prière
I-IfiUE ÛD CŒUR DE jksVS
INTENTION GÉNÉRALE POUR MAI 1896
Approuvée et bénie pa,- Notre Saint-Père le Pape
LES PELERINAGES AUX SANCTUAIRES DE MARIE
cienne Loi. qui ne pouva|£ célébrerT ,W M Jnifs de ''-'temple
de Jérusalem, mai, H,2?,,"£, .-ffihces «lue-dans |e
. fidèles comme une œuvre très °tin i ,, élé " ÎCOI ---«'-«M- aux
souvent, à récompenser la f f f ^ ï »
Archives diocésaines de Q mper et Léon
1 P 1 -- Hen
grâces extraordinaires. Les sanctuaires dïSS. i e ï|P- lerms P" des
qne tous les autres, le privilègeTd"aiifrJ i. ésa * ,AR,E °-« en, plus
Pins que par.out - ^ ^ ^ S ^ t ^ l î S ^ ' " "
en usage Z |e beicéà .dub Km*f S ef, , iTh. Pé,é - rrina,ions
qoes du moven ase Hais i- wÂ,~ . m< ? ?' SI chere --t calholil'impiélé
riWi?£.?»lïuta re Aï,TK e n ' a .P as -*•--•-*
foi el la piété. A l'heure m"m/^ l ' S .' P"?P re A réveiller la
lont puissant en Eran,* l a W Mi££Z n }' m ^ semblait
met des Alpes, et des t^^Jl^u^l' ip, ? amTmam >visiter
la Salète el v faire nénheZnlf Sébranlem P°»r aller
Lourdes voit se renouvé.»^ nrXP" 6 q , es aDnées P 1 - 8 - ar ->
centaines, mais par m& Velî^'wl. M "' esl plas P ar
vénérée p* ,e miracle est, ^ S d ^ ^ n ' e ^ gr °" e
pèlerinages vers œ sanctuaire bén, mf mur a Pouvoir les
l'esprit de prière el deTpéni ence «n?uZÏÏT
vulgaires parties de plaisir' ^ Qel ,ls ne seraient que de
1 a les aniaier de
modestes sanctuaires que K à Z£7 £ P* 1 -'»» locaux,
pJ WSKÏÏ Sffi2S£ ffi"?» T 6 ? de r é i°- »•
ies créatures. ^ qG l! a aim ^ plus qne toutes
•
- 27S -
Mois de Marle. - Les exercices du Mois de Marie vont
commencer dans toutes les paroisses du diocèse. Les Souverain.!
fion'Sire : ^ * prtcleMeS fOTS Spiri - ae "-- â " ^ S
1° Tous les fidèles qui feront, chaque iour, pendant CP moi.
quelque prière ou quelque acte de piété, Joh en pa r t"cu I er so t
« public, en l'honneur de la Très Sainte-Vierge, ob. i end ont une
« SM!! ! ro,s cents Jours ' à chaqoe fois < pie v, ï St ?â
2° De plus line indulgence plénière peut être gagnée nn iour
iT'S' , U Ch °f ,X ' par c . eux ( ' ui remplirent les condiUons ordinaires
de la confession, de la communion et des prières an" intentions
du Souverain Pontife (Pie VII, rescrit du 21 ma* X
Pie W le ffi^V^t. 0 ",' ét r C0 K? nrnlées à ne Y le Juin 82 ; s Perpétuité'par•
"' '° - - > °n' applicables aux âmes du Purgatoire.
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
de S1^!,^atT0n C d" E naiu^ "* ?£££• 7 " ' . * Mai, réunion
bénédictin?. du Trés Saint sacrement ^ **""* mess(! ' "-sfuctton,
Daml

Mai.
Lundi, 4.
-Mardi, S.
Jeudi, 7 .
Samedi, 9
- 276 -
Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations
pendant Ia semaine.
Matin.
• &' e D Landudal ''
: SS 1 -?* : : : : : : : : : S« ec -
î-a.nl-Yvi . Rosporden. Toorc'h.
La visite pastorale (suite). - Vendrai -tr A -,
Sans prendre un Jourde n---. Mem..-..,-.-.'• i7 Avnl - —
le vendredi, 17 Avril dèïTh ' i «^""D 0 . 1 " Se reQ - et --i- en roule,
Le pays diffère d f t S l i «^.^^^•i*-'''les
costumes surtout changent • mau «n S .o
l de Fou ----ant;
empressement respectueux"ê £ner^S5' r t 0 t t l 1 ! mf}me
leur du diocèse, et channe Mrô.]_X?ft a -. m d " P rem '-r Pasrencontre
de Sa Grandeur uMeSc0rlLHB^. r * enVoyer • la
nombreux chars-à-bancs
e de cava hers, suivis de
couronnement natu?el S W T dermers l sar
---P-, son
,e *' '^et^ssssifissnt
4 r .». c £ SSI'», e 5S- fe » ? ---. °«
apres fa cérémonie, Monseigneur e»i fffi.-^ ~ A i omas Que,
de deux jeunes époux qu*?KS? P l%> r „fp recevoir la vi - il -
après sa nomination i Të»âch21^!iîm»r
IIUïe de Saintes '
surtout des vitraux du Z siicle "bit £ £ g - 0n ? r -°--rq-e
Du presbytère on aperçoit ol i ^ S f t i G T. a . nd J eur a l «fel-».
le* fa aisés de Plozévet^jasqu'a?Jm lÏÏ, Aad TO de P Dis
nec el les roches menaçantes K noin^^
dément lointain des lio s qui ècerKn,î Pe r arcl '' Le Sdu
rivage avec un bruU iinSî?' n-T T,!, QtS, ;.°, Ule les « ale,s
menaçant : c'est plutôt comme un doux in, a ," JO,Jrdho1 ' n '- n *sommeil
"-mme un doux murmure, qui invite au
gnetir tesr fan», la ConSrn.Zn «S.,V"°. ,e J"-.*-. "o^>-
Archives diocésaines de Quimper et Léon
i
- 277 -
que pressé par le temps il désira visiter les belles ruines de U
chapelle de Langu.dou, dont les pierres, aux fines sculntures
jonchent le sol : .1 ne reste debout que quelques colonnes,Z &
et une superbe rosace dont les pierres disjointes, grâces « f t
Zi L Sge. enDem eDC ° re C ° mre U ,em P êl6 f-' ^me sou!
Au risque de nous répéter, nous devons une mention particulière
a 1 escorte qui attendait l'Evêque, aux confins de la paroisse
de Plonéour-Lanvern. On remarque l'attitude respectueuse Z
écoles libres, 1res belles, tenues, l'une par les Frères de k sZ
lautre par les Filles de Jésus, de Kermaria (Morbbgn) donnent
I instruction chrétienne à la plupart des enfants
a

— 278 -
distance de la mer dom i« IML P , J ? dls ' dn -° n > - quelqu*
^jourd'hui rit l Z SS^i^ a vrir b *
antiquité, se trouve au ni^rt d!f L. ua,re ' ve nérable par son
, prinWd'Eckmuh f U filruirKour m ,nM nie , Dlal ^ *"' h
ces parages dangereux, HéUs -"te S S i' "* mariDs da °s
nombreux ici. Quelques jours avant b. S^ 5 - Sont aue "'op
de Penmarc'h, pousié par te courants VlM*?^' 6 ?
u " ba '-six
hommes avaient péri I
toa^ '" K!, ' s - lai - b é sur les roches •
profile à l'horizon, on voit de nôm&n éd V?° T mo P---eniale s^
irrécusables de la prospérité qTiïrn. iaHtT e " rU,0es ' "- euv -s
et dont la vue jette aujourd'hui dSïrâm^î S* W - Min * ,eir «.
*S3£H^h''tt^*" sa,s que ' ïa ^
et paisible pelile parossei réelle.,,i rti ^"J T--" 5 --?-', jolie
sède deux écoles libre dief,S^ÏÏiP* 0 -"?-?; En effel > elle postrice,
que les h.WaMfi4ÏM^ÏÏÎi ,é d T, nob,e bi "-"f- -
bénissent, sans avoir jamai'SrSiSt^^ 6 ^
Archives diocésaines de Quimper et Léon
,0Uenl et
voix leur reconnaissance ElleVihrnl «, ' t,imol treS iwi a Sa ' Cesse ' ', es 'ocaux scolaire
exigus; mais l'enclos eTJ,T^° m «"-'heureusement trop
qui semble s'imposer!
vas,e > et Permettra un agrandissement
*£ raffissçâ r8 n otL?fe nalec ' be,,e p*** «».
firmanon. L'église, récèmJeni»îs.r,.tï M \ p ^ n t e - , -C»''regreile
que de t-rând-, riZ! construite, est très élégante On
de l'abside; c'est%ns dôïe Lt,?f S CaC , e,U ' a ,a * ^
K -u 6 P ' B 'f, rlh 1- lon avai ,i - Peine 52 ans. Né à Morlaix, aorès de
brillâmes études au collège de Saint-Pol-de-Léon e àu Grand
S minaire de Quimper, il recevait le sacerdoce, le'lOAoftt 86?"
» ta rï!i&£iï S n W', q U i le -'- mma a ia cathedra e. ll ny resta que trois ans.
»^'-édiatemenTvS
En 1871, il devenait
on^TS t 3 " co11 ^--e Saint-Pol. Pendant le/quatre année
qn I y demeura il s'attacha particulièrement à inculquer Dlus
fortement dans l'âme des élèves, la dévotion envers IT T Vïero
taille rtn^te A " .T* . d '° Cl0bre ,873 ' - disail iam lle, dom il était si chéri, a ses nombreux amis et adieu entr-it à .•... sa'
Noviciat des Oblats de Marie-Immaculée
Après un séjour de plusieurs années à Paris, à la Maison de la
rue Sain-Petersbourg el au Sacré-Cœur de Montmartre i" devenu
bupéneur des Missionnaires Oblats, à Angers ; mata la Salme
Vierge |e réclama., el peu après, on confiait à^ses soin à sa S
caude, à son amour, le sanctuaire et le pèlerinage dè N -D dn
Ponunain Avec quelle ardeur il y travailla ! Combien grand était
-on desir d'y entraîner les foules, aux pieds de N -D de l'Esnérance.
Quand il quitta Ponlmain pour Talence, il y laïs a „ P ,t
Kir P et r îi-v e m 0n ?***> °\ nou * V n s revenir et d v mourir, sous le regard de Marie, ^ dont

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 280 -
U& sas SAS ta» r w **
cœur qui le distinguaient SurfàiTahl« 7nL de . espm el d -
les sympathies de ceux qui IWoclïS : i f a i° ait 1 ra P i --">ent
Maitre, la douceur et l'hnmi .;/£;,? . : d ' ex ~"-.p'e du divin
*We°b£^r"iï?^Pl*' yerlus de prédilection
en grande veneration! et Sle ienenlnft
deS ? b,a ! s le '"-'•
un vaillant apôtre, ., nous SitSfde J ^ w T re gieax et
"
' derniers sacrements SS «nn !t£?I ad *' A 3 ? 5 Ia réce P l '°- des
« de foi, de résignai on d'amour nZ n-ï ' é .'1 Un mod - 1 - Parfait
• fiance en Noire-Dame de Tmma?» fe' K 6S ames ' Sa «»-
- niers instants., Onelqnw heS« n V* - harm !?, d - * derqu
e veillait et l'eSil « ep d FfeV*f®**»
«AhlmaSœar onn^n^/ ,e P°N » ht cette réponse
son éternité*"' Z ZZZTJeusem ZT BM -"«-^ *U
-neloo7n?o&^^^ P- Berser
dans le tombeau de ses îSn ^
rlaix el de Ies de PO-
4 heures, un grand ^X^ée^^ré^^
L ï aAi - S0I> > "
ment one foule considéra ble de fes comn? EE2 0 *i- ,n dernier m °a
sa dernière demeure, en^demandant à n '° ,e „'. 'accompagnaient
tota son fidèle serviteur Je r^i.^ , Dleu d --corder au plus
la Joie de l'éleraSta ffi ^ "*'' apréS ws durs lab «-4 M
Ple de les vertus ne s'effaceront famafrln', S0 H- Feni --' l'exemconnu
!., J„ nemoria œterTerufusilî W de Ce ?. X . ^

- 282 -
«SSfiBSttîBtoMB r ps ' lons ,es p--de
dévotion envers leT ml"m P SttV- rop ' gte î ^ formules
wfl»/«».
d 6n 8ppU)er la P r °P-maj£
conseyer S trelK.S tt"' S ° US P eine * P**-. *
tion. ' - lrc -' air -- leure ayant trait à celle dévo-
La Sacrée CooRrérnSon 52! «v?
pa .f- lfl P rel -----uses. -
le décret suivanu
êyues el -""-G- 1 !-.* vient de rendre
*^&ta££?Jn«2&^*»*m * d'un secours par.
Dieu afin dextTOer%r ùneerande éTendûl"'^ 5 reli - ie - s «. « -ouenl i
pour Ie bien du Procher, n0fseu Ien em dt?n, ?a S f "T* de rais *"-'"'-en
quêtant les ressources nte£V^l?^W **"**, mt* man
professant ainsi. admirablemenMÏÏSXï if « T""" ces . n '" vr, ' s ' eI «
autres vertus. Cependan, « rtntato1i,' ! •', a " , ' nce ' 'ï ,h - ri,é et --»|ues e? aprés
suivantes ; h -PProfondi de la question, a pris |es résolutions
n'ent/epr^nne^pas %ZF&&* »*-"*-*>!*-, que les religieuses
foi, «.mme cherchant i"suE^^n. a < " Jele '. si « n ' cs( «- «prtl de
Jésus lui-même, se m ^ ^ . * ! - « - P«ur le W
fait â l'un de ces petits aui sont m« P f^P. . ' Tout M uue vo -- -»e-.
vez fait. , En outfe qu'âli-ÏÊJï - reS ' eesl â nloi I-* v ous ''toujours
envCR g bSnai^'^^^V^^-»*-? el ---*--«leur
diocése, comme envers des S ^ nic „ f r n( i h,sseiU "• lm,i "' s «-•
avec confiance leur demander coK ?, ? H-otecleurs ; «,ueHes aillent
. « ". - Que ces mém LC rie 2P PU '' da , ns ' ùus Uurs -«-«ins.
-oit à l'intérieur soit IIV«*£!ï^ ,S X S *. m! - ,e - ne P-----M quêter
sans l'autorisation de l'ord fatadÏ&&. dans . l .'1-'" "M-* résident,'
. « HI. - Elles doivent Louiré i rtta . T r . S ' d T e rp -l» re ' i '-'-.
de leur résidence respeciive ohn ni, r d , le -. fêtent en dehors du diocèse
cèse dans lequel itet^in^J'* 0 ****
ue ''Ordinaire dudi*
leurs maisons ou des ceutVes ST^JS f-. sub ' e,|,r - '- P-uvreté de
offrandes qui |eur « Z f e i M •,"". --"-Béni, puissent accepter les
en obtenir, parleures de tZTOl i- 1 "-*--"-" -'vers côtés, ou même
Pourvu qu^ela ne.toiir sot ls GSSTLWï 2 w «&-*nÏÏ!
motif légidme. ^ s ""-•-" P- r ' r supérieur, pour un
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 283 -
mm SfZffjffOBUBi ^r we "*
nécessi,ée par ,es
• Ji- Si la quête peul être faite sans difficulté Dar d'autres iu>rsnniM.
EUÏE2 1 1 ' °f din - ire 'ui-même ; si 1rs besohis de l'œStif 5SZÎ
saurs ou «.ms ie diocese, 1 Ordinaire ne devra pas leur accorder lan
tonsaïion de recueillir des aumônes hors de ce diocese
&.J Yi I'TTPIÏ • ubïe aulor - sa, -- û -- sera accordée gratuitement et Dir
écrit el I Ordinaire pourra y joindre k» condition* nui! jueera én Dieu
sonnes I faudra que l'autorisalion de l'Ordinaire accordée à une mai
ies cures ou dautres personnes prudentes, quand il s'aeira de Srpnrs
tt&*£5£?f& recommandation adres^ef'aux OrtSS
res oes autres diocèses, en faveur des Bœurs quêtant au dehors Dans
S *1T M c T ffllSSi0n ' " Sf,ra mand * aux c2S§ el aux auln.rpersonnes
honorab es de se rendre utiles aux Sœurs par leurs con J s et de b,
façon qu ds jugeront la meilleure, de veiller sur leur cendre et s ? iîs v
remarquent quelque chose de peu régulier, d'en référer auriolà Vor!
dmaire lui-même. Aux auires Ordinaires'il sera demandé que chacun
protege les Sœurs admises à quêter dans son diocèse, les aide et Ts
regarde comme étant sous sa propre autorité
AIJJJI, "I Aucun 0rd j naire W devra admettre les Sœurs venant d'un
S t^JSSUBf 0 ^ gu ' e, " ls Iuî aient moniré "••MortiuS"
ni. LT. e 0rdm !i n r e : * ce,les *l ui auront rempli cette formalité il
pourra, sil le veut, delivrer l'autorisation de quêter dans son dio èse
Mais lorsque les Religieuses, même munies de ces deux permissions ne
opJorÏÏ ^ meme leS y comraindre ' au besoin - P ar -i moyens
^È12SL^'Z
LeS Su P érip J ures - surtout en dehors de leurs résidences.
n enverront jamais quêter des Sœurs qui n'auraient pas la double maturité
de l'âge et de l'esprit. Les Religieuses ne devront pas rester a quêter
plus d un mois dans Ieur diocése, plus de deux mois au dehors el
seront toujours munies de la somme suffisante pour pouvoir aussitôt
revenir a leur domicile, si quelque nécessité inopînée'les y obligeait I es
Sœurs quêteuses garderont toujours et partout la modestie quf leur convient;
e es éviteront la familiarité des hommes el les conversations inutiles
; elles fuiront le bruit, les tavernes et les autres lieux malséants ;
eues ne resteront pas dans tes maisons plus longtemps qu'il ne sera nécessaire
pour attendre les offrandes, Jamais elles n'iront seules et elles ne
se sépareront qu'en cas de nécessité absolue.
« En route, si cela leur est commode, elles utiliseront tes chemins de
ier; mais, autant que possible, elles ne quitteront jamais un endroil et
n arriveront jamais dans tin auire, pendant la nuit. Klies préviendront de
eur prochaine arrivée celui pour qui l'Evêque leur aura donné des lettres.
Aussitôt quelles se trouveront dans la localité, elles se rendront
cbez lui et le prieront d'intervenir pour leur procurer asile, dans quelnue
communaute de femmes, ou au moins chez une femme pieuse mais
jamais dans maison où elles pourraient se trouver exposées à quelque
* ji faudra qu'elles n'omettent pas leurs prières du matin el du soirque
chaque jour, elles se rendent dans une église voisine et v assistent
au baint Sacnlice ; que. chaque semaine, elles se tortillent par les sacrements
de Penitence et d'Eucharistie. Elles ne quêteront pas ça et là

- 284 -
avec humilité lur p uvreîé e le b i SZ"»» 6 - ri *veme,.t «
fait.spontanément une oftade e»es l',T»fP Jn. ». " UVres ' si on le -pa
.eminent, confiantes en la K ProS^TS rtW? 0 Se r ~ [ir --o«t
É*wWn*R"| SBBHï ,adhe Sa - rt - ---rt.*» des
« L Card. VEHOA, Préf.
« A. Chau. BOCCAPAOU, S-ns-Secrétaire.,
NOUVELLES DTJJtfONDE CATHOLIQUE
qae Mgr Agliardi, non^e àîieï«ceISTT' i n lr
représenterait Léon XIII au* f* H» f - oon «---tde retour à Rome,
las II, Czar de Russie
du C0Dr< "--e'nent de S. M. fte»-
Archives diocésaines de Quimper et Léon
é r i a l
-enre à "-^Â^Wffl&Saff * *
dredi 8 mai, sera "honorée "e hTMSï'nï* f" 7 et Ven "
ques et évêques. prefence de plusieurs archevê-
?ai A aurà! e .e^0 P m3"TvolL P Da r tdf t -**"*-• 3nn --"-
Jeanne d'Arc. ' rt0lre --'-'oe de Parts, en l'honneur de
nie^umérc-T o^cÏÏÎffiïflT *? US p K arli T' dan - Mtre der-
de l'inûrn,e,ie, à Mï?fai W-1i > I P *- 1 î. har =- es -« service
« Ce n'ira t été nuLlc ri? t Arls-ei-Mélier.s d'Angers.
-reu* essais, i ^ W n ^ ^ V ^ ^ T 0 ^ et de nom -
orgamser, â la satisfaction de tous diK-^!' en,iD parve -
JU a
et de leurs famille,, ce serv'œ 'imnnr,^'T tral ! on ' des «-»«
Sœ-rs de Saint-Vincent-dS onf721 H 30 ? Ieqnel ,anl d -
adI onl laiss - de leur passage les
- 283 -
meilleurs .souvenirs. Pour ne narl

- m -
aasïK^tïS^û-ïrsa.i:
minisl
BIBLIOGRAPHIE
de publier £ Œ 5Si£«H e oSdï(K- bri< --- e .

- _88 -
-AUX GRANDS MAGASINS
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od, rue de la Rampe, et rue de Siam, 38
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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Qui-np-r. lypogr.pwe Dg ^ ^ ^ . ^ ^ ^ - j -
II* ÀHWÉK.
Vendredi 8 Mai 1896.
«• 10.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
t-NUI-M PRIX OE L'ABONNEMENT
io ««T,.,, 6 fr. par an 4o cWMes
Rédaotion : Adresser les communications
à M. l'abbé ROSPARS
recteur de Loctnaria-Quïmper, poulle
marrfi au plus tard, avant midi
«1TB AD lOMiBO: QUIMPER,
SOMMAIRE, t, LeS Rû„a_
tions.
U. Chronique du diocese
: Mission reooinnmndée
; Nécrologie ; Suppression
de traitement -
Pluguffan ; La Visite pastoraie
(suite).
Ul. Nouvelles du monde
catholique ; Rome ; Pré-
Dimanche, 40 Mai, — 5- Dimanche
apres Pâques. S. Antonin, Evêque.
Double. Blanc, Mémoires du Dimanche
et de ss. Gordien et Epimachus,
Martyrs.
Vêpres *tl u suivant f transfère dn 4" Dh
manche de Mai. —Au Propre dio~
cesainj, avec mémoire de s. Antomn
seulement.
Lundi, u. — Rogations. — Translation
des Reliques de s. Corentin et

- 290 —
M» -îdSî . -e qn P efnVn U ,:tnt iS '' hisl - ir -. Senven, s'o„plupart.
De ces KsTbliésm Zn"' a ° SSi incoDn " s

c
f
f
- 292 —
« qu'il savait consoler et soulager non r l Ln? mbre de mi - ère8
« -ont il jouissait aupré-sd^a^îonnes 6 ' h W l i e
"
« pour leurs enfants PI „K• ' - s - uré - d un morceau de Dain
« d'autres tiendront nous n'Pn ,L,^ -PP"' Ceux-là et bieo
• présence à l'inhumauon une marn°ue / ^ d ° nner ' par ,e - r
Archives diocésaines de uimper et Léon
27 sstratf ass?»toir Par r ,e «-- -«
depuis f le 23-a notiSé à C l'Fvtf,B^'n
f
S ' ~ donl
ni oP? Qee lP ast0 -* a --- (Suite). - Mercredi, 22 Avril -
Des 9 heures, Monseigneur l'Evêque se mettait en rouie pour Locudy
dont on connait le siie délicieux, au milieu de la verdure^
lembouchure de la rivière de Pont-l'Àbbé, en facde la grande
îes aure fe ,ï? Ti * Me ' m "---«-- historique récemment
restauré, offre le type le mieux réuss de l'architecture romane
ma. onT.. payS - f-;'»"-*» entente furent présentés la Confia
maion, à 1 issue de laquelle Sa Grandeur se flt un plaisir de v siter
1 école congréganiste, tenue par les Filles de K
d»»»?, > T te ~ n - ,d '' le Prélal se r-"-' 1 - P'e

— 294 -
plupart desquelles flottait, en raison de la fête, le drapeau national
Le plus beau des bateaux de l'Ile, gaiement pavoisé, auendah l'
Grandeur qu'il transporta, aprés quelques minutes de travtj?
au milieu des habitants de l'Ile, tout liers de rSrleur/vi^'
honneur qu'ils n'avaient pas eu depuis 21 aLTest au minlf^ 6 '
mats, mêlés aux détonations des fusils -senlfart" £ U |n1
dispose la localité -, qQe Monseigneur fut condu i il'Lfi 1
lecemment agrandie et parfaitement ornée pour Ia circonstance '
Devant celle touchante manifestation, à laquelle il a été nfr.i
cultèrement sensible, l'Evêque ne put s'emoertler âl n«nJ Wr V*
parole et adressa à l'assistance nne charZïea locution Anr 3
avoir remercié ce bon peuple de sa récent;, n « ,i .i„°°" près
grand esprit de foi, if^mmanda uî énVld! n7?L»?
Aprés une visite au presbytère et à l'école dirige Dar ies Sn-nr-
S b t e t e ^^eigneur fut ramené au batfau P pa, touHe^
habitants de I île, et rentrait, le soir, à Pont-i'Abbé
Archives diocésaines de Quimper et Léon
ce& d0lU ,e
dévouement
aojourd'huii
et a fféoérosin- n*' ^miÎT.t .
à rgSZX£& ÏÏSSSiim* réUDil
la S £ S ^ Z \ £ £ ? Sï-r 0 ?' a - 1 "'Prendre
3ge de poussiére son,eïé
par sa nombre K e
d'un clocher du méme si vi j? n£? e « e 'J,P. ar la construction
recteur de la paS if k JL.T»K Ù 8Jouler I 116 le -ig-"excellentes
S*urs hhn.hi < * anoine Pouliquen, secondé par les
la visite de l'Eveuué S ill ?A Va " " en , né 8 liffé P-- r °onner â
l'éclat possible ^ * * la céré - u --"- -- lt Confirmation tout
remï?dfia U voiSe Ul L d r e s r fi e rr ^ i è n < «eigneur
une eglise assez é^S ^ f n endr V Ruguffan > ou B -ro-va
--arti wtssr«ft3ÈA * y*»
- 29S —
en grande partie, à l'école chrétienne, dirigée car nn «J-.
laïque est excellente. Si nous ne tenions à remplir fidèlemen
noue rôle de . reporter., nous passerions sous silence la netlî.
a erie qu. marqua la lin de la cérémonie : un commencement
d incendie, aussitôt éteint. En rendant justice aux TnSn"
excellentes sans conteste, n'est-ce point le cas de signaler encore
inconvénient des . petits bouis de bougie . trop multipliés dont
la Amou» a déjà parlé, el des Ieu* de bengale, auxquels efiê
aura occasion de revenir, à propos d'une récente décision de
Rome sur ce sujet ?... «cuaion ue
En quittant Pluguffan, Sa Grandeur rentra à Quimper où l'attendait,
comme nous l'avons dit, Mgr Cœuret-Vai-in,' évéque
hMÏÏÏÏ?» ^f «3 Le le ? dem - in > -'-S'-*-» retrouva son escorte
habituelle M. le Maire en tôle, en arrivant aux limites de Guengat
Léglise paroissiale, bien restauré*, esi loin d'étre ind"ffiL
rente; elle est surmontée d'un clocher loui récent. Monseigneur
admira surtout, en connaisseur, la belle croix de proces" on"et e
S-'d qU8 Cal,Ce ' re f 1 ^ de |,aûcien lrfeor raines des seigneurs de Guengat... . Provenant des libé?
Le programme de l'après-midi était assez chargé ; aossi Sa
Grandeur ne put que s'arrôler quelques instants à PlonéiCaprès
«,,7 1 ^TJ* ! a , CoDnr î na . tiûn ' lenanl -éanmoins, comme K
tout ase mêlera la population, à passer dans Ia Toile, bénissant
tout le monde, de préférence les petits enfants. oenis-aut
m».. v! oaré > . u ? e o? 11 - procession tout organisée attendait l'Evêque
pour le conduire jusqu'à la belle église paroissiale... Le soir
Monseigneur recul l'hospitalité au château de Kerlouarnec dont
es honneurs lui furent faits avec autant de cord ia h té 2 d'e distinction.
Ce qu, le charma surtout, ce fu. de trouver, à son arrivée,
les six enfants de fa famille, alignés par rancde taillee. dl
nn D fn e H t'nn 6 " T I- 8 '"* ~ UD des -Armand.?§n leÏÏK -
ën\erme«sar. 1 " ***' " ^ Sa G à ré ^- il
ni, fîiTSuh 5 " 7 Dèsle malin ' Sa Grandeur partit pour Le Juch.
ou Elle célébra la messe, avant de donner la Confirmation La
ch rmante église renaissance, à laquelle se rattachent deux glorieu^
fouvenirs, - sans parler du < diable ., plus connu, et lont S
habitants sont égalemenl fiers, dit-on, - eût mérité à coup U?
un examen plus prolongé : mais le temps pressait ; il fallait reoarfofTZ
TS 0 ? de n ° m u breux enfan * «'endaient Ia Cou fir mi
H rLt pr , èS t la £ rém T e i "--"-eigneur visita l'école libre, qui est
dirigée par les Sceursdu Saint-Esprit, et qui est due principalemen
Janfhw' -t - d6 i a , famille -1" 8 lo-- reconnaissent «LmmT"a
grande bienfaitrice de la paroisse....
i~ EîffiSS mldi ' h Conflr --- | ion iui'donnée à Pouldavid, où toute
ta populauon -presque exclusivement maritime - était sur pied
JSnt ' q S l ° P lus,e - rs -étails • p ès intéressants, étail parfaitement
ornée.

- 296 -
nreivTérf t rf! 0 -"^- » raïir '• Pénie rapide qui mène an
ment au Petit-Séminaire t»L„,.
Pom : Gr ? 1 '-- °» -1 pnt son ogedurant
la semaine. ' eVaD ' J re?en,r ' â P- D P rès - ha °ue soir,
daiuTSoSeïp7nt-âôfx m ,f' n ' T "T* 3 * es - ort - --ois, de son
mimsiere, que lui et son honorable famille ont subi dnrâni iniit

- 398 -
Archives diocésaines de imper et Léon
nnin^ 601 / 1 ? 11 , 1 ; 1 ! 3 . 56 " 16016 " 1 ---urs calomnies, en annonçant iW
qumement de l'abbé Butin ? U ne faut pas y œmpter I Ç ac "
ANDERS. - Protestation des élèves dp viïn^* *
de l'Ecofe la RépUb ' iqUe ' C ° D,re le ^ * *££&£&
. u ii -y ons . ie - r -1-Président de la République,
da.é du 8 A^ril S «or" Comm - r - e : « -• l'Industrie,'par l'arrélé en
chères?!. arrêîé n ° 0$ frappe dans ane de nos aff ---i-«-- 'es plus
direction rt1- 3 rinr puis plus de ?in g---'-q ans que les Sœurs ont h
inS
lnl,m - r "J. nous sommes habitués à considérer cel P
infitution comme une des plus heureuses et des plus utills
rwU S n ° US - Ue ""«-•««)»- chez des Langé si dési
t^iZ!£"*S2? !?&"• *°. nsle " r - M-*»'. I-- fair.
• LES ÉLÈVES DE L'ECOLE. »
reprifes, deflnS^oSs 3 ? M S TP*** moins à de -"
dépulé. Il ya ooetaSp? im-^ a M. Edmond Turquet, ancien
«aient, avec une cer^inJS^ les W* P»"»» raconaux
Beaux-4rrsavaiWvt. Urpr, l?' V 6 ,' --'Sous-secrétaire d'Etat
res de SainSncok Han-' » -"n 6 la , robe de bure de * ^-i"
ment en rede^i^S leS ilSïftJSR-* ,Ure - : C( " ft -
. Jeudi ta, Ii •'! r *- ,lsulv - nl . iu on lira avec intérêt:
— 299 -
« Ils venaient de réciter pieusement le Paier l'A,., nt •„ pr.^
de chanter des cantiques et de renouveler au Sacré-tenr llu? 0 '
eurs serments de retour et de «délié oZ^le vénéré Wr«
Lémius, monté en chaire, leur annonça qu'il Xnéaità huf.ÏÏ?
pour eur faire entendre celle de M Edmond K,?,- P „?•'
député ancien Sous-secrétaire d'Etat, devenu? daïTreïraù^ta
plus vaillant apôtre des miséreux. retraite, le
• Et voilà qu'au milieu d'un silence profond el d'une reli.-i,-.,«.
attention, M. Turquet déclare tout simplement à ces bram ^
erreur I^Maf-V'' 6 aucn ? e de - es -»«»-* -- «e ses
dans celle lut?e I TLZT"
P ? r le "°i de ~ P assion -- v -i--u
ef cVst ain^nn ; i .n P o , dU dl \ VU8 les 8 ran - s horizons de la vérité,
ans Dieu Q U à VOter le divorce el ia loi - ur l'*»--
• Or le divorce, c'est la dissolution criminelle de la famille
comme l'école sans Dieu en est Ia destruction '
' r- Turquet n'a pas rencontré le bonheur et la Dai- do la
Eon Ce esfvenut ^"^1 ég3remems *\** K - ° - ' a
itueAion eii venue, il a voulu reparer tout e mal nu'il avait nn
BUSS au soulageffient de * »«-^ï E
• Ce protecteur doit étre, en effet, un condamné à mort une
M Turque , etant magis.rat à Beauvais, a pu CMverii°2Piete?
ra issassssr • ' -- * s ~
« Meu aussi, dit en terminant M. Turquet, ie me suis taw am
pieds d'un prêtre, pour en obtenir le pardon df me! Cte ef ta
Ldr c esi ainsi seulement que vous retrouverez dan* li fni i „
rage qui vous fera supporter toutes vo?3 et l'e,'ntoZ'
SSîto féhcnT. Mtrevoir ' au lerme de ,a S BW 1Ï--SS--
• Il est superflu d'ajouter que cette simple et touchant» aiinci,
tion a profondément ému l'auditoire, Cest Sardan Sbmesannîau"
tFBSStSfTt ? u SaCré - Cœur «'WtSrt
qui aotninjut de bien haut tout respect humain venait da tanr
apprendre comment il avait été ressaie parla grâce, comment eux

— 300 -
«•S,î£ , ft < raSîf" - u * ^tsd'unecharité providenleure
âmes. P Sa-^Coaur pour les secourir et pour sau
«roûb.S SZ^ZL\T^ài h mf^ 'T les ,e Pd'espérance.
"-'-«us, un irait de miséricorde et un gage
« Allons tous à Montmartre HmKVMmn.i, t.
des miracles les P|us [lierveD »M.,1 T es -? eureus témoi '-sion
nationale, aui seraiLZ ' en - llenda n. celui de la conver-
«riomphe de l'iedu & » " de ' é " illc - -' 'e suprême
E. A. »
Saint Yves dans le diocèse de Quimper
(SUITE)
• ^ ^ V n Ï Ï i f t f f ^ , ^ ^ ^ ^ » -nnu le
d'Alain Le Bruéc (généralemeni .iL^nl^T'
sous ''épiscopat
Bruc) ; dans celle ' S T ^ n , S ,tf° US ,e nom d 'A'aiD de
désintéressement, faisanMnrfiff^ ' aU preuve -'-I»''- et de
Plaideur, travail! n ^r ou" efefft^1VS p, f > a * lic * - -°corde
entre les partie adverse^ Ce sonit Wh""' ap .î IX eUacon -
publique. En faveur des na.ivrpt' tt ! Ia 1 hoses de notoriété
tous les autres malheureux IP 'Jf„ Veu? ^ s ' des orphelins et de
ment; it s'offai, lu"même noar g r?m Ur . Yv6s plaidai ' eraloiiepar
ailleurs à ces pauvreTgens^ e7a P , !»^ ° fflce ' et rerld - it
Madame de Pestivien a ellHéÏÏ hïhii* ÏÏf T V,Cm possif -'--.
Kermartin, une demeure S f , 0 ? ' '-*-' P-* d e
Durant le séjour qu'elle , Y, elle en.juif, Man ° lr de Tréguier.
personnes que le seigneur Yves dani ,a l raC0n, 5 a certaines
reçu de son évéque df beaux v^'min? f C ^f ge d official, avait
rares; il donna I n t o ^ r S ^ ^ 1 ^ ^ ^ ^ ^ ^ -
mêmes habits dépourvu7ecornem,inl/ 1 '- en P° rlam '«
avait irouvé un tout autre emniA. ^ l' 'L a,ssa " entendre qu'il
jours le même téZ n quTdi?£ KSL° bj 5f ** p, ' ix ' C '- Sl '°-'
ment à la prière et v «nMriii&^^ï^ 1 ^---' assidiim;s
d'affirmer, pour l'avoir vu fMi nd , e déïo " on : jl ' Ul est percélébrait
la messe, châque our Sl?'?fi°"i W l6 . saim PreTre
teignes ; avant et a W Û ffi ald î"- ,li «') niDipiS, " tete
î-Bïvaas;  AÏ«BSS:ri

— 302 -
P „Tn!? C ? «-'«---•q'-B de Tours et méme dans le-s pavs envi
ronnants. Ui-même a vu |e serviteur de Dieu marcher suivi dw
JÏÏÏSSïAçiï.T' mr l ^ h B « *Mïïte
Comme cette joie sainte est bien l'esprit des élus de Dieu !
:=---------_______ (A suivre.)
BIBLIOGRAPHIE
/»teir«, par M. Charles KA^OÇ - i/,^" E ^'~ ies **ptar*l*u
rëvilly, critique, par H Michel SAInt?.-T ' r 7 £' ronMIJ - - -'-•'•*«*

- 304 -
PÊCHE, FRÈRES
Archives diocésaines de Quimper et Léon
45, rue Kéréon - QUIMPER - rue Kéréon, is
P p
" ÊCHE, SEUL HEPRESKMAÎVT POUR LA RÉGION
GRAND ASSORTIMENT DE BRONZE ET ÔSvRERI,
Calices, Ostensoirs. Croix et Candélabres divers rtf VREElE
. DORURE -ARGENTURE -VERNIS- OB
Refuse a mufée pièces d'Argent et Verm* Suture à n«.
Au.orisés et ««--.«. par (es Évêchés de &££%£ VaiT '
-"-"r '- reparaiion des Vases sacrés
P
H £?lSSF S E LA TÊT --
,.1V*Î-? a e s Neveux
fr AmWAlï---«latwnetït arrè-é-. nnr
L0TI0fe*»fl'E0FF,
Qui nettoie i3 ,!s!t
En'êrc.,, Pe.;fco.fis
EipkkksCb-YeiLi
ie tomDsr.
parfumeur, „, rue ti^l^^^^^*^
poi»», ironcAte cWnfl ' 2 1 . rf 7*" "^e-' -*-**"-- **«•
ra.éU.ra.JicalCmeol lui-itoé anrè^ vLS. « -J*?- P rt .>

«
f
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i
•
«
- 306 -
LA T ^V e C t U r e du -*»-- de Marie.
la & i K " a h Ati? ï f i' --Z 8 " 0 "-- -Nairne, dans
aprés l'Ascension D'à K ' e^cf Z?* ié ? US '' avait ca*Jl i"
pu rendre dignemenl ceuë œn^a.Z ""• J? ngU . e huma ''

- 308 -
Archives diocésaines de Q imper et Léon
médecin distingué, explorateur d? ? oé\èZ^a K te .
frappé de l'exacliiude rigoureuse de* imîi^H^- r • emen -
Cath.jmmerich, celte vUb£° S ^ ^ ^ Ç
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
en dale
du tl& "s9f L Ô tinteTé7Li e x r ni a r 0liqU %
catholiques des' ftS!S^AWBSLï
la Pentecôte, y attachant de précieuses nd,i?~
d °
peuvent ê.re gagnées, désorm^s ï J e s ans g fla m ^
epoque, aux mémes confiions
mèm -
pastorale de Mgr l'Evêque"de QnÏÏJa du 15 Ma \ T
quils voudront bien rappeler en tnmU ..iV . •'
ses. ou aux communautKonuïs ontTa Sarge
par ° ,$ -
ccears, sons l'influence vivfficalricl i^n^V"--**," des
SB ar capabie de s - -KSis
neuf jours qui nré-èd. i» pf'7 ? as cen3 - 9 1 ». durant les
ment,Chaque jou^Sain Efnri ^ ^ adreSseront P iel ----
Heres, «.«V^ & ï w 5 E ^ffiS? pTu^hf'T
ces jours, une indulgence de « V r ? 6 ' pour chac -^ de
de plus, une indulgence D1^/P! P 1
et 8ept ^ hautain es,
jours ou pour Ie jou? méSJ dtiJ^J?.?* 1 de cea
*
huit jours qui suivront à ceux nni i ?f» ° U P °
Ur ttn des
et absous, et nourris de ia sZ%Z^ ëU ^ Tement dessés
Prières à Dieu dani l'intemion ï^iï^T* f** 0 cea
en outre, à ceux qui dan" ?enr P n^f plns haut -^ accorde,
prières dans les mém £ Jf?
pié î é ' reno ^elleront leurs
suivent la Pentecôte fa facutte'T' dUraDt Ies huit J 0 ^
l'âne et l'autre indulgence* de g * gmr Une seco » de ^
I
- 309 -
Ces indulgences sont applicables aux âmes du purgatoire.
Nous engageons les pieux fidèles, afin de profiter de ces
faveurs, k réciter, pendant Ies neuf jours qui précèdent et les
huit jours qui suivent Ia fête de la Pentecôte, le Veni Creator
ou le Veni Sande, ou quelque autre prière adressée au Saint-
Esprit, en leur particulier ou dans un office public.
MM. les Curés, Recteurs ou Aumôniers pourront donner,
aux réunions qu'ils jugeront convenable de faire à cette occasion,
une plus grande solennité, en y ajoutant la bénédiction
du Saint-Sacrement.
Nécrologie. — Nous recommandons aux prières de nos lecteurs
M. Le Goff (Guy-Laurent), ancien Recteur du Ponthou, mori
ù la maison de Saint-Joseph,àSaint-PokIe-Léon,â l'âge de 48 ans
H. Rospars, directeur de la Semaine religieuse, reçoit journellement
de nombreuses lettres et cartes, condoléances ou félicitations,
à l'occasion de la suppression de son traitement comme
recleur de Loc-Maria.
Ne pouvant répondre à tous, il prie ses correspondants de recevoir,
par la voie de la Semaine, ses remerciements bien sincères
pour leur sympathie, qui est pour lui un appui et un précieux
encouragement.
Tableau de la Yisite Pastorale et des Confirmations
pendant la semaine.
Mai. Matin. Soir.
Dimanche, 17. . Lambezellec \
Lundi, 18... . Saint-Martin de Brest ( Communautés.
Mardi, 19 ... . Saint-Sauveur de Brest [ Marine.
Mercredi, 20 . . Notre-Dame du Mont-Carmel. 1
Jeudi, 21 .... Saint-Louis.
Tournée pastorale (suite), — Mardi, 28 Avril. — Le
mardi matin, à 10 heures, Monseigneur arrivait à Esquibien,
précédé d'une imposante escorte, qui avait traversé fièrement
Audierne. Nous nous contenterons de dire, d'une manière générale,
que, dans toutes les paroisses du Cap, la réception faite à
l'Evêque a été fort belle : tes cavaliers venus au-devant de lui
étaient plus nombreux que partout ailleurs, ce qui donnait au
cortège un caractère à parl et, en quelque sorte, triomphal.
L'après-midi, Sa Grandeur se rendit à Primelin, passant à côté
de la petite chapelle de Saint-Théodore, restaurée à la demande
et sous les auspices de son prédécesseur, Mgr Lamarche, et en
vue de la belle église de Sainl-Tujean, qu'Elle eut le regret de ne
pouvoir visiter, mais dont Elle admira, au bourg, le beau calice,
qui rappelle celui de Guengat,

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 3io -
' ^r^e^^^s^;^^ l'églisede
plus célèbres de son diocèi ia f>S ni R nn c des endroil - les
£«ue la popu.afion, échellé le "n* de blS? *?» pa - s -*ï
ponr recevoir sa bénédiction g roule ' s W'-ouillai!
-^sft'A^r^'WKï
où chaï; ? 'égatmeDuiifSe t" !?. COD0 à Goulien
«-onie, Sa Grandel vonfu, b en se renTre^n A Vh$u ? de la R
Monseigiieurfut SdnTd'&îemën?-;''^?, jeudi ' à '° "««,
«J. lemps ordinaire, ne p dans
celle parue de la lournée rWora^e i, ? h f ^ le pl - séleve P°ur
qu'il fallu, prolonger teXSÏ'l.^^ 1 '' 1 Sl D0II ">«-^.
«inute dans les condition nue nn, £?!? ] ' bre de Plo -hinec, con-
de Vls,,er «elle
eçoie, et de constater qu'elle M .nii!
elle compte déjà plus de 150'élèves P P^P--' 1 -. en effet,
Vendredi, 1" Mai p.- -
Sa l-randeur'salua^un" E " ' ^ W '« lendemain,
encore vaillant -'des recteursïcMTFZ*' l ed ° yen ~
uluct
*e, a. -Fromentin, et vou-
- 311 -
lut, apres la cérémonie de la Confirmation, bénir la croix récemment
érigée dans le cimetière. Ensuite ii visita la belle école des
Soeurs, qui restera la gloire du bon recteur, en perpétuant dans ia
paroisse -- qu il n'a pas voulu quitter - le souvenir d'un lonir
ministere de près de 40 ans... Ajouterons-nous que tout à l'éfrhse
el au presbytère, est dans un ordre parfait el d'une pronreté
exquise. On sent l'œil - jadis redouté, parce que rien ne lui
échappait, dit-on — de l'ancien économe du Petit-Sérainaire
A Guilers, l'après-midi, Monseigneur donna la Confirmation
dans une église de construction récente, rappelant celle de Pleuven,
œuvre, du reste, dn môme architecte.
Dans la paroisse voisine, Landudec, l'église hélas I est, pour
ainsi dire, en ruines. L'excellent recteur fait son possible oour
arriver a une reconstruction qui s'impose... Il v parviendra nous
1 espérons, grâce aux encouragements de son évêque, à la bonne
volonté de la population et au généreux concours d'une noble
famille, sur laquelle la paroisse de Landudec n'a jamais compté en
vam.
Lundi et mardi. 4} 5 Mai. — Après nn séjour de 48 heures à
Quimper, pour l'expédition des affaires courantes du diocèse
Sa Grandeur, accompagnée de M. le chanoine Peyron, Chancelierarchiviste
de ['Evéché, reprit sa tournée pastorale, en visitant les
paroisses du canton de Briec.
Nous ne reviendrons pas. une fois de pins, sur la réception
faite a notre premier pasteur, toujours respectueuse, quoique différente,
selon les moeurs et le caractère des habitants. Les f glazik •
ont la réputation d'étre froids, se tenant sur une réserve que d'aucuns
trouvent excessive. On ne s'en aperçoit guère, â Langolen,
ou la fête ne laissa rien à désirer sous le rapport de l'entrain et
de la bonne tenue des enfants. Monseigneur en lit compliment au
jeune Recteur de Ia paroisse et aux Sœurs blanches, qui dirigent
I école communale des tilles.
Landudal, où la Confirmation se donna l'après-midi, tenait
d aillant plus à faire à Sa Grandeur une réception digne, que depuis
MgrGraveran, assure-t-on, ancun évéque n'v avait paru
Monseigneur visita avec intérêt la chapelle de St-Tugdual et l'église
paroissiale, dédiée à Notre-Dame de populo, bâtie sous ce vocable,
du une inscription, en 1539. Une tradition locale rapporte
qu nn seigneur de Quélennec, miraculeusement sauvé des mains
des Musulmans et transporté dans cet endroit, voisin de son chàteau,
par la protection visible de Notre-Dame, lut érigea ce sanctuaire.
Détail curieux, le geôlier du sieur de Quélen, venu contre
son gré en Bretagne avec son prisonnier, aurait été massacré à la
place ou lon voit encore la Croix . du Turc >, que les paysans
des environs se gardent bien de saluer, On la signale à l'Evêque
sur le bord du chemin de Landudal à Briec.
Briec, grande el excellente paroisse, a conservé, plus que
beaucoup d'autres, l'esprit chrétien et les traditions d'autrefois.
Aussi elle avau envoyé au-devant de Sa Grandeur une nom-

- 312 -
gr i «Alier li (JS *a„ffif,""S „ET'
Archives diocésaines de Quimper et Léon
*AjfâJSS£$% $£* W,e tote libre > «»-- P" 'es
Î .La^*s,?a?ïï , ,,îr Msas g sr»
bienfaiteur de la narni^P M I* «I • ravissant, par nn noble
«Mas «iS^çsS^?"
«nenr Jft fe taTr^dînïï toSLÎ!- 1 " ^ par Monsei -
la pent lle église auiWdïmMmnin2» i"? 3 " 0 " a 80 eafam >
dan! >
L'Evêque félicita le km retZ! K r ' M C0( ) ,J 1 eltenle -« meublée.
parois», qoi prend rt. fa»? SIT unesi - ba "-a-'e . petite •
sait, pendan, P. Wto^S'Ê'^^^-.»!»-?•. « *
ce qui faisait désirer denni* i^? 1 p r les ba, gneurs,
dimanche. C'est, Z ^ o ^ J ^ V . * - W ^ ? " * '°
-g» «s. pris, et le presbytère, ^ d l * ^ ^ . " ^
graDd cachet arXiEf avait Jî*%ÏT"i° n - L '^ lise ' san -
Dans ï visiie qu' 1 m àTeur edt «f 6ga " on des Fi,les de ' és --du
jeane et »% hiqi ï i ï S i! ïl? , " nr é ' âil «"-"{"«rné
petit le dire, les WeursteâÏÏ toi X?**' ^ faisail -*> on
-n terrain qui lui apartient
= " '" IUa,SQn esl ba,ie su -
dim^nSS^airét^evaSe^rfa ^ S ' d ' ab - ra --*- -«
-amedi. à'10 henroî'S^^JSl'^r 1 " y arri - le
-o, L'église es, loin^i'! -ETÏÏ SKiïïffi
- 313 -
d'être trop petite : en revanche, elle était parfaitement décorée
Nous avons parlé déjà, dans la Semaine, to la nouvelle école
libre, fondée à Saint;Yvî,el tenue par les Sœurs blanches LE ve!
que, en la visitant, fut heureux d'apprendre qu'elle est des DIM
prospères : ce qui le prouve, du reste, c'est qu'elle a déjà dû étre
L (4 Juin 1895.)
La lumière électrique ne peul donc étre employée pour satisfaire
aux prescriptions liturgiques du culte; mais on peul s'en
servir pour éclairer et illuminer l'église, à condition, toutefois,
quon ne cherche pas f un effet théâtral. *
De cette réponse, rapprochons celle qui fut donnée, le 8 Mars

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 314 -
1879 (et publiée le I3 Avril 188.1) par la méme S fLaaxn*,
relativement A l'emploi du gaz On' avau .Wm^i T."' 7 S- 11 "",
d'établir sur CaJl, b ta& dn JïioKV nmiffi"
cierges de cire, pour produire une illumiiai n plu bSne u
S. Congrégation répondit que cel usage devait éi re pro c U U
S r" " * T" T 0re S0fl « é ' -r-Jons-mms;demander à I.
S. Congregation si les lanternes vén Hienne-; lWfH.7d.-t.!!. .
ou autres lumières obtenues par des i L".S ^i t Wn?ale <
(Semaine de Cambrai )
^ t S ^ ^ ^ ^ faire — *
excusera d'eu remettre la \SSSSMtVASSS!T^
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
^ — • •
n0US
ROME. — L'on commence à se nrêoccuDer dp in ifet* si, et nous résisterons jusqu'au boul • -mes libres,
forcer le (Ise à terminer s'il l'ose, l'a-uvre de snolialion r'pst
le meilleur moyen de faire tomber la loi inique
Spol,allon P Ie
c est
'
encorn m e nL PaS J a ' ? ao ' 1 qu '° n en dise ' faire acle u - rébellion,
encore mouise appel aux armes » '
Nous ne réclamons que la justice el'l'égalité.
P

- 316 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
mfiïiïj^^^gï}"». dans Par !- S ela P- *»et
515 enfanu n ^»n ^! ' 82,969 nom -n--, 3,166 femmes
a-ajttaffi&n sasarc sans»
Les dépenses se som élevées â 258 473 francs
es *
P*3am d S«°rilu°,°re Ml '" i ' °" '""°" '° "'"> »"»° -e U**,
1,-50 francs en billeis L banoie. - Ft .1 5 nvel ?PP« -»nUM»U
déposait, à la nremiérp h«.>2 L~ b e ',??- em -' n matin, il |es
police dè la gaŒSrila^' ^ M Dbers > ««"-'--ai de
lui ait le E LZSre ne ^ ' eS a V e pas P or,és h >* " -
fermée!, ï ffiff. S5J g"! gMg * *- il °- ta--*
Cest, en effet dan, nm« i?,^ F °1 a ler me coucner - '
«rd'gui la Préfecture de &£••?.?° ft bo - l - var '- *> Vaugi-
Lasserre contre un hshiiipm^i „£ '--"'«ns sordides de Jean
Police lui a ainré un emplT P qUe DOTf ' et la Préfecl - re -«
s s ; s : ^ a-aar noas donne »
iaire les
pauvre Sïft.K r eïï ,i ir. q S„r ffïffSÊ V6S *
cœur pour nos Capitaines mnnrt ^ , I, lou - ours -•> crevé-
L-^uSre S pall(n%WDaLt m t iSeS ' l « 0M P anIa,on -'
effets. - Soit au tola^lV^K dedl • ,I,,,,^w M, au,res
'*'
D on autre côté, 2,537 femmes et enfan.s ont été secourus
— 317 —
En résumé l'OEuvre a distribué, tant aux hommes q Qu'aux fem­ m
mes et aux enfants : 19,026 vêtements. .
PARIS. - La visionnaire. - A Paris, - et aussi en nmyS?.
0 ? Par ' e beaucoa P t,e la Bonnaire de la rue Paradis
Elle fait toujours courir et elle rend parfois des oracles a^
exlraord.na.res, qu'elle attribue à l'archange Gabriel
Uans I Univers, un docteur, qui nous paraît trés saire a nuhlîé
une savante étude sur le cas de M"e Conesdon.Il 1"% iC t
tion des règles tracées par le grand Pape Benot XIV «Tte
discernement des esprits, et il conclut en œs termes ^
« Ou elle soit une malade, une hypnotique, ou même une
intrigante que nous importe ! Cela regarde ia poltee ou son
médecin. S. c est une possédée, c'est à l'évêque de la juger et^e
la bin exorciser. Nous sommes certain, au moins, qneses insot
rations ne viennent pas de Dieu, et cela nous suffit
P
« Son ange, en admettant qu'il ne soit pas pour élie une hallucination
ou une simule idée délirante, n'est sûrement pas l'archanee
ambassadeur du cel, qui fut chargé de demander à la V erge san!
tache son conseniement à l'enfantement du Rédempteur
. \ .?, s P ro P néties de M»» Conesdon n'ont pas d'auire valeur aue
les révélations somnambuliques et autres, qui, depuis lemLen?
cernent du siècle, ont si souvent leurré les personnes crédu?e?par
des promesses de restaurations monarchiques et de sauveurs morts
aujourd'hui, sans nous avoir sauvés. -«uv-urs, morts
«inc nV' 681 p, ? s éne 1 r . van - P 0 - 1- --« nation, plus dangereux et
D r JŒn,^,, 1 - 68 i nd,Vldas '

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 318 -
«is iFg&g%sg Wîr- 0 v °- w «M** aux
mmttnun de ir,o kil.nnel es ci Billeto son! H "fL.S" U, ', t "- n d '- n P»'"-û-rï
omettant de se rend^U ^ J ^ £ t^V. f^J^
CHRONIQUE JUDICIAIRE " ^
•L-*A LUTTE priTT-D T •*-,
La Cour d'Appel de Paris vient dlffir t. NOM
rence déloyale 7ntéressan à Sater ?ar TZTv
C ° nc , ur -
universellement connu, auquel fetarnSL J gl d aa P roduit
riques que nous subissons 2 I! eni ffi» S?^ l l ^ï h é -
Ce produit, M- Pouillet l'êloauenr M.Ann as! ^ ue tr «pd'actualité.
nous en a conté l'h t o ^
d * ^ris,
résumons en quelqu^gnes
él ° qGeme pla,doirie ' No ^ là
g a Ê î S f f l ^ ^ par das procédéa
bienfaisants dn goudron. Au boul de Z di^mnf t S ,a ° l l .° US les P-*-

- 320 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
FABRIQUE DE VITRAUX DU CARMÈT
Du HAMS (Sanhe), 116, rue de la Mariette,
Fondée en 1853 par ^ E HUCHER, * * * I o.' A., père.
-K. RUCHER. directeur, successeur.
!££*£-^r ESFZSSZ .SWlftl**!-*****.
PoWe-Uoa, Tréiuac. TN« BK^fiSS
Les actions d'une livre chacune, de l'Omeo fîotd Mines r,r p;,J
et e .a Ife, A'algur/i Gold K Umiff^JZ?*%£"££
dunes sur le marche au cours de 27 francs, sont bien accue Ills n»"
san que Ies propriétés qui font l'objet de ces deux enlreprisL auri»2"
*nt adm.reblemem situées et que les essais opérés surTs^ine^l 8
ces gtsements promettent à ces exploitations un avenir preX et «n
SuT
rèfl,Unéra,eur ' '-- B 0 -"- --" -- «-"ès bon acc'eiïï£1^
CLOCHES D'ÉGLISE
Fonderie de Ch. DROUOT, â Douai (Nord)
d'éll'iseTSrn 'c«Eiï5S& ' "• F ' «"**" "-*--»• » -~rt. - CHASSE. VOYAIS. CAMPAQwe - Tous En/ciers'
L'Administrateur-Gérant : AR, DE KER
ANOAL.
Quimper, typographie DI XWA^AL, imprimeur de rtyéofaé.
ll* Agntt.
Vendredi 22 Mai 1896.
«•21.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
tE NUIÉRO PRIX DE L'ABONNEMENT
4n „ „ LA LIGNE D-ANMONCE
io c**** e fr. par an *n
L ABONNEMENT. PAYAGE D'AVANCE. PART DU PREM.ER n, ' «
CHEMIER DE CHAQUE MOIS
Rédaction : Adresser les communications
à M. l'abbé ROSPARS
recteur de Locmaria-ljuimper, poulie
mardi au plus tard, avant midi
Administration : Adresser directement
Jes abonnements k M. DS
JCBRANGAL, imprimeur de l'Kvdchti
a Quimper, me tas Boucheries, IF.
mn AV IOMEXO: QUIMPER, librairie SALÀBW, rae Xi
SOUB* IRE. /. A propos
d fections ; notre Domique.
U. Chronique du dio~
cèse ' Mission recommandée
; OUices extraordinnires
; Quimper : processiens
. ; Retraites ; Néero-ogie
; Pleyber - Christ ;
Landeleau ; Pluguffan ;
A propos de Ja Semaine
ae Quimper ; Rumengol.
OFFICES DE LA SEMAINE
m ïïssè e * u m - - FÊTK DE r A
PENTECOTE. Double de 1" classe
avec Octave privilégiée. Bouge.
rî : P- ~ t - und - *»< - De l'Octave, Seoii-douole.
Rouge.
Vendredi, î9. _ Quatre-Temps *
Jeune. _ Office de l'Octave. sSuil
double. Rouge.
Samedi 30. - Quatre-Temps : Jeûne.
- Olhce de l'Octave. Serai-double.
(lin du Temps pascal J.
Ordre de l'Adorntlou perpétuelle pendent ,. Wl0ilno
j & r
du £3 t« tt Mai.
Beuwo-CÔna du 25 au 27 Mai.
Deuzcc-tonq du 28 au 31 MaL

- 322 -
A propos d'élections. - Notre politique.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
On peut y voir un double mouvemenl, l'on da ham _„ »,
1 autre de bas en ham ; le Dremit-r nius -î!w-»ri „ i* ea -•--.
beaucoup de villes, en beauco °p d?mSZlTnJ^ En
Ue à
descendre, selon le point où l'h s'éW aStf H ^
donner, en 1870 et 187 J»- .Th-i 1 Z? 161 - aVinI vonl - '"-i
deS,inées des
hommes qu'il cZVfS^immehr^St^ Î5
se portail lui-même à tow IM^DCIM S?' 4m - e lemps < - u ' il
ricorde de Dieu. Hai» loisoue tfS 4 ,' poUT im P | orer "a misécomte
de Chatnborcdéclarer mr i mand - lair e- entendirent M. le
de la France, fourson£ rS el doKhl?" ' n 8 " P Ur le biea
°.
en Dieu, en'nTôme temjTque iii ren.Sii^.^ Tea - lrail
peur, peur de Dieu et KM Mi I ? a , M rm ' lls P rireD -
fa penfe quions del^nfde^fs'lo^' 60 ' " S D ° US mirenl S " r
CÉrfïSI&IÇ ÏJfï etté?Z? D r l «-** 1" -"»réaction
commenca V*m a£e FeSS I »^ D d l î ,0 Tei,kMIt de
îî
montrés plus nombreux, pts uni^m eux orTniés ° rdre * *""
plus généreuse" plus dévouée ïe L ,1 ° n ? f lé plus vi - il - t "-.
tuera sous la pression dl év'énpml, Ueme, 7 l de retour s ' ac --sent
le vent J £ £ nts^e '" '* S ° CialiSDie ui se
' -
«à n^raSe^ptanœ î f t f t - " ''-f""*-. « -'*-<
devienne plus ardent? à Tesu e que le ïil^ 01 " 6 ' - u ' el,e
deviendra plus apparent L^ mwhVÎL ^r.' ou . nous courons
rendront imminent il fam nue P do,Z! ^ CU?DS - '-«i? 1 ""-- '«
et de la prière n'ait point dliîl dt, i* e or ? anisal1 .'-'- de l'action
jour en jour. P ' d ,CI la ' mais se -oit renforcée de
rappel'lentT parof q^Netre"ffi * "" 1 - ni prie -

-- 324 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
wïpJK /SiJSrïr 0168 ' * L6SneVen ' 6t ^ '

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 326 -
s
Le
asns»
lendemain, Lundi de la Pentecôte,
ir rîrïH
a lieu le t Pirdnn
«r
^
£ SQÏÏPS' M le Curé de Cbâ —' «STdsïilte
à h^S à dïtiffi* ,aée ' gr3Dde affluenc - - e I**»,
déjà déféré, comme nous Ç. C*? éTcX?^ £ C £
tre du culte catholique, prononcé diîvT-JS^i-î ? lusuff:,n .>

- 328 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
mes convaincus qne l'opinion publique, dans tous les Danfe hi»
mera cette alleinte à la liberté de U presse P ' blâ_
« Pour nous, nous estimons que cel acte de rigueur est nn
honneur pour M. l'abbé Rospars. Frappé pour des écrZ rtvL D
religieux el non d'ordre politique, Maleft "affr parlé Dfi
«in? H^T de pr f"" e ' " a ,e droit d ' êle fie1, leint dans I accomphssemenl de son devoir.
•»'-«-
S'il suffit
coup
nour
qui l',?
f fi"
À 'nhT;"" Ue de d f éfendre "•-*" comre Ie - aitaques P est lobjet, nous en faisons tous, ou du moins nous essayons
dont e
riVn
e
%-IXr T'T tOUS a R ir en P nb,icis y eD
« D ailleurs, la politique elle-même est-elle
'-- chréhens
un domaine ferm,.
aux elecieurs français qui concourent au gouvernement du n?
par leur participation au scrutin ? Que signifieraitt àmri cène IJ1
c.amation dela souveraineté du peuple, que notre niw . ^®i
prix de lant de sang etde lant de Ss j a « J%
drait-on achever de démontrer qu'el|e n'ek qu'un leurre?
.. L œuvre des rédacteurs de Semaines religieuses Z modo,,,.
ou'ên^tf'n ffiCaCe ' PU '' SqU ' elle P réoce -P- » Tifaut lieu C'eJ
quen effet, quiconque travaille à défendre les frontières'riA fi
ver.lé ou a élargir son domaine, est un ennemi DOU r .Z ct,'
^S^ n . d e '' Eglise et la deslrDC,i0 ° r,a "- SS-MS
i-qWo' he'urls'^TLur^X^S^ ^ &TS
béhédiction du Saint-Sacremënf '
solenD e'le, some de la
meut/ 0 AM ' m "*< Messe -^'-"««"e. « la chapelle du Couronne-
dict^%^î-SacS; e n. SUiVieS de ' a Pr ° cessi0n et -• •- b ----
hahe de Ru^! R«ftSSB^*tfBS
R. P.% S ou P ÏÏ! e des S Péi a "b.ancT S ± * nUmér °' Une le «re du
Equaloriale) •
ncS > m, -- ,on -aire au Buddu (Afrique
- 329 _
NOUVELLES DU_M0TOE CATHOLIQUE
0 6 U e
l'épSûio'ngToh'" S f e r ^!' ---~*--W -
parti libéral semble moSS•?Sr," T'i'^'ij 18 ' l'» le
fe carac.ère. Le Pape rapTel e une ^.W-S do 1 l,! déna, - r -
délivré les Hongroisd^f P « «MNIII, I,- ér " ë caln

- 330 -
Le triomphateur, ici, c'est la France chrétienne, et ce n'est pas un
effet de ce lyrisme, si amèrement raillé, qu'on nous a parfois si durement
reproché, de lui décerner ce litre glorieux, à l'heure méme où tant
d'ennemis, victorieux pour un jour, sont conjurés contre son nom, où
tant de ses fils oublieux ou pervertis répudient, pour elle, la filiation
catholique sortie du baptistère de Reims.
Non. quoi qu'on en dise, et quelles que soient Ies apparences, jamais
le persistant optimisme qui survit en moi à toutes les défaites, n'a trouvé
plus grand sujet de se fortifier.
En effet, cent ans après la Révolution, qui prétendait avoir
rompu Ie p3de concln entre la France el l'Eglise,
Voici que. d'un bout à l'autre du pays, h la voix du successeur de
Remi, toutes les âmes catholiques sont attentives et recueillies; el, dans
cette nation, glorieuse de sa civilisation puissante, il n'y a pas une ville,
pas une contrée, où des hommes de tous les rangs et dè tous les âges ne
s'émeuvent à l'évocation soudaine d'un barbare baptisé.
Après avoir montré le christianisme, « seule force qui a su
demeurer et grandir », et esquissé les signes de réveil de la
France chrétienne; après on résumé superbe des leçons de l'histoire
dans le passé, particulièrement au temps de Clovis, l'orateur
en fait l'application à la société moderne. Il peint, en termes émus,
les angoisses qu'on éprouve devant l'incertitude de demain.
Mais l'avenir est inévitable et l'important pour nous, c'est, quel quit
soit, de l'accueillir en chrétiens.
Qui peut connaître le secret du lendemain ? A quoi bon s'épuiser,
pour le prédire, en vaines d i perlai ion s/ A quoi bon l'éternelle lamentation
sur le malheur des temps, comme si la France, comme si l'Eglise
n'avaient pas connu des jours plus sombres, dont l'une el l'autre sont
sorties, en resserrant le pacte de leur antique alliance, celle-là retrouvant
sa vocation sur des chemins nouveaux, celle-ci poursuivant par des
voies inattendues son immortelle destinée !
Où allons-nous? dit-on. Nous allons où Dieu nous mène, et la question
n'est pas de savoir où il nous conduit, ni par quels chemins, mais
si, l'heure venue, il trouvera, parmi nous, des hommes préparés et des
coeurs trempés, capables de correspondre aux desseins qu'il prépare. C'est
la parl de notre liberté
J'en conviens, l'attente est longue et rude est l'œuvre de celle lente
préparation ; notre génération s'y est usée ; la votre s'y épuisera peutêtre.
Mais ne me dites pas que c'est un labeur ingrat, qui recule trop
loin l'heure du succès humain.
Le succès n'est rien : le devoir est tout, et ie devoir des catholiques
c'est, quoi qu'il en coûte, de seconder l'action de l'Eglise avec une persévérante
sincérité.
La vie. c'est la lutte, et non pas la victoire.
Je me souviens qu'au jour de Gravelotte et sous la pluie des obus, un
de mes chefs, se tournant vers moi, me dit, le visage souriant : Ah !
quelle belle fête ! {Applaudissements À
Ce n'était pas la vaine fanfaronnade d'un calme affecté, mais, dans
le noble orgueil du métier, la joie sincère du devoir accompli.
Depuis, j'ai souvent pensé, sur dautres champs de bataille, à cette
parole de soldai, et j'ai connu que Ie sacrifice ela il une fêle, même quand
il fait couler le sang par les blessures du cœur. ( Double salve d'applaudissements.
)
Archives diocésaines de Quimper et Léon
— 331 _
de vmre°v!e. meSSieUr8 ' "* j ° ies •" * » ^aite, comme Ie cortège '
pius'Œ '^ dC PlUS d0UC6s : U *ï « * P» de plus nobles, É de
Nos'EfsTpren-aro^ SgJSfà %&%& n^ 8 6 " ff
prêire de Saint-sauveur dl Di ni n «.iJ„
bbé D ? niel > archi -
élé chargé par MonJK dT œ ??, mm » Rome - » -
de ,a
S. Congftion des RK^nouveau P on- Ï I T ? ^
mission dom il est président
eaa Fro - ,re ' é,abor - P-* - -- com-
s e r a N S & * "-ous
l'honneur et le culte quUeur Tm dus
r ° P ,on S ,e -~P-

- 332 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
nes de leurs villages et de leurs maisons, soumis à un régime de
terreur el placés, à chaque instant, daus celte cruelle alternative
d*3postasier ou de mourir de faim. Les Turcs ont épargné les femmes
et les jeunes filles plus que les hommes, mais, hélas I c'est
pour les pervertir et les conduire à l'apostasie par une débauche
systématique et obligatoire. • Ils les saisissent une à une et !e premier
venu les outrage impunément, sans que jamais l'autorité
intervienne, que pour défendre à ces malheureuses de quitter le
pays où elles se trouvent. Nos renseignements sur ce triste sujet
ajoute le P. Charmetam, sont précis et nombreux. A Tamzara'
dans le vilfayel de Si vas, tous les hommes, dès le mois de Novembre,
ont été massacrés. Decelle nombreuse population arménienne
il ne reste plus que 300 femmes et de nombreuses jeunes filles et
petits enfants, mourant de faim et à demi nus, à qui défense a été
faite de quitter le pays, à moins que ce ne soit pour suivre un
Turc Or, tous les musulmans des environs viennent là assouvir
leurs passions, de même que les voyageurs ou les soldats de passage.
i (Page 42 du Martyrologe arménien.)
Voilà ce qui a pu se faire, voilà ce qui s'accomplit encore avec
la complicité de la diplomatie européenne! et on vante notre civi-
Hsaiion moderne i el on parle sans cesse de l'amour de l'humanité 1
Comment les gouvernements ne sentent-ils pas la responsabilité
écrasante qui pèse sur eux I
— Quand le bonheur rayonne, on voudrait, comme Josué, pouvoir
arréter le soleil.
— Frère, il faut mourir I Vérité qui fait sourire, jusqu'au jour
où elle fait pleurer.
Saint Yves dans le diocèse de Quimper
(51 ITE)
Guillaume de Plechec (de Plœuc), homme d'armes, seignenr
de Castel-Tilbaud au diocèse de Quimper, disant et paraissant
avoir a peu près quarante-cinq ans, est le vingl-huilième témoin
P r ^d'abord serment et parle de la grande réputation de sainteté
d Yves Hélory; puis, inlerrogé sur les fails particuliers dont
il a eu connaissance, il dit que « il Ua vu plusieurs fois, dans la
forêt appelée Freu, où il faisait préparer pour la cathédrale de
Tréguier Ies bois de charpente que lui avait donnés Pierre, autrefois
seigneur de Rostenel (Rostrenen), et il demeurait k peu prés
sans mlerruphon avec les ouvriers ; il mangeait un pain grossier
el buvait de l'eau pure; Guillaume de Plœuc l'a encore vu dans
un lieu appelé Locuzer, du diocése de Tréguier, {est-ce Locquirec
ou Lohuec?) où une grande multitude de peuple se réunit nne fois
par an (le témoin ne se rappelle pas à quel jour) et bien qu'il
désirât vivement entendre la parole du seigneur Yves de préfé-
- 333 -
rence à celle de tout autre onMicafAnn hL» „
tagé et exprimé par bea, comT.mr,/;,^ ° que , e désir fat P 31 *'
voulut déférer cel honnux FrèrP ? nes ' le saint homme
là. fl disait bumbl«3^
présence, el il amena le i^nn li Pi ? nede ^
her en Ieur
fouler, en dépit d e X . ^
leurs dominicains. Le témoin ajoute m, \1 c^i v P 1 ^ 1 -*-
je relève un fai! lrès cTradé^
.out ce qu'il pouvait donneqne S i i neSrïSh'lîl b ' Cn
seulement pour lui-même mais not r ! r-,. ll " nen * non
puini cesse. Le témoin, et d'autres personnes, qui ont

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- m -
depuis décédé, s'agenouillèrent humblement et dévotement, vouèrent
l'enfant au seigneur Yves, qu'ils prièrent de lui rendre la vie
et aussitôt après ce vœu et celle prière ils virent se manifester des
signes de vie ; en effet, Ia petite fille revint à l'existence, et elle
vit encore.
« Interrogée sur l'époque et le lieu du prodige, Mabile répond
que son enfant mourut un mardi, vers l'heure de vêpres • elle
demeura morte et fut regardée comme telle jusqu'au lendemain
mercredi, à l'heure de none, où elle revint à la vie. C'était au
mois d'octobre, et dix-sept ans se sont écoulés depuis.
« Interrogée sur (es signes de mort qu'elle a constatés dans sa
fille, elle répond que l'enfant a eu le raie, puis elle a expiré, après
un certain lemps, Mabile a touché l'enfant qui était froide, pâle et
toute raidie ; il n'y avait plus de respiration ; la mére prépara eflemême
un linceul el donna des ordres afin qu'on allât chercher des
cierges et convoquer les amis pour la cérémonie funèbre File
croit fermement et c'est d'ailleurs la croyance publique, que sa fille
a été ressuscites à la prière du seigneur Yves, el eu égard à ses
mérites. »
Après sa mère comparaît immédia léniement la fille ressuscite
« Typhainedit et parait avoir à peu près vingt ans. Après avoir
prèle serment, elle déclare qu'elle a entendu plusieurs fois dire
a différentes personnes de Guiclan, dont elle ne se rappelle pas les
noms, qu'elle a été morte et qu'à l'invocation et par les mérites de
saint Yves elle a été rappelée à la vie, ce qu'elle croit fermement
etre la vérité I >
Alain de Rosnezne, père de l'enfant ressuscité, avait un frère
nommé Godefroy • l'épouse de celui-ci comparait comme soixantième
témoin, et corrobore simplement ia déposition de sa bellesoeur
et de sa nièce. (A suivre }
Gottdron Guyot véritable, 19, rue Jacob, Paris. Boisson hveié-
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Autorisés et recommandés par Jes Évêchés de Quimper et de Vannes
pour la réparation des Vases sacrés.
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Monsieur... J'ai nrescrii IP« Pi h. U D: I ***«***ii*i
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roses rebelles ayant rristôé(ous ies %&£? I T ce -« M

- 336 -
UNION CATHOLIQUE DE VIGNERONS
Archives diocésaines de Quimper et Léon
vi»» ROUGES, à «o, oo et i io fr. la pièce.
— — à -a», ao et «x fr. la 1/2 pièce
Vialet iu AVC** pour aime > no, î^oet i4o Fr la'pièce
~" ~~ -, ~ c o ' °» ô t *« fr.' la 1/2 pièce
franco en gare designée par l'acheteur,
S'adresser à M. labbé BAME, prètre, à S'-Charles, par Jonquières (Gard).
Le West Kalgurli Coid Mines a un marché assez actif à 26 50 Ifon*
voyons la hausse en raison des bonnes nouvelle* reçues à Londres f f
grande «tendue des affleurements aurifères sont de bons indices de lî
richesse de la propriété. Les acheteurs dans Ies cours cotés plus LUI
peuvent s attendre a une plus-value certaine. Une dépèche annonce ue
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Cet extrait ae conserva indéfiniment.
L'Administrateur-Gérant : Aa. DE KERMOAL.
Quimper, typo£raPfcie DJÎ KMUMUL, imprimeur de l'ÉvÔchâ.
U* Ann in. Vendredi 29 Mai 1896.
K* 22.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCESE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LEHU.ÉRO PR» DE L'ABONNEMENT
io CRIMES e fr. par an 40 CENTIMES
.•ABONNEMENT. PAYABLE D'AVANCE. PART QU PREMER 0È CHAQUE «ois
Rédaction : Adresser les communications
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recteur de Locroaria-Quimper, pour
le mardi au plus tard, avant midi.
Administration : Adresser directement
les abonûfemams à M. DS
KBRANGAL, imprim,eur-*flà J'Evtîché,
à Quimper, rue (fc^Ti}>38|eries, 18,'
•> > At
«ITE AD lUMfifto: QUIMPER, librairie SALAUN, rqrfçi
SOMMAIRE. /. Apostolat
de la Prière,
W. Chronique àu diocese
; Missions recommandées;
Offices extraordinaires
; Nominations ; Nécrologie
; La Visite pastorale
(suite).
///• Nos Missionnaires.
IV. Nouvelles du monde
OFFICES UE
dimanche, 34 Mai. — 1 er Dimanche
après ia Pentecôte. FATR DE LA TRÈS
àAjXTj.>TRiNiT£. Double de 2* classe
Blanc. Mémoires de s 1 * Angèle de
Murici-, Vierge, du Dimanche el de
s" Pétronille, Vierge.
Aux Vêpres, Mémoires du suivant
fau Propre diocesain), de s u Angèle
et du Dimanche.
Lundi f" Juin.— S, Konan, Evêque.
Double. Blanc.
Mardi, i, — Notre-Dame Auxiliatrice
.LA SEMAINE
catholique ; Lyon ; Un
Franc - Maçon converti ;
Défendons-nous I Encore
un pretendu scandale
clérical»; La\ musique à
l'église.
V. Bibliographie.
VL Annonces eûavis divers.
fau $upptément,dûM Mai). Doublemajeur.
Blanc.
Mercredi, 3. — S

- 338 -
Apostolat de la Prière
Archives diocésaines de Quimper et Léon
LIGUE DU CŒUR DE JÉSUS
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z fiSrirTi t»t
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ei uente par J. S. Leon Mil : L'UNION DES CATHOLIQUES
Ki,Ki , f°I que t0 . us i- s h0 . n - m '-!5 sentent que le secours de leurs Wm
La concorde cependant est absolument nécessaired i ni l'arma
«« bol,q ne, car les secles ennemies se i^^con, K
Ces causes seront parfois : la diversité des caractères nni qm nûm
peut
bien inspirer des tactiques différentes m-ik nnf nf ^'
che K n ,àir, u d leuVs j--^-«--^«ï-wâsr x qui ne
data.-,*. „ iîSS.S"""' ° M! ""
PRIERE QUOTIDIENNE PENDANT CE MOIS
les SrUle/œuvr^et It^&Jl * î^ r " ' - d - «-rie,
de nos offenses et â toutesles*X^EJSLEÏ te JOU , rnée ' en réparation
iuimol» sans cesse vous-mlrae "-H'^te" ** ' eS

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 340 -
La Visite pastorale (Suite). — Jeudi 14 Hai u
seigneur l'Evêque avait fixé l'a Co0r.rmaliotfponf-lSé~;„" OD '
de l'Ascension. Arrivé, la veille avi-r » pli .! J ' - J01r
il reçut l'hospitalité auV^enl^Rel^ie S u S n ^ 3 ! ;
dit la messe, le lendemain, e. confirma SneïiQzafne d°éîL U ''
De la commonaulé, l'Evêque se rendit 4 VMilaVi — i
partout sur son passage la popuLioiiéUi accise ^*f"
le f
PonMŒ^ ApréS , aVOir donDé la ConHrmSrèoŒS
-ro D i-1 Abbé auxque s on avaii rpuni /-«nv H^ TA , W U euianu ae
de 80 environ, lW£S£\&ÏS£ a, kr££V
laquelle .1 fui conduit processionnellemenl au Stère ^S*J*
ron ba Grandeur bénit les fidèles, puis ne re" litmmi ft f 6 -I
?e^'enC VeP ° UrleS ^ * # * ^ T l X T ^ t Ë
m'uViïSe'ifdél'L r ^ i r ^ S S S i ^ ^ r ^
dsn. l'église Mioimlile £ c„;"!T.T. -J 0 ". , ." """- e - v '"
maritime el M- Barréra^ le M l ÏÏS M î t ., M ; -l A - t - ir - 1 Préf -face,
les Pupilles, Con ne pïuuttif i\ Fiot ' e ' elc ' Ea
l'excellente tenue : on est dmemi\â/a i- er b b °, nne mine «
avec lesquels manœuvrai cef^tmatilo f f " de l \ ns ^^
bours et des fifres. Pour anionH-hn^l ' 3ux sons des Ian -avec
les chants... Monseigneu? adres*a aïxVW"" î allernenl
paternels et pairioliaue.-T M ânZl t., *. • ai il s «J--'

- 342 -
Archives diocésaines de Qumper et Léon
gneur laissa une généreuse offrande pour améliorer l'ordinai^
malades et procurer aux enfants quelques douceurs San el 68
bien a ces (féshéri.és une marqueVaffection est pré'cieS "'
Léghse paroissiale de N.-D.-du-Mont-Carmel M: en fac* c,
hyperbole, on peut dire qu'elle était . bondée^ • ceaui dEf"
n indique pas une assistance très nombreufe ràafs^ 'cn^ ese '
très serrée. Aussi, aprés la Confirmation admin "rée'à iorZV UV >
env.ron, c'est avec peine que l'Evêque* Julle fraver ï? na,t?
pour donner, comme parloul, sa bénédiction ' ^S*
transformée en chapelleL Auîoïd'hu c^èol eL Penn"' n de We *
sait, par quelques Pères Jesuit*e despréXu *&&***
0n
ses classes et ses exercices religieux l'esnacP? i- °, C ,V pour
rables, et Monseigneur a été heureux rt'fna . facilltés dés '-
fin de la cérémonie, au compliment qui lui a été ln ii ,^ i a
^souhaitant prospéri.é au ! W f e ? * J '4*%*
moftent sur rade, se rendan. "Z e de £fe de, adu^L 6 ", Ce
vau^en voie d'exécution, dans notre maSq^p^SL 1 ":
ÏKSSS SSSs^ *-*1
chapelle. Ensuite eu? I euT c L X t Pt rem P'i«aient la
tous les assistant! filèrentLuface dans Kl» f ^ de ^ ^
Communauté. Par une délicate IZnZï rwL e f , vasl .- sall -

- 344 -
» Bakokis.
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
Voici comment l'idée m'en vinï à l'eînr î' i 1°"' ? '"««-r.
une riViére si
large, une ean si fangeuse? (SX-n K ? "
ront jamais à venir nous vo r' 'par S 1 A i? S i 16 se décide -
croupissante.' L» Narnddnnra P erfrfr« n£
to,ndansc e'-eeau
de courant... Et ce pensant cLl.. t, ' . D a pour -'•--• dir - P--
igUe de la
mon.ée,. je me reKa^ CTeX'haS' S S
s'arrêlait sur celle masse dV-n tï^u Z n - le -ne, el mon regard
me déballais, il n ! e de pa TUS 1 e
vavait enXeïn'n W , -P- - °'" I
me parlam à moi-même cZZ ,?n £?J manL ~ ' Tl ' ens - -'H-,
gnerre de 1870, alorfqueTK en ^ %El"
,em s de Ja
P
el lopi cela, pour avoirion Urt T»i
plusieurs centaines de
u dans celle rivière
dessus un pont qui
c e e -° ^'--C-adec,
Comme ,out le
nèeres
monde;
i'jnrji«
et aujourd'hui ZT^i,,, df .°'
n.„. J V e sa ' aX - e plusieurs com-;-.o- J.
(S'ii v fnf P Ur de me meUre «-Hann
fortir' • y J enfoD - er jusqu'au cou!) el ieu
fera la joie de lous les envi rons !.
J
sion M i5?KiïïWliïït ï?£ ! * revien - d -«* -» Miscorps
éiail comme cassé dennï! itnct 6 Suls . en •* mou -ent (mon
prends la lièvre au milieu de -- ÎS r i ponda !. ,a P are - s --> et si lu
bat
IOL „v.. ..„£,- u, mspira
Frappe la morion "subirar^n' a rn?.- lh0Dne n nr des mal-blanciiis!
, Depuis, mon che frère ie hï° W ° ,en ' P our les am e~ •' '
Mission, elle fameuxSa/ I£HmiSV'" el , sauf dans -»
parce qu'il est beau, mai" narce îfi ? T ** ,0Dt J le monde ' non
qu'il surpasse en so id hé in P ,.. r-t^ e -\ no - v -au dans le pays, et
génie Kiganda Grâce à «Sn? ffiV-f jamais ' en ce («ni, le
à la Mission, el c£"« ÏU^.^.^'^^'P 1 »"---'''
Concorde ,, parce qu'il servira dp «i d ^ a PP eler « 'e Pont de la
noirs.- ,Mais, me dir^T'eutê reSûT* en "" e no °- e « le -
dont tu parles avec tant d ! efin ' qm È* construit le pont
en peu de mots. Un matin l'S" U Eh „ 5,en ' roiei -'-•----«
- 345 -
les palmiers des environs « Von* dis ia i „„, D.
. Jez ^«iftrt^WjS
. voie qui conduit à l'éternelle paix ; mais nos voisin! \1%U^
. n'ont pas le mème bonheur = une fcng?Brri^^eïSSB S
. de venir ICI, comme vous, pour manger «os paroles ? m °
Devant un lel exorte, mes noirs ouvrent de grands' veux ion.
. Se e e? e ^a 0n .'oï ,eU ir nl le * * Par leu^umi^onà
i 5P. , i '•" -J e VOus Propose donc, à lous, - vous êtP«
. bail cents, - de venir m'aider à couper dès arbres à les tranf
« porter jusqu'à la rivière Naruddugaru, et ^ les enfonce snr
« deux ligne*, dans la vase, en guise'de pieux 8 l o S '. dn
' Z! dim"'? VemeS 2 n ° D du j,,s de •"•«. qn'i mVsuive' .
PèrKicTéSnl W* Ce di 1,° urS ' huil c -" ls reres-Biancs étaient a I œuvre. Lans l'eau jusqu'au négres con «deux IM Mis
~

Archives diocésaines de Qu mper et Léon
- 346 -
mei t genoux et promel à la Sainte Vierge de faire urn- n.,-,
%££.Sïï&'£Si>~ " re -•--.-• u-4-nfîï
raconie ion ce qui précède el elle me glisse à travée S „2
deux splendides cauns, c'est-à-dire la valeur d'un centime? ur 8
centime dans mon gousset, plusieurs centaine" de EbaV !„•
viendront en plus se faire instruire, ai-je perdu ma peine ?? qU '
Mi^ul Eï •% 7~° ki ' avant de flnir - Tu - ois Mission du Koki fut ouverte en 1894 au mois HH •- SP rappeler n1.- mZL que M i, a
de«fvf^- le !&* a P° s,oli - ue en - •'»"d P No 'rt t
â ^ 1 * E -Jf! ainsi que Notre-Dame des Victoire" â enfant
•E^M la i ?a,x - C, - Sl le n0D - de la »»ion du Koki
Vou le bilan des conquêtes de Dieu dans ce MYS d'ivn-.-
el de fumeurs de chanvre, depuis Septembre 1894 P) ° Snes
Baptèmes : 50.
Catéchumènes : 5,000, dom nous sommes sûrs.
Cette Mission est devenue, celle année ind p° ur "p-ni„'J!l!F
rme ' en ï. irU îs V e k m - J f-"-»e»'»«est une institution religieuse
qui a pour bul d'abattre et de détruire toutes les relisions
enSuu^np ( ml Par , a , R - eligi ° n Ca ' h0li •»-' afin de les ---"S-cer
nîsme , ' retourner le genre humain au paga-
amli'S .^n" .- 0 , rre -P-° dance d - -•- yérilé, celle conversion
serait due a une intervention miraculeuse de la Très-Sainte Vierge.
Défendons-nous ! - L'Yonne, poursuivie par 354 prêlres
ppnr injures et diffamation, a été condamnée, par le tribunal
Pnt! i r . e ^ 2 2S francs d ' am - nd envers -Mo de ces prêtres.
e et I franc de dommages-intérêts
(Salfa! !S al - ? T r , di !'« :, - ur - n an -'en séminariste défroqué,
avo?- 'a, ? d '. V ' Sle de la dlffa[ - al,on . condamné il y a 8 jours pour
Sérés
C ° Urage d,ills - l,er les femmes de ---- -e «es

- 348 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
ça MSS WK f^,SES s F a
poursuites, i
Onze Supérieurs de divers couvents du dénartomont ,\» o
ce ion rnal on u „-. */"*"- K *-•""•» journal radical, ont intenii-4
ce journal, en la personne de son gérant et de son nrnnrit
MM. Royer et Boulet, nue poursuite de diffamafion pro P IJtto 'e,
En voici la teneur très résumée :
*-«wi^M,W&Ttâ£ïï*
>££&£&**$ .*-«-• ^ Seine-et-Marne; aucun couvent
dans '
. à lenii
•-ons religieuses, qui n'ont pas jugé à propos de pour-
a - c - n -««vent
considérer comme a Ue .ï 8 ÏÏ'n-Î^.V, a , le de P- rt «-«nl peoi se
autres maisons relitr' ïïi "i", a -, pa V' en - r com l" e d il
~ ""ence do
SUI
commeUr3pa r S^ 0in '**" " De a " én - alio -. *« *****
nau?- 0 „o„ £ Œ f S ^ T * 1 * Clérlcal - - -*J"-ment
de démmîirtaftrufe Sn'-*' 6 "^ •.*,"--*•- régulièrement
les échus ï ^ T ^ Z ^ ^ ^ ^ -"-«
a M aïu'it.? 6 ' 08 ' eB religi0 " Frère Edmer . -«««eurant à Calais,
de;ueaS aUX iW,tt, W«-- --«'«i tt grand tapage autour
de ^%S^' BS£ d e pré,end -- -'-«-'-'S „'avait cmé
accusaieurs répétaient uneXon \„i M- app n' t- ue les enfants
avaient apprise comre Ièm mX"' 4 ga ° bles !? '' edins le - r
proûve D q7u e „e a chÛ°së P Tc^u^ I* ^"--maçonnerie. ll ne
afaire 5 leur hafce £ B f r A S B S » S ! : r
- 349 -
La musique à réélise — n-ne .,„ L
voyagea Solesmes, M l'fbb.f Hazerî curdttTV9 d '- n
deaux, fait une très agréable chartre à fond îl ^-^"«e, de Bormnsique
théâtrale dans |«i élises
nlre ,es abns

- 380 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
ÉTUDES RELIGIEUSES, PHILOSOPHIQUES, HISTORIQUES ET LITTÉRAIRES.
Sommaire de la livraison du 15 Hai 1896
i. c"- S . ur -t?? lle P ro P 0 -1 iti, -n • Tornès les grâcas nons viennent IM.
rnntnW'T'T leR , R - M ' DE U B « 01SE - - »'• La Preœifre
Conquête du Soudan, par le P. H. PRÉLOT. - III. Le Bap émè ,fe
Clovis et les évêques de Gaule, par le P. H. CHÉROT. - V L *
Tramways électriques, par le P. J. DE JOANNIS. - y. La Guerre
S no-Japonaise. Ya-Ln et Port-Arlhur, par le P E PRAMPAIY
VI. Mistral (an), par le P. Er. CORNUT I VII. Courte S I
S Thomas ,, par le P. V. FRINS. - VIII. Tableau chronoh» Z
des principaux événements du mois, par le P. SA. rou010 '?"- , - e
.„ -'2! P ! eS cbo ? es ne s - ffl, P- s > n ' a «- s-«---t, pour en jouir no«Ai„
en meme temps la manière de «'«.n «pn-i. r-^KJi • J" 1 -,".,, Posseder
.es ras 5-^»- Bf^aafs sstaa
MW« e n perSOnnes T- 1 : F°- r en n - el,r " -"ns les pl tsdesuuamî.és t
^es°5u'il a K^ tiennem pas decet e **" en ' ---S'îoL'^
graKe'^SS SÏ4-&* •*»«- « -"- P- *
cuilTerèe S Un rSg0Ûl ' U " C SaBCe des,iné - à - '-- - Personnes, une
fira?our ,1 u^rardM 1 grnes Une **«>*«> - - de Liebig sui-
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ATELIER POCH LES WÏPARATIOSS EN TOUS OÏNRES
- m -
Lettre dunjnembre du clergé.
Monsieur. . . Depuis 5 auT'aîÏT*" 9 (Qharente -'- f "). «i *.
grande lassitude; dans i'or^V Luche J deTKn nS to , jambes «"dès
que e me mettais dans une nosinon S,? ? 0 " lmm!n,s continuels
uemniai. tellement qu'l. JSf^&Sîff £&•» "•
----.-., surtout
« u n u m
Maintenant, de ces différentes inlirmii.it ii .,,.
souvenir. Depuis que j"use dw H|«£Pink ? me nsle P' us I-- '-
Cependant, pour accroître el affermir na «2Î-J? me sens tout autre.
pédier (rois autres boites devoTpTle, PZ T' JeV0 - s P rie - e •"«-
Dans l'intérêt de la vérité et dl |a ,?,"• PerS ° nnes pi1l6S '
volontiers à publier ma letire, si V0Us fe i,?Ji f „ vous amori8 « -ien
quelle contient est marqué at coin de fe S\ à pro f os ' car ---- re
Recevez, etc.
P ' MS - cru P- | e"-e exactitude.
T . L'abbé BACHELIEB.
J^ffifâiïïïS± Tar a,,esta,io ---' «-»
les maladies suivantes oni ni^»f Wtas -f- -"-"- enc °re Pour
•> Williams «mt u „ % ^ Pjlnles PinlT dn
guérissent : r.jumaiLir une no - v e»e
le l'or produit wlilS^to^fâ!!?" 1 M ' LM < " 1 -' itcs
--cellentes et d'un rendemen T, „!,« 2*' • 8 ° m rCCOnnues corDm e
directeur, M Cardinal esTTrL'L P ren "- R erateurs. Le rapport du
-ans quelques semaines ?À 1„ ^ SUl ' ,a ^-e 856 -- Minerai ;
«ciair q e neUnr^aS > a a tK m ^ ^ ^ L * ^ ^ ^
J. LE BïHAiY 1 '-«P'^-I'Jiézeau, a l'honneur de prévenir
-ant de la Si "nSliiÏÏËn da /T^^ tl est ' Œ -
sen rs, fonrnwM^T j^^L'? ^'" ifô < B »TIN frères, succesbt
Br^«W/^ A Sffi é J* ^ ^ Oruetmnts i Eglises,
Chemins deCroé^elc Chamblme > °-"» Bannières, Statues,
Ateliers spécial pour les Broderies, la Dorure et l'Argenture.

382 -
CLOCHES D'ÉGLISE
Fonderie de Cn. DROUOT, i Donal (Hord)
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
«LE ISSIONNAIRE &X85înttt£^ta
table pinoenez ne tombant iamak riu n^ ur;* ^ t ô • gtnres. Vériposte
^ ea France, a y a ^ ^ a g g
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S'adresser à M"" v v* LD J A M T E L
Bue Saint-Yves, à GUINGAMP (Cotes-du-Nord).
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AVrmFPTinmr wArvl 1 î r , t ' e 1 (l ? I,r, ' s ,a -në-t-Orte de PASTEL'R
ANTISEPHOUE NOUVEAU M, sQr et sans danger, m6me ent |n ma'm dflS BntanU
Du NPT 96 !"!^ immédiat 8t QUÔrlson certaine des «"-«fl* microbiennes :
Des YELJX ?«SSil ° ' eDe , '-^ nrt '^- c-**
Sf la^AC^L; iSH?"^ eczémas ' -wurdoDoomeiite.
De la BOUCHE et des MTmTrPTTQ'ira , ' T P Ud ,au *
Dé,ùt M?rF .PUCE;ïh ASSÛ? it f*. f* , mu £ uel *
ÎMUX • --i «t fcîlw • r ASllERS i-"- '« t*L. , et tout es bonnes DharmarïM
M -!- S lI i S, E . ff. ^.XJT •[ M MU m
\ Enlèvsies Pellieuies
RÉGÉNÉflATRICE IT Df) P P j ---J^ '" --- ïfiD -
/ de tomber c
.^ I les lait repousser
j*^immediatement arrêtée par
f Emploi ~t^èâ agréable — P^fr,, „, •
Œ^ '.ÏSîT dQ •*,»•--•. «« «c-C^a.. ,64, BORD^UX
ESSENCEOECAFÉ TRABLIT
— CHASSE. CAMPAGNE - Epiciei
UAdminûtratêur-Gêrant : Aa. DE KMATOAL.
Quittpsr, typographie D» KOAJ,
GAL, imprimeur de ''Kvôchê.
ll* AjfïfÉE.
Vendredi 5 Juin 1896.
fl'23.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DD DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
U — PRIX DE WBONNEMENT a u m , m a m
io c.*, 6 fr. par an 40 awtmn
-M-s-P-r. — 0.AVANCE. PAflT ou PRBHIEI( CH ;
-5SSSST i. A & «LTr „^ dmi - t -- a - i «»- > A-^-r «
oiumcations à M. l'abbé ROSIERS
recteur de Locmana-Quimper, pour
le mardi au ptm Lmd, avant midi
rudement 1
K fc'RA-.GAL,
à Quimper-
««B ID iUMÈRO: QUïMPÊRi libralrie g^^ fM ^ ^
SOHAIRE. /. t. La fôUi
„ u .'• " •"- ftn1; n. Le
*»-» du (eur.
//. Vhtonlque du diocese
: Missions recommandées;
Offices extraordinaires;
Mgr Valleau, daus son
diocèse d'origine ; Brest ;
Saint-Goazec ; Clohars-
---rnûëi : UD Pardon de
petite chapelle ; Plabennec
; Quimperlé; Prime­
OFFICES DS LA SEMAINE
Dimanche, 7 Juin. — a-*» Dimanche
après Ia Pentecôte. Office du jour;
semi-double. Blanc. Mémoire dé
1 Octave, à Ja Messe et aux Vêpres.
Solennité de ta Fete du Très Saint-
Sacrement; memoire du Dimanche.
Lundi, 8. - Office de l'Octave ; semidouble.
Blanc.
Mardi, 9. - Office de l'Octave; semidouble.
Blanc.
«anements à M. n K
'meur de l'Ëvéchê,
k «s Boucheries, 18.
lin ; Œuvre de la Propagation
de Ia Foi ; Naufrage
du Saint-Herre;
Thermes de Bourbon-
Lancv.
Ili. Nouvelle* da monde
catholique; Rome; France:
Episcopat ; Congrégation
des PP. du Saint-ESpril ;
Russie.
IV. Bibliographie.
V. Annonces et avis,
Mercredi, io. - Office de l'Octave •
semi-double. Blanc.
Jeudi, tt. - Octave du Très Saint-
Sacrement. Double. Blanc.
Vendredi, /a. - FÊTE DU SACRÉ-
CŒUR DE JESUS. Double de I*
classe. Blanc.
Samedi *3< - S. Antoine de Padoue,
Confesseur. Double, Blanc.
Ordre de l-Ad»r-tlo« perpétuelle pendant i* eem.loe
ll 0 " 1 du 5 «u 8 Juin.
CommaDa du i) au 13 Juin,

- 354 -
La Fête du T. S. Sacrement.
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
Dans tous les temps de l'année, la divine Buchan-;!!.- «-,--v
et sacrement, est le centre el le cœur d7hL«,i ' s - cr, nce
sacrifice, elle est fe moyen suoX« 1 r^V ' ,lque:Comme
divine Majes.é,

- 386 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
Rochelle, parmi lesquel il » W ^ L V ï i ï S * £ *
c e s s ^ X ^ raiïa?ÎS,î2ï S,' 65 P T
municipal une lettre demandant T rJ?, ^ V* nouveau Conseil
Lalande . m repot^S t ^ O t i S t i
pour^fl^^^iq^dXs^rr fW-J ami ^"'«
adressa à ses {^M,to^JL£nf n LF Saim-Manin
digne que douloureusement émue : ' Ce " e letlre ' a,,ssi
« MONSIEUR,
commerce brestois, «T^ouwSïnS,^ SÏÏ?'"- U ? V es • nl - r - , s ,a messe solennelle fut
célébrée; après l'Evangile, M. le Curé de Lesneven parla de la
double cérémonie qui avait eu lieu, le matin, et félicita les paroissien*
d avoir mené a bien, par leur bonne volonté, l'œuvre dont
ils sont aujourd hui fiers à juste titre...
A l'issue des Vêpres, eut lieu la distribution des prix de catéchisme.
NODS n en parlerions pas, s'il n'y avait ce détail qui, selon
nous, enlève à ia cérémonie sa banalité : c'est que, â Saini-Goazec
pour obtenir un prix, il faut avoir récité, mm faute, tout le catéchisme.
Or cent noms, au moins, ont été proclamés. C'est à l'honneur
des enfants et de leurs maitres.
Ensuite la foule, aussi nombreuse que le matin, se rendit une
dernière fois a I ancienne église, doù le Très Saint-Sacrement fut
rapporté procession nel lément. Emouvante cérémonie qui fil verser
des larmes à plusieurs, au souvenir de leur première communion
et de toutes les grâces reçues en ce lieu béni.. .
La journée ne pouvait se terminer sans que M. Marlin, recteur
ae ia paroisse, prit à son tour la parole. En quelques mois pariant
du cœur, it exprima sa joie de voir l'œuvre achevée el sa
reconnaissance pour tous ceux qui * y ont apporté leur pierre 1
Mius savons étre l'interprète des paroissiens, en renvoyant
une bonne parl des éloges et leurs remerciements sincères au zélé
pasteur, qui a le plus contribué à doter Saint-Goazec d'une belle
eglise, digne de cette excellente paroisse.
CLOHARS-CARNOET. - Un Pardon de petite chapelle.
— mire Semaine enlrelienl souvent ses lecteurs des plus belles
etes religieuses célébrées dans nos sanctuaires vénérés et spécialement
connus, mais on comprend qu'elle ne parle guère des
solennités plus modestes, auxquelles prend part une seule paroisse,
tétant dans 1 intimité, un de ses célestes protecteurs. Je voudrais,
cependant, montrer qu'un Pardon de petite chapelle a quelquefois
plus de charme que n'en peuvent posséder des réunions plus nombreuses
et surtout plus renommées,
C'est déjà une agréable préparation au Pardon de Saint-
Maurice que de traverser, au Lundi de ia Pentecôte, toute la forêt

— 338 —
Archives diocésaines de Qui per et Léon
SS*^.iïW.TB ViïsSïiï? s T ines *
futaies, non pios qu'à |a fraîcheur des laX i» u fro " uals < , n cte.
not» ombra'géesJes |»ÏÏS. r ÏÏ,^^ï.erenconlrons-nous
quelques jeunes carrons nnriant HJ^ ; pe " le
ils vont vendre des o.seaux à ToïltbZ En rw ind Jf S K Cages ' oà
de la forêt, se dressent de M ^ ^ ^ ^ ^ A T " ?
en de
I aspect des campemenls nomades • on vo t OM I» L.,? r
quement occupé à cette heure £r \ 0^1^? l' 6 ", , uni -
quelque gain, sera tout à l'heure envahi DW° nnêX IP iL-f allser
mais nous passons. En avançant dan. u, r^, (2 bruyanie;
dillérenis endroils où défilaiL Hv anïnt t 1 ' 1 * recoD -> ai - les
rable cortège des reliaiiM riÂ.-; J M P • de quin - e ans ' t'-dmidiluviennes,
une matinée comme cellede ou d'hui ** P ' mes
tes qui y accèdent les rS «in* J? cnalea "; Par les différentes roup
J d - ^ S ^ T O ^ urIetasT ¥eDUSâ
la rivière entourant iSnêÎS ère àlTJtT-! *, aDdis ( ' U8
vieux moulin, reflète la iiniw« il,V ?I eile tm lourm ' 'croissant
sur mbordSui° JM £i «! a,, î U •?.--•« el --- roseaux
cygnes. Aucun murn'empêîhe de i0ira S h < L 1,SSen, dou< *
menl dcs
de la mer, elle nemon.redefd*sonarchii^T' aperçQ ? da c " ,é
présente une aile et déninivni. J arc ^ ,le - lure primitive; elle
c'e^-à-direde l'époque même ô^i. nf" 1 * 'fi tï,e da xvl " e --**«religieuses,
dédaŒ mïe vL , P , , ,T" des a ° ci -'--'-- -» a i-°églises
el leurs do res nlr le r,,»-,. f J a ^ aiS ' ^'---'i- leurs
construclions froide"^ûC exacte? rf,*

Archives diocésaines de Qumper et Léon
- 360place
dans la chapelle se réunissent à la fnni«- -r,-- A *
en mine, et, du haut d'une cb Tre iniVroSp V fl dans '' é « lis -
- Sainte-Croix de Quimperlé évanE^

- 362 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
sar v,endrom prier à fSflWf^tt^
Œuvre de la Propagation de la Foi - fr,,.
& Ces, donc on défie. £ jgffi fciftR.gpg
-wÏÏteKï^^Vnrafî-* ,a F, ; ance où - «••-r--*
«otai a dépassé,^ iXSno MO »«K le budget de ' >*•
II résulte dû tableau Diiblié mr il r S , les "-I 1 - 68 de m ^
poor sa par., ad?4, iwfcîPfr HÏI&J""- Franceseul ->
diocèses d'Alsace-Lorrain? Sibour. /. •'-' A 0 . 1 ?/. 3 -'-. 01 - Ies *»«
• " W r ' ^ ^ ^ ^ J f f l ï P'^- r cen 2 t C mil,e francs
Paris, 337,866 fr 17 C^braf TA 8Q7 ^V 8 0 ^ 8 8 fr ' •»}
150,000 fr. ; Nantes 43 nÀ rr M ,8 ,? 7 fr ' 43 i Sainl-Brieuc
Quimper 134 81)8 fr «is é- "• 80 ; Rel -ne$, «38,495 fr 73
79,177 fr. 57; Bordeaux' 76 97 f' « ,3 p° P' 9j Co -'-«-es
Angers. 76,491 fr. «I e,c ; Rodez > 76 ' 7S7 *• *&\
ceses de Saini-Brieuc, Nantes Tnnp

- 364-
Archives diocésaines de Qumper et Léon
l'évïchÏÏAnS"' CUré dS N ° ,re - Dame des Cham P s ' »-*. -
ChaNVes 3 ;^ MOl,ien, ViCâire gëDéral d ' AmieDS ' a -"-*-

Archives diocésaines de Qu mper et Léon
t°R e p e i" v6 "* r * M * *-X#ÎS r, - tr,>D - r --' -" '- «• -fife"fi
fs Pius'be*u"S S£g2* t?«Tn' hanter - --"- "-erreflleuse énon..
R.
£ en" «ae a i JL' ' Z ? ^ * *-»-»--«« "fi "'van, ft«-3
entretient d,ïiervdll» «"I?- utenr - aur «- Kd7, Si.""i-' f,ue
'!-- J-rivte du'es^r^, f*? S ' ^ l ' aU ""> -«-»^ % Staff
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- 368 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
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Q ' U,,,P9r • --?o«--phie D. **.*.«, in,prim-ttr de rtTfch-
ll* ANNÉÉ.
Vendredi 12 Juin 1896.
«•24.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE NUMÉRO PRIX DE L'ABONNEMENT
e fr. par an T Z T
L-RmNE.ei|T> pAVAaLE „ -
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à M. l'abbé BOSPARS
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TB " ""-k"- Quwa. librairie SALAUN, me Keréon.
50MI«AIRE. /. Promesses
de N.-S, J.-C. à Ja BienneureuseMarguerite-
IHarie.
U. Chronique du diocese
: Missions recommandées
; Quimper ; Nécrologe
; La procession du
Saint-Sacrement au Séminaire
; La procession de
Ia Fale-Dieu à Quimper,
OFICES DK LA SEMAINE
Dimanche, U Juin. — 3' Dimanche
apies la Pentecôte. S. Basile te
Urand, Evéque, Docteur. Double.
Blanc. Mémoire du Dimanche.
Vêpres du Suivant (elu 44 Juin) •
Mémoires de s. Basile, du Dimanche
et des saints Martyrs Vi tus et
ses compagnons.
Au chœur, solennité du Sacré-Cœur
ae Jesus, avec mêmoires de s. Basile
et du Dimanche.
lundi 45. - S. Barnabé, Apôtre.
Bonble-niajeur. Rouge.
a Brest ; Plogonnec ; La
Retraite de femmes à
Quimper ; La Retraite bretonne
d'hommes à Lesneven
; Restez chez vous.
III. buvettes du monde
catholique : Rome ; Patis :
Mort de M. Jules Simon ;
roi et Pairie.
IV. Bibliographie.
V. Annonces et avis,
Mardi 4$, _ S. Jean-François Réeis
Biïîf?® 6 " f m " S W-J- VouÊle.
Mercredi, 41. - S. Hervé, Confesseur
fau propre diocesain/. Semidouble.
Blanc.
Jeudi, 48, - Office votif du Très
ijiimt- Saci ement ; semi-double.
manc.
Vendredi, 40. - S ( -Julienne de Fa Icomen,
Vierge. Double. Blanc.
Samedi, SO. — Office votif ile l'Immaculée-Conception
; semi-double.
Blanc.
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendant I. «emalne
S***» du M au 15 Juin.
Poullan.
du 18 au 20 Juin.

- 370 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
Promesses de N.-S. J.-C. à Ia Bienbeerense Marguerite - Marie
en faveur des personnes dévotes à son Sacré-Cœur.
TEXTE AUTHENTIQUE
nrnl?s e. aWs pluT o» moins ^n,^? tf '? eXacte ' à l ' aid - de -or-
Seigneur à l»\k^^TÀ^^ , ^!2 t '- fn T K '
de Nelr -lionnés
avec le plus grand soin à l-i^»" fW?. ont *- é --"••
saine.garantit >L 'JBUB^ ^ ^ ^ ^ W ^
SaLy^T^t^T' 16 " 1 au salut -* *--» - « Mon divin
leroni avec un succès me Veillars' sT.KLnf.T'* * ,ravai| -
d'une lendre dévotion à son divin Cœur , P " ^ w**
qui l'honoreront et se meiii «.ï A " l ? s les ( - om ----'auté;i
en détournera tous les SC£ b ^ L f e S n Pr °'T li ° n ; (,u ' il
en grace lorsqu'elles en së^onldâhùes .' ' P ° nr CS remellre
'
liérï, P X'Z7eZf S t t S ~ '/ 0nr les Paonnes sécufons
les « S i V S %%£&?& dév f° n
leur famille, le soulagement dans i« , ii e j5', l . a , paix dan -
du ciel dans toutes*\lmZ JiMJ } ravam < 'es bénédictions
misères, et cyiJpminflT« S •• «-»»-«-» -ans leurs
rom leur refuge ŒnTL, J St Ce - Mcrt ? œur «Ue y attirerait
fei 8 -~metn*s r tmn?fit,?/ * W " rf -"-»-'- P-"
je ne me nZJe (ï ,TmZ danVnn^h. dans » divin Cœu -. *
- 371 -.
se consacreront el se sacrifieront h int ..,.1... ....
l'honneur, l'amour el .a E ! slïinlSrVivCT' ^
6" Promesse de salut pour tous ceux nui lui aiirnnt M j...,. •
et consacrés. - « Alors il m'a confirmé que le E lif 0 8 ^
d'être aimé, connu et honoré de ses créature ef s M A n ^
je ne me trompe, il m'a promis que tous ceux qui IKrom été
dévoués el consacrés ne périront jamais. »
t,relium°ZMis b ZlT/i pm % mtx qui ^munieronl neuf
premiers venaredis du mots de suite. — « Un iour de vendredi
pendant la «.inte communion, il dit ces K s à son T n S
esclave, si elle ne se trompe • • Je u> nmm»i. H»».. 1? ma W*
1 miséricorde dp mon r«,3 .-,'„„ promets, dans l'excessive
mibeiicoroe ae mon Cœur, que son amour toui-mii-wan. ic-iu.
' i 6ra à ) lous . ceuxc l»i communieront neuf preZrf vendredis du
« mois, tou de sotie, la gràce finale de la pénitent -il ne monr
. ront point en sa disgrâce ni sans recevoit^leurs sfcrèmerus"Ton
. d.vm Cœur se rendant leur asile assuré en ce dembm^nl ?
8° Promesse de règne du Sacré-Cœur. - « N« crain? ri •„
régnerai malgré mes ennemis el tous ceux qui ^ZuZmfp^
dÀ%«&? régnera malgré SalaD « tons ceu -- i-* -»
i^?KÏ , X r SS r «M? ,, f : ' Le ciel el la tc
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
MiBBioaa recommandées : POULDERGAT, du 17 au 28 Juin
BANNALEC, du ll au ÎS Juin.
QUIMPER. - Le service anniversaire pour Monseigneur
kKSSi-ffiïsar"'
ni^ n erne ? u U s>esl rendu à Bresl > P° ur assis -er à une'réa-
non du Congres archéologique, voulant témoigner de l'intérêt
prôtra
a CCS lravaux ' auX( I liels Penent parl plusieurs de ses
Dimanche prochain, Sa Grandeur présidera la procession du
1. kaint-Sacrement, à Lesneven.
Nécrologie. ~ C'est le troisième religieux Oblai, originaire
ae noire diocèse, dont nous avons à enregistrer la mori, depuis
quelques semaines.
r

Archives diocésaines de Qumper et Léon
pendant le siége, en 1870 e rendit |« ni» -L I 0 "' à P - ri -,
compatriotes dans les d&TÏÏb'ulan^ W f SS 0 ? * *qu
il adressa au htizha Breil da« arttotoV nu. } a cet,e --"Xl-ginaliié,
qui l'om faj, i ^ & Ï Ï ^ J ^ " " **•
Les anciens mobiles dn i«7n e, (n,r ecn n oreton.
dmnt bien prier pour^/del'âme *?£?&&* "*
de ï fifur^S^^ V mon
décédé le 9 courant à l'àee H,M S V" ré " do -' ei1 de Crown.
c-ozon à rhM»s;^t^ D yJ5^~ l • ,ien ^
dans notre prochain numéro ni» ^, ?0B l- rt - emn ' de don ->-r,
sur le dipe Ve, l e ^ X r «%& M Jf ^ W-'dont
le d.ocèse ressenlira vivement |apene lg "-'«-'o-inaire,
ment à iravers les allée», »£!«?.KJS'SL»-"Tnlant lentechantent
de (oui cœur les hymnes tehtM?L g T ds a I bres ' en
p
c-éSrr'
Regem
^££&!%Aïï2£
de iriom
-
C étau aussi une erandp ÛHA r** +« ?? *• yennous
penser qne le Maitre venait Ti mAm^V JOle sainle de - ,aD -e, -de
générations de prétre 0nTna^/„ traV6rS -* bois - ° ù --"«
d'autres se préparent encore i,^! e ",-"•*---« aux âmes, où
plus tard autour d^î""^««'df â"^ "' '' prière ' à - 1 - 1 "
puis, là, poin, de curieV? nae dTslïactin„ ^ SU ,Ure,le ' •' El
solennels accents de la ntelodte JrS»" ; -^«--nd que Ies
exécuté* ao Séminaire • toutes l e S ^ T ' *- belle el s " *wd
prière O quam suavLiXi£ ÏÏS£ï'-D.es dans 1» méme
ment le centre de toutes l«Tn^e 1 II'^*^ Jésos e*' TO»grâce,
abondante et iëconde SUMO»^ " bén,t ; " ré ï> a - d s -
qués, plusieure avant peu d'u^flnfli(tnJî arS qui sero - t -»-

- 374 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
Communauté du Sacré-Cœur, à l'Adoraiion où c'est i. n.
nale chez les Ursulines, qui pour la vmaièn fou «nt f f te .P--rcvotr
la procession s'avancer le loucdes vt ni f^V? . a J0,e --
vitraux une lumière res vive H M ^ ° 01 ? -f^-PaHes
drale si bien occupées on crôir^ï £?•* les ne . fs de la c -'hépopulation
travaiheft d^SVes rire? U d e esï,aS lié d « h
si honnêtes, a ? K u s i dife m J tt ^f* visages
quable élégance
tra "-heur, quelques-unes d'une remarrkiïïrasuSï
BSRÎSS par ,a bea,é
«-»
plus particulièrement les regard" VèlÂltl Tm m * ,S0D a,lir -
face â son «rand oorisil (»„,.ïi' . fic 1- ,t - ?. 1 Ia maison qu faii
Boulevard isf"ncoZLa abTe 'sT"f lendides ' , mais la vue da
belles fleurs roses, "nomina^ œaronnien n'ont plus leurs
au-dessus du cortège des" ente ^inuH* 3 " H 6 ^"«rt-endani
séminaristes et des cinauamênr^rl»^V hœ , ur ' des trois ce »'~
nait à un tel tableau c"«ï J it^T b,en '? cadre

Archives diocésaines de Q mper et Léon
- 376 -
dertesdu dais, sous lequelWon^iim».^ ems et Jes admirables bro-
Vptci encore ^ ^ m i J S ^ ^ Z ^ ^ 1
- ^ ^
ou une croix apparaît entre des «nïtaELi H? nn pe " 1 --tel
beauté ; voici comme dans la rue^ëTiw^. d nB 5 jn ï ûm Parable
maisons bien modestes PI ni. .„„. • i Ke S u ,a»es, des fenêtres dn
et d'une ardeîue pS f Z ^ t e ^ ? ^ d * une foi *&
grands concerts au risque de couvrir ia^i.- U ' re ,P reo ----t leurs
sionnai Sainle-MarieTnfar"«M (I?Ji n,l ? nle fan - are du p enm.eux
entendre, maiJ el'XJZinXtoiï*, ^Pf vo -'que
j'occupais dans les rangs de°aXS
P in de ,a place
'°
séminaristes rempliSl le S e, i" 5 a Ca --- d >ale, £
avec ses resplendissantes œumn„ès deîaSS^'i "° US . apparaît
ses Heurs, son autel d'or et le nwSn.JiT ere ' ses grands arbres,
temple Celui auquel seLnt ïdreC,lT*Tn' d '° Ù nm *-
II ne me resie qu'un mot à dirf- /•- . hommages.
nous aVons l r 0 D V^
pathique, si b en que dans M !l? l l l i e ' °- an "'«'ns svmvaise
grâce à signaler Te ou de nTZ T!,' i! * aurait -"'auraient
empêcher Quimper d^avnfr L ? ^i ? - ,s Ç° r dantes qui ne Sau­
ville belle* joliï ce oa'elle P«, fw ,0D, ;" ,a ' n - n -*-Ulément la
sainte, la villedu Tr" Sacrement
H "*" 3USSi la *"*
f ^ P ^ T ^ ^ ^ ^ ^ a pris, diman-
-ép.t des excitaiions perfidTcèS t?> '°? Te W*- En
passé dans le plus grand ordre e i SS' ïï f " e locale ' ,0l -« s 'e~t
Sans sortir de «la légal i f/? eS,!. pl -- ^-d --'"-e.
dant qu'ils reprennenufur granÊ K f e b ? St < en al,en -
ffl m eDr 0i ao nt nobI
A -L, Si'i'-Sacrement ' ° ement
^i^\Z^^^ « ¥* *. -a
Smï^^
tre à l'extérieur, ."sî Suée n?nnt 0n f esJ De I"'"--paraI-
A cette occasion, les ma« ï P . UDe s ' 3llon a ce reposoir
draperies blanche^HR &ffi^,"» é ' é " ^ de
Au moment où le corit-t-e\rrll»1, ? l de flears -
est vraiment mnûto^gS** f6M,k, le spectacle
'es condilions, depuis les o S S ?
1 «-'hemines de toutes
simples onvriers, entoura ,1e i-i„?< aDX de la MariDe J-~'Iu'aux
dans les rues, aux fenéireTpariS ^wf/u" 16 " 1 ' m ' sor la P-*»,
«"r, 10,000 peinnes au £ I S ,w peuvem voil ' '«-«-P--mde,
de leur profond resnert 1??.% , -- Q P l « na -it. par leur alliée
n'est pas ià P UBe S»n7fflo7^iiiîn? n- ' *- ne «a. fi
désordre, comme l'insinuai a Jfflï ?.n!' ? une -.P r ovocation au
--", ia veille, une plume haineuse ; c'est
— 577 -
tin acle de foi que les R«m.-;., ., .
c'esl un hommage £&$$&?£* ? au reposoir qui av" t
r ï s » ' 6 « Ui ^P'i-aiXlace" d ° S-""^^ * S
|.« heures:Cs e „ne « e m„.-é

- 378 —
Archives diocésaines de Qumper et Léon
l'enclos. Les maisons du voisinage étaient décorées de tentures et
de drapeaux. Quand parut Ie Saint-Sacrement, que portait Mer
Houley, Evéque de Sa in i-Jean-de-Terre-Neuve, les fidèles masses
sur le Champ-de-bataille s'agenouillèrent respect ueusemen I
En ce moment, de l'intérieur de l'endos un chant retentit
Aou* roulon* Dieu, c'esf notre Boi !
et des milliers de voix le redisent au dehors
Aprés la bénédiction la foule se dispersa Ientement, heureuse
et fière d'avoir fait cel acte solennel de foi envers la Sainte Euchi
ristie.. .
Faut-il relever, en terminanl, l'insinuation malveillante d'une
feuille impie, qui parle de i (rois paroisses sur quatre > ? JI suuît
de connaître l'église des Carmes, pour savoir qu'elle ne se prête
pas a une procession extérieure, comme celles qui ont eo lieu daus
les autres paroisses; il suffit surtout de connaitre M. le chanoine
Monfort, pour savoir quil était de cœur avec ses confrères et qu'il
a le premier souffert d'une abstention qui n'avait rien d'intentionnel,
uniquement imposée par la disposition du local.
Et maintenant, qu'on n'ose plus dire que la population de Brest
ne veut pas des processions ! Les 30 ou 40.000 personnes qui wil
venues, dimanche, adorer le Saint-Sacrement pendant les quelques
minutes qu'il a été exposé en dehors des églises, sont lA pour
allirmer leur grand désir de voir le Dieu de l'Eucharistie passer
triomphalement dans leurs roes, comme autrefois. **•
PLOGONNEC — On nous écrit :
• Vous avez bien voulu recommander notre Mission aux prières
des'pieux lecteurs de la Semaine religieuse.
, Je suis heureux de vous annoncer que les prières oni été exaucées,
el je vous demande de transmettre à tous ceux qui ont prié
I expression de notre vive reconnaissance. Saul deux ou trois abstentions
dont personne n'a été surpris, tous les paroissiens de Plogonnec
ont répondu avec empressement à l'appel du Bon Dieu ;
lous om suivi, dès le premier jour, avec une exactitude et une
attention parfaites, Jes divers exercices ; et les prêtres qui y travaillaient
oni pu dire avec vérilé qu'aucune Mission ne lésa plus
édifiés.
i La première semaine, du 18 au 23 Mai, a été consacrée aux
enfants de la Communion et de la Confirmation : elle était présidée
par M. Coquïl, recteur de Quéménéven, qui a donné .l'une
manière fort intéressante l'explication des tableaux. Le vendredi,
eut lieu la communion de la Mission el, le samedi, celle du Jubilé,
suivie de la Confirmation, que Monseigneur l'Evêque a eu la bonté
de venir administrer, malgré ses grandes fatigues des jours précédents.
28b enfants et 14 vieillards ou infirmes ont pris part à celle
retraite, et tou» ont montré la méme exactitude, malgré Ies grandes
distances à franchir.
t Le samedi soir, les petits enfants ont ausyi fait leur Mission,
v
- 379 -
par une «.mmunion général delieM' S f sl ! e « -
série avau pour président M. Creienon r ÏÏ' 5 » U deu ""---e
a donné 115* communiants. eignou ' Curé d - Bannalec ; elle
M. le Recteur de Ploconiw PI c-. ., • •
ix pour loue r le «ôleiffltSSiffiffl n '° m &*to
els ils se font un devoir dWnrim^ ï - ^^-oni-aires. auxran,*
,P„n urt„ "I 01 a , ex VOI
quel...
Pnmer Ieur vive ffratimd» » i.£2
Surance d'un long souvenirÏSK pri gra ' i,Dde e[ -*•
»*•
ParÊS ; k2££t£ 83 **« "" %****** -
Plogoff, 7 ; Goulien 6 ^%&ZiZ££ÎT&
; ° 0 --', 9 ;
Landudec, 4 ; Roudoule ( Morhan ii ; p UBimp «î' S ! Brie -. *
Pleuven, 2, Poni-l'Abbé, 2 ; - - Piolin,
1 ; Saint-Evarzec, 1 "*' * ' -"""--drenuc, 1 ; Prime-
pavas, 7 ; Plouvien 4- Pimi^L ". e * ; a . 6 ft --'-i.anis. - Gui-
Lni-Frégani 3 kernil t T V i 1^ ,nt - pi - rre -0uilhignon, 3 ;
Ploumoguer 2; PiaSéc' l' ÎÏËÏ7» --i Sum-VoagaJ3
Guilers, 2- Ploudaniel 2. ^ ' ^ am -é-ellec, 2; Lanneulre , 2 ;
néour-Trez, 1 Plo^Sr, I Trépidé ' i^lT' 'i PloU -
Jesneven. » , Trémaouézan, i * t ^ ^ U ^ ^
meJîcf ^ ^ ^ j ^ î ^ ^ P-bliaient, récem-
placement et s X i E iwu *£ 8,te ^ nl .V b - reai - de
Pilloresqnecosiumertp i«.r tI 1 nourrice. Elles avaient le
res ^EZT^^ff^^r 1 ^ leurs bébés s --
'eur cmiseïsVemen! te^^T^^°> -
refusêi-eni : on leur aviit ri„.? . F --"--cre; mais ées
-valent crunu'i In'v nv.. f, •-, j" aïan --fî ei - s emeni de Paris. Elles
désirée. ' - a dlt qu à y vemr ' P° ur ï couver la eondilion -
rasser^n^Stl K^^'^ïï 6 °"-?- P ( ' uvait -'«• «-barprésenter
en tvenàm^ 1 ^i*"! 8 " El ' sou ' < P ré, - Xle de -*
-onduiMitlLqujTa * a ° n *' ° D les é - Bra 5 N» «lui qui Ies

— 380 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
aassBsaaa?^ deram ,a ^ "-Asa
et l-uMon"^^ '«rdétn^
à Morlaix et à BriJ , 1 f° tenlr P'-sieurs séances
rtf*. sur la Révolution diK^dtafi ^ " k -•-•«>
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que le Saint- vfenfV£i?e ai N& UÏ?MT£
ser v rement dn ron.! i, i i; ..r "-s-- Menélik pour
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llberle aDX P"«>nniers Ualiens ^|
-vtSbS sr ise ao Négus p ar r *^-« *• col'.eS
va tefi%t*S'^-' W -««« * « que Mé„c,ik
.ion ^tTgSLmentitaH 5ï?f ège " une hu '- ili "
délirre ses pr^onniérf ' g er ,u '---*i-> e *» celui qui^
«AïeîïeiÏT^n*"^'. 8 '" 1 aiDsi n ">~ l -'«
^ e n X ë * ^
Souverain Antift,TqaïliiXrTl^-' e " P ré . senc « du
sur un doute propofé. Hervée la décision, son jugement
vau t • -JJ
— 381 —
Ce doute
rofette des vertu? d" P ®„-ff. ^f» •« mincies, mais i l'h*.
ufe décide pour l'alTirmaHvé n- CUré d Ars ' Si •- SoiverL p*f"
les deux miracles. nrra -" ,ïe ' " J -«ra encore le long p?^"J
. -"--ws. — A Montmartre it»»
tion et de supplication sera céléh?L D ^ Va, 7 e soienn e''e d'exnianatioua
auSacré-Cmni- o» l ? eie " r -- dans a Basilimio a» tf
"Stes fàî&ps s ©SJ-É
cam, et Mgr d Hulst, qui pa_rlerajeSr de1a cittS' Francis -
Mort de M Tnina c*
inamovible, anden Str? T%h7 if" -,?'« -«--M, sénateur
grand rô.e, Sft^£. "gKjW «' '-'es Simon a joué nn
taen, beaUC0Up de mal par ses' ir?e?SM f hh '"-«Sil'ame...
Homme poiiiinue ii ni r ; > û II Professait e Naima
«far/aiV,^ «•»;-• site ,«„, ,„,„ de„ ,
Hl- som au.n |'an «BSÏVÏ ' -""«gâta e, j, «S;.,
-• Jf» par piinSliS. 1 :'""• " " e m ""' K» * le -..i-fraX
, • «--SErj.'.SSL^V* « «. in. :
ft ws $G%-3$»-^

- 382 —
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
ques, deux discours ont élé prononcés dont nous détachons «.c
passages : - w
• C'est une grande leçon pour nons, dil le capitaine de Gastyne,
leçon qui nons attriste profondément, mais qui ne doit na,
nons abattre. L un de nous est tombé dans l'accomplissement d.
son devoir; cest toujours le champ d'honneur. Nos ranps se r

-384 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
J IR RJÏU1V { le X l0 - dal -- ézea -. - l'honneur de Drevil.
seurs, fournisseurs del'Arehertch*! «?«?£ Vi fréres > suc -«-
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CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
Miusionu reoommandéeB : BANNALEC, du 14 au 88 Juin
PLntZEVEDlî, du U »u 88 Juin
- P0ULDEB6AT, du 17 «u 28X.
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
4 hwJM è t,VJf lé 0aimpe '., hier J-»- 1 - P" 'e train de
^ v.Vhv e K ,jran - eur . I-' va d'abord faire une courte salon
à Vichy, sera absente pendant quelques semaines.
D
Nécrologie- - 1. M. HAMEURY, CURÉ DF Can/n». p„
annonçant, dans notre dernier numéro la mort de NlecWnfi
Hameury, nons promettions, pour aujourd'hui une noie&
Pluque sur « le digne prétre, le zélé pasteur, l' nfaLah temtaf, n"
nain > Ces mots résument exactement sa «rriSTcerd^tal."
qu. ne fut marquée d'aucun fait saillant, et cependant sfS^
P alPe et
des traces durables de son zèle. \ Ploea.tel i\K?Ï,T
Szt 5Wr T a , TOir ,a «---SS '&2^£iïiïSt:
mais I idée était lancée, les premières démarche* rain* i,,11 '
cripnon ouverte, et les fonds en ( ^ 3 ^ ' » , ^
m0mmm
oublié la laïcisation brSde"éXdeVfilS'de^r^n" ° m ^
suivie de la fondation d'une école libri fft f.,2 "°?' au . S! • , •, 0,
impossible, déjouait les nian! K^L»'..? ÏË 8 -»!--*
- 387 -
•Ags s œlM'œiîïf»^ des «*•«•.'
les Missions et, pendant les vinct ans P I r leb,en P»W-oil par
.1 procura, à deux reprises, ie bienfaS /°" ""* Slére a Cro *ï
!P. S ',.".f" P-%-->i%u dehors fce'^^lf^ 1 ^;. E « "-ême
u-iudiiuB ou i aner chercher i Pn -« . ."•'- el0 caire.deCrozon,e l'abso'atefu donnlf e ' a 2, s, , léde deD * an -iens
S-Périeur du OnUlÏÏ^^^&^e*»,
*».

- 388 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
II. M. MADEC, CURÉ D'AUZANO. — Nous avons le reeret d'-n
rCttJE* M ' Madec ' Coréd,ArMn -- -**" "eTj-ft
Né à Carnac (diocèse de Vannes). M Pierre-WprîA u*,i ,.
? tstStttszr Séni, ' n . i re , *«5 S&SK.Ï
en 18b» ji fm désigné comme professeur de MaihémaiinnV* ,
rissant.
anîaS m t R £w r . de P ?, nl -1- V -- 1 en '881- P* Curé d'Arzano
en 1889, M. Madec travailla, dans ces t eux paroisses à la S
de Dteu, et au salut des amas. En dehors dn wkSSn J&ËS2
son œuvre de prédilection fut de rechercher J E T C
tions ecclésiastiques et religieuses : il , dépensa (Ki-WJ^I
ses ressources personnelles comme son mtrimoine
gmerm * mm
Se sentant frappé prémalurcment, il n'a pas èié surpris To..i«
ses dispositions élaieni prises, en pleine connait nce i- V»IM
de sa mort, il avait encore dit la ,*££«, ce mème jour
n emporter, en mourant, nue deux reerets d'iffi ï
pas la consolation de ramier i CaS? sa pa S nm\!Z
nat de Ff^f ^ **J+ dene P--*r«£d&ïfthi£
nat de* Frères, a Quimper, deux nouveaux petits Novices
L en «rement de M. Madec a eu lieu, .samedi dernier an
£!i..î U d r^ , ' ande aniuen - e --- fi - è '« el de prêtres venu 'd«
M Madëc U aura i U>u' a fA°rr r T L 6 service de •»•'---« P°«-
«. «nanec, aura lieu, a Arzano, L««d» ^ Juin, à 10 heures.
_*
ble"curé M de'S ffiffl^ 1 M rabbé *'-"--'-' '- «--**
quelques semaines seulemet.i, vient de mourir
e ' " n
p.i tss&raftïtaîSMâR d » te -'
D'abord Curé de Notre-Dame de Bonnefon ve I Ie *n 4*70 il
Il J a deux ans, M. l'abbé «Hiault célébra ses noces de diamant,
- 389 -
JL ^illeff^T 6 ' 6n im > P" "* "--«be chafi.
I. P.
Ia fiK!2KSfc M,? D00s dl1 -» -•"-•- • ville sainte.,
coufpfC'^ l'habitude de s'associer
laire. En l'absence de M te lEL 7v^ ns . lra "°- s .-- '- foi popuinunicipal
(out entier et a E,*£- % a , dj0,D,s ' le ~ ns -"
d-Berfpondnàl'inviiaiiond^ avaient
misa Ia tête dn eor%e nrt,mm£iïXPiï? h, F? tn «>' éi *l«it
marche triomphale * ffiggSgS SS^gSftKJ
LANDERNEAU. - On nons écrit :
'i Sô,/mo d na!tye U dASJié0!£ fcSË»: Ml -^eiirneur arrivait
présider à la triple cérémonie^I ÏÏL" 68 dl i C ? lvaire > P-"
duTrèsSain,Sa P cremen1e?detco C nSr ! 6 " Pr ° C - SSi0n
illusion. ' Cl,anls s -- ,7 es contribuaient encore à celte
joyeuse, «n-oléii-Ti/fe d vin tt -".«•--ta- lancent leurs
digne Evéque, assj&' Bté nn£» em " î ' porlé par no,r -
"• P. L'Hévédcr, prédiraiwr it Rfr».."o ^ ; °" y re ' J[1 - r 1«e le
"e corléce se déVonL-T., dt * retraite. Dans un ordre parfait
'lais qtl'fniourenus\ZJ? U * ' aD ^ Us enfa -" s Précèdent le
S?iai-sfei V, Surr^m ÏÏ^ÏTt" 1 '" ^ T dl -
repercuteni, dit loute h inil ». p t LauJi "

- 390 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
goflt'et de travail po^LS à dnnnJ,l l0U ' °- - u " a f -»« -e
dernière bfJZtion X'uX^t- te d ° n de Di - u! 'S
inoubliable journée
6$ Rell -'"-- s --. •«•---Mil celle
avec lequel elles «Steni etTefr, % P ÀÎ I f^ l0 ?,F at l ' wdn
dans la récitation des prières P de fo ' - u elle3 mel1 -'"
récréation ; la grâceie?l'ht " be " e ?' gr - ncle *"* 4menlation.
L'EvCe e4 a^S n,? 1 enC °^ IDspiré mie °niese
placer entre deu?iJS^^, m }^ mMUU> vivat el
chenr. Ici, ce sontlL nZ^ R^? 3 "' 4 d lnn, e
1 - '-n

Archives diocésaines de Qu mper et Léon
- .iss —
La Société Archéologique da Finistère compte on bon nombre
de membres ti** acufe ; inutile de les nommerfpour ne point Tit
ser eur modesl.e ; mais les volumes bien smés, ÏSKoJS
quelle publie chaque année, montre bien la valoir et la S
des ravaux qu'elle met au jour. Notre pavs abonde en moo„
ffi&$ en ---«'t- historiques; le travail ne manque 2
% défaut. P ' en qDe leS ,mai,| --- rs •«•-• Plus ne K
Après celte séance, on fait la visite des monuments de la ti Ib
de Morlaix. Les congressistes vont jeter nn coup d'œil sUr «
remparts au-dessus desquels planait autrefois la grande égl" d1
N.-D -du-Mnr, avecen clocher, rival du Creisker. puis ils s'écon
Ien le long de la Grand'Rue doni les maisons, à façade V
S T l t% de S '^ e,,es de saiD,s : sainI Ecques, sînt Yves'
sant Roch, Sainte-Vierge, sainte Anne, sainte Caiherine S
Margoente, sa.nie Barbe, e|c. On fait de longes staiion- Zr
duTbe^sr maison PouNq,en ei * ,a «w^'n
La grosse iour de Saint-Mathieu, magnifique base de la Renau
IM 6 '," 0 "*? arré ^ un ins,anl ' e, "'«n -a contempler^tatnevént
rable de Nnire-Dame-dn-Mur, sacré palladium de a cité " S
ouvrante, formant triptyque el renfermant une repi^ntaiion de
!a Samte-Tnn.ié, avec des peintures admirables de finesse et de
style. La promenade dans la ville se lermine par tacite de
Lr-fi'!? d ,ï \ 3C0h J B %- î-w»-««een musée et en bibliothèque e
celle de 1 église de Sa.nl-Melaine, où l'on a à étudier tonUnéch\t
ment le porche latéral la tribune des orgues et le jo« taEï
des fonts baptismaux. Quelques-uns des plus intrépide praS t
Ia rue des Fontaines pour monter jusqu'au Carmel el .-dniiment
sculpté l'autel et ffS&ïS Rosa' K fSSÏÏST
saint Perre, le groupe de la Sa.nte-Trin lé b. belle rroifr^ de
sioimelle en argent et le délicieux petit ostensoir on^iitP 8 *"
L expédition se continue ensuite vers la nô^n.P H- D .
traverse presque sans le sminrnnnir ,.-.
p nte de Pr,mel -•
en laissant à sa gauche un^U menhir M,? 7 ' ; as,e „ cara P romain,
Nicolas. Un excellent «ie '-?," °î! 8du v, "-e~ d -r a des niveaux différents =
ce cloche, lot-môme, si étrange, avec sa (lèche de plomb; puis les

- 394 _
Archives diocésaines de Quimper et Léon
autels, les fenêtres, la grande rose, te trésors! célèbre mm„f
ie calice monumental. le petit calux eMbL««\i '^ mprm M
doigt de saint Jean, de la C * S.fflB du ZTT* •*
•, -— — (A suivre.)
Un Prêtre demande préceptorat. - Références excellentes.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
le &inï-S:??emdeVeo^^ ra ^ ade r de France P*
-e rappel. Son w«^° M »?„?,' pou r P résen ter s « lettres
ment. -occe^ur, M. Poubelle, esi attendu prochaine-
p j ^ ^ ^ de M-i
om assisl6
à la messe du Saint-Père eoia^n*Lii.«^ ecC M ia '
environ. Un Comité, présidenar M^l^ X " De .; tl l é,aier " m
deTrébizonde un mÀti^M^LâA°\ mhei ^ w Utalaira
pour les recevoir P g ' a ' S réSldant a Rome > K* constitué
aux^rins^nU".' """ ^ ^ dtoonhr la mé f -veur
LTM^S?**®**'!** 1 ** -e Satan.
de l
senuuude U -nlïS i fc ) ^ ^ -«reprémacennerie
P ^ dé d ' éle -"- n da erand-maiire de la
Ce choix d'un juif est significalif. ,
de la franc-maçonnerie Ers,»! V e - D ''--•.-P«-°-chef
d'escroc gène ua uen la wû «,.'• ré P l - Lat,0D -»-n établie
sert à souhait- aJ?fe ?e ^L?"" Sa -^w»-- Lemale la
essayan, de tf S ^ ' f nfg^'ï'i.^ SUPrême ' ^ »
-------i.—-^_-_
La «to dnlaMï ÎL%2££5S à Mo ^artre. -
année, un éclat in^ntmi ii Vf du **? r- 3 " 0 "-- 1 ' a en, celte
- 39S -
jour : depuis ce moment jusqu'au Mdr r» *«. i- , .
de la sainte colline, une ascens m'i, f,, 6 ' le ,on K «es pentes
plicaUons.
l U0J »*-t-* leurs ferventes sup*.
$ ? K ^ ^ *• instituée par
désir exprimé par Noir^Wn. • -'-"-'-Sacrement, suivant le
neuvame solennelle ordonna L W «5! d I0 n--*-- la
qui sera comme une pré»- raii.m L Ail • le caral -al Richard, el
ue Paris doivent Mf^SVlSÙffàtSS

- 396 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
Il a connu ainsi vraiment la joie d'être crand-nère nnkmi»* _-,
pilite-fllla, aprés Dieu, il doit li grâce wpVw JÏÏ'^ntf
__ (La Verité.)
Défendons-nous. - On se rappelle que YÊcho de Pari*
f« "'? di e---. men -. «--W'* 'e clergé des Hautes-Pyrénées, et que
les prêtres calomnié* déférèrent ce journal aux tribunaux. Averii
&~«T d f. m - na,lons S ni vieDDeDl de fri! PP er ceux «e -e- con
frères qu s étaient mis dans Ie même cas, il s'empressa de faire la
très humble amende honorable qui suit : '
• ' ,'' e 2 i -^-L 1 der - ier . i' P-rut dans l'Echo de Park sous b
sgnature de Tjbalt, un article intitulé : Én vacance" à article
IZTJ 5^1 pr ° VOqUé ' é,ail inj - rienx P°- r le Pyrénées. Nous avons regretté son insertion.
Cerge
Aussi
des
il ne
Hau
nous
£
f°- « Pf ^e reconnaître que, par son intelligence et ses vertus
«flh&S. . M ' eS - Pyrén6eS es ' bien à •» n ~ de !a S mS
s rJ^f? 1 "^.,-^ 0 deP f ri 2,000 fr. pour indemnité el
'/^
Irais du
engagé
procès
à payer une somme ds
-,nJÏ°r la U A De bonne preave de l '- lili,é -es associations ecclésiatiques
formées pour venger colleciivement l'honneur du^ceXé
lorsqu'il est attaqué colleciivement. - sur le '«ni-eau de Snie,
F • T«Ll. H- - ,onl P ell| er, une couronne maçonnique qne le
f. . y avaient déposée comme hommage à son oncle
oh i J-K-f,-e Montpellier ont décidé que ce netlovatre étiit
absolument légn.me, el ils ont, en conséquance, acqo/ffiîPrabM
«SCI ^a'SL'ÏÏe'f S °" "'"P' 6 ' * de »' paS,aisser -""I
le ctoÂ^E^^ïJ * ie / aix de Condrieu, condamnant
smns de l'A^mni^l ,?,. n S amendes - Pr avoir fait les procession.
Ass0a, - U,0D du Rosaire » onl été cassés, par la Cour de
Nous aurons occasion d'y revenir. AtelUAH i^M
nent de fonder une ligue de defense contre le avoues iniush
ditH|8^ë.i;Tsu n rve,l^ U T ierS dU 7* " le ,iennent dM, C PN­
OU. ns seront survetllés, et, suivant les cas, tantôt par l'usage dn
- 397 -
droit de réponse, au besoin par un bon omi** on i.*, ,
et on les punira de ,eurs mé-aits. a S A t Z T ^
a ét'éSndamnée lT^tl%%Tf^ U Ré f° S °«
61 1 iSî?" r d ," •"»""- en Se^\ Q te^ e ot m n r es age •• imèr * lS "
Bonnes pensées.
mauièiis S?el?e drSo"' Ce " e d6S h ° nDét< * ^ » la -«« ~v n Rime fr - n *"- e - Ses origines et son
par lé P P H P^, V n. DE, ' AWBI , E - --'"• Le "--''-i-n-e au Soudan,
Pl Li PR -- OT - - «v- Les Tramwavs électriques nar le
P- L DE JOANNLS. _ v. Vacances de Paques/Souveni-fe^iiÇes-

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Archives diocésaines de Quimper et Léon
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ladite ligne, am» qu'à celles comnriS rnt\Jrnt tel, ;°f s,ltJées a l'ouest de
fl'ort-de-PUcsj exclu «-Pr-M.s entre rour* et /n?ra«dc^5ur- Tienne
^ ^ i t t f a ^ ^ *» *« ^trains
sont valables pour (c retour iîwÏÏ C 1 *5 ^^-«-7»r** K*eo£L • fe
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a l'honneur d'informer sa
---—-*M clientèle qu'il vient de céder
son fonds de commerce à M. LE GOAZIOU, impr.-libraire à Morau.
Il remercie ses clients de la confiance qu'ils lui ont toujours
témoignée et les prie de la reporter sur M. LE GOAZIOU nui il
en est sur, fera tous ses efforts pour la mériter. '
„.._i »II.,:-• LB b UgM : 3 FE. ; FRAHQQ, Coua POSTAL : -4 iu .

i
- 402 -
Apostolat de la Prière
LIGUE DU CCEUn DE JÉSUS
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h %.fWSSâffi "* mrmé ° el ,,éflie •* *"• --'-'•Pére
m&#$*5wZ BAm * CASTES DE L ' ,NDÏ E - S
t Nous avons dans ces na vs écrivaii s-iinr &•««-«; v •
jfe^- -PP*- BS2 II 'c S ' d u S r
d eux et des ntes superstiiieux de leur religionirJLù rt es
Ces paroles du grand apôtre soul encore vraies (L> rm* ïrt„„
sas jwaA ii ss-SS-ttns
.S- "SStvsr r .jr--- -« ;£ SS r,
Ieur rang daus Ia société
C lJs de ieur caste et
ne damnent pas m m & I ^ S ^ g m x t o pays, qui
quand s'acit de castes inft-r.on.-i*. u de t/,l,s S- s enliers,
Q«lheon,id|«l «SS.ÏÏ n°d r é1;énêmem a0C00P PaHé de vi(,e : ,M J23VS5 .M M Bte 1 ; été" d réal Marie -
inventés, ils-soient «tenusdé tous ' ° rd ° Dne que '
A eetle lin, la Suprême Congrégation déclare :
comme faux et
*»%£, ï m 'ZZ, leT & éZtT lia ? an,érieure *- --**"->
romr>-« . •?;% n Sâ de ce -» Annales a été et reste n m v ri r
indignes • nant des ades f «----Jtes des Consistoires et a utres choses
Saite*? %„$'?* ém ? és ' soit de ''Ordinaire de Chartres soit du
rnSSlf' " tre ' a P se - d -- com '-----"- de Loigny, sont Milite et
réservéau Wwain
PouwTr h JHVT 0amée res i e S0l,s i ' i '" er - i ttàft5&i«ttss
- -« sacrements, et le

I
- 404 -
Archives diocésaines de Qui per et Léon
som incapables d'absLtion^Ki" ÏÏtt?* 1 aWe et -PN
qu'ils viennent à ré-sipiscenciT rece -" ,on «s sacrements, j„s,lu$' "£
ies Bese sss&s Supréme cone ^ ,ion * -•~

f
-406 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
habuanis est fidèle â la pr"m"SA? J
Uen$e ma J ,>r ' 1 * des
tion viennent d'être accomnik u g L ose ' "'" l!i acf - s de persér,,
Callac. ^ A ^ l X t ^ I l T à ^ Ê P t a *ft
laïcisées. Les vicariats nr.-»!. ,!. / rs do ->ajni-JC*sprit. ont A>Ï
mes d'un irait de plume. ^ P ° es P 1 " 0 ------"- oni été suppri-
VMUVW t-vinre i li ff j se nont IP rbnfl -'""•--' aM -ueuuis que
gnon des écoles de Callac eld1 Por if,*-M--»-ni qne Ia |aiciI
Préfet, comre t'a j.is «nam,. HA-J? • ^ été Prononcée na,- t.
messe, antérieures iffiSZZïïT*'* « «'P- --W
-1QSM, ie Maire de Pordic w i u'., n
ses adjoints, de signifier ,'arSé aux &
a refas6 > aiDsi ine
lapaisemeni, la guerre religieuse?n L?JT ère -J"»' Promenait
Nous n'en sommes pas «urnrh ni JS pre ? dpe SHr ,0 -'e ia ligne
-roit finira par triompher ïï i^i SS-"* ontre mesure. ?U
notre diftingué confié de &'«$rteTc "TO T* dfson - -«déîen
P d a ;e e ? USSé ^ •«-* ^^-efttt'^»
- • ' _
avons deux monumeais à êiniuJl . p 0 -»" Lanmeur. Lé, nous
- 107
dont le lourd clocher d'ardoises a lani de style et de charme .
puis son porche roman, orné de colonnettes et dp Mil, !
variées sentant l'influence normande; te 5-oSn de1^T*
offrant les figures frustes mais reconnaissables de Nont LIT'
et des attributs des Evangéliste* ; les arcades et to loîS ffi
dn transsept, les colonneltes engagées qui erimoem IA MT
murs de la nef Le chœur est d'un 6 style tout K ' Ï M
Pour entrer dans l'église paroissiale, on passe par un norehe
xii' siècle aux chapitaux 1res ornés, au tympan en "Km
encadrant une porte en forme de mitre ou de triangle M^is le
monument intéressant a examiner, c'est la crvple. régnant oi, e
chœur de l'église, mesurant 8 mètres de long sur 5 mètres de
iïi^tlf* CD lr °' S pe,iles nefs P- r des P i,ie r~ ronds de m 33
? m 0i eU .-ii3 U1 , supp, ïr, te,lt ses voû| es -asses, mesurant seulement
1 m. 95 d élévation. Cest bien la disposition des tm/toùM* nn
mvtyna des basiliques primitives ; elleus , T^uS qSues
,i^ r n lSa i'f,J eSCr)p(es du ,x ' sii ' cle de Aignan, a Orléans. Saint-Avif et de -° S 1 -'
A la séance du matin du Vendredi, 5 Juin, M. l'abbé Favé lit
nn travail, fort bien étudié, sur saint Elov. D'alMrd, son vovage
AH P A^'R 1 " 6 , e r Brelagne ,' P°- , '-P | anir lès di (B cn I.és survenue!
entre le Roi de france el Judicaël, puis son culte dans notre oavf
comme évéque comme patron des maréchaux-ferranls, patron des
chevaux, des éleveurs et des maquignons, ll passe en revue sL
chapelles, ses fontaines, ses différentes représentations en vitraux
el en statues. "
Vient ensuite Ia lecture d'un mémoire de M. Le Brigant de
Pontivy, indiquant Ia méthode qu'il a employée pour former le
musée et la collection d'objets anciens dont il a doté celle ville
Enfin, lecture partielle faite par M. l'abbé Abgrall d'un ensemble
d inscriptions qu il a recueillies ; en lout, 337 inscriptions sur
différens monuments, 30 inscriptions de cloches et 7 de cadrans
ft"ia ire^i
L'après-midi de ce jour a été consacrée à une excursion à
'.numliau, Lampaul el Saînt-Thégorinec. Ces trois localités nous
Offrent des monuments différents de ceux que nous avons vus la
veille ; nous ne sommes plus dans le roman ou le goihîtiuc mais
en pleins si vies renaissance, Louis XIII el Louis XIV.
Guimiliau offre lont un groupe de merveilles : le porche
monumental et historié de 1606, l'ossuaire sur colonnes, le calvaire
ae fau el 1387, entouré el couvert d'un peuple de statues; la
sacristie à dômes, datée de 1683; la chapelle de Sainte-Anne,
ayant dans 1 une de ses arcades une petite chaire en pierre. Puis â
-intérieur, les congressistes étrangers, lout surpris, ont encore à
admirer le baptistère en chène sculpté de 1075, le buffet et la tribune
des orgues, la chaire à prêcher de 1677; une verrière de la
Passion et Ies deux vieilles bannières brodées de 1685.

- 408 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
• Trinité, la croix du c h» Xe Te clochT,?^-' 8 Chapelle de 'reusernent
incomplet. l'édiL' .W* ' P i U,ss , anl et "--U'euabside
de 1827. vraie'forèfdcSon? r W , de i3 ^ et «S
groupement curieux. Pah àSrtZ\u^" &tie conlin «-nl ce
Ies fonts baptismaux proiéèfe Zm.S, i,?" drae -, core e*aminer
des orgues, le sépulcre nnmmh W-, '"'^«"'P 1 *. Ia "ïbune
vieilles bannières le[%?•,,S?i. î £"f ure -- An, l">---e, 1676 les
les scènes de l'auiel de L P^-l i l""^' '?• -««««a de cro f
anges, les deux diables4 débauZ e ^" r ^ ef dfr ' Ia «-"-- -«
«ref de la nef, surm^dî Srintm.?,"? béD, " er ' Ja - ,oul ''- ou
aMsâar --^-=Ss sarnasA-;
vaste travail de chéne «rSnii,«,-? J S .i 1 " 6 a pr6cher ' ample et
^ 1 ^ * ^ ^ ^ I nïs ae E T * (i ' aDgL ' de
-iSUSffi a r î S Ï t ï f f î R * * «ais
d aous faut coniinuer plus Cmairemfnt dUn ^^ e n d u -
CretlerSau^SUS^^S' | ViSile * "•--"• d «
son architeciure si belle si taJFïïJT rr D - a ' Dten -»'de tous côtés,
de son clocher unique au mSe io rS° nn', mais fière surtou '
«rop admiré ni trop vante \ te'â h .hL re pa . ÎS ' et J an - a 'dn
xii.' siècle, étale la finesU de ses Vol' e ' 5 UI dan - » «ef
de ses chapiteaux ; dans Lnlhœur du 'T r'' de sesar C-deS el
bies stalles aux dais découpes Suré* i' « '*ï. e - f* innû -i~.aexaminerla
cloche miraculeuse de sain"Pnf S arc / h , eol »?-es ont pu
le sarcophage dit de Conan-Mériadec ' °* n ""' Glas ' et auss «
^ l S A * S - $ t ^ £ tf* I-» vieux hôtel,
chateau historique, encore Lane fa L part P 0 - 1 * «erouséré, le
glés. Nos savants n'ont Z% X A ï ï , qUa ^ e ,ourellfô d '-'-decourtoisie
qui leures!fait n^ u ±,r a p cc H ne ' -*dial et plein
Busquée, maire de Sibiril P lre dl? ,a ma,8 °-. M. du
centre le «rpeS?fle P Ve-ŒTet TI P ?------- !S£
désemparé, mais ruines graves eLioidl,."^ 1 p,US (JU '- n cn --eau
On passe par la cha Delle fa. M?."' r[ s ,m P P ar li - d -c
ateidate, sa croix dè cimetiC £- .W 6 * ses . sta "Jes, sa rosace
ancien j à Dirinon, il Zi oS?l! I f fr $C , U, -" ée . sde l ' OSSOair e
Xoune, un calice et an9M^i^^^', 1 ' il i abe *' lAa ^»»
ornemenls brodés, dons dfatamdul M ] '. les baDDières el A Daoulas r*«0i «„ Jr . 'ea
Iam,,i e de Monimorency.
cbapeKiAn ie Tele^^vT ^ "e mon'nmei... : la
l'ancien reliquaireTra nÏ«n2 J ^''«.«"bMiale, du xr siécle,
surmonté d'un beffroi Te, Sn eES,£T S " e ' ,e JP orche r enaîssancé
e'en grande partie miânr^ L, t ître r ron î aD . du sn-siècle; sauvé
Désert!; la¥nTa neTeCTn-m.: fami " es Big01 el T»w,-iJ.
«Hie, w iwlitw M«ÎL ^ itn^f 3 ^ 8011 e f cos en Pie'Te de
gnie. - ues el le P et,t ora,, -"-e qui lui lient compa-
Gnimiliâu, édition M ^ Ï T nde é,J,l,on du - a)?aire de
£n, toujours^ ÏÏSiet^cS^e^ v t e ? B S «
^t"m èXfX%trT di n a éIé P r&i dée par
sistes qui sont ve2u! i J^pi?^' ^ Ureux de salue ' les - 0D ^es-
6
celte Z i ' Z K / ' ? is ' inC,,ons d *»Ss aV%« de
riques „ ^ ' C vec nh ^'Ln 3 ' 3 "' ar '-W'*'''f'i'1-es et histo!
-ompatrioies RÎnnVi J. . ^ e,le L c|u .' onl élè -tlnh-ées â nos
«ln Chatellier ."M * f i 6 T éda " !e de ve,meil ' à M - Pa -'
Abgrall : médàilfes de VPrm.i ', "M T 1 -"' a *'• ,e Pf--"-'"*
M ; M cre5t
- Cargnel nerrlLnr * uJ-' ' •?? de Villeneuve el à
Favé, &7$TGïhS erne '' ^'"-d'^en.,* ll. l'abbé

M
Archives diocésaines de Quimper et Léon
-J 410 - «
Avant la dislocation, les congressistes font an dernier vovatrfi
pour visiter Gouesnou, Plabennec et Le Folgoat. Hs auront donc
vu un bon nombre de nos plus beaux édifices religieux, sans avoir
cependant lont visité ; mais ils emporteront cette impression qn'ji
y a eu un art brejon, qu'il y a eu en Bretagne un grand mou ve
ment intellectuel et artistique, el qu'il reste encore chez nous
maisre les ravages du temps el des hommes, des monuments
nobles, puissants, sains et vigoureux, el d'une tournure point
banale. _ _
Avis. — On nous prie d'annoncer que la Nouvelle Sociéiédes
Thermes de Caulerels a décidé d'accorder pour l'année 1896, à tous
les membres du Clergé de France et des Colonies, une réduction
de moitié sur le prix des Bains, Douches, Humages, Pulvérisations
Boisson, Gargarismes, etc.
Pardon et Pèlerinage de N.-D. de Bon-Secours -
En celle année de grâce 1896, la fête patronale de Guingamp
aura lieu le Samedi -IJuillet el sera présidée par sa Grandeur
Mgr FALLIÈRES, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier.
Indulgence plénière pour tous les fidèles qui, vraiment pénitents
confessés et communies, visiteront ie sanctuaire de Notre-Dame numen ' s P

I
- 4 1 2 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
de Quimper el de Léon qui, comme nous l'avons annoncé, se trouva
en ce moment à Vichy. ' '"--.ve
Ai„ B " D î' A .!^- _ , Le CoD , seil «--«-"-""P-- deBeauvais, récemment
élu a eu 1 idée de consulter, par voie de référendum, ies habitants
sur la question de savoir si le clergé devait être invité à Z '
Hachette 11 6S ' S annU6llemenl en 1 ' h --"-'-- r -*- tonne
On a volé dans le plus grand calme el, par 173$ voix contre
2/2, la population de Beauvais s'est prononcée pour le maintien
du cortège historique, avec Ie concours dn clergé ---'-«'-n
Pourquoi les autres Conseils municipaux de France ne -rm
iTS'* PaS ''f X , emple de celui de Beauvais < e " "qu concerne'
wT'T^ des P roc - s - i( > n3 ? Ce serait lé moyen de con na ire
AVIÏS—"T
sur ce p0,nl i -"- ress -nt... Mais on se gardera
nii ^c U 7 , , JUSlemen ',i ) - r - e 1 ue la ré PO-se du suffrage univTal
n est pas douteuse et désapprouverait les mesures prises nar k
municipalités sectaires. v * ' IK
«-i^ a n ôm ? S 0 -? me en Tur

k
- ili -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
«SIton.hEttl0 1.rff.
« Tous Ies prêtres insermentés paraissent, même renv
« déportés en vertu des lois; le mal qui résulté de tour Z
« tnne est bientôt sans remede; ils out des aui s et des pîtî
* 3ïïâ < T M ,# . pBy *' milis ea tria i? ra -"- nombre. O,^"r
« généralement au retour cles émigrés, comme au retour £L
« pretres insermentés. "i-'-«mr «les
. Bien plus, on a fait une pétition pour demander le reton-
« d une personne émigrée, la femme Rosily, on est persil
« qu elle réussira, car son mari, dit-on, est près le LMI n? .
« cemlté désignait-on ainsi ignomini ? eu.-imem ? ^ Qud
« Quant aux prêtres réfractaires, d'après différents mn
« ports, en général ils ferment les cieux à ceux «ul aché em
« ou ont acheté des biens nationaux, ils séparent Ls époux
! F„? da c nt , tr ° is * ois P° ur les h6 e-snite ils rebaptK
« ies e faS.' en ' ln ' îtS f ° nt t0Ut P ° Ur alarmer Jes «K
« Je donne les ordres les plus précis pour mettre ces inm
« Icrants en surveillance et fermer les temples ; mais oue 1,
STsermen't SîT 1 *"• ^ tTCS ' «&*» P H £ Ï
I onsdaSt qU1 r e - ,a - als - e -- --Jourd'hui sur tous les
! H»L t • •? ? ?}' «"-o^Kie sujets 4 la déportation en vertu
- d« lois? A quelle marque les distinguer de cen"ion. Msom
« déportés volontairement ou qui l'oinété pL^ïmmmfX
i,3SS-&w«ss5SSSî5
BIBLIOGRAPHIE
e ^ M tf-fe apres una t*
de ffedfcrr. nne furie étudie de M Ouata Je ÎÏ PT le ^f 0 * Com e rendu
^
d'instruction an tribunal de Ia %£%? £ h £^ x >*d ' IT*
criminle; une piquante' c-n^mnmt^hn rt ZT*'*" i0de « / ' / "'^*'-5
iw, à propos du cas d* M ,J -foiift «n • E, r i°S Ur SrBBI1 - It ---T --i #**
de M. AulVv^ sur le SéSMJrtrfA^ r f'9--^ travail
ff»is ele Paris rendant la Ten ^ dè Mf ?S«^„T if* J: **. SUItC ' iu "*"'-
«KIÀM, de M. Gabriel U*D,Uv-TlVnfin ri.SiT nc i ^ !K * : le * LeWr « à «*
très instructive des émS^lmLSS&^A 2 #"*£< ^ fc^l 'W*
M. Georges Goï40. "'f 1 calM Wt* avet les radicaux, cn Italie, par
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Archives diocésaines de Qui per et Léon
— 416 -
OUDRE BLEUE
A-VllbEi TIQUE NOLLEAU très rtr «t sans danger, mème Mtre los mi n des Bn)lnll
Du N^ ia8e ^l' mm ^ iat * 9UÔrison cepta,nfl dflS ma,ate microbiennes *
n.* V^TTV î° ry îî '. °^ ene tPf**Wt croûtes. w '
Z ,n . °P h . tollw ? (efants et adultes; t maladies des QMtnhW „,,
des cds, larmoiement, picotements. paupières, chuiç
nfi?^?^ E ? : fcoo -«»-«nts, eczémas, bourdonnements
n' £ En£ l)0,,U ï w - f^ptiow infantiles, teigne de "ait
De k BOUCHE et des, Mt/QUEUSES : aphte" mu-Set
Deliot gÈfièra : ï\ POCE. Bh 1 *" à 4strus cu « ' ,V niU f--UeL
CLOCÏÏËS^ÉGLJSE
Fonderie de Ch. DBOUOT. i Douai (Nord)
"ZPîfiïl g". ^ Z S l E [ 0»i nettoie I?»
f funt mi méd "-' m -- t "-•'i;-'--. -, ___\ B-Ito..* FellisÉs
LOTIOlfe-^ HOFFr**
ESSENCEOECAFÉ TRABLIT
CHASSE. CAMPAGNI Epiciers.
COMPAGNIE Ll EB I G,
VERITABLE EXTRAIT DE VIANDE iFRir,
Sf MFPIFR n c r USIT* r**.** -....--_ V I M IM U L Ll LD IU
L i: VI IÏ A IT i»K\T?nîiKfiîrîS7^
I pour prépare,- économiquemen et à tout insfcrïï^î *Lf l , mdis P ensab H
feffttnws el foal.v M>f« rfe „££ a EOm UÎStant de b°ns potages, saucesA
C^rtrau seoonserve indéfiniment.
L'AdmMsirateur-Gèrant : ARTDIKIHU^
Ouimpar, typographie ai KIRAHGAI, imprimeur de l'Évôché,
ll* ANNÊE.
Vendredi 3 Juillet 1896.
n* 27/
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE KUÏÉM. PRIX OE L'ABONNEMENT*
IO CKKTI.ES 6 fi. a n U U -»- ««"--
—— -e m» P4RT ou PREMIER J° T, " ES
Rédaction : Adresser ies communications
à M. l'abbé BOSPIRS
recteur de Locmam-Quimper, poui'
le mardi au plus tard, avant midi
- P *-M'El-_ DE CHAQUE MÛJS
Administration : Adresser directement
les abonnements à M DI
KERABfGAL, imprimeur de l'Êvfché
a Ummper, rue des Boucheries, IS
miE AU nrrtBO: QtmvEHt tibraifle SALAWI roe ^ ^
SOLAIRE. /, (ionique
du diocèse : Ollîces extraordinaires
; Lettre de
Mgr l'Evêque de Quimper
ej de Léon A son Clergé ;
Nomination d'un chanoine ;
Nécrologie ; Pouldergat'
Noces d'or sacerdotales ;
Molène: charité bretonne ;
Ke rje un leu n ; Plomodiern, ^^P^f
OITT-ICES r* K
Dimanche, 5 Juillet. - 6« Dimanche
apres la Pentecôte. Fdle du Précieux
Sang de N-S. J.-C. Dou hie
de 2- classe. Rouge. Mémoires de
s. Cyrille et de s. Méthode, Evêques,
et du Dimanche.
Aus Vêpres, mémoires du suivant, de
s. Cyrille et s. Méthode, et du Dimanche.
Au Chœur, Solennité de IL Pierre et
s. Paul, avec mémoires du Précieux:
Sang et du Dimanche.
Lundi, $ _ octave de s. Pierre et
e. Paul. Double. Bouge.
IL Nouvelles du monde
catholique : Episcopat ; La
vénérable Sophie Barat ;
Les processions ; Les eongréga
lions.'
Ui* Le premier reliquaire
du Bras de saint
Corentin.
iV. Bibliographie.
V. Annonces et avis.
LA. SEMAINE
M °/^ l' ~ Su Bcherie, Tierce
B?a*nc ^ **»**»*'• *Mibfi!
Mercredi 8 - S- Elisabeth, reine
Blanc g V6UVe * Semi - lJoi -hie:
Jeudi, 9. _ S. Goulven, Êvêque fau
vîlTl ^«-'-V- »t>uble 4 Blanc
Vendredi, 40. -- Les Sept Frères et
leurs compagnons, Martyrs. Semi-
Double. Rouge.
Samedi 41 -J. Thurien, Evêque
rati propre diocesain;. Seniï-Douole.
Blanc.
0 r d - *" *"*»*—* Perpétuelle p..d..t ,« .«»„,„«
Plou n g^- dL - Faou du i-.u a wite.
6 du 7 au ll Juillet.

- 418 -
CHRONIQUE Dg_DI0CÈSE
Offices extraordinaires.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
-sSSâœreSaSws.S'e ««>*
• -.-•----^---7- — . . ^
lettre de Mgr J'Evêqne de Ooimper et dùéon à son Ciergé.
MESSIEURS ET CHERS COOPÉRA,-
s°i.Vrsr'S
et ««lma w«a. ^titudima credentium erat cor unum
siastiques. ies temps aKe2 mak Sl^^^ 6 ^- 8 ----^
nous traversons rendent nt f ple . lns d espérance, qne
secours de Dieu ; ausïSous savon, 0 T" 8 q ° e jalriais -«
trouver nombreux pendantes ,Ws .TJ 0 ^".----" 62 à »
aux saints exercices de la Ret, iïï v bénédiction employés
de vous sanctifier, afin de devent X * U$ SeDtirez ,e -•-«--.
la grande mission quibus est pôr,fil plUS *?. pIns -"(n'-- de
. Il est inutile de v^us parler de Ia n*? "ft des ?P l «*lechon
pour vos âmes sacerdotale et rtf " é de Cette récoJ -
règlements diocésains. NoST^Sio" t T rappe,er '«•
réunir tous, chaque année, «oi^SK L ? ne pouvoir v °es amis étaient accourus nombreux pour prendre part à sa

i
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 420 -
t°i e el ï S0 5 triom P n - i -i e" dehors des prêtres, nous vovnn* i
Frères du Pensionnai Sainte-Marie de 0-«mper, accomnaC ] ?
leurs musiciens, qu vont relever nar leur fanfo\rl£7?? m $ de
de la «te. ElceVU que « 5? M F omeuUa a éII n'''
mier économe et le premier aumônier de leur maison
Pn ~
Le clocher est tout pavoise, les maisons du bour*'sont omi.
de drapeaux el d'oriflammes, et, _ quelnues lenC aa ! nées
S ' ° SUrpreod
déjà des préparatifs d'illumination pourle soir
Comme pour la première messe d'un jeune Oreire IA v.Sn.i-,h.
t?ÏTl bll T 3 f té Cûnduil ProceJionnelCent d.^p 3 '
lère a I église. Dans la cour du presbytère, toute œavJi?3ï"
dats de verdure, il s'agenouille sur un pri^Dieu S V» i""
qui lui est présentée par M. Fléiter vicaire tfJSLT L . Croix
l'hymne Veni Creator, li prend place'soi? to*& «S^tt?
porté par les notab es de la paroisse avant i «P. ïïwSf" n -''
instrumens a terne avec les chants de l'bTmne'sacrée Les eK
colonnes sept fots séculaires; bénissez-le, salueT Vénérables Sn i
&L d e ' a P aroisse .el R-rdiens du s'ainl-ïfeug o& S
Ergai, doux martyr saint Etienne, puissante Notre-Dame" sa,X
Catherine, sainte Agathe, sainte Marguerite siiniPiWn^
du paradis, saint Guenole, saint Phihberi «?n?«lhf,' ' •* er
Herbot, saint Mathurin ! E vous son narra n dont n SE !??' SauU
^maiïï- 8UenlS s - l, - l -''-es.-ye- soin de votre prowS?ÏSÏrSJS
de maladie, conservez- u sa sanle dVipr ei n.. > „> . .
longtemps encore sa verte vieiltosse'' pic,,< "- | - e - '"-"glemps,
L \vet-Bertrand Fromentin.
2. /top/we à Scaër, en /Sip.
%Su fm t de Ch f ur à Sa ^-Corentint m 1832
ttSg&b TA% h Calhédrale ' saWz -- ----- i »
7. économe 0« Petit-Séminaire de Pont-Croix, en 1840.
— 421 _
8. Recteur de Pouldergat, depuis i 860
9. Qutd retnbttam Domino.
10. Saint Corentin, priez pour lui !
lt. Saint Ergat, priez pour lui !
•%
Lsiquejoueà l'offertoire" ÎWÛ^ÏÏftSiîlïS,' * "
Au prône, le sermon est donné mr M \2 „£» • l0 . n ' '-.
Curé-archiprétre de Saint-Mathieu l'Morlaix-ni îano,n8 Le . Duc '
doyen de Douarnenez et mr ron^nïni ï' ? BC,enn e---eniCurébreiisesannées,
des nMeff^tt'•T dan , tde - ,om -
l'éloge. Il prend pou? te"te le1nSiJK?» c ? ,u ' donl - « -"aire
JuMate Deo omnis terra^ . Qu P i Tai? u P b ?' e nL d ? psa »-- e " :
< que toute la terre soit dan*"ta U iïvSgr^iTll'iT 6 '
< tesse et les larmes ont plus lareei nart *n« m-..V ' '? l r ,s -
. et le bonheur ; mais i) H aussidffiJÏÏL ce .- D ? n ,- : ?' aiJe la J-to
• e. c'est Dieu lui-même'qui nous "f R'ZaSS'Z**"?'
ms-mëmm
• ac?if°'j?vn a ^ e U " P , aS,eu , , : ---•" -i°q^"e -L'd e mSlre
eL sde Jervic': 2 nZËT
de, - eg,i,,e ' re '«- a «*-e- différen s
sonne avant sa mon. De votre Recteur je ne ferai S n P P, ï
d T','» 1 M S ? ra celui - ci : « a fait •«- devoir* lon devoir nen
or?.'"r? 03 " 16 aDS ' chose dif,ici, e el lourde surtout mur P un
ooîm i-ur-T lren 'er-i». a ns qu'il est au milieu deros? u n'a
Kin ii', a ^ obl| g--'ons, il a eu soin de vos âmes' ifa
fielt LA? 6 é se ; el comme ar
!'l ' P --«- clairvovance pmidené^
m P à l'^^," ,°" gl r£ S à rava , nce la lena nt a t éducation chrétienne des enlants ««erre qui il a se .-i-hii M main- M L
admirable école où les mères de famille actuelle ont recÙ leu?
ÏTl è M T Tmioa > et où 'eur 8 «"es, à ieur tour? continuenï
Oue «4 "In? Par des T 13 ^ 6 - 5 -- aus - i -évouées quT ! euse"
Huel est encore votre devoir de reconnaissance ? Le 5

m
i
c
t
Archives diocésaines de Qui per et Léon
- 4S2 -----
l'obéissance, l'affection, qui doivent croître da vantai «„, *
I attachement à ce père qui s'est tellement alt K ' S? ej0ur <
a refusé de vous quitter, lorsau'on im n rrn - ?. t 0us < WI
élevées, des placet pte boÏÏSblSÏ. ** ''fl»'* Pb
« Et vous, digne Pasteur que nous fêtons aert»*, iAe
sympathie et son SuÏÏ% loi ttZÏnw L"ÎS r son . affecli »n. -les
bons services qa'ttî^tote^J?J^ m, !? 1K * P°- f
pendant un demi-siècle devTsacefdn.°X S S * ? n " a ,!o -' lé
de ministère pastoral dans la Zt?^L e •P-"--'" '-.enie-sixans
***
-taCetanîte ft^" " H d r° Pr,e en "W P«-r*
marche glorieose pour e c oi" SteLniï" 1 '• el * ce * lm
images de l'Enfant Jé^il de h 4i„11.v l6res s , a,ntes ' P°- r -"
perlées par les peliu £nY J?» ."P 3 ..- 1 " de S3inl - Anne.
sur le'pireouS,^nK , Bt^,«„T e "*- mw ^ e '- ' 3eux hai «
dignilé,avani MUT e^orie d'hnnnin des l n ^ aes de sa ,|0Ul * , lses*
pairs îtanslS OMÎS ** fm ' es d3ns le acerd *«.
«,tsaut rnS^fdSrmVS s* «•••«»••••.
SS B5ST " *V48a»^KK
nos corars.-Se£.eur«nïï^ïi i ?' éC,atan,s snnl les • UJUS - e
•-.eigneur, conservez longtemps notre vénéré jubilaire!
—— „
W^^wîîfd^ï^*^?; ~ *« **&& on. com»
-6 Juin urnoGeôles ùl^li^^ 1 ^ 6 "n- a -'' li «-- 1 -
s'est perdu enir/oûe^an^, i.fr rang ' a,s ' ,e -««•"-

Archives diocésaines de Q imper et Léon
- 424 -
[es nations el leur fait sentir le besoin de n'wiimtm vrt..„
Ja continuation de ces uto £&*"* ±ï^°S $"?-**'
répande ses abondantes bénédictions sur vôt Ib S&JEUm*»*
, _ +iGo. CAMTUAR
*%£% M TT -••-*--«-«-- *£Vîh a ?7 Htft
i si l%! mii ° dU graûd pardoD > P- emi ---- vêpres solen^leî;
Dimanche, grana'messeà 10 h.; Vgpres à 3 b., Procession.
charine de
cette fête sont loin d'Ze offi-MP /iPJ? 1

Archives diocésaines de Q imper et Léon
' - 426 -
vi-airas sont elles au A f f i M**"" """* " CUr * « *
.*
(Semaine retigieme de CambraLj
compagnies étaient Zô4ës di» ? h^i-" 1 ""' 6 - D , eux a " lre
habituel de la Hie votive
baU " eue ' sur le P-- 1 - 0 --*
le cîergt M ^ J 8 K S * 5 " e,Ires ? demie ' -«ii
Parvis, |a «ndarmérf Z ^ " ^ ' aUe, * mi la «mile da
dant a-Têia g |e corS "^ barra le passa ? e el le • »
qnilia, aprèi lui ,^irVh£n * ^tomem, P* U le
sis.ac.ee **£%?£ *£Xfo V******* éCrUe ' que ">
ŒSSBSiS^ puis ,e c;ré de la p aroi - -
eldemfeTlSaîcelrtln^'bf 3115 «V' a eu K-» * 8 heu»
Iroupe s'étaitretirée 'i vi.t A, 1 "'?"?! 3 ' chaD,aild es cantiques. La
Jes rues ^ ^ 1 ^ ' la foule I""»---"
liberté! A bas le frnes m^ns-* """ Jean - Ba P'^- - Vive la
i»hu- Rcin ?- s ' !e . s man -fesl3-ions de foi se succMem i îw., ; A
arriva^S, 2 'W&££&*>£ *»- - » • * IM
' Garnier, un dks organlaieVse m^„ g .''° UpeS écril M ia,,k!
'
« quaLre... Nous ne chantions nàf C ? i f° rang ' qua,re ^
• cession ; nous formions « ^ K f t Ï Ï E* . de "T
« Jours dans es rue-. et «„„.,, ei I 1 - " b en - orm e ous es
« incolores . * La police fn .Prv inT" 8 en » ile , D ^ nos dr -P e - lls
portant aucun irsh-ne I Pn IA nt, ; mai ? il le Commissaire ne
uel,e BDe
bannière fut ded. rée ét ies cou • e ' m ' e dans ,3a t-u.n» ei nes coups pories, ce qui amena - quelques
- 427 -
arrestations et deux condamn-iin-.- «* -.«r
application de la loi Béranger
P ° l ' Ce corr ---' 0 »

- 428 -
Archives diocésaines de Q imper et Léon
drait ï h L bi nrjÈ l ° ré ^' qnand bien mê -- e ««te Linion vau
fissaï p . oini de w M

\
- 430 -
Archives diocésaines de Qui per et Léon
• Ensuite, avons monté de compagnie, par le moven d'un
eschaher en pierre de laille, à la tribune. Ils nous oni'fait «S
une ouverture en voûte, de pierre de mfo, laquelle a 5 pieds 1
haut en dedans sur 3 pieds 3 pouces de large fermée duT coé dn
chœur par un chassis dormant et deux venteaux en bois de sann-»
fermée par deux targettes haut et bas, une serrure sur ie dn,'
dans e milieu, qui parait ne point servir depuis longtemps • dam
laquelle vouleest nn pied d'estat, aussi en pierre de tui, surie nel
reposaient les reliques de S. Corentin â la veneration des S
journellement esquelles reliques, enchâssées dans une ca se
d argent, laquelle a élé enlevée de sa place ordinaire, el que let
dits ouvriers nous ont faii voir etre actuellement placée sur la
hauteur d'appui de ta tribune, au dedans du chœur
• Ce fait, les dits ouvriers experts ayant mesuré la dite châsse
Us nous ont fau vo.r qu'elle est sur un pied d'eslal de K
chesne encadré dune moulure formant un rond entre Lr
E f I? i deu ï T ' ,e J 0 " 1 P 6 ' 01 en rûu S-> et '-- moulu
dorées. Sur les deux bouts du dit pied d'estal dè bois sont placés
debout deux anges en argent, ayant chacun 15 pouces de liant
leur, portant sur leurs mains une châsse dargent de 19 Douces
t i°l g , SU r " H 063 de la , r * e el -- 1 - 1 -- de -»««". --r laquelle
on a relevé en bosse el Cizele les statues des douze Apôtres S
dans des niches séparées par une colonne de l'ordre composite
une corniche haut et bas, un couronnement avec un pied d'e tai
K r »«» statue (1), une flamme à chaque coin du
Z "7L de J a chass< ?î le tout en - r S ent . d0 -t -ne était presque
détachée. Ensuite, il nous ont fait voir que le pied d'estal dulo?
ronnemeni a dû supporter quelque statue ou ornement qui a &é
enlevé, ce qu. parait avoir été fraîchement fait, par Ia rupta e
apparente qui se trouve dans le pourtour du dit pied d'estal De
plus ils nous oni fait voir que les ailes des deux anges sunW'ianï
h châsse avaient éié enlevées sans laisser aucune traw Xût ls
mais avoir été enlevées en pliant et repliant en sens œntrah-e «
dites ailes, lesquelles, à l'endroit de la Fracture, avaient une l'
d épaisseur sur environ 3 pouces de longueur °
bJ nnhi rts -1-9--.-.-k---- droit sur les conclusions de l'accusateur
public, et icelui le requérant, avons fait faire l'ouverture
de la dite châsse d'argent renfermant les reliques, par le dit s eu?
le Franc, qu, après s'être vétu en surplis el en étole a Varie
moyen des y«ces en argent adaptées à la dite châsse, levé le dôme
dicelle, ou nous avons vu que la dite châsse d'argent renfermai
une autre châsse en bois, dans laquelle dernière chânous a
conservaient cette bo**, telle que a statue* du Patron 2 rS? qui /•'£
petites figures d'anges, oit été détachées et enlevés î
léghs6 ' et *
- 431 -
apposés des cachets eo cire rom*-- nui ^
DOU viciés ni détériorés ce q„f a'I" , S ^ en •-»- *«. '
non. rien tenté sur la dite & en tois'Tr IZlu mm *
vu des papiers, que ledit sieur le Francn„" „ 7,* D0US avons
verbaux relatifs au- dites relique, au«n^ d '' êlre des P«>-êsinême
el pareil état, et sur lequels iHi, S • v , av 2 0s lais --- au
de nouveau, en nos présences TdûJe rti,? K Fnm a r - m '"ensuite
refermé le tout avec lel mém" vkL t*J hiS f e à '^ e ^
sur les conclusions du dit accusateur n,i^* e pIus - fa, W- -roit
aue les dites reliques seraient Tran?DOr P .£n'- "T avons ordo «-né
V ien plus sûr, provisoirernenL e? v ^±'l' a T is - ,ie hau[e <
qu il en soit autrement statué i Wi f er de -*& jusqu'à ce
e faif en nos
présences processionnellemënt pTlec&d i" 2
i amioncâ le dil déplacement au niïhilJJ, de la d,te -«-«-e-qui
fait les cérémonies d'usageTffiffiXS, 1 des "«-«.rt
mises, en nos présences dans imp Mc
dUes rel ".ues ont été
lie, ei y avons fait apposer préa,abirmp!;r res F h di,e *"-"-sur
la dite châsse d'argent de nn S f --«.-«-«-a de papier
bies, chiffrée, ainsi q R dit sleu'r t IT a(,JOin, et des *~ '
resaisi de la clef de la dite armoire °' gui $ est de --•--
• De tout quoi avons rapporté le Dréspm i*- A-,
|a 6 heures du soir. present, les dus jour et an,
' ^ÏSfiïito < 0 * e da l »»>-nal du distnct,
commissaire • J -M _rh r. ,7.
accusateur public ;'« FLÏ" rec euTtf.,'
ha.nt-Espril et de L'uniUNo^Jr
general el d'armes • rn.» D »
Pierr*-- r nm" u. • ' ,, Ky > BOUCHER,
c&isds scis?? ;
i -" &1-IIUH., JUSfJU CJ ! 1° \P înhii niIrtli 1 "Vians u UB
ont l'un seulement étai réquen é 2- le «|i d - eUX escaliers > mai ~
-> permanence à la vénérai T S J? rel "- u .? lre restai! exposé
ne voûte, c'est-à-direSanZSr£ ni^h ll . était abrité »--
- colé de la nef et nonvant °w - J . che > - ou JOurs ouverte
k cette ouverte CI "prSi [ tèT ? a chœ - r i »-•-.«--
[•-J- vu par ce qui est dit d« ri?,, i/, ' comme DOns l'avons
jouvons le wir »r l£ l?I. • de la s T ure - «comme nous
fsperis: . Ayâm^omlàrtiif' VaDleS du P^ès - verbal des
fille, nous avons remâmni, Un 1 par m escalier en Pierre de
Ne a S pieds de h^TsR niëds T Lf pierrede ,nf ' d - nl 'rasas-
gs-g ou e fewssrï s
h. châssSi^ra s a-A-J tr s

VIENT DE PARAÎTRE
Archives diocésaines de Quimper et Léon
LES CONVERTIS DANS L'ÉVANGILE, par M. V abbé Henru not,
\tcatre general de la Reunion, l'n beau volume in-4t, * /". 5* '
Dans ce livre, M. l'abbé Bo lo expose cette vérité consolante, fortifi*nla
que l'Evangile de Jésus-Christ est, tout entier, VEvangUe de lamil'r^/''
que Jes sublimes enseignements du Maitre, les prodi5.s de ba vie nw*'
jm nn but, la conversion des pécheurs. C'est eo cela « D que réside la «C ?
1 Evangile, tout son esprit, toute sa portée, tout son sens... au^i ain
puissance, aujourd hui comme autrefois, de guérir toutes ies malade d
notre société agonisante » - Les convertis qu'il représente, Pierre Lt
Thomas Mathieu, Zachée U bon larron, & Centurion, ta £Ztri&
Marie Madeleine, personnifient Ies pécheurs de tous 1 os fiècles T soT'
modèle des sincères pénitents. ->-*y^ tu M>M k
René HATON, éditeur. - En vente à la librairie J. SAMUX, Quimper.
Chemin de fer d'Orléans.
IAJLKÎÏ 1 ' !& ^T 06 d '*£- * ui es[ tîïé au -" Juniet, la Compagnie d'Or
féans doit réaliser les améliorations suivantes : v^u-^Q.e aur-
Ligne de Nantes à Paris ({rare d'Orléans t — ri. irain .de
toutes classes pa,tant de Quimpef i "h 37 du sôf/'de Lorial a FST
de Vannes à.8 h. au du soir, et arrivant à Paris (ga « ï fo*
I arrivée du rain venant de PariS, arrivera à Redon à 7 h -MïJÏÏ
9 h. 53, à Lorient a IO h. 5, et à Quimper à ll h. 35 du matin
U train express partant de Quimper à 2 b. S2 soir, de Lo'ricnt k 3 h îi
placés par deux trains légers, qui partiront de Ouimoer à H h rf.. ^i
1 h 40 soir, pour arriver à Pont-l'Àbbe à 2 h. 34, etde Pont-l'Abbé à Th £\
du soir pour armer a Quimper à 4 h. 13 soir I
-i.nt r^ e Q^-Pe 1 " «t Douarnenez. - Un nouveau train sera créé a*
dant Itte entre Quimper eL Douarnenez crespo-
Entre Rosporden et Conoarneau. - Du 1« Jui let auii* octobre
L'Administrateur-Gêrant : AR. DB KEHANGAL.
Qmmp-sr, typographie DX JUMJGÀI, imprimeur de l'Évéchâ.
ll' AlfNiE.
Vendredi 10 JuiUet 1896.
was.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
LE NUMÉRO
10 CENTIMES
• DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
PRIX OE L'ABONNEMENT
ô fr. par an
LA UOHE D'ANNONCE
(-•ABONNE*FUT »*vAD 40 ' CElfTIMBS
V

- 434 -
CHRONIQUE DU_DIQÇÈSE
Offices extraordinaires.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Mnérficlion du Tres Saint-Sacrement. , mss ''- '--•"--l-uii et
n^X^^t^^^^^o S»W tf*
cant l'examen des prétre"Bésitr«T f a Annon -
du qu'ils devront se inraw au Grand s^'5" 93 ', "T avo - s
17 Ait II faut lire : le dimanche 16Tou?' * d,maDche
indu"me°or!ItZu?d i o^rl% D 7rot r n,r art,aer «"» *«
honoraire, te mre de . S d l t e f f chanûin -
eutendions parler, bien entende

- 436 —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
peut-èire plus que tout autre, sa belle langue brelonne à h i„
liure et aux termes si expressifs el si énergiques II «n'est fa „ ur "
Bien connaitre sa langue bretonne, la bien parler EDM 0 . 1 .
des qualités qui facilemenl captivent son «prft ei^tt"; ' Ui
cette connaissance mime du breton le R P Rnnrrtn.Yin,? ^ 7ec
ta genre didac.ique. D'une voix S e et Jie ceSm ble l^T
t.gable missionnaire a exposé, en termescîtir et juïlefiït
des vérités de notre sainte Religion, vérités foiXiWJi. g an "
toute Mission. Ses sermons sur l'Enfe• surta Pnrt,J pour
laissé son auditoire littéralement consterné
Par -----''-e, oni
« Les communions ont été nombreuses. On en a comm.- i «av.
environ pour les deux semaines. Aussi Ia joie de l'âme STIWK',^
elle, visible, sur les visages. Tous étaient contents,Ku? a ""
«Le succès d'une Mission se constate par l'en rata mi» i>
met a chanter es cantiques. Hommes et femmes cha nia L, d! °.
i- „ll' e san --di matin de la première semaine, une beu wla
communion générale, on organisa un pèlerinage /r.J1^
vénéré sanctuaire de Notre-Dame ( J e B f f S ^ f f !
déployèrent, avec croix et bannières en tête sur deuv I In« f
Jong de la grande route. Ces 800 chrétiens nri'rpm  «LlT le
chapelet et dénièrent en redisant A Marie a P véc |L n X Vh" f
t Le lendemain, dimanche, après U ée IR L I l e
nombreuse que la veille «n moti-i? »„ I-T' Z - 0, - le - P lns
l'hymne . fexiUa\^s 'Elle portail un Chrhf'^ ?" Ch T de
ta r?Th^ mleàe P 'o«voïf ûn^itaS/du 'ffi"if
des assistants. mmon * et - ar,

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 438 -
Jésus. La bénédiction du Très-Saiot Sacrement lut donnée M ur .
remercia, en quelques mots, les missionnaire , pMe bien ÏS 1 ?
pria pour eux, et rappela que sa plus chère espérance ^ uW>
deM,,,, ses paroissiens unis dans ia même foi edansuniST'
faible attachement au Christ Jésus et à son Eg ise Le chan?^
lactton de grâces couronna celle belle Mission dont u „ ' ^
restera â jamais gravé dans le ^ S ^ S s A ^ S
Ploudiry B; Plounéventer, 5fciéder5T'iïSK.ÏTi!, 10 '
vien, 4 ; Plouguerneau, 3 ; Lesneven 3 W i ^' ; Plou -
Landerneau, 3 ; B^in^^laU^^ l'm?*,' ?•
Saint-Vougay 3 ; Plouzané, 3 ', iBod il is jÊ P&niî| *M'
nec, 2; kernilis, 3; Guissény 2; Sam^rKSt?^^!'
Servais, 2; Lanneufret, 2; éuiclan, i S S L- 1 *
vel, 1 ; Plougastel, J j Saint-Pierre-Quibigno1 Plî,^a?ï"
Sainl-Dernen, 1 ; La Forêt, 1 • Tréouprffai i. P' ' "---w-al, 1 ;
Reliée, I : Kerlouan, I^iiô^lWt.kïXffi' : \?»
mana, t ; Sa nl-Divv t - t sna;..- ', , rui oe-Leon, i ; Com-
L

- 440 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
« La Caisse de famille compte, et même lanternent sur la i~.in.i_
rosité de la classe aisée. D'ailleurs, aucune a S e i e u S t
être m.eux placée que celle qui est faile en faveur de ces ouvrit
honêtes et chrétiens, dont les modestes ressources sont £
«n°. *f f P? ur / a,re - ace vent se présenter? • -«* circonstances imprévues qu KU- v ... 4 •' e -
LEUHA» - Grand pardon de N.-D. de Lourdes h
Dimanche 19 Jmlle,. - g samedi, 18. - Messe-s à Sn 6 h
S h et 9 h., Je malin. Le soir, à 7 h. J/2, la Procession nart Âl
l'éghse paroissiale pour se rendre à la chapelle. \tprZ fti?
graSSl;^ à 2 "•. * N 7 «'. ** -j* « h.,
TTA^ 2 ";*/--» Récitation da chapelet pour les malades A T h
Vêpres ; Procession ; Bénédiction. - Confessions
J h *'
f.tifitfi, -PO. — Messes à 5 h., 6 h., 9 h. Bénédiction dn «ami
2ffiriïï. L ~ BénédiCli0D d6S ° bietS de «--«Tttoî d.ÏÏ£
KEHFELTNTECN. - Au Pardon de la Mère-de-DiPn
nJ.n a i r °r 'S'' M n rabbé Pevr

- 442 -
Archives diocésaines de Qu mper et Léon
*«Ï7wi.?i'î f0M beaux ; - e doi - r 1-e. «W» de si, i
ce temps-là le vernis ne cortlai, na The? on en m?, * ' •-'-moins
; peu d'années aprés, celte i AtiqueChe\?s' „fe q " e
à -écailler, puis les écailles tombèrent, él il arriva u n Ton r nt."
x&r deux •-'—---ies cad^n^rs;:^
alors, prt* de la place Saim-MiihiSi ff w q °
G,gh fabri ^ail
SHSg-ssa--
«*n.;.u L„ s „*;"ii'Kijy " -• "-"• r w - •"•
celles qui àva eo? le D us Slb* H* 8 '. ,Dtt fu - renl ^««~
loi était pa^^ilt n^ti. .4 éC M lanl ,e wra, °- "« P'-"* »- i'
- 4i3 -
tin spectacle touchant aue do vnîr i.-- :»
cherchant l'ombre des mur, Sri°L f-iT", méres - e /amitié
peiits enfants. Oh t con s domaS ni'"";* 16 somnieil - e '«-rs
autre Mère! Et pour les Vêpres on e^, À'^i? 1 P rts d - 'eur
d'entre eux, à la procession mmL L *""'--*• el P--*-«-n
moiif de leur prfence en cé Cu f P, Ln.f'f ges I" 1 - ,s - ie n- le
charme de ce pardon, etje ne nait Σi?% m 0Dl é,e le grand
j'ai vus si bien dormir mal iï JtÀ °' d ? pel,1 ~ P- 1 -- que
portant les rubans des's^es el d/s hln êm6 de K e ^^,
dans des costumes d'une ga °e ou'oJu»' eM ". *' a PP a ---n
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
•-^----------^-_....._J__
a pîb^j7jouTd?la n S'Km Dn C Cé J ^ Sainte.é Léon xiii
uouvelle Encyclique oni n>mm««
e el de saint P-" 1 , -ne
et traite de tf u^ttéVde | S vifam^ 0 ,' 5 : &l ? ^"--»»
mons dissidentes, lesV ft££f ' Jin,.-, s P to - le ---»-•« commus'adresse
avec cette hauteurdTviï «,u > 'h , -" qu g Léon XHI
-î!
d'esprit dont il est coutumier ' e m - nveill -nte largeur
> » ^ ù £ c ^ ï ï a F S & % P- rl -- d ? «W»-- de
tre avec uné amolX S .tSiSn- pi ?- d .?, re - , ' rer - Jl '-urmonfoodé
dans MO Eg fsel'uni?ft1 r S iï^??

- 444 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
MOULINS. - Couronnement de Notre-Dame de Saint
Germain-des-Fossés. — Nous avons annoncé les fêtes (|Uj •*>
préparaient au diocèse de Moulins, le * Juillet, fête de la Visitaiion
de la T. Sainte-Vierge. "
Nous regrettons de ne pouvoir reproduire ici le comple-rendn
complet de la cérémonie : nos lecteurs aimeront, du moins, à con
naître Ia part que notre diocèse y a prise.
Parmi les dix évêques qui assistaient au Couronnement on
remarquait notre vénérable compatriote, Mgr Potron, et Mar Lesné
missionnaire lazariste, originaire de Sainl-Brieuc,qui avait commé
second assistant M. Kersimon, recteur de Ploumoguer, chanoine
honoraire de Mon ms. Notre évêque, Mgr Valleau, était assisté par
M. Marchive, curé de Sa.nt-Pallais, de Saintes, et H. Le Rov, rW-
S £ Saint " Ma,h,eTJ ' de Q-'mper, chanoines honoraires de sw
Après le discours, prononcé par Mgr Germain, évêque de
Coutances, Ie couronnement de Ia statue vénérée a été fait nnr
Mgr Dubourg, delegué du Souverain-Pontife. Au banquet qui a
suivi la cérémonie, Mgr de Moulins a remercié, avec autant d'esprit
que de cœur, chacun des prélats, ses hôtes. Voici en nueis
lermes il s'est adressé à notre évêque :
4
..nn^. e ' sne,,r . d , e Q----P- r . *«>-* avez été préconisé dans le même
consistoire que l'évêque de Clermont et l'évêque de Moulins Or T
mandez-le à nos grandes écoles militaires .- . Quandone" de la mém»
iK°H.° n «, 0n Saime "-- jours libres de votre ame. vous nous
'
arrivez
* °--du
pavs
--J»
d'Arvor,
à*-»
.où
par
le
toutSTs
sol cs
îl 'M l e Tn l PV\ du pa r tr Ia *>w4-< «•» cloche à j»,
: rirr
Sfitt&'SSUS minule8 ,rop c "
•i-r.f'ff,' le - S0i I', - n . relour de Ia procession solennelle, que répondant
au- aimables instances qui lui avaient été faites, ¥gr Valleau
pnt la parole. Nous sommes heureux de reproduit, d'aprèfla
ÏKiStefi" dl0Cése de MoaliDS ' ,es priDcipa f n
eéntee?L m Jï!!L? ue n» on f ow ne J e - lolre le - ront (, - s g
«M»m« de
bene de t i T' de me --, ,eu a couroni,é • Jans s. i «u»res Nous n'avons donc fait que l'imiter
Marle
dans la
"-
céré-
Pl«s
?,r e , m '""- Vous *** reil,,? ' - M - r i-- *- vous porta'noblément
2 ! É S,? ,p [ e -- 0 - r ? nne - Vous etes reine des anges dans lei efcu" X
font P DrfdiftrdiV"^ T e arriïée ' reine i oni premie reine des vierges dom vous avez es venus -es sublime propos reine iu
votre
des martyrs
main, chaque
dont vous
jour,
avez
soutient
subi les
et défend
souffrances reine des
chrétiens
ch Sn^^
que
immr,rl?.M._' tr Jî. cou r onne . n .' es - P-- «-'---enl la marque dc votre gloire
TJX f' e " e ? sl f,- 5 - 1 le s y ,Me de w-« Puissance.... g
n..i H«n» f esp -" s - '^ ers nous «"-P-'O-benl de donner trop à Marie Et
qui donc ose ainsi reprocher à un Ills les faveurs qu' 1 prôdi >ué à sa
à me ceî. q^Tus 7Z3yj° nnn W ! V °- S De ^'ieïïrof d e cène qui vous a porté dans ses entrailles et nourri de son lait; Comme on.,eî
- 44S
Assuérus à Esther, vous lui nréwmi.--. „.-.•
arr*. *- J ^«-SKRîffaaSS
^''^.iroù^^^^s fe r b,ante ' -**-&•
e souvenir des bienfaits de Mariés dan J?iJT a 7 u eus - «Mue, ssmbot
pieux prélat sollicitait du tfate £flfi%2 l £& Voila P-Hiriiuoile
ronnement. Voilà pourquoi'wisne, r rp^" XI ." ,a f ' da Cou­
ee malin, avec lan d'éloquence 7/Ï.L
Eïl ' ( " ic *-- Coulances parla»
1. couronne de la Reine R 'cfde .aTiT ray °" de S io » e -K**
Et maintenant, nous vous «r»^ re - ^
sanle et W r ^ f i j S f t a 1 ^ •*"• «»
amours nous réuniront à Lui et à Vois dansle r°eT aUSS ' ; m deux
"
Germain-des-Fossés la bôKta on a^i"^ 0 " réuDis a S -''«"-
• 1-épiscopat français sa particS g ^ & T , ' renàuve ' ant
- 7 ^ S ? î & . e ? f f ^ 1 ^ >S». 25, S6 et.
Hiere de la communiquer à nos lecteur.
Ure Sa ' Vanle ' avec
Cher et vénéré Confrère
-^SW^TS EtSâî 5* de Re -'
parues du corps social, ies renrSmi^, f f lft dC , lega , ,I0 " s - es div e«-e-
N» vinssent ici rendre hommCeli, WSIM, °1?U^ eS force - vives d -
wlflante du christianisme On verni ah.'î^^'""T ques î l ù ,a ver( -
-nant au premier rang sur tous IM Sai»! I T ' eS -î 1 -"'-!---. «
- J e cfe fiffe sWïW-M r,» v eu -
et ses devoirs
e cor P° ra - lû -i qui a ses attributions
.Pponer l'hommage de ses senK?.« f 8 * m î"''. com,n - - l - r ^.
Henne f b sentiments au berceau de la France ebré-

— 416 —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
dront souvent dans les magnifiques souvenirs qui, pendant toute ren.
année seront évoqués à Reims. Mais son action » e " K
passé. Ce qu ,1 a été. il t'est encore, il a pour mission de l'éirMoufours
Aussi semble-t-il que l'occasion soit propice pour dire non 4u i
£î^ a . fâ "* S ? nc0re ce I"' 11 •"-'--«'-ollement, et ajoutera S
du présent aux glor.euses pages de la France chrétiennedan f ffi?
mtre. '•!«>.# #IJ
Ainsi ont pensé quelques-uns de ses membres qui, dans ce but om
SiTEf d ° r -''"" S .- r 1" lravail de --«--«---«fon. Sans examiner "le M
telle œuvre en particulier ou telle ou telle méthode et sans enaS Sï
discuss.on de doctrine, ils désireraient qu'on mil én umiêre cf m,, t
lait ou se tente de divers cités pour favorisea oh lé déUinn^ f
science exciter le zèle e. augmenter l'union ^mi Crt«« fiS"
En meme temps que le pèlerinage, il y aura, par conséquent à fteim,
des réunions ot! ces divers points" seront passés en revuTw «SEL
d après le programme ci-joint el les indications fournies par nos cor?«
pondants a la commission dïnilialive. v ww "
Ce projet a été béni et encouragé par plusieurs de NN sq i».
Archevêques e. Evéques. Il sera exécï.é sous le haut Mironule de
L rln^T 1 d , e Re,0 2! No - s no - s Permettons de le soumeftre à
nos Confreres dans le sacerdoce et, en le recommandant à leuVaiTcn EL
ùTroSKiS 0 " bien nous diredans ,iue,ie --"^issa
l'abbé LEMIRE, Président.
r J ^ f ^ communication, on doit s'adresser à M. le Secrétaire du
S„nii^?' r " e Ulomona < ï>a tion na ire A quiconque en fera
<
la demonde
Il enverra le programme ^ le u u eï q
BIBLIOGRAPHIE
intérl^r^ Q u ^f^e commeoce uo nouveau et
ftttmt ; elle diiS „?e S dw ÎSfflS^ffi2& T?* Camille
sion scientifique, de M. Bernard BRu!Lri?r I- ïïï Q Ï W * mal * (, *.« P réo --
/V^ifne «Arfte; une histoire d^nFonfaJn flt ZT «"&**** **
détails curieux et Dedits Da M i T T !„1 " F Patronages, remplie de
•We/tes scientia rf /itf,.,.-.m, Bibliographie, Bene des Revues
i^, J?** 6 ? 11 - ? e ? r de Pa - ,ls â Orléans
- 44? _
PUI«IMVK.:,,; n v „ ^ • —
A Notre-Dame de la Salette .,«..,.• * AC -*--VCIfll
Fourvière, à la Grotte*& C^de^f , A ? S ' * N °-re-Dame de
la Grande-Chartreuse et à P«ïï « Sa-nt-Joseph de Rivi*;. *
cerne les voitures, "e to/em 8 ^ ** ««T «le ÏÏ' .oue en'T C "? ,n,,i -
qu'à se présenter iour ,S,vV,f "rT-?-- Ëlre attend"B^, eql V C0B -
Dillc préoccupations enrtmSL' . CCl "• , ' ' e t' 1 -» Prévenani ?Sir? 1 "' • nsvoir
rer toit à son' ai Et cr,L? f C{ T" P"'"'' 1 -- de Prier de ^r,' 1 "'J a,Éve
ls péle-inage de tas. 1..».^ v * ' )e 'I" 0 ' •' ~eux-fc £u|.f .^ Kj,ter ' d ----'-
cl»ei««itenntre lfg«; di r.L "?•- -" r --'-nne. surtout £,,.?- "° 0 s ''twtitsberear-
IIIV. -"-.--PPnniion de la Tr*. «Li», -".-"''e année du
-S 4^M. t i'ïï1122 T°" S c,u P --'-rinâ«de8 VZ&, aux dcu "
de. «née, précédent ontl».-^ ,n ! n s - i - ino»fi?ab°s a ^ 0e .?. Pf»-

- 448 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Etude de if* E, MOHIN, Commissaire-Priseur à Quimper.
VENTE VOLONTAIRE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
FOUB CAUSE DE DÉPART
à la VILLA PORS-MEILLOU, sise en Ia commune de GOUESNACH
au bord de la rivière de Quimper, à moitié route de Bénodet.
* Le Jeudi 16 Juillet, à 2 heures après midi, il sera nrocédé,
par le ministère de M» MORIN, Commissaire-Priseur Vu
\ente aux enchères publiques d'UIST S U P E R R p
5 £ ? ? I L I E R M
appartenant à M. Alfred de Bauvin eM
me de Weiymarn.
Cl a
°J} K,"** 1 " 3 n / otamraent : M le armoire Delonne, Ut à 3 faces en
noyer Ufent bureau anglais ec table noyer, grand tapis d'h%m
glapis e fourrures, fauteuils, chaise! et pouf, UsLse(dè^n
draperies, tentures et portières en brocart )/garniture chmtèt
glace, écran lampe, galées, jardinière, toiâte garnie eT^
soires, etc., le tout â l'état neuf. * *****
Au comptant, IO •;. en ans.
Le Commissaire-Priseur, E. MORIN.
FROM AGH Ô l p r ri ^é de Zerbénéat, genre Trappe,
Kerbenvat. en Plounéventer. iires't-Recouvra nce, M- Vigouroux,»
Quimper, M"- Le Loua, 88, rue des r>.tt.l AA I.-.. TI ._- °
rue de Ja Porte.
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rue du Parc.
Landerneau, M 0 " Vicaire.
Landivisiau, M*- Guillou.
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U Administrateur-Gérant ; Aa. DE KERAWUL.
Quimpsr, typographie DI IMUHÔAL, imprimeur de J'*vê=hô.
ll* ANKÉF..
Vendredi 17 Juillet 1896.
K- 29.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSK
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE NUMÉRO PRIX DE L'ABONNEMENT
6 fr. par an
*0 CENTIMES
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5Q*MA|H£. /, Chronique
du diocèse : L'ordination
du 25 Juillet : U Semi-
Henri ; Nécrologie ; Fête
au .Pensionnat Sainte Malie
; Retraite du Tiers-
Ordre à U u imper; Œuvre
des Bretons k Angers ;
Approbation ; Culte de la
Sainte-Face ; Sainte-An nu
OFFICES DE
Ùtwnfhf, j? Jumet. - 8- Dimanche
«prés la Pentecôte. S. Vincunt de
raw-Confesseur. Double. Blanc A la
messe, mémoire dn Dimanche.
Vêpres, a partir du Capitule du suivant
; mémoires de s. Vincent, du
Dimanche et de s-* Manruorih*
"terge, mai lv, e.
LU & i0 - r7 ^/^me Emilien, Confesseur,
Double. Blanc
- S. Tônêuan, Évéque
LA SEMAINE
d'Auray ; Pèlerinage breton
à la Salette.
//. iï&uielte» du mond*
catholique : Rodez ; Madagascar.
UL Documents histori-
'ju** (Suite).
/P, bibliographie.
V\ Annonces et
divers.
ans
f Bhnc Pr ° Pre dioct ' sai V- ->b-e.
*%!?& t% - S " MnHc "adeleine.
Double-majeur. B[«nc.
Martyr. Double. Rou»e
Violet. — Ou Oiht* vutif de la Passion
; semi-do.rhle. nou^e
Samedi «f. S. Jacques,'Apôtre.
Double de 2- classe. Rouge.
Ordre fie l'Adoi
»r«tlo« perpétuelle pe«ci-nt I. s.e«..lne
Tréméoc , ,.
Saint-SéeaJ
d " 18 au 20 Juillet.
Plouedern *i" n au ^ J «'l-

Archives diocésaines de Quimper et Léon
— 450 -
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
diocésain à N.-D. de LouiTÂ ' elatteeau t
P&«nnam age
la fête de tonU^^ttiàtoUto* aUra lieu - le fr* d -
Mote e,' e C4 â te De P rSn r P dè n 3Ui ° Urt, ' hDi ' --•-«--l-e.coaa,,...
Plaine, à se' c o r ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^
"f&tttésiïa&ss* sora *****
e. 5 présentés par to S £ ^ ^ no.re diocése,
Ur lui présen,er
leors vœux:i( V o c a ^ X m l ^ n , ^ P °
M. le chanoine Tépbanv doverid ? ri *é ' S0 " palr00 '
elevée cène délicatesse dl'pelées e âffi'm* F* i a pa, '° le
qu'on lui connati, a exprimé les"PniimLf"S d ""--"«n de forme
un souvenir ému pourTavén4r.h"J, to . de l0DS ' 'erminant par
Ie matin, à sa deirSènlienïeS mfrere qu " avail con -« i '.
^^^Zl^^l^£^^^n e, tou. le
durant ces quelques semaines n,rfi?. e , n plus a "--'-*- Aussi,
per, cesouvenirïeSSmi L' ent de ,P--- 61 " •-•«- -- Qoim-
Saint-Germain-des-Fossé- K V H « i PPelaiU les belles fe es dB
'
raconte que ce qui lui a été suX, ff, a pns . part ' s " Gnnd
MSr Dubourg, I un\ra BLs,i "i,' ?? 1 la ,é,lexion de !
rant les mains, devant n-TiP iLn ,"~ iu ' d,sanl ' en lui «•"-
• N>.-ce pas, on s "croiraitI un K ' ^ " f ' a,ion de ,oi : !
. Ces paroles ont vivementnnHHru dondeBrela, ? ne ' '
aimable et tout palérueTqie Monttn aSS,S,anl , s ' Comrae le -""»
chacun J| aira P à | e r ej' e m,?.tiT a ad ^ ssé ' ens - ile - -
notre lamillé sacerdoiale -„ nô?n rt» f dés ' r est d VHre ,e &'de -
renouvelons S ^ « g feSM^S!
— fel -
dant aa Ciel, par l'inlercession de saint Henri A« I •
forces et santé, pour qu'il eonlinoe à Wre L l ' aCCOrder
parmi nous, l'œavre de Dieu. AdZlL annos ^ P " enCOre '
Nécrologie. — Nous avons le rpt--.-, ri-Q„„ •
semaine, le décès de deux excellente « K enreg,s,rer ' ce «-
I ti IT» nrMi\i*it n..
Vi
«u
ca
pieriju jeunesse, age seulement de
souven
SR VStSOffi!sS& îî ? Iaissé les -»"••-•»
c,eilr de
Pouldreuzic, où il était éga lément anoréci/ «l^T' re ,
le minait, il a continué tiuan 1I mém,? 1 ï^m-r gl * ,a P' 1101 - 1 '- aui
ére ; ,a
veille de sa mort, le mercSs dle. i ?ZUntreTf
et connait un enterrement au cimeliôré Z'- 6 ," 'Z, dl t la, t ne n s p se
ut pris
d une crise et rendit son Ame à Dieu '
M. Nédélec a été inhumé «amorti n A -• • - .
paroisse natale.où - e ^ ^ S ^ ^ l , ! ^ ^ , * .
doucement,, l'aire de 7S - ^ .!«?„„ , Adora "°n, s'est éteint
supportée avec fnepaUence' bl édifice' 0 "*" 6 ' " ^ * * a
en présence de ses confrères do SrtSï CliK n epl . an -'-
préfrl eVuSTrî- ,£? i 18 * 1 ', M G - ill -

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 432 -
«X^fi^ïîiïïïiftsr aa stt *"•«* ;
résoudre à les reconnaii.ë Zoi^'ni if°- UT -V d,mci,eme -' «•
rappelle encore au vénérable Ch° ni.rt pet ", , ." c . , l denl

- 434 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Mon (res révérend Frère *****»*> M (> Juillet I«KJ.
«•.ffi tUOZ XgSOrà -T -ffi dire -i-*- i
mem pour le diocése de Qi Unmï| niv,?[""?"$», com - , " Jnt fu£
bien fau par la maison StalSSi* -WsEKS? If •"»-*»-««75
maintien de la loi dans not» M»?*,,» ue V. lï^t 1 ---- le
lui conserve sa prospérité i C'est h leur» nii!,,
l,eu l:l béni ^ N
Pour vous, n es chers Frères ou V^^if' ef T H ' pourïolr,, '' l 'vre
serez les instruments de I-. Protide» J lï '*' pen*» ***
trompes eux-mêmes; ils feront de "ou elles vie mes ife T ' eS ° nt
teront Ia misère ici.
W H p *W-0IW8 U-bas et augmen-
Voilà la situation vraie
fier â des rapports inléressës.
,m ---^ dt ceux qui préféreraient se
Mais il y avait une autre raison h mes hésitations
^chante est belle, sans doute. Cepen^S sou suaïe chantre,
..... Il «si amer de la demander
Autant qud est doux de ln donner.
vii tomiï^**» P' us «*** °"' «mpor.c ce se„,jm-n. ,r0p
-w£ » st» MS s » BBÛS r-" - , ? e " e
de bonne volonlé ont pu recevoir de nL JLI, ^ leS COm lw>ïrioles
ordPnair«, t ï ï ï f t ^ t t f M ^ , ' iœ P° ss 1 i - i,i '*- Aux Joun,
Aller au, fabriques, i. n'vTaul p"s ionger br ' qUCS °" danS ,6S Carriè - es '
^asttSS t 8 » » p,» «ffi:
n'est pas nonpî^L^e "«a^'^^ctf^ 6 "" ,ftUS leS J 0are el *
mriti «,fn.. d °„ ne q -. 0 Ira '""'anches et les jours dc eh.,ma~e Et res
ut s '^Tvr n
**.,!f S ! °' ? ru, " em leur - '- de fol, de ressourcés "i
-LR. Draons deux tiers des
.-mployés aux «améres d'ardoises, vienn.: iennent du Finistère.

- 456 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
A. £' K ny P"* rieD ! ?*f MWl--Je donc que le témoin inutile el attri-1.1
de leur dégénérescence cl de leur misère grandissante »
l ~
ti&fESi
«Ah ! Monsieur,
r**
me font-ils, si nous avions, nous aussi, noire Soru-u
nous disiraire mre *-* ,es «Œ8S
ci tîlftSïïii "J?-' 3 '^ intérieurement, bien malin sera Ie diabl..
lé bon Dieu ! ° 6 C ° UP * b

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- 438 -
A 9 heures, grand'messe pontificale.
A 2 heures, vêpres pontificales.
j.r. No T A - "7 Depui - les Premiers jours de Juillet iu-.au''i h B.
d Octobre, le chapelet est réelle, chaque soir, dans K s i tn?
aux pieds de sainte Anne, pour recommander à notre Pa Zn'
routes les intentions des pèlerins el spécialement M rtfcaÏÏ
un lemps favorable aux biens de la Ierre Les ~ Z Z de -
aiment sainie Aune feron! bien d'unir leurs prière, àcX T
. som fanes, chaque soir, dans la Basilique. P " W
,i« H*?. 0 !" d ' 0r,é - ns > -- ''Ouest el de l'Étal délivrent aux nèlerim
des billets aller-et-retour valables pour 3 jours (nonr 4 iW, ïï
dela de 100 kilomètres), avec réduction de M •/[ïn 3» E ' î
toutes les parès en deça d'une ligne allant de L» RM-MU 4 Ô ' a
lorson par Nion, Poiliers, Tours, LM nsSNM-to-Gu ll FoJZ
ei aux gares d'Alençon, Séez, Avranches. * ~ mi
Pèlerinage breton à la Salette, pour le 50* anm
rare (leurs), Hu,v,ere, La Grande-Chartreuse, Ars Paàlel
du matin, Remur, le samedi 12 sepiembre à 3 heures du soir
Celte somme comprend le prix des chemins de fer el de tout»
bi« i nii Hnïn? ( r '' 6S P. ersonnes qm' ne désirent pas le
taire a pied, doivent se faire inscrire en demandant leur hili devaQt •'-Pporadical,
il sedésisia paramouTde TnJV ''"^ minis ' ére
«nmme le disséminai 7JXX
a ' J ce " ec °mradiciion,
des évêques français au sujet de a I i er- T" 8 avec la P la P sr t-
, vive/neni alTeclé él aggravé rem la mZ£' ca T* mm ' l '-" i -

— 460 —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
correlijtionnaires.' Le fail est constaté par un des hommes tes uine
M courant de la question, nn libre-penseur, M. de Mahv * i,
Chambre est partie en vacances, sans que le Goovernemer'u •,.,
répondu a la question qn'on lut avait posée à ce sujet
dernier t ver C .S i l Dd, ' e q ° e ' 6 Sa " g du R " P ' Be,ltlieu ne soit P« te
DOCUMENTS
POUR SERVIR A
L'HISTOIRE DD CLEH6B ET DES C0MM0H10TÉS BELIfilEDSIS
dans te Finislére, pendant la Révolution.
-AîsnsnÉi-E 179e
(SUITE)
« Réponse du Comité de Surveillance générale dn 2 Floréal:
/A^ n .- ép0 . nS6 ' « it0 5 ren ' à -« le«re du 21 relative aux prêtres
« déportes et cachés reparaissant, nous t'observons que h loi
« comprend ct ceux qui ont subi la déportation et ceux oni
° L/? 111 f é . c( > nda n>nés, s'y sont soustraits par Ia i'uiVôa
« par Ia retraite; requiers donc contre eux l'exécution Hué
« raie de cette loi, et la punition de tout individu q £
c Cheran à troubler la tranquillité publique.
' Les membres du Comité de Sûreté générait,
« GEFFROY, MONMAQON. »
« Le 29 Germinal ( 18 Avril), l'Administration du Dis i ri r i.
a pr*, malgré moi, un arreté par lequel elle dteUraitTu" 2
les temples aux pétitionnaires, à mesure qu'ils se présen e
cresWarlw nn r' eSSe ?° nt enose s est arrangée de manière que ^ l'on » n'a ouvert touVSîu les tem
ffuxTxccDti^w
i n s t é ~ fr J a cependant un ?tt
neux except onsj. Les assermentés n'osent paraître on leur
refuse I entrée pour le libre exercice de leur cu*" Les?réS
St 1 " 3 " étendent-en droit de disposer Lieurtrèles
édifices publics; cependant, ils ne Jes ont pas loués seule
Plon!'/ 5 T H ï ° ffre de les l01 -- r - -- Guissény Sa°mFrSB
I louider, les pretres assermentés disent la messe partout
be«é dël, C H X W * V ^ VlSe - Les P*3* seuls on Z
liberté de Ia due dans ces temples, ils font le catéchisme le
que^ii'nwer 8 n ;° n - t , pius d ' 6iùve -' «• SîSiïSi
S Vi?A. T at h m ' eS - ,ri6res ni le8 --'y-'ères dei.
cfnConTqtdeTmïéS 3 ***** *** rèpM n >
< Voici l'esprit public du pays.
« On croit que l'amnistie accordée aux chouans doit éga-
- 401 -
lément s'étendre aux prêtres dônnrro
maniere q ue ces pretres rôfrae^i.io.r? on vertu d< -* lois da
pleine eten? thé -tre où l'incontinuelles/des
H.te J 8TJZcffin ro ^ ^-dénonciations
monde tremble, excepté les S Z « ," S ' saùes ' toat »dant,
nous n'avons pas éprouvé de «•ran^ eUrS * mis ' Ce P en -
de sang répandu, un .enl a été mZïTt ? - econss - 8 ' P° in -
che aujourd'hui ies principesHonf,< ? '*' i* Ce8t ,ui I-»' Pi'ê-
' n'est pas le seul à Ies P prêcLer V't £? é , plUS ,laut ' ----réfléchit,
peut-on se dissimuler 2 f cependant - quand on
tres assermentés, Ies par Tam & Mf" P er . séc, - t --rs des prene
soient pas aussi les parrtsïn? d, .fp Cta,res ct des ----8**-
« Que faire citov^n ,iL . ,afiovauté!
-an.? V Je vais r ' o n T l y ^ Z Z ^ ^
Ch ° Ses «""i d --0-
. « Après avoir conféré avec î? ,-« °? qUe J ' ai fait '
Champeaux, j'ai écrit aux- Mnnt- 1T e ? r * 8e ---«n« du peuple
fn état de surveilLn" c t0ut onVrf' )lfêS du ressort de '--«re
^ur commune, et"ef £ fiS« " 'o^ menté résidam da ns
• bureau pour signer au reri,^.. P ^ ,tre t008 ,es J- urs »n
tant m'a recommandéàletelZrt* à ° et e ^ et ' Le rc Présen-
- Cette mesure qne Paî „H« 1 r ^ T as de d e-obéissance.
-ontre moi et les dévn?

- 462 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
J'ai tenu bon. Mais ma conduite a pensé me valoir le bre
de terroriste. L (Ty) t ulcv et
c Que faire?... '-lUlGlIl
« Doit-on permettre qne la Société populaire, établie dan,
1 origine pour propager les principes du républicanisme et
éclairer le peuple sur ses vrais intérêts, répande auionMW
dans le public les préjugés du fanatisme, qu'elle entravé In
marche des lois, en chicanant Ies fonctionnaires publics *
quelle sème la zizanie parmi ie peuple, naguère paisible?
Ott en serons-nous bientôt, si les têtes continuent à se monL
comme elles font depuis quinze jours !
« Salut et fraternité !
(A *"****•> « LE GALL. ,
Bonne pensée.
mJ~A V ? pays qui 4 e vetU pIus des --o-nmes ile foi va aux hommes
de toi, en attendant qu'il aille aux hommes sans foi ni loi
BIBLIOGRAPHIE """^
Le public trouvera Ia seule traduction française antonV-e HP
Encyclrqne sur NbM de r Eglise imprimée en e S t a
brochure in 8°, chez V. Relaux, 82, rue Bonaparie, Paris S n
officielle faite par ordre du Saint-Père. Prix • 1 fr
ED vente dans les Librairies catholiques.
Les personnes atteintes de mau* d'estomac anciens eell#* ri/int I-* i;
nons sont difficiles, on douloureuses voiant n S ^ t ^ L t S
«watt i awfewaerfflîf sas s
er
i 1 ,
— 463 —
i» a- vitvtn pa u r, porter .1 nu m .-.:— j» ia ies n fcurorin T,-,,* - * l,,;
rompre son fours' et s&Zh S.*?, «•* « «*««X U *Tf?'-'-
|« da ressentir la ,)mi ÎÏJgJSfi "*•• ** »-»>ourtux ieunt^L»"" 83 "
Ce fad nous est raconté na r M L--. ^ llr
Ctant, par J, Mayot Uu£*f M Jost * h «unhe, instituteur adjoint à gaÎDU
•p. -l'souffrait craJSA^SESf^ *P"»lffl
rectis u, 0îli jndfc-u§ je S ? l ^ lerette P--«aveojylément
soumis ii ri '^ m)e - «"quel il s'est
c,i ^n«,qull«Unî^îl/ ,IJn 1 ta*-» /eurs pret
refonne el il rwSïïft k^ÏÏR" * révis ' r "- l'a
1 impuissance pi^S?avLSïjf^ 1 *^^^ de
disaient: « t;nf. rna adi.?^ ,£ eS W - î w l lui
en vous soixant voSÏ'L.^• n'* fai{ I* -K*
« ivre avec Votre JîïïiT* *•* * 80 a » s J « M
«Moul dans sa clas^ '« par les e * ct *-
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^ Ï ^ i l ^ T ^ *,•?"• "-- S «----^'"«. •«. BOREUX
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L-Administrateur-lifrant ,• AK. PE KBHAKDA-. "
Quimp.r. typographie D, L».»^ inip-iœau- de ^ ^
ll" ANW*E.
Vendredi 24 JuiUet 1896.
«'30, '
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LENUIÉfiO PRIX OE L'ABONNEMENT
io cumin. e fr. par an
L'«0NNEHENT, pA¥ABLE 0.AVANCEi M | | T DU ^
Rédaction : Adresser Ie#; communications
à M. labbe itosiMRs
recteur de Locruaria-Quimper, pour
k mardi au plus tard, avant midi
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a Quimp.*, rue des Boucheries, le
J^JM»: Quinio, librairIe s^l ^ Keréofl
soaiaiRc. /. Encyclique
sur 1 unité de l'Eglise.
fI. Chronique du diocese
: Ollices extraordinaires
; Grand Séminaire :
•Brest ; Ligue de défense
sacerdotale ; Nécrologe -
fommations dans J e Cler eé-
Congres de Landerneau :
-Leuhan; Lois*fiscales contre
Jes Congrégations reli­
OFICES I>E;
Dimanche, 2fi JuitleL - 9" Dimanche
apre* Ja IJentecôte. SAIOTÏÏKH£
de Vii 8 T ' ^ y r^ Do »We
« - ^ classe, avec Octave. Blanc
Memmre du Dimanche, à Ja *££'.
L t PreS ' ï?» 0 "^ du sui van
ZJu? Pt ' € *****&> ^ du Di-
««rai, **. — s. Nazaire et ses Com-
gieuses ; Les distributions
de prix.
///. Nouvelles du monde
catholique: Hou im.
tne croix bien invitée [
Le qu^iJ faut dire et répéter
; L avis de Portalis à
propos des processions
IV, Bibliographie.
dil* Annvnces ef - or r s
t .
L A SEMENE
gagnons, .Martyrs. Semi-double.
*%& *'- - S Double-majeur. Blanc
'" *•**«. Vierge
"
dfS-?ni »~ S ' 0uiJlauû *> -fcêque
M^ny. Double. Blanc,
T fflMfr««. JI. _ s. Ignace de Loyola
Confesseur. Double. Blanc '
Samedi, f Août, - S, Pierre aux
liens. Double-majeur. Blanc
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-•sulmes de Mor,-ix el Saini-LouiVBiesi \ dï ?" Z f S.*'

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 466 —
LETTRE ENCYCLIQUE
SUR L'UNITÉ DE L'ÉGLisï
SicSe apostolique. ,amai ' es en -"«-- « «mmvimn avée %
LÉON XIII, PAPE
VÉNÉRABLES FRÈRES, SALUT ET Bé,É01CTi0-,. AP0ST0UQ,._
égarés au bercail que Auverne te IBL^S"I!??"*', " e "-"-»»• ta
Christ. L'âme app iuu?e â OH obti \"n ,^ • 1s ' eur dos •'""-s. .lésusdemenl
u.ile à ce drUto e'. X ^ ^ . * '"'l' 5 - 'I-'" -''"ait grande
l'Eglise, de dessiner pour ahS*dh^2«t^ " e ,racer '"«"Ke
en re.ef, comme le Irai!'le pK^w"?toJS2E a &$ â ?~*»
caractere insigne de vérité et d'invim-iw» ,f.. n, " jn c; ' n "-'e, fttnitf •
de l'Eglis. a Tniprimé ^r l « * ^ * - t ^ ' ^ i * ' - - ' *ti
forme et dans sa beauté native l'Eclit Z,*' re l0 " s "- «'-•
dieux desa Providence, il Tprkéré Z, r iJ"'," 1 ' , consel1 miséricordes
hommes eux-mêmes. C'«t oir l£EJ*u • Jes n ° , - ,01es . «- servir
hommes qu'il donne habilue lément ï CW„ W, !F et £ 1 - li,,istCP - *»
naturel, la perfection qui lui est d"e ? i, ;' tu , n ' d ? ns -«-« purement
peut sc taire que par S f l ^ S g f t » ^ — -
- 467 -
pour cela que le Fils de Dieu a pris la nature hsBMtiu . i
Sans IN forme de Dieu s'est anéanti ,H «,.w Be ' ,jl " '•-' « -l-nl
d'csclare, ayant été fait semtih.be aux homm".^;. GS"/ Ia - or
vivait sur la terre, il a révélé aux homme^n .nnvi-'^'' tandis I-' 11
doctrine ct ses lois. «ommes, en conversant avec eux, n
u,u„„„ç u- H"-ouiir ia terre entière et de prêcher à i
ce que lui-même avait enseigné et prescrit • afin V.n'J .
irine et en obéissant à ses lois le cenle humlin 4 . ,f pm cssam sa - 0i: -
sur la terre et, dans le ciel, («"^ntur •* aCq " Mt 1a MTM ffi fraas viras
•*»

__ Archives diocésaines de Quimper et Léon
f^^itl^liï IS?'':'» 110 » «-«- -es do.
L'une et l'au lre de « T 1 6 ^ ,st

- 470 —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
affluer ensemble, pour v trouver la rêele de leur afe . --. .«
nations afflueront vers elle... et diront : Venez *ravLn^ L? ' w
du Seigneur, allons à la maiso,, du Hieu de Jaco^ett nous ^ gl ' e
ses vo.es, el nous marcherons dans ses n t t n " C d.Mm5S l 5?proposdece
passage : « ]| est écril dans le prophète vi .*? "", -
soriira de Sion et la parole du Segneur de i f f i .ft '. • fi loi
pas dans la moniagne maiérielle deon ouS^itfi £i»iS -*-
« --'«-SES-;SS» SSSSîS
montagnes inconnues, celles qui sont situées towfttî! JLLî^ 8
Kute^^^
rec sur le sommet des monlagnès V ' d e " e •" ellc a el * P*»-
Il faut ajouter que le Fils de bien a décrété w rp-,-,.
propre corps mystique, auquel il .s'mdrail pour ^"^ K *?ï • SOn
que dans le corps humain nu'Il a nris »i, •!»!,„.,• • ' . n " me
aux membres par une union néreSS-fré efn».„-îî, n ° n - '* '.' ''' "«a
pris lui-même un corpsmorïwuniuurmi"T. ' P* m( ' rne -- m: 'I-' 11
S?y5a5B5S3K£5E-ïS3
ss a affA^aSS ! i ? ! £«: sw»" 1 -
d'après une opération^roi»rtlwSSïï*2ÏÏ *" pr, ' l f n - un m '""«' 1 "-W-,
sement pour élire « H 2 ? °"h ri é^TinsTdt-' EÏÏ f" '" "'*'
bres restent séparés et éiniimi.. H«! ...L . ' ' I 1 -''i"- 1 - memapp-r.enir
à ^ V e ^ l e ^ E SS^ltX T S W
Cyprien, un seu Dieu un seul rhrki ..„!,
sommes les membres de son ror^ ôr.-. l'* 1 ' 1- *' P 1 "*- A-- -*-
Qu'on eherclw don" i Z l ^ f T M ' ,,ilir fl * sf * -»• '
un autre Christ s "n "Lut im.-inir ^ te -«^-i-J. «I-«i chereta
»•• a "-»" -« -X."JS,.-5 SS -ïï-S^'S,"
- 471 --
. Savez un seul corps rtmmfcJS %L2'* m ' an m t cor P s -
une siule espérance dan ô re vocXm Â!î o?"" 'T é „ é a PP e '-- à
Jp«>-Cbrist a sanctionne eCcon "cré ile b L^' P !" 0Ch f S 6e sa mort '
volonié sur ce point, diiSflBj&tftl wS a ï gUS ' e -- a
pas pour eux seulement. ,n;.is encore• mur eni.f „.^ -f." 'i J " ne P r . ,e
croironi en moi... afin q„Vllx aussiils S t une s ,. . P h r ' eur p - role
i-iiit t|ii'Hs soient consommés d.ns l'iinR^ n f u ' echose - n "Ous-•
de l'tlnité emre ses «SK tt" ii ta U ViSS ^ , T A >h ' n
quelque façon sa pnpm anloii • éc «Ti-il. • ' t " J,, - lm,1:U «
rsasrs uï,e roême ei?s -- S -i-W fists
doù suivra nalurellemcnt l'harmonie de, >olonïés e, rt.ôln F""? :
ch&lvZ^oTli^*^
l>l,ul ,,c B* P 115 Niémen" Ts
o .i nn? n.».* , " m ,n,cs sel "" IIÊ nts et dc fuir ie désaccord des
I nions, mais ,1 les en conjure par les molirs les plus sacrés •, n\Zl
«"BJUWi mes frères, par le nom de Notre Seigne r lésus rhrki T
nTêmès seniime^. r ^ rb " crttM un,s --«- «- ------ «prit et dans les
d'ortinalwuùe'h^'ii'rJ pr ° f, ' SS i 011 d . cil , risli » s * reconnaissent
,«,-• V in i- 1 • a t, 1 ,,0,t l ' l^ • s " ne - L - P ni,lt 'c Plus important et ahso-
Quimer de quelle nature, de quelle esnt'ce est celle unité tir w
SSMJlîï'r ' ail PU;S ba " t ' danS "«« '^-"» S b M «e
des ft J if V.. 1 ar T n T ou P- r l,on J«-'- p -. m-'- d'-près la science
• 'su^Chr'k '*» 1 «¥-««--«- «,a»-Uler quelle est l'unité de foi que
••e-us-u-rist a imposée à son Eglise. f/j suivre./
d) S. August jp.
{ty S. Cyprian.

- 472 -
CHRONIQ[j^D£_DIOCÈSE
Offices extraordinaires,
Archives diocésaines de Quimper et Léon
^ilSïïdE h7P s?e ; rfer 1 r* d v
doit l'occuper • ta maltre fi
lalue de ,a S-mie-Vierge mi
comme plusieurs fenêtres leu rlvall f • u SSI son e rani - f "K-e.
vue des prochaines re r»b« ilu • "•* a s,J - e,s '•• Néanmoins eii
La grand'messe y senmlni?*»uA che - >roc,1 -'-».-.6 Juillei
tres ordonnés la j||e
DSU,le char " ée P ar --» des jeunes pr*
ordifrx7^ï] e u n r « * 6 ^ < a ^ des
PréSem dTla RéSt^ui? S ^ ^ a «-rest de M le
c-pales, ont demanda ï$ teS^ -°-- "
Luré-arch.prôtre de Saint-Louis l"âM,. nler . mé diaii'e de M. le
ments gra, aux tanqueis °^, n M.!°" de f nir des »K-
Três heureux des senPZZTdTl* ' e ^-dredi 7 Antil.
'-'^i&Sft éî?SÏ^ -, U " di -«""nier, 20
Ia police correctionnelle de Parf, kf Vant J s Cour d '-PP-- de
contre e Journal de Z^-et-oÙ '?• es 1P. rê,res Delons
15 articles diffamatoires On se «niX,.*111 f nb,,é ««tre eux
avait plaidé, avec II n grand tataK^^ "' Chamaillard
-^z-du-Faou, spéc,-Uentl^ Y ^ ftjïft
— 473 -
Saint-Herbol, qu'il Jessen. Les trois ,-ii.r«.c * i
Saint-Hrieuc el Vannes ont confié Iwr déffià M & Renné -.
barreau de Rennes. Malgré le bien fondé r^i-, Jén - UVr "--\ du
quenles plaidoiries des avocats, le tribunal diV 3 "* 1 .;,- 1 les étalant
les théories de M" Périllier el H ,Tt ai , de Ursatl| e-, accepclusions
de M. le substitutW a «naVela tà*L*ï reje,anl les -««jugemen!
do 21 Mars 1896 ' déUaré '"--"-Péient, par
«ne grande science juridi, ue moriir,i' i'« ». lettw ^ «ni, avec
limier. M» Périllier et Hu baVUn rt£„K l,qo " y a de Via '
une réserve, auxquelles ils ne nous it??"?, 11 3Vee 1 UDe - rt,ani ' i'
d'a^rS^a^Su^ennit 7 0 e u ^ , f i >-las, en 1859, vicaire
« -ort iragB'à tSfcïJSSiSt* > ^ ^ °*
le Si*mkto£nïJ:^W«l mrl dans ««e paroisse,
Trolimon. e'D .'if, 6 î^lT' (at d abord vicaire a Samt-Jean-
•^•^ piu", £ in â;n'ef e,te P-' où j ' -"-«W» de vifs

- 474 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Atleinl d'une maladie de langueur qui exigeait du re.-, ii
vit refuser par l'Adminislration civile un coupé ioiSvlu
accusé lui aussi, d'hosiiliié à régim du Gouvernêmem *?fc
Poî U i, T. ! •• Aprt V" Si4jOUr à ,a Maison Pol, il élan revenu, depuis trois semaines,
S-in.-JosepT,
au Connue.
Sii„?
\o?C',
r?l r ( danS H Ce,le . ÎJ f °j-f e ?" " s * élail d -P-^ pour e bien S
du tombeau du vénérable Michel Le Noblelz, pour leqne j|\v2î
une devoiion particulière ^ av - 11
Le corps de M. Greff a été inhumé à Guiclan, sa paroisse natale.
III. M. TANNEAU, recteur de Querrien. - Le vendredi 17 Jniii».
Lr^^f'• rémUé dU di ° CÙ - e ' m °- rait "" «'«P^ffi
peile sera vivement ressentie par ses confrères et ses parois eL
M. Tanneau, recteur de Querrien P-"oissiens:
nréS a en l I°8tf? U nli4 nYe, ; n ' en im A U :
Y ^ Tanneau fut ordonné
S^tSSft en S ° ,> and 8 ful S5-KSS*«S
ment à l'œuvre des retraites el missions, où son zéle eison t enl
le faisaient rechercher, el dont il fui à méme de voir nan om I
heureux résullats. Aussi eut-il à cœur den procu.-eMe P bien ,iu
M ! » , i^vTu^n Se" ^ ^ dC ,aV " e '^" «
conïïLé^C^bVd^nSrsci^ «ft de ^ '
5^-forces, et vaquaR nouvL"" ournis ^Xn.an!
ÏJii te' 0 " I """L 1 MeU a QuerrieD ' du la au 17 Ju e i
avau désiré prolonger de quelques jours les pieux expire! Lr
mieux préparer ses paroissiens à gagner l'indu"dn jnG£
de prénfranoii> h tfniîJ/."h 11 é 'f* rer i u ' après - ne s, "- le - n - te
««55855!^^' f.t b modïe1r^ ,i rrl! a - ,el,reS - A "
simoliciié PI « mntbEii0 ui" "-«acte, n se tit remarquer par sa
voionie ae Dieu. Aprés avoir reçu les derniers sacrements, il
— 473 —
;:Î "SÏÏÎ, ï,r *"•«*• S? P iss? « S
V. LE R. P. GUENNÉGAN, S. J _ i e R p ,Mn ., ,
Gnennégan, de la Compagnie de Jésus «I mori hfndi li-' 6
» Joillei, à la maison Sa i ri (.Joseph deOninner fw dl - T'
diocése, i. étai, né à Bodilis, ,e W&SX'«SSTSS&
dans la Compagnie de Jésus il exerça en méme temps les ronclions
de supérieur de Kéroulas et de professeur d'histoirei Licolège
de Saint-Pol de Léon, pendant dix ans. Ses anciens élèves
lut gantaient un souvenir bien profond de reconna^ance enf*
respectueuse affection. Ils |e prouvèrent, en 189" " q uan" le Père
revint parmi nous. * H****** ie rx
H entra dans la Compagnie de Jésus, en 1865; el, aprés ses
annees de noviciat el de théologie, on l'appliqua à I Weiînemem
de 1 histoire. Durant t re, /.eans, il fut chargé du cours d*Tinï-
Cyr a ia rue des Postes, à Paris; el bon norabre de nos offîc ers
e rappellent ce professeur, à la parole loyale, pour qu S
Rallié historique n'était pas I md i (Terence: Il enseigna 'IisToire
pendant deux ans,* Vaugirard ; de là, ses supérieurs l'envoS
a Jersey. Ce ful son avant-dernière élape envoyèrent
Au scolaslicat de Jersey, où il remplit simultanément les foncions
de professeur d'histoire ecclésiastique el de père .Se»
le P Guennègan s'attira le respect et la 4 sympathie de Km eux
qui le connurent. D'aulres encore que ses élève* ou ses fil" soi rituels
profitérent,alors,de son dévouement. Ses vacances'de Pâque*
h fpfr?c A na ' r ^^° nsa , ré ^ à ''évangélisation des Bretons établis
a Paris. Aussitôt aprés, il retrouvait a Jersey d'autres Bretons
arrives en grand nombre pour ia récolte des pommes de terre'
Circonvenus par des prédicanls de toute sorte, les pauvres sens
couraient risque de trahir ta religion catholique. Le P. Guenné-
«f UnJ?? SM i a T* s ? s so i ns , ; *» ci,3( - ue dimanche, on le
voyait aller les chercher, jusqu'à la porte des temples protestants
ou dans ies réunions de l'Armée du Salut, pour les conduire à
eglise catholique, où lui-même leur faisait une instruction en
angue bretonne. C'élaieni là de belles œuvres d'apostolat • pourtant,
f enseignement de l'histoire avait élé, pendant trente-cinq
ans, sa principale occupation. Aussi, quand, à l'âge de 60 ans, il
lut envoyé dans noire ville de Quimper, pour se dévouer aux
«INIIODS bretonnes, il entrait dans une carrière nouvelle. EJle ful
courte, mais Dieu bénit Ies eiïorts de son bon serviteur, Le Carême
de Concarneau et celui de Saint-Pol de Léon ont permis d'apprécier
le Missionnaire dont nous pleurons, aujourd'hui, la mort.
n sentit les premières atteintes du mal qui l'a Crapoue, en
prutianl, au mois d'Avril dernier, la retraite des Bretons, à
manies : ce fut son dernier ministère. Les nombreux visiteurs qui
vinrent prier auprès de sa dépouille mortelle, dès qu'on sut qu'il
•avait rendu le dernier soupir, témoignèrent combien il élait aimé.
R. I. P.

— 476 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
On nons prie d'annoncer que Ie service de huitaine n
Hansen tss^f^ ^spux
«Ï^SSZiïêS&££*- - Par *-*• d « Mon-
M. Le Moal, vicaire à Plouguerneau recteur .IA PU..
M. Tanneau, recteur de PineauU%Z7e t S ^
l K i
d e s S & ï u r ^ S
ses séances à Lande, neandu 8fau ti ^ i S ^ qi " , ,iendr le lml -
patronage de Sa GrandirMgrValean^i iM"J
M. de ia Guillonnière. -.aneau, et la présidence de
Les hommes dévoué-, nréin-u »t îj-v,...,- • -
el loyales. Quel bien nt,^u „?^ lons ». a ?- s discussions simple
des fommes I u'aS ^ n ' K , esnrïV WT""! 8 , enlre
ment el la méme cha ri mi n,^;„, p , f01 ' ,e méme -évouebattre,
la c^r?d^n"fniton , rh , SS e n pl,, i ,Tife du mal a COffi -
coniagion de l'eSl la ,h,iî 1 b,en q " on P enl -emplir, la
lique d'enregi frer des Tuc^s .n^.?' eU ac - or -« - '*-rmée cathoresul.au
.ouj-onrs fins co„Sm' OUJ0UrS P ' US CMsid ---- q e-> des
derïeau t ^ S ^ ^ Ù T * " * i**-* -• -* i
caractère tout praiinueTsnnrniI J C ? ngrès P ré -édenis. Le
nos populations S e s ouvffi .T" 6 ' e - S0UCi des tolér - ,s d -
fournies d'avancée% J^X. sS^' '*» indicalions
sutvreavec plus de nrofit « fnf.?rf?
e ". a .- ces in-Sl'ons et
-rom, à con? sûr, e u P n r °grài e dI £ 2 ? lraV3UX "" ****- ,ui vai --
ceui7uVo^t1'X1eTm\inf rPf Dt d ' UDe parl d " infI -e** Ms
Nons rappel ^ S ï ï ^ e ^ o a
- 477 -
communications doivent étre adressées soit •. u crt„ku.
â Lesneven, soit à M. le chanoine^Treust nrlc Ublg ° M ' S olaire
Séminaire de Quimper. aussier, professeur au Grand-
LEUHAN. — On nous écrit :
t Belle fête, dimanche dernier, à Leuhan A nn kiiL** *
| bourg au croisement des routes de $S% Gourin ZTk?
leauneuf-ilii-Faou, en face de l'nnrim-.ni.-...i..,7 """""f 1 "- Lna-
Noires, s'élève la gracieusecha K N W des Montagnes-
dans le vaste enclos de la chapelle, ils recevaient hiE ï' ?
i , neure.>, ia nuit est déjà venue ; (out s'emhr.n ,pres f - l ' eII, -hantées solenneliemenl, à
nommer h ln** à , UBe t,el,e Pression, qne l'on pourrait
lesZI r, n- •? ro - m( -" -?» *«"•-•.- car, très nombreux s'v vovaient
leurs ST«- q '"' nn 'P' eds - -i - 11 cier «- - la main, accomplissaient
uri Proniewes et remerciaient Dieu et sa Mère des grâces oble-

— 478 ~
Archives diocésaines d im Léon
re U z1ié L 4lTrT«u\ S „ a r!; réta deranl la Vier * e âe •**•*£* et U
lezeie recteur de la paroisse entonna, desa voix sonore ln \iï. '
Eicote une fois, belle fête t Bonne journée oui _i,,î'r, A
Uius tes cœurs |a P|QS dûnce ùmolion , fi^iUire noi^Sn^
Ssfârs?, N - Dde Lourdes de « s Ss
_ ^ A.
- SS iWS? °°, ,ltre le ! CM-STréfiratlons religieuses
journ p- Juillet, est venue devant e Tribunal civil Iiï;*'
fffc ÊSn" PeDd ? n ' een,re ••A-'t.inis.ration de l'Enre^rt;
et le» Religieuses Augustines hospiialières de Pom ri S J?'
.rin'f A JUg 1 , ''-\ leUÇfl " "'° nt -'«"--•-^^OWvé"i"fte 1
Hsssis:siâp
le memhr. nnf f 8 ' as !?- , - l , 1(, . n - --» «tion ou une parl d'in érti •
Mn^?«-? UI , ce 7 ,e d en f - ,re P- r,i - ne "ansmel donc rie» i
« r«t f^" 1, et au , c " n -- cr oi--ement ne se produit
dra,',Ï&^M rSSTLÏÎSft! 4 . "fa- -utien-
rales de "a loi de 18&) f V ° UlU ° banger ,CS - is P«nS !-*
remïiuKiMeL '' afrai, ' e deS " a W ta]iè -"- Pon.-l'Ahbé csl |
mem ^ W É ? de Carliaix ont m P ro -« -*ec l'Enreiri-ire-
•SgSM ESB£ et 1872 des ilJ -
l«wS.JSu|) lnbUnal de Cba,eaul '" -°"-- «-'n de cause
•JStos'îSiïfi » ^ » JW-*ent -W -nnulé par un
iribanal dé Quimer ' m reov ° ïait les P-' lies d -- '-
-------^
(D V. la Semaine religieuse de Qaimper, D- du 25 Juillet im
f - 479 -
L'affaire est venue égalemenl, jeudi 16 Juillet Nons
leroos. . en repar­
tis
Am aux communautés menacées. - Au moment où les con
trainies el poursuites contre les Congrégations religieuse?sem
tient devoir se multiplier, nous croyons être utile fp ^
communautés, en reproduisant cel extrait du Bulletin des Conore
gâtions: wmjrv*
.Le comité de résistance des religieux a, dans ^ derniere
réunion : > uine
jt« Insisté de nouveau sur la nécessité de se maintenir absolu,
ment sur le terrain du principe, et de ne se laisser séduire na r
aucun expédient, " i" 11
ll n'y s, en effet, qu'une question : se soumetlre.ou résister
Tou e acceptai ion de transaclion quelconque avec le lise acceolaiion
de remise d amende nu de taxe, délai demandé ou MI ro vo
seraient nne déserhon du principe par lequel nous résistons'à
cène lo. d abonnemenl injuste, mconsiiimjonnelle, en violation
des droits el de ln liberté des citoyens el de l'Eglise
Principe que nous voulons garder el défendre à toul prix
M J J M° 0I 5 ,l r recomir,an

- 480 -
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
Archives diocésaines de Quimper et Léon
ROME. — Dimanche dernier. 19 Jnitlpi •> nim u n
en audience solennelle dans la «IlI T-r JLT . ' e Pape a re «sadeurde
France, M. Poubelle
6 ' le nouvel »«----•
Après la présentation des leures M Pn.-h-.ii.-. - x
personnel de l'ambassade • eois il I« alMVJZr ? p , r - sen "- "fiampolla.
Enfin, l'amba^enrlt le tnd? ITnf ' ecart,in - 1
nettement anlireligieuit. -uneuses colères les journaux
la statue deJeanne iïZ&l^^T% u W e "«--•"e*
Dame, à Reims, a évité dè p«ÏÏ" partïlT'flîf "^"«e de Notre!
brée le matin. p---"-ie pan a ia fête religieuse, celé-
à F^^^FJ^, 1 ***"** lui adressa,
M. Félix Fau e a [oie Son Em?^ ' e i VéqUe ' M * r L --g^ieux
intérêts supérieurs de laK" T tZt 1 ' ^ pare '' '*gton
.... Les calholinues déiXrem »,,A~ P b l,qo f et de la R -'

- 182 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
exercé coutre une on plusieurs classes de citoyens à raison rt» i
culte ne serait propre qu'à produire des secoS ses ^n t eur
dans les autres une liberté duut on ne iouiraiMias Li £L e,T;l "
supporterait impaiiemmeni une telle ri rueu? „n .ÎAK ? : . 0D
ardent, parce qu'on se regarderait nFus m-?hJ«, d ?'' plus
qu'on n'afflige jamais P - o s ^ S ^
on proscrit les objets de leur resncci nn fc* Jr.?..!,i , (]ue ( uat - a "-->
gions, on peut les proléger tomes , P protf8W P ' usiears r -lon -l-" | i.é, par l« P. Ef.
ioANx.s. - vu Esf-i narmf: eif , u ,n4Uei - P»r 'e P. J. K
P-r le P. E. PBAMPU" _ K X « °^ aponaise (Weï-Baï-W),
M. A. Sabatier, par TF. J. Bnu. K£R
a x° Taf? r un 2 nip0 lse de
'
des principaux événements d^mo^pTr le P j ^ chrono,( *''l- e
- 483 -
Utre; r-feUgA il.'ôabriel iïgS? MtL^i*-*!!-
ÇoWiM uno leure oh il eonipare la b cvch^e â„? i ' 0 ."'"

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 48i -
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- 486 -
Apostolat de la Prière
LIOUE OU CCRUn DE JÉSUS
Archives diocésaines Qu r et Léon
Inlcolion generale pur Août 1896, approuvée ct l.énie par Ifotw Sifef-ftra b fc,,
LA MISSION D'ISLANDE. '
L'Islande fm découverle en 874 par des Vikinos norvèi-i,....
Bien lot après, les Normands éinigrèrenl en mainte la ffi
vers Ille jusque-là «Hilaire; en quelques années, près de ce m
mille hommes l'élue de la vigoureuse population de li piZïïu
xss&ssr é,abis sor ° 6 so, > * iis *-•--«-• sas
L'htsloire des premiers siècles de ce nouveau peuple fol do,
plus glorieuses. En l'an 1000, Vallking ou «ssemW général
dtLi 1 ?» e , M r r llg,on du F-"- 1 -ér«t adoptée comme relI ion
d But. Le catholicisme s'y épanouit, en effet, en loute \ L S V
l w f P " S . beauX fruils - U s Bén --ic'in'- -- le Aug, iin ï
Vers le milieu du xvi' siècle, Christian III, roi de Danemark
après avoir vainement essaie d'implanter le proleslanlEdans
1 He par voie de persuasion, Unit par v envoier plusieurs nh
mt^^Z" 1 '?-
L ' év /I«e'

- 488 -
Archives diocésaines d Qu r et Léon
el il leur ordonne de répandre et de semer partout sa dnrirïn» -puissance
m'a été donnée dans le ciel et s r Z A P " Toul -
cnet toutes les nations..., leur Z£ËSV*J2î t f donc e[ l ' n «ial
ordonné. . Seront sauvés lous%," Jul ShŒ • ?. ? ffif 3 p vo -qui
n'obéiront pas, périronl. Celui qu 222V!Lftt ; - «"-
sauvé ; celui qui ne croira point ser: ton,hm„é » Pi ^m !"
ISe sera
souverainement à la l'roviden.e dt1 e le neriiJ?2E me " c,>Mi -"'
dune mission, surtout gj elle est Im,ïï?tem« et Z i ln u2"«?,f • rt "
lui donner cn méme lemus de mini «En J. ,,., ° ""I- 1 ." f al ,|lr , «n»
Elje prierai monï-ére,èi ii^s'do^êr" K ? & t ^
demeure toujours avec vous • ce sera l'h'.. ri? , „ . : -/i,:. po " r 'I" •
rendra témoignage de moi el vous auVi 3» J„ e . Un ^- F®" '-' qal
m écoule, qui vous méprise me ménriJ i i. Ç •', -v-" voi.tsei.ouie,
voyes par Jésus-Christ de la mème K ,,uélni nK" 8 T 1 do,K ' *son
Père : . Comme mon Père m'a en.ové alnl?"^ ? -* e "'^ P--
Par conséquent, de même que lesAjX-, ei iZ ,li f?'.** * 0I - S envoi «- •
de se soumettre à la parole du Chriki lt m.^J^ , .'' l V'''''-'''' obligés
mem accordée à la paroi des iS»'ËuL!*j!!!* *?- I»'*
instruisaient en vertu de ZfmtfuSilmVSZ V? ,|ue ,e!i A P- tt *mis
de répudier „„ «.„, K TI la doctrine ï ' Z JR* P ' US P ' r -
rejeer quoi que ce lût de a doctrinedeJésiKThn.f i..* P " rCS ' q " c d -
Assurément Ea parole des An. tres' Lrïî tI , ' Ul , m,,m e.
le pied, is se présentent comme les envoyés f Î^J. i^ tt -i? u ,,s - ;,,sw,t
p.r lui i Jésus-Christ i, nue nous a von i lu,, u, lA ,u ':. ,n '' m '' ' (: '°-'
faire obeir à la foi louici es na?.nn?.n ÏÏ' pice „ el ' ~P--'ol-l pour
pas, Dieu tail éclater u*«K de iZZIS Z R J parl01 " sl|r "'« r -
eux étant partis, prêchèrent partout le SeS f1* S P 1, 'S , ' S ' - Et
confirmant leur parole par les miracle «„i i ?"T coo - leri " ) - av « eux el
parole s'agit-il t De «I e év demmeiu nF^ST*^ ' Dp ««"avaient
eux-mêmes appris de leur LX'- £ , |5Î!2S" lou( ° 1 ' 'l"' ils
«I au jour.

- 490 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
communion catholique et hors de l'Eglise, quiconque se sépare le mnin
du monde de la doctrine enseignée par le magistère authentique R?
phane, Augustin, Théodore* oni mentionné chacun un grand nombi^C
heresies de leur temps Saint Augustin remarque que d'ain res eïïfi
d heresies peuvent se développer, et que. si quelqu'un adhère à une S'
demre elles, par Je fait méme il se sépare de l'unité catholique « Dei
que quelqu un, dit-il ne croit point ces erreurs {à savoir les ferésies7i$
vien denumérerj, i ne s'ensuit pas quil doive se croire el se Z
chrétien catholique. Car il peut y avoir, il peut surgir d'autres hërS
qui ne sont point mentionnées dans cel ouvrage, et quiconque embS
rait I une d entre elles, cesserait d'être chrétien catholique » l " ,I,r4sse -
Ce moyen institué par Dieu pour conserver l'unité de foi dont BAR.
parlons, est esposé avec insistance par saint Paul dans son ébtli i2
Ephesiens. Il les exhorte d abord à conserver avec grand soin HfcrmoiX
des cœurs : « Appliquez-vous à conserver l'unité d'esprit par le B S
ÎJUSÎÏ ; c? f 1 com T les mnrs ne * emM * trc PleJnemem unis ,,ar Ï
char te, si les esprits ne sont point d'accord dans la foi, il veut m ii irait
chez tous qu une même foi : « Un seul Seigneur, une seule hi P
ii veut une unité si parfaite, qu'elle exclue tout danfer d'erreur , Jh,
ff^WuW? 11 ^5 C0 . nime de P^ 8 enfan(s i» nouent, ni ernn
é ab r cette unité, et Ie mcouïTquiMT* « * V Le f i*'
S« i S " nS 3 p T •'- d ï ulrea pfLSleurs et doc,t ' ur *> P°" r -• Mée o'
Sriïîi mT ' dU miniStère ' P ° Ur l ' ém ^m du corS S
u>* tïSl^ 6 ! 1 C n IC mûm r ^ h ' îUfi < de - )Uis ï'antuïuîlé la plus reculée
Stas»^& Dttel 55! ont toujours suivte ct «nanîmement dêtendul*
Ecoulez Ongène : * Tomes les fois que les hérétiques nous mon m "^
sa Oi ns semblent dire : ( est chez nous qu'est la parole de vérité Mais
nous ne devons pas Ies croire, ni nous écarter de I. primiiive l'adÏÏ
eccttuasUque, ni croire autre chose que ce que les 1^ isés dè D cu ou
ont enseigne par la tradition successive »
Ecoutez saint Irenée : < La véritable sagesse est îa doctrine des
Apôtres qui est arrivée jusqu'à nous par la succession des Ses
t.rlT C M q ï e *S T erlullien : f Tl esl instant que toute doctrine Confo
doi ftj&Sfis aposto,i !>r* m * res ei s S S
"Élira ore H? W? ^ ï" e . g * r(le SaMS aucun » Ie «

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 492 --
lnn*ml«e par la ti*m*&ÏÏ%&J& £"* i" 6 D,eu - cri '- ou
mX&&£JBlLZJ^m
Die -. «-- --.
qu'il vint recueillir son âme • mai fen i, r'f, u f s i? ?eurs > ces » I*
W, le lieu le plus sainte l' i 'enT p ï î£ÎP , -*r
Lorette, c'est une merveilleuse aDinritinn Inn/.- J 8 J/ - , '-- n ( -favorisé,
une nuit du uSk^SXSàf mm ^ rnmi ^
Gomme il demandait à Dieu la mnv^rciL *** X U »
Seigneur et Noire-Dame sé ra nife éren: à lui^T^f 0 '"?-
Sauveor u déclara que son Fil* i IV.l\ ' e, ,a Mère du
.
ciii, à la seule condhîoî^ oue e W » - ^ D ee -? n H demande -
PonMfe ra,ifiâl ce,le
ftreor, el Ie Saint répondit . jj ZT»'?
cetle église, contril, confes é el . W «Aï ? ,coni -- e vis "era
lonle faule et de loù.e peine -n/c S'eï^ °! fSÏT' - b -°
US de
de son baplème jusqu'au iour et i rhp„rf H! ' de P-' s '- JO-r
ladite église. » 4 J et a ' heure de son emréB dans
premieres venr(
«oeSn \m a !.^ la , pi * lé des „! idl > 1 ^ nous croyons devoir ajouter
lï," 1 1 accorde aussi l'indulgence plénière à chaque visite
R ire P uLS,, P crf eS / fp, i es , dfl la f- le de N-lr!--SmS-
OT rhn-J.iïî" ^ nch S" d " solei1 le 'endemain, dans toute églife
de" NoSDaSu-Rol! : r 0 e I,,rérie '" R ° S8ire tt P ° SSédanl UD »«*-
noiisTn"/-!, " „T pélenL lnullle -' a j ou l--• qne ce premier succès
Sné -ï ntln 6 - ? " aulre ,' m f a,s P° ur un avenir q-e'q"e peu
-Ka««, P S kio e 1-i, ,1 h ,e f °" d de nMft ne seronl P as
bunal Octobre, et nous ignorons devant quel iri

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 494 -
Ordination du 35 Juillet 1896.
m
tt assr
heHand PRÊTRES
ei
-
Billon, Jean-Marie, de Guipavas
Lehon, Corentin, de Plonéis
Goret, Lsorent, de Lambezellec.
P«,1 K ' H n m u de SaÎDt -Maihieu de Quimper
Poulhazan Georges, de Kerfeunleun. P
ba tua, Alexandre, de Ploudalmézeau.
ttrlT^ °Z i3 ! e < de Recouvrance, Brest.
Belbéoc h, Guenole, de Ploaré
Bernard, Chrislophe, de Scaër
Berrou, François, de Plounévez-Lochrist
Ber ho0, Albert, de Landerneau.
Caill .francois, de Saint-Marc
Caradec, Louis, de Concarneau
Conan P,erre (du diocèse de Saim-Brienc)
Féroc, Jean-Yves, de Saint-Méen. '
Gloaguen, Jean-Noël, de Cléden.
brall, Guillaume, de Plougoulm
Kersaudy, Yves, de Plogoff.
More, Jean, de Dinéault.
Ollivier, Goulven, de Kerlouan.
Ollivier, Yves, de Pl e y be r-C h ri st.
Pennors, Vincent, de Cléden.
A 'I e . m ;f Gu ---au-i-e, de Plounéour-Ménez
Quéré, Hervé, de Plouvorn
Houe, Jean-Louis, de Saint-Derrien
Rozen, Jean, de Poullan.
loullec, Gouesnou, de Guipavas.
Tromeur, François, de Lopérec.
et MU 0 1 >' ne?ez 'T. J - ï «ï--es, de Plouider.
Branmnrt Ve n ^ ICl0r ' p " ur "archidiocèse de Port-au-Prince-
Brancourt, Romam, el Cambiaire, Célestin, pour le"«SSto
MM. Bernard, Joseph.
Bossus, Hubert.
Cadiou, Guillaume.
Corre, Eucher.
Horellou, Jean.
Miossec, Yves.
Berthou, Alexandre
Bervas, Joseph.
Castrée, François.
DIACRES
MM. Le Boux, Yves.
L'Helgoualch, Jean.
Morel, Jean.
Pennec, Mathurin.
Plassard, Pierre.
Pondaven, Gabriel.
Tanguy, Jean-Marie,
Jezequel, Guillaume.
MM. Calvez, François.
Drogou, Nicolas.
Le Houx, François.
Andro, Charles!
Bleunven, Jean-Marie.
Bodeur, Yves.
Rossénec, René.
Boulc'h, Amable.
Cabon, Gabriel.
Calvez, Hervé.
Conq, Auguste.
Conseil, Joseph.
Cornou, François.
Cozic, Jean.
Gouzien, Henri.
Guernic, Henri.
- 49o -
Sous-DIACRES
MM
ol séminaristes ont reçu les ordres mi
I6 avaient reçu la tonsure, Ja veille.
. Henaff, Cyprien.
Laurent, François.
Laurent, Louis.
Laviec, Nicolas.
Le Berre, Jean-Louis.
Le Menec, Gabriel.
Le Moign, Franeois-M*
L'Helgonalc'li, René.
Lozac'h, Frédéric.
Pelliet, Joseph.
Perret, Joseph.
Perrot, Jean-Marie.
Perrot, Pierre.
Pouliquen, Alain.
Salatin, François.
Yviuec, Corentin.
n eu rs.
Nous apprenons que M l'abbé Louis Le Houx professor m
S b ^ nomm^SSl J5
de I excellent Père aurait vivetneni désiré le voir repose*dan7le
SSàX2&l$? m ^ r ******* ---•«* -- -""ieu
dn^rf traites eccI ésiastiques. - La première retraite eedéastique
commencera, on le sait, le 3 Août, pour se terminer lelia
seconde aura lieu du 17 au 2*! '
rJ!? S r °PPf Ions ces d »^, en demandant aux fidèles de prier
pour eurs prêtres qui vont se retremper, pendant quelques jours,
dans le silence et le recueillement. H 4 * ]»ur*,
mt-LK® ?°r ven , 1 ôlre sainls > non seu,em ent pour eux-mêmes,
Zr nrf^« Cl,f / e i r Ie i^? res - Les relraiIes donc grandement les fidèles : tous doivent
P^'orales
concourir
intéressent
par leurs
E f U e "i assurer ,e snccè5 ' Tous doiveD ^ demander à Dieu,
mliL?V ie ?' X set !l 3 k ines >

- 496 -.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
Archives diocésaines de Quimper et Léon
ROME. — Le Pape passe depuis quelaues iours l * h » -
« A M. le chanoine fîesson
supeneur de forphcliHal ae Hoche.'Arnaud
! «Monsieur le Supérieur" LePUy ' ,elWUillelI89D '
so. ^ e T ^ la mêlés
viciimes.
rs or P nel "-- de Hoche-Arnaud sont
toutes ses formes, ne leur venait en a » wJl'f P 1 - 151 ) 1 !--, sous
sstt a&ssr- -"•• W? -iss», 's
sssss 3K« s »? Ssaî-as:
lête, chacun le sait ; ils vivent in Lr T- P '" e 0l) re P
oser leur
deraain, mais confias en ltJa^ZlVT' "- cer '--n- du Iensite
des bons chrél i» .Et c'esu£ lt D "ïh el en ,a eénér( s'attaque- On saisit leurs m.^^i^
-
m n a ^? nre "n |,0,,
pain de demain ! «"«'grès tecoltes ! On leur arrache ie
j-v'oufl'atoïh^ni^v' 6 Supérieur ' - e ne «•'--tendais guère
de recevo r Te 'prem e" S " » fe *&** ''-«K
siens, d'un cœur• fadlfféEm ^ c- P sa " lte pour ( - ue D °- s --W»-
QB'ona A^ntreS^V? S?^ 1 ! 0 '? 1 *' Ia mesare brulal -
population du Puy fi chréiiS'ni «i ri!? t"^ Ce / lil - de ' ,oul - la
^•S^^si Supérie Tcfe a S c T e ,
de raes
, „ « Êvêque du Puy, »
"•ouvé écho, cette année, au cœur des honnête, gens.
iU " l6mat
Roche- r Arrf;„r, ^,°? S a PP renon , s

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 498 -
2,000 francs, a dfi être laissé pour 130 francs 4 nn hr--, h--.-
1-i 1« rend i l'Orphelinat, ll arnre lo ^ni Jw?

- 500 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
^^'"""""""""""""-""------------------------^--"--^--M^^^^------_^.___.[^^
R Rilli IV I-- P |(,U(, -'l'nézeau, a l'honneur de prévenir
ZZi HI S 1 "- 1 ?- le . C i er « e du fini-'éreqa'il est le -RS
lant de la ir«t«N Rouxel-Ledain, de Rennes (BÉTW frères s ««I
seurs, fourn.sseursdel'ArchevêchéJ.poitrle/ornementsd'C^
St^KS»? C * aM * ferfo ' ^ fifl '""^ «B
Ateliers spéciaux pour les Broderies, la Dorure et l'Argenture.
FONDERIE DE CLOCHES
-A-- iî-AuV.J^ieiD
à
Villedieu-les-Poëles (Manche)
Cloches d'églises, accords et réaccords garantis
n tf 5 dre fï r à "^ v " t - K JAMTEC,
i - ! - 0 --aiot-Yvos, a GUINGAMP (Côtcs-du-Nord).
PO V DRE BLEUE
AVTI^EI-TIOTIR \nrvviT\ d ^ r ? S méttl ^ e * PASTEUR
AHXWHQUE NOLVEAl tres sûr et sans tian3er, mftme ,*„ |„ Mli„ des BrT,unU
Du m ]B ^l^ mmt 8t B«W»n certaine des maladies microbiennes :
TW V^TT-V ° rî S', °? eDe Onnmmej, croates.
*^Wi3BSÎSf ffin^"*" malAdieS *• -*< chu,
S? 1?FAC J E E ^nnit? * EJ& ec ^? ias *, ^donnements.
CLOCHES D'ÉGLISE
Fonderie de Cn. DROUOT, à Donai (Nord)
d^ltoTîSiJS? ( cSto-d»-!SS^. " "• * K ° lim ' -*---»-- -" °0: QD «^. «WHI SA.AU,, „. K«é0„
.SOLIme Af iEocv
cKtjtw de N. T^f p Je
Pape Léon XIU sur l'unité
de 1 Eglise (suite).
/A Chronique du diocese
; Avis; Nécrologie;
domina I ions dd ns fc Jh-r-
^ - Cause

DE
- 502 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
LETTRE ENCYCLIQUE
.-ST. T. S. SP. LE FA.FE LÉOIT X l T T
SUR L'UNITÉ DE L'ÉGLISE
(Suite.)
Quelle est celte souveraine puissance à laquelle tous le-s Ph.,,.doivent
obeir; de quelle nature est-elle» On neneut le rilwi e " el,s
constatant el en connaissant bien quelle a "("sur ce no X ll7 W"
Christ Assurément le Christ est le* roi éternel, ll itenÏÏHmenTSî'f "du
ciel il continue ft diriser el ft nrnii-.r»i. mi-sJ... •
mais puisqu'il a voulu t e"ce £,«MTv|bei Td, T roïM * ;
cnt llu "-ul
Chris? gSSUWSSUt Z^télSS *. ^
suffisante. Il est évident. en effet que c'est^usrhr^!'? 6 ">' " K
opère les sacrements dans l'Kalise • c'est bi ««? i,i!' l -, , - m -. m ° qui
remet les péchés ; il est le Vefe pré rel? s'es^ofô £??• "Ï fl*
? croix, et par la vertu duquel son corps es? ret 0M ; e el •-**•
plus qu'on l'appelle Simon leV..T?' . • ? Jonas| - et •« n " P'-'- 1
vertu de sa puSce • puTpar ZttiïZV emrmls ? omm si - e «
l'appelle Pierre Darce o, ' i «i i, ?1 & T"*- a Pl lP0 Pr'ée, il veut qu'on
Eglise. (î, , ' ""* --" est ,a P' erre «- Nudle il devait fonder son
Dieu^ffilS^^étblSé^tL^' 16 - dfi S' la v - l - n «-

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- soi -
doute : il ne veut pas s'instruire, mais instruire au contraire celui „„.
21.^T, de rem °'" er - u ? M ' !' nous lilis - ail m le acaire d, S
amour, ht parce que, seul entre tous, Pierre professe cel n mn. .-•'T
est mis à la lête de tous les autres..., à la tète des plus ^rfa ts Znr'l,"
gouverner, etant plus parfait lui-même. . Or, le de oir e le rôle mn, !'
ieur, cest de guider le troupeau, de veiller i'son sa|ul e„ lui nï«? ^
des paturages salutaires, en écartant les dangers en démismiiniL..,•?'
ges, en repoussant les attaques violentes : brel% êxeSr.u ori,^;
desqu
sang.
et à ses successeurs, (ll >
Et paree qu'il est nécessaire que tous les chrétiens soient liés en.»
eux par la communauté d'une loi immuable, Cest «our rel "a ue n, M?
vertu de ses prières, Jésus-Christ Noire-Seigneur a obtenu à^ierfen,!
dans I exercice de son pouvoir, sa foi ne défaillit jamais . J'a aZ„T?
to. afin que ta foi ne défaille point. , H lui a ordoné en outré L K
les fois que les circonstances le demanderaient, de communiquer hi'i m,"l.
à ses frères la lumière et l'énergie de son àme : . Con irme |« frères
Celu, donc qud avait teigne comme le fondement de I É-ise n t,,',
ao il soi la colonne de la foi. , Puisque «fc Sil
"L, 1 sffiJy-j"
douait le royaume, ne pouvait-il pas atlermir sa foi d'au", nt une ln
iSef ,2 P ) U ; rre ' n ]e désig,,i1il eomn,e le •»»-«-«- q-"K SM
De là vient que certains noms, qui désignent de trè? ffrand eh.-.,..-.
« «qu.appartiennent en propre j Jésus-Cbr en vertu ^sanuiS'
IS!:?"'**
VOul . u les rendre «" nmi '" s » '"i el" Pierre o"Zt '
c.pauon i3,,, afin quc la communauté des Mires manileslàt la comm,.n •,.-
ceta se sr.- s s^SSTT
aalin uil i Uin d- rat*-.*, V »"„ ,-i*K, ,4 ?" "-""* ""
K r SS SiJ' é,âil ~ ? *-*• A - utres'd SJS
mVuiPP««ïï 3 P° st0l! «f l - e • Jesus, lui montrant qu'il doit désor-
sors le chef de les frôres . Fnïiri Wh?i »,. «K l Sl lu m ai[Tlt3S '
(1) S. Jean Chrys. - (î, S.Ambroise. - (3) S. U m k Grand. - (4) S. Basi|e.
- 503 _
I unne, le fondement de la sécurilé é. S. i., P J '^ " ,,e csl - ,e Principe de
luelle ne pouvait en fJmfSSt&l JUl Z Kgfe"«' • £«**
main fl). • ^ * feuuiernaiJ de 1 Eglise, mis dans sa
È prim7uféTur ÏÏS K S ^ T*^***
seur du bienheureux Pierre nrince 1» An ,î e rom ? m Mt ,e s -«esvicaire
de Jé.sus-Chris. fc d.ef dr tou.,-rr Sf' 1 t -! B est ,e veritable
de tous les chrétiens, e qu' lui dan"* litt*' e t én et le *>«W
i été donné par Notre-Se'ig. eur Jésus ^EFE"*.*? "---"-W -'-erre
de régir et de gouverner I » ÏRSS- rfft pOU ? ir de --"«.
£ .dans fc* ac,eS fo ^ J S - M S S f l t M S
ordinaire sur toutes les aiimM£ en « .?> nf de la < , - iss -" Ci -
tresse de tous les fidèles du Chrift ^'
qUalllé cIe n,,îr - el - e - 1 -'-
réunir. » «peueure, mule Eglise doit nécessairement se
• tf«V&ÎSLJS ais '», romaine ' -*» «« '-
Principale, d où est née l'un ?] ^ÏÏSfe la ch; " re de r ' ierre -- l'Eglise
**"-., |»«ï qu'elfc e, ô" tu Jf nîr^'" "' " l ' i,, . pe !'? Ia « **• "»
P^le 7« luce'sseir d'n .Vh "^ ' 1 S" -» ««••nes à Damase : . ,,e
g--*gggIM^-" asa "u^ s M
fl) S. Léon, - (2) conc. Florent.

— BOB -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
3 ,l f."- 5 ? u ? 5 c -" e P' crre eB < bâti - ••Eglise. » La mélhode hah.h.nti
to?r sïltïuni CT: r Il M » nr, - i "-' ; . si -," '«« «t X K ^ f t
chaire apostolique ,, affirme que quiconuue se séoare rte la IAI 1 1 • la
n'est point ca.bolique. . On ne peut Squi voSs cardiez 2\£SîLï
H» uZS M - XHDe . -"'-Seigne égalemenl que la marque de la vraie f,» ...
de la vraie communion, c'est d'étre soumis au Pontife rom-in.%, „. *?
qu un veut n'être point héréiique et ne point passer I tal m Tf
cherche pas à satisfaire celui-ci ou celui- i LI.I'.I L h.ï,., AÏ q .' •.' . ne
ar£'5E s 2££S*~HH-SS
pouvoir de lier et de S Ca o^qu'el el o„ W v X " '?
commande aux vertus célestes, lie ou «gui?ïJS dan!ffcldeI. "' m
lier et de délier les néZsa é'ta dn„^ %" rû - a,ime . «- 'l«e le pouvoir dc
moment présent et tou our! rti Z ; ' M n,c '-"- A P ù,re ' I- 5 - Jusqu'au
son autorité/ ' ' dans ses su -----~-U-~ et exerce en eux
mém^suie^rpir T^Hé^Z^h^V, &***** ~- r ~
laquelle la voix du Troisième concile Ï , S d ,? Lé ? n '' sen,e, "- e -
un écho : . Le souverain orinSif .-^p on ---nUnople répond comme
nous avons eu eHmre fav^r^n ti P ,°i reS 1 C0 " b -'---- «W nous, car
Siège... On ne vova i an rtehf.;. . ^ ur e . 1 son s ««--'s--ur dans son
Ufe romain" que duLl «ïri, i£ , dal ", q ? î". I,sail la lelIre -« P«*
la bouche d AgMbonToant fa fo S 51 C "H" ^T «- ui P"- 1 -" W
proposée en termei évirésSar H«.? l ,r - fe - i -'0« de foi catholique.
siècle, et «oiwilif r ]>mïïî^ T^" aU comm -"-« ! ----nt du sixième
Epiphane, Jwn ct MennT ^ m^"" ,Cn et * u - si P ar les Mlriare-w
grande Viguet .Comme là Lta^fsTES es i . M P-imée avec une
qui a dit.-. Tu es P?erre et «,î e "if." Ce ,*- Noire-Seigneur Jésus-Christ
peut étre négligé? ce m.?/*.- rt L'* P , lefre n je bi ' ,lirai raon *-?''> »• «
puisque dans ll Siège amstotf,neVtn°" Rtmè ïV a •"«-"'«--- "-"*
conservée sans aucuSe ffi 4 '" rel,g ' 0n «--*-»*-- » "o-jours été
- 507 -
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
wïgïï"^-.»" K" SVT. 'E'*' à §•'*•*--•
Bp^ït-S^^S-.'J-ïïï
Frère Florien (Pierre Hv*i S^r DS ,I el - V0 - s Ie noD - -siïai-S"»-^^trs-rïfiSi
R. L P.
«iïï:s ie ciergé - - par décisi - * *»•>
'«trïfe^r a . Uaiùni ' er du C0 " ège de Morlai *> r --'--r «te
!•' cS'vicSiTi fn int " Louis de Bresl - recteur de Di ^--";
M Cret! nt - ,-- n,e - r .» Y' c -"- - Saint-Louis de Brest ;

508 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Retraites ecclésiastiques. - Au moment où s Wim,
to Semaine religieuse, 195 prêtres du diocèse suivent an Gran?
BS LSK pnSsidée par Mgr rEvêqBe ' el -*-*• ï
Nous croyons savoir que la seconde retraite (17-22 Aoftn «.,,
plus nombreuse que la première. Nous en reparlerons.
Cause du Vénérable Père Julien Maunoir S J -
Les Leures Reinissonales et Compulsoriales pour la consiruC|.on
du Procés Aposlo.que sur les vertus et les miracles m meiedZ
la Cause du Vénérable Servileur de Dieu, Julien Mauno,^ prêt
profès de la Compagnie de Jésus, ont élé expédiées, le H K
dernier, par la Sacrée Congrégation des Rites
et
.nnrf éll "r e 'î l / d ^ s â MoDS *.g:.-eur l'Evêque de Quimper i
£iï,i!Sir èa î n > e l à -? ua .l re Dif?nilés ou Chanoines de l&
cathédrale, au choix de Sa Grandeur. Le R. P. Orv, S J W
Postulaleur de la Cause, les ayant présentées, en méme lemn«orn
son mandat de procuration, Monseigneur a daigné, pTreK
date du 29 Juillet, ordonner immédiatement l'exécution dè, dites
délégués par le Saint-Siège, MM. les chanoines Téphanv E
do Chapitre, Salaun, Toulemont et Coat, Cu ré - À.rch i D ré i« 2
Saini-Çorenlin, nommés par Sa Grandeur, M. lechnno ne E e ?
rp?v F,SC8 ^ de , loflicialilé --«-----'-, cilé pour faire "^
les oppositions légales qui lui paraîtraient opportunes -e som
S"« dS'lï,SStfA de 7T é - A F* ,a vérincatio'n'del pot
•iwL! -1« V g e . dQ . ph rem '^ori3l, Monseigneur a ordonné
I ouverture de ce ph j les u ges délégués ont accepté la jurid ction
qu. leur étau proposée, et ont prêté ierment dans les S s p es
crues par les Lettres de la Sacrée Congrégation; Sa Graner
ÎStï.'ïiîïïS.ïrÏBfiîaî? ^ -«W-P^S'att
?rSé F ST e Jibu a n n ar lre eCCléSiaSli - U *> d ~ ° ^ - ^
la c d bàree U nt1f D L d -i. GraDd "1 Sé ^ iDai ' re ' 3 ^ nl bien v --'- accepter
même Cansl. I MV^ U da £ S Un P"-*-**-- procès de i3
meme cause, a été désigné par Monse gnenr et MM les Jnces
SeSsTh FoPtrVA' M " Gado "' ainsi " « ^ ^
fe^dl in.prrL°a? lprê,é ^T" 1 " leur ,our ' e- l'enveloppe
eSrRomin &i?l reS ' e -v7° yés p0Ur le Procès P ar le pro ieur Hornain, leur a été aussitôt remise
^
Notai n re;rI.it'cia 1 ;L G , a J 1 ' aumô ° ier , de '- Retraite, choisi comme
«oiaire ecclésiasiiqde pour écrire les actes du Procès et les réponses
- 509 -
des témoins, et MM. Henrv el Plontmiilm -r;^»:.- . „
désignés pour porter les dttltonW£\Œ
ont élé assermentés, ainsi oue le vU & 0 ?* du T| ï~una1
chacun suivant la formule afférente', Sn office "' ,U '- raéme '
Les Lettres Rémissoriales accordent den-T in. n„
les opérations du Procés et confèrent "Ù Tribu"? d7o., m? 1 "? 1 "
pouvoir d expédier une Commission roea toril o à r «•' ?r .'î
archiépiscopal de Rennes nnnr r6»,ml„ • •?. e a ' "l'cia né
de Haute-Bretagne. ' P eXameD l ur "-"R.e des témoins
Les articles du Postulaleur insérés à la Mn *Li ,.
Sacrée Congrégation sont ao nombfe de 28 i? nW r e - e J»
qne les nterrogatoire* soient moins nombreux r W
PI i° bable
et laborieuse carrière qui s'ouvre devZ 1 t., . une lon '? ue
Mais la compétence el Je dévouemem «?• 'i--* Apo / ,oli, - ues -
Petit-Séminaire de Pont PI-AÏ-r f„ .
Jeuïma l t!n S 30 i Jn i i!T,, de P T^° ix ' ', a . cérém - ni - a l M le
g S K cler d t2j»MgÊ!g&
-©«^aeïBia sas r - s
le plusse s!,œér S deS -,ef " qui ° nt ° blenu ' -ïeï&SÏ.
GuiSSLïrirdSlien 1 " 0 "' ^ ^ ^ ^ J ^
deGSc ? "j7ân A ï g n U ,' Un i>^ Rou . x 'n'? e LanDilis ' JeaD B| - a ueuouezec,i Jean-Louis Prigent, de Plozévet. -q-ec,
rn^ H n . Sm è»ie. - Sectw» A ; Joseph Furet de Brest
ITonTl'Jit EES*'!* 4 ** -«r^S PÏ-ÏI?
srtÏÏ ÏTS: A^i?"' Hervé G «*-*--niai, de Saint-.\ic
* ^ > : ^ S ^ ' R ° berl Gui11 -.-eOuémé-
Gnipats, ÎJSîffiM.ÏKi: Jffi,n - Ffan ^ G » é ^. *

- 5iô -
Section B : Joseph Nizï, de Brest, Jean Boedec, de Plomeur.
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de Recouvrance, Joseph Le Fer, de Morlaix.
Classe de Seconde. - Section A : Corentin Breton, de Plomodiern,
françois Madec, de Plounéour-Ménez, Louis Bleur.en d«
Saint-vi. > ue
t S î^ tion m : Germain Cozien, de Pleyben, François Costiou de
Loc-Mana-Plouzané. '
Classe de Mélorique. — Jean-Marie Guéguen, de Guipavas
Jean-Louis Boulis, de Langolen, Henri Coquet, d'Esquibien. '
PRIX D'HONNEUR (Discotm français) : Francis Le Bourles de
Saini-Alarim de Brest. '
SAINT-POL-OE-LÉON. - Le même jour, avait lieu la distribution
des prix au Collège de Saim-Pol-de-Léon. La cérémonie offrait
cette année, un intérêt particulier : M. Quidel leur, nommé chanoine
titulaire, faisait ses adieux à l'élabtosemeni qu'il dirige
depuis bientôt 25 ans, avec une compétence, attestée par des succès
toujours croissants, et avec un désintéressement sur lequel il nous
en voud rai L d.asister; en même temps, M. de Guébriant, maire
de Saint-Pol présentait le nouveau principal, dont la nominaiion
a été accueillie de tous avec tant de sympathie. Formé à l'école de
M. Qutdelleur, comme lui bon, affable, généreux, avant tout
dévoué au bien, M l'abbé Louis Le Roux « continuera, comme ou
e tui a st bien dit, la renommée traditionnelle du Col leffe de
Léon >, secondé par les professeurs distingués, dont ta plupart
modestes * ^ reSteDt S collaboraleurs > aussi dévoués que
On sait que le collège de Saint-PoI-de-Léon a obtenu encore,
cette annee de brillants succés : 7 élèves de Philosophie, sur
ll admissibles ont été reçus bacheliers pour la seconde partie.
En Rhétorique, il y a eu 16 admissibles sur 18 élèves présentés;
15 ont ete définitivement admis. '
LESNEVEN - Nous sommes heureux d'enregistrer un succés à
K* s* 1 ^ 16 P? ur J e co11 ^ de Lesneven. En Philosophie,
sur 10 élèves présentés, 8 ont été déclarés admissibles et 5 définitivement
reçus, dont 2 avec la mention assez bien.
fcn -l'iélonque, sur 18 candidats (dont 14 seulement présentés
au nom du collège) 14 ont été admissibles; 13 ont éfcireçus à
loral, dont 6 avec mention. *
Ajoutons que ces deux collèges continuent à fournir de nombreuses
vocauons ecclésiastiques. Aux derniers examens d'admis-
IH/r* G n rand -^ mj £pa»i'e ont pris part : 16 élèves de Saint-Pol,
M de Lesneven et 42 de Pont-Croix.
- 511 -.
Nous voudrions également mentionna i
obtenus par nos établissements S S ^ r ^ bril,a
de signaler le résultat du 3SS^SS&2î ^ en tons-nous
élèves mécaniciens de la mar ne &£ n Ew ****** «es
20 sont élèves des Frères : 3 X l'Ecoï de^Vri?% dU D Fiûislère '
l'Ecole de Lambezellec, 3 de l'él .blf\Ltï„^ res P de * Brest > 7 d «
derneau, 7 du Pensionnat S.i?iïJE-|? e di CtaiiS?" rf e L * n -
jeunes gens, sortant des mémes maison sont aZf[ ; 5 aut f es
SUïVre les
cours d'apprentis quartiers-maîtres mécaniciens
de S ^ M ^ f t { 6 f ^ « B S 5 ^ ft I Saint-Martin
.aur el la générosi.ldes v&SÏÏÏÏÏfôfàn le zéle dn pas-
.ion aval, acïp é ^hWASSSR ^ Be ,on ^- --*'•soir
accompagné deTil tCorr in rf vii 0 r n, ^ el A 8, ?T ve ''•-•«--«que,
Ie dioTaoche mSin%ràô?K~ é r a V D !!i i, f. dedi
pleine: au premier rang, on remarÔuai. ÙIM* 8 -' ' ég,i Jfu é,ait
Ad oints de Morlaix û h711 . ? Ma,re el MM - -es
appréciée de toute la paroisse P "* " é,é P- rtic -lierement
Après la bénédiction des clorhp-. fait. •..••*.-•

- 512 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
BREST. — Ecole des Mousses et Pupilles — À i- ,.;
lr.bul.on des prix à bord de la fire^ P vaisfean-é?ok«
Mousse-s M le Capitaine de vaisseau Couy, commandani a Dï
P~e U s n uiS?: rS ' danS ' epel D ° US releVons avec *£?h
I ^éX^^'J^t^^ futiles
sncr.fices pour la deren» du pays, onCs anp^nd à conn Ure ? .ti*
ph- noblement vos devoirs deChrétiens • el cette îwiXmn. i m ~
mstruciion n'est pas Ia moins essentielle
c -" e - ro ' 5 "- me P ar "e-l-votr«
nier fi^l, ,0n T 1 * , V eli - i< ' use que vous donne notre diene SUM)
mer façonné votre intelligence el voire cœur, éveille dans vol»TJ.
jouste sen.iments nobles el généreux, et la for.ine ^ur les ép?e..vesZ
Ces sages leçons sont deslinées i exercer sur votre etnri. i» ».,.„„.
J i r & r m é t T e m ^ : qU *°" PeUt *» -"* son P» -•
* Evit Doue ag ar vro ! *
Pour Dieu et pour Ia Patrie f
guide pour vivre et mourir en bons soldais, cn bo*" cheien" ! *
M. l'Amiral Barréra, Préfel-marilime, qui présidait la rère.
Sf adreSSan ' enSuUe nx P e[il - •-•-"••-. «herminé Jar «5
et suZVZt^J?* 0 asmsseBsâ
'?- *"#** ---•»«• du désir de bien laire
^°r n av0D - s été heureDX de trouver la méme noie chrétienne
•end^^ dan, rmom 0 ^ 6 l,1S > ; ,a f0i ' S-i-ff-nnit el qui V l !
r-nr-o i ?. es mol - e nls douloureux de eur vie el enfin l'esnémème.
T " Symb ° le esl ,e -" lorie -* e «' i - lè --- «-• S SrioeX
où l'ïfnïe n mim?L r = leS ' qui rep ? sent de lanl d ' a '-"-es discours
"u i on n ose même pas prononcer ie nom de Dieu ! (1)
- f e ^ t o i & i î l S coran "- *•• -» -fénionies e.
jugés, sans doéte, trop Clérieux ! pt< """" X!s - ont s -PP rini « '-- P"-*««-
- HH _
JM\? eS-^SSSf J»a%!!^ - -- 'riment
dans les deux afaires ^i^^^iSg
de li V^SSL^ÏZ^ZZ ,? Carhaix ,a «-que
la volonié du législateur aiéié de n"S 1 *? 3 '' elle -> ui -que
les sociélés continuées pourtt JK S U îf , /' ,re a , Cel im P ôt
Jurr... Ainsi jugea le tribunal de aa letf^.^.''* f 1 ?> *"*•
mais b Conr de cassaiion fu d ? u„ ;vfaconi'rlli^'"- , ,8 «>.
cause devant le (ribunal de Quimer ,m fin Ji e 6l renvo a la
-'
nlahle la conirainle lancée na. rïmri&L nna,em - nl - déclaré
communauté de Carhaix i naw «AX ÏÏ et C0Ddamr .

- 814 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
IV. Hélas ! nons ne sommes pasé la fin de la liste. Nous anDra
nons, en effet, que le samedi P'Aotlt, les Ursulines de Qnimn?rtj
om reçu une seconde sommaiion. Le fisc, reconnaissant les erreur,
matérielles relevées dans la première, revient à la chartre el mi!
nace la communauté de nouvelles poursuites, qui seraient suiv£
d nne contrainte. «---.s aum»
V. Enfin, on écrit à VÊloile de la Mer •
Hn-.V^i? ainl ; F '^T is ' de . M - r l-'--. Ies religieuses Augustines-
Hosp olières de Çuburien viennent de recevoir une troisième "a„
ra.nle el l'averiissement d'avoir à payer 1,846 fr. 70 à e„ .?
LelôùSajSf' 1 ' D " JUgeme ° l d " lribnnal de Morlaix -
Dans une affaire aussi délicate, la direction départementale de l'Pn.
«if ,r s T fts ? 5 esl avam 1 - ul une Q-«ilon Politique fi
».,J,J?n ,Ue du r 1 " 8 ^ en fî,is - nl exicat * r -'"- loi d'oppressif »u
moment ou, pour la première fois, un Président de la Républlnu 1„
r. Lj ,? U< . "î? dé J( ense sacerdotale. - Après avoir annoncé
Lnftfr 6 ' a C0 , U !* d ' appe) de Paris daDS le P*- --- Prttres ÎS
tons, réformant le jugement du tribunal de Versailles, la Semake
relieuse de Rennes ajoute ces réflexion*, auqaeltw DODT^£
associons pleinement : >•,«.. ,,UUt uuu.
n„rL Voi L à d °1 C une - P re -- ière « "-és considérable victoire remportée
; nos adversaires savent bien que, du jour où ils seront
jugés par de vrais magistrat, ils ne pouront échapper au ch?ii
na, n»Liii f ° *** -I? 6 ' 8S leC,e ? r - de la 5ew -»-- ''%-

- Sie -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Le comité chargé de ta défense des trésoriers leur fera Darv«
faireT Ssammenl la - orD - ule de ''opposition qu'il y aura lieu dè
—" -----------.
CAMBRAI - Le Conseil d'Elal, dans sa dernière séance a
conclu, après une discussion de quatre heures, qu'il v avait liVn
de prononcer I abus contre Mgr Sonnois archevèque de Cambrai
et quatre curés du diocèse, pour avoir, ceux-ci onranisé les mît'
«ssmns de la Fête-Dieu malgré les arrê.és municgnx e le pt"
#?a^'- I 11 r J? UreS ' rendu S s P- b «

- 518 —
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
* *
K" 6566 - scr,DoB •»•• •• ,e -"»»-"- ifirsasa^vai:
A 2 h., Vêpres suivies de Ia procession
16 Novembre 1857 H 6 * S ' Ple **• eri dal* du
v* — J - ai communion peut se faire ailh-iiru m.'-, i,.,. u
--#3? jsrwS 1 ^^-«^^. ^ i»
Ces indulgences sont applicables aux défunts.
» s'unir à Ja neuvaine^ dû Pelei'-inâll „^ ^"'^ *- I 0 '"-'-»»m- de Salît
•clôturer, à Notre-Dame des Y&"£ tf 'i? i^Sr?" •-' 18 A °- t ' P aur «
c£2, par une messe & ^ ^ ^ T ^ ^ t ^
BeuL-ConS; * ** ^r* WiX-«ie.r de
M' & C i Vi ? aire * La FeuilM -> vicaire i Bannalec •
»"• s=rwsR«yaas dl Sfe
— 519 -
M. Oneri, |enae prétre, de Plouvorn, vicaire â Ploué

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- 520 -
du S W î & W t t M a (%££ »i .nsoocé Parrin
rendu à la Préfecture wnrKiï. . D x^ P-roissial, s'est
b-ique. Sa Grandeur^a'dS.ïi.lL^iS'te'f ' S ^
« Monsieur le Président,
. * W^rdSo&TfiSr ** ,es vicaire - *-*-.«
France et les sentiments reliriez oni «ni i. J an or de la
!?
f-ine et de l'ardeur sécalaira Sefla Brethé ° d ° palri °css
s«^Hs^^^' -
pour chacun.
p ' ne V eni ùlre Qu un bienfait
. pdîgSJ? ?K ^4sss%s i? Dourr " •»-*•*
» de répondre à cé que des temnS-l '. avenir et «'-"-presse
' »£ S pl? ffi' Sfig ue ïïttÛFi « V °" e p -
; votre présence en Bretaune Sr n ,« P b . liqoe - " se r -i 0, - i, de
votre haute bienveillant! !'
M. Félix Faure a répondu .-
COfUp,e sur votre Justice et
v ô « î v e S ; S t S S i g n e » r ' '? s P ar -'- Pe
que vous .v« «xpffi S ' «PJ -es sentiments
ceux du clergé tout e nier de JS&*' a Ré P--'''q-e sont
« ce hangar e de respectenver^ ' ^ S ^ J t De dou,e P 3S P-
• conforme aux lois concorda aires nJ J "'v el - bs - lul -ent
: RffifiMr? cfc ^ *W --ct; e «
^^^.S^yS^ an - •
peuple efn fait entendre des acclamais encore nf.N inf' qUece
pus spontanées, si ses «enUinentedefbiav5£Mïï-«ra el
s, la^ehgmn de ses pères avait eu sa place WmSSt8t&
Nos députés catholiques. - Mer d'Htiki M I
de Mun el M. Villiers, se sont rendus i £wi ««' .' e C0n -' 6
dépu.és du Finistère/au débar ueïn ft».-*"
e la
République el aussi à la récepiion de la Préfecture mari fm» ?
.mention élan, en saluant le" Président, de lui ad?ese7a±Z
les mains de M. Méline, présider,"duCoB *i « S * ? entre
Président, le texte des paroles «ueSurTH k? H'' red --cesse au
en leur nom. M. Méline s^cR"de lieure ^! P. ronon «- !
chef de l'Etat. -""'ge ue remettre celle adresse au
En voici le texte :
« Monsieur te Président,
« Représentants des circonscriptions agricoles et maritime
qui entourent la ville de Brest, nous connu sons ils sSem
«l-> animent ces vaillan.es populations el nous fommes vInusvoUS
SarSaT- df.,*£! W M pal, ' iotisme a,denl ' Q "i nisi
££• ,'• . Ia fo1 c-l'g'eu-e et v puise ses plus eénérensi-^
OT^JLlft U ,K, Be 5 l de „' a m P-"' '--• aCdre" S de S
OH ~ ?T Elles attendent de lui, à leur tour, le respect de
loui ce u„ leur est cher, des manifestations publ ques de leu?
culte de leurs écoles chrétiennes, des associations reliRieuses ëï
charitables auxquelles elles doivent tant religieuses et
m» ï „ Mm f al à Voir dans la visite àoai "*>-- 'es honorez le
KMes^nfdS 6 ^ Pa " " l ' i »'-'- i --retdevéri.ab.e 0 îibèr!l
M. D'HULST Émile Vnrrpnd
-W .s I, fr Ci^sc-lpl. * B,!. « ^ ^ U 2 ' ' L « » '«.e M.
A. DE MUN,
Député da la 2» Circonscription de Morlaix.
Un l'n» LT V.? é - 51so ^ e

- 522 —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
voir, sur un point quelconque du parcours, le défilé omciel An-A.
avoir pr» conse.l, nous nous sommes décidées el, aujoSui 'i
midi el demi, nous conduisions sur le boulevard Ga ml». ? ' a
ou le Président devait passer, en revenant de K S ' p S !
fe, 3 ker . ls -T' nos enr - nls - heureuses el comem» &
élaient rangées, les petites devant, les t-randes derrière i., . es
du mur de l'Abaltoi.-, où nous nous t otv ons /pen ores L u g
corte : d abord six gendarmes à cheval, avant chacun à â n ,£
nn revolver chargé, puis les dragons. C'est tnipo î u SSS
venait la voilure de M. Je Président r-«i «,-,. ,1 ' . . Mllle
châle bleu d'uniformede no en înisqu^ a at. ré sert^ H PClU
passant devant les premières ^ A T ^ l T d ^ V ^ ^
gas »aaswsssae ils
de la voilure (vous devez penser si mon cœur baitîii M »f P
enfanls avec leur naïve confiance, se lont S X ^
et a
continué à m'interroger . O.IPNL Jn, de Brest '
c^-t,»-> «' i-uctiupi. i gueues sont vos ressource m*
boeur ? * — « Le trava J Al le Pr^iiani m*i? «"«-•urçes, ma
quoi? > ' "auLi u impots i Mais poor
md? . d M re"?!? 8 ? < - ,li ''---°-^-e~~iem a dit d'une roix
« bol étabfiwmm ' i - e Moris,e - r venait visiter noire
Préfident i-i il* dii i v i J man ' ime a P la parole ; , M. Ie
Plspsr, ae 4>^,Vff-."i.^.ΣS' f" P ""«*' " *
- 523 —
i M. le Président a foit une exclamation d'élonnemeni. • Eh !
bien, ma bonne Sœur, je vais m'occuperde vous; soyez-en sûre i
Il m'a demandé combien nous étions de religieuses, combien nous
avions d'orphelines. Nous lui avons présenté Ies plus petites - il
les a caressées avec une bonté toute paternelle, et elles aussi l'entouraient,
comme elles le faisaient pour le bon M. Le Meil
• El pensez que nos enfan is avaient leurs vétements de "tous
les jours, excepté les petites à qui nous avions mis leurs sarreaux
du dimanche ; nous étions si loin de nous altendre à ce que M le
Président de Ia République nous Ht l'honneur de descendre de sa
voiture pour nous parler I
i Maintenant nous attendons l'effet de ses bonnes promesses.
Aussitôt que nous saurons quelque chose, si cela vaut ta peine je
vous le ferai savoir immédiatement... * •
Religieuses décorées. — Au cours de sa visite dans le
Finistère, M. le Président de la République a remis des* médailles
d'honneur à plusieurs religieuses, notamment k M- 00 Abgrall
Sœur Sainte Valerie, Supérieure de l'Hospice de Carhaix et à
M m - Hamayon, en religion Sœur Marie de ia Salette, Supérieure
de l'Hôpital de Quimper. Celle-ci, en recevant la médaille d^or qui
lui est décernée, a remercié le Président et déclaré modestement
• qu'elle devait partager cette distinction avec toutes ses sœurs. »
— < Ce sont bien elles aussi, répond M. Faure, que l'entends
honorer avec vous ! »
Nous espérons que les faits ne viendront pas démentir ces
déclarations bienveillantes, el que le fisc n'y répondra pas par de
nouvelles spoliations, qu'il va même arréter les contraintes déjà
lancées contre ces religieuses, qui reçoivent du Chef de l'Etat des
éloges si mérités.
OUESSANT. — On nous écrit :
i Je vous adresse, non un compte-rendu complet, mais quelques
notes bien simples sur ce dont j'ai été temoin, à Ouessant,
persuadé qu'on les lira avec intérêt el non peut-être sans fruit,
« Monsieur le Curé, profitant de l'Adoration perpétuelle qui
avait lieu, celle année, a voulu préparer, en méme temps, ses
paroissiens à l'indulgence du Jubilé, par une retraite-Mission, qui
a duré dix jours. Elle était préchée par les R. P. Mahé et Bourdoulous,
de Quimper, el le R. P. Fabre, de la Résidence de Bordeaux,
aidés, pour les confessions, par cinq prêtres du diocése,
« Les insulaires sont toujours avides de ces pieux exercices :
aussi, le 21 Juillet, ils attendaient anxieusement l'arrivée du
bateau qui amenait ies Missionnaires, el que Ia brume menait en
relard. EnGn, vers 11 heures, au moment où la populaiion étail
réunie à l'établissement des Sœurs, pour la distribution des prix,
le vapeur est signalé. Aussitôt les cloches sonnent, et tous se
rendent à l'église, où le R. P. Mahé monte en chaire pour remer-

Archives diocésaines de Q imper et Léon
— 524 —
SW llï'SnS BEA', r %**&* l'An(îe
continuer la toribn'fon un momit P„T° ,SSe - Puis °- « S
naires, malgré leur fa , ? 'e voE l ,erro , mp ? e ' ,es «"«-oi
témoignage d'intérêt Tecé le qui enZZ'J^A 'T arriv - e . »
inent chrétiennes, assaw, deVmàiS^r? 1 de l feiumes v "religieux
de l'île. manière la plus efficace, l'avenir
* L'après-midi, la m.-mp ascici-.,-ffftîfcf-V*
~ e celESfsœu"SS'i* '' éCole -«•
Ici, la distribu!bo fut nrfirMA* H° HVT oœu ï s ' 2U0 t,ôv es environ
^ petit ^«ZS 5^?iJt e uï n m 1E ,£^ , 'r Cto 5--,- AK
cosiumes, -nt
toter^ffi^^^^^r.be-o,
« A 6 heures, avait lieu l'ouvert nr«T ji ïï u- sa,lsf - , - a nie.
lendemain malin, malgré les iravau1 u 'i "- ,ss ' on --• -*- 'e
groupe était au complet suivant -v», la , ino,s -1 OD ' le Premier
d'a.len.ion 'es conférences et l'e? nica ion T anl ,i^m qUe
nées par le R. P. Mahé comm,- LiPii?
es " '---eanx ., don-
P^-ées parle R P Crdoulons '"° nS SUr les S rand -- •-iï-1
à Bordeaux, plusieurs œuvrefloris«nîfS*h^" g,e "." 1 - i diri ««
étudiants etc., vient d'y établir 2 . 10 "-1 mes 'J eu --H'erîs
mer ». Nos matelots, loin du nas ^ i' ult V des « «uiful splenjonché
de verdure el de fleu? el Ll, c?' P av ?'~ees, le cheZ,
kilomèlres. Le reposoir étaidressfïlr „„ Me - longUe - r -•*?«
aperço.l toute l'île, « l'endroit mérl, " po,m - lev «""
les dépose - il v en -.vii.' ,.,. e 0IJIes les croix de cire et on
r*'* A&te£*J n S*> ? e m à 70 ~ -"ns "°
les veuves el les orn h «n n^ ^ pour , les recevoir. Cest là oue
fe ceux AnT^n'^Tcâ^"" SDr ,a ' 0D ~ e
'eurs larmes avec leurs nrîérit , ' ? h / que ,1l, - )i "-cl)e, . verser
"--lièremeni lugubre Sue le R P B H nl , ce •"-"-•uen', par-
-ermon . des Moî-l" .'f2ufili rfîw^i *?urdooloua a prononcé le
•"«en scène émouvm P H!.. d re f l uel P art ' '• a '' r é de celle
ravive, ei Z T S ; ^ ,0US ,PS s °uvenirs déchiranis qu'elle
Pleurs'des ass?stanu "*"**> sa v o j ^ut couverte paMes
-*^-K!^t^1?I^iîK^*Y^2î s , uivie „ d ' une a «"-. •*
— ^"- ues --'euM I église. Les Missionnaires quil-
^w7aJCJZ!y ,isi ° e de -- mo1 ' ^ -*?»"* Pii «ne corruplion de

- B26 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
taient à regret les insulaires, qu'ils avaient trouvés si dociles; et
ceux-ci, du fond du cœur, disaient merci aux prêtres qui, pour les
évangéliser, avaient affronté les dangers de l'Océan ; merci surtout
aux bons Pères., si appréciés, si aimés à Ouessant. Depuis Michel
Le Noblelz el le F. Maunoir, tes enfants de saint Ignace y sont
venus souvent et, toujours comme celte fois encore, ils ont emporté,
comme leur plus belle récompense, la certitude d'y avoir fait dû
bien. »
»•»
N. B. — Pour rendre service à plusieurs de nos lecteurs, qui
désireront peut-être s'adresser au R. P. Fabre pour lui recommander
des marins, nous donnons son adresse : 16, rue Margaux,
Bordeaux.
-----------------------------
ILE-DE-SEÏN. — ll est consolant de voir avec quel saint empressement
nos populations bretonnes répondent à l'appel du Souverain
Pontife qui convie, celte année, ia France entière, à recevoir
la gràce insigne du Jubilé. Nulle paroisse, on peul le dire, n'aura
fait meilleur accueil à celte gràce que la religieuse population de
l'Iie-de-Sein.
Le lundi 20 Juillet, six préires, forls des encouragements et
des bénédictions de Mgr l'Evêque, heureux el fiers d'à Her reprendre
l'œuvre des Dom Michel, des P, Maunoir, des P. Bernard,
s'embarquaient à Audierne, sur le cotre (-i Sainte-Famille.
M. le Recteur de l'Ile, accompagné du Président et du Trésorier
de la Fabrique, était venu au devant d'eux el prenait place sur le
même bateau. On ne saurait avoir, pour ses hôtes, de prévenance
plus délicate.
La mer elle-même semblait s'être mise en frais de courtoisie :
ses eaux avaient Jes doux bercements d'un lac Les falaises de
Plogoff, à l'aspect ordinairement farouche, les roches de La Vieille
et de Té ven nec, qui s'élèvent menaçantes au-dessus des flots, se
laissaient caresser par les rayons d'un splendide soleil, el leur rude
face en prenait une expression singulièrement adoucie.
On salue, en passant, sainte Hedwelle, saint Tujan, saint Théodore,
auxquels on recommande la Mission. Devant le sanctuaire
de Notre-Dame de Bon-Voyage, sur l'invitation dn capitaine Miliner,
on salue la Sainte-Vierge par la récitation de V Angélus. Conformément
au pieux usage de tous Ies marins de la colé, on y
ajoute un de Profundis pour les victimes de celle mer qui, hélas!
ne se montre pas toujours aussi clémente qu'aujourd'hui.
Bientôt ia Sainte-Famille dépasse la Pointe du Raz eL glisse
doucement sur ces courants du Raz de Sein dont nous ne soupçonnerions
pas la précence, si nous n'étions avertis. Une heure
encore, et voici le port de l'ile, et voici les cloches qui saluent
joyeusement les ministres de Dieu, et voici, sur les quais et jusque
sur la cale, bon nombre û'iliens el d'i Uen tt es, qui viennent souhaiter
la bienvenue aux arrivants.
Les exercices commencent, dans l'après-midi du mercredi. Us
- 527 —
SLfujursïâ -ai FJÈS* ^r*
parfail, au Sainl-Sacriflcet Or aiiZmmH-, »ien ne laisse i désirer dans l'allimde
--ce» tirjves gens. C'est en vain que
{Jans ces fils dévoués d'impitoyables pères
""nt ies sanglants rochers n'étaient quc d'is repaires ;

- 528 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
c'est en vain que le regard de l'étranger, scrutant curieusement
ces mâles visages, essaie d'y retrouver un vestige, un reflet d*
I ancienne sauvagerie. Comme le dit encore !e poêle des Bretons :
...L'Esprit do douceur soiiflk- ici sur les eaux *
Des loups de l'Océan il a fait des agneaux,
Le mercredi matin, les exercices solennels sont clôturés par la
cérémonie si consolante de la communion, bientôt suivre du ser
monde perseverance, que prononce M. le Curé d'Eliiant Cette
voix, qui a fait entendre de sévères leçons, d'austères conseils' les
leçons et les conseils de l'Evangile, celle voix s'est maintenant
adoucie. Dans les dernières recommandations, dans Jes paroles
d adieu, elle a pris l'accent de tendresse d'un père nui ne v
sépare, qu avec douleur, de ses fils. Les larmes qu'on voit perler
dans les yeux des auditeurs, on les sent dans Ia voix de l'éloauent
missionnaire.
Ce n'est cependant pas encore la séparation dernière A
une heure, un son de cloche avertit les iliens que c'est l'heure du
départ En un insiant, l'église est envahie par la foule, nui reflue
jusque dans le cimetière. Les missionnaires sont au pied de l'autel
et récitent une prière pour la persévérance de ces chères Urnes oui
viennent de se préter si docilement à l'action de la grâce Puis Jes
voix se font entendre, chantant un couplet d'un vieux cantiaue
qui exprime, avec une simpliciié louchante, la reconnaissance et
les yceux des fidèles pour les missionnaires. Ceux-ci répondent
par la strophe suivante, qui n'est ni moins belle ni moins émouvante
Aprés un De Profundis, récité au pied de la croix du cimetiere,
ies Missionnaires, reconduits par Ie clergé de Pile s'acheminent
vers le port, où les attendent la Sainte Famille et Je
Lamorinère qui vom se partager les passagers. Toute la foule les
a suivis ; elle est la, assistant n l'embarquemenl, en partie massée
sur la cale, en parue éparpillée sur le quai ou Ies rochers voisins.
Fendant quon appareille, elle chante, alternativement avec les
missionnaires déjà embarqués, les strophes du Magnificat et de
i A ve Mans Stella, El adieu vat' \
Noces de diamant, - La Semaine religieuse de Saintarieuc
a donné, dans son dernier numéro, le récit d'une cérémonie,
aussi rare que touchante, qui vient d'avoir lieu dans une
paroisse du diocese, à Pleudihen : la Sœur Onésime, de la Conerègalion
du Saint-Esprit, y célébrait récemment ses noces de diamant
religieuses La vénérable jubilaire est notre compatriote, née à
Loc-Mana-Qutmper, el sœur d'un vaillant el saint missionnaire
fHuÎJ f U r e T e ï l - ,oia déire eflfacé ' M £ r Pélerin tolique de Cochinchine.
> acaire apos­
Nous donnons la fin du compte-rendu, adressé à la Semaine
Ue bainl-Bneuc par i un témoin oculaire J.
*
0n v °i- monter à l'autel un disciple de sainl François, il
w
- 529 —
est le neveu de Ia Sœur Onésime Ordn i ,
il vient, pour ia premiére fois kn?m?nîi ,rélP î' h Ia fin * Juin
le saint Sacrifice, offrir au saint an «eln* * S ° ennefIe > célébra
grâces de sa bien-aimée tante et pre LTT^ ?«*

- 530 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Massabielle et, dimanche dernier, il y revenait encore, accompagne
de Mme la baronne de Mohrenheim. Il assista aux vêpres dans
l'église du Rosaire et suivit le Saint-Sacrement jusqu'à la Grolle
où il pria longtemps agenouillé, a la grande édification de l'assit
lance... Quel contraste avec nos hommes d'Etal, qui n'osent pas
entrer dans une église I (Journal de Lourdes.)
Triste indice. — Dernièrement, dans une rue de Toulouse
trois jeunes gens de quinze à seize ans ont insulté nn groupe dè
prêtres. L'un de ces honorables ecclésiastiques s'étant détaché
pour leur demander raison, le plus insolent des trois gamins a
pris courageusement la fuite, ce qui a fait dire à l'un des passants :
• Si jamais ce garçon-là a les Prussiens au derrière (sie), ses jambes
lui seront d'un grand secours, i
Bien que les trois potaches portassent l'uniforme du lycée, nous
voulons encore nous refusera croire qu'ils appartiennent à cet établissement;
cela lui ferait trop peu d'honneur. Nous préférons
penser, même contre toute vraisemblance, qu'ils en avaient
usurpé le costume.
Cet incident nous remet en mémoire ces observations que M. le
marquis Anatole de Ségur écrivait dernièrement, d'après son vénérable
frère, dans Ie journal V Univers :
Je me souviens d'avoir entendu Mgr de Ségur dire à des jeunes
gens auxquels il préchait une retraite: « Savez-vous pourquoi
tant d'hommes, de jeuues gens comme vous, d'enfants même, se
détournent du prétre qu'ils croisent dans la rue, évitent ses regards
el parfois l'insultent du geste et de la parole? c'est parce
que, dans cet homme noir, ils voient te sixième commandement
qui passe... »
Oui, le prètre est l'image de Jésus-Christ, le juge des consciences,
l'incarnation de l'Evangile, avec ses ineffables tendresses,
mais aussi avec ses préceptes austères, et voilà pourquoi, â Paris
comme jadis à Jérusalem, tes pécheurs, les voluptueux haïssent et
persécutent le divin Maltre dans la personne deses minisires.
Tant que les enfants demeurent dans toute la pureté do leur
innocence baptismale, ils aiment le prêtre, ils se découvrent devant
lui, ils courent â lui, comme couraient à lui les petits enfants
d'Israël. Ils ne se mettent à le craindre, à l'éviter que lorsque le
péché a chassé Jésus lui-même de leurs pauvres petites âmes.
Conclusion : Partout où vous verrez un jeune homme insulter
sans motif un prêtre, vous pourrez dire, sans crainte de vous tromper
: Voilà un garçon corrompu. (Semaine de Toulouse.)
-— • — - a
Le numéro du I-' Août de La Quinzaine contient une ét u dn de
Mgr BŒGLIET sur Rome et le cardinal Langerie, nu sont exposées par un
témoin admirablement informé tes relations d'amitié touchante d'une parl,
respectueuse de l'autre, qui existèrent untre Léon XIII et l'archevêque de
Cannage. Puis M. Paul GAi-i/nea, sous ce tilre ; les Remaniements au nuisit
au Louvre, nous fait connaitre les heureuses mod i li ca tions apportées dans Ie
classement de nos grandes collections nationales, ainsi que les acquisilîMs
- 331 -
de pebte ville ; l'autre le Naufrvaeur ni nm.wu * GX, °.' P*ta» «ifiïï
SSftfS De Im,méro -wSr in q corf ff Sfr 1 P-*---!. te à55
ine ite de Lamennais,^ irès rnn;'u£ „ sult frj^
cocher, la femme comme cuisinière cte ^„ .1 C T me ---'•»«• e
roiin'ft.1 .ititni des meilteares rélérènces ~ U "' e de se .Plenter, e
b adresser au bureau de la Sematie
bonne conserve. „-. . e - a bonne conserve.
# Gable au goût, de
DÉPÔTS
Kerb-timt. en Plounéventer.
Mu«yftpt Le Louet, 26, rue des I rtT°^ nce - «-Vigouroux,20
Ti F. I* rt T- a . --* ' v "
Jtt-sumrcs; — M-LesWndi^n Sf i T d{i Ia Po '-

- 532 —
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Archives diocésaines de Quimper et Léon
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î*- raw,
C Q MP& E LIEBIG
$ïS&*%±p EXTRAIT DE VIANDE LIEBIG
L'EXTRAIT OE VIANDE LIEBKU est iml. I
Cet extrait se conserve indéfiniment.
L'Adminisiraleur-Gèrant : An. DE KER
ANOAL.
Quimper, typographie DI -KKRAMG.IL, imprimeur de l'Évô;bé.
ll" ANKI-E. Vendredi 21 Août 1896.
«'34.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LEKUIÉBQ PRIX DE L'ABONNEMENT it lfltte
, - U L(GNE D'ANNONCE
10 CENTIMES © fr. nai* an *«
n . jjai an ^ CENTIMES
WOHHZ«t»Tt PAVABLE DRANCE, P,RT 0U PRËMJE„ DE ^ ^ ^
Rédaction : Adresser les communications
à M. ie chanoine Rosr ARS,
Directeur de Ia Semaine religieuse,
ruy Le Normand, Iti, Quimper, pour
le mardi au plm tard, avant midi.
Admimstr^ipn : Adresser rtrecto»
enUes ab*fitemvnts>annonces,
f*L°'î.o ?'•$* KI-BAIIGAL, imprimeur
de I Evéché, a» Qifmper, fue des
Boucheries, iM'jQ
VMTE AD IUMÉSO: QUIMPER, librairie SALAUN, rof Keréon.
so M MRE. /. Lettre Encyclique
de N. T, S. P
Léon XIII sur l'Unité de
l'Eglise (suite),
//. chronique du dioeèw
; Avis ; Pelerinage de
lourdes; Offices extraordinaires
; Ligue de défense
sacerdotale ; Les Retraites
ecclésiastiques ; Melgven ;
Bre^( ; Profession reli­
gieuse ; Œuvre des G
des catholiques ; Nos Missionnaires.
HI. Nouvelles du inonde
catholique ; Rome ; Mort
d'un Eveque ; Nantes ;
Cambrai ; Prêtres Soldats;
L'union des Eglises ; Associations
et Patronages.
/1\ Bibliographie,
V. Annonces et avis.
OFFICES JDE LA SEMAINE
Dimanche, SS Août. — 13* Dimanche
apres la Pentecôte. Fête du Cœur
, Tres Pur de la B" Vierge-Mane
fau suppléments Do u ble-majeur.
Blanc Mémoires de s. Philippe
Ueniti, Confesseur, ct du Diraaache.
Tépresdu suivant, avec mémoires du
précédent et de s. Philippe,
Undi .u. -s. Barthélemy. Apôtre.
Double de 2* classe. Rouge.
Mardi, ts. — S. Louis, Roi de France.
Confesseur. Double. Blanc.
Mercredi, S6, — S. Zéphvrin, Pape,
Martyi. Simple. — Ou 'Office votif
de s. Joseph ; semi-duiible. Blanc.
Jeudi, 0. — S, Joseph Cal aza oz- Confesseur.
Double. Blaiic.
Vendredi, ts. — S. Augustin, Évéque,
Docteur. Double. Blanc.
Samedi, %9, — Décollation de s. Jean­
Baptiste. DoubJe-uiajeur. Rouge.
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendant ln «em a ln e
Retraite de Lesneven du 17 au 2.- Aout.
calvaire de Landerneau du -21 a u 31 Août.

-DE
- 534 -
LETTRE ENCYCLIQUE
SUR L'UNITÉ DE L'ÉGLISE
(Suite.)
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Xin
Si
rainedans
a aussi T choisi dôuïe de "nàiïîZ C ° mme ¥ " ^ ^ n & S
d'Apo.reS,.Den,én.eque|'71rw5^Verre q ^ S ' " d ?" né '- «S
manenie et perpéluelle dun. io i'«.,r? * esl n -cessa rement Jr
leur « j * TCéXure'd 's A X £ ^ . V f i S Wi. î. !•"?' Ies -•«'•-liers du iionvnï,
des évéques ne soit ni nièine ni , L„rLi, ? • Lt 1--"iue l'autorité
pas cependant les regardercommé Z lt' !" --.-"•--•«, on ne Joft
romains, cr.ils ros^dVm une au.or ,é qu , ^rIs. W n^ >M des . P '*-'
->{«. venté le nom de prélats S X g ^ S g ' r S t > £ £
A p ô ^ S ^ -""dis que ceux des
I un on des évêques avec le successeur de W er^ô^ m - ll \ E ' -'-"bord,
fente ei qui ne peul faire le moindre doute ZZ !• d Un ? n6ea " >lé

- 530 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
verne- avec une autorité véritable le peuple confié à chai-un ...
^.r,?" 1 C /" e m  me f ? c -" é ** P""*»» h mémeeffet dans rein?, eui :
^,--T- P- r . D "-- '-•-•»----• I- rule de paître leTaQieau^lT
brebis. . Pierre n'a pas seulement élé établi pasteur parle Chrk, l&
pasteur des pasteurs. Pierre donc pait les agneaux el il «ait I.J i' ?? ls
K palt le* petits et il paît les mére! -, il gou^e L sû els i 1^ eblS;
pareil -^.1S&t^^T^ÏÏS& 1 ^ fait *
comme placé au degré suprême de M^^JSSTikf!SS^
fréquemment . le chef de l'assemblée d« discinles • I* i rin« H ' Pfil - 1 "
Apôtres; le corvuhée du t.iu>ur aooslnli.n,-ii .?J i . des s - inls
Apô.res ; le chef de celte I-mm • X S omm nde "u LfHe ,0U ^ te
le premier parmi les Apôtres, la colonne de l'Egh é . m0 " de m '"'
La conclusion de tout ce qui précède semble «e ir.-..v„. A
paroles de sainl Bernard au Pane iSSnT. n..? S ,P0 -^ r T d -"S ces
le grand prêtre, le por[ fe souv^rall^Voiis A'SîS^JPï é ' 6S
sens plus particulier ime tous es A nii- i£ „„V Ifrilage dans un
Seigneur. A qui en effet je i e d sna*JL P i?ff IA
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
M suivre.)
la paro,e du
Serain!!' 7 Jf,i,u , Chan ° in « Espars, directeur de la
rfprr/î i>»rn*fir A i-rt. •* * - ? rt ce " e adresse anon
U^Vi:^^^! eS kS "***» 'rcla-
PÈLERINAG£DE LOURDES
onui^o^rtdTe &,#»& TTT. t
de vouloir i,inn .Jr.,- • p • ° Pcler -«'-ge de Lourdes,
dLse Zn« ma S n e ,/ aire , ,n , scnre * u P' 11 - tot. Cet avis s'adresse
d une maniere toute particulière aux pèlerins du
— 537 —
train de Quimper. Ce tram, étant le seul pour Ia région
Sud du diocese, ne tardera pas à être au complet eUes
retardataires devront se procurer des billets du train de
Landerneau.
Il est bon de rappeler que le train partant de Quimper
ett réservé aux arrondissements de Quimper et de Quimperle.
Les pelerins de l'arrondissement de Chateaulin doivent
voyager par Ies trains de Landerneau, qui, d'ailleurs
prendront les voyageurs* à toutes les stations, jusqu'à
Quimperle inclusivement. C'est là une nécessité qui s'im­
pose absolument.
- Pour ce qui concerne les pauvres et les malades,
nous conseillons de relire attentivement ce qui est dit dans
la circulaire du 15 Juillet.
— Nous serions reconnaissants aux musiciens de bonne i
volonte de vouloir bien préter leur concours à M l'abbé
iïavas, aumonier à Quimperlé, et nous les prions de s'en-^
tendre avec lui. dés maintenant.
Offices extraordinaires.
Quimper. - Lundi U AoM, daus l'ë-glùe de Salai-Mathieu. une messe
sera dUe, a R heures, pour l'Eglise et pour la France. mm T^ une ---esse
Nomination dans le Clergé. - Par décision de Monseigneur,
"
W. Ollivier (Yves-Marie), jeune prôtre, de Pleyber-Christ, est
nommé vicaire à Plouigneau.
Ligue de défense sacerdotale. - Nons venons d'apprendre
que nos adversaires dans le proces dit c des Prêtres Bretons
» ont déféré à la Cour de cassation le jugement de la Cour
d appel de Pans, qui nous était favorable.
Cet appel est suspensif de toute autre procédure.
Nous ignorons à quelle date notre affaire sera évoquée • ce ne
sera pas probablement avant le mois de Janvier. Nous ne douions
pas que la Cour suprême, qui, du reste, ne peut statuer que sur
un vice de forme, ne confirme la décision des juges de Paris Et
alors commenceront les plaidoiries au fond, devant le iribunaVnui
sera designé. ^ R
au
Les retraites ecclésiastiques. - Cette semaine, a lieu,
branu-fcémmaire, la deuxième retraite pastorale, présidée par
nràtroa onvir^n JJS prédicateur
_ _ • 1 I r . j
a
1
f

- 33Archives diocésaines de Quimper et Léon
"Set i^sr^ïssa sana é,ni —*»
sous le rappori de la forme -Cme T 1 P J° S ,~"[W^Un
expériroenlé, véritable aD%ZJ „ ' dlC "° n - --'«-oiinaiS
révérend Père est admirabCemSSL&T 1 A di -" n e««N e
rement délicat qu'il avait S l T r t l T ' î pa . rlieuli *
b leroot pas son lumineux enseignemen,f Âr i ^i en . du n '»--
-- les graves devoirs qui loi incôŒ " " d,gD " é du P-*r»
vien -e«l
de faire nommer Supérieur dnGrZB^J^i^
lin notre nom, comme an nom ^.-Tif
e d tvr eus.
savons être Pinte prèfe"MUS?dîiS«ï f 10 "/l C0Dfr -res dont nons
j f » sont jeunes & £ - W B a S t e î S
MELGVEN', - On nous écrit
Créach- ge, on de BoW^ot'^e'£ MeUL*"* Pm n de
°
4 heures du matin, heureà b?.„.ïï 0Ps éta,t "I**-** Dennis
jusqu'aux Vêpres, lèsScL r ^ïs dlrn^ 6 ^ ,es m "5
. ' La grand'Messe a én- /-..àn.L P "--eppl- un moment.
ÎL 8,i .T^ renlin ÂJrtM'SîaSte "i C n'• Curé - A généralde l'Evéché, dans une taoËtfJ. 9
S-U»
Ul ! nn --- Secrétaire
'"lue à la fois.a exnlionéV^n .mi l0n lrf>s e,evée el ron oraf
élevé son flis Jesure, de Z "S»^"T C0U,raent » -
fam. le do veni imiter cïïu?sublimé SC if P*!' 68 el mére - -•
de 1 education de leurs enfan.VA.?.? î> dans le -"rand œuvre
Vêpres, les pèlerins éconS aver nT" de la « ra -" i «esse et des
'eurs visages, les airs - ef a 3 r^11'? ?' is ' aelion > -*' «"---«- d'usage,
théories de femmes, de jeunes ' ifr" 6 :^- 1 ensuile ce
b anches coiïfes aui afli"ptové! \v' P ' lwe ^^ avec leurs
lisses de soie, d'argent el d'-T chaIu, leurs ncn - s Plumes
ei cbamem *• -BU &-stoa»aaî
- 339 -
une foule innombrable, accourue de-? miai» - •
dire, de l'arrondissement de Qu°mi£ri*To« £!"' °"
peul ,e
chantent avec entrain les gloires deN -D -dTr^ P iT\ pélerins
. On admire particulierement une LvtKtaftL h n
de la \ierge, et surtout une bannière Z n,u V? beile
et qui est un vrai chef-d'œuvre (!) Bla *& f0 e " Ve / g ? leme '-'.
à la Congrégation des Enfanis de Marie £mt7m t^ m j èn
la paroisse.,Aussi, s„r l'une des feces Jn twllt ÙL^
Bugole Man ; el sur l'autre côté : Itroun-VariarJiï , M * l 9 ven >
enfants
. Que
de
N.-D.
Melgven
de
!
Boniie-^n«ll7ÎmilKfB&W"
.
e c --" n uer a bémr ses
„ot?e!eVer?u^
République s'était occupé, i Brest rt* l'nrJL- . Pr l é . sident -e la
Religieuses de l'Adoption Kluïle K'^^*"* 5 ^ 1 " ' es
d'ajouter, aujourd'hui, que iVI Félix Faure LT*À mx
fau remeltre une aumone de 200 f-ancsh cèneTSlmnV*!?"' a
l'intermédiaire d'une bienfaitrice de l'œuvre COmmumé > P a r
Profession religrleuse. — Nous lisons dane i, c
religieuse de Sainl-Brieuc • dâns la Sema
Une r °° le
trés considérable assistait â cette cérémonie. .
Nous donnons, comme d'habitude, les noms des relieieus,*
«océs'e ; Pr ° feSSIOn qUi a PP arli »^-'' Par £ oriSl
BeaSn L sTaoT, H rtp D pu Le M ° aD ' de S ouarnenez : sœur ueanBians^aou, de Plouvorn ; sœur Dom nique-du-Rosaire «aintH-lleguen, de Pleyben ; sœur Sainte-Dominique Le Meur Sant
Su L r UC rRrMi' 6 BIeUZe u"' de ^ ain, - Yv Lamour, de Brélès ; sœur Hvaciot îe-de-Jésus ' ' sœur Scaër Cbtilde- de Tré-imr" S
SSl J Cft£ l tfSâ V e Bars ' de Chalon rsmurlmîe-des:
S L J, Bn ' de Maualon ; sœur Alice-de-Saint-Jean Le Plou-
HenTic £lXL ; ^\ Pierre-du-Saint-Esprit Jourdren de
KVltaî?wTt S,a îl ,S DÎ C ? nse,, ' de Cléder : sœur Sain| e-
Sbïn ^ M Ub 'f x"' "L 8 . Pl . < î ud,rï ; sœur Marie-Céline Pape, de
£ £ Mane-Léocadie Martin, de Plounéour-Ménez /sœur
ArZ"niP M :f. rCl a T Pûul "l uen . -e Guiclan ; sœur 'Hariede
S Sf-Thégoinec ^ ^ = SœUr ^ ^ ^ L apuu^
d) Elle sort des ateliers ile M. Grosse, de Bruges (Belgique).

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 540-
-" ^Samedi mr, 5 h., VêpresTet ZLeZlïu I 9 * 1 ?* -*•-
1/2. procession aux flambeaux proceS!s, - n d,,e rf ores
8h
« Marfai,.
.-.1.1 JI .. -L .. __..* •
messe,
DmanchemaHn
10
; messes à 4 h., 5 h., 6 h.,7h.,8h •
l'église paroissiale, oiTse -.»»&&&£« Iour
ren]
des prochapelle
de N.-D.-des-Por.es .K«
•esle ouverte
'
pendant
. f c
la
F»--lnuit.
U
ŒUVRE DES CERCLES CATHOLinnirt; n~
nai de Landerneau \w I 5' T Co --8Tès régio-
Congrès régional,J?iToit Te îeni i* 1 """ {Jouvelle!^
noy de Nantes, Calmon,, de BeïÏÏÏ"."ÎM?* ftift ^
Grandmaison, qui nous rSarlera /« „»= r n ° mmer M ' L - C01 - r -
actuelles, e.'no.ammen. dr^S.re??nl I Pr" rm,B - s les P"»
Mutualités à former en T. i*-,' ' • 0,t ID 'cessants, sur les
' A l'occasiône no"reTonci S nnn anCe parroi les P 0 -"-»^leur
de Ia Loire-lnfér enre P S ieZ* 'h'»" 5 re - U de M le S -"
nons nons permettons d & S P ^ ^ f f i ? ^
d ° nt
circ;n^S%^oSS ÏÈmLT*? 1 reU ' ile ' e " ce,le
forces, i |a réussite du Congrès ft " b,e nie ure de mes
~
cou!ÏÏSfift J g?'* 8 - De les M ' ^ ^ » «eil.nl au
»Cîsr-°" "° "" »*- ta va
- S41 -
Qu'il nous soit permis faLn?li! ? °' VeDl Se leDir P-*». »
recommander très-instamment le procha.nW^ .P arole -. *»
amis Nous comptons sur le concLÏÏ i. « Congrès à [ous 'n0s
eh. ier les diverses question??K ï ^ 8 ,0 ~s. a utant poUr
intéresser et attirer au Congrès io, IL U P ro « rau "i-e que pour
la rég.on. one ' c > i0 '« catholiques influents de
Les questions agricoles et mariiimes om „„
importance exceptionnelle. Il esi i m'ln. • P ,? r - u "»'P»vs une
nombre de marins et de cuit valei r, in.ln a

- 342 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Nos Missionnaires. - Nous sommes heureux de publier
Ia leure suivante qu'on a bien voulu nous communiquer Elle est
écrite à sa sœur, religieuse, par un vénérable évéque missionnaire
de noire diocèse, Mgr Jolivel, vicaire apostolique de Natal.
« Marîtzh u rg, Natal, Sud-Afrique, 3 Juillet 1806.
t Ma bien chère Sœur,
i Me voici de retour d'un long voyage que j'ai fait dans le
Basoutoland, où j'ai confirmé 612 indigènes, et je suis revenu en
Natal, en passant par Bloemfonlein el par Johannesburg. Dans le
Basoutoland, j'ai voyagé, à cheval, par des chemins impossihles -
souvent j'étais obligé de descendre de cheval pour ne pas m'exnoser
à rouler avec ma monture dans un précipice. Malgré tout je
me porte mieux que jamais, el je ne puis môme pas dire que Vai
été réellement fatigué, ce qui est assez merveilleux pour un 4Dtuagénaire
comme moi ; car enfin j'ai 70 ans et six mois, et loi
ma bonne vieille sœur, tu as 71 ans, depuis le 27 Août, eL taudis
que lu tiendras bon, j'aurai honte de reculer. Comme loi je suis
sur le déclin de la vie; mais je t'avoue que je ne m'en aperçois
pas encore 1res clairement, et je suis obligé de faire un pelit calcul
pour m'assurer que je suis vieux. Je suis mieux, aujourd'hui, oue
lorsque tu m'as vu en France; alors je relevais d'une maladie asîsez
sérieuse. Alais le cher Père Berthelon aussi était fort, quand lu l'as
vu ; il élan encore jeane, né en 1844( et cependant il est mort'
le souvtens-tu d'un vicaire de Plomeur nommé M. Chacun' li
s était fait faire une pierre tombale, quîl conservait dans un placard
de sa chambre, ei devant laquelle ii faisait ses méditations • il y
avau fau graver cette inscription ;
« La mort est un arrcH,
c Chacun doit s'y tenir pn?t. *
Eh bien ! ma chère sœur, nous aussi, lâchons de nous tenir preis'
c Les troubles du Transv3al sont, pour le moment, apaisés; il
est possible qu ds recommencent de plus belle; mais, dans (ous les
cas, nous resterons ici bien tranquilles, el nos œuvres catholiques
n en souffriront pas, je l'espère. Dans l'intérêt de notre situaiîoo
religieuse et civile, il eût mieux valu pour nous que Jes Anglais
fussent maîtres du pays : sous le gouvernement anglais, on joui!
d une liberté parfaite : il n'en est pas tout à fait de méme sous le
gouvernement des Boers, qui cependant vaut infiniment mieux
que le gouvernement de plusieurs pays catholiques.
t Le naufragé du vapeur anglais Drummoytd-Casile, sur fes
cotes d Ouessant, a produit ici une vive el profonde sensation,
comme tu peux le penser; car plusieurs des passagers venaient de
natal, et y étaient bien connus, J'en connaissais moi-même quelques-uns.
Quelle catastrophe ! Les Anglais parlent avec admiration
de la bonté el du dévouement des insulaires envers leurs compatriotes
naufragés, ce qui ne peul manquer de faire plaisir a nos
cœurs bretons. On est toujours si heureux et si fier d'entendre
Dien parler de ses compatriotes, surtout quand on est, comme moi,
- 543 -
exilé sur la (erre étrangère i Mais fe»n - . •
dans les conditions actuelles.' '' est P^'-rable i |a Patrie
t Nos œuvres el nos misions «e AA ,
manière satisfaisante. De (onsJes cùL t° P 5 ent ,ou --- r - d'une
la première pierre ici d'une église li ^wT^- eman -ép'-nr poser
école, d'un couvent, elc.. Je ne sa -comml ,Ô P llal ' ailleur - d'une'
face à iam de dépenses,•* • ^ ^n^*-l«.l»-vonsfci«
On dirait que la Providence les mulffiS^,»" 01 »*-- 11 miD '---s.
avau autrees multiplié les painsd nfledéÏÏ n N ° lr6 - Sei « n -"r
• Continue à prier pour moi ma rhiTP. rL D l eD .- n «>'tMi>tl
puissant levier qui peul rem!?r'ie ee,a S ' a p " ére e -' »»
' Ton 'rère «out dévoué en J.-C. et M. I
• t CHARLES JOLIVET
' O. M. I. >
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
Rome ïMienl eovov* an Viii«n^ îfÏÏ 8 - 10 -- ca 'h

- 344 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
preuve dans sa courte carrière épiscopale, dit la Vérité, graveront
pour louglemps son souvenir dans le cœur de ses diocésains, i
NANTIS. — M. de Cazenove de Pradines. — Nous
avons le regret d'apprendre égalemenl la mort de M. de Cazenove
un obus lui brisa le bras, au moment où il prenait des mains dè
son beau-frère, blessé à mort, le fier drapeau du Sacré-Cœur
Srécédemmeni porté par son beau-père, le comte de Bouillé et
I. de Verthamon, tués tous deux.
Les catholiques ne peuvenl non plus oublier le rôle que joua k
la Chambre, M. de Cazenove, principalement le beau discours
— véritable acie foi — qu'il prononça en demandant que l'Assemblée
fut officiellement représentée à l'inauguration du Sacré-Cœur
de Montmartre.
Modèle de bravoure, d'honneur el de loyauté, M. de Cazenove
avait les sympathies de tous ceux qui le connaissaient, ll est mort
commun a vécu, dans d'admirables sentiments de foi et de piété!
CAMBRAI. — UQfficiel a publié le long rapport, lu au Conseil
cl Liai, a leffet d'obtenir la déclaration * comme d'abus • contre
Mgr l'Archevêque de Cambrai el quatre de ses prêtres, pour les
faits dopt nous avons parlé.
Dn décret, approuvé et signé de M. le Président de la République,
en dale du 7 Août, a déclaré l'abus.
Prêtres Soldats. — Divers journaux religieux, La Verité,
La troix, portent leur attention sur un nouveau point de celte
question toujours douloureuse aux cœurs catholiques.
* La loi de 1889: dit La Croix, déclare que les fonctionnaires
du tableau B pourront Ctre dispensés des 28 et I3 jours. Au tableau
tf, il ya inscrit : « le directeur des Cultes, ses chefs de bureaux et
es prêtres chargés da service d'une paroisse, les aumôniers des
lycées, hôpitaux, prisons... »
J La Guerre a accepté de dispenser des 28 el 13 jours tout le
tableau B, depuis M. Dumay jusqu'aux vicaires
» Mais les Culles oni imaginé que ies vicaires ne seraient pas
considérés comme chargés du service d'une paroisse, quand ils ne
sont pas payés par l'Etal, ce qui arrive dans toutes les villes de
plus de o,000 âmes.
• Qu'importe ! ont répondu les Évêques, ils n'ont fait tous qu'an
an de service, en raison de leurs fonctions sacerdolales ; qu'ils
soient donc tous exempts au môme titre ; qu'ils aient à confesser
en un village ou en une ville de plus de 5,000 urnes, c'est la môme
chose.
» Non, s'écrient les Cultes, nous vouions nous rattacher à cette
- 545 .---.
corde, pour jeter au moins un certain nnmh A
églises et empécher les faveurs du tablai?»1 • M .
lres llors des
» Telle est la question qui %^1 1 "J^W^er à eux.
nouvelle forme de'la persécution\gale pSc^ïïr if S Une
nene. t *

- 546 -
Lorsque les circonstances ne permelleot pas d'établir un nair.-
Hp^r/ 16 '' ° D Se T lenle -'-«----.-er des cours du oi,, de P ?a ?e"
H^Z nr f renœs R-P- 13 "--- ou -•* associations d'anciens èèvll
î ^ t '"T? 1 Ç 8 -"-"-»-- in-lilutions, destinées à re^n ace?
nh?, iZ m . deS foD ?-!? u, ' s les bataillons Claires qui ne S
plus guère trouvent I argent nécessaire à leur existence dan
rjK-a
Peu importe la forme éducatrice, professionnelle ou écjmnmi
r rïïK^-^-- 1 -ss
iwL?/J? c 1 0m ,P lément du r - s -a- d'institution scolaire aui nrend
Archives diocésaines de Quimper et Léon
s£wKsss± ors teftat»
Szl,fsÏÏ;°^ e ^T ÛUS . " e penS0QS > 3S

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 348 - ll* ANNÉE.
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Quimper, typographie Da KIIWGAX, imprimeur de l'Év^hé-
Vendredi 28 Août 1896.
H'35.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
LE NUMÉRO
IO CENTIMES
DU DIOCESE
DE QUIMPER ET DE LÉON
PRIX OE L'ABONNEMENT
B fr. par an
t fl LIGNE D'A MOME
40 CEIITIMES
ABONNEMENT, FIABLE O^AVANCE, pAHT 0u „REH(Eft _,
. PREMIER OE CHAQUE «OIS
Rédaction : Adresser les comnujiDcaliousâM.lechanoirjuRnspiKs
Directeur dc la Semaine religieuse
rue Le .Normand, 16, Quimper? pourle
mardi au plus tard, avant midi
Administration : Adresser dû
rectement les fement*, ,
deuivS-i/" âfe 1 ^" 1 - imprimeur
VEITH AU IDMÉHO; QumPEit, Frairie SALAC»< 'ALAUftHag Keréon.
SOUUIRE. /. Lettre Encyclique
de H. T. S. P,
Uan IIII sur l'Unité de
l'élise (tin).
//. Chronique du diocèse
: Offices extraordinaires;
Avis de l'Ëvêché; Nominations
dans Ie Clergé ;
Congrès régional de Landerneau
; Lourdes ; tfues-
OFFICES EUE
yre*, Ia Pentecôte. S 1 - Rose de Lima
vierge Double. Blanc. Mémoires du
dimanche et des saints Ma rt v rs Félix
et Adauctns.
Vêpres, à partir de Capitule, du suivat)
, avec mémoires du précédent
ei uu Dimanche.
?uLï L -SYPayraond Bonnat,
Confesseur. Double. Blanc.
Aife- T S V Hembre - ~ s - Oilles,
^Dbe. Simple. - Ou Office votif des
tioo de? Fa bri ques; Aperçu
historique sur la paroisse
de Plougoulm.
HL Nouvelles du monde
catholique; Rome; Vannes -
Samt-Brieuc; Lyon; Après
Ie baccalauréat.
iV. Bibliographie*
V. Annonces et avis divers,
----.A- SEMAINE
saints Apôtres; serai-double, Rouse
{Jougne, Confesseur, Semi-double
Diane.
Jeudi. 3. — S. Fiacre, Confesseur fau
BSÛT* dlomain ^ s< --ï-i-double.
Vendredi, 4. - De la Férie, - Ou
Oflice votif de la Passion ; seraidouble.
Rouge,
Samedi, 3 — s, Laurent Justinien,
Evêque, Semi-double. Blanc.
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendant I. «maine
Ulvaire de Landerneau du 24 àu 31 Août
Augusta de Curien j.; g gb-g Raft®,

.E
- 580 —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
LETTRE ENCYCLIQUE
-N'. T. S- "P, T_,E PAPE ---.-âOlT XIII
SUR L'UNITÉ DE L'ÉGLISE
(Pin.)
Mais ce serait s'éloigner de la vérité, el contredire ouverie.neni -. i.constitution
divine de l'Eglise, quc de prétendre nue chiron HP^ - la
pris isolément doit étre loumiJ à la juridiction 7^Mt^J^^
mais oue ions les évêque pris ensemble «e le doivent poh Que,h "î
en effet, tome la raison d'étre et la nature du fondementt c'L 1
sauvegarder l'unité el la solidité, bien plus encore Z VM\t?\ d -
enlier que de chacune dc ses parties. E cela e^Lu Jun hf- ° U
dans le sujet dont nous parlons ; car Jésus-! I ,'• is. S e ineur^
voulu, par la solidité du fondement de son Eglise, obtenir S i ,
que les portes de l'enfer ne puissent prévaloir conlre e ê Or Z 'I
monde convient que cette promesse divine doit s'entendre ,h-*r •
universelle et non de ses parties prises isolément ra rr,JL !? F-"*en
réalité être vaincues pa? l'effor. deTen e s el M ^ ^ E
d'enire elles, prises séparément, d'étre en effet vaincues ' U> " m
De plus, celui qui a été mis ;) lj tète du liouni-au tout PM.«. **
•voir nécessairement l'autorilé non seulement surVsb «b s d Z;*
mais sur (out ensemble des brebis réum..* i.-J,,„ „ - JS P»-rsees.
l'ensemble des brebis gouverne et conduit le uaste ir' Vl •*"" , " ,Sard
des Apôtres, réunis ensemble. S^ÏÏS-h^SSS^VSSK
successeur de Pierre devrai, s'ap„u,er po'i S r 0JV^(id* *"" "
communaute entière, de mème les Pontifes romaihï ïïh i!i i J la
embrasse toute la société chit-iipnn* Âni S i - J--«---

— 552
Archives diocésaines de Quimper et Léon
entendent ma voix. . Ils auront Irouvé dans cette lettre de auoi s'in-.
truire plus pleinement et s'attacher avec un amour plus artem cb,
à eurs propres pasteurs, et par eux au pasteur suprême, alin de pouvoiî
plus sûrement demeurer dans le bercail unique, el recueil ir urn «b
grande abondance de fruits salutaires •-cueillir une plus
Mais en « fixant Nos regards sur l'auteur et le consommateur de ifoi
sur Jesus ., dont Nous tenons la place el dont Nous even ont
puissance tout faible que Nous soyons pour le poids dc celte S S -
de cette charge, Nous sentons sa charité enflammer Notre Ime è .*'
paroles quc Jésus-Christ disait de lui-même Nous Vous les annro,,i CeS
non sans raison : .J'ai d'autres brebis w X i ï ^ J Œ & g l
d faut aussi que je les amène, et elles entendront ma voix , Ou' K 1
refusent donc point de Nous écouler et de se montrer doi-iles^ Nn,
anjour paternel, tous ceux qui détestent l'impiélé aujouK si rent
due. qui reconnaissent Jésus-Christ, qui le Confessent Fils de n T,,
Sauveur du genre humain, mais qui pourtant vivent errinu » M% f
de son épouse. Ceux qui prennent le Chris i r „,,îk V élo ' gl,és
cest le Fils unique de Dieu ; le corps, c'est son Eglise • c'est l'énm.v^
(epouse, deux cn une seule chair. Tous ceux qui oni à écart de^h t Sf.
un senlimcnl difiérenl de celui des Ecritures -niii»! *i &J . tHe
dans .ous les lieux où est fffflS&ift'-
veritable, createur de la terre et du riel c£nù JJï 1F p .
le D,eu
--ë-SË5-fê-£5?£# ras
mère. Que personne ne dise oui ii Sïiï n P 6 "*: eJ-« comme une
offensez Ie père. Vûm^'àU^r^^Ji^â
la mere '
inais vous
»-iBS& i 5HS?S^'-»--î-S
épouse M ^ uneVccuSn ^t.r 0 '."'- • ' Sl VOus ven, '~- à outrager son
-nai^£«toST^,'d^^T* C e0re emrer d!ins ,â
"
unani-memen;.attachés S ïS&ft eT v T e S S r ? ' ÛUS
(1) S. Augustin. " r
- So3 -
bonté tous ceux qua visés
tes et en témoignage deNofce
grand amour dans le
el k votre peuple, la
Donné à Rome,
l'an 1896, de Notre
0 1SJSS&S Nn, gaee des dons cèles-
Seigneur S Véïériïîïf Frt' 3 rdons avec
r
bénédiction apostolique ' ^ à volre

- 584 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Nous prions nos amis de prendre bonne noie de celle reciijir-
lion n. Nous y tenons d'aulant plus qu'on nous a n ro m iiV. r?'
«rois sujets dont nous parlons, Jes rapports ."L é.ud^ " ' 6S
Le Congrès de Landerneau s'annonce sous les meilleurs an«ni
duR^wr'"!} 8 re i U p de nouvel,es a - hé - ions . «-''"«°w«ï
2"»5"i£i Gardlen !- n ,9° uv -n' -es Franciscains, de Sa i n t-Brieuc ét
. ^ ^ I T de Nan,es '. qui vi - n - roD1 n 0 Oi dre de saint François, institution admirable,
--
dont
P-rler
le Souveron
du Tiers
P-°l'fe souhai.eardemment la d^^^
AJ%
m A- derniers ' i loccasi0 '- desa fête patronale le Pal »
é au 1 nce
- « M- délégués des œuvres catholiques dffie
venus pour lui offrir avec amour leurs vœux et recevnir ,in* l'
iTn xm dire e, Cli0,, A S -, Parmi les œiJvres fl-^r i ~mand ï
Leon Mil a donné le premier rang aux Congrès catholiques £»
exhortant à j consacrer (oui leur dévouement "-""•"l'--*- ^
.-i 5 ," 8 somme ~ o 01 "- que l'écho du Souverain Pontife en
adressant un pressant appel au zèle de nos confrères mur «n-fu
amènent an Congrès de Landerneau les ca.holq,ra Enu£
leurs paroisses. Nous avons écrit à un très J no I l'
démarche personnelle des prêtres de la localité. Cesi cette tlérn-r
Nous rappelons aussi que les Dames peuvent prendre nan'à
prkmTd'fiKnSï
SS ' que noOS P^mnt, a insister, pour '""-"-«-n» « que BOBS
qu elles viennent nombreuses à notre Con-
alii iff a-aïs
- S55 -
rinage soit fervenl, dicne des enfanu aa x**^ n
de Rumengol et des Perles et nous Irii^^P 3 ^ Foi ^»
précieuses faveurs de Ja Beine du cie? ° e Iarge partdans le *
Question des Fabrioue-? -AI..,.. -.
vacances, la Cour des Compte" f Dr^ „VUS'" e en,rer en
f
rassurer tous les trésoriers de Fal.rim o Tfi T n de n re à
-"condamnation
pour refrdapporé"?"SoïmiS. 0 1 menacés de
!
au* juridictions administratives nn,- ^ J e leurs «""Ptes
investir du droil de juge• l« » M S PI i« g ^ Teb 7 l î! Dent P ré,end
M. Nugues, irésode-de"Fabrice TZ ab es D fabri -l en --
Roulans, condamné de ce chef à l'amAnl n, de i ^ami-Bernard de
ture de la Drôme, avait annelé dereiiprl^' leCo . n *'-*> Préfec-
.nois environ, et demlnT.'e lurl'TÏÏBS' " "cXÏT
a tendait impatiemment le résultai de ss 3 £ n7 S • ^
d'obtenir gain de cause sur ce premier ^oinî 1 i,V "7"
Compies a, par décision du 20 JuM et ÏSS? "a7m- La ,. Conr 1- es
ordonné ,e sursis demandé, en atten de sta'tuSur LfSS *
Lest d un bon augure pour le nknl.-u nn,1 I, \
Iont3 ' ~"
fntoar. d. l'Ain, „ ordo-s.m le ,ars"d,ffe&.ta? "" **
^î^ift^^^Ki^f l a .Palisse de Plougoulm
IJn vol fn'sfl'^ J - TA ^f V h re -- e, "• de WongoX
S.;, ru: n dîparis!f2) P3geS - * * * * l ^ "-H-?*
vre,n 3 dtoire r ,,n'Ji n vIt e r"ri T frèreS leS , pl,ls i n - ,ei -«" ^rès
„ " l r e " ime ,orl mleressanl. Le compte-rendu que nons
SffiaS! e ' nPrUn aU J0Qrnal n: ' liverS (-"-"-e'
lellïïde îl^v'T" 5 ,ieQ à |,arlicle de M " EdD - 0 -"- B^é el à la
merle ri£r Ï5ÏÏ2" ; nous W -wmelirons seulement d'expri-
« S tdavolrcon , n « Uudivemeni l'ouvrage de M. Tenirav.
en 'appelant a nos conf,ères qui s'occupenl de travaux analorai.
que nous serons toujours heureux de meure à leur disnoS la
Z f iti wP ci l de la S T" U re "r u "- Elle «"rŒ£
Z, "V q ée '- co,ljme a 1)ien voulu - ^dire Mgr l'Evéaue aux
tZ
re,ra,les -morales, pour recueillir et conserver ce qui
r mn-*" . n . os P aro '- ses -i servir de lien entre les membres oui
composent la grande famille diocésaine.
q

Archives diocésaines de Quimper et Léon
— sse -
« A une autre extrémité de la Franc^(l), dans le Finistère ,nw
une pub .cation du mème ordre et d'égal intérêt, S S '
Klt parome de ****** de rabbé J - T -'w> SSte
i IM* r É ',° d , e e -° brasse m P-fl«le de 33S ans. Elle va de 144«
à 1803. Lauleur a dressé un éiat des recteur-: dps VIMI.
curés et des prêtres habitués, qui on. pa ZfptP]OU|otadtC
le milieu du xv siècle jusqu'à l'époque de la RévoE D S
ce laps de temps on compte 26 recteurs, 29 vicaires o.curé' P
S8 prêtres habitués. A la suite de chaque rWleur, M. l'abbé W,u
da r n a ,TSi e e S pSd e e meD ' S "* ° Dt eU ^ d la ^S
ujsns tete s^RtÂin
suite de la formation de la municipalité, il dut être nrocMé à L
prestation du serment civique par Ies citoyens actifs KTcommune
Tous répondirent .qu'en conséquence du trés profonde
ÏÏLŒt-^X la,Jguste A s "emblée nationale ef de a"
grande opinion qu'ils avaient de la haute saeesse PI\A*VJZJA
sentiments de religion des illustres législateur? de la IfJTt
consentaient à faire ledit serment, parce que sans dtm^ w «i
TéESià "--«'«{«on et loi «eLLt^nTconVZ
2 Œ , V - * ""-A'-», hl S £ et S'a"eh bi.Z
cemm-e ilan celle noble et fière protestation •
Honoré é ffi, «, h T.A ,pel,e J ,,e ? Oaloriens de la rue Sainl'
évéques fe ^hFà***??**'. ~ Vê ? Ue d ' AulaD ' assisl - de -
(lî L'émment critique ^ient de Miter HW. «,-*:-.
Ja Savoie, par M. l'abbÉ FalcoDot-t. * SUr un m0, - ast *' !e rf *
SS7 -
de ses confrères, il von lai i nronn^ -.
service de la l»rôs^gl P ^ «Clions et pourvoir au
28 Juin 1792, il inséra li w S " ? ^'•"•-PWit Le
paroissial : utciaratmn suivante dans le registre
M'AT^ZT^^to**
Par ° issiens «-' -nt
de raon consentement et par délégaïon ,l'ti "T ,eraps ' Voat é 'tmue
de déléguer pour \l maS T vi;"«S**' et q --- e con -
déléguer tant M. Le Lann cun Sr.i , T pouvo,r de sub-
Cadiou et Nédélec, prêtre"' habitué ,IP P f'" 6 ' qU - e «M-"--Lez,
je leur aie notifié une révocation Fn L 0nS ° ulm ' - sau '- c -1--
28 Juin 1792 : G. Le^S rec.e.frdP P^n'' 001 ." 1 Signé > ce J°- r
Le 16 Dérpmhrp ITO* i i* r " e F -°U?OUIQL i
pour arrêter les prêtres réf? S S ^ rans - J0 I rt - r -Plougoulm
Cadiou eurent le temps de se cac| «Ti M p | 6 La " n Le Lez et
' ,
'l« le conduisit au chàieni df. T.". Le Jl r une s - ul f -- saisi.
-7 Avril 179.3. Ce jour là il J p T ? a "< °» " resta jusqu'au
ecclésiastiqnes, ^7n „ "v e brêÏÏTr 'J^J^^T -- 1
en Allemagne, d'où il ne tarda D£2>'i?^ dll,0 "--' ini i: M
en Bretagne. Pendant ce tem,f- P MMfV V ei •^--"secrétement Le Lez et
Nédétec^hé* dans le! Kftft'ftfe'--^
lOnèbres de la nuit pour ÏÏ?i, 1 ° f 1 ' profitaient des
ies enfants, conferer l« S L evel des malades, baptiser
et dire la ù^^a^T^^J^°^^ ]ébm ^^'ims
paient â toutes leT ^lierehÏÏ »^ m 1 d ?J l ^ e -.?" lW ' ils éch -Pse
rendait à PloumnTro Mnr'ffi ' A hdtl "~ •-«habitants. On
Saint-Pol, de l'He de H^ ,?JtnJ 3pié ^J l des maria S es . *»
de Cléder, de PloneSf' t P i? uénan - "f Mespaul, de Plouvorn,
Carantec e TauléXsL^b'ég „"Hf L ° Chrhi > de He c ' d -
- « C R ^ i S K i ^ â i C"" «« ^-femmes, •
vail présenter fun vXn^P^- aprés e ,' ratme P 1 -^ I 0 '"- P-"-
eiTe.;d'ê.r?recu n eilli y r8C ° me * œ S " jel Un épisode ^ méritait, en
fussent VoiniCli é ' n,;?î« J"^"^ afitl l ' ue le,1 ' s e-*-»-- ne
appelée à la L, re dl Con in f '-* J? re --'- Sainl-Pol. Elle fui
-oriirde la communp T\t?l?? n , lc,p81 ' et défense lui rul f a''e de
lion el rfp .Z, ;,-, De Unl a"-" 1 - compte de cette inionc-
faiant praKah 1'!°"°"'- ^" e fois ' ,a d, > e feo -" le .
la'on nonv^i h iffi?J q $6S s - nf " neD,s reliffienu, répondit
*« - se 1 f TT 6 °" V0D(i,,ail ' mais qu'elle con inuerendre
auprès des femmes qui réclameraient ses services.

- 558 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Elle brava en face le curé jureur et les municipaux, qui la tirent
emprisonner sur-le-champ comme fanatique. Son mari fut éenlp
ment arrélé.
6
La municipalité de Plougoulm avait dû procéder, le dimanche
23 Décembre 1792, à l'insiallalion du curé constitutionnel Fran
çois Le Goarant, ancien vicaire de Hanvec. Elle ne l'avaitfail sms
doute, qu'à comre cœur, car, le 7 Janvier 1703, te conseil municipal,
les notables el plusieurs autres habitants de la paroisse rédigèrent
une protestation contre ce qui venail de se passer Ils
déclarèrent que, « n'ayant aucun moven pour empêcher Le Goarant
de prendre possession de sa cure, ils consentaient à lui
délivrer sans frais une expédition du procès-verbal, mais qu'ils
laissaient h sa charge les dépenses qu'avaient entraînées Ies
démarches fanes, soit par lui-même, soit par d'autres. »
Depuis longtemps, les esprits éiaienL violemment surexcités La
suppression des communautés religieuses, l'expulsion des prêtres
udèles remplacés p3r des imrus que ta population avait en horreur,
I assassinat de Louis XVI, tes crimes, les inramies qui se
commettaient journellement avaient indigné toutes les ames honnètes.
La loi du n Février 1793, prescrivant une levée immédiate
de trois cent mille hommes, mit le feu aux poudres.
La municipalité de Plougoulm avait été requise de se trouver
le i3 Mars, à Saint-Pol pour la conscription. Les jeunes gens de la
paroisse, susceptibles de tirer au sort, avaient été convoqués au
bourg, le jeudi, le vendredi el le samedi de Ia semaine précédente
Ils déclarèrent aux conseillers municipaux qu'aucun d'eux n'irait
an tirage, mais qu'ils accepleraient volontiers < de défendre avec
plus de som la côte de Plougoulm i.
Le fo Mars, il y euL une émeute à Saint-Pol. Us paysans se
portèrent sur 1 église des Minimes, où le tirage était commencent
culbutèrent les soldats quon Ieur opposa. Le combat s'enragea
alors dans les rues et par les fenêtres. Mais la lutte n'était pas
égale, et les assaillants durent battre en retraite
Le lendemain 16, le tirage s'effectua, mais en l'absence des
appelés qui, pour la plupart, ne se présentèrent pas
Le mardi suivant, 19 Mars, jour du marché à Saint-Pol les
paysans de Plougoulm el des communes voisines se présentèrent
en armes, par plusieurs routesà la fois. La lune, cette fois, fut des
plus sérieuses. Les canonniers el le bataillon du Calvados, dont le
chef hit lue, eurent particulièrement à son (Tri r ; Ie bataillon se
débanda mème en entier, el les volontaires s'enfuirent par plusieurs
directions el particulièrement vers la grève. Mais les canonniers
de la gante nationale de Morlaix tinrent bon, el le canon,
tiré a muraille dugrand portail de la Cathédrale, sur ceux qui
3 3 nnn' *, P 3C «Î de Ia oïx-an-Lins, les débusqua. Le tocsin
avait sonné toute la journee; le bruit s'étant répandu dans les
rangs des patriotes que Ie maire, M. Prud'homme de Kâranmn,
ne i avau fait sonner que pour appeler les habitants de la campa-
- 559 -
gne sur Ia ville, une quinzaine de volontaires dn Pai...i
semèrent, vers 10 heures du soir * u Slw * lvadus se Préparler
au maire, ils ^SS^AlfJSSt A ^ d
« *
sieurs coups de sabre et de taïnnJni f'-/ e P? rcùrer » de plulorsque
Mil. de Ke ^
l'arrachèrent de leurs mains (I)
q efqUGS atUres nabil -"-ls
* t ï ^ m -tive i ce cou,
champ de bataille de Πsur le
paroisse. Ils se battirent nenJannontl i ***&*& sud de Ia
Su général Canclaux V ^ ^ ^
cette fois encore, sur le dé^esnor -mau I .* q «-"P-J-Méreni,
terrible, que le général rénXain il H " s,s * nce ^ été si
«j». Les deu, partis évacuèrent en mïi^e &$$&* £
u*-. **%«£, !ïS-Sffl rs.:; TS
«n i^lEËtt ESSIRf*Ï*!** «* *"
de haine* la amS^uJBNn^Œ*. \$ rù{er Ie serme "l
Tw^lT'?-** de f' l ' ibM r«l«»nnel, celui de M l'abbé
aui Etats-t.,-nérali-.i Ka""i' «'-.''épute dc ta sénéchaussée ile Lesne von
ses fonctions na? k-' r J-Lnr * ^ '2 r ,ur,, - e tlu 1!) M - r -. » fut suspendu de
'«"o une ann.e „,,. ïnZ£ ''"" l "' itla la M " , '

- 560 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Évéché de Quimper et de Léon. Quimper, ie i3 Mars Î89G.
Cher Monsieur le Recteur,
Je viens de lire votre Aperçu historique sur Plougoulm. Je puis vous
nZ Lif J . 'J/ é y,yem ? 1 iM i ressi -' - e V0I1S -"-W -O
Paris) - --'établissement, ban T quemes
pas de la rivière d'Auray est placé à l'extrémité du parc, au ce*
lre du superbe domaine de l'éminente bienfaiirice Le Douvres
a^ImiéV w !!Ti' e ^^-«"J Ta{Uirmi lenrcoosli.ution
anémiée Aux orphelins déjà arrivés de la Bretagne sont venus se
joindre, de bon malin, une quinzaine de petits abandonnés par '
Mgr Becel a donné la bénédiction a la nouvelle maison hosmla-
S de la'fo? t l'i'n'f T* dëlaiss . te lrouv - ronl ' avec "S'e
pain ue ia roi, de I intelligence el du corps
autiur J*-- r J^' 1 ï Vannes ' remarquait, entre
ï!l. e ?V M ' 'T 1 "- 1 B - snard ' miDi5lre

- 862 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
re, présidé actuellement par M. Barthélemy TKRHÀT, ('éminent
jurisconsulte, te Cercle catholique des Etudiaûlsde Paris est ouvert
également aux Etudiants des Facultés de l'Etat et aux Elèves d*
l'Institut catholique. * °
La cotisation des membres actifs est de oi fr. par an imnôl
compris. Moyennant celte somme relativement peu élevée '— nui
sous aucun prétexte, ne peul être dépassée el se trouve de heaucaup
compensée par Ies réductions avantageuses que font aux
Membres du Cercle des fournisseurs attirés, — un étudiant peut de
8 h. du matin à il II du soir venir se récréer ou travailler au
milieu de camarades sûrs et dévoués, dans des salles vaste* nar
faiiemenl éclairées et chauffées. II jouira d'avantages dont la'4ule
énumération des locaux du Cercle sudit à donner une idée • On v
trouve un fumoir, une salle de billard, ime salle de lecture ua
salon de conversation, une salle de musique, une salle d'escrime
trois salles de conférences, une bibliothèque fort complète des
salles de travail, un atelier de peinture et de sculpture un atelier
de photographie. Une trés belle chapelle vient d'étre construite
pour remplacer l'oratoire devenu insu disant. Des conférences fortement
organisées de droit, de médecine, de littérature de sciences
d exercices à la parole publique, groupent chaque semaine
les étudiants sous la direction de camarades plus âgés qui menent
bénévolement au service dos jeunes Membres du Cercle le concours
de leur expérience et les résultats de leurs travaux C'est à
ces conférences que les Membres du Cercle oni dit leurs succès
cette année, aux différents examens el aux concours les plus dim'
ci ies.
.. A JÎ t ; e . Q D de . viv l re -*>-& (la solitude est mauvaise conseillèreelle
1 est a Pans plus que partout ailleurs) les étudiants en droit'
en médecine, en pharmacie, les élèves de nos grandes écoles
Ecole des Mines, Ponts el chaussées, Agronomique, Centrale etc
se trouvent ainsi guidés, encouragés, soutenus dans leurs études'
en même temps qu ils se sentent dans une réunion chrétienne où
les meilleurs exemptes sont continuellement sous leurs veux
L aumônier du Cercle M. FO.NSSAGRIYES se tient à la disposition
des parents qui tui en font la demande pour les rensei>nemenls
nécessaires au point de vue du logement, de Ia pensionne.
-BIBLIOGRAPHIE
LE âI L J^ RS K DU BIEN 01J Petit Courrier des bonnes Pensées
et des bons exemples, par A. ls. L 2 sgries Ci fe veS
ensemhle ou st*parêmen: «rues (

- S64 -
HYGIÈNE DE LA TÊTE
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Qui nettoie b.Tjii
Enlève i» feiiiiiiiîes
Empâcbe te-, Chevaux
de lo olier c
Ch.ute de3 Cheveux
e-, par
t immédiatement anée*
RÉGÉNÉRATRICE D' HOFF
DU
'Emploi tres agréable. - Parfum ex'.uta
-*>• LE t L«» x : 3 F». ; f HA NCO, Coua POSTAL : 4 Fa .•&• Jes tail repousser
DEPOT GÉNÉRAI. , Kal.»» du Br UOTT, Ru Ste-Catherin., 164. BOW>E**U*
CLOCHES D'ÉGLISE
Fonderie de Cb. DROUOT, à Douai (Nord)
p OUDRE BLEUE
ANTICI rtODE NOUVEAU tres sûr «t «ns d..-.r, même ..tr, |„ mai„S *, ,„,,„[,
nfl» 0 ? 1 .?^--? '.----fc---»!?. eczémas, bourdoonemeots. "
Ue a FAGE : boulons, éruptions nfanliles teigne rt. iiii
CO M PAGIN! IE Ll EB IG
pour preparer êeonom Clement* à "u ir^^J S ii Spe J! S;llJ]

- 566 —
Apostolat de la Prière
LIQUE DU COEUR DE JÉSUS
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Inlentioo generale pour Septembre 1896, approuvée el bénie par NoireSaisi p „
le Pape : L'ŒUVRE DES RETRAITES.
Le mot retraite signifie action de se retirer à l'écart A„
point de vue spirituel, le sens de ce mol est Je méme'
se relire do monde pendant quelques jours, pour penser au?
inierêls de son âme. Saint Ignace l'enlend bien ainsi /a„<
ses Exercices sptriiuels, el c'est pourquoi ses fils ont de i»!
temps, cherché à procurer des asiles solitaires à ceux oui ve,
lent consacrer quelques jours à l'étude des grandes vérité, iZ
retraites fermées - les seules qui méritent entièrement le nom
de retraites - très en usage dans les siècles précédents, son dè
nouveau rentrées dans nos mœurs, ll y a déjà longtemps ine certains
couvents en organisaient pour les dames. Depuis, uehZ
années, on a fondé des maisons spéciales pour les hommes oite
retraites se succèdent, sans interruption, pour les diverses ela««
de la societé : prêtres, hommes du monde, patrons, ouvrier cu?
tivaleurs, militaires, jeunes gens, etc. ' ou? " er!, > cu| -
Haumont {près de Lille), Braisne (près de Reims), Saint-Germain-en-Laye,
Epinay-sur-Seine, Paray-le-Monial, Mombeton (près
de Montauban), sont de véritables Thébaïdes où des mi lien
d hommes vom, tous es ans, se retremper dans une solitude qui
n a nen de bien mortifiant pour le corps et qui est tré. salutaire
• «. tef ^traites fermées les faibles sor ien t forts, Ies timides ardenh
tnT^^'lZ?-
B f-«'-'>-P d'Associés de V Apostolat de la Prière
sont des hôtes fidèles de ces maisons saintes. Que ceux qui ne le
connaissent pas encore, et sont peut-êlre effrayés par ce mot oo
peu austère de retraite el de solitude, lenlenf l'expérience Ou
.^DKca^ a ff, li0 ? Den, ' e,l , es a « ssi ' aux -SfiïdC
et% P nïoipnt rtfn d , 8 loul .-f i ? ue . d - P 1 --- elles se fassent apfttms
fi nn, I» H ai " S asii ? s 1I benis -eux qui leur sont chers C'est
nmV^r-S • SerV,C ? ,-," elle - 5 P- issent lenv plu*, grandes joies qu'elles puissent donner au
»«w-re
Cœur de
et une des
JÉSUS.
fam li ÏT?l, à Z ' a re i ra ! le ani ? uelle se généralisai t dans les
S e cbrèîie^e P PS S0Ciélé moderne serail fe - e "
PRIÈRE QUOTIDIENNE PENDANT CE MOIS
les SXJ'ta'.fiiïS f VOu (T offr -> P ar --CtBM immaculé de MA,
de nZ. offènt.«7,1,?*, souiJran - es -- --»- journée, en réparation
ae nos onenses et a toutes Ies autres iitieniions nour .#lU vous
vous immolez sans cesse vous-même sur l'auiel m '«I-" 11 9 wai
-
•to 21 fc ibf!!;S! particulier, pour que l'usage des retraites iermet»,
se répande de plus en plus dans les familles cBrcliennes.
- 567 -
CHRONIQQE^Drj_DIOcÈSE
Offices extraordinaires.
réunion de la CoofiréeaLinn P ru! E n U RET »'"Te. — bimane o «
lion et bénédiction-». t c & * " *** **$££%%&
Pèlerinage de Lourdes n
bille! de 8" classe, pou,- fef^fa 1,* P'-- ancun
Mais Ies péerins pelivenl le n^r°,?! m Ç e f1 à ^«-es.
des trams de Landerneau ; avL cefhiitf bl els de J>l -°
prendre le train dans »oUie t ft-. ^ pourront
perlé.
Its P' e -. de Quimper à Quim-
Nous serions reconnai««-ni • •
a/in de pouvoir orgaïser e raiL^f, » * d - e Se bâter '
prions instamment de ne L ! „ P ' US ,Ô , L - Vou - 'es
fhraplnyun, dont le recSSrïSni Î W d f Mandal *
heures d'encombrement. eLOUViement est tres dilïicile aux
Quiïp S e C r°Li7a ÏÏÏijîSfi ai*S^ *- f'E^ue de
ln sermon en faveur de l'œuvre sera nilhl 6 '.' Jre -««-"Wis.
de la Compagnie de Jésus.
précne P ar le R- P. du Lac,
f ^ n ^ i ^ ^ ^ ^ n - Nous avons les
Landerneau, la semaine DrocS îl

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 568 -
derneau par des hommes dont la valeur morale éeyle la coranétpnep
suftïl pour engager tous les catholiques intelligents el actifs tous cen*
qui aesirenl améliorer le sort de leurs semblables, et modifier rvt-,7
social existant, U se rendre à celle assemblée..
... Ajoutons que le président du congrès, M. de Ia Guillonnière est
un homme d un tres grand talent, et que, sous sa direction rassembl.*
ne peut manquer d'étre 1res brillante, en tm-me temps que très utile
- 569 -
Les autres journaux de la province ont apprécié de la même
façon 1 importance de noire prochain congrès.
Qu'il Rous soit donc permis d'adresser un dernier appel au
zèle de nos confrères. De plusieurs paroisses on nous annonce des
groupes d hommes, sinon pour loul le congrès, du moins ocur
telles journées. C'est un exemple à imiter. Pourquoi la pl Jou ri
des paroisses du diocèse n'auraient-elles pas leurs représentants
au congrès de Landerneau ? Quelles idées saines el fécondes ils en
rapporteraient sur le rôle qui incombe, aujourd'hui, à chacun

— 570 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
dien, et on se trouve également nne vaste sacristie pour recevoir
les pèlerins, inscrire les offrandes, bénir les objets de piété etr
Aprés les premières Vêpres solennelles, les confessions com
niencerent à l'église paroissiale, et se continuèrent jusqu'au Ien
demain ; elles ne furent interrompues que par la procession avec
flambeaux, qui se déroula, avec ses cordons de lumière, en re
populaire 05 " iUn,,Dées ' au chaM da canlil - ue > - e "-- -i jusiemem
Noire-Dame des Portes,
,, A loi tout nolie amour.
alternant avec
Itron'Varia ar Porzou,
Kievit moue/ ho puyale...
Nous sera-t-il permis, à ce propos, d'exprimer un regret • c'est
que l'on tend peut-être a faire une place trop large au fra n ra i
alors que i assisiance est principalement bretonne, el que les cfi, I
leuses de Châteauneuf. enlèvent ., d'une façon si entraînante I
vêau X pîa a i n S!r qUe °"' qU '° D e "' eDd l ' i0UTS "« »•» »-•
Le Dimanche, .i la messe de 4 heures, la foule des fidèles était
si compacte, que plusieurs pèlerins ne purent aborder l'église ê
durent attendre, pour se présentera la Sainte Table: toute if mati
^UZÎZ^lT limer ' vo prêlre ful

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 872 -
rable. Aa contraire, on a supprimé les voiles el las robe» A
soierie dc Notre-Dame-des-Porles el de Noire-Dame de Cléden
Poher ces deux statues ayant une valeur artistique peu ordinair»"
on a donc eu raison. i-" o-u t na ire;
«,;!?o Ur A s "PP rime , r '-.carapace doot on reconvre la statue riB
Sa.nte-Anne-la-Palue, il v a deux motifs : I» u„e statue a* k* t
peu être quegrotesque sous des vétements rappoé"lorllèml
qu ds seraient en eux-mêmes précieux et de bon goflt £| er?i
impossible de rêver quelque chose de plus extravagant I
SS Sé £ r sS. rubans en c,im]Uam ' apparaissani «----«---£
A.-.i, t .°'!! C T' la -' a - ou| e[a> •--- si '-s paroissiens de Plonévez-Porm
étaient seuls appeés à contempler cet alTublement, on pou mi
eur laisser cette jouissance, mais les pèlerins viennent 52 hïï.
loin les touristes de ptes loin encore; il v a parmi ceux-ciï
gens peu croyants, qui rient de l'étrange spectacle à eux offe, i
L m KI'M P rcles ( ,an,s - I» 1 " ne «om Pas éloignés de voirdw J
semblable coutume une marque évidente d'idolAtrie or ï!
moment ou Léon XIII a tant fait pour le retour de"ri&jL?
n-est-ce pas une obligation pour nous de sopprimï tou t «nui
peut étre une occasion de répugnance ou de dédain, v s-à-v?s T.
coutumes catholiques? ' ° oes
Enfin, nous autres qui venons ici pour Drier dans nn ein-i....;.,,
tout moderne, où la seille chose vénérée taldaqnin iwi»T
er ;! esco,,ronnes r - Déraire -. Iesvieu " ^
Sito^^S^^'iÏÏ!^ -"""•-•». 'es belles lampes
foufour, i.'JXZT-J
b, .' U ent D0mb '-e-x el se multiplient
demeurés S P Ï I ' de D ° nmux e è, "- ns - * il "
Tenir tous Jï f «-?',*„ à T'* on e lein P s - i-S-ft-sanle pour les.*
le terrain en Ln.r., 1 0QVe , r - e ' on 7 0U UDe mass - compacte sar
in 'sTmofonrt . W " m0DI f ver , s ,a p -" ,e aussi pioiond au dehors qne dans le saint édifice
- et '-
si
sile-ce
l'on nVnK-nsérail
;Sf *£& p Lt: e T^° de ,a ,/ êi - -«sstîs: s
c£li». , ï l M n i r le f "-*-"••- bateleurs égarés en
de 'l'ë-Tudv n,? Jn ''f VÔpres ' "' esl donné P-' 1 ae ine-Judy qui, pendant ses années de vicarial -'- à 'e Plonévez- scieur
^rté comme mu X r »Tfl7,?„ ,8 J- i - ua . rro de sainte À^„
Tur le parcours, la foule SilZZe '"*** *" d - lm -' i -l-e.
de Ia
journée, el les pénitents ne leur fa, .JdSfJ? n?', 011 '
la nuit. On pourra calculer comte cl & on é é S " ' lonle
dep.i.s la première messe imon-Tu „ _" * été "ombreuses :
personnes ont reçu la comm«n?ôn Ce K T' 6 ' p,Us de â ' 000
ler, c'est l'abondance des gr "és %mJ«Â ... po,lrra P as calcuet
si pieux. Ce que nous avions v . t ,-Jfi "I, ce P eu P le > 3 ' MMe
ble image de ce'qui den ise 4', ,e J 3 H m '' Jl ' éaiten e"'etunefaide
la fête, il ne Manquait J"e W/iLiT-" ^ second J°-r
ces par deux caiégorirs ,j> D A K Tf/f ' ra,1,s l,s - 0DI rem P la -
une émotion profonde les Imm 'i, 0 "'.-' 3 T,ie «W»"» lonjonrde
chemise, et un cieree? h mi ? arc , hanl pl ? ds nus - en corps
sent leur vœu ; ilSnomeTx- fe^EMÏT*?
comme martes de l'Etat maisÏL nh, q u bleu ""---.«e
intrépides marins-ptLheurs " £ ^ .g " rn . bre - x f nc e nos
î!,
de sft^AK^rïrr sainte Ç* s '- —
obtiens-leur la S i ! I ''• dotlne -'eurdes mœurs fortes,
rS&7fràs--a
peu -étre nn ZZ^f P y a SUr ,a Palue ,r -' 000 SES a^issuBBsa?*
Personnes, 20,000
oa ,e con,empia »'' a -
la siah!p'H.."r! S ? rl A Ul les reRards ' c ' esl la belle croix de Ploéven,
Pormen snlpndiH 0Ann ?' mlée par les f e m n'es de Plonévez-
OumL P, dWH.,'^ 8 ***** e' le reliquaire en.ouré de cierges
mrfr»f d ' anunes -. Au canll( I u e déjà entendu la veille el le
S ir? 6 , 5 ' '-ien les origines de noire pèleHnage!
menlT , ÏÏ es canllai -es, les litanies, d'innombn.ble.s roule'
C let hp?ri,?v rS ' Ct , nl1n S? Te Deum - Puis . Notre-Seigneur
oi le1,J ."J, 1 ' 1 ' ° Dl , pa Pé , né,rer dans la vaste chapeile b et la
instanT]
dehors > et loul ,e moa -e M disperse, en quelques
Allez dans nos fêles profanes et voyez ceux qui partent : la

— 574 —
Salme' bnmi *' désordonnée quelquefois ; ici, c'est la joie ca|me
... nfA° UleS - onl t noires -e monde, dans la direction de Châleaulin
voient S K I ,es , s 1 eD,i -':- O* Angeul la baie de DoS nen ?
^ienl dénier des milliers de niétons et sur h rrran^v^m^ -
conduit | ,a joue «Ile des péche'urs?^"^ reW 7url"'
^nMa-E ,SeDlaSSeD,deS fami,les - Voi,ale P-rdon de s S
j'y assftâK? Meuffia?$LT ÏS et
^A.L
e P- I - , "" ,a '? e -omouaillais. J'avais tort - Sain -Anne
d Auray avec toutes ses richesses et ses grands souvenir^ ."i
connue du monde entier ; mais noire sanctuaire S lur S
I wM^ 16 ' 1 mùm , ? én,jd -' no -- s - ni '> puisqu'il en re'ient une
-~--* a -----------^^^^^^^----------^ll----B
I 1 ' K,.^ 0LÈNe J — J? nn ' a P asoublié -'émouvant naufrace«ur les rAt*.-
ffik Jr?.^. -2. d0ljessan J- dans -es circonstances. . Les
£*£„«' . é - r,?a,t . r --e--n-enl, dans nos colonnes, un vénérable
I S "'?T n " re ' en p f rlent avec -dmôaiion Nous pouvons
a onier que plusieurs ont écrit des leures louchantes noureinri
I K ï ï ï T T ; {,Ue !*' aes i! ns son * venu" vôir^ë tlXe"
ae ia catastrophe el prier sur la lotnbe des victimes
I à Mnu„T ? f" 6 , 0 ? Irail d ' une D0ble dame. Lad v J..'. C Arrivée
I e M c£%îBYvS""»» el,e -W» "ec beaucoup dïn fi
I chTr , TôS i00 1 qU,elle y ^-^e'ire une inscHp.iôn SSÏÏ
S'ïJ • , prÔS ' la -r° î,c P 1 -*-"-- arrivait et fui perlée Ia nm-
Théroïaue rhiriii in iii D . Ue de ,a g éné,t euse donatrice et
S des miracles ' P ' la place du c - u, '°-nement. Procession
^A!. ?n . r c s ' P rocessi n -ux flambeaux, suiviede l'heure «info
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 675 -
Le JSarrfi, les messes commenceront à 2 ^-*—^ ft,
d'heure en heure, jusqu'à 8 heures? usivemënf * " mnrml >
A 9 heures, arrivée des processions
Sein " eUreS ' « raDd ' mes --. m la" place du Couronnement.
T. S* I>crem2ïfe du
Nous sommes heureux d'annoncer n»P \, l '-,, s -•--coorannée.
nous prêtera encore »,eiS «&*"ffi L iT ilis
Jussat pèlerins du wfasavK-
crr-spondanl avec les difKrenls Sn. 1 nii , »""-"»""«•,
Us Mlpour l.ller,ue p„r I.S", ""' U '"°"" !r "**•
Ie Dimanche, i3 Septembre, dès 4 heures dn imiin !« mQ,
!*K5 iMSSi'ïï mirSct reCleUr **"*•*"«. e, prf!
• A i --J-ngile, le sermon sera donné par M. le chanoine Tron.:
«er, Professeur au grand séminaire el ofrecleur des œZ'Jïiït
M ^ï?' ^ pres -o'ennelles, bénédiction du S. Sacrement
uans ne ia chapelle de kerdévot, vra ment riche à cet i p hpnr*
HZ? 3 1 1 ré,abl6 ' S6S Ci " • aUlels el sa belle chaire enSmé
REIMS. - Le pèlerinage ecclésiastique el le Concrès aue non*;
m C TLt nS T e p nU ', nér0 d , U '-°V» 81 - vienn^ni'dneTrc
i ' , ,* l S1n- Mgr Pé ?.-, nard ' Vlcai re général de Son Em. Ie
^ffii^T 8 "!?'. P 1 "^- 3 -, 11 ' enlou , ,é de plusieurs notabilités
de ?acT^Hft Ci HA? Ur f d oavetl < Mgr Péchenard, avec beaucoup
bidi m ?PS fr„nf ' Ca ' eS ^, tra ^ e chait, P d ' aclion

- 576 —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
*,JAUÏ !? aiff -. ret " es séances, longues et bien remnlie, »n cn a
étudié tout ce qn peut étre l'objet dn 7.él.--.-.-Br.w... Z? '
surtout la necessi/de favorle?to ton, e nre se \°V/T m
Pen rales du soir, dit le Bulletin B * ^ fiW»
impétueuse comme un t o r L » S i e ^ u l S
Fm A tT^v ni ,f
se J- e . r - I - in --- 'a dernière séance générale Son
$£$&&& «^ fc «HIS
e congre* a bon Eminence, raconta Ses i ri vi HT *t ;«=,; . a
llpssilllii
S^Atift 1 &»S Set RM» SSf-J
la loi.
e " de la P"-'- 2 et --> mo >'--i de conserver
pariou il entend IM nriArL H P £ nl Ie ma,tre (1e ,a "alore et
dont il v'Lt ScSié^ choisit des saints
où il veut ôire S r"BM n, i ester la Planee, etdes lieux
veut etre adoré. Cesl par I intercession de ces saints qu'il
- 577 —
accorde ses faveurs, et dans ces lieux nrivilém!?*

Archives diocésaines de Quimper et Léon
-- 578 - - 579 -
on .ous ces murages réc.amëiiî^Stimen S lësdZnw m
oni lien dans nos pèlerinages, publiques mo mn i»? «i? - m
mtnme les offenses, laites par 'd«Ta sembles Ton 1°^°^ e( -
expialion qui relient la main de Dieu * ° 6 P '' em,ôre
Les prières isolées sont bonnes. Mais Dieu a promis d'i-ir» r •
Sodome av.it eu & . t ^ Z W
plus de dix, plus de ceni, plus de mille justes ^ qD e " ea
le nombre des pêterinatres fini MICOLI ° ex P iaIîon - Quel que soit
des7aS mi!ité 3 Ie e»^^ de ménager l'orgueil
BIBLIOGRAPHIE
^ ^ M d
f i ! ^ ^ .W,, par une étude
TUM et à VCaion S S ^ W M ^ fl«5
«pes et fcs avantages du svstemeSera ir »ftj ï - d, '' ,,e C0SUÎte les Pcentrahste
oni NS^otaeltaSmU Fiance Pu ,1 a " 5 ystéme P 0 -!-»
M. Gabriel tfanotai.x, ministre des Aflii^ *?««-•
t! ' lx . et un P 0 '*'* tte
La publication des cieux roman? rSSSJSWa T \ A !î red P

~
- 580 -
AUX GRANDS MAGASINS
MAISON DE CONFIANCE
im M ^ -«-«fc•-»ri»i» m m mt m
Od, rue de U Hampe, et rue de Siam, 38
I -AIIIUOI • OE MEIBLES « S1ÈGKB EIV TOU» des
ÎEIK AU IDMÉBO: QUIIIPER, librairie SALAUN, rue Keréon,
SOITURE. /. Pourfpioi
nous allons à Lourdes.
//. Chronique du diocèse
: -Pèlerinage de Lourdes
; Roscoff; Landerneau ;
Pardons et fêtes patronaliis.
UL iïouvtllcsdu monde
cattiolique .Rome; Bayeux;
Ne.Ire-Dame de la Salette;
Pensionnat Notre-Dame de
Toutes-Aides, près Nantes ;
Déliez-vous des réclames;
Se servir du Saint-Esprit.
iV. Documents kLtoriques
(suile).
V. Annonces et avis dtit
a..
° C E S JDE LA SEMAINE
Dimanche, 43 Septembre.—If-V- U i- I Mercredi m n t
manche après la Pentecôte. &LL i%*i $ r~J uate manche après la Pentecôte. Fête du
lï«*»-
Mmt Nom de Barie. Double-mamesse,
mémoire
du Dimanche.
Vêpres du suivant, avec mêmoires
«hi Saint Nom de Marie eL du Dimanche.
Lundi, 44. - Exaltation de la Sainte
Urou, Double-majeur. Rouse.
A^A " 0ctavo de la Jeune. — S, Corneille et s. Cyprien
Pontifes Martyrs. Semi-double
-Rouge.
Jeudit il. — Stigmates de s. François
d'Assise. Double. Blanc.
tendredi, 48. — Quatre-Temps.
Jeune. - S. Joseph de Cuperlino,
Confesseur. Double. Hlanc.
Samedi, tn. _ Quatre - Temps.
Nativité
Jaune, — S. Janvier et ses com­
ue la T. Sain te Vierge. Double Blanc. pagnons, Martyrs, Double. Rouge.
Ordre de l'Adoration perpetuelle pendant la .emnlne
•RSSÉ^ • du IT au H Septembre.
Uuhf„ i 2Vû r du 15 au 1* Septembre.
Leuhao et Plougonvelin du 19 au 23 Septemb.

- 582 -
Pourquoi nous allons à Lourdes.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Laissons, laissons murmurer l'impiélé qui ne croit pas au «ir
naturel. Nous avons pour nous la force de la vérité. Nonsm>u v.
répondre avec l'illustre cardinal Pie : Ah 1 généra ion j,-cSê
iu ne veux croire qu'à la raison et à la nature- nour to' .Wi '
de foi et de révélation est non avenu : à lon s?ns P l'Ëvané'ili „V?
pas assez ceniflé. le ministère ordinaire de l'Egle n'est Ss 3l^
autorisé. Est-ce qne le Dieu toul-puissani, auquel il a nfn 5v£
trer en communication directe avec Ia terre, va recu e. devante,
négations ou tes dédains? Ou b.en plui6l. .Vtes insolenis défi nf
rP a r , 'lt a -V r ( é Ç° Dd : e por d ' a , ufres dé,is? «> n -« MlTfasSiÛ
rel, ont du les horaire; du six' siècle. Eh bien I voici 2 i."
surnaturel afflue, voici qo'it déborde, voici qu'il Tu niedi? «h!
ll r ° C ' er i VOici < - u ' il Jailli ' de ,a s °» re e, '«e qn' "déroulé en
longs replis les vagues vivanies d'un neuve de pr ères Se ch-nre
de lumières, voici qu'il s'abat, qu'il se prédpKr des fout
que personne ne peul dénombrer, el qui sont emnoriéesnT^
force superieure d'un courant auquel rien ne réJsTe
P l>
M J» h ° m i nesde ' a . ''bre pensée, vous n'avez voulu* en croire ni
Moh*. oi les Prophetes, m te Christ el ses Artins oi l'Eglise «
ses jugemen ls solennels. Eh bien! voici que da^'ce le e!IZdi
a montagne, dans une anOaciuosilé longlemjs uiacce.Sjfffiî
is tïmïl aV f mlln 6l parter * a une bumbe Hlle de,
SSA aaats SRS i^jSfë p V
- 583 -
le respect humain, toutes les défaillons .
les énervement -out^itt^^-"» làchelés.tous •
laquelle, comme on l'a dit, notregéoéS s« i?i. a - f .'
ënésie avec
de l'or, i la poursuite des millions i T«»W e " la ,P° t "'s-ite
l'agiotage les noirs mysiéres de a B?,ur J ll r. Ies fP é -- lal --ons,
celle génération est possédée le s.;' Ia /u / eur du '--e dont
promène partout ses' comipiioL el ^ S ^| d ° nl le "° 1 im Pauraient
étonné Corintlie et fini P|.P" L udaces '. auda

- 584 --
Archives diocésaines de Quimper et Léon
et à donner la bénédiction du Trés Saint-Sacrement
dimanche prochain, 13 Septembre, dans lotîtes Ies oaS.
ses, pour attirer la bénédiction du Ciel sur le pèlerine
Il est dans les intentions de Sa Grandeur que ces orién*
soient faites, même dans les paroisses qai'ne fournie
pas de pelerins. Le sera un moyen de s'associer à ceuv m
vont porter aux pieds de la Vierge Immaculée les homnL
ges et les vœux du diocèse tout entier
Monseigneur désire également que les croix et bannière
soient nombreuses, et recommande aux prêtres d'apporter
Ieur habit de chœur. »FF"r*ei
,JLT l lm P° rl f nl de ne P as oublier que Ies Quatre-Terops
coïncident avec la semaine du pèlerinage.
[
Les pèlerins des trains de Landerneau auront soin d*
ne pas se tromper, en prenant nu train autre nue celui
l Ul
marque sur leur carte d'inscription.
La direction du diant est confiée à M. Morvan, recteur
de Melgven,
K. Les A art îf ******* adressées aux pèlerins indiouent L
deïneL d ? 3rl d * trainS et ' eS arnHs J?^S^&t
Tous nos lecteurs aimeront a connaitre ces heures.
STATIONS
Landerneau.. i3 Sept.
Dirinon
Daoulas
Hanvec
Quîmerc'h
Le Drénit...
Châteaulin.,
Quéménéven
Quimper..,
.Rosporden,
Bannalec..
Q u imp ui Iti
Lorient...
Vannes ,
Nantes Arrirée.
— Départ.
Bordeaux Arrivée.
— Départi
Lourdes, 4$ Sept. Arrîv.J
TRAINS DE LANDERNEAU
Pf-EMEfl
8h.50 wir
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9 39
9 55
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14 Sep f.
Minuit -1.
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44 Sept.
12 SQ
3 57»li
4 30
i a «ir
i LO
Minuit.
- 885 -
des garçons.
Arrivé à 9 heures, Monseigneur c-wi i
pour inaugurer dignement K e il "voÏÏn hon " P^"*- et,
spéciale celui ô qui revient le p!i g rZ*M^ £*£**?*
nouvelle, en nommant chanoine honor-•> dans «n
menls d'éducation où Dien a I ? I w° dal "î de «-«t-Mme-
Qulmper, 10 écoles hbres de « K M ' i ? i â T' , ^ a ' il «- -
le jour. Mais le bien ne se fîhZTiV
M ' eS °* • î "-" ont v "sacrilices...
Et Sa Grandlor m M^T 8 ?*»? 1 sans de louids
-
de s'être imposé de Se/dé^tP Ï & Ï Ï K Vr?*
g * de tous pour ^ ^ ^ S ^ ^ ^
- ^ ^ ^ l ^ d ^ 8 " il -'' ^Seur adressa
béni Z A P ,n I ' ,0n " eur '- Ul! avai1 W - «'«-OIT, en venant
-'a rd M le com rn! n pLh de « ar - ons ',f "W remercia
nrfm>ia
comte de Guébriant, conse er cénéral uni a i*.
WrXÎ 6 : PEJ» •**•£ '• -ï* 4&%&£
revient, et M. Jean Gutvarc'h, donateur du terrain ; puis

- 586 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
M. le comte de Mon, « le vaillant défenseur de la causecaiholitm»
« associé a mules les bonnes œuvres el, pour une large J •
.celle gue lon inaugure aujourd'hui. » Il n'a sardeT d'oublier
Mgr Dulong de Rosnay . dom l'éloquence el le grand cœur "Z
« toujours au serv.ee des bonnes cause- ..... Après que C
mois de reconnaissance à tous ses paroissiens, aux membre 1
a colonie étrangère, aux prêires présenls, le nouveau chanoie
erm.na en remerciant Monseigneur . en son nom el au no 1
la paroisse que Sa Grandeur a voulu honorer en sa personne .
M. le comte de Mun se leva ensuile et, se laisanl l'interurêiè
de la populai.on de Roscoff à laquelle il est heureux d'apparieni
exprima dans un langage charmant, sa gratitude â Monseigneur
pour la d.st.ncl.on accordée à son cher et excellent Recteur S
tour Mgr Dulong dn. gracieusement comme toujours, la joie ,]U"H
éprouvait de 1 honneur fait à son vieil ami, e le conteniei en
Kd^r 6 "? le d i° cèse l0nt -»««•••• E" effe. S e a
repondu Sa Grandeur, résumant l'impression de tous, le cri unabien
iemp a s?°. UV Ce " 6 P ro -- 0,i - n . si --*---•. --ra : « Il "lait
M3^P,^ RNEAU " ~~, .-?P r, el0urde Rosco,r < I --r---oir,à 8 heures
Mgr I Evéque a préside l'ouverture du Congrès calholitiueen
l'égl.se de Saml-Houardon, à Landerneau, el prononcé ÙT'aZ
euuon dans laquel le il a résumé le butde la réunSS: rendrea
Dienil honneur qu. lui est dû el donner à la Religon Ta na
q ffi SSSVSSSS d ' UDe . civili f ,ion qu ' elle a " oi '°*
Les tra.aux du Congrès, sur lesquels nous aurons à revenir
ont commence, mercredi, dans la salle du Patronage '
comte Sun! ^ C ' Ô1Ure Sm V*' Vendred ' soir - P ar » '«
-, ' p f r -t° ns * et fêtes patronales. - Jadis nos fêles
patronales.«laienl, comme le mot le dil, des solennité rehg eu et
*&£&ffZ*£ pardon - " estdé - a -^K8ïï5
Meurs localités, les jours suivants soient consacrés à des amuse-
devoir de iX IlZ ble enCOI ' e ' el c ? n,re le 1 uel " e -' de "

- 383 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
ecclésiastique, une certaine reconnaissance des fa ils extraordinaires
qu'on a signalés, depuis plusieurs mois, à Tilly.
En réalité, une personne pieuse a fait don de Ia statue pour
élre érigée en ce lieu, et l'autorité ecclésiasiique a estimé que
puisqu on y priait déjà, il ne pouvait ôire mauvais qu'au lieu de
prier devant des arbres, on priât au pied d'une image de ia Trè*
Sainte Vierge.
Mais il suffît de constater le silence de la Semaine religieuse de
Bayeux, pour s apercevoir que, jusqu'ici, l'autorité ecclési astin ue
ne s est prononcée, en aucune façon, sur ce qui se passe à Tilly, i
Notre-Dame de la Salette. - CINQUANTIÈME ANNIVER­
SAIRE DE L APPARITION. — Le 19 Septembre 189(5 rappelle une
dale mémorable pour la France. A pareil jour, il y aura bien lût
cinquante ans, Ia Sainte Vierge apparut à deux enfants au milieu
des montagnes de !a Salette, portant sur ses traits el sur ses vétements
les marques de Ia plus vive douleur.
S'adressant à Maximin et à Mélanie, stupéfaits à sa présence
elle leur hl entendre de salutaires avertissements, leur confia des
secrets el laissa, enfin, s echapper de ses lèvres maternelles ce cri
d alarme ; « Pénitence ! Pénitence ! Je ne pais plus retenir le bras
de mon divin Fils, prêt à s'appesantir sur le monde et, en particulier,
sur la France. . Et des larmes et des .sanglots accompa­
gnaient ces paroles.
& H
Depuis ce grand événemenl, de saintes âmes, répondant à l'anpel
de leur Mere, se sont livrées généreusement à toutes les
rigueurs de la pénitence pour désarmer Ie bras de la justice
divine ; mais la France, en général, surtout Ia France officielle, a
persévéré dans sa révolte contre Dieu, et, au lieu de se repentir,'
elle sest enfoncée plus que jamais dans son impiété. On sait
quelles terribles catastrophes oni fondu sur elle en punition de
son apostasie : le Meau de la guerre, les horreurs de la Commune
et le désarroi politique et moral, dont nous avons sous les veux le
triste spectacle, oni prouvé qu'on ne se moque pas impunémeni
m L f l u »l é 0 de rA PP ari,ion approche ; il sera célébré solennellement
le 19 Septembre prochain, dans le sanctuaire de la Salette,
au milieu de multitudes de pèlerins accourus de tous Ies points de
la France.
A celle occasion, les Annales de ce célèbre pèlerinage invitent
les fideles à se retremper dans l'esprit de pénitence. Elles nous
demandent de nous approcher, au jour des noces d'or de l'Apparihon,
de la table eucharistique en esprit de réparation, pour le
triomphe de 1 Eglise el le salut de la France.
Entendons tous, prêtres, communautés et fidèles, Tannel des
missionnaires de ia Salette.
Pleurons devant ie Seigneur sur nos iniquités passées ; son
cœur miséricordieux écoutera la voix de notre repenlir.
r
l v
- S89 -
dirigé par les Frères de Lamennais con in L 0D -' e - î - Na ? 1

— S9O —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
DOCUMENTS
POUR SERVIR A
L'HISTOIBE DO CLEB6.É ET DES C0I8Mtm.40T.SS RELIGIEDSES
oans le Finistère, pendant la Bcvolulion.
A.isrisr£3E IT-©©
(SUITE)
Voici maintenant comment répondit à cette d«-m-i«H„ A
mesures violent et illégales, ,a P Société K & S T Ç L Î
* Lesneven, Io 1" Prairial an ID (SO Mai 1795) m
- Les citoyens smtssiynës, réunis en société populaire
au Département du Finistère. *
« CITOYENS,
« Nous croyons ce mémoire dans les DrinciDe

— 592 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
nne proclamation : « Revenez tous, a-t-elle dit aux habitants
« du J. mistêre, que les foyers de chacun de vous deviennent
« surs et paisibles. '- nt
« Venez avec sécurité, disent les représentants Guczno et
* ^/-n-eur, dans leur adresse du 23 Frimaire ( I3 Décembre
r l'- 7^--°"--'-. dans nos étreintes fraternelles que
« 1 oubli des fautes passées sera irrévocablement le prix et K
« garantie d'une résipiscence sincère. »
« Ils s'expriment avec le représentant Bruc, nius no-driv»
ment, le 12 Nivose (I-Janvier 1795) • P Posltive-
« Nous pensons, disent-ils, que les prêtres insermentés ont
« des drolta à la clémence et à la générosité de la Conven-
« tion ; elle s occupe d'eux, et l'on peut juger de ses détermi-
« nations à leur égard, par ce qu'elle fait pour tant S
« individus nus hors Ja loi ou sujets à la déportation. .
nJL*.*i e S nnM . eloo . uen - e blôme la conduite de l'Assemblée
Ett£2*I&!^-J*£9*S «- culte, d'avoir
Shiflli.- i . '' ma0J1 - »~ "bertè entière du
culte elle ne reconnait plus ies prêtres que comme francais
et fini par cet article : « Tout décret dont les dispositions sou
an f S ? Iil Présente loi est '*->-»*- 5 iout anêtTy
« opposé, pns par les Représentants du peuple dans les
« départements, est annulé. »
(9 Ma^ ms') !° «».- ntt -- Bruc proclame, le 19 Ventose
i r. n r„ I? l' " ° 1 ae reconnal - P 1 »- de ministre d'au-
« cun culte ; ceux qui se sont cochés pour ce seul caractère
« peuvent donc paraître aujourd'hui 'avec assurancequ'IU
- viennent an milieu de nous, sans crainte, ils n'vTouveron
- que des amis... Revenez donc, s'écric-t-i en finissant rêve
: lol proTciricer 1 "-T V0S **"* reVCUCZ V^soVsZ"
t l'nLo P n Pt l i ' ?° U - t0DS tOUS «"---M- -es douceurs de
« an nom i . n pa ' X ' J - e V0U3 garautis > « non - «-e la patrie,
« au nom de la Convention, au nom de ce qu'il y a de nius
* sacré, sureté et liberté. » i" » y a ac pius
rt„ * k re Prf-fntants Guezno et Guermeur, dans leur arrêté
&ta22*-& T* Y* 8 * ap P ftl,ent à la «berîé les mt
du St~ t JTr* ^ CaUS ? dtt reft18 °- d - l'omission
présenter cLL^i 1 '^ 0 -** 1 aatre ob % a J-on quo de se
ordonnent dl , T " DaI10na ' P ° Ur élire un domicile IU
ordonnent de tenir la main à l'exécution des lois touchant
9 £-riM79Twr de r UlteS ' " W répètellt & «SmSd
ture dei égfisls CÛUr0nnent ,e 23 (-2 Avril), pour l'ouver-
aveciïs^y.w P J M re J nar( l uable . "-'est la pacification
rtÏÏÏ-SS Wril ITO-^T' 6 calbolll r
l -- do Bretagne, du 1" Flo-
« déduction dr »T. le *" arrê,é nestrucuon du culte et la persécution
- «
contre
considérant
ses ministres
que la
- 393 -
- ont été la principale cause du sonlèvemi-ni- .-=•
« et de la guerre intérieure », u, S " ' des Cai -Pagnes
leurs arrêtés. ' ordonnent l'exécution de
« L'article I-" du sppnnH IMIW
sont soumis aux loi^oX? rat wt t S T' e q \ e ° eUx

- 594 -
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Archives diocésaines de Quimper et Léon
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C
- 595 -
t^K^EMENjlîTRTTiiïïiH
„ ,.
su
d
A MARSEILLE A
Nous lisons dans le Petit MmseiUaU •
.r Vtortd?* «^WdSU" V S dans »*• «1 je me trouvai
'Oléron, en «--pa^ g!* J ^ J ' J ^ de pi^ti °
là ses deux enfants, une jeune Bllelte A?»^.» -""^ qui avait amené
ieux garçon de douze ans. La j «né fille SS"„ffl * |,,Jine ' "- «n -feSS?
< J m conduit celle pauvre enfoui id m dTi/X ,r "' e -
la sauver sans médecin avec fair deV m,T»? ? p . erc '' • KH,r -enter de
gi.Wtlu.is années, je lune con. e une errib elli" 0 '"^ pins - De P-intius
sont sans sommeil, ses jours mns*i Î??J"! a "-'"•-sse. Les
_tffc sans cesse de SfiSSMï J-fc ? lle «>«--"'•
dissements e Brm^'S, nw I-- d -I-*-.-'«tour.
Malgré (oules TcsTybor •,tfan SU,S < l * s

- 596 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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pour preparer ,•< onomiquement et à tout instant de bons potages] sauces,
| legumes et toutes aortes de mets. r ^ J ^
Cet extrait se conserve indéfiniment.
L'Admvnistrateur-Gèrant ; Aa. DE KBIUKUAL.
Quimper, typographie DS K-KRAHSAI, imprimeur de l'Év&hê.
U* AMNJ.K. Vendredi 18 Septembre 1896.
N'38.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE HUÉÉHO PRIX OE L'ABONNEMENT
M. m -A LIGNE D'MHWCE
io «m e fr. par an 40 r^nuE$
L-LOINCcr. PA¥ABLE 1 ^ „RT DU „EM|ÈR 0E C M A O U E M O ) S
Rédaction : Adresser tes communications
à M. Ie chanoine HOSIM RS
Directeur de la semaine religieuse'
rue Le Normand, 16, Ouimpet( pour
le mardi au plus tard, avant midi
Administration : Adresser directement
les abounem-m ts, annonces,
S-Ï.tf Ï'JÎ 1 •? fc-u NG AL, imprimeur
de JÉvéche, a QuimW rue des
Boucheries, 18.
TMTE AB 1UMEH0: QUIMPER, librairie SALAUN, me tferAon.
S0«»AIRt. /. Chronique
da diocèse ; O (lices extraordinaires
; No ty dc
l'Evéché ; Nominations
dans le Clergé; XV* Pelerinage
du diocèse à N-D. de
Lourdes ; Retraites militaires
de 1896 ; Lanmeur,
O-Fï^ICEÎS IDE
Dimanche, to Septembre. — n'- Dimanche
après Ia Pentecôte, têts des
Sept-Douleurs tio Ia T.-S. Vierge.
Double-majeur. Blanc. A Ia messe,
mémoires de s. Eustache et ses compagnons,
Martyrs, et du Dimanche.
vêpres du suivant, avec mémoires de
N.-D. des Sept-Douleurs et de s. Eustache.
Lundi, M. — S. Mathieu, Apôtre et
evangeliste. Double de 2-*- classe.
Rouge.
LA SEMAINE
U. Le Congrès de Landerneau.
JH. Nouvelles du monde
catholique : Agissons ; Un
nouveau commandement;
Bonnes pensées.
IV. Annonces et avis divers.
Mardi. B*. - S. Thomas de Villeneuve.
Evêque. Double. Blanc.
Mercredi, ts. — S. Lin, Pape el Martyrs.
Semi-double. Rouge.
Jeudi, th. —Notre-Dame de la Merci.
Double-majeur. Blanc.
Vendredi, 2ô. — Olfice de la Férie.
Simple. Vert ; — ou Office votif de
Ia Passion. Semi-double. Rouge.
Samedi, 26. — Office votif de l'immaculée-Conception.
Semi-double.
Blanc.
Ordre de IM do rti tion perpétuelle pendant la inin<
Leuhan et Plougonvelin du 10 au n Septembre.
t lougastel-Daoulas „ du sa au 30 Septembre.

— 598 —
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
sSfJswausgnstrt sat-«-.ç
=es« •»i -utres choses, le
«e garnison «t Z 'Jîïï*' leUr T-"- sa -^garde dans ta ville
-an? ehaln ;iv^3nfZ é éra f' après avoir bien lav - »-- r - ---«
heureux Te «iïfSi»i' P ém 1' e ? ce >-"entreront dans leurs foyers,
2
a
3
3
»
» •
»
»
»
»
38
2
22
51
»

- 600 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Le succés de celle œuvre si belle des retraites de jeun,.
est eniièremenl dans les mains du clergé. Les résultats obtenu
î-w St 50 " 1 COnsolant - ! mais on P 6 -' ofal --ir mieux encore^
A l'œuvre donc ; puisqu'il sulni de vouloir pour réussir «
serait encourir une lourde responsabilité devant NotreSeu
Jésus-Christ, qui Ie demande, de ne pas mettre tout «iTSï
pour sauver les âmes de nos jeunes hommes, espérances deTl'fS
le plus prochain. v --euir
Une excellente préparation à la retraite serait, dans chaon.
Mroisse de réunir les jeunes gens qui doivent y prendre 2f
dimanche avant l'ouverture, et de leur donner des avis £1 ïg
îlT? ece ? SaiDts exerc i ces ' Ce serait Dn m °y-n de fa re I e
ample connaissance avec les futurs soldats de l'armée de uL,
dans la paroisse, et une occasion particulièrement utile " d'il Z
au peuple » suivant les instructions de Notre Saint-Père Léon Xin
***
Sont ainsi répartis les cantons dont les jeunes gens sout invite
a prendre part aux retraites de Lesneven •
A la l'- retraite, s'ouvrant le mardi i3 Octobre, i 4 heures dn
Thégonnec, Morlac, Taulé, Plouzévédé, Sainl-Pol-de-Lton
Pnêre d inviter les jeunes retraitants à rentrer à l'heure indiquée
; cela évitera de fâcheux inconvénients.
LANMEUR. - La seconde semaine de ce mois, a vu célébrer J
vlTrV
l6S i Mere '-».--- ---•'

— 602 —
Archives diocésaines de Quimper et Léon
acte de sagesse el de pairSe °' "' *"** -•"-"«•S
cfe aux œuvre, humain^'* S fd" £ "' ^ -°"»- '- K
6 ,:h bi
non ! Dans notre socS i p^ondémem atteint" S ^ "
croyance, l'influence divine semble fnS. f,J T. ?«* fia ? a m -'"- Ie « s.
la folie. Le non serviam w a S » „ (, ^ ell,|^l m0nle J««iu'i
le premier soin de S S tomnl ^ X X ^ Ï Ï f- Ciens j0ur - «
de Ia Divinité. C'est l^ecoi&"« A^» htt.'ÏÏt,-.^"-.» ««
corde suo ; mn est Deus ' d ' xi1 tr »P*des
Prande
jeunes
Sa r'Jla gU d6 soc,el,,s ----'-«-s élèves et d'anciennes élèves
mvii» , -£'• ra l ) - > e"e. en passant, les nombreuses écoles libres
ndirH d t ,a , eu a J0,e de beni - de P-'- lr ° is ans. C'esi bien de
'«naer des écoles chréliennes ; mais encore faut-il assurer la per-

- 604 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
dlï^LSStrt e " """*• CD ,6S ,enanl -" et le ,e; S :
Pois, M. l'abbé Derrien, vicaire à Saint-Pol-de-Léon in-n

— 606-
Archives diocésaines de Quimper et Léon
du conférencier, sar le travail, la nSté d'écrirfsLs rf. mat,on
de bien savoir ce dont on va parler lUonseilS i LT* lsc ? ,,rs '
absolument, au moins d'évité?mlniqm^bk'^£^ ater
contradictoires. qui sont aujourd'hui nen nXs I, n nfereDce -
dangereuses Mais Ies conférenceprifées ïanca 1^^^' , étr8
brelonnes, il les recommande Irès-inslammMt cômmfu ", onl
moyen de faire l'éducation des massp. THV ^ mele . ni( ' llleiJr
idées que l'on ne peu. aborder en chaire * *"* peDelrer de >
d'nftSoîf„X"-onag; àfuaa
par ia •*-.
bien modeste, sans doule mai/nni - «i? r mïLC ' fieuvre eneo ''e
mettant Ies enfants en con °c ni ni JtlT
UR , Sraa ? ****> «
chanoine de la Villerabel s£rf£ » f,î?J!« e P rélre - M- le
dom la haute intelligens a dtiinctinn IntSI - ? . Sa,nt - B 'ïeu-,
charmes de la jeunne n'onf n, ni? e - ac , 1 ' ,01nU - l0 - s '«
-^•^asraa.-as »"•? - i—
dément des millier-: Z n._iii.5 P p °' ma,s c l UI '--éresse granmes
des"ô fel if Z ccfoaSfY $ l &~»&, victisanls.
M. Juhel commeminfî P l?J menls /-, es .--'-s ou desJudaïfail
l'apôtre ^'cmS^^^Li^V^ 1 ^'^*) -'esnonce
est dans l'assoffi, de^ ^U«m reinè-e au mal "--'i 1 dé -
en commun et la défen^mune Uc0mmer ^ Dts P-" & achals
P-lense : client veut dire TôLf I, X me h0f -» 6t --- »»•
remarquer, ll ajoute quV Fe Sr'd« «n° . pas exp, ? té ' •-•--»
nirchez les commerçants honnJÏÏ. .T?i-*" ,0 - , -- e -.«- de se fourde
leur argent un bon usage ° h, ' étiens ' - ui sauro - t ---M
rapponft. cÏÏÏÏÏÏSLrSWï ^ ï » repreDd P ar -sur
la Caisse de faoïilSSè ZSTmi"u?, r ? de Morlaix >
ment, et déjà très prospère Sle «^„?/îf& y ? enx ans ~eu'

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 608 —
M. Salmon affirme qne ce mouvement ne s'arrèier.» n-c
qu'il est imp rapide el qu'il répond trop Zn ialbZiTà.T^
vrier, a la siluaiion économique où i] se iron i B i^l/, de IOIJ
-
Svndicats est-elle une honni ch^tE^aitm^T °*
unions de métiers en Angleterre en ri fn? M,7 T '.-. Ul ' ,es
çréés parlessocialisies seroniïrès funeSe, e'caZl^ Sy , Ddkah
bre d'ou.rlers, éiiidim «TO i, w^Su? " ce " ,m - 609 -
Puis, commence la discussion sur l'introduction rt» i ,
bretonne dans l'enseignement. On entend innr f,
"-les,
to, dre-i, „„ p^'ilï, &.33ÏÏ5X,*"»•» «
de 't hn & ae
recteur de Gouézec, if. Buléon, ïrôfcX-aï Pen. ïï»-"' Caër '
Sainie-Anne, et M. Paturel. Tous iraiieni u I ,-. s '-mmaire de
nre compétence et un amour sincèle L J?* sl ? n avec - n -
laquelle ils voient le scut J fitLi le boncltr rtl re aDg , He > d - u '
déploreni l'ostracisme dont Keton e" l'ohfet T ? ** Toas
insiituteurs, mème congréganistes el de i,i d , e a part des
J
personnes de la classe élevée On ri-n.i P de cer - a '--es
fa langue bre.onne reprenne sa p t à récole C ° nSéqUeDee ' *
pour y étre enseignée que pour se vfr e S n 'rt- 00 " pa ^ ,aDl
français à nos petits breionnuits • - d a PP ren - r e 'e
La remarque asi de M. Buléon, aui enire i-i n-n- J
tant à fait neufs el d'un bon sens rema?wi rîn S des a •>-'•.•--•
de ne pouvoir l'y suivre, faule de empfe.d'e place TT.
vreu est formulé au sujet du breton c'e"i nn' rtJr ° autre
de la classe élevée des bonnet.ZSJLÎt, q °, d ? nne am enfa -- s
défense de parler franSs Ainsi verr, ï M i e bre,0D ' 0D a ï a

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 610 - I
Séance de 2 A. ij4 -M. Le Bihan, aumonier militaire de
Brest, ht un rapport d'où il ressort que le Cercle de celte vill*
bien que de fondation récente, est déjà prospère ; 500 soldais v
passent ie dimanche ; 150 chaque jour de la semaine. Les oRîces
de la chapelle sont fréquentés et les communions pascales nom!
D reu ses.
M. Grall, curé de Ploudalmézeau, nous apprend nue les retraitas
de conscrits attirent, chaque année, près de 1,000 jeunes Ren
Il fau appel aux congressistes pour augmenter encore ce chiiT'
en payant pour Ies jeunes gens pauvres. '
- p "! s la P"» 1 - •»• -onnée à M. Kerbaol pour nous entretenir
des OEuvres de mer. Le rapporteur nous expose la triple simation
religieuse morale et matérielle des marins de nos côtes, si digues
'n -ré-. 1. constate que l'ignorance est grande, et quê trop souvent
la loi du dimanche est violée, mais il rend hommage à
la moralité de nos marins, en rappelant l'énorme excédent des
naissances sur les décès, en les défendant contre des reproches
exagérés d intempérance, en exaltant leur courage et
leur dévouement, rendu si sensible par la présence an Congrès de
M Le Du, patron du bateau de sauvetage, qui a sauvé la vie à
145 hommes! Quant à la situation matérielle des marins, elle est
rendue bien précaire par la concurrence étrangère, à laquelle e.
venue s'ajouter, depuis 1880, la diminution des tarifs douaniers
Pour améliorer la situation des marins, une Confrérie a élé
créée à Douarnenez. Ellecomptedéjà un grand nombre depairon
qui jusqu ici se sont montrés Mêles â leurs obligations prière dn
(wL et .. dU T à ^ rd ' resp . ect de la loi d - -»nchë et P c Cefte
Confrérie vient aussi en aide a ses membres dans leors befoin.
ma énels ; et, depuis sa fondalion, elle a déjà rendu de grand
services, sous ce rapport. si-uus
Outre la Confrérie de Notre-Dame de la Mer, il a été fondé
gemment, un Syndicat de pêcheurs. C'est M. Parmentier! ecréla.re
du Syndical qui nons en explique, trés bien d'à lieure le
ies IO nSS n -fÏÏi„ï n ar,i (' e , da règlemenl àéchT des 10,000 sardines par bateau sera vendu au profit lue du le Syndicat su? I S
a déjà permis de réaliser un bénéfice de 12,000 franc* convertis
en obligations de chemins de fer ' converl,s
bron^ P ^! d nhl d l^" diCa ! , iî J - Pencalef ' on solide "arin bien
Bronzé, àla physionomie intelligente, donne des renseignements
complémentaires. A une question de Mgr Dulong demlndaniTe
^ n h^ l H eU,t a i 1 .' mé de 1 ' e -P rU chrélien • - re P°nd aveTune cn neiie
bien digne d'un marin : , Ce n'est pas ça qui manque Y
-rn."*' 1 ° ^ "PP- 116 ''existence au Croisic d'un Syndicat analogue
a celui de Douarnenez, et émet le vœu que ces sortes S £
DÏ^ S llTZ!:r IU ^' e A nt el f0rmem en ' re eu * nne fêdTraiion
ïïiïgSZStXÏ* coramuns et rob,eD,iûD de p ,Qs ^ nds
duT ? o U n^il )r ?r sdes ? iarins ' M '„ le Maréchal, vice-président
du Conseil des Œuvres de mer, à Paris, nous parle des deux
- en _
navires-hôpitaux, le Saint-pierre et le Saint-Paul oni „. K- A
voler an secours des marins de Terre-\».,»« «*.-ï , v ? nl bientôt
M. l'abbé Noel, de l'Ile de Groh nouT î^?n. 6 i d ' SlaDde » et
écri. imprime et dont il * A ^ £ ^ l g L » - ^
ses chers marins absents, il nous parle érofememW"?' a
d'assurances maritimes mutuelles fondéeparlu" Gro.x L**?
sonsde marinsqu'i désirerait voir s'élever J,r i- ,7, > des Faicher
les pêcheurs d'aller chercher fte dan» -3&*Ï? P *que
les protestants anglais construisent nai'ioui ,/nf
,tho *tt
S D0$ porls et
où ils font une propagande très active
A 4 h. 1/2 se lient une réunion spéciale de Dan-p* n,\ «..i
quinet de Beunge donne lecture d'un rapport Ï M I ? " ÎT
l'Aiguille de Brest. Nous reparlerons de ce SvmiL, ? ynd, { de
?
moins florissant que celui de Laval ^ ndlca ^ m est non
*
Séance de 8 heures, — Ann--, Je rnmnio _t-j~ L
rsr-ttn?^ ert n - cessai,e a l'homme, dit l'orateur. Toul en lui le
£ f e a COrpS P0Ur Se r - faire ' ''•---- P°» r «» ressaisir Ies béni
de a lamillé pour se resserrer... Mais tout repos ne suffit na, if
faut un repos régulier, autrement c'est la paresse ou l'éouise
mem.. Ce repos doit être le repos du 7-jour, le reptsdu dimanche
telle est la volonté de Dieu, et celle volonté es une loi aTmoins
pour les catholiques. Quant à ceux qui necroient pas^poÙrauofvôSspt^S!..r
? Quele objecion » %&&" - '
Tout cela est fort bien, dira-t-on peut-être • mais le moven
d accorder a tous le repos du dimanche ? A cette àuesiion l'orateu?
fai une reponse pleine de bon sens : l'impossibflité de répondre
maLIfnl^Lt .ï mtUTe huma i ne ' di, - il 'P eut -"-eaccideSe!
mais non essentielle, ni par conséquent insurmontable...
Notre devoir est donc de travailler à procurer à tous le bienfait
î t ï ' - 1 ' : : L -i° ft P^dre, patrons e. oùvrfera Sve-
Zér^i A °¥ ervaU0D , de la -?> «-e Dieu, des avantages même
confirme œ pSt
S sta " stic l- e - efl tonl foi > el la réflexion
ch^i. 3 de P"*-*-- résultats ont élé obtenus. Le repos dudimanriw?a
Y*? é aux f a -'eursBelges; il l'est également à la majodéil
rti î l f "P de -, Pa , ris ,' Les Con -pagnies de chemins de fer ont
IP. Li nvaû de leurs employés, et en beaucoup de villes
diman i merçanlS M SOnt enlen '- us P° ur ferm - r ,e » rs magasins, le

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 612 - — 613 -
Journée du Vendredi.
Séance de 9 h. i/4. - Mgr Dulong de Rosnay ouvre la séance
£.L . •& eur -» s «,i--P-ovisalion en faveur des costumes bretons
noîe fo? » ' q0i S01 "' aV6C la langue ' ,e ' -°w'-ere
t^^ s \^ m ^f ace u . n , ^ h - D g- -''dées 1res instructif sur la question
de alcoolisme. L'alcoolisme, dit M. Le .Bail, curé de Plouzévédé,
esl un empoisonnement physique et moral, lent mais sûr
A-nïïi r 6 ? 1 ' *. ,rès petite d0ie ' peut ,uer 1,,,omme ! que"e
pouY le phSL"* l ° UteS S impare,éS qU '° D y méle 7 Voi l-
L'alcoolique devient triste, irascible, abruti, il esl prêt conr
tous Jes désordres ; ave* lui, plus de paix au foyer, plus d'ordre
ni d économie. Voilà pour le moral.
iVc-nHi *£?-f 8 ral - ooli - me *>?- °n religieuses (abaissement de
ÏÏ*(^',« l-r-'-- (faiblesse des parents), ou légales
(«SKÏSr **' noo - exéc - lion des 'o'- concernam
Indiquer les causes, c'est aussi indiquer les remèdes • viblaia
causa, toUttnr effeclus. Mais il faut remarquer que leT remèÏÏ
doivent tendre plutôt à prévenir le mal qu'à le ?énriner M L1
Coz propose de fonder une ligue, et d'engager les mer" de famille
«hni^L 1 .* tDiU , Meur ? et les iu-i-uinces, à faire rëci er àu
Stadon'n^^' P " ere ! ' M °f a Diea sonnes adonnées à I ivrognerie, et fa tes > que «-«*-•«« ie ne tombe •-- iam-i.; per­
dans ce vilain péché, qui ruine à la fois le corp, et l'ISS. li SS!
le demande par Jésus et Marie, A. S. J, ,
M. Flornoy flétrit en passant une coutume, qu'on lui a dit
eusler dans notre pays, de faire les surenchèresTée l'alcool
iîStorïïS •nî 1 P3, Q 9L SOiteDnemi de ,out "o-opoleTon nécï
roWicÏe l'Etat L r^rerlT Urtaal ^ ^ ^ ViDlèr&l P q 3
^ '" -----y
Z,'iï v- --.--.-^e d assurer la rectification de l'alcool.
w.ni Villerabel nous apprend que les pêcheurs qui vont en
MÏI IM"JS. ri. r é - ta -. ble poisoa donl leseffet - -W tardent
a'eiaCrfedTf.S;aH f2U de -. vœ -* Pour le développement en
fe^^et'r^p U . r us d sa U in P : mmier ' '* pr0CUrerait â nos calli -
-,n.T! , h. So ) ,blgou .. propose de demander à l'Etat la restriction du
destobsJrVouvS '"•»«--•*-*.«-* l'exécuLn rgïreusê
remède ë mo? ÏJÏÏE! ^ » « i". P oii « -« cabaret/ Mais Ie
Cétel-dSôSÏ F d .o1.nr étés 7 e tem P---nce fondées dans les
«genre ne DuUi^.LV efas V croire I- 6 des so ------ d -
ce genre ne puissent s acclimater en Bretagne, alors qu'elles pros­
pèrent en Belgique et en Irlande, et déclare aux conKressisie-
Salion" * e R0S " ay Se m6t * ' ear disposUi011 S f Sel
.C'est le R. P. Denis, gardien du couvent des Franciscains de
SaiolBneuc, qui prend ensuite la parole. U est verni

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 614 -
de la Foi, la Conférence de Sainl-Vincentde-Paul, et l'QEtiv a.
la Premiére Communion. -"--vrede
La parole esi ensuite donnée â M. Soubigou, notaire à Lo-.
ven qui nous entretient d'une Œuvre qui lui est chère ie m.-"
parler de I Association de la Jeunesse Catholique du Finistè»
appelée Conference Sainte-Anne. De celle Œuvre, fondée dans la
but de former la jeunesse du pays à l'acl.on sociale, sont d .'ii
sortis des avocats, des médecins, des notaires.... qu fom honneur
à 1 Association Sainte-Anne. Mgr Dulong de Rosnay £ .
près des jeunes gens qui en font déjà partie, pour qu'ils «j-n?
exacts aux réunions trimestrielles, et près dès autres-pour qu%
sy fassent inscrireau plus tôt.
4
„;*°^f- f 2 - h \ ll4 : ~ Celle sé - nce a éte Précédée d'une réunion
spéciale, ou le . bon pére, a émerveillé le nombreux auditoire
qui 1 écoutait, par le récit des Œuvres admirables qu'il a
créées au Val-des-Bo.s, pour améliorer la condiiion morale et
matérielle des nombreux ouvriers de celte usine-modèle
u A t- c ? dev . ail e,re -«nsacrée A la quesiion agricole. C'est
M. de Kergrist qui prend le premier la parole. Avec une comnétence
remarquable, il nous fait voir dans la crise monétaire l'une
aTseTrK 6 - cause - d - '- *-évenie de nos produits et de ln
H Ji! ï Desure 1.P rise 1 P ar 1- Gouvernement, en 1873, pour suspense
i" I?-- 1 *- , , lbre de - ' »«*«--.- « pour conséquence Ve faire perdre
à celui-ci la moine de sa valeur. Ce déchet de l'argent et oar
Ï^Wî LaUSSe de ] ' 0T ' ^ eSl d - 5 - rma ^ -" ou
voilà l'effet oue nmlnii..... i* L_" .: ',.
±ar www» sssa s
Prix du blé „- ^
Transport . . ' * ' " * l V v '%*
Droils de Douane. .' ' * I [ [ ] [ [ 7 ^
Tolal 22 fr. 50^
B # ? U " P ri - unla ^-'^muLr U a.e^^e 2 p!!;d5te
Le savant rapporteur, que l'auditoire a écoulé avec un -Pli~i.-..v
s ence termme en demandant le retour au bl S Iile Dar ia
frappe libre de l'argent, qui aura pour conséquentT de .end î
cette monnaie sa va eur normale EnrnrP £,.1 ; L.
mesure soit efficace, qu'el.e^tégalemen ad p, 'e ï'iïîu'ES
W d0r C e
C«ffi.?r ' °T ''AnK'eterre, l'AlLagne S.
4v£ «ue «iriSW ""f "' FaV / VieDt nous P arler Avec cet e originalité de bon aloi, qui donne tant de charmp e^'te. i mm
ce qu ddu, le vicaire d'Ergué-Gabéric divise ItanileTn dex
catégories : ceux qui savent ce que c'est qu'une Catéruât •,
S i e nar M^riû 5 W . Dd ' * mélé T"" 11 - a ca P ilal var, ' al - le <
Dour nriSr lin f. de r 0 "" S6S men - br - s . empruntant d'abord
pi det ensuite, sans frais et â un taux Deu élevé à dp*
\ZieTZwZT ?" S de , '- dmini - 1

— 616 -
pêcher cette œuvre d'étre accaparée par les ennemis de notre foi
c'est d'en faire partie lui-même, sinon comme directeur ou comptable,
du moins à litre de sociétaire.
Les Caisses rurales fondées chez nous sont bien vivantes. C'est
ce que montre M. Kerbaol, en nous donnant lecture de fa monographie
des deux Caisses de Kerfeunteun et de Plogonnec. La première
a fait en 1895 prés de 8,000 francs d'affaires ; la seconde
11,633 francs en 31 opérations. Des diverses-explicaiions, échangées
ensuite entre les congressistes, il ressort que celte institution peut
étre facilement établie partout. Rien de plus simple que l'administration
el la comptabilité de celle Caisse, fl suffit d'avoir sous fa
main le manuel Durand.
M. l'abbé Orvoen, recteur de Loctudv, nous entrelient ensuite
de ce qu'on a appelé la « grève des cultivateurs de pommes de
terre. • Nous regrettons de ne pouvoir, faule de temps, reproduire
en entier celte causerie, qui a vivement intéressé l'auditoire Le
Syndicat agricole de Pont-I'Abbé a pris en main la défense des
cultivateurs, et, en ce moment, il s'emploie très activement à trouver
de nouveaux débouchés pour la pomme de terre.
A ce propos, M. de la Villerabel suggère aux paysans de Pont-
I Abbé l'idée d'envoyer une délégation a Jersev pour étudier les
semis de pommes de Ierre, el aussi les procédés pour la transporter.
Parlant ensuite des Syndicats agricoles, il estime que les
Syndicats paroissiaux sont préférables aux Syndicats cantonaux
parce que l'esprit de solidarité se développe plus facilement entre
gens qui se connaissent déjà.
Ji nous restait à entendre le rapport de M. des Jars de Kéranroué
sur Ia crise agricole, ses causes e! ses remèdes. Mais l'heure
était avancée, et M. le Président dui demander an rapporteur de
se borner a nous lire ses conclusions. Nous le regrettons d'autant
plus vivement, que M. des Jars est certainement l'un des hommes
de notre pays qui ont le plus étudié les questions agricoles. Aussi
nous voulons espérer que son rapport sera publié.
M. Lerolle, que tout le Congrès est de nouveau avide d'entendre,
prend la parole, ll nous entretient de l'Œuvre des Conférences
populaires, qu'il a fondée à Paris, t Nos adversaires dit-il
ne sont pas avec nous, parce qu'ils ne nous connaissent pas II esi
donc indispensable que nous nous fassions connaitre Or il n'est
pas pour cela de meilleur moyen que les conférences privées, faites
à intervalles réguliers, et auxquelles on invite amis et ennemis,
et suriout ces derniers. »
La salle du Patronage est comble. Ce soir, elle ne pourra sufire
a contenir la moitié de ceux qui viendront entendre M. de Mun
Le Blrecieor est fort embarrassé, Mais voici que M. Texier nui
s est rendu compte de l'insofiîsance de ta salie, vient oiïrir Gracieusement
son vasle atelier de construction pour la réunion de ce
soir. Ed quelques heures, grâce aux ouvriers de M. Texier, aidés
Archives diocésaines de Quimper et Léon
nv
- 617 -
Mgr bulon? -e Ro/nay se lève pour présenler le Brand orai^r
r! l h«!' qU H' PmSl M " d . e MDtl P rend la P-role. Nous nSvSas
ce beau discours, sachant qu'il doit ôire publié in-exten« ME­
DOUS ne saunons trop engager nos lecteurs àlelire, àTe Jm
ler. Assurément, l'Œuvre des Cercles caiholiques,»dôn M de Mun
déhnil le vra. caractère, le but et les aspirations leur aUraîtrâ
comme le type des œuvres sociales, appropriées M E Ï
notre epoque, comme le moyen Ie plus U?ou^pér^ e raï
prochement si désirable de toutes les classes de la société
P
En termes émus. Mgr Dulong de Rosnav remercie l'or,i«-nr
Elle est I avenir du pays • marchant à votre suite, elleformera le
plus beau bataillon du monde pour rendre la Fraîiceae Christ t ,
: Le lendemain, les congressistes étaient réunis, une dernière
fm dans 1 egl.se de saint Houardon, pour entendre Mgr D E
de Rosnay, avec son éloquence ordinaire, les convier à Faction
n„ rZVl SOnl P--* 0 -,-e. s J'o-rs si bien remplis. Chacun emporte
duCong ès un peu de fatigue, sans doute ; mais ie cœur est à la
joie el à I espérance. Le souvenir des émotions ressenties ne s'effacera
pas de sitôt; les résolutions prises ne seront pas passagères
Nous sentons mieux que jamais que nous devons à Dieu et à nos
frères la moindre de nos actions, le plus court de nos moments ll
nous tarde de nous atteler avec une ardeur nouvelle à notre tâche
de chaque jour, de faire mieux que nous n'avons fait jusqu'ici, de
travailler obscurément sous le regard de Dieu, réconfortés par
cette parole du « bon pere » : t La plus attrayante des distractions,
c est te sacrifice. >
Et maintenant qne nous avons terminé ce compte-rendu déjà
si long et pourtant si incomplet, il nous reste un devoir bien doux
a remplir, c'est d'exprimer notre plus vive gratitude à tous ceux
qm .iT tt n 0nl a,l - é a n - e - ier a Dien -'œuvre qui nous avait été
confiée, ll$ sont trop nombreux pour que nous les nommions lons.
un moins, nous tenons à dire que, dans notre reconnaissance,
nous faisons une large part aux communautés religieuses, qui
nous ont donné le concours de leurs prières, et à M. le Curé de
Landerneau, qui a offert aux congressistes l'hospitalité la plus
cordiale et la plus gracieuse.
M^---^--------i
Nous n'avons pas a juger le compte-rendu qui précède ; nous
devons dire cependant qu'il renferme une lacune.
Si de l'avis de tous, les discussions sur les sujets les plus divers
ne se sont pas un seul instant égarées ; si le programme préparé
a pu être étudié sans qu'un détail important fût omis, à qui le
devons-nous ?

- CJ8 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Si nous ne le savions déjà, M. Flornoy nons l'aurait apDris En
chargeant de la direction générale des' Œuvres, M. Treussier
chanoine honora.re, Monseigneur a réjoui tous ceux qu dansTa
diocèse, ont compris la nécessité de moyens nouveaux rour L
cooserval.on et l'affermissement de l'esprit cli^nën DepSis q£
l. Tr?0SS M r est à lœuv T e ' les e-P-raoces alors conçues som
réahsees Nous pouvons dire, après le Congrès de Landerneau oue
*,J^ g iss ° ns ! +*M Plesse uni Verselle invoque une lête nu issante
qui dispense de pouvoir et de prévoir, un bras pui sn? oui
dispense d'agir el de lutter... Mais h marche des chorrî/ R„
Quimper. M- Le Loua, ao, nie d» ' *%^iT^T'^Vigouroui,^
Reguaires; - M- Lesouendieu 24 - - Porte - -M. uu ,ci -TLfJ te.
rue du Parc.
f i^. _"^aw. M *
Morlaix, rue du M. Varo. Le Breton, 27, r, de Paris. ' '
Vicaire.
ffndivmau, M~ Ouillon.
(rouesnou, M. Malardeau
PECHE, FRÈRES
«. nie 4Vré0u _ QUIMPER - r„, ^ ^
P- PECHE, HWL iW^ESKfSTifîT POIH ,, .-i,
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Archives diocésaines de Quimper et Léon
— 620 — ll' AÎ-NSE.
UN MONSIEUR offre gratuitement de faire connaitre à tous c
sont atteints d'une maladie de la peau, dartres, eczémas, boutons, démongeaisons,
bronchites chronicités, maladies de la poitrine et de l'estomac, ct
de rhumatismes, un moyeu infaillible de so guérir promptement, ainsi qu'il '
l'n été radicalement lui-même après avoir souffert et essayé en vain tous ies
remèdes préconisés. Cette offre, dont on appréciera le but humanitaire csl
la conséquence d'un vœu.
Écrire par lettre ou carte postale à M. VINCENT, 8, place Victor-Hu°o à
GRENOBLE, qui répondra gratis et franco par courrier et enverra Ies inductions
demandées.
Suppême
"pernot
le meilleur ded dcaôertô fino.
H Z?Jâ~E 55= -A TÈT E /(Hinn* Wi
n F n n n n Enlève.«PeliiSiiies
REfiEKÉflATRICE ir ^'* * % D
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D D UD^ " ' Empèclifi .eS Chereu
flurr/. DU iim ®«
emploi très agréable. -- Parfum ê-cçJTs." IfiB fait rPIliltlsW
H>. L» FLACON: 3 F». ; FRANCO. OOLIB POSTAL : "0 e -* 1 --*-
Double. Bianc.
Jeudi, #•* Octobre. - S. Rémi, Évéque.
Double. Blanc.
Vendreili, i, - Us saints Anges Gardiens.
Double-majeur. Blanc
Samedi, 9. — S. Meloir e, Martvr cau
Propre dioasainj. Semi-double.
Rouse.
Ordre ao l*Ador.Uou perpétuelle pend.nt I* se»..^
Piougastel-Daoulas du 2:) au 30 Septembre.
du I*' au 6 Octobre,

- 622 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
, AVIS aux Abonnés. — Les souscripteurs dont
I abonnement expire le i" Octobre 1890 et aui sont
dans I intention de continuer à recevoir la Semaine
sont priés de faire parvenir À V Administration les
b Irancs du renouvellement, k moins qu'ils ne prèfe
rent le recouvrement par la poste, avec addition de
oU centimes pour les frais. Ces recouvrements se feront
a partir du 15 Octobre.
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
--~-~------------------------^--^--^----^^^^B
Offices extraordinaires.
Quimper. -- PAROISSE Ï*K SA LVT-M ATHIEU. — Dimanche 8? fitifl ***„»
nale. Grand'mes*. à lo boures — A 2 Kan* 1/9 v!wf ^;t - i palro *
— Mardi 29, à 8 heures, messe pour l'Eglise ct pour la .france.
3 OS 0 " r - 0 - mman - é - = PLOL-iLMKZEAU, du 20 Septembre au
j-.... r . • * .* Éveché. MOIS DL ROSAIRE.
— Conformement aux mteiilious souvent réilérées du Souverain
Pontife, le mois d'Octobre doit étre consacré à honorer
la Tres Sainte Vierge, par la récitation quotidienne da
noètiirc.
Nous invitons, en conséquence, Messieurs les Curés
Recteurs et Aumôniers à rappeler aux fidèles, dimanche
prochain, les ordonnances épiscopales des années précédentes,
que nous reproduisons, avec Ies indulgences accordées
a la pratique du Alois du Rosaire.
.... L e Dimanche i Oclobre, la fête du Saint Rosaire annoncée h
veil e au son des cloches, sera célébrée solennellement
on &to?Mfc 11? Iti "f S .' es ^ lises et chl, P elles « l - --«---.
Decleslu-tnta di ta£:iïî^-' °" le . !° ,r ' . cins '
_ J ,J une induIffencH iii*nfe»„ ,' _ • W| Ieî *
Nomination dan-» io «I
seigneur l'Evêque, M. Quentre^^?/ 7 . Par ---'-''on de Mon
esl nommé aumônier Œ ^ J Œ g * * » ^ de B£|;
fait^tSnefda^s 6 ,^^^^^ V 80 - , - ,erin dont ils oni été les hpn»... J
- ont déjà
es d - diocèse, les mcrvMiit
nombreuses dont la W i ImïW à LoiIrde - «les H r
peut le dire, nous avons é

- Gai -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
méme établissement, accompagnaient à Comanna MM. Guillouzo
el Le Gendre, professeurs au Petit-Séminaire de Sainte-Anne
d'Auray. Ce dernier, dépositaire d'une parcelle du bras de sainte
Anne, venait l'offrira son ami M. Laurent, recteur de Comanna
pour son église paroissiale.
Le bourg de Comanna, gracieusement assis sur un petit mamelon,
au pied des Montagnes d'Arrez, posséde une vaste église avec
un autel dédié à sainte Anne. Cel autel, avec son retable, est tout
ce qu'on peut imaginer de plus gracieux el de plus original -
depuis longtemps, la Providence semblait l'avoir préparé pour
recevoir une relique de la Patronne de la Bretagne.
A l'arrivée de l'escorte d'honneur a Comanna, aussitôt que
la relique a été remise enire les mains deM, le Recteur, les cloches
sonnent 5 toute volée pour glorifier sainte Anne, et annoncer aux
paroissiens la venue du précieux trésor. Un autel Heurt, dressé
dans l'un des appartements du presbytère, doit servir de trône
provisoire à la relique. M. Laurent, gagné par l'émotion, verse des
larmes de joie el dépose avec respect le reliquaire sur l'autel
improvisé, devam lequel brillera désormais une petite lampe, jusqu'au
jour de la translation solennelle à l'église paroissiale. Les
prêtres des paroisses voisines, répondant 5 l'aimable invilalion du
recteur de Comanna, sont accourus les premiers rendre leurs
hommages au bras de sainte Anne.,.
Le dimanche suivant, Comanna est en fête. Tout le monde vent
Voiret vénérer la Relique. Avant la grand'messe, une procession
s'organise; te clergé suivi de la foule des fidèles se rend au presbytère.
Au centre de la cour, au milieu d'un massif de verdure el
de Heurs, apparaît un autel. Au-dessus, un brancard très décoré,
sur lequel s'élève gracieusement un dais à (leurs d'or, abritant la
relique et le reliquaire provisoire ; car les paroissiens de Comanna,
fiers de leur trésor, tiendront à honneur de l'enchâsser, bientôt,
dans un nouveau reliquaire, plus digne et plus précieux. Les
hommes se rangent tout autour de la cour ; les femmes attendent
respectueusement au-dehors. Le célébrant encense par trois fois
Ia Relique ; un nuage de fumée monte comme une prière vers le
ciel ; on entonne une hymne en l'honneur de sainte Anne, et des
matrones de Comanna portent triomphalement ia Relique à travers
le bourg. La foule se presse, recueillie ; car c'est sainie Anne qui
passee! béntlson peuple, qui depuis nombreuses années la connait,
l'honore et l'aime. Désormais elle a acquis un titre de plus.
son affection, en venant elle-même chez lui établir sa demeure, et
demander une place pour une parcelle de son corps sacré. L'endroit
est tout trouvé el digne de Ia souveraine, qui vient en prendre
possession.
Le vieil aule! de sainte Anne et son rétable semblent avoir
pris un air de fête, pour recevoir la relique, qui sera désormais
leur plus précieux joyau.
La messe solennelle commence. M. Troniou, longtemps professeur
au Petit-Séminaire de Sainte-Anne d'Auray, porie à l'autel les
vœux de tous. Aprés le prône M vvan„
un commentaire pratique û^£^° d^^ £ ^jre et donne
Vêpres de sat Dle Anne : O mater vaï?? du / ff - /ft *«- des secondes
tonum luorum salus esta, Ter%%n' iT **"«*-«. R
pacm sancta wtercessione. Toul leSd ?JXa C ° rrobora ' Guedre
el de le comprendre ; et en pro "ni iwîm het T eax de ^eosouple
de l'orateur breton, M K H ? ' 6 1 1 9 a la voi
* claire et
pratiques qu'il exprime et ia formee vanleeîT' •* Jes P ensfe
leur donner.
uc * J vanie et gracieuse qu'il sait
Le soir, grande affluence aur VAn„ût>
el bientôt le Te Deum S i . VoZ on T" ° t ' 3 *"--'•-«*,
chantent à nouveau la souverain» !,
de 1?râces - -*-- cloches
Aprés la bénédiction du Tri* Sa im S vit pro,ectrice -- Comanna
afa vénération des fidèles la reKdffiL''C prâ , ,re pré - en -el
les femmes alternent avec eniC£ïp?/ Dn Le8 hommes
^
en 1 honneur de leur patronne et Th !,rf S Dl m

- 626 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
merveille que de voir le long cordon de feu qui se déroule à travpn
e bourg illuminé, el d'entendre les chants pieux nui remplirent
le silence de la nuit tombante. Le Credo, chanté par des miîw
de vou d hommes, retentit sous les voûtes de la sainte chaDelle
au moment où la foule s'y réunit pour l'heure d'adoraiion '
Les messes commencent a une heure et demie pour se termi
ner ù neuf heures, à l'arrivée des processions. Nous pouvons dire
sans crainte (l'exagérer, que, pendant ces messes, il n'a oas èU
distribué moins de six mille communions.
Cependant le son joyeux des cloches annonce l'heure de la
grand Messe. Le cortège, comprenant soixante-six ecclésiastiques
se dirige vers l'estrade, précédé de la procession du Folioët
M. Corngou vicaire général, chante la messe, à laquelle la foule
assiste dans ie plus profond recueillemenl
A l'Evangile M. Colin, Curé de Saint-Thégonnec, adresse aux
fidèles une touchante allocution, « Enfant du Folgoët il n'e^t
point venu, dit-il faire un sermon, mais redire avec son cœur et
chanter, au nom de tous, cet Ave Maria que bégayait aulrefok
Salaun, en l'honneur de Celle dont l'éclat est plus prand quecehï
da lys qui croit au fond de la vallée, de Ia neige qui blanchit le
sommet de Ia monlagne... »
Après l'Elévation, le ciel, jusque-là sombre, s'illumine d'un
rayon de soleil, el la foule entraînée par l'excellente musique de
Lannilis, fau retentir les airs du cantique de N.-D. du Folgoët
Les\ôpres,çhaiHées avec entraînant suivies de la bénédiction
du Très-Saint Sacrement, et la fête se termine par le défilé des
processions devant Ia statue couronnée. Chaque paroisse vient
ainsi se recommander une dernière fois à cette auguste Reine
Elles sont la, en effet, toutes les paroisses du canton A Ieur lête
Lesneven, avec ses be les et nombreuses bannières ; puis Guipa-
I^MTÏÎ' f €rn ! hs > La Fortl ' etc *> ,aiu " * sl bonne Mere étend au loin sa protection. vrai quc la
C'est on spectacle vraiment incomparable, que de voir émerger
au-dessus de Ia foule ces rftbes bannières aux couleurs variées
que viennent dorer les rayons d'un soleil sans nuage. Le m om en
iV!fJZTVV^ ••• P* 1 **» * «V*& dans mute
M ï K i 3 p6U leS ChaR,s f****** dans le lointain, et
EfriniJ?« nde P aCe ; m ? inIenam d ^ r le, on croit entendre encore
Reine d "T 01 " 6 ,DDOmbrables supplications adressées à la
„„ B ?7u Eu . B- ~ l ' ne S,ission vient d * avoî '' ' -e la grûce
malgré le temps affreux c '„ lswilé lear indolenS«'
cices. Ce que j'ai vu daà^K " a •- ro9is --«nqné au\ Lr
me rappel t L qui ^ df d ns h?vf per ï. ue de °' i m T
du P. Maunoir, de la foi et ite"Ur J ie Y' e Mich -J Le Noblet! S
deux Missionnaires allaient' éva * fi" J?^-* ««i- Ï «
...... M. le Recteur était h euren Y\, , " siec,e '
ftvl a $Uccès de son e »'rep ise auând n U î eu? ' -"'t' ne d I église neuve, ce qu'il va fair* L V", •' lancera l'affaire
°ute
d*
convenablement NoTreVe g^Vavan lt"' " Teut d '*^ Vel
presbytère est aussi totatemen déhhri «• P f nseri ' ra ---»---e5car ta
et les âmes taaérw^d^^:i^'«alréniiuêuKi^
a-, lamentable, leurs . ^ ^ - g i o a
^ ' - V S S S ^ I e N h ot ---Dame de la Clarté
un si gracieux S e , 1^11"^ ' 3 ? ére d « SaSSSo^
el cependant les nuagefS^
n'apparaît pas le plus petit poin 'blT nT enSe vou,e « ri -- où
nons d'échapper aux plïieLX" teM« m,T" eDCOre * omm ^
» ' beure. Quelque sombre nue C «i.ï L? ou ? m , en -C-ient tout
nous mène à la Clarté ne SZ\X}° arn

- 628 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
el trés bien décoré de verdure et de Heurs naturelles; mais le
regard a bien vile rencontré ce qui est comme l'ame de ce modeste
sanctuaire : la statue vénérée de Notre-Dame de Ia Clarté. Elle est
vraiment belle.
Les premières Vêpres de la fêle sont suivies de Ia procession
solennelle, qui s'en va par les champs d'où les blés ont récemment
disparu. Les religieuses du Sainl-Esprit conduisent leurs
élèves, qui oni fort bonne grâce sous Ea Coille si connue de cette
contrée ; les Frères de l'Instruction chrétienne conduisent les
jeunes garçons de leur florissante école. Les forts de la paroisse
sont obligés de réunir leurs efforts, pour tenir bien droites les
hautes bannières qu'un vent violent menace, à chaque instant, de
renverser; mais ils n'ont pas eu à subir cette défaite déshonorante
et méme la bannière de la Vierge, portée par les jeunes filles -*
tenu bon jusqu'au bout (il en sera de méme demain dimanche)
Toutefois, si les bannières ont résisté à la tempête, elles n'ont pu
échapper complètement à la pluie ; heureuses encore de n'en avoir
reçu que quelques gouttes.
A peine Ie Salut du Saint-Sacrement est-il venu terminer cette
première cérémonie, qne plusieurs des pèlerins se sont remis en
marche; ce n'est pas qu'ils doivent rentrer si tôt chez eux, mais
ils ont entrepris le pèlerinage des trois pardons. Tout à l'heure
ils seront sur les bords de l'Odel, à son embouchure, ils passeront
le bac el se dirigeront aussitôt vers La Forèt-Fouesnant, où ils
vénéreront, le dimanche maLin, Notre-Dame des Basses-Mers. Ils
la salueront dans sa charmante église du xv* siècle. (Pourquoi
faut-il que sou antiquité, si vénérable, n'ait point trouvé grâce
devant l'impitoyable marteau despiqueurs de pierre, et qu'on l'ait
malencontreusement modernisée par un regraiiage sans exemple?
Repiquer à l'intérieur une église souillée par le badigeon, c'est
fort bien ; mais à l'extérieur un lavage suffit, car le lait de choux
n'a point ici accompli ses ravages, et Ie granit n'est beau que quand
il a vieilli.) J'ignore si nos pèlerins remarqueront Ia prétendue
restauration opérée ici, mais en tout cas, ils ne s'aitarderont guère
dans leur examen ; car ils ont à marcher jusqu'à Notre-Dame de
Kerdévot. Ici, comme à Combrit, comme à la Clarté, c'est aussi le
grand Pardon ; si l'on y vient non seulement en pèlerins m3is en
artistes, on pourra donner libre cours à l'admiration car l'œuvre
du moyen-âge : église et retable, a gardé toute sa beauté, et
I œuvre moderne : restauration de l'église, érection des nouveaux
autels, a été une oeuvre de conservation et de respect du passé.
Revenons à Combrit.
Dimanche. — Notre-Dame de la Clarté a obtenu qu'en ce jour,
qui est le sien, Ie ciel où nous la cherchons par la pensée soit plus
beau qu'il ne l'était hier. Celui qur a choisi pour Ie Pardon de la
Clarté ce dimanche dans l'ociave de la Nativité de Notre-Dame, a
montré qu'il connaissait et comprenait les beautés de Ia Sainte
Liturgie, \oiei un trop court passage d'une homélie que l'Eglise
emprunte a saint Bernard, pour le faire tire à tous ses ministres,
f<
- G29
comme EtoileVl"Ve? Com"Tn S pa '•••--'•ton-aï enZ i" 60
appelée aussi Aurore d',. % "t"f ^ me de '- Cfa, lér'-iiï e ^ our -
revéluedu sotàl «anu.^ Wl de ni est
•--*-•«.. 'lue saint ! *
couronne de fté& Jf ^t* *» rf« «? j^L" V " e
mniôre é.erne.le fi5^Kj!flj a A-ffi au i ^
relle et divine qi les lE' P f .''"- , "''éremeni la clarté
leurs «Si etTie'u" ffiB" «A1iï"$£R
ou le recouvrement HP V, „.,. l '- -"---ervau'on iwii!;- .•
qui symbolise «,,«:dèm2l CWp T lk > el ^mùLTmTll? n
en procession et î f f l ^ -*rge allumé ffiRS*
Dieu „--ccorde 'ère °" ent ^WOauie de ,a h*mTS
M. 1 abbé de Coalaudon, recleur def,,^ Vla ^ eccléSiasiiqUes
«re a heureuses conclusion* nn»n u
a,Dt Bernard, et en
e co ---iance filiale en Notre-Dame
convenance et la n é ^
toVfâttiïÏÏn'lSS 1 ^,? 1 considérable, e, vu
•« dehors qu'à l'intér eur ll v e /' CU ^,"' e est JP 1 "* nombreux
Per, mais naiurellemenl

- 630 --
Archives diocésaines de Quimper et Léon
l'on voit si bien ici : ceux qui occupent les premiers rangs dans la
société, par la fortune, par les services rendus, par la noblesse
ou mieux encore par tous ces litres réunis donnent l'exemple el
viennent, au milieu des paysans, s'agenouiller devant Notre-Dame
de la Clarté. Comme beaucoup d'autres, ils donnent de leur supernu,
el Fautel méme de la Vierge s'enrichissait, aujourd'hui, de
leurs généreuses offrandes, mais de plus ils se donneni eux-mêmes,
en vivant de la vie du peuple chrétienne n'ai pas ouï dire que
leur prestige eu soit moindre et que Ieur influence en soit diminuée.
Les plus belles pages de noire histoire bretonne (belles bien
que douloureuses) montrent par quels liens nos paysans savent
s'attacher aux familles qui possèdent Ie vrai sens catholique,
El maintenant, j'ajouterai une simple réflexion ace compterendu,
déjà trop long : pendant qu'au pays des Bigouden se célébrait
cette fêle si louchante el si pieuse, des solennités tou Ies semblables
groupaient des milliers de fidèles non seulement à la Forêt
et à Kerdevol, mais aussi à Lannee, â Rédené, en Cornouailles,
au Folgoat.en Léon ; puis, au soir de cette mème journée, plus de
deux mille deux cents pèlerins partaient pour Lourdes, sons la
condoilede Ieur Evèque el d'un grand nombre de leur pasteurs.
Dites, si vous voulez, que la foi est morte; mais non, vous qui
avez vécu, comme moi, un demi-siècle, demandez-vous, si dans
votre jeunesse, vous auriez cru à la possibilité deces merveilles
de la loi,
LA.NHKUR. — Jubilé - Adoration. — On nous écrit, le
(5 Septembre :
« La semaine dernière, se préchait, dans la paroisse de Lanmeur,
le Jubilé accordé par Sa Sainteté Léon XIII à toute la
France, et que M. le Curé avait fait coïncider avec les jours d'Adoralion.
< Répondant an désir du Saint-Père, ou plutôt à l'appel de Noire-
Seigneur Jésus-Christ lui-môme — SuHinete hic et vigilate — Ies
fidèles de Lanmeur sont venus, pendant huit jours, veiller et prier
avec Jésus-Eucharisiie. Pendant huit jours, au tintement de la cloche,
ifs se som rendus en foule à l'église, à peine suffisante, quoique
bien vaste pourtant. C'est que personne, peut-on dire, n'a
résisté à la grâce de Dieu, comme le prouve le nombre des communions
: 800 pour le premier groupe, et OOO pour te second.
t Mais ce que ces chiffres ne disent pas, c'est la régularité el la
piété vraiment louchantes de ces fidèles, bien faites pour réjouir
le cœur d'un pasteur, el pour récompenser de leurs fatigues les
prêtres éloquents el dévoués (MM. Thépant, Diraison, Béchu,
Courtois, L'Ecuyer, Picart, vicaire de Plougonven) qui, sous la
présidence du R. P. Corentin, oni prêché ce Jubilé el cette Adoralion.
i Tons allaient avec empressement aux exercices, à l'église,
souvent avant l'appel de la cloche; ils n'en sortaient, et toujours
qu'à regrel, que quand la voix du prétre avait cessé de prêcher ou
fl
- 631 -
de prier. Edifiants de recueillempm nc -t-, . -
avec piété, chantaient les can.iqLsa^
aux M *
mons avec une religieuse attention Grand e V^° Uta,eDt les ser "
cette assemblée de chrétiens chantan t - r ^ a , u s P ecl *-le, qUt
Noire-Seigneur Jésus-Christ 1 o b ien t?«n2n? Uet,raaiour •»«'
l'orateur sacré;, émus sous I IVeu d! tonrt?SV*« $2* de
* M ^ heureux. La
c'est qu'ils comprenaient le dor de D ea sK!T regard5 ' Ah '
sentaient combien suave et doux est SVJZA & 0t>um o *** ifs
Jésus-Chrisi i Aussi aur aient-ils Ï K ^
prière, qui étaient pour eux des iours di EiJ. g / ? & onrs de
l
disaient, eux aussi, à leur a S : l Bonum Sr e *****"£
dilecla tabernacula tua, Domine' el ^SS-ZJ^ m 'h
Q

- 632 —
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
ROSIE. — Dans des Lettres Apostoliques du ls i;mi.ml.
commençant par les mois Apostoicx Civier i J, «r$ï m } Te >
anglicanes, e Pape. aDrès avoir r-nr.wi.. p ordinations
-.^''''"~ la,e ° l °' IU °' l '»-"e li ---- revenir à ,•„„„«
Pour jouir des belles journées dont Rome est favoris * •
quelque temps, le Saint-Père *'eée depuis
jardins du Valton. Ilcon linue H val ue f" Wn paWIion de *
sanle se maintient bonne * ' 6P * Ses 0CCU P^^ns j sa
laissé à la tête de la nonciaiurei.i-.in W . , 1; F rrala sera
-
• On assure d'ailleurs »rÀgwCiïnïdS'r." SS- 0 *"
• Lonsqoe la solennité d'une fé e Pu irw^ IL 66 , celle --«'«» :
pour l'Epiphanie, la Fèle-Dien etc i S (c ,°T e I 1 arriv -
dans les oratoires privés e I défon^^Hp," 56 de d,re la mess *
dans les églises, méme le corn*n-tin? L a messe ?• /fe '-'' i '- w
elle pour le
- 0Q ;•-•«M»** '•XVdVce?XS? s, ! bsls,e - l -
La Sacrée Congrégation a répondu néaaHcemeni
Les Epkemertdes Uturgicœ, qui se nnWienïï RA. K
que celle réponse annule les rfrf»ic „Sï . n . Rome ' observent
désormais la messe «Ie ftt, li iP rit pn - c '!' JeDts -?boialiondeA.Hirr,
élève den.» fil -î.- m "-*---«, avec la
d'une introduction par i f f l f t ^ ^ - « ! * 1 ^ P'

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 634 -
«*•«.-P«r,
modération «ai V Ji?',, °* mt - L - C'est un appel à ja
ment6S,PZVÏeSiUv^?.T '"*/«**--«-- --- Prêtres inser-
, pour ies mvuer à ge rétracter, mais qui exhorte tout

- 636 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
spécialement Ies prêtres fidèles à calmer les esprits et empê
cher autant qne possible les représailles des chouans
La lettre est signée d'abord par MM. du Laurents ct
Le Normand, qui avaient ies pouvoirs de vicaires apostoli
ques, puis par différents prêtres de Quimper, dont quelquesuns
avaient prêté le serment, mais qui l'avaient déjà rétracté
Cette pièce est la seule de ce genre que nous connaissions
pour 1 époque qui nous occupe, aussi la donnons-nous ici
intégralement.
« 21 Septembre 1795 (1),
LETTRE ENCYCLIQUE
DES PRÊTRES INSERMENTÉS DE LA VILLE DE QUIMPER
4
Aux ministres du culte catholique, apostolique et romain
qui travaillent dans hs campagnes (2),
Salut et bénédiction !
« Nous apprenons avec douleur, nos très chers Confrères
que de grands désordres se glissent de jour en jour dans Ies
campagnes, où vous donnez assidûment vos soins pour Ie
salut des âmes.
« Nous sçavons que vous gémissez amèrement des inius-
K J ^ ^ f î ^ 6 1 des meurtres qui s'y commettent.
L esprit de chanté et de religion dont vous êtes pénétrés voudrait
certainement trouver des remèdes à tous ces maux • il
n en est qu'un pour vous et pour nous, c'est la prière. Adressons
donc nos voeux à Dieu, avec une ferveur constante, pour
le supplier de détourner enfin les fléaux qui nous environnent,
et de rendre aux habitants des campagnes la sûreté et
leur ancienne tranquillité.
« -"» ont, nouvellement encore, montré tant d'attachement
pour la religion de leurs pères et pour ses ministres, qu'ils
méritent de votre part de nouveaux efforts de zèle
« Les prières sont Ies efforts et les armes de l'Eglise : elle
abhorre Ie sang elle ne connaît que la charité. Cette charité
PH, n! U f ' v* l a ? Ôtr0 ' û ' est ni ainb ûicuse, ni malfaisante,
elle ne cherche point ses intérêts, mais ceux de Dieu, c'est-
et Zf ffl T" *_£* le * rand intérêt

- 638 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Société de Jesus ont a la /ois d'original el de traditionnel Un article »»,
nrme tres complet sur le firalêc&rut catholique dela Frunctra nïïî;
dénote un auteur qui ne parle pas par cuV-dira aufr oo? f^Kf f? ° 'S**
des choses, qu'il raconte, k iatW Paul F :srn faker sïitè le -feit SS &t*
mge eceléséastieu* de Reims ul résume les tra vaut: ouiv I S ? /V/ ^*"
La pubii ati,„ titi Journal d'an yU^Ï de torfs TenLlTâ ^T} iU ^
par M. Edmond BUF, est reprise dam7% é « X , t t r d U ^ h '
M. Vr.Hc.Nio,., t'Entkemett, si continue. Cnté livraison vol anti la fi,? l '
second roman, le Naufiogeur. M. Gabriel AUBRA v des boasJ rni
adresse a sa cousine une fet/n- où il déplore l'en v a hibernent L r , , "'
les oos
plages et de toutes nos stations balnéaires par les ohU?rf L St.
autour dc tripots, au prejudice de l'estKque ï t T ^ n ^ f ^ t
M. Georges Go VA u consacre sa chroniaue sur les I/W** */ /« ES*
nieres publications sur le Sai.it-Siraooiîme o [ f m ^ l ' f ^ C L ^
compte les samUunomeas ont en somme travaillé ^ S ^ ^ S ^
CHEMIN DE FER D'ORLÉANS
BAINS DE MER DE L'OCÉAN (saison i89fj)
BILLETS DALLER ET BETOUR A PRIV ftfiftftt** , à
&JOUK - Pendant la SLn des Bains de mer 1Samé* Sfnf W
Fête des Rameaux, au 31 Octobre U «t dsJiïï? i V V * U a do la
.
du réseau, des BWteS her el B e ^ S ^ ^ ^ ^ | £g» Igg*pour
Ies stations balnéaires d-amès • Saint-NaMir* P V • P"* réduits,
guerite), Escoublac-la-Baule, Le RoBiù!?Brtft^^
(Porl-Navalo.Saint-Gildas-d^Ruîî-) ptouhÏJÏÏrJrt«, I ', ^--«nrte-Vannes
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de Ia prioré,
Apostolat
//. Chronique du dio-
«se.-O.lices extraordinaires
; Avis de l'Evêché ;
Nominations dans ie clur«é;
Mmanche, i Octobre - , W io*- D n;.,
etw a nre* IA P«„# \P "-ian-
classe. Mémoire du »i,u»..che ae
'Ku^'n^f^ -vec ni-moires
'mmt BJa S nC , '""' i - e ' Abbé - s -"-'-
--A 8-EMAlif-i
"--'ème; Quimperlé; Morlaix.
IU. là- pèlerinage

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- 642 -
Apostolat de la Prière
LIGUE DU COEl-R DE JESUS
Iritcnlion générait; pour Octobre 1805, Approuvée ct denié par Noire Sabl-Père
le Pape : LA DÉVOTION AU SAINT ROSA I R R.
Les protestants el les incrédules hausseul les épaules, en voyant
les catholiques égrener leur chapelet. Certains fidèles eux-mêmes
semblent parfois ne pas estimer à sa juste valeur celle incomparable
dévotion, ll rfen est cependant aucune, dans l'Eglise qui
sou plus universellement répandue el qui ail été plus louée par
les souverains pontifes.
Le Rosaire unit à l'Oraison Dominicale, tombée de la bouche
de Notre-Seigneur, Y Ate Maria, composée, en grande partie des
paroles de l'ange Gabriel et de sainte Elisabeth,
Le Rosaire est la prièredes humbles etdes ignoranls. Le Pater
el Y Aie sont, en elTet, si courts, qu'un enfant les apprend sans
peine, et le sens en est assez clair, pour que tous puissent comprendre
el goûter ces paroles bénies. Le Rosaire esl aussi la prière
des saints el dessavanis. Les sainis eux-mêmes ont aimé et recommandé
les prières vocales, et les plus grands esprits avouent qu'ils
en ont besoin. Sans doule, il n'est pas défendu de réciter des
prières composées par les hommes, mais ne vaut-il pas mieux se
servir de celles qui viennent du ciel ?
Le Rosaire, d'ailleurs, louche de t'es près à l'oraison menlale
par ïa méditation des quinze mysiéres, qui rappellent ce qu'il v a
de plus grand et de plus sublime dans fa Religion.
Avons donc fréquemment sur nos lèvres celle douce et puissante
prière, surtout pendant le mois d'Octobre, afin d'obtenir
pour l'Eglise le secours de la Vierge du Rosaire, qui a autrefois
triomphe à Lépante.
Depuis de longues années déjà, S. S. Léon Xli! nous exhorte
au retour de ce mms béni, à réciter avec ferveur le saint Rosaire
Ecoutons donc la voix du Souverain Pontife, obéissons à ses exhortations
répétées, el suivons ses pieux exemples.
Le Pardon du Rosaire. — Nous croyons devoir rappeler
a nos lecteurs une faveur bien précieuse — et ignorée de plufieurs
— , appelée communément le Pardon du Rosaire. C'est une
indulgence plénière accordée — outre toutes les autres — à ceux
qui se confessent el communient en mémoire de la Grande victoire
que les chrétiens remportèrent sur les Turcs, par l'intercession de
Mane (Lépante, 1571;,
Celle indulgence peul être gagnée, non seulement par les
membresde ta Confrérie du Rosaire, mais par tous les fidèles - absolument
comme l'indulgence de la Porlioncule (2 Août) - loties
quoties, c esl-à-dire chaque fois que, avec les dispositions prescri-
- 613
CHRONI0DrB__DD_DIOCÈS-î
Offices extraordl--aIre8
Ml89i0nS re °-«---a-.dée8 : SA.NT-GOAZBC H- , ,
rr . ,. -" " -•"-« «U mOlS Cf U
vendredi, St, Ft-te ripe C*ΫI »
frérie de la Doclrine chrtUeSïe 'Wi? P ?îl omle d - •» . l " O " * ^ ^ ^ consacre la „onvelle
1-es, douze A'SB^SSS^ l gS£$t> mte ^

- 644 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Chaque jour, le matin, il y aura messe pontificale ; l'aprèsmidi,
on entendra an des orateurs sacrés les plus célèbres de notre
époque : le cardinal Perraud, Mgr de Cabrières, le R. l'. Monsabré,
etc.
Mgr l'Evêque de Ouimper, qui sera accompagné, dans ce pèlerinage,
par M. Fléiter, Vicaire général, se rendra, au retour
directement S Brest, où il doit bénir, avant son lancement, le
mardi, 6 Octobre, le nouveau cuirassé de 1 er ordre, Le Gaulois]
Le li, Sa Grandeur consacrera la nouvelle église de Saint-
Goazec.
Nominations dans le Clergé. — Par décision de Monseigneur
l'Evêque, ont été nommés :
M. Guichaoua, recteur de Mellac, recteur d'Audierne, en remplacement
de M. Masson, démissionnaire pour cause de sanle •
M. Kerlouët, vicaire à Carhaix, recteur de Mellac ;
M. Morizur, vicaire à Guimaëc, vicaire à Carhaix ;
M. Blanchard, vicaire à Plougonven, vicaire à Sainl-Mahin de
Brest;
M. Kerouanlon, vicaire au Cloitre-Pleyben, vicaire à Plougonven
;
M. Berlhou, jeune prètre, vicaire au Clot lre-Ple vben ;
M. Le Hir, jeune prétre, 2* vicaire â Beuzec-Conq ;
M. Foulet, vicaire à Tréboul, aumônier des Bretons à Trélazé
(diocèse d'Angers) ;
M. Caradec, jeune prêtre, de Concarneau, vicaire à Tréboul.
AUDIERNE.—Comme nousavons le regret de l'annoncer plus haul,
M. Masson, recteur d'Audierne, se voit contraint, par son état de
santé, de prendre un repos momentané, il quille celle importante
paroisse où il a fait tant de bien, et où la nouvelle, très inattendue,
de son dépari a causé une véritable consternation.
Nous faisons des vœux et nous demandons a nos lecteurs de
prier pour le rétablissement de la santé de M. Masson, afin qu'il
puisse travailler encore, comme it l'a fait jusquïci avec tant de
zèle el de talent, à la gloire de Dieu et le salut des âmes.
QUIMPERLÉ. — Retraite des soldats. — La retraite des
soldais, pour les canions de l'arrondissement, s'ouvrira à Quimperlé,
le Lundi 5 Octobre.
Les conditions sont les mémes que les années précédentes.
MORLAIX. — Notre-Dame de la Salette. — La plupart
des lecteurs de la Semaine religieuse connaissent la chapelle, st
gracieusement assise au-dessus du Couvent de Saint-François,
dominant la rivière de Morlaix ; mais plusieurs ignorent, sans
doute, que c'est !à te plus ancien sanctuaire ba Li en l'honneur de
Notre-Dame de la Salette. Dès 18ï8, alors que, sur le Heude l'ap-
- 645 -
pantion, il n'y avait encore qu'un abri «* i «Z
raenguy, mort en 1895, aumônje, à I i „? i? pIaDc - hes > M -« nombre de 2250
Notre-Dame de! Lourdes ** W " éaM ' P " er an -"•«-"•• --
[able?a D (in U que C0 lous l l ï t , bon T * el ««-I» '-»>
heureusemem au îërme T ^
d

- 646 -
Archives diocésaines de Qimper et Léon
éternel..... » Celle prière liturgique de r funéraire, récitée dans
toutes les paroisses du diocèse, ouvrit ia suppl ica i ion incessante
que les pèlerins continuèrent à adresser au Ciel, d'un seul cœur
el d'une seule àme, durant toute la roule. Kl, là-bas, nous avons
été favorisés d'un temps splendide, au-delà de nos espérances,
3près avoir élé visiblement prolégés, pendant lo trajel, au milieu
des difficullés d'embarquements en pleine nuit, comre des accidents
qui auraient pu avoir des suites fort graves. C'est ainsi que,
à Nantes, une femme entraînée sous les marche-pieds de wagons
en marche, un enfoui tombé par une portière, malencontreusement
ouverte, se sont relevés, S3ins et saufs. Noire-Seigneur el
sa sainte Mère nous entendaient : en effet, c'est au chant de V Ave
Maria que les trains s'étaient mis en marche, el les prières entremèlées
de cantiques n'ont pas discontinué, on peul le dire, pendant
une nuit sans sommeil
Quand le jour parut, nous étions loin de la Basse-Bretagne,
voyant défiler successivement les rives de la Loire, ies champs de
la Vendée — la province-sœur — les plaines ondulées de l'Aunis
et de la Saintonge, puis les riches côteaux du Bordelais. Au passage
des trains, nous remarquons des amis qui comprennent, el
regardent d'un air sympathique et ému ; puis aussi les curieux,
peu ou point initiés aux idées el aux sentiments qui sont l'âme de
la vie el des manifestations religieuses. Il est rare, désormais, de
rencontrer un sourire blessant, une altitude malveillante : le courage
chrétien force l'estime. De plus, le grand fait de Lourdes
avec l'èciai des miracles qui l'entourent incline de plus en plus
les esprits sérieux, el la dévotion des pèlerins est el sera un apostolat
providentiel pourle pays
La nuit est venue de nouveau, quand on traverse les plaines
désolées des Landes ; elle nous empèche d'apercevoir les premieres
assises des Pyrénées, se profilant à l'horizon ; mais, les grands
spectacles de la nature, ce n'est pas ce que nous venions admirer
: après 27 et 30 heures de voyage, nous arrivons au but désiré,
el tous les cœurs baltenl d'espérance el de joie. Nons sommes à
Lourdes ï
JU
Mardi. — Dès le mardi matin, les pèlerins bretons — plusieurs
avant de s'être assurés d'un gue — étaient nombreux à la Crolle,
chantant, avec un entrain qui ne dénoiail aucune fatigue, le cantique
toujours bien accueilli :
Patronez dous ar Fol^oat,
HOT Mu m hag hou Rrpp...
A 10 heures, Mgr l'Evêque célébra une messe basse, à l'issue
de laquelle il monta en chaire, pour saluer, en son nom el au nom
de ses diocésains, la Vierge Immaculée, t Ave, Maria! telle doit
étre, dil Sa Grandeur, notre première parole au pied de celle roche
de Alassabielle, où nous venons vous saluer, au lieu de vos mirales
On ne salue pas les étrangers, devant eux on passe indif-
- 647 -
férent ; mais nous, Breton * n*** *,~
vous honorons, *tâX''*&Z?^*^m
Nous somme* vos enfants ; vou.snous VâvJ o] J M < -°- Portes.
nous osons vous saluer, ici, du douinaL d 'u? veDI P 1 ' 0 -^ el
pour saluer quelqu'un/il f u, en ê"e ZAP"^"- Cep8ndanl '
de l'Ave Marta, fut un•Archancé- PIf n*. 1 ? , P rem "-«" messager
pratiques religieuse*, nons Zmes 32"W 8 * nolre foi > -"
savons que vous él es la Mère M JM? rs '"" Mais DOu -
uialheureux qui vous implorent c ' !' C0D, P- lis ----e aux
besoins que nons avons traversera France ^ ÛU ^ eXp er nos
°-
pèlerins, le prélat continue :
r '----••• » El, s'adressant aux
« Je connais vos cœurs ip •&!. „.,..
venus ici, poussés par Ï S ^ g U B B S U S D ' ôleS . pas
dides paysages, mais pour dire à Marip «« . m rer ces s P lei -que
vous avez voulu le lui prouver ici VLT* ' ai0 - ez '-- b - s M
enbnii. Vous la prierez, amvolre oi *^ a COn P maiS(lue Vm vous i L" ~°-° «-*-
P no,, i??J*^? m ^ a , : « uss -' ''' d0 tou.,, pour le lendemain, à la Table sainte. . Aprés rende* ia

- 648 -
Archives diocésaines de Qimper et Léon
bénédiction, le Saint-Sacrement, escorté de tous les prêtres présents,
fut rapporté, par Mgr Valleau, à l'église du Rosaire.
Pendant ce temps, un autre cortège, parti une heure après le
nôtre, de l'église paroissiale de Lourdes, gravissait le chemin de
la Basilique eL redescendait de l'esplanade en suirani les rampes
do Rosaire, pour se rendre à la Grotte : grandiose manifestation,
devant la quelle tous s'inclinaient et qui faisait oublier, un moment,
— nous le disons sans regret — la procession de Quimper. C'étaient
1200 hommes d'Angers marchant à Ia suite de ta croix, sur
deux rangs, entre les quels s'avançaient de nombreuses bannières
d'oeuvres, surtout de cercles catholiques d'ouvriers, puis les étendards
des corporations chrétiennes : jardiniers, menuisiers, cordonniers,
macons - couvreurs, épiciers, tailleurs, serruriersmécaniciens,
carriers, etc Pour fermer la marche, la bannière
de l'Université catholique, que suivaient dix professeurs en costume;
puis le clergé, de nombreux chanoines, et enfin Mgr Baron,
le nouvel évéque d'Angers, venu ici pour présider le pelerinage
angevin, avant d'avoir fait son entrée dans sa ville épiscopale, el
auquel ses diocésains oni fait, à Lourdes, celte réception, certes
_^neu banale...
Toul cela a inlerrompu, à peine quelques instants, les prières
faites, devant les piscines, pour les malades qu'on baigne et que
l'on voit ensuite, avec attendrissement, passer et repasser, traînés
dans de petites voitures de toutes formes par des brancardiers
de tous pays, qui prêtent leur assistance dévouée indistinctement
à tous ceux qui souffrent. El voilà comme, sous l'inspiration de
la Vierge de Lourdes, se produit le rapprochement rôvé des classes
et se rèahse la vraie fraternité.
A 7 h. 1/2, comme chaque soir, avait lieu la procession aux
flambeaux. Nos Bretons- dont plusieurs, après deux nuits de veille,
devaient tomber littéralement de fatigue, n'v élaient pas, celle
premiére fois, oilieiellemenl convoqués : ils s'y trouvèrent lous.
* A Lourdes, disaient-ils, la fatigue ne compie pas. » Et vrairoeni,
de leis spectacles sont bien de nature à faire oublier la lassitude.
Qu'on se figure un fieuve de lumières mouvantes, s'épanchani en
ruisseaux de feu, sur les rampes arrondies du Rosaire et le long
des allées de la Prairie; ces cantiques redisant en français, en provençal,
en breton, les louanges de Marie, l'amour et Ja confiance
de ses enfants ; pois, quand ces dix mille chrétiens sont groupés
devant l'église du Rosaire, éclairée à la lumière électrique qui
fait ressortir avec un relief incroyable ses lignes architecturales,
en face de la Basilique qne de puissantes projections font apparaitre,
comme dans un nuage, blanche et éclatante, les chants si
variés se fondent peu-à-peu et cessent complètement. Alors Ia
multitude jette fièrement aux échos des montagnes le Credo des
aieux, la profession de la foi catholique, alteslant par celte démonstralion,
sublime dans sa simplicité, qu'elle n'a qu'un seul cœur et
une seule âme, vibrant à l'unisson de la méme croyance.
^°i- à ane faible esquisse des processions aux flambeaux à
- 649 _
^SSSffSSR S»- *** * "e non,
tuc-sc. i-cs pelerins irelons éliioi.i II.IAT» ' c -"*-•> -Uient a
leur avait donné, la veillei- dn4n „n.t le,an len -ez-vous, qu'on
conlinuer.deux prêtres disi'riSnt i V' CUre el - ein '-> ---«-£ebtttafl
ie Canque, si K S ^ » ^ Pédant qu'on
^m^4^^m^,
£*££ ïï&&iX3Si& SsSK du
célébrée par M. Cozic, Curé de I ««iji-tn n S" Mgr ' -"-^-e, fut
leurs voix, les femme ali lt lt Jr.ff "i" «-««Viani
prêtèrent, avec un ensemble rêmSî.le h M es hon "î ,es ' inle| -
qu'il choisit et qu'il dévelonr» ^ '"' dl, "J°> lel fut 'e lexle
bretonne qu'il parle ava R . ? U6n,m ? 1 ' daris c ~"- -«--gue
• Le temp! *&£& ^StfSfjB **-»•»•:?..
preuve journellement, â Lourdes ni. ££.-*-* : on en vo7t '-
obéir à la Sainte Vierfe ei«FL?
s sommes w - , «. Pour
de, faveurs qu'Elle End à oroK aV °"" ', no,re P eli,e P"l
si nous voulons ôl4 enteSdusSSi'ri^iT f 6 '" 3 ,erre b6nie Mai -
-'gnes d'Elle, sorieni de cœurs où Vna fa i U ' qu - e -**^-*»WtoÉi
peul plaire * la Mére s^s aimer IPIM! h gl ' aee dlviDe: ° D n -
gnenr que nous l'aimont X J : P--- v -n* * Notre-Sei-
"ns el parl culièremem'l!-. lit ut -'°-ése, pour tous les pei».
v l'icln» j i,V e,le , . l - e -1 on n a jamais in vou u ée en vain ,
« î t , f e ( £ t e «-««Htes, à la Gn>.?TSSSi'm
"ténia ces ihois ,h, i L' l'" , |10U !' -*-«"-D-nie de Lourdes, com-
-arie attenduedln^i'i, l"n' -J". 86 ? réa ' isé - ,ie

- 650 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
lieux, mais ici spécialement, devant celte Grolle où Elle a daigné
apparaître » Après un récit vif et imagé des 18 apparitions,
l'orateur montre tous les désirs exprimés par la Sainte Vierge
accomplis. » Les moyens si faibles, en apparence, ont produit des
résultats qui atteignent ie inonde entier; et chacun de nous est
venu, à son tour, proclamer Marie bienheureuse, surtout parce
qu'elle es I bonne, miséricordieuse, Mére, et Mére à l'excès, leu a nt
moins à ses prérogatives qu'à son litre de conductrice des âmes
vers le ciel Aussi, voilà ia lo m " fois que nous venons l'acclamer
; nous l'acclamerons pour ceux qui sont venus el qui sont
morts ; pour les absents, pour nos malades Ils l'acclament
par leur patiente résignation ; maisqu'itsse lèvent pour l'acclamer
avec plus d'éclat, en se redressant sur leurs couches, el proclamer
sa puissance el sa bonté !... »
De telles paroles ne peuvenl qu'exciter la dévotion des pèlerins
et augmenter leur confiance: elles nous préparent à ta splendide
manifestation à laquelle il va nous étre donné d'assister : la procession
du Três-Sainl Sacremenl, * la plus belle de l'année, > au
dire des témoins de ces merveilles.
Elle se forme dans l'ordre suivant : les hommes de Valence, de
Grenoble, de Quimper, d'Avignon, d'Angers, avec leurs bannières
corporatives et les professeurs de leur Université catholique, les
membres du clergé, au nombre de plus de 500, portant des cierges,
puis les prêtres en ornements sacerdotaux, puis Mgr Valleau
et Mgr Baron, précédant immédiatement le dais, sous lequel
Mgr l'Archevêque d'Avignon portait l'ostensoir. Le cortège sort de
la Grotte au chant de l'hjinne Pange, lmguat passe devant les
piscines el le long du Gave, Au moment où le Très Saint-Sacrement
arrive à la statue de la Vierge couronnée, la lête de la procession
y revenait. Qu'on se figure l'immense pelouse s'élendant
jusqu'au • Calvaire des Bretons », enserrée par celle foule, qui
s'avance, recueillie, priant el chantant. En vérité, les chants sont
divers, on distingue des couplets de cantiques français, bretons ;
ce n'esl peut-être pas 1res conforme à la liturgie, mais c'est d'un
grand effet et, sans doule, Notre-Seigneur, qui passait dans la
Sainte Hostie, n'a pas été insensible à ce cri immense — prière et
prolesialion ardente — qui, un moment, s'éleva, dominant loul
le reste : e Nous voulons Dieu !... i
Mais on arrive devant l'église du Rosaire : sur le vaste perron,
se masse b foule des hommes ; les malades sont rangés à droite,
el devant eux passe Jésus-Hoslie, que le pontife élève el laisse
reposer, quelques inslanls, au-dessus de la lête de chacun, pendant
que la multitude redit les brûlantes invocations el comme
les audacieux défis, mêlés aux cris de la foi la plus vive : * O
« Jésus, qui avez pleuré sur la lombe de Lazare, ayez pitié de
« nous !... Jésus, fils de David, guérissez nos malades... Seigneur,
« celui que vous aimez est malade, guérissez-le !... Seigneur,
• vous êtes la résurrection el la vie, si vous le voulez, vous pou-
* vez nous guérir ï Dites seulement une parole el nous serons
h — GSi _
< sauvés! Hosanna au Fils de David ? n,w
< nom du Seigneur I... C'wimiJ^ 1 SoU ceiui *«- vient an
n'est-ce pas te*méme Fi. de'fi^ff "»•* -W m^\t
prie 1 Ne sonl-ce pas Ies mômeT^^S s^^« *« &
des infirmes, des malades, atteinlsSe m W qUOn ,ui ad «-»?
qui lui demandent Ieur guérison? r. . ?. es maux Qu'autrefois
fiante oblieni de leMÏK^ÏÏK T* la &** foi
qui
su bi i
notables que nous avons la ITd'enJ^T*
on - «-"-"-«tfons
Pour ne pas interrompre noire «S?« I panm nos P è,e -ïns.
plus Join le récit. ' e C0n -P ,6 -rendu, nons en renvoyons
t
Jeudi. — Par une faveur toute SIKW-I. u „

- 652 -
Archives diocésaines d ui r et Léon
gieme, expliqua, en quelques mots rapides, comment « la sainte
Vierge est devenue notre nière au pied de la Croix, et qu'il faut
remonter au Calvaire, pour trouver la source des grâces dont
Marie est établie la dispensatrice; puis il indiqua le rôle de la
Croix dans la vie du chrétien : lumière qui le guide, arme invincible
daus les combats, contre ses ennemis Félons, ceux qui
rougissent de la Croix ! »
L'ascension se continua, pénible, à travers les sentiers rapides,
puis on descendit à la Basilique, où devait se donner la bénédiction
du Très Saint-Sacrement. Auparavant, M. le chanoine Coat,
fit aux pèlerins, en français puis en breton, une exhortation bien
louchante dont tous ont, certainement, fait leur profil. Il adjura
ses confrères dans le sacerdoce de parler souvent, le plus sou veni
possible, de Marie; aux pères el aux mères il recommanda la fidélité
à leurs devoirs d'état, aux jeunes gens l'amour de la pureté,
à tous la sanctification du dimanche et la pratique assidue du devoir
essentiel de la prière i Puis le zélé di rec! eu r du pèlerinage
t réunissant la gerbe précieuse de ces 2,250 âmes de Bretons
qu'il a conduits à Lourdes, les offre à Marie immaculée, pour qu'elles
Lui appartiennent toujours, à la vie à la mort. ».
Ouelques moments après, la procession du T. Saint-Sacrement
avail lieu, moins solennelle que la veille, présidée par Mgr Lally,
évéque de Châlons. Malgré leur falique, trop visible, plusieurs de
nos pèlerins tinrent à y assister, Quant à la procession aux (lambeaux,
ils s'y retrouvèrent, on peut dire, tous réunis, chantant
avec un nouvel enirain nos cantiques, aux airs si enlevants, que
nous avions plaisir à entendre, toujours accompagnés par les infatigables
musiciens de l'infatigable M. Havas, dominant les voix de
tous les autres groupes de pèlerins :
Guerchet V ari, J'aime ton nom...,
puis surtout celui-ci, repris, nous dit-on, jusqu'à onze fois de
suite :
Nous venons encor
Du pays d'.-Vrvor,
Oîi le sol est dur, Où Ie cœur est fort...
Quand tout fut terminé, en rejoignant leurs demeures, après
une dernière prière, à la Grotte, pour clore cette journée si bien
remplie, la plupart des pèlerins se disaient avec un sentiment de
tristesse : * Trois jours déjà écoutés..., si vile ! El, dans quelques
heures, ce sera le moment du départ. *
Vendredi. — Telle fui, sans doute, la pensée qui se présenta à
l'esprit du plus grand nombre, en saluant la belle aurore du vendredi.
Ce fut Mgr l'Evoque, après avoir célébré la Messe, au Rosaire,
qui fn les adieux au nom de ses diocésains, comme il avait salué,
à l'arrivée, la Vierge de Lourdes, i Salve, Regina, dit-il, adieu,
I
- 653 -
ô Reine! Déjà nous reconnaissions à Marie re li.r* ,
avons posé sur sa tète des couronnes deT JwL i ,tre et D0lls
> & Ces
beaux jours, nous senlons mieu'encore\flJî«T* T
lant Lourdes, son domaine de chniv n»»»J.. y f: '••• En -lu.tleurs
fidèles.....
8 cbmx > P"»»---» d'être ses servi-
Mats Elle est Mère aussi,... Salée M*»*
a entendu nos prières et nos chmï'on?• '""""ordi* ! Elle
larmes, et sept de nos maSdu SSriî Vf' allendrie a n °-
Breiagne, les témoignagef p SieS g de ' à S P ° ner *+*> ei -
avec joie et fierté, en chanPan? la g0 re de M Sri e """T 8
nont pas obienu le soulagementColoré oh ?" nn-ii?-""S" qBI
qu'ils continuent à prier I Le momom vom,' M V 1 -" 1 '- espèrent,
Elle leur obliendra" du moiD MTDI S'OM" 6 ] 8 5 exauc
--- '•
leur assurera le *| où il n''? a' H S r n^ n 3 1 ^ V*
Sa Grandeur termina nar oiiehinoc mTd J '• , '','
element aux pèlerins « qui nous mi *?-•?* ° et de remer -
priéres, el aux rel gienx md ens â t r e V associam a no -
accueillis si cord i a fement *Qu ? qUi noos onl
i veuillen hS" I)
quefois aux Bretons, qui ne~demande uu'à evenîr'"/r DSer ,- n ? 1 -
Monseigneur donna ensuite la bénédictionZt*Z ' . Lour 7. es J '
atlachée uné indulgence plénière P P a laquelle esl
'
du ^s c !£AT^^rrr prepara,ife
daient leurs pèlerins P rem 'e-s train» de Landerneau allen-
emportez surtout de^C'sol'id & S T n o^ZA
î&'7« rTn^ an , déaUX P» ères s P--ialemënU s 3 éi e n° is es!
• S mi nofiï, e ?Tï . r p h '? i r ses ' si ra - n - c ---. i' ajoûie :
Dar non-. S » f ° P lnsle ' Au revoir ! a ''---ée prochaine,
M ïrt.« £* °? J pa '. ceux

- 654 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
santé si grave que, à l'olter, on dut lui administrer l'Exlréme-
Onction, avait éprouvé, aprés un premier bain aux piscines, nne
amélioraiion sensible qui, hélas ! nes'esl pas maintenue. An retour,
vers Rocheron, elle expira entre les bras de ses parents, ôpiorés'
mais ayant, dans leur douleur, la consolation (l'avoir procurée leur
chère défunte le bonheur d'accomplir son voeu d'aller à Lourdes
el de l'avoir vue, à ses derniers moments, si résignée, souriant à
la mori, ou plutôt a Ia Vierge de Massa bielle, qui allait l'accueillir.
Tous les pèlerins voudront bien avoir pour elle un pieux souvenir
dans leurs prières.
._. J.
Les Gttén'sons. - If tarde, sans doule, à nos lecteurs que nous
leur parlions des * miracles • dont la Salnie Vierge, libérale vraiment
celte fois, a favorisé noire pèlerinage. Nous nous contentons
de reproduire les noies que nu us avons prises, au Bureau des
Constatations, à Lourdes, sur les procès-verbaux, mis obligeamment
à noire disposition.
On sait avec quelle compétence, quelle distinction et, en méme
temps, quelle prudente réserve, M. le docteur Boissarie préside
celte commission, dans laquelle sont admis tous les médecins el
savants, quelles que soient leurs opinions. Ces Messieurs ont enregistré
huit guérisons, où améliorations notables, survenues parmi
les malades du pèlerinage de Quimper, 1890, attendant, bien
entendu, la consécration du temps, pour Ies décla i er définitives.
Jusqu'ici, — nous n'avons pas, du moins, reçu d'avis contraire —
louies les guérisoos, que nous adloris citer, se .-ont maintenues.
1° Françoise Cadiou, de Lesneven, 44 ans ; veuve, mère de t
enfants. Paralysée de tout le côté gauche, o ta suite de sa dernière
couche, depuis dix ans el demi ; ne s'était pas levée depuis, sauf
pendant un mois environ, après un pèlerinage à Lourdes, il y a
deux ans. Ne prenait rien de solide.
Le lo Septembre, guérie dans Ja piscine ; a recouvrée l'usage
de ses membres, dont elle se sen, maintenant, sans difficulté. On
ne trouve pas de trace de paralysie, la sensibilité est normale ; pas
de réflexe pharyngien
2° François Hémon, de Sainl-Evarzec, 46 ans. Ne marchait pas
sans béquilles, depuis 18 mois, aprés invasion graduelle, pendant
6 mois, du mal de Pott. Avait des douleurs dans les deux jambes,
depuis les reins jusqu'aux pieds. Pendant quelque temps, rétention
d'urine, puis incontinence, et perdait des selles inconsciemment.
— Plusieurs bains aux piscines sans résultai, quand, à Ja
procession du Saint-Sacrement, le 16 Septembre, les douleurs cessèrent
complétement ; il marche, maintenant, facilement sans
béquilles.
L'examen révèle une déformation angulaire aiguë, avant son
sommet à la 10* vertèbre dorsale, etdes traces de révulsifs. «En
- 635 _
effet, F. Hémon a été en traitement nond^. r
Ouimper, où il fut déclare iSblef '*'* ! hÔpilal d «
3° Jeanne L'Hoslis, de Kerinou iii--u-»ii..( , ...
17 ans. A commencé à souffrir de la iamL'rii pr j* 5 resl •
Coxalgie, avec des abcès sur le t aie, 'du femur *S" f 6 8 ? ns>
Civel, de Bres!, qui la déclare . auiinte de cox-i-f; 1" dnc,eQr
foli nne opération (les abcès étaient femés a£n feP a . ve ' ' a
lieu), La malade s'esl levée, trois mois Zn rt* 1 ,°P ér - llon ent
vant à Lourdes, elle pouvait faire «uen,£t \° l ?^> en «-ricanne
el soutenue par une a .Tre ë S P rùl m} 1 e sur " ne
iiaol, sans appui, lis en bo ant encore%j? Ste dn^^ 1 "' e '
seinent de la jambe. «•-"•--e, pai suite du raccourcis-
a éi's£ rali ° D 3 CU MeU * ' a Pr0ce?si0n du «-----Sacrement e.
4
Ihénie, avec troubles desfonciimiin5ri^?- " te '£- neB de
violemes ^mn^^TSJnSS^TSS^A
par
menls contenant souvent du san- à tonT? „'•-, ? oms T
Uil. et des ceuls, jusqu'à pré'nf' Aut ffise m r, "ée^àVon"
am vée ; mais pouvaii marcher. marquée, a son
Dans ia piscine, les douleurs ont cessé comme IP-, mi-..
ments ; depuis elle a mangé du hœui, ^ n S f t j g B
5- «arie-Anne Drezen, de Pont-l'Abbé, 23 ans. Malade deouis
re - ! i 'v Sorm W Y? 18 ^ - Ui é,ail «» * dSo.'-
Ce" a'bl sont ZZl d T abCès .' qui 0Dt su P puré - P-» d - nl un -"•
-es a oct. s sont terme» depuis rois ans: mais aussiiôt -n.-.'.- i»
L rdes i ? P - U S; enl e ' Se , S ° nl *«*** de P" is " n Pa-noa^ S
aile dmi L'fa 6 . 01 anS ' k e geno - étail re5lé "é- 1 ". P^que à
angle droit, et douloureux. Depuis 3 ans, et en arrivant ii iLourdes
b a dm,ië,rf, deU r^'" 1 "^. U 16 «P-*-**, dans la P S ;
tv£Z>* w^emmAuçam. Marie-Anne Drezen marche
flfchi mn..',..? i!"' ue - sans boU , er î bien I"- l6 e°n refte encore
mhiïh- • T àe esl eBk ï'° sé . m -' s -ans aucune douleur.
comunéi'e q " P ° Urra ' Sâns P eine> lrav3i,ler à son étal de

— 65H -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
7. Justin Célion, de Guilers-Plogastel, 7 ans ; orphelin de
mère, père remarié. Aveugle depuis quatre aus, à la suite < Z
violentes douleurs de lête » (méningite). A commencé à voir an
sortir de la Grotte, au moment où il buvait à la fontaine et\'v
lavait les veux. J
M le docieur de Lantsheere, oculisle, de Bruxelles, a constaté
a 1 ophlalmoseope, une atrophie papillaire double du nerr oulinue'
mais il est incontestable aue l'enfant voit; il va,sans hésiter ,.'
but désigné, ramasse sur le parquet nne feuille de papier froissée
Seulement . la vision est encore périphérique « (il voit decôié)
Ces , disaient les doctes membres de la Commission, un sens qui
se réveille et dont l'éducation est à faire.
Ajoutons que cet intéressant malade, déjà vu par un médecin
de notre ville, à son retour de Lourdes, sera de nouveau exammé
avant peu par le même éminent pralicien, qui aura à constater
nom, I esperons une guérison complète L'enfant n'en domé
pas ; quand on l'interroge, il répond volontiers par lecri de : . Fir*
„ ? ** L ? urde$ ! * Ce sonl les seuls •-•->- Vancais nu'i
connaisse et que lu. a appris, pour exprimer sa reconnaissance à
chrétienne dévouée qui le conduisait à Lourdes.
S» Jean-Louis Cadiou, de Saint-Julien, en Ergué-Armel ores
fj\^ .. re " le - "I '" P en -- f " -n -n, puis a pu marchera l'aide
de béquilles; mais, la sensibilité de l'ariicuOiiûK de la hanche* u?
che 1 avait toujours empêché de se porter sur la jambe de ce colé
nr» „ ? dredl mat !, n ' au s • xiè, -"- b - in -- P'*-ne, la douleur a
presque disparu et, depuis, l'enfant marche Ls béquilles n oi-
2ofaM ,lam ,? nCor - 3 - C ' est ' siaoD - ne Siémoa. du moin une'ïr s
tà^XTçT'.l

Archives diocésaines de Quimper et Léon
«38 - - GS9 -
qui n'a pas vu cette foule endolorie, priant Ies bras en croix, se prosler-
nant t pour baiser la terre, selon l'ordre de Marie, celui qui n'a pas vu
ces malades, vivants tableaux des souffrances de la ierre, se presser vera
les eaux salutaires, n'a pas vu ce qu'il y a au monde de plus émoi Sonnant.
Un simple spectateur, un indifférent, aurait ici; je crois, ^l'and
peine ù refouler ses larmes; pour nous, pèlerins de Marie, nous nt
cherchions pas â les retenir,
El comme la Vierge immaculée nous a souri ! Il ne faut pag nous
mettre au-dessus des a ul res pèlerins qui étaient à Lourdes avec nous
ainsi qu'il leur plaisait quelquefois, à eux, de le faire ; mais il nous
semble que Ia Mère de Jésus a eu pour nous des attentions toutes pv.rli.
culières. Pourquoi cela ? Sans doute, parce qu'elle est loutc bonne,
parce que nous sommes le peuple chéri de S3 mère sainte Anne, mais
aussi parce que nous avons bien prié ! Je me rappelle encore ce bon
prèire angevin, donl le front commençait k se couvrir de la neige drs
ans, el qui m'aborda, un soir, à la Grolle. Avec une modes!ie louchante
el un air d'envie, il me di i, en me serrant les mains ; t Bretons, venez
donc chez nous, pour nous apprendre fr prier ! i Sans doute, ce bon
prètre disait Irop ; mats il avait un peu raison, et nul ne sait pril'r
comme un Breton, quand un Breton veut bien.
Au surplus, croyons bien, ne sérail-ce que pour sauvegarder notre
modestie, que la Vierge, en faisan i envers nous œuvre de gracieuseté, a
voulu faire aussi œuvre de préservation ? Nous sommes fiers de le dire
el nous Je disons avec une entière bonne foi : noire pays est Ie pays
chrétien par excellence. C'est vrai jusqu'à present; mais jusques à quand
Ie sera-t-il ? Ne sentons-nous pas que le rocher qui détend nos cœurs
de l'impiété commence de s'émielter, de s'amollir ? liretons. prenons
garde ! Prenons garde de ne pouvoir plus chanter, à Lourdes, ce refrain
du cantique, que tous y aiment tant :
Nous venons encor
Du pays d'A rv or,
Fiers de notre foi.
Mais, quand on a vu de si près Ia bonté de Marie, l'on ne saurait
désespérer de rien, surtout d'un pa vs qui, comme le nôtre, s'est montré
si aimant et si lidèle envers ia Mère de toutes miséricordes, i, g r,,
L'année prochaine, nous retournerons y Lourdes, encore plus nombreux,
encore plus infatigables, encore plus pieux, puisque nous v avons
une répara I ion à soutenir. Nous reverrons le Gave, ia Basilique, et
surtout la Grotte, où l'air est si pur et où prier est si bon et, de nos
poitrines de Bretons, sortiront encore les paroles si belles :
Ar Vretounet, o (Juerc'hes, a deu d'ho salinU :
Tost d'ar reier a gant, pegen dons co pedi
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la poudre ou les pastilles de charbon du D' ftettoc, approuvées par
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Suppcme
"pernot
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uvez du 16 au 19 Octobre.
Ô

- 662 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
LETTRE PASTORALE
DE MONSEIGNEUR LÉVÊQUE DE QUIMPER ET DE LÉON
Portant k la coniiaissanre du Clergé et des Fidèles de son Diocèse
l/ENCYUIQl'S DE NOTRE SAINT-PEHE LE PAPE LEON XIII
SUR LE ROSAIRE
HENRI-VICTOR'FÉLIX VALLEAU, par la grâce de Dieu et du
Saint-Siège apostolique, Evêque de Quimper et de Léon,
Au Clergé et aux Fidèles de Notre Diocèse, salut et bénédiction
en Notre-Seîgneur Jésus-Christ.
Nos T n Ls CHERS FRÈRES,
Comme chaque année, notre bien aimé Pére, Léon XIII, nous
invite à prier Marie, pendant le mois qui commence. Du ham
sommet où la divine Providence l'a placé, il voit lout le prolit qne
l'Eglise a lire de la fidèle récitation du sainl Rosaire, et il nous
engage à perpétuer celte sainte coutume, ou milieu de nos assemblées
chrétiennes.
C'est comme un écho de celle parole du Prophète Isaïe : « Gama,
ne cesses, quasi tuba exalta vocem tuam 7wnc erumpet quasi
manè lumen tuum et sanitas tua citius orietur (ISAIE, ch. 58) ;
Crie et ne cesse pas ; comme la trompette élève ia voix. Alors
la lumière éclatera comme le matin, el bienlôt ta guérison se
manifestera. » ll nous invite à prendre avec lui confiance daus
l'avenir, il met sous nos yeux la puissance de la prière, aur tout
lorsqu'elle se fait eo commun el s'adresse à Dieu par l'entremise
de Marie.
Au retour de ce béni pèlerinage de Lourdes, où la puissance
de la Vierge Immaculée et sa maternelle pillé pour nos misères
s'est montrée si clairement, il est inutile, N. T. C. F., de vous
engager longuement à suivre avec piëlé les exercices du saint
Rosaire. Ecoulez avec un respect attentif la lecture de cette nouvelle
Encyclique du Souverain Pontife, et vous comprendrez
l'eflicacité de la prière unanime et persévérante, el, comme les
années précédentes, vous aimerez à vous réunir autour de vos
pasteurs, pour vous adresser â Celle qui est si justement appelée :
la dispensatrice des faveurs divines.
Nous renouvelons les prescriptions de la dernière année pour
gagner les indulgences du Vois du Rosaire ; Nous donnons les
mémes autorisations pour la bénédiction du S. Sacrement, et
Nous demandons à Marie, Noire Mère, de se montrer de plus en
plus favorable à son peuple.
Et sera Notre présente Lettre pastorale lue, dans toutes les
églises et chapelles du diocèse, ainsi que PEncvclique du Souverain
Pontife, le Dimanche qui en suivra ta réception.
Fait à Quimper, le 30 Septembre 1896.
PirMinileiiienl de Monseigneur : j. TTPVPI um-nno
QUEINNEC, ca. HON., T I1I--M-U-VICIOK,
Secrétaire. Evéque de Quimper et de Léon.
- 663 -
LETTRE ENCYCLIQUE
DE NOTRE TRÈS SAINT PÈRE J
c; T T TS T -r-, A P Ë LEON
S U
* LE^ROSAIRE
XII
Souvent déjà, dans le em- A

Archives diocésaines de Quimper et Léon
— 664 -
C'est ce qui apparaît clairement à celui qui considère les
sence du Rosaire ; il n'est rien, en effet, qui nous soit conseillé
davantage par les préceptes et par les exemples de Notre-Sei
gneur Jé^us-Christ et des apôtres que d'invoquer Dieu et de lui
demander son secours. Dans la suite, les Pères et les docteurs
nous avertirent de îa nécessité de la prière, nécessité si grande
que les hommes qui négligeraient ce devoir compteraient en vain'
sur le salut éternel.
Mais si la prière, par sa nature même et suivant la promesse
du Christ, est la voie qui conduit à l'obtention- des grûces, deux
éléments surtout, personne ne l'ignore, lui donnent une très
grande efficacité : l'assiduité et Ia réunion de plusieurs fidèles
La première est indiquée par l'invitation pleine de bonté
que nous adresse le Christ : « Demandés, cherchez, frappez »
(MATTH., VU, 7.) r i '
Dieu est semblable à un père excellent qui veut certes satisfaire
les désirs de ses enfants, mais aussi qui aime à être invoqué
longuement par eux, et comme importuné par leurs prières de
sorte qu'il s'attache leur âme par des lieus plus étroits.
Notre-Seigneur a, plus d'une fois aussi, parlé de Ia prière
commune : « Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre, quelque
chose qu'ils demandent, elle leur sera donnée par mon Père
qui est dans les Cieux ; car, là où se trouvent deux ou trois
personnes assemblées en mon nom, je suis au milieu d'elles »
(MATTH. XVIII, iu-20.) C'est à ce sujet que Tertullien a dit avec
lorce : « Nous nous réunissons pour entourer Dieu de nos prières
comme en nous tenant la main ; cette violence est agréable k
Dieu. »
De même, saint Thomas d'Aquin a dit cette parole mémorable
: « Il est impossible que les prières de beaucoup d'hommes
ne soient pas exaucées, si ces nombreuses prières en forment
pour ainsi dire une seule. »
Ces deux recommandations se trouvent parfaitement appliquées
dans le Rosaire. Dans cette prière, en effet, pour ne pas
^ous étendre davantage, nous redoublons nos supplications afin
d implorer du Père céleste le règne de sa grâce et de sa gloire.
Nous invoquons assidûment Ia Vierge Mère pour que, par son
intercession, Elle veuille bien nous secourir, nous qui sommes
exposés au péché, soit pendant toute notre vie, soit à la dernière
heure, qui est la porte de l'Eternité.
Ce même Rosaire est tout à fait approprié à la prière commune,
et ce n est pas sans raison qu'on l'a appelé le Psautier de
Mane. Lt il faut garder religieusement ou faire renaître cette
coutume qui était en vigueur chez nos ancêtres : dans les familles
chrétiennes à la ville comme aux champs, c'était un usage sacré,
à Ia chute du jour, après le dur labeur, de se réunir devant
1 image dela Vierge et d'alterner les parties du Rosaire. Vivement
touchée par cette piété fidèle et commune, Marie protégeait
Ia famiUe ainsi qu'une mère protège ses fils, lui accordant les
u
- 663 -
bienfaits d'une paix domestique oui do at -1 est à souhaiter que h
Cette association de prières ot rfn i„
chose de très doux et de salutaire ZTF* * Marie a quelqu,
Nous lavons ressenti surtout -!et P CJ eS âme ^ ^même
amme à Ie rappeler - alors que d J
recon naîssauce Nou<
solennelles de Notre PontificalNon,V main 2), tels
{«u
Vierge,
testaments,la^^KoJSffSl-* "" ******
filuab conv iont pleinement A Ia Sainte
^^fiïKiiïsSpïS'înurr *«* «

- B(i« -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
par là même le rôle de Marie dans l'œuvre de notre réconciliation
et de notre salut. Nul ne peut BC défendre d'une très
douce émotion, eu considérant Marie, soit lorsque, dans la
maison d'Elisabeth elle apparaît comme l'instrument des grû-
. ces divines, soit lorsqu'elle présente son Fils aux bergers, aus
rois, h Siméon.
Mais quels sentiments on éprouve, en songeant que le sant?
du Christ répandu pour nous et Ies membres sur lequels ll
montre à son Père les blessures reçues comme prise de notre
liberté ne sont autre chose que le corps et le sang de Ja Viercre'--
Eu effet, « la chair de Jésus est la chair de Marie, et quoiqu'elle
ait été exaltée par la gloire de la résurrection, la
nature de eette chair est restée cependant et demeuré la
même qui a été prise à Marie ». (S. AUG.) (A suivre)
CHRONIQUE DU DIOCESE
Missions recommandées : MINT-GOAZEC, du i au 18 Octobre
TRÉFLE7 îrl *
SAINT-THONAN- Ju II au U Octobre.
LOCTUDY, i,L - Président
la 1" semaine, M. Kerébel, curé do Riec. - -wn-toi-
Communication de l'Evècbé. — Les lecteurs de Ia
Semaine religieuse connaissent déjà, sans doute, l'affreux
malheur qui vient de frapper deux paroisses de notre diocése,
Le Guilvinec et Treffiagat.
•. Dans Iu nuit du 24 au 2o Seplembre, six bateaux de
péché, apparlenant à ces deux ports, se sont perdus
49 hommes ont péri, laissant 32 veuves et plus de 100
orphelins !
Nous ne pouvons rester insensibles ix cet immense
désastre. A la nouvelle du sinistre, Monseigneur l'Evêque
a fait envoyer un premier secours ; mais les besoins sont
si grands !... Sa Grandeur autorise MM. les Curés et lecteurs
à en parier du haut 'de la chaire ; Elle espère que
Ies prêtres feront leur possible pour provoquer des souscriptions
el recueillir des aumônes.
Les sommes reçues devront étre d'urgence adressées au
Secrétariat de l'Evèché ou direc(ement à MM. les Recteurs
de Trelïiagat et du Guilvinec,
Grand-Séminaire. - La rentrée au Grand-Séminaire a eu
lieu, mardi dernier, fi Octobre. Eu ce moment, la retraite est L.IVchée
par le R. P, Bouvier, de Ia Compagnie de Jésus, à 202 sémi-
- 667 —
naristes. Jamais encore nn .ni ^ •«•
hélas ! jamais „on R nôas n'SÏSn^ " avsit élé **W mai
lévites atteinls par la néfasiP lo, m-V Jns eu aul - n t -le nos .?„J
leur année de service.
a ,a ca -erne, pour fain
Nons les recommandons unn C-A.,* I
pieuses, afin m'iïs restent fîdK le,?!," 1 ?" P r ' é res des âme:
• dangers meubles auxquels ils seroit exS ' *" ""*" des
QuiMI'ER. — Woeep T.r.1--. i
Quimper célébre, lmis les an? , u 1? e ?-- , ée des écoles -
de la Confrérie de BfiUS chrltîenn^^^' ,a -*«T-&te
Sainls Anges. -urtuenne, le jour de la fête des
Toutes ies écoles de la villo v cnn. • .• -
el, autrefois, tous les .-nranis -4 ft."!iL Dd ' s " n - teme '-î convoquées
pieuse cérémonie. Dep" s deux oni,? We MB --'assisler â la
regret l'absence des e 1 ! é ves d %£»*& °" re !? art -- e -«*
cependani, quelques petites filii A£¥ ,P ut, '"l-es. Cette année
résister à la"tentation* de su Se fentit
c

— 668 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
le Te Deum. Pois le Gaulois s'ébranle et glisse majestueusement
dans les flots, aux applaudissements de ia foule.
De nombreux prêtres assistaient à la cérémonie, entre autres
M.Quéinnec, Secrétaire général de l'Evôché, M. Marchive, M. Arhan
curé de Saint-Martin, M. Troussel, curé de Recouvra nce, M. Billon'
curé de Plabennec, et plusieurs aumôniers de la Marine
Le soir, Monseigneur, accompagné de M. Fléiler, vicaire général
a pris pari au diner, offert à la Préfecture maritime.
Sa urandeur est rentrée à Quimper, mercredi matin.
CORAY. - Consécration de l'église. - On nous écrit •
i Comme l'a annoncé Ia Semaine religieuse, jeudi, 1"" Octobre
Monseigneur a consacré la nouvelle église de Corav. Dès ia veille*
tout était préparé pour l'ornementation extérieure, par des ouvriers
sous la direction de M. l'abbé Le Du, tandis que, avec sa
compétence bien connue, M. l'abbé Bulot vérifie les préparatifs de
la cérémonie, si compliquée, de Ia Consécration. A o heures i/*
r —.. „„ y,yjLitl^iV Tisiiu cai [joui i eglise : je vaisseau
en est vraiment heau dans son ensemble. Que de choses déjà
fanes! Chœur voûté, vitraux à grisailles, siatues restaurées aui
ne font pas trop mauvaise figure à colé des nouvelles, sorties des
meilleures fabriques de Paris. Admirons et saluons la belle statue
de sainl Pierre, glorieux patron de la paroisse. Elle est ce nous
semble datée de 1522 : l'expression de la figure et l'auiïùSe rappel
en le saint Pierre assis, vénéré dans la Basilique valicane
Le lendemain, à 8 heures, Monseigneur el Ie clergé se rendent
a une maison, située en face du portail, qui a eu l'honneur de
donner hospitalité aux Reliques, destinées an tombeau de l'autel
principal La procession s'organise et la cérémonie commence
Lomment donner, en un mot, le sens mystique des rites -acres
qui vont être célébrés ? Nous y renonçons; Ji, voici que le pontife,
par trois fois, a commandé : « Attollue portas, principes
T2?Z£*P 6St V T e ' te Chrisl ' Roi de e'- ir -. esl reconnu;
«•.?*•""? s °- vr - nl deva - 11 -•-»• La cérémonie prend alors un
caractère plus auguste, plus divin : l'autel est conferé à jamais.
n„A.'" c xl? a P- ,f - llem -- 1 rempli ses fonctions si compli-
«i treru!Ve , Svel° mpéIenle * d

- 670 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
LA MARTY ne. — Une nouvelle guérison due à Notre­
Dame ae Lourdes. —Nous recevons celte intéressante relation
que, faule d espace, nous abrégeons d regret :
n * Marie-Josèphe-Adèle Kerdoncuff est née le 12 Mars 1891 •
elle est donc Agée de 3 ans et demi. Jusqu'ici, elle ne pouvait ni
marcher, ni se servir, méme pour porler les aliments à sa bouche
de ses mains contournées, aux doigts crispés ; elle semblait idiote
eL, il y a un mois, elle articulait à peine le mol : mam. Cel élat a
été-constaté par M. Le Forestier, médecin de la Marine en retraite
qui en a donné un certificat. . '
- La mère de l'enfant infirme n'avait d'espérance que dans
J\oire-Dame de Lourdes. Elle a pu faire le pèlerinage, grâces à la
charité de ses voisins el surtout d*un généreux bienfaiteur, pèlerin
fidèle et vaillant brancardier de Lourdes.
« A l'aller, la petite Josèphe fut on ne peul plus désagréable
par ses cns el pleurs continuels Hospitalisée à l'asile de Notrepame-des-Sepl-Douleurs-
la mère ne perdait pas une occasion de
baigner son enfant aux piscines, assurant, dès le mercredi, qu'il v
avau une amélioration sensible Ce que tous ses compagnons
remarquèrent, dès le début du voyage au retour, c'est que« Josèphe
. était aussi calme qu'elle avait élé agitée ; elle souhait
répondait aux caresses... Cependant, par prudence, personne n'en
parlait encore Néanmoins, le bruit d'une amélioration extraordipaire
se répandit peu à peu el, aux arrêts, on se pressait à Ja portière
de notre compartiment. A Rosporden, pour contenter Ia
cunosne. on dpsrwwiii it mn ;»AM—r. i_ ^hJL.- • . - „ ld
2t72 n - * *.«--. u.i icjc|uuiuie. un im au ensuite a I oreille
et e le repea, en levant les bras : < Vive Noire-Dame de Lourdes!
* Quelques moments après, elle redit une phrase de remerciements
à ses compagnons de voyage, qui chantèrent alors, avec
une bien douce joie, le Magnificat.
\lJ:X m \ V a( *eniua de plus en plus. A partir de Quimper,
Jo^èplnk circulait, sans appui, dans Je compartiment, allant de l'un
a autre pour recevoit une caresse, qu'elle rendait. A Landerneau,
e e marcha seule, pour aller à son pére, qui l'embrassa avec un
attendrissement qu'on devine.
Ai
Le mercredi suivant, 23 Septembre, j'ai revu l'enfant,
chez ses parents : elle marchait el circulait seule dans la maison!
di i, nfrt "T" e c l m a ! éD10i S né h ffi éme affection qu'au retour
ennrînnL WN °/ n ,- ttal ' P lu * Peltre au moral qu'au physique,
continue s améliorer. Les doigts des mains ne som plus crispés..!
IP, h^ rCI ^ t0Ul cœur aux braves ^ ens de La M ^Yre el à toutes
Mr ? i* am f 5 qi11 ° n \P r ? cmé a reDfanI et k sa mè *« 1^ nw»s
d aller a Lourdes, el mille louanges à la bonne Vierge !
* Un pelerin, i
— 671 -
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
pour y irai.erde ta K S Ï - S '' eBdre au P'-- de Méné, k'
i .'live du Pape avait causé I Lt" B p , n . sonn 'e-- italiens..(Mre â
hon profonde, mai, ,es faiï^£**rhaue.uW*Ch
venait.
J ,3 P---a--nl et aucune nouvelle nt
Le chef d'une mission russe lénn.i.iT
el passant à Rome, awlidii a» |j12?-.f ff 'j'ïï--'- 1 -'Abyssinie
aucune chance d'aboutir Q a " 1,SS, ° I - de %- Macaire n'âvai.
El voici que, soudain, on recoil à Hr.,-.,.
yta^^sis^t^s ,e,,re de ^
•solennelle, Et fe me rLà7ïaZlTLî/°'î aéan * audience
quante membres du denté «Mn -"f 0 --- 1 . «-orlé de cinenlourédeioutesacour....
jX ! "ïno J^T/T nons re W>
i unit que le Saini Siège, crnûbini ,hnt . b ï I e ma -"••"-«- '
le d W ^ M ^ ^ r î ï f f « J ^ W« à tous ; i. a
ions et nous nous enïreSronS "ir,» ^
Nous nous ^
Une dépèche comph'nëniaire 7,>uX f*- r "- u,i -r. •
noblesse et ta grandeu r° eSLiîreTxf 0 ^ dit . : Vu ,a
'
taenMH vous annoncer uneMeÏÏSn«ii^"^ J esp ' re P ouvoir
pauvres mères. » J-J-•--•- nouvelle, qui consolera lant de
I- Venelle. Il a e"priné on vif^ë d f" S la V> mba rdie et dans
d'Italie imiter ret d»..ÎJ?
dé - lr àe V0lr les "-re- régions
pagandêen,hoîS„e
r ^ on ->

- 672 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
REIMS. — Les foles de Reims, dont nous avons donné le programme
abrégé, se continuent avec éclat. La cérémonie du dimanche
i Octobre, pour ta clôture du « Tridutim • de saint Remi, a été
particulièrement splendide; 4 cardinaux, 26 évêques y assistaient
Après l'éloquent discours du R. K Monsabré, Son Em. le Car*
dînai Langénieux, qu'on a été heureux de voir rétabli, prenant
part à loutes les solennités, a fali, au nom de la France chrétienne,
Ia rénovation des promesses baptismales. La foule immense à
chanté Ie Credo.
Nous espérons revenir avec plus de détails sar ces fêtes inoubliables.
La visite du Czar. — La France reçoit, cette semaine, et
fêle avec œt enthousiasme exubérant— pour ne pas dire excessif—
n ui est dans notre caractère national, deux augustes visiteurs ; Ie
2
Izar de Russie et l'impératrice, son épouse.
Souverain religieux d'un peuple essentiel I emen I religieux,
Nicolas II a montré qnïl entend agir en chrétien, aussi bien en
France que dans ses états. Débarqué, lundi, à Cherbourg, i! est
arrivé, mardi, h Paris ; avant toute réception officielle, il a tenu k
faire sa visite à Dieu, en assistant avec la czarine à l'office divin,
dans l'église russe de la rue Daru.
En sortant de l'église — alors seulement, — il s'est rendu chez
le Président de la République. € S'il est vrai, observe la Semaine
de Marseille, que l'amitié trouve ou crée l'égalité entre ceux qu'elle
unn, nous faisons des vœux pour que l'exemple de S. M. l'Empereur
Nicolas ll, l'ami de la France, soit heureusement contagieux
uans notre chère patrie, i
On sait, en outre, que le Czar a voulu qu'on lui présentât parmi
les premiers dignitaires du pays, S. Em. le Cardinal Archevêque
ae Paris, qui lui a fait ensuite les honneurs de l'église métropolitaine
de Notre-Dame. La region professée par l'Empereur de
Russie ne permettait pas qu'il fût reçu à la Cathédrale, en la forme
solennelle, avec les pompes de la Liturgie; mais, dans l'aprèsmidi
de mercredi, une démonstration grandiose a répondu aux
aspirations de la France catholique : c'est te Te Deum solennel,
chanté par ordre du Cardinal, • pour attirer la bénédiction de Dieu
l u n ?, l n° fralernelle ues deu * nations, que Ja présence de
b. M. l'Empereur de Russie vient sceller aujourd'hui... i et
demander au Ciel, < suivanL le désir du Pasteur Suprême, l'union
de toutes les nations dans la foi chrétienne.
. .* 0 ue Dieu exauce, ajoute le vénérable prélat, les vœux de
Léon XIII ; qu'il daigne bénir l'alliance de nos deux pavs, pour la
paix du monde, et préparer, par cette alliance, l'union des peuples
dans la foi et la charité de Jésus-Christ !»
En pays protestant. — Le ministre anglais de l'instruction
publique vient de déposer sar le bureau de la Chambre des
Communes un projet de loi scolaire dans lequel on lit :
- im -
&T*5uatt^SsaB ass
Quelle leçon donnée au g o S ^ . n ,- c ? SSIIe -"«•
qu. compte m millions de S S ? 0 1 ** la Franc -> un pays
- Celai qui se
Bo - u - e Pensée.
se venge d'une nSfdîjnT eammis ea i6ar •"••-«u dt, bieû
- - * — — ^ — - J
— ----^-------^-------"--- * *
-^LIOGKAPHIE
du faubourg Saint-Honoréie: -J.» " J,t,i " J ' ''-*!" Beeuf Thnmi,/, v-,
«•IHO».
are ' «-

- 674 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
POUR VOIR LE TSAR !...
Voir Ie Tsar et mourir.'... Tel était l'idéal d'un brave remier de
Santranges j Chort qui ne cessait de gémir en pensant que sa sanle l'empèctieraii
de venir k Paris pour réaliser son projet, idée lixe de vieillard
et de malade que rien ne pouvait contrarier. Or, il nous est permis
aujourd'hui de l'affirmer : Plus heureux que Ie vieillard de la chanson
de Nadaud qui mourut < sans avoir vu Carcassonne » le septuagénaire
patriote de Santranges a pu voir le Tsar et s'associer aux manifestations
en l'honneur de l'illustre ami de la France. Voici par suite de quelles
circonstances : Comme la plupart des malades il avait coutume d'entretenir
tout le monde de ses maux et à force d'en parler il trouva un avis
salutaire. C'est l'insiitutrice de l'école de Santranges, Mlle Bourdaloue,
qui le lut donna : « Comme vous, lui
dit-elle- j'avais depuis plus d'un an
des crampes atroces el des points de
côté, Le mam]ue de digestion, de
sommeil, me rendait impossible tout
travail, me m etiam en proie à de perpétuels
maux de lête. J'étais hantée
d'idées noires : l'organisme entier était
a i teint profondément.
Toul effort m'élail interdit, bien
souvent je me trouvais empêchée de
faire ma classe. Je ne saurais décrire
fe bien que m'ont fa il les pilules Pink
pour personnes pales du LV Williams.
jgr J'en pris une hoile, je ne souffrais
plus. Je ne saurais exprimer toute ma
reconnaissance f\ l'illustre chercheur, à l'homme dévoué a l'humanité qui
a su découvrir un remede aussi efficace et à ceux qui propagent celte
merveilleuse découverte. Je vous répète donc ce que j'ai dit à tant d'autres
qui m'en sont reconnaissants ; Essayez les Pilules Pink L.. •
Le vieillard suivit les conseils utiles de Mlle Bourdaloue, Sans cire
coraplètemenl guéri, il a obtenu de grands soulagements ; Ies crampes
sont moins vives, peu fréquentes ; l'insomnie a disparu. Il associe dans
un méme sentiment de reconnaissance l'institutrice et l'heureux inventeur
du remède.
Les Pilules Pink sont un grand régénérateur du sang et un Ionique
des nerfs : elles guérissent ; anémie, rhumatisme, sciatique, névralgie,
paralysie, ataxie locomotrice, maux de tète, névroses, scrofule, etc. Elles
redonnent de belles couleurs aux teints pales, agissent dans toutes les
phases d'affaiblissement chez la femme et produisent sur les hommes une
action efficace contre toutes les maladies causées par le surmenage physique
et mental et par les excès. En vente chez tous les pharmaciens ;
mais on peut se les procurer au dépôt principal. MM. Gabtin et Cie
(ph. de i« cl.I, 32, roe Le Peletier, à Paris, à 3 fr. 50 Ia boite ou
17 fr. DO par 6 bottes ; franco, con lre manda i-poste.
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— 676 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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Cet extrait se conserve indéfiniment.
L'Administratewr-Gérant : Aa. PB RBRANOAL.
Quimper, typographie DI KMUKGAL, imprimeur de l'Évéché.
ll* kHxtK.
Vendredi 16 Octob re 1896.
«• 42.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
IU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
tE NUIÉRO PRIX OE L
'ABONNEMENT
IO CENTIMES 3 fr,
U imt D'ANNONCE
par an
40 CKJfTlMRS
-'ABONNEMENT, PAYABLE D'AVANCE,
PAHT OU PREMIE» nt *
' EH DE CHAQUE MOIS
Rédaction : Adresser les communications
a M. ie chanoine ROSPA R Q
Dicteur de Ja Semaine religieuse
rue Lu Normand, 16, Quimpw, pour
le mardi au pins lard,, mai midi
Adminiatration : Adresser di
de î'Sv&h" i B V* fij "* -«-Pr-oW
TOI AD IU«EÛ: QUIMPER, iftral* SÀ1AM, rae fc
SQMiunu A Lettre encyclique
de Solre Tres Saint
Pern Ie Pape Léon XIII sur
le flosnire (UD).
II. Cht o nique du diocèse
: OJïjcea extraordinaires
; Morlaix ; Pour les
«aulragés; Mahalon; Ploudalmézeau
; Quimperlé ;
OFFICES XJJE LA SEMAINE
Dimanche, 48 Octobre. -21- mraan.
che après la Pentecôte. S, Luc
Lvangéliste. Double de 2- classe
Rouge. Mémoire du Dimanche.
Vêpres de Saint Luc, avec mêmoires
du suivant et du Dimanche.
LU c£iJ?- *~r?* £ îerre ^Alcantara,
Confesseur. Double. Blanc.
*E& *°- T S " Jean

- 67s -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
LETTBE ENCYCLIQUE
« NOTHK r** SAINT PÈRE „ pApE ^ xm
SUR 1_E ROSAIRE
(Fin.)
en ï p S e c Z Ï Ï £ £ $ 1 2 ^ ^ ^ * ^
rappelé ailleurs, il consiste en ce n« P i„' ?"' Non - VllV0
divine se trouve exposée à tantdw
qn ° la veMu do ] « -W
Rosaire fournit au chrétien Sand W " ? à ,ant de P- 1 -'-. lé
Aer efficacement. Les tiyiLTV-, n0artlr et àe c t noi ^^Ttu
sara ^^S^ r ^«
que c'est lui qui rend c C dansT/.f.l ,^'1 même foi ' P»-"
ne perçoit dans sa vie mônelle m.i trlJ *** Choses 1«-'homme
géra la foi présente en iHnmîn.t?« ^ 6rS nn voi,e ' et f

- 680 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
des saintes prières. Nous avons présent a l'esprit l'exemnlo ri.
Christ, qui, dans une prière adressée à son Péré ni S J ?
qne ses disciples fussent . un . dans la foi etto aZ"r
Que sa très Sainte Mère ait fait avec ferveur la mème prière
rlZ lt r-° m UDe iUuStre preuve dan - l'hi-toire aTostoïue'
Cette histoire nous représente la première assemblée des «nô
tres, implorant et attendant avec une grande esnéran i'»&
sion promise de l'Esprit-Saint, et en mêmeaemps Marie présene
au milieu d'eux et priant spécialement. - Tous pèrsevér-uënt
ensemble dans la prière avec Marie, mère de Jésus >7AI/ T lî
n St t P °-T, 0 /' ^ ? ême qtte i'Wb* * son berceau s'est,'i t^
ment unie à Mane dans la prière, comme à la promotrice et f l'
gardienne excellente de l'unité ; de même, dans notre ££ n
est très opportun d'agir ainsi dans tout l'un vers cElSf
tout durant le mois d'Octobre, que depuis lon Bernos À i I
des temps affligés que traverse l'Eglise, Nous avons voulu ô£iï£
«consacrer à ia divine Marie, in/oquée p ^ s ^ S d u
Par conséquent, que la dévotion à cette prière redouble nar
tout d'ardeur, surtout en vue d'obtenir la sainte «nλA PI J?
peut être plus doux et plus agréable à iar?eJ e ui unfe anZn
haut point avec le Christ, désire et souhaite grandement one
tous les hommes gratifiés du môme et unique baptêrac dn PhH=f
Que les mystères augustes de cette foi, par le culte dn Rn=-ira
pénètrent plus profondément dans Ies âmes en vue de cftteS
heureuse conséquence . que nous imitions ce qu^s contiennen
et que nous obtenions ce qu'ils promettent * contiennent
n&sgïK-MS. ^"^•va.r rr
sat^sjyr ' «• ° 1 -* xsr&z
LÉON XIII, PAPE.
CHRONIQUE DU DIOCÉSE
Offices extraordinaires.
^^^Tpl^!Vlô^ TmKU - ~ Vendredi 16 °'-'----. * « heurt»,
MiBBions recommandée. : SAIKT-THOSAN, du 4 au 18 Octobre.
-cn,, t. p semaine, M. .e chanoine Coat, Curî^rprtu. &*+**£!*
— 681 —
MORLAIX. — On none nrid ^v
saire dn "énérable M.7e KeZ°v « r que t ,e «-«iee MW<
de S ! £ ' « - No- -*»* dans ,a £ £ ^
t LAS Fi MAC w» c» .».•_. », -*
-»vU,a WuM_n puons • d a illice i „A , . l ^^cne a rem ni n
men, i MU & Rw?f^^to"n^%&l
wwpnentda faire parvenir \{ZvlLn i°, Qa,biaec - Ceux-ci
l-ura paroissiens, si cruellement épronvés
a h dé ' res - e de
J ^ f e a ^ ^ ^ ^ -prises, de ,
le i» «a, dernier, elle attendait enrir» 1, , e aa --"e, depuis
des mains de l'Evêque. UcérémoZt t Z^r'T *«»S
milieu d'une grande amuence de "iX ^' ,Undi derni -'-, -n
l»n nombre d'enire eux sortaient, ^1 P le --ement recneillis -
auires venaient de commencar dl ,n ?- ema . 1De , de Missio ° -- les
exercices. Celle circo„sl"nce rendra , 0ïhi«" e ' ta mê ----- --'«te
I- partnsse la dale du 12 OcTobrê^-«-'enien, mémorable pour
* » ^ 0 ^
aussi cordialeque dislra-oée « T i' r 2 ?ut url - "O-pi-alité
P-opriélaires, de long leo.nfinl-rn^ h- au , de K -azec, dont lès
om été, ainsi que l' ffi . ne vi^alr t eUrS d , e la P aroi - s »
de la nouvelle église On ni . ^ comme ,e - -°ndaleurs
%mm répande sur^^inx e sûr ,l,T"mT Se de ,e --- P'"-"bénéd
ici ions I
ur le,,r f - l -"" e s -- pins précieuses
T ^ S Z l ^ C ïfiS t S laCo «^ra,ion,
-"«mem môme, elle a «lé étrave rf'.,„ le »ée sans pluie ; un
«'e s'esi faile' rapide m"?^ S^i 0 *,?'" M - La côrémo-
;""- e., à IO heur*T/* comménr fi r" ion , de M , '- bbé
Wdicaee. Aprés rErangile M ffii «esse solennelle de la
(I) T dernière heure, p. fino. ~ "—

- 682 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
dre la saintelé de la . maison de Dieu . et le respect nui lui est df.
A midi, nn banquet réunissait, au presbvière UO con iv^
environ, don 39 prêtres. Au dessert M. Sarlin, ïwienr vhi12
El, en effet, après le temple matériel, qu'il vient de voir h...
reusement terminé, le bon Recteur n'aspi"e q,l'à é"ever I» L IT»
mïmmmm
et KiuïdfsoÙ rëcie Ç ur é si ÏÏS b °T M ' « P" 1 "' "»°»>
Dés lunstemnsirava1 . ^n-'J^' a -û Branlement se réjouir
naiioiiàl ei fl a Yn i„ S ^ aréses ? ua,lle - noui-Cs ^-î5KBa&A!rr
- -''» «--ce du Jubilé (,l '
a!lcu,l
» » .
PLOUDALMIIZICAL'. — On nous écrit -
- 683 -
4 Octobre, a produit des n-tnii-i-. ..
avec un rare (aient ' Lnno-ipmi'^ ,k ot -- Instruit P» th",
de famille ou d u L n S ^ ' e . C,,aum -' --'our de I^i^f
de goëmoniers, on'atmerfl â ' SUI : ,es ba r - «iJi'ffSK
oublier les nléressaniAe *!„#! ae ,d «ission de 189fï r-n
sonftrlièsj harmonieu^?aiL d „?, n!',"" 65 P aru - -SnSdVw
que c'était nn vrai régal de l'entende i?*", 8si R ur - « «i facile
Toun 0 " ar,DOr ' cains ? - •
dre pour Qes Bretons de race,'
qn'd prf'îdaXeÏÏ6* 1 '' Parart-.r, ia premiére r,,.'
douté; et Sûn brillant dôR^wSa 5f *' en «««^tffilm Sj
dan* I, pensée cette réminiscence3^^^^-" »-lQ«llen,ïïî
-SR i'affiï 1 otS7 ieUr de x Mis -'' i " -^ rien à
lier, dont |e souve>J7e''!" s ' a Ppréç : éS, Ie i p."^ f^
parliceliêrëmént à Ploudalmé/L, L?? 1 £ au ?. D0S campage et
Lamie apostolique survit Sfe V n-. R ri P " flot > cl) -- î«i la
daue longue et 'rude carè Le fi"?*! B ans « des &>-£-pteinde,
son cœur d'à poire se rend i,,ii « HéveiJer . avec sa parole
".«re ; et, soit qu'il IMWdLs n,, 1° leme , nl mailre de son aud ?
* da la Religion, Lri gu'Tl ëxno I *}»* f - ,rce les B 1 --"-* véd-
^ciement de Pô.iiïence, 4 ." 0QvetuJ^V 1 î ou ehantesda
^srsssin?ss^& chemin des •*
f-""mile, qui lui BiBnpnnL el de . P al,-e >'ré-ors de bonté et
Procl.ent,'p1-(?1re"et g id |B ' Ave/'lTt'^ de Ti. Ceu - ** 'V
sionnaire, il sait parler à ce mompn Cons 1 orame d'un vieux mil
Pénétrant, que ses auditeurs ffl.° , ,' W,i ,0, -- h - n '. «
bien chargée, qràtilnf S T S t A ^ 6 4 d 'T > ou
"npatienlsde voir poindre l'a.ml« ,£ t' re - ( - : -É'-'enl la maison,
w le. exercices de la Msaira J SUIVaDt et - ecoi --'-en-
B'a«ÏÏ 0 totd^ U * » é ,' é so,>ie -«- d'amant plu, de
MS&lRuE? S,°Tmii:.T iÔre f0is ' dans ' -K d*
?- en était chir~4 i, *' " I .. Go - !ol '?'ier, recteur de Plouénan
'fieur du Juch ',?secon^sont E?*",' W M ^-'«---R
***** BfilTii 58SS BBttftuc

- 684 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Tous deux ont élé, à Ploudalmézeau, à la hauteur de leur juste
réputation.
« MM. Kerbrat, vicaire à Ploumoguer, el Kernéis, vicaire à
Plounévez-Lochrisl, directeurs du chant, ont obtenu des résultats
inespérés. Les rudes gosiers armoricains, ha bi lues ô lui ler contre
le bruit des vagues el peu disposés à la mélodie, se sont assouplis,
sous l'habile direction de ces deux maitres de cham émériles, et
nos meilleurs cantiques bretons oni élé rendus, grâce à eux, avec
autant d'ensemble que d'entrain.
t Parmi les habitants de Ploudalmézeau, paroisse presque
exclusivement bretonne, il y en a cependant quelques uns qui
n'eniendent que peu ou pas du tout notre belle langue celtique. Le
R. P. de Keruzec était chargé, pendant la deuxième semaine, de
les évangéliser, chaque soir; et il a rempli sa lâche avec l'enthousiasme
d'une ame toujours jeune et la distinciion particulière de
langage qui caractérise l'éloquence des saints.
- Ce rapide compte-rendu ne serait pas complet, si l'on ne
mentionnait pas le souci tout singulier que les Pères missionnaires
ont pris des marins-pécheurs, relativement nombreux dans la
paroisse, lt ne leur suffisait pas de les voir suivre assidûment et
attentivement, comme (out le monde, les exercices de Ja Mission,
à l'église paroissiale; ils ont voulu s'adresser à eux séparément et
les ont invités à une réunion spécial»-, Jans leur gracieuse chapelle
de Notre-Dame du Scapulaire. A 8 heures dn soir, le meicredi de
la seconde semaine, un nombreux auditoire, composé uniquement
de marins, de leurs épouses, de leurs mères, de leurs enfants, se
pressait dans la nel, devenue trop étroite, de leur chapelle.
f Dans une charmante allocution, toute simple, touie familière,
le bon Père L'Hévéder leur adit l'amour dn Sauveur Jésus pour
les marins, el leur a rappelé le devoir qu'ils ont, eux, hommes de
cœur, de répondre à cel amour, en observant sa loi, surtout celle
du repos dominical.
i Après lui, M. Kerbaul, vicaire à Douarnenez, l'apôtre des
marins, qu'il aime autant qu'un père peul aimer ses enfants, a
pris la parole pour leur indiquer le moyen de mettre en pratique
les leçons du R. P. L'Ilétéder ; avec des accents rudes et mâles,
où percent une ardente conviciîon el une immense tendresse, il
leur parle de l'amour de la Très Sainte Vierge, < que Jésus mou-
* rant confia à qui t.. à un matelot, à sainl Jean... », el développe
devant eux les avantages spirituels et matériels de la Confrérie de
Noire-Dame de la Mer.
« Ses paroles ont frappé juste ; car, le dimanche suivant,
zà patrons el bon nombre de matelots venaient s'inscrire dans la
Confrérie. D'autres les suivront, et la Confrérie de Noire-Dame de
la Mer sera leur sauvegarde el fe port de salut, où leur nacelle
sera à l'abri de Ia tempête.
c Daigne le Sacré-Cœur de Jésus el le Cœur maternel de Marie
garder longtemps ganter toujours, dans la paroisse si chrétienne
ae Ploudalmézeau, les fruits de grâce obtenus par le courageux
- 68b' •---.
labeur de tous les prélres /^b-* nt.; ,-.„• ,
Daigne -eSjjçrt^ïj^^^niJô à celle Missi8,
les œuvres d. versés dont les M plT^LS.
de Mari - ba
revue générale, pendan. t & W g ^ S n ° nl P assé
encourager séparément dans des réuni ? ?° ' - s 0Dl --»u
chrétiennes, Apostolat de la pHèrV < S * parl ! cu ,èr -- : *»l
frêne du Rosaire, Association S i u l Z«' UC ^ r,slin ---. Ca
Patronage de jeunes gens... C e S e ! f ' Congrégation
som les colonnes, -sur lesquellefre^ose de nn' S au,res * imn
psrotssiale, à la campagne connue à b lin! T- mn ' u,ul - la v
••plier, plus brillante? et plu X i ^ l'J? U,ÎM î , - e,le - «•--paroisses
sur le sol de notre P v JleT, L ; daDS , t0 - les "
jours davantage la robusie foi de iw< pèref • ' el consotl smml la »-•••
nu'ele £?^$?d*& Jour e " >> *•*• * -isaii
HawiToS^V^D 1"^ n v inl J a , T velle d - p- ,eri -
ressourr« M,r P i! 1 n •--,'- ou, ' l| es. Malgré son manque de
S M S ! "T' 1 * 1 , disait t l l ui vo " lai ' fnmSn •
nuWnlÏÏ&f-** J -'"•• a Lour -- s ' • -ne perfonne charitable,
-•Ve e elle nt aW t,*? jamais "W é '-•• el elle fit avec nous le voyage, pleine * de foi, '-• de AA confiance
-"

- G86 -
el de courage. Mais, moins heureuse que Francois Hémon, elle
n'obtint pas sa guérison et dut môme s'aliter, le lendemain de son
retour, prise de vomissements et de crampes d'estomac
• Le 30 Septembre dernier, elle revenait des champs, en compagnie
de l'une de nos religieuses. Très fatiguée de la route,
pourtant bien courte, - moins d'nn kilomètre. — et souffrant
plus que jamais de ses palpitations, elle se laissa choir plutôt
qu'elte ne s'assit, en arrivant, sur une chaise, et dit : < Mon Dieu,
* mon Dieu, vous ne me guérirez donc pas î Vous en avez cepen-
« dant guéri tant d'antres I i Puis, se ravisant, elle ajouta : « Que
« votre volonlé soit faite après tout ! i Soudain, une chaleur
extraordinaire s'empare de tous ses membres, el « Je suis
guérie 1... je suis guérie i . Ce cri, sont du fond de son cœur, ne
souffre plus de réplique,... * Je suis guérie ! i
« Et guérie, elle l'était, en effet, ô Vierge puissante, ô salut
des infirmes ! Ce fut une fole,quand, au moment de la récréation,
les enfants, moins sceptiques que les grandes personnes, se la
montrèrent ii l'envi en disant : i Marie-Jeanne Daoudal est guerie!
* La Sainte Vierge l'a guérie! »... Vous ne vous doutiez pas, chères
enfants, que celle guérison étati dûe, très probablement, à vos
prières si simples et si bonnes.
« Les plus incrédules ont dû se rendre, depuis, h l'évidence
des faits. Dès le lendemain de sa guérison, pour la meure h
I épreuve, ta Supérieure de la communauté lui avaitdil : t Puisque
- vous étés guérie, vous allez tirer iles pommes de terre, toute
« celle matinée . ; ce qu'elle lit sans la moindre peine. Et depuis
Marie-Jeanne Daoudal mange aussi bien que personne ao monde
dort de méme, n'éprouve ni palpitations, ni malaise d'aucune
sorte, et ne soupire qu'après l'heureux momenl de repartir pour
Kermaria. Nous avons dû modérer pour encore son impatience
lani pour altendre un plus complet affermissement de ses forces
que pour permettre au temps de mettre sur celle guérison son
sceau définitif.
< J'ai cru, Monsieur le Chanoine, qu'il était de mon devoir de
ne pas différer plus longtemps à vous mettre au courant rie ce fait
miraculeux, dont je garantis la rigoureuse exactitude, vous laissant
d ailleurs toute liberté de publier, si vous le voulez, celte lettre
pour I édification de nos lecteurs eL pour la grande ff loire de
IN .-t), de Lourdes.
• Agréez, etc. J.-L. SEZNEC,
- liecteur de Sain t-Evarzec, i
A un correspondant inconnu. — Nous avons recu
timbrée de Landerneau, une leure qui ne portail aucune signature
et a laquelle, par conséquent, nous ne pouvons répondre nue
par ta voie du journal. , Vne famille chrétienne, nous écrit-on
• Selonne de voir afficher dans la Semaine rdimeum le Pernot'
« surtout après la séance du Congrès sur l'alcoolisme .
Comme la plupart de nos confrères, en vertu d'un traité avec
Archives diocésaines de Quimper et Léon
| - G87 -
une Agence de publicité, nons insérons i*e ,»
nous envoie, à moin, qu ? eH« ^
choquant. Telle ne nous avait pas ni & que,qu . e ***** de
conçue : Suprême PernotVie k i T° flC ?? alée ' elai ^
ii était de notre dentfrde nmS^SSJ'T^^ endant
renx, en dégageant D o w r l S K n ° US S T mes heu -
qui auraient fait ta mômTconfE^ i-' d 5, rassure p ,es !ecleurs
*
Semaine Religieuse , es" un no Cil Z i S 1 a ? iché don * Ia
des « Palmer' ,, el n'a ien !! ,E ,}JW dans ,e ***** 1
apéritif, si |wtf« J K 1 f f î S i ^ ^
pi md a m. ----uej. pai notte honorable corres-
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
es. remuée R&V^-St»!?''- ,e Sainl - p --lera
que lorsque l*'Xeout2 SrêlMidT 1 .." " e ' e - uiU
chasseront. Maintenant il otH I n!Il , f de laul0 ---e l'en
- «0 heures du m! fVâargg?^ *" fois i*-*»*-
el une résignation admirâZU sLXu£ T? UDe , palience
1 enlui UD de
ses membres les plus aeii-ftw te iC'nn iT"
voué, p an de ses serviteurs dell
était âgé de 80 ans.
à saùiTl?^ Di,Da ° c , he ' f» 0cl °~ r -. s'est terminée la « Neuvaine
ffi :&&& tiï&sr solennei,e des féies du ,4 -
Nous aurions voulu, pour tenir notre promesse Darier nln«
longuement de ces manifestons de foi ai S f Su fi
ttiuT S * 4 ? Ber Une idéR de la ré "- (l » -Lanclte îoc-obrë
n!S*?£B T'- no,, i e ?.-*f«*! -" '^m-nl le eo©
itnuu uu bulletin religieux du diocèse de Reims.

- 688 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Pendant tons les jours qui om précédé, l'animation dela ville
a Mé grande. Mais à dater dn samedi soir, efle élail extraordinaire
De toutes parts, les étrangers arrivaient pour prendre pari
aux fêtes Le dimanche matin, l'animation est à son comble -les
trains amènent de mules les directions des foules de voyageurs-
S-ILfi 7lf u f d " ma,iD ' avanl la paroisse, la Cathédrale commence à s'emplir
»" -e la messe dè
Quand vient l'heure de l'office, elle est comble. Sept à huit
mille personnes y sont enlassées. L'arrière-chœiir, le chœur l'abdn
chœur' anSePl ' '° Ul regorge - La nef esl remplie jusqu'à la grille
•«««"«W 6 ? 6 *^ ms a peine " pénéti " er daD - la Calhédrale, à
rayers celle fon e qui se presse, particulièrement du côté de la
sacristie, par ou 1 on sau que les prélats feront leur entrée
A i heure fixée, »ingt-nois évêques, en crossé éleu mitre Tonl
n T „ T K W ^ U ?" é de ré '' !lre - -es .rois cardinal
d!\'£.de .Sg/îeV
d 61 Pe^^aU,, ' P renne «'Pl-œau trône
A la suite du cortège des Evêques marchait un groupe de sent
Camérier* de S. S Léon XIII, avec leurs insignes. Mgr Ciocci
cerémoniaire pontifical, dirigeait la cérémonie '
Un sau que l'illustre Uounod avait, à la prière de S. Em le
îSSl H ^ nieux J'. composé ,îne mewe P-»r le Cenlenaire du
m^nïïi!, ï,\' s - r* 1 ". œuvre ' I- 8 le5 connaisseurs déclarent
magn.h(|ue, a élé exécutée, dimanche, d'une façon magistrale
vA-hA -l^e 'erminée, la foule se rendit dans la conr de l'Archefurpni
,A U " s P e - lacle magnifique, disent les fidèles qui en
furent lémoims, qne ces trois Cardinaux entourés de lant dEvéques
et des dignitaires de leurs églises
mnr*" le T si é A ,ait . belle a r, ainsi entassée dans la grande
fatoli ÏÏM 'TH : j0 ^ use de vcir ses P eres --"- «« «oi, et
laisam, par des cns el des vivais, éclater sa joie
viwino H;'n pre ^' U " "- ualriètne Cardinal, Monseigneur Lecot, arche-
S&îàïSïï: s ^ J0,nl au * ,,ois priDCes de ***** ^
carS ESSES » ' ii,e ' ,0 "/ le , s ^>«« français sont présents,
maladie 7?EÏ%2?Jl ^f^!* - e Bourge «i retenu par là
la S l X mn féren i Ci T. de ' No,r --l--ame, le P. Monsabré, prend
peut lire son
- -~.—ww_-^, ^ Wi ou uiJULiMLie ue tte ins nu elle
renouveler et renouveler sa vie glorieuse d'autrefois
L esl a ce moment, à la fin de ce beau discours plein de l'idée
en SSÏÏÏSM-S 80 " •"""T" ln, ' n,e en eu Closne et eu nuire, pour accomp ir, an nom de ^'-- la Fnnrv- eii ci J nn*
fonclton solennelle, la rénovation Lpm^TbJffi
!
D'une voix ferme pt c3ne AAI n
formule de n-nov,,' """ dëfa,l,anc -. Ie ordinal li, une longue
immédiatementanr^ WIÎ\A
la procession se mJm^^^.^^norn.m^,
Vierge, pour |a process;on S6s r'elirjut ' lllanieS de ,a Sai -'è
libre, en face de celle raiwiim L,!^ 'f* c "°- vetJS «-'nn pays
S?^i ÙSsi s °'e"neIK on droiï'd T W en d » ^
gneni en effet. • • l Ie arcm de -e plaindre et se plai-
*
l'émfnUuaSK" Mr l cV , ; éi A° C ' uenls '- rat eurs, tels que-
Caruel, Jésuite, *^K^%n é '*i
d ' 0rfeans '«- *- "•'
France avec le même amoJrWm^fe ' ' ïui a parlé de ' a
nous-mêmes, à en parler ° eUe ft P fl^i^ 6 nou - "MU*»,
Dimanche, iour de la ,}£»£ u » é< -"?' Ca P»-'n.
remplaçant «fej (ffiVm£é' fti*» «*•-» de Vart»,
un beau et patriotique discourTsJÏ. Z, £ ul 8 sar ! lé '! Prononcé
cardinal Langénieux a donné ensuite ffi-'W " Le
crement et orésiilé ln nn»»..: - nsui , te la bénédiction du T. S Sa-
Remi; pull nii,,7fèTchnT/ 11 *? 0 ^ châ -*e -e saint
ment illuminée.
cfian "-' dan - la Basilique, brillam-
*
^^SZAz^^sri^ ces , magnifi «"-
Pontife et encourairé Dar • n ^rL^ i ue '-, béni P ar le Souverain
-fu. immédiateUat/mt teAKUSt
'^S^t^XS^!!^^- M ^ anx Pitont
est prêtrei l'assemh1é« „„ifil, nce «"retienne; anjourd'hui,
Octobre, doit mrqZTXlrJ

- m
LAVAL. — Nous avons déj;'i parlé dn superbe carillon de 24 cloches,
desliné à la Basilique de Notre-Dame de Pontmain. La bénédiction
solennelle en a été faite, dimanche dernier, par Mgr Geay,
Ie nouvel évéque de Lava!, an milieu d'une grande affluence de
pèlerins, venus surtout de la Bretagne, de ta Normandie, de la
M a jen ne et de l'Anjou.
Écho des fêtes franco-russes. — La prière à bord du
yacht impérial. — Plusieurs journaux de différente nuance ont
raconté, avec quelques variantes, le fait suivant :
f Le lundi soir, à Cherbourg, en attendant le diner offert par
le Président dela République dans l'arsenal, qui devait avoir lieu
à 6 heures 1/2, les Souverains russes se reposaient sur leur yacht
et le Président dans sou irain spécial, qui attendait à colé du train
impérial, l'heure du départ.
* A O heures, eut lieu la prière dite par le Czar à bord de
Y Etoile-Polaire.
« La nuit tombait; on venait de hisser les fanaux aux mâts du
yacht impérial. Un coup de sifflet et tous les marins de VEtoile-
Poiaire viennent s'aligner sur le pont, lête nue. La musique joue
lentement un cantique. Les tambours routent, les clairons sonnent
et sur Ia passerelle centrale du navire apparaît, à peine visible
dans l'obscurité qui s'étend sur le port, leCzarNicolas ll. ll enlève
son bicorne, fait un large signe de croix que lons les maielots répètent
; à voix haute, il prononce une courte prière ; il fait un
nouveau signe de croix et il quille la passerelle, salué par un
second roulement de tambours et par une seconde sonnerie de
clairons, i
Si entre autres heureux résultats le vovage de l'Empereur de
Russie pouvait faire rougir la France de son impiété officielle el
corriger plusieurs Français du respect humain !...
DERNIÈRE HEURE. — Au moment de meure sous
presse, nous avons le regret d'apprendre la mort de M. Berthon,
recteur de Plougasnou.
Nous le recommandons aux prières de nos lecteurs. L'inhumation
a heu, aujourd'hui vendredi, à Landivisiau.
\^?n%^â^h?}^ } & nV 3 S e £ sie ' ,6S méaecÎQS conseillent h^oitdre ou
cbe df Paris ' approuvées par l'Ara d êrai-7 de inéde-
Le bien-être se tôt sentir dès les premières doses. Toutes pharmacies
Poudre, le Gacon i francs. Pastilles, la boîte 1 fr. 50. pnarmacies.
m^iy. * Renauld Pâle de tlegnauld, sédatifs des bronches; mèdlorZeio^^fnr^
"»"""'»«*. toryngiU rhumes, bronchites,
~ P fâlJ i fr -n" °*; 'T'* nêt ****** *- ~ «W*. 2 fr. SO te flacon.
macles f °° tet ~ 1$t rue Jacob > Pari *> ei io « ie$ P kar "
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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Morlaix, M. L, Bretou, 27, r de Pari, I &Z*** 1 *: ^ *&**-
' ' - ae "-->- I Gouesnou, M. Malardeau.
D0MAINE
^^Tmi^
A. PEYCHES '
VINS ROUGES U t^T t ^TTVJC „-.
Saint-Georges, m 15Q L t ^ B U H C B > **»-
St-Laurent (Medoc!, io» ao-, I «f 0 a St-Laurent (Medoc), 1805. 225
> W*. 150 f.
Clos du Club, XS92r 300
**» 1891. 500
Gérons (vin de Hesse).
Barsac, 1891 30()
Sauternes, m L 500
F m e Campagne, de 4 à 10 f. le Mrs,
"i 1 I ji I •>'! iDriA ^ 1 _
B. TANGUY, Représentani à Luufcn.,..» (Finistère).

-im -
BON-PRIME
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Semaine Religieuse
de Quimper,
i Micher ét A envoyer i t/t, L- ut FLACON : a FR.; FRANCO, COLIS POSTAL:4Fit. «fi*. - lva * u " * u ir- UU: ----- 1
DtPOT GÉNÉRAL . MaIson da Dr SOFF, Rue Ste-Catherine, 184, BORDEAUX.
flépàls. — A Brest : Perrusse!, pharmacien, ll, rue Saint-Yves; Helens,
parfumeur, 17, rue de Ia Mairie ; à Quimper : Lacoste, phaimacien.
FONDERIE DE CLOCHES
J±. :EX^V_A.:E£:D
à
Villedieu-les-Poeles (Manche)
Cloches d'églises, accords et réaccords garantis.
S'adresser à M 1 -- v*". I_,E JAHTII,
Rue Saint-Yves, à GUINGAMP (Côtes-du-Nord).
CLOCHES D'ÉGLISE
Fonderie de CL DROUOT, i Douai (Hord)
S'adresser, pour le département, à M. F. ROUXEL, négociant en ornements
d église k Lannion (Côles-du-Nord).
L'Administrateur-Gérant : Ait. DE KEHANÛAL.
Quimper, typographie na KSRAÎIG4L, imprimeur de l'Kveohé.
ll" AWMÉB.
Vendredi 23 Octobre 180Ô.
«•43.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
nu DIOCÈSE
UE QUIMPER ET DE LÉON
LE NUMÉRO PRIX DE L'ABONNEMENT
io em*m e fr. par an " ""' mm
--«om..,T| ,AyABLE ^ pA *° «**-.«
°" PREMIER DE CHAQUE MOIS
Rédaction : Adresser les oote.
wunicalions à M. te chanoine Kosi^i
Directeur de la Semain* retiSeEe*
rue Le Normand, 16, Uuimper S
le mardi au plus tard avan'm di
*SITE AO lUMÎBO: QUIMPER,
SOMIBAIRE
chi» me.
//. CluaniQ/i* du diurèse
: Mission i-ecomroanuee;
.Nen..logie; Nomination
; Liffue de défense
sacerdotale. Puni l'Abbé •
Lambezellec; Retraites des
soldats ; Pressant appel
«ux écrivains bretons.
UL Nouvelle* du monde
catholique ; Lo concile
i
Adminiatration : Adresser di
de riv*"i.S ^ , -|;»•. ^ •" , -. "-primeu;
Bouchel!'.--I- 1 e (Évêché, a Quimper,
ouchenes- 18. .1 '-'-'-'-. - ---
H '
libr - ir -e SALAUN, rne Kerbon.
américain; Ia messe coupe:
ïVr.secutton fiscale ; La
resistance, le-résultat iinaî ;
ir-nie : ie congrès anfimaçonmque
; Ennemis de
qui ?
iV. Documents historiques
(suite).
l'. Bibliographie.
17. Annonces et atm
divers.
° C E 8 -DE LA SEMAINE
-*W«M 'OoMrft -»BhttD- I ercredi « Q «•
che après ia Pentecôte. O nic? H" *T32S 9 a kS S,m0D et che aprés ia Pentecôte. OHice du
»• Jude
Jour; Semi-dnuble. Vert. A la messe,
mémoires de s. Gouesnou, Evéque et
ae s. Chrysante et s u Da rie, Martyrs
Vêpres du suivant (au Propre diocesain),
avec mémoires I- du Diman-
V*A*l t *• ? ouesnou . 3- de s. Alain,
4 des. Evanste, Pape- Martyr.
Btak ~ S ' Ai ° r '
que ' ^ oub!e Apùtres. Double de 2- classe.
Jâ di éle de la
r I^: ~J fureté de Ia
T. Sainte \ierge (du ,Ï- dimanche
d Octobre, w suppléa.). Doublemajeur.
Blanc.
Vendredi, 50. — Office de ia férie —
ou Oilice votif de Ia Passion ; Semi-
* double. Rouge.
Mardi, ir. - S. Magloire, Evêque fau Samedi, St, — Jeune. — Vigile de la
Propre diocésain j, Semi-double Toussaint. Oflice du jour— ou Office
Diane.
votif dc l'Immaculée-Conception*
Semi-double. Blanc. '
Ordre de l'Adoration perpétoelle pendit m ^ m.| n e
Ploudaniôi du 20 au Î5 Octobre.
nouaamcl du;26au31 Octobre.

- 694 -
Le Catéchisme.
Avec Octobre vont commencer les catéchismes. Or, le catéchisme
n'est pas seulement une œuvre d'instruction, c'est une
œuvre d'éducation.
Le catéchiste ne saurait être un pédagogue exigeant et tracasser,
il ne saurait se contenter de faire réciter une leçon, ou môme
d'en donner une brève explication. Son but est plus noble, plu<
sublime : il doit former le chrétien, douee formetur Christus in
vobut, selon l'expression de l'apôtre saint Paul ; il doit parler au
cœur de ses jeunes auditeurs le langage de Ia piété communia i i ve
et douce; il doit les initier à ses pratiques, leur expliquer ia
pompe des fêtescalholiques el les cérémonies de l'Eglise afin de
les y attirer davantage ; it doit joindre à l'instruction qui s'adresse
a 1 esprit, ce mot cordial, cel avis de piété, cette courte el touchante
homélie de cinq à six minutes, qui, élevant d'un seul trait l'âme de
1 enfant des aridités d'une leçon aus généreux élans, aux résolutions
courageuses, fasse vibrer dans cet instrument, si neuf el si
docile, avant toutes les autres, les cordes sensibles du Saintamour
de Dieu, de Jésus-Christ, de la Vierge Marie, de l'Eglise, des cantiques
sacrés, de l'autel et de la croix.
Oh ! comme alors le catéchisme devient aimable, méme si par
suite des réglements scolaires, il doit se faire, hélas! en dehors
des heures de classe, el sur le temps méme de la récréation ou de
la promenade! L'enfant aime son catéchisme : il ne voudrait pas
manquer une de ses séances ; il y va, non plus comme à une leçon
ennuyeuse et obligatoire, mais comme à une fête, Peu à peu il
sent que le prôLre, dont un jour on lui a dit du mal, qu'on a voulu
noircir à ses yeux en le calomniant, ce prêtre qu'on ne voit plus
dans I école, parce qu'une loi lui en interdit l'entrée, ce prétre qui
est la, dans son blanc surplis, qui parle à son cœur, qui l'encourage,
qui le bénit, qui le récompense, est le meilleur de ses amis.
Lenfant aime toujours ceux qui l'aiment. Il sait faire ia différence
entre le maître et le père : Mon pœdagogos, sed patres
Cest ainsi que le catéchisme, à l'heure présente, rapproche
ceux quon aurait voulu désunir : Ie prêtre et le petit enfant; c'est
ains, qud peul déjouer les plus perfides desseins de la libre-pensée
aal.-chréUenne, el préparer encore, dans notre chère France el
dans notre Bretagne, une génération capable de connaitre et d'aimer
«Celui qui fait ses délices d'habiter au milieu des enfants des
hommes ' * (Semaine du fidèle, du Mans.)
Archives diocésaines de Quimper et Léon
— 695 -
CHRONIQUE DU DIOCESE
nuu^ÏÏfVMÏ S ,.r nS r^er C dt' &T ^ „ ernie '
sfr à ce ^"-^VBïsas-ra-i
Berlu ùESSttïffiflH 6n 18 * 2 ' M Isid - r -
Pabu, à Plounéour-Kf w^ i -.•«-.--even, vIcajre à Sainlen
.860, ^ ^ ^ ^ ^ S S T ^ ^ n
missions, où on l'apnelait voinmipr! t nomble 1 uses re ----"-es et
s** « ..-si. -SMaT-A-a-ys ar JI
Nomination. - Par décision de Mgr l'Evéaue M I tota*
économe du Grand-Séminaire, a élé nommérecleur7è^Sm.
tsssssssir prôires bretons » '—i* &z
; On se rappelle que le tribunal de Versailles s'était dérhr*
inwmpétent ; mais la Cour d'appel de Paris «^ormace WeSl
disant que les prêtres, ayant ôté attaqués dans leu. v e S '
ehereint ra r0 ff' lde P 0 -'r* en correctionnelle. En conséqSl,'
elle retint I affaire, qui devait être plaidée le 19 Octobre
r.r«M H-T'P ie **"»-?-Oi*« s'éUnt pourvu en cassation contre
I arrêt de la Cour de Pans, l'affaire a élé remise au 16 Novembre
M ^r'S^ mL V Persécution fiscale. - Les contraintes
et Jes saisies contre les Congrégalions religieuses ont repr s
depuis quelques jours, plus nombreuses que jamais. Nous parlons
nZiT*- . nolr ? chroni( l' Je générale, de quelques communautés
qui ont reçu des menaces de saisie prochaine.

Archives diocésaines de Quimper et Léon
— 696 -
Notre dépanemenl du Finistère, en pareil cas. n'est irénêrain
ment pas épargné. Nous nous contenions, i^r^t^a" de"
cZfrSZT* D ° UVel,e ' adr6SSée de Poal ^ ai ZbttS £
, « Le Tribunal de Quimper avait, à la fin de Juillet, annulé imp
saisie-arrêt pratiquée entre les mains des locataires des rSnses
hospitahères de Pont-l'Abbé, parce que cette saisie n'avait n3S^
autorisée par I autorité administrative (I). Immédiatement le
directeur s'adressa ao préfet. Par lettre du SS Août ji |« nriait
d autoriser la saisie, el dès le 31 Août, 3 jours après' l'auS
t.on éla.t accordée I Ne parlons plus maintenantde? tenie ?rsdè
i administration aamintsiralion ! Les fêles franco-russes franco -•ni

- 698 -
forment le fonds de leur propagande brelonne ; elles exploitent
toutes les occasions possibles et, en ce moment même, notre diocèse
est littéralement inondé d'une poésie de ce genre, ft propos
d'un scandale récent.
Je crois que pour résister à cette propagande prolestante, par le
breton, le moyen préconisé par la Semaine religieuse et qui consisterai
i à mettre les bretons en garde contre eux-mêmes, ne su Ili t pas.
H eil urgent de crier une presse de propagande bretonne.
La Creix des Côtes-du-Nord vi enl de publier, dans ce but, les
cinq premiers volumes d'une petite bibliothèque populaire à un sou.
Elle n'a pas, pour les répandre, l'organisation d'agents et de
chanteurs ambulants dont disposent les protestants. Aussi, elle
compte sur l'aide du clergé et des écoles libres.
Pendant les longues soirées d'hiver, il est d'usage, dans nos
familles bretonnes, de lire des chansons et des écrits bretons achetés,
un peu au hasard, pendant le courant de l'année, les jours de
foires, et entassés sur l'appui de la fenètre.
Les lectures sont écoulées el comprises de tous, elles ont plus
de perlée et plus d'effet que celle des journaux francais.
Or, les protestants fonl, en ce moment, de lels'eflbrts, qu'un
nombre considérable de leurs brochures et de leurs chansons
pénétrera, cel hiver, dans toutes les familles de la campagne.
El si l'on ne réagit, ces opuscules seront certainement le principal
aliment intellectuel de ces familles, l'hiver prochain.
Nous supplions en conséquence les intéressés de se rendre
compte de la situation, el de nous aider dans noire œuvre de
presse bretonne, soit en nous envoyant des écrits,"des conseils ou
des subsides, soit en nous aidant à répandre nos petits livres.
(Semaine religieuse de Saint-Brieuc ) F. V.
Nous nous associons pleinement aux voeux de notre distingué
confrère, el nous faisons appel a tant de prêtres qui écrivent si
bien Ie breton. Us ne sauraient mieux employer leur talent qu'en
travaillant à cette œuvre de préservation et de salut pour nos
campagnes.
Nous serons toujours heureux de meitre à leur disposition la
publicité de la Semaine religieuse, pour faire connaitre et répandre
leurs livres ou tracts... Puissions-nous annoncer, bienlôt, le nremier
de la série!
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
Le concile américain. - On mande de Rome que, parmi
les instructions du nouveau délégué afioslolique aux Eh.Ls-L'nis
;,'f r -*-»l|* ..gnre la convocation d'un concile des évéques de
I Amérique du Nord» dans le bul d'étudier les diverses questions
soulevées en ces derniers temps, el notamment la question scolaire.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
i
- U99 -
J eu heo • cel01 -- 1 -era le quatrième
concile américain.
Quarante-six archevêques 00 év^es ,„,„„,. y ^ ^
d'à«t S ?adfc f 1 ,| ï b -«a-x vient
Esprit, dite . messe J(5 S f f i ^ ï ^ - - - - 1 » ! -
dans quelques villes, SQ sér J^rW Chrétienne, délaissée
le Tribunal civil le T.ihnnal H Li Ppel ' I" Cour de cassation
Conseil des ^ £ £ S ^ ^ ^ ^ m ^ paix, ie
de la messe, Uarchevéaue -i d/mnï iti 3' - nuiSi >'ers. A a fin
.--Sur.;, g** "•" s •»• -•.»«-» » e.
M. Malprade, pou Tvoîrl pa Z dans tf taf..'» P3p er [imbré de
en
œ
é
ift r^w^îssffl.
1 '
?
délai
-
n om "n! g igStt£ EH*** des Pauvres *»#*^ffi& -C SaÏÏf "
V* Chari ' é PUb "" Ue '
•es pK»giSXfs-f Ues onl recueillis seronl *W '
Bfcrti'Ï! kwi- 1 ' 1 " annonce I 06 les religieuses du Saint-
^^i^sziïr^° ne conirai » ie
«nSStfiÏÏ? d9 f ', 1es éC0,es Ul,res > ,es enfants du peupï e„ ^
Sn i Z* n! ,ra,lem ,? 1 de 3 à - 00 francs para!.' 88
et vïvnn fI I?ÏÏ2 C '- rlsse .- -"* "e posaient absolument rien
et n veni dans ie dennemeni le plus complet
«m?Sb .il^i*?^
dtt ^int-Esprii et' les Sœurs Clarisses
ml-elle. décidées à ne tenir aucun compte du panier timbré i
m"naZ° te l M M > « - altendre la .aiKnl'ÏS
__ (A suivre.)

- 700 -
La resistance ; le résultat final. - Si les applications
de la loi d accroissement continuent, la fermeté des Conerégauons
commue aussi. Toules défendent admirablement le bien
des pauvres el des œuvres, sans afficher aucune rébellion
aucune forfanterie, mais aussi sans faiblesse, presque sans fraveur
de I avenir, tant est inébranlable leur confiance en la Providence
divine. Qui défend le bien de Dieu, ne saurait douter de l'avenir '
Quant aux sommes perçues par le trésor, de ce chef, voici
quelques chiffres, fournis au Matin par le Ministère des Finances •
• La perception du droit d'accroissement dû par Congrégation^
continue à ne pas s'effectuer, par suite de la résistance de ces
associations. Le Trésor na perçu, de ce chef, que 4,500 francs en
sX m 5 r Mf U1 H le l sur les 1,300,000 fr. dus par
"*-•»••»
les Congrégations
-' n'» touché
.
que 234,000 fr.
Que deviennent donc les affirmations des journaux officieux
certifiant la soumission de la grande masse des Congrégations? ' '
fcn revanche, la maçonnerie, qui pousse à cette odieuse campagne,
commence à récolter les fruits de la défaveur univerfelle
iialioï
à UDe ,0i ' Si bien nommé *'" "ol ^ ï!
TRENTE. - Le Congrès antimaçonnique. - Rénondant
à un vœu depuis longtemps caressé Ju Saint-Père de nombreuses
notab, ites catholiques des principaux pavs ae VEmZ
tant laïques qu'ecclésiastiques, ont organisé, nous l'avons di u,
congrès international aniimaconuique à Trente la ca ni ta IP d
Tyrol méridional, célèbre par un dei plus S » S ,
Archives diocésaines de Quimper et Léon
6 du
Quinze cents personnes s'étaient fait inscrire pour prendre nart
au congrès. De nombreux évéques, pour la plupart de national té
italienne, y allèrent : les évêqus allemands el autrchie '
envoyèrent des délégués, parmi lefquels Mer Graizfeld déS
mmï^TdS&'r de r C0l , Ogne ' 6l «Sr Scline[£, ? g
Fn , ni gé d " ca,d,D , 81 PN-ce-archevêque de Vienne
En tou, plus de soixanie évéques sont venus en personne ou
se sont fait représenter à Trente. Le Pape avaii désiré nunMes
S & H, ltr'° -f T* v,ce -P , : fei --n' le Pi'in-e de Loweniein.
îssfifîrj? Loweniein ' et * ia ^SSffl fc c p r.e-
le résulta?ï"e iKirin't'V 311 * "°««^P 0 ---"»- M-*-*»iT.îr
I?.? 11 a -' e ~- -u congrès de Trente ll a ch*rrh.-ï
n ni l'n.",! 16 d'.~c.phne sérieuse el forte dans les rang de l'armée
pa L P solda^ S aui n m n^'''' 6 , h puissance "W*- Ce neTonî
. rt.r!t» . • l - , - 1 . man, .uenl a celle croisade nouvelle Mais ce uni
îiï^aL&? 1 ' c-donné, conclut lecorresnon-
et chrétiens, la innZtZ^ànZ^
,es P 3 ?- ---«ol q ? ue
n'atr? Che K r -- e P la cle. La ache se a lonf grand jour -°-- ce
n aura pas besoin de s'arrêter i*!! iï?«, M gue el -«-u-- ét on
même intéressées; on mon?éra anx nf'l" es rilJ, 'cules, pêut-ôire
franc-maçonnerie cache sous 2»mJ eupl ? s et ----fons ta que la
«ne lois démasqué perdra .ouïe L^l", 8 '-"a-aniiaire. L'eJnemi
da congrès de U ? * t f £ g ^ £ g f c ** SS*
lo^ dou accorder au, m B S Ï Ï B 8 & $ f e S
congrès. Cependant, la q'uesimn a etd ré J*!" 1 éi6 foarDies -«
par une commission -P^a?SSè«Ttt pour ê "' e exami "- e
Ennemis de qui ?
&ft^î» « de - ---«i- •
Les ennemis de qui ? qU 0n ' e; - amil - e - n «--'-nt. '
PraScel S S ^ J ^ S S ^ ' edire ^ ^ - W ? "
fants pour une mèreTen a.mét J ?vt SerV,e a -ecun amour d'en-
«• joies, à ses iriomphe" cômmV/t 7T"T S P as a - so -'-- -
nos missionnaires (lu.iten't ÎZ L.
deui s et a ses 'armes ? Si
Christ, n'est-ce pasaussf nn, H!'- ?°" r ?«Piérir des âmes à Jésus-
Si non-e influence ^ K n K ' !l am0Ur i dela FraD ?
jalousies de nos rivaux n'en K*. 1 ? e monde ' m - l -" r - (e -
nos Religieux ? ' auHl pas donner une large part à
et en dehors des
•tas
-enst'S^^^
H?
W" Q"' homme sage et
Πstsfsast

- 702 -
en lier est une proteslation contre un pareil mensonge. Oue n'a
pas fait pour le pauvre Ia Religion fondée par THorame-Dieu, le
Pauvre, l'Humble, l'Ouvrier par excellence, depuis les ordres
mendiants, institués pour glorifier Ja pauvreté du Christ et montrer
qu'aux yeux de Dieu l'indigence en haillons vaut mieux parfois
que la richesse en ses palais somptueux, jusqu'aux ordres innombrables,
institués pour ie service exclusif des pauvres, des malades,
des déshérités de toute sorte ?
Ennemis de la science ? Ce sont les prêtres qui l'ont conservée
oo enseignée, et, si le clergé est momentanément devancé dans
l'élude des applicaiions sciemifiques, c'est que sa vocation spéciale
dirige plus naturellement son activité vers le Ciel qne vers la Ierre,
c'est aussi qu'une époque troublée a jeté dans nos rangs une désorganisation
qui n'est pas encore réparée.
Ennemis de l'instruction ? L-s écoles catholiques font, je pense,
assez bonne figure, depuis les écoles primaires jusqu'aux écoles
préparatoires et supérieures de nos instituts.
Ennemis de la liberté ? Qui a défendu contre les tyrans de toutes
les époques les drotls de la science el de la justice, sinon ies
chrétiens? Si nous sommes à peu près affranchis de l'esclavage
moral, on le doit à l'Eglise, à ses pontifes qui ont su mourir en
exil, pour avoir affirmé que la force ne prime pas le droit et protesté
contre l'oppression des consciences.
A la vérité, nous sommes les ennemis dn péché, c'est-à-dire, de
la violation de la loi morale, les ennemis du blasphème dn mensonge,
du vol, du faux témoignage, de l'adultère, de l'homicide. Ce
n est pas cela sans doule, qu'on nous reproche. Nous en voudraiton
de contrarier les mauvais instincts ?
S'il en était ainsi, loin de nous en plaindre, il faudrait nous en
Grifier. Mgr MIGNOT, évéque de Fréjus.
DOCUMENTS
POUR SE H VIH A
L'HISTOIRE DD CLERGE ET DES COSMUNADTÉS RELIGIEUSES
dans le Finistere, pendant la tëwfelfai.
-^:isnsr:-ÉE 17"© e
(SUITE;
Voici nne autre pièce que nous reproduisons également,
malgré son étendue, car elle nons donne un vrai panégyrique
d un des prêtres Ies plus vénérables de cette époque, M Jacques
de la Rue, curé de Saint-Sauveur de Brest depuis 1797.
Ayant refusé le serment, nons le voyons figurer sur toutes I
listes d écrou des prisons réservées dans ce temps aux prêtres
fideles : il est aux Carmes de Brest, en 1791; au château de
Brest, purs à Audierne, en 179^: h Kerlot, en 1793; auxCapu-
Archives diocésaines de Quimper et Léon
I
- 703 —
cins de Landerneau, on 1794. n*/.»*, „„„_
captivité, en Mars 1794 on veuf f ni ° Se , S «"--P-gnons de
l'obhVer, malgré son gnZ?â*e à Z T* * la Sn de m *,
Quimper. C'est alors qUTsa niL?%?**?
en »---T-*
retiré, adressa la sup^uTs^^l^dï ££*
T U *'"* Fl ' in, " ire -» -V (SH Novembre TOS, m
« La citoyenne Francoise Mah*-,,* „. * ' ih
«msM$T%i demeurant à BTest >
nées par je décret ^\TcL7Sn au7ZZ^ & «*»cté
Kssstets^ ^ eTa ^ *-
trolXZ^iZ^T^JTr ' eS aatres fois ' « ''a
jamais se soustraire par ,u fuite atI ° U première a «*

- 704 -
tem ïacnjmartnn ? Qui me donnera nne source abondante de
larmes pour pleurer Ia perte insigne que vient de subir un
malheureux troupeau I... Oui, Monsieur, Ie ciel nous l'a ravi
le pasteur fidèle qu'il nous avait donné dans sa miséricorde
Dominus dedit,Dominus abstutit Ce pasteur que chérissaient
ce qu'il y a ici d'âmes qne
n a point infectées le fatal poison du mensonge et de l'impiété
Le nombre, hélas! à la vérité, est bien petit; tant il est vrai
que la contagion a fait de rapides progrès, surtout dans cette
na heureuse ville, qui est vraiment un théatre affreux de
toute sorte de scandales, comme d'abominations
ini^n^w- 8 ' -Vl le Dieu d ' Ab raham, en voyant avec
i ntV-n - - me So £- me a eneore •* "-"i-- d'elle plus d'un
Loth Oui, grâce au Ciel, il est ici des ouailles qui, en dépit
£ £ W " n ? uveaux N -s- «n' en assez de constance.
wnV 6 / 6 ^' pour «-archersur Ies traces d'un pasteur
bien aimé, qui vient de confirmer, par sa mort précieuse cei
oracle prononcé par ia Vérité même : Bonus %Z ZuU
antmam mam pro ovibtis suis. Elle est devant Dieu l'âme
de vi-tt^: énérabie Vlei,lard aUdaCe a ,a fois -S-W*»
IZ^f dL ', qU i le mau --t- Ponr le salut de la victime ou'il
vien d immoler à sa parricide fureur. Ah ! Seigneur tandis
seTptteursTsZs'fi^f ' V ° US demandent le -^Vunt
«iil P f pJus "dèles, votre vox formidable ne se fair
v t X « tob£'(£* *- 'eursâmes? ne SSffitSS
si Sabîe à vos yeS^ " ""* ,n '"- 8te --"-- t répandu d'Abel,
Archives diocésaines de Quimper et Léon
I
- 703 -
ftïsr "-««-s fti'&-Sta
^o^a«ï! ^ rt ^ Mrt^C^SK «C» courent à ]eur perte"?°" 1 *
et
nos larmes
« Ce
souffraySieS '« «-*- 9«e les humiliati0
ire dPT ' "IS! 1 ^ Iori enses, sans doute L u,u " ,atIons et les
f e . d , e J-sus-Christ, qui l'ont P2 ?' ce vertueux ministe
de soixante-qui nziLa n nn, n " au tomb eau a S *
tosse p,n? avarac'ej y ^ j ^ S - n * Promettre
- sas - -«»•-^.s«^^
i partagé avec Tes confesseur,TÎÏ'Ï? 1 ?*' de t0 ^ espèce
qu'ils ont eu à souffrir pour "np H, î- fol catholique toit
Ja fin de l'année 17Q1 •,? , dana -herses prison* £,•-.-^
ej * jamais «Co^S^W "« . Ï K ^ 1 7 S 'lunes" I
I homme Ie PJna patiern!» JnV t ' ndre une be "e lumière
respectable, le pasteur enfin i réS , lgné ' ,e Allart le SS
aimable que le «Jioc£"itT^i°t£ , - M ri dM « c °«--ne ê fi
dernier soupir cette m-imotî ^ Uer - -' a conservé iuson'-Tn
^ semblait être SS" ft c ?«- constance, ceCKé
de quatre mois, sans presono ivh , . 3 ° ulfert Pendant plus
toutes Jes incommodité^ d'un mal ou 6 ^ 16 m ° indre m - rm ure
nn,"° aveile - douleurs par la S«U^ a 5 J 0 B r ' l u i ca -- a ''
une fièvre ardente et preion/ I- f. 8es f -»estes procès
qu'aucun repos ; toutes fois n " t,nUe " e ne lui ] «i---Jt pres-'
f lébrer jusqu'à ia quinzSni Li ** aS8eZ de conr age pour
douleurs et le courônnempu T * P1 '. écédé le terme de P sel
'euse l'adorable et letltriZ mv«^ "? into -»ent merveil
« Est-il étonnant an W „• y8tère de nos autels.
terminée? Troisi avLn sa^mo f Se Soit Ntement
ment de son être, par IesSL«-
rt ' sentan - le dépérisse-
qui l'a suffoqué, i P adind P ésfs°Hpr e ? CeSSive8 d '^e eXe
ont été administrés et qZ a Z i ^ T 8acre P e - lt8 -qui lui
-di ite. fée une piété vraiment
(A suivre.)
fvTOD
BIBLIOGRAPHIE
«s Kupmt ,.H,LoSoPHJ£HLS, H,STORIQDES ,, L1ITÉBAIRES
j r« „ •^""" 0t> ' de ' a livraison du Octobre isse
ffr£l^^^Wfe»£- U. Une
f Ueté), par le P. H. CHASOT mr? Cauinoiu . ---------e
anciennes dans l'éducation naï'le P P p Lan, ? ues et Liltéralures
°< Nc-wman, par ,e P. a ^ K ^ f S a i ^ ï î ^
ces

- 706 -
le P. J. V, BAINVEL. — Vl. Lettre apostolique de Léon XIII sur les
Ordinations anglicanes. — VIL Une Contradiction daus les Evangiles,
par le P. L. MÉCHÏNEAIL — Un exemple d'assislance par le
travail, par le P. L, ROUBE. — IX. Une excursion en Mésopotamie,
par le P. L. CHEIKHO. — X. Tableau chronolohique des principaux
événements du mois, par le P. ET. CORNUT.
------------ i' • • — - ' • • _ . • - ' — »
Chemin de Fer d'Orléans,
FÊTE DE LA TOUSSAINT, 1" Novembre 1896.
Extension de la durée de la validité des Billets
D'ALLER ET RETOUR
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réduits, qui auront été délivrés aux conditions du Tarir special G. V. n* 2,
do Vendredi 30 Octobre inclus au Lundi 5 Novembre inclus, seront valables
pour le retour jusqu'aux derniers Trains du Mardi 3 Novembre,
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par ledit Tarif lorsqu'elle ex pliera aprés Ie 3 Novembre.
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ja eil* offre. f«nne celui qoVfe vûsl d'adriwr au Tsar, eu au crawn-luwlu- zr..n,1ear DatareUe
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VI. Itthtiographie. '
VIL Annonces et aris
divers,
8EMAINE
"ercredi, -J -S. Charles Borromée,
Evêque. Double. Blanc.
Je l d î> 5 ;- ~ U ** Françoise d'Ain..
boise \ euve fau Propre diocrsahij.
Double. Blanc.
Vendredi, ff. - s. Hillut, Abbé (au
Propre diocesain;. Semi-double.
Blanc.
Samedi, 7. - De l'Octave de la Toussaint.
Semi-double. Blanc.
Ordre de 1-â-or.Mw perpetuelle peod.nl i. .em.loe
-fe^::::;;:;::;::::;;:; t&Ù&Ste

- 710 -
Apostolat de la Prière
Lli.CE Df COEUR DE JÉSUS
Inlcnlioii générale pour Noiembre 1891), approuvée ct bénie par Noire Saiol-Pèrc
le Pape : LES SAINTES AMES DO PURGATOIRE.
Les âmes dn Purgatoire sont saintes. Elles sont 1res chères au
Cœur de JÉSUS, d abord parce qu'elles ont un grand amour pour
DIEU, ensuite parce qu'elles souffrent.
Cest à ee double litre que DOUS devons, nous aussi, leur témoigner
notre chanté.
Elles aiment O ; EU, et avec une ardeur que nous pouvons à
peine concevoir. Llles l'aiment lelleineol, que cel amour ne DOUvant
encore atteindre son objet, est la cause de leur plus cruelle
torture. Dégagées du fardeau de leur corps mortel, rien ne les
empèche de penser continuellement à DIEU, de tendre vers
ui et de déplorer leurs péchés, qui les éloignent de lui Plus
heureuses, en un sens, que les chrétiens de'l'Eglise militante
elles savent que l'excès de leur souffrance ne ieurarrachera jamais
nn cn, une plainte qui pourrait blesser le Cœur de leur Jumelles
comprennent méme si bien la justice de DIEU, quelles aiment
jusqu aux tourments qu'ont mériiés leurs faules. Le Cam r de J.', "s
a donc le droit de se complaire dans ces âmes qui le glorifient pïl
un amour de plus en plus épuré. Mais la gloi.'e qu'elles lui renhZ-
t?, r C[e \^ aBd e ' )e - s -«" --»•-« de tomes leurs soml
lures sera b.en plus grande, et c'est pour procurer à DIEU cette
So^^rer^eSie? 1 " ^ ^ " ^° *&
_ -~~ ~. -.^ -"«...c u .. U l| |j|llt. u e|, e s t n gg sou ajreani ..-p
1 application de nos mérites, nous réalisons aussi un de" ni ul
ardents désirs de notre DIED, à qui la justice ne permet p us de
pardonner mais qu; nous donne le moyen d'apaiser sa justice en
Z^rT - a l! ,1,sér . ,cor - e - Abré *» -« souffrances de ceJâm« M?
amour pour elles, c'est un acte de charité chrétienne ; mai?«|T
Sftïïft ÏÏÏ2? e!efairepar amonr P° ur les *à£>
expiation de leurs péchés el pour leur prompte délivrance
«n^ro/î"" 315831 ! 06 ne Pa-eroni-elles pas no re œmpatissanle
chaîné, les saintes âmes que nous aurons ainsi délivrées'
Archives diocésaines de Quimper et Léon
H
- 7M _
R1m it - r ! i ^o,,7fa,vfd^ral.r^mm C H B ' E 1 ***»£* -»
récitation des oraisons et deTnmt^, d ! >ule re, - liv ement â la
la Sacrée Congrégation des RiiPfP?l^ e l messes d * *«9*ù*
daté du 30 Juin 1896. P " b!,é (,) le àécnl suivant;
DECRETUM GENERALE
ORAT.ONUM ET S E Q U E ^ ^ , . - DEPCNCI0RU1(
dis s ss l s^?,?kttiH et se - aen,i - -**-
I. Unam tantum esse diandîm W Con « r . e e^Ho déclarai.
qoe eelebrantnr in ^meSlS ^ n!2 ,, ? ,,, ,n , Miss . is --«"-

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- lu- !
/. Modification relative au nombre des oraisons, — La réponse
de la Congrégation, du 12 Août 1851, Unicam orationem afcendam
tft missa de liequte cum cantu, perd son application générale et
ne convient plus désormais aux messes chantées in quotidianis
Ces messes, en effet, devront avoir, à l'avenir, trois oraisons, sans
quil sou permis au célébrant de diminuer ou d'augmenter ce
nombre Le n° I de la déclaration indique, d'ailleurs, les messes à
une seule oraison. Ce sont celles qu'on célébre pour la Commémoraison
des morts, pour Ie décès ou les obsèques, pour Je troisième
le septième, le trentième jour de l'anniversaire avec permission
de transférer au premier jour libre, si le jour de l'incidence est
liturgiquemenl empéché ; enfin, les messes qui sont dites solennellement
après la nouvelle de la mort de quelqu'un, ou pour les
anniversaires laie sumptis, c'est-à-dire pour ceux qui se célèbrent
d année en année, après le premier anniversaire. Celle nomenclature
est taxante ; par conséquent, toutes les messes chantées
qu elle ne désigne pas doivent être considérées comme messes in
quottaiants, et avoir trois oraisons.
7/. Modification relative d V ordre des oraisons, — Désormais
a première oraison sera celle qui convient à celui ou à ceux ponr
lesquels la messe est célébrée; la seconde est laissée au choix du
prêtre; la derniere reste l'oraison générale Fidelium.
UL Modification relative à la Prose, - Cette modification est
la plus grave, puisqu elle touche à une rubrique du Missel. Cette
Siiïïïf' ri lre V° 4 ' élablh ^ e ,a Prose esl obligatoire pour
« L»i ? nf e$ de m ? rl ? qui ^ ^ utane orais les autres. Désormais il n'en sera plus ainsi. La
>
Prose
^ libre
reste
bour
obiiga
oire pour les messes â une seule oraison, el le devient en
outre, pour toutes les messes chantées, méme in quotidianis el
avec: plusieurs oraisons ; et elle ne demeure libre que pour les
rnesses^* qui ont pins d'une oraison. Le n" V est formel su?
TT "*. CÉLÉ BBATJON DE LA MESSE DANS UNE ÉGLISE ÉTRANfiFRE -
f*^Jl m ^, e t W* lio0 ' en daIe »*•

- 714 -
Le 2S Juin dernier, M. Fromentin célébrait « ses noces d'or »,
sa messe de cinquantaine de prêtrise. Én rendant compte de la
belle fête qui eut, alors, lieu à Pouldergat, la Semaine religieuse a
retracé cette modeste carrière sacerdotale, si bien remplie, que
Mgr l'Evêque, aux applaudissements unanimes da diocése, voulut
bien couronner, en nommant le jubilaire chanoine honoraire de
sa Cathédrale.
En le voyant si alerte, malgré son âge, tous espéraient que le
bon recteur continuerait, longtemps encore, à faire le bien dans
cel Le paroisse, où il avait déjà passé 3t> ans. Dieu a jugé, sans
doule, que le fidèle serviteur avait mérité sa récompense. Il y a
18 jours, M. Fromentin fut frappé d'une première attaque, dont il
sembla se relever cependant : ta veille de sa mort, il voulut écrire
lui-même à ilonseigueur, pour lui donner de bonnes nouvelles de
sa santé Hélas! peu après la lettre arrivait une dépèche, annonçant
que M. Fromentin avait succombé à une deuxième attaque...
Son enterrement a eu lieu, à Pouldergat, mardi, au milieu
d'une nombreuse assistance de prêtres et une grande affluence de
paroissiens, qui garderont un pieux el reconnaissant souvenir de
leur vénéré recteur.
R. I. P.
Nominations dans le Clergé. - Par décision de Mgr
l'Evêque, ont été nommés :
AM. Le Jacq, recteur de Trébool, curé de Crozon ;
JM. Béchu, recteur de Saint-Jean-du-Doigl, curé d'Arzano.
(Ces deux nominations ont été agréées par décret présidentiel
dn 20 Octobre.)
XL Le Bras, recteur de Plogonnec a été, sur sa demande,
nommé aumônier de l'hospice de Quimperlé ;
AM. Perh i ri U, vicaire d'Arzano, recteur de Guilligomarc'h ;
M. Le Gall, vicaire amxiliaire à Arzano, vicaire de la môme
paroisse ;
M. Picard, recteur de Lanvéoc, recteur de Tréhou 1 ;
M. Balcon, vicaire à Plouescat, recteur de Lanvéoc ;
M. Cléac'h, vicaire à Saint-Evarzec, vicaire à Plouescat ;
M. Ca i ll, jeune prôlre, vicaire à Saint-Evarzec ;
M. Grall, \icaire à Plougasiel-paoulas, recteur de Saînt-Jeandu-Doigt
;
M. Deniel, recteur de Plogoff, rec leu r de Plogonnec ;
M. Hunault, recteur de Guipronvel, recteur de Plogoff ;
M. Burel, chapelain à Plougastel-Daoulas, recteur de Guipronvel
;
M. Roulis, prétre ha bi lue, chapelain à Plou gas lel-Daon las ;
M. Pengam, aumônier des religieuses Augustines de Pontl'Abbé,
recteur de Pouldergat- ;
M. Bornecque, aumônier du cimetière de Brest, aumônier des
religieuses Augustines de Pont-UAbbé ;
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 715
cimïtiéSÏBre't 16 ^ '* * » Syr sa *»»** aumônier da
rt&f SS taTSuï ***** de S B - * aumonier des
na
prêtres Bretons. avait élé annelé,W-nM DC r qae Jf * Procés

- 716 -
tecte, et le Curé actuel, M. Desban, qui après avoir fait terminer
la flèche, vient de compléter la sonnerie par deux nouvelles cloches,
ajoutées à celle qui existait déjà.
LOCTUDY. — On nous écrit ;
< La paroisse de Loctudy vient d'avoir une Mission de quinze
jours, présidée, la première semaine, par M. Kerébel, Curé de
Riec, la seconde par JU. Coat, Curé-a rch i prêtre de la Cathédrale de
Quimper. Les résultats de celte double série d'exercices pieux ont
été bien consolants : 700 communions pour un groupe, 900 pour
l'autre. Les communions ont été renouvelées, le lendemain de la
clôture, pour gagner l'indulgence du Jubilé.
« Nous ne savons quelles ont été les impressions des missionnaires
en quittant Loctudy ; mais ce que nous savons bien, c'est
la grande satisfaction des paroissiens. A quelques rares exceptions
près, ceux-ci ont fidèlement répondu à l'appel qui leur avait été
adressé, el, aujourd'hui, ils s'en félicitent hautement. Quant aux
abstentions, elles sont très justement appréciées par tous. Les héros
de ce qu'on regarde avec raison comme une son e d'apostasie
publique, n'y gagneront ni en prestige, ni en considération ; ils
doivent le reconnaître eux-mêmes. Puissent-ils ouvrir bientôt les
yeux el revenir k de meilleurs sentiments !
« Comme compensation à ces défections, bien rares, du reste,
l'entrain et ia bonne volonté des autres sont à louer. Plusieurs,
non contents d'avoir rempli une première fois leurs devoirs, ont
voulu retrouver, la seconde semaine, les salutaires émotions des
jours précédents. Ils ont bien fait. Une Mission apporte toujours
aux âmes de bonne volonté des grâces toutes spéciales. Je ne
comprends pas qu'on puisse sérieusement dou ter d es heureux effets
produits par une Mission paroissiale. Sous prétexte que, égarés par
la voix des passions si habilement et surtout si perfidement
exploitées, des chrétiens semblent se déjuger, du jour au lendemain,
certains esprits chagrins ou sceptiques ne sont pas éloignés
de croire à ['inutilité de la secousse ainsi imprimée au peuple.
S'ils assistaient de plus près à ces scènes si touchantes d'hommes
peu à peu transformés intérieurement el extérieurement, s'ils pouvaient
mesurer le chemin parcouru par certaines âmes pour en
arriver là, il est permis de croire qu'ils reviendraient ae leurs
préjugés.
« Un missionnaire, déjà expérimenté, faisait, ici, celle remarque,
que l'atlitude des fidèles, à la fin d'une Mission, est Loute différente
de ce qu'elle est au début. En effet, il faudrait étre aveugle pour
ne pas le constater, Si Ies fruits ne sont pas toujours aussi durables
qu'on Ie désirerait, it faut l'attribuer" à l'infirmité humaine,
et aussi aux écueils, particulièrement dangereux, de l'époque où
nous vivons. Aux grands maux les grands remedes. Les Missions,
les jubilés, les retraites ne sont pas les seuls préservatifs assurément
; ils sont néanmoins d'un puissani secours.
Archives diocésaines delQuimper et Léon
I - 717 -
éloignés de Dieu, non sealèmem l l ?* S h °T es > lo -8'---Pvieilles
habitudes de né'liS L?«"S ,?. euï - mél --- avec leurs
pour ramener i^^XSS^SSS^T
apÔlres ' a ,eur -»r.
mBBttçm WSSSLS, ss*r* ,es
I l' ^ ? 'civière 6 E^Œ* M "-"^-W
paroissiens de Loc adv EllerâSSffiSf r " e , "-- cri P-*w-

- 718 -
paroisse ou dans un sanctuaire vénéré du pays, si, comme ceta se
fait avec succès en plusieurs endroits, on juge à propos d'avoir une
réunion régionale.
Quel qne soit le mode adopté, on devra inviter, môme personnellement,
tous les conscrits el leurs familles; pour donner plus
de solennité à la cérémonie, on exécute des chants, on fait une
allocution de circonstance, on prie pour les partants et aussi poulles
enfants du pays morts à l'armée. Le prêtre montre ainsi qu'il
s'intéresse aux acies de la vie nationale comme aux événemenls
de la vie de ses paroissiens ; tes démarches qu'il fai i, les marques
d'intérêt qu'il donne, en cette circonstance, pénible pour les
familles, rendent plus cordiales, plus intimes les relations des
fidèles avec leur pasteur.
A l'issue de la messe, c'est le moment de remettre aux conscrits
des lettres de recommandations pour les aumôniers ou les pretres,
chargés de l'œuvre des militaires, dans tes diverses villes où ils
sont appelés. Ost une chose essentielle, si l'on veut assurer Ia
persévérance des jeunes soldats.
MORLAIX. — Noces d'or d'une religieuse. — Vendredi
dernier, la chapelle Noire-Dame du Mur, à Morlaix, voyait s'accomplir
une cérémonie particulièrement louchante. La vénérée
Sœur Anastasie, des Filles du Saint-Esprit, l'humble et vaillante
religieuse qui a formé, parmi nous, tant de générations déjeunes
filles chrétiennes, soit à l'école du Poan-Ben, soit à l'école libre
de Notre-Dame du Mur, célébrait ses noces d'or, le cinquantième
anniversaire de sa profession religieuse.
On avait voulu conserver à la cérémonie son caractère tout
intime, et néanmoins la chapelle était plus que pleine de personnes
qui, malgré le secret conservé, avaient tenu à témoigner leur
respectueuse et profonde sympathie à la digne religieuse. Elle, se
présentait à l'autel, pour y renouveler ses promesses, accompagnée
de Madame la Supérieure générale et aussi de ses élèves les
plus aimées, Steur Anastasie-Marie, supérieure, à Morlaix, égalemenl,
de l'école N.-D. de Lourdes. La première Assistante et
l'Econome générale de la Congrégation étaient la aussi, avec 30 ou
40 Sœurs, venues de tout le canton.
M. Le Duc, Curé-archiprêtre de Morlaix, célébrait la messe; la
maîtrise de Saint-Matthieu, sons la direction de M. Penndu, chantait.
avec sa maestria ordinaire, des cantiques de circonstance.
M ."l'abbé Morelle, vicaire général de Sa in t-Brieuc el Supérieur
des Filles du Saint-Espril, a donné le sermon. Avec ce charme
délicat qui caractérise son éloquente parole, l'orateur a montré
Dieu intervenant, par le ministère de ses prêtres les plus éminents,
dans toutes les circonslances principales de la vie de Sœur
Anastasie. A son baptéme el à sa première communion, qui fut le
jour où elle entendu le premier appel à la vocation religieuse, au
jour de sa profession religieuse, el au jour des épreuves el de l'injuste
expulsion qui la chassa du Poan-Ben avec ses Sœurs, elle a
Archives diocésaines delQuimper et Léon
- 719 -
sent, le prétre, enZe èsM? d n* Hl. ,es élèv , es ^ s '- v *-»
.wasàï ST? ---srs-- a f ' "'**
_____ (Lo Résistance.)
Celle nouvelle a jeté le déni1 dans Zr» ,TT de i a î !a,ine -
> 1 | & ^ ^ M °'" e '
de sauve a?e béniteuWMV,? 01 i,e doit son su P ei '-- «not
leur fil disuibuer wnftU ' e T 3510 "' le « én -"- Uit d °---
vam les dernières volontés de son illuftre nVe « «M. M''. SUI "
la comtesse de Peyronne., a fait ie.n uV àV^e Rec tvïl'fil
une octave de services pour le re'pos de hme de M if b ron
Roussin el, chaque jour de celle semaine, ils assisiaient an servTcë
ou se paient remplacer par leurs femmes et leurênfanu III
pelils enfants surtout v venaient nombreux «--

- 720 -
démentir les informations pessimistes de nos confrères : Mgr d'Hulst,
aiant éprouvé une trés grande fatigue à la suile du récent Congrès
pédagogique de Versailles, est allé simplement prendre, à
Biarritz, quelques semaines de repos. »
•r
A CEDER, à d'excellentes conditions, un très bon Orgue-
Harmonium presque neuf, marque Alexandre.
S'adresser au bureau de la Semaine.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
REIMS. — Le Congrès national. — « A quoi servent les
Congrès? i demande-t-on parfois. La réponse est facile : à instruire,
à grouperet à unir, à animer et encourager les catholiques.
Tel sera certainement le résultai du Congrès nalional qui
s'est terminé, à Reims, dimanche 25 Octobre.
Il s'était ouvert, le mardi précédent, à la Cathédrale, par le
Vmù, Creator, et un discours de Mgr Péehenard sur la < France
chrétienne. * L'éloquent prélat a exposé les motifs que nous avons
d'espérer en des temps meilleurs.
Pour réaliser ces espérances, l'orateur a dit aux catholiques
u'il leur fallait trois choses ; l'union, l'organisation et l'action.
de surnaturel dans la vie privée, l'autre absolument vide de surnaturel
dans Ja vie publique.
On a étudié, les jours suivants, d'abord les œuvres de foi et de
prières et, en général, tous les moyens surnaturels pour le relèvement
de la France; on a traité les grandes questions à l'ordre
dujour: les rapports de l'Eglise el de la société civile, dont l'union
a été déclarée nécessaire ; la question des Fabriques, pour laquelle
on a conclu i qu'il fallait demander Ia réforme de celte loi mal
fa i le el son remplacement par une loi concertée en lre l'a u loci lé
ecclésiastique el l'autorité civile ; en attendant, il faul résister sur
les points où le décret est illégal, etc.-. *
Sur la proposition du K. P. Le Doré, le Congrès a félicité les
Congrégations religieuses résistantes de leur attitude passive devant
les lois d'exception : en cela, les religieux servent l'Eglise, en
défendant une des formes de sa liberté el de sa force pour le bien
Une large parl a olé faite, dans le Congrès, aux questions économiques,
agricoles, à ia presse, à l'organisation catholique.
Avant de clore les séances, les congressistes ont volé par acclamation,
une adresse au Souverain Pontife, affirmant la soumission
des catholiques Française tous les enseignements el directions de
Léon XIII.
Archives diocésaines delQuimper et Léon
- n\ _
Nons regrciions d'être nhiitr^ A^
- eur* incompléie - én°ïft&" 0 " res,reindre • ««• «W*
«ble d'hommes m^^SSSSS^f^
,e " om -« ««£
blemeni dévoués à l'Eglise nu?! ^ pélenls > el to «- admirasoriira
quelque chose. , ' q ° nl pr,s P- 1 ' 1 a -es -r-vaux. U en
PÉRIGUEUX. — Mtrr rtohort A, A
•'épiscopat français a^célébrf mardftrnt Périgaeu *' *>,m -«
mani saeerdoiiles », c'esi-âZàS"t 5 nier tA 8es ' noces de diason
ordination. ' a dire ,e «--tantième anniversaire"de
^ ^ k X V g ^ Z f ô --•• '- Cardina.-archevé-
-e Périgueux, a P ^ g g ^ j ^ s ^ W T O
sar Ie malheureux, coupable d'un TJw. prtepile : avec un bat oo peu
s'opposera à y0lre noZaln'np„V eSt p3S le ^-"ornement qn
an ^^irsai' EM- ne *»» pas
bras
«•« il s'eireS! . L f"l"JXécg ."""-" "'""o"
Sel f ^ Ppé m C%lQ V m $il me ««««W tou* Tes

— Iti —
Ce qui veut dire : on commence par vous, on finira par moi,
aujourd'hui mon iour, demain le tien,
Trés applicable aux capitalistes qui applaudissent à toutes les
spoliations infligées à l'Eglise : a u jou rd'li u i le couvent, demain le
chàteau, après-demain la maison.
LA SOCIÉTÉ DE SAINT-THÉLEAU.
Au mois de Janvier de celle année, j'achevais, dans notre
Semaine religieuse, la publication de la vie de saint Théleau, traduite
du Uvre de Landa f. U m'avait semblé convenable de faire
revivre la grande mémoire d'un Saint autrefois très populaire
chez nous, mais sur le point d'y être bientôt oublié, ie ne m'étais
point proposé d'autre bul, en travaillant à cette traduction el en y
joignant quelques renseignements sur le culte du Sainl, en Armorique
; mais, à mon insu, je préparais la publication du document
dou I les premières pages vont suivre, dès aujourd'hui. C'est un
appel aux sentiments fraternels qui vivent toujours chez nous pour
les Bretons du pays de Galles.
Dans ces pages Jes érudits ne trouveront peul-ôlre pas h glaner,
mais nos lecteurs ne sont généralement pas des érudits, et ils
ignorent à peu près loul sur les condiiions religieuses, politiques,
sociales ou matérielles où vivent les Gallois. Après un exposé,
nécessairement un peu long, vous verrez le bul que s'est proposé
l'auieur de cette noiiee ; mais indiquons-le dès aujourd'hui, au
moins sommairement : si votre charité est sollicitée, ce n'est pas
en vue d'une aumône matérielle ; c'est en vued'obienir vos prières
pour le retour à l'unité catholique, de vos frères par l'origine el
par la langue, el nul parmi les habitants du ciel ne pouvait étre
aussi bien choisi que saint Théleau, pour embellir de son patronage
ce concert de supplications : Gallois par sa naissance, patriote
au point d'accompagner son peuple dans l'émigraiion, de le suivre
encore, lors du retour an pays; ami de l'Armorique,où il séjourna
longtemps et où il conquit là vénération et l'affection universelles ;
également honoré de ta Grande et de la Petite Bretagne, qu'il soit
donc notre intercesseur, pour que Gallois et Armoricains redeviennent
frères par la foi.
LA MISSION r>u PAYS DE GALLES
Appel aux Bretons de l'Armorique ('j.
Au moment où la sollicitude paternelle du Souverain Pontife
Léon XIII rappelle au bercail du divin Pasteur les brebis de toules
les églises dissidentes, et où nous constatons, avec une joie pleine
(*j Ce qui suit est traduit de l'anglais.
Archives diocésaines delQuimper et Léon
Bretons d'Armorique. ~«« ,es
Nous ne pouvons mieu v foir* «n* v •situation
actuelle au poim dfvn« q ?pi!l- lndiquep ' lollld, ^onïlDotre
" .. "' -••--•p-uie ae u.- es mi IP P--- ,IÔ I< n ''-"'•meires :
acc.dei.iee, vaste de 13,000 kiloJw^ da ,--"«- Cene région
venus se rougier les Galloi,Ztf i?7^ *-.'--••»- où fon"
romains, nu s la mi-niA lj ,u .- , - n - •- domination des Piv,
conservé vivace leur StaSS?T^?££&#»* ''«viedle
de vingt siécles et plus ' pa,lenl encor - 'eur langue
nqtie. - Mais les Bretons de 'AnnoHm,/?, Bre »'>", de l'Arraoqi-etle
Adèle ténacité, non* GalloTs ïïl'i savenW '*-«ezavec
langue, ~ leur langue? - V KITN n L COnse, ' ns a0fsi noire
H«n lamentable de la oi relietZ li aSsez ,1U - Ile est '- con.fif
I icilude Noire Saint-Kle le C S"" "°," s ' et ave - quelle
3" Savent-ils assez que ffi|„£.,*-?T* de -'-n-él-oiw ? -Z
«&&%£& «iss: suâr* ^
anglais que les patr ot"rfii Z, r UVeni ','' et **' "«- Sn
Le Gallou, au con traire «i rZ ^ïtî" 1 eurs nppresaeom.
svm- siécle el au xvii- La' nom.l? -J ar ' é * plus vivanl qu'au
«-P augmenté depu s'e^t anT é n.w " 3y , S de c -'"e«a lieau
"ans plusieurs grandes vi les e Cr'An'' ne ,6S Galloi *> «""P*-
P'-- guère qne g |'.n;L|fni&dM&- ne c T preDnent
1 idiome nalional (soit la nnnnii.inn V 7" ai,0ls re - , - s "--les à
Pagnes), est plus grand î rS pe lles villes - 1 «-es cam-
--passe on millton FI •?»!. J • depuis P-n-ienra siécles, et
r-vivre la huera ur« SiE P ' USleUrs soc, '-'- s "orissanles fon
a«cien„e e si nTbZ2 L ^ * °CT de ,ou, *-*"?*
«s. les écoles £ ! ; ^ umwrsilé, des écoles secondaia-eni
est donné Â w * d î chatiae P- ro,SS8 où tout l'enseiene-
J»a"naux et ita revues péSZèl ï *»*"*• galloises, des
•** d'un gronpe B W f i ^ B B Ç fi ffiffî

- m -
leur patrie, à sa langue, à sa nai tonalité, tout assure, à la langue
galloise une vitalité qu'on soupçonne à peine en dehors de l'Angleterre.
(A suivre,)
Bonne pensée.
— La parole est comme la flèche, une chose qui ne revient pas.
Avant donc d'en lancer ou d'en provoquer une, examinons si elle
n'est pas empoisonnée.
BIBLIOGRAPHIE
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Vient de paraître :
La vie après la mort ou la vie future selon Ie christianisme et la
Science, par M, l'abbé PIQUER, du clergé de Paris.
Dixième édition. — Un beau volume i n-12, 2 francs ; i fr. le
M. l'abbé Pioger s'est donné la mission de répondre aux fa n I HIM, 1 s peu
scientifiques de la scieoce libre-penseuse. Cn livre intitulé : le Lendemain de
la Mort a paru, où les vérités chrétiennes étaient combattues et dénaturées;
à cette œuvre menteuse, M. l'abbé Pioger a opposé la Vie apr?s ta Mort;
là, il expose avec une remnn|iiable clarté ce qu'est Ja vie future d'après le
christianisme et d'après la science ; mettant à profit les découvertes de l'astronomie
moderne, il établit qu'il n'y a aucune contradiction. Un juge compétent,
M. l'abbé Moigno, félicitant l'auteur, a pu lui écrire qu'il « avait
demandé à la science, et à Ja science la plus avancée, la confirmation des
grands dogmes de l'immortalité de l'âme, de la résurrection des corps, bases
essentielles de la morale et sauvegarde indispensable des sociétés, des familles
et des individus. » SI. l'abbé Moigno terminait en appelant de ses vœux
les plus ardents le succès du livre. Ses vœux ont été exaucés, car la Vte
apres la Mort est à sa dixième édition.
f René Haton, éditeur, 35, rue Bonaparte, Paris. — Libraire J. Salaun,
Quimper, j
Dans son numéro du 15 Octobre, La Quinzaine a l'extreme bonne fortune
de publier d'admirables pages inédites de Bossuet, tirées du Second
Traité sur les états d'oraison, que vient de découvrir M. Eugène LÉVESQUE,
et dont la Quinzaine s'est réservé la primeur. M. LEVESQUE fait l'historique
de cette précieuse découverte: Sous le nom de Jean ROLLY, un écrivain de
race se révèle au oublie avec le début d'une touchante nouvelle : Oiseaux
de passage. Mlle Clarisse BAOEH donne de curieux documents, demeurés jusqu'ici
inédits, sur Louis XVI et Mar ie-Antoinette. M. Edmond B i Rii continue
la publication du Journal d'un Hourgeois de Paris. Avec cette livraison se
termine l'Enlisement, le piquant roman dc M. Camille VERGNIOL, M. Gabriel
AUBRAY écrit à sa cousine une de ces lettres vives et spirituelles dont il a le
secret, et M. Georges Go VA u, en nous faisant connaitre un beau livre, ie
Livre de VApéire^ rappelle élotjuemment au public chrétien le devoir loujouis
pressant de l'apostolat Nouvelles scientifiques et tiiUiraires. Bibliographie.
Bévue des revues.
Pour les annonces, voir le Supplément*
L'Administrateur-Gérant : Aa. DE KERAKOAL.
Quimper, typographie DI KiauifiAL, imprimeur de l'évêché.
ll* ANNER.
Vendredi Ô Novembre 1896.
N'45.
LA SEMAINE RELIGIEUSE
DU DIOCÈSE
DE QUIMPER ET DE LÉON
LE NUMÉRO PRIX OE L'ABONNEMENT
io c,, 6 fr par an
-.•ABONNE*,.,.-. p.-ABLE D.,VANC.
Rédaction : Adresser les communication*
à M. le chanoine ROSPARS
ue Le Cormand, 16, Quimper, p0u;
le mardi au plus tardt avant midi
Admi„
rudement
etc., aM.,
de r Évêché J
Boucheries
--«EMIER DE CHAQUE MOIS
"m AD HUMÉiO: OUIMPER, librairie SAi&Crue Keréon.
SOMMAIRE, /. Pour les
âmes du Purgatoire; Con
grégations romaines.
//. Chronique du diocèse
; OLlices extraordinaires;
Quimper; Fouesnant;
Œuvres militaires ; Lanmeur;
Maison du marin.
///. Nouvelles du monde
catlwlique ; Rome ; Reims ;
OF^IC^S DE LA SEMAINE
Dimanche 8 Novembre. — 24* Dimanche
aprés la Pentecôte. — 3 a après
I Epiphanie. - Octave de la Toussaint.
Double. Blanc. Mémoires du
Dimanche el des saints Martyrs Couronnés.
Vêpres du suivant, avec mémoires
du précèdent, du Dimanche el de
s. Théodore, M rtyr.
Lundi, 9.— Dédie cede Ia Basiliquedu
St-Sauveur. Douhle-majeur. Blanc.
tion : Adresser di-
|nnements, annonces,
.IUNGAL, imprimeur
/Quimper, rue des
Le souvenir du Ceutenaire
à Reims ; Limogea.; Regrets
éternels.
IV. La Société de Saint-
Théteau (suite).
V. Documents historiques
(suite). .. ,-;
VI. Annonces et- avis
divers.
Mardi, 40 — S. André ^ve^*,: Confesseur.
Double.. Ula ne... -
Mercredi, 4t. — S. Martin de Tours
Evêque. Double. Blanc.
Jeudi, 12 —S. Martin, Pape, Martyr.
Sem njou ble. Rouge.
Vendredi, 13- S. Stanislas de Kostka,
Confesseur Double. Blanc.
Samedi ; — s, Josaphat, Evéque,
Martyr -uble. Rouge.
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendant le «emalne
Lambezellec du 7 au U Novembre,

- 726 -
Pour les âmes du Purgatoire,
L'Église souffrante est manifestement notre prochain. Toutes
les âmes du Purgatoire som nos sœurs, ll faut aimer celle Eglise
et soulager ces âmes ; car ici, vous le comprenez, l'affection doit
étre aclive, et l'amour n'y a la paix que s'il se transforme en
assistance.
Si, en parlant du dernier des pécheurs, Jésus dit : • Ce que
vous lui ferez, c'est à moi que vous l'aurez fait », comment le ditil
de ses saints, et parlant de ses chères âmes souffrantes? Elies
sont à lui : il n'y a plus moyen qu'elles s'en aillent el, par suite,
qu il les perde. L'épreuve est faite, le temps passé, Satan vaincu.
Jésus les a conquises ; il les tient, il les gardera, On travaille donc
ici à coup sûr : ou ne risque pas de se méprendre ; on ne perd pas
sa peine auprès d'élres indignes. C'est un encouragement puissant
Ah ! saint, nécessaire el héni à jamais, est l'amour qui travaille
a tirer Ies âmes du péché, Jésus veut ce travail, qui n'est que ia
continuation du sien; il l'inspire, l'assiste, le féconde : il le payera
magnihquemenl. Cependant où va souvent, ici-bas, tout ce zèle
qu'on dépense? On gagne une âme aujourd'hui, où sera-t-elle
demain ? On poursuivra cette fugitive : j'admets qu'on la ramènecombien
de temps restera-t-elle au bercail ? Reviendra-t-elle seulement
y mourir? Hélasî hélas! que de fois ce noble et divin
labeur n aboutit quà faire des ingrats, c'est-à-dire à la tin des
damnés, plus coupables et par là même plus malheureux. Ici rien
ne se perd ; la terre où l'on sème est invariablement fidèle : pour
chaque gram qu on y jette, le ciel récolte un fruit. C'est ce qui fait
dire a plusieurs que, si excellente que soit l'œuvre de la conversion
des pécheurs, celle de la délivrance des âmes du purcatoire
la surpasse encore en bonté,
*•* iJTJ ,- " , . Cl t^-*---*--- iamais, lin outre, c est
au ciel tout entier qu'on fait une charité insigne. On verse une
IXilT^Y 6 ! a , bîme de i° ie i on fail P°^re un nouveau
soleil en ce monde de lumière ; on ajoute une mélodie vivante à ce
concert de vie. Qui Ure une âme du purgaloire réjouit les neuf
chœurs des anges, paye Marie de ses larmes, fait fleurir la croix
e rayonner le calvaire ; il glorifie le précieux sang et met un
S nn P1US 3 V? ûe de rAgne3u céIe * !e 5 il *moeî l'human
sainte un surcroît de voix pour louer Ie Père; enfin, et c'est tout
bienfa!t. C ° mP ^ à DiCn m *?* lI ** « P as de A ÏÏ
^u^ m ï-remis
Duplicium numéro nuum n wt „ r,IS pariiculanbus, Officiorum
Mm».privata, de RelKWn r2 a ^ X ^ Î T **â*
phcia mterdum ab abis noiior * ri.»ï '? P a 0fIlCf - s -«-idn-
«astfci viri pieialMocUina Z/i"f'roped.antur.nonnulli eccle-
precibus roçarunt, ut ad L. nii h T, ,, ' m,s enixisque
-piriluale ^*tium\ii^m%'^^^?P^"ia et ad
s.ve privati*, prœsôrtim if£C»ffi5ïfi2ftf&.À2 publicis '
vel engenlur, Mis-:»- leci'i> «li KJ,7-.„ V i "' nle erec,a Sun -
quolies per annum dTfnn^f ». d - ,ebnsel,am --P-Mbos ali-
Plaçait auiem eidem Ssmo P Domhî„ M?', gn "h e - Celebrari ïaleanI -
JUS Deg0lii eXamen
Sacrée fiiiuum S S o S MmJS??^
Commissionis Liturficlf ÔZil^m,,'' qU *' ex 1 IJI - it - TOIO
bac de re etiam ^nlfarihSf i«îi?'
ure P er P- nsi -. ailentisque
Cottu anbÏÏM dVaficLnu r m U ^'r un ! Stanl , iis ' in 0rdia ^
qutestion'em, r ^ S Z ! ^ ^ " -^8*'

- 728 -
Archives diocésaines
Facla postmodum de his Sa ne Li ssi mo Domino Noslro Leoni
Papas XIII per meipsum infrascriplura Cardinalem, relalione,
Sanet i tas sua seiuen nam Sacrae ipsius Congrégations io omnibus
ratam habere el conlirmare dignala esl, die 8 Junii, eodem anno.
CAJETANUS, card. ALOISI-MASELLA, S. R. C. Praef.
L. f S.
A. TRIPEPI, S. R. C. Secretarius.
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
Quimper. — CHAI-EL-LF, DE LA RETRAITE. — Dimanche S Novembre,
réunion de la Congrégation des Dames. A 7 heures 1/2, sainte messe, instruction
et bénédiction du Trés Saint-Sacrement.
QUIMPER. — Mission de Loc-Maria. — A l'occasion du
jubilé, une Mission vienl d'avoir lieu à Loc-Ma ria-Quimper.
Depuis 1838, la paroisse n'avait pas eu pareille faveur.
Des paroissiens dévoués n'avaient ménagé ni leur temps, ni
leur argent, alia de donner, pour la circonstance, à l'antique
église une gracieuse parure, du meilleur goût.
Les exercices ont commencé, le dimanche 24 Octobre, pour se
terminer le 1 er Novembre. Le R. P. Félix Le Louët, prédicateur
de ta Mission, parlait deux fois par jour : le matin, en breton, à
5 heures 1/2; le soir, en français, à 8 heures. Ces heures avaient
été choisies afin de permettre aux ouvriers de suivre ta station,
sans perdre leurs journées. Une invitation personnelle avait été
adressée à lous les hommes, fl est facile de compter ceux qui n'ont
pas répondu à l'appel de leur pasteur. Presque toule la population
était au sermon d'ouverture ; chaque soir, l'assistance augmentait.
Le malin, l'auditoire, nécessairement un peu moindre, était encore
considérable.
Le prédicateur, par ses discours aussi pieux que substantiels,
a su instruire, intéresser, persuader. Le divin Maitre, qu'on avait
prié avec ferveur par Noire-Dame de Loc-Mai ia, a béni la parole
apostolique du saint religieux. Les paroissiens, dociles à la grâce,
aprés avoir fidélement suivi les exercices de ta Mission, se sont
renouvelés par la réception du sacrement de Pénitence. La soirée
du samedi avait êté réservée aux confessions des hommes ; elles
ont occupé trois prêtres, pendant plus de lmis heures. Que de conversions
à enregistrer f Que de retours inespérés ï Gloire à Dieu !
et vive Notre-Dame de Loc-Ma ria !
Le lendemain, la messe de communion offrait un spectacle si
touchant, que plusieurs ne pouvaient retenir leurs larmes.
En souvenir de la Mission, une statue de saint Antoine de
Padoue, patron des potiers, - les ouvriers potiers forment, â Loc-
Maria, la grande majorité — sera placée, sous peu, daus l'église.
de Quimper et Léon
- 720 -
En vue de maintenir les heureux rési-haïc A* U u:* I J
raviver dans la paroisse la vieclXnf * ^ e
la clôture, la créalion de deux œ^ L l'œuvre det, U°«T ^
lion du dimanche el l'Apostolat de la prière «"-çnOcaont
Daignent Noire-Seigneur et sa sainte Mére confirmer ce au'IIs
lan ls fait de ;, celle Loc-Mana, Mission conserver ! et développer Ies S is si * conso- —-
FOUESNANT. — On nous écrit :
- Dans celle paroisse, depuis le dimanche 18 Octobre iusau'au
ASS^KU' Jubilé ont M ^>^
parfaite rtguianie el un entrain inaccoutumé. Dès le premier iour
jusqu au dern.er, l'église n'a pas désempli : c'était à qu se nresse-
q P e
ratl le plus pour se rendre aux instructions
< Les exercices étaient présidés par M. Hiou, chanoine honoraire,
curé de Plougaslel-Daoulas, aidé de quelque collai
tels que : MM. Le Bras, recteur de Plogonnec, Le ù t o ^ S l
de La Foret-Fouesnant, Corliet, recteur de Sain -Yv? Ba
vicaire à Douarnenez, Mevel, vicaire, à Saint-Mathieu de Quemper,
Le Séac h, vicaire> â Bénodet, Cléac'h, vicaire, à Saini-Evarzec
j Leur parole, avidement écoutée et sérieusemen méditée a
profondément remué les cœurs, éclairé tes esprits et proc! u ifles
plus abondants fruits de salut. A parr quelques unilé^ins Ulfiantes,
la paroisse entière a montré une'parraiie bonne S
arnais Jubilé n'avait encore laissé si profonde trace Plusieurs
retours très consola n ls ont réjoui les âmes chrétiennes EntreT les
deux séries ,1 y a eu l,i)00 communions, chiffre bien éloquent
* Que Samle-Anne de Fouesnant conserve dans la ferveur te
peuple qui lui est si dévot I i
»••
Œuvres militaires. - Nous donnons, ci-après, Ia liste
des préires auxquels on peul adresser les soldats, dans les diffé-
nntoèra! °" S ° m 3PPeIéS l6S conscrils de Dotre ^Par-emeni du
Anf m : M. Chaplain, 12, rue Kellermann.
Brest : M. Le Bihan, aumônier, rue de l'Harteloire.
Cholet : M. l'abbé Boisdron, vicaire â Saint-pierre
Oman: M. Dupré, vicaire à Saint-Sauveur ; M. Le Rov, aumônier
des Petites-Sœurs des Pauvres. * '
Laval : M. Denorraandière, directeur du Cercle de Beauregard
Mayenne : M. Patry, Archiprêtre de Notre-Dame.
Le ffans : M Grandin, 3, rue Maupertuis ; M. Germain, vicaire
a Saint-Pavin, St, rue du Pavé ;
Morlaix : M. Le Bihan, vicaire a Saint-Meiaine.
aienguv, /, rue
rétix ; MM. Robin el Potiron, vicaires à Saint-Clément •
Oran : M. Poupart, aumônier de l'hôpital militaire ; R. P. Supérieur
des Salésiens. *

- 730 -
Paris : M. Àsseray, 9, Passage Landrieu ; M. Binz, 8, rue Portalis;
M. Lucas-Championnière, 126, boulevard Montparnasse.
Pontivy : M. Jouanno, aumônier de l'Hôpital.
Quimper ,- M. Le Du, vicaire à Saint-Mathieu.
Bennes : M. Lecoilïier, 3, rue de Dinan.
Saint-Servan : M. Verdier, vicaire.
Tours : M. Bruley de Varennes, et M. Chapier, 3, rne du
Boucassin,
Vannes : M. Guiomar, 6, rue de l'Hôpital.
Versailles : MM, Gueusset el Drouhin, i, impasse des Gendarmes,
Vincennes ; MM. Thibaul el Poulet, ll, rue du Moulin.
LANMEUR. — A la retraite du départ. - Le canton de
Lanmeur est un peu éloigné des centres où se donnent, dans le
Finistère, les retraites de départ pour les conscrits ; il ne faudrait
pas croire, pour cela, qu'il se désintéresse absolument de ces précieux
exercices, Nous apprenons, au contraire, avec plaisir, que
celte année quatre jeunes soldais de Lanmeur el un tte Guimaec
sont allés suivre la retraite de Lannion. C'est un bon exemple dont
il faut les louer el qui portera ses fru i ls. (La Jiésistance.)
Maison du Marin. — Dans notre numéro du H Août dernier,
en rendant compte de la Mission d'Oaessant, nons avons
parlé de l'apostolat exercé parmi les marins par le R. P. Fabre,
jésuite, et nous ajoutions : • Dieu veuille qu'il réunisse bientôt tes
ressources nécessaires pour établir, à Bordeaux, sa « Maison du
Marin » el continuer ainsi Ie bien qu'il a commencé à Ouessant ! i
Ce vœu est aujourd'hui réalisé : la * Maison du Marin » est
fondée, à Bordeaux, S6, rue Carpenteyre, dans un local spacieux,
situé sur les quais. Pour 2 fr. par jour, les marins y ont le logement
et la nourriture, bibliothèque, salles de lecture et de jeux,
consultations médicales et juridiques gratuites, et toute facililéde
trouver des embarquements av3niageux.
La maison est placée sous le paironage d'armateurs et de courtiers
maritimes, de Bordeaux ; elle est gérée par un capitaine au
long cours, M.Turck, auquel ou peul s'adresser en toute confiance.
Le R. P. Fabre, auquel revient tou I l'honneur de la fondation et
qui continue à en étre l'âme, a une chambre dans l'établissement
où il se rend tous les jours.
Nous nous empressons de communiquer ces indications à nos
confrères des paroisses maritimes, qui auront, sans doule, à cœur
de faire profiler leurs paroissiens, appelés à Bordeaux, des avantages
matériels et moraux que leur offre l'œuvre de * la Maison
du Marin ».
p
A CEDER, Hi d'excellentes conditions, un très bon Orgue-
Harmonium presque neuf, marque Alexandre.
S'adresser au bureau de la Semaine.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 731 -
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
Le cardinal de Hohenlohe, frère du Chanceli«r H» i'.,-.-
Allemand, était membre du sàcré-Collèee deZfi Z =,„

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 732 - - 733 —
Le souvenir du Centenaire à Reims. — La ville de
Reims va garder mieux qu'un souvenir fugitif des grandes fêles,
qui ont attiré dans ses murs les foules catholiques de la France
entière. Ou va construire, en eflet, dans le vaste faubourg, éloigné
de tout centre religieux, qui s'étend entre les deux paroisses de
Saint-Rémi et de Sainle-Geheviève, une nouvelle église qui sera
dédiée à sainte Clotilde, réunissant ainsi lmis noms, inséparables
dans notre histoire nationale.
Les Enfants de Marie de Reims, pour glorifier en sainte Clotilde
la mission apostolique de la femme chrétienne, font un appel à
toutes les jeunes filles de France, spécialement aux Associations
dWants de Marie, pour les convier à apporter une première
pierre à ce monument. Le cardinal Langénieux a béni celte pieuse
et patriotique initiative, et décidé qu'elle serait rappelée par une
inscription, placée dans la chapelle principale de la nouvelle église.
LIMOGES. — Communication de l'Evêcbé. — L'adrainislration
diocésaine croit devoir prévenir les prêtres el les fidèles
qu'elle est absolument étrangère au projet de construction d'une
Basilique internationale en l'honneur du Cœur immaculé de Marie,
dans la ville de Limoges, projet annoncé par une publication mensuelle
qui s'intitule : Annales des Croisés de Marie, et qui n'a
jamais reçu l'approbalion épiscopale.
Limoges, le '28 Octobre 1896.
Regrets éternels !!! — La scène est moins imaginaire
qu'on pourrait le penser, et elle peul être instructive pour quelques
personnes qui comptent trop sur les héritiers pour l'accomplissement
de leurs dernières volontés, particulièrement en ce qui
concerne les legs pieux.
Ost u ne bonne vieille tante, une simple el sérieuse chrétienne,
qui vient de rendre le dernier soupir. Dans la chambre mortuaire,
se trouvent plusieurs neveux el nièces, qui étaient déjà impatients,
en vovant l'agonie se prolonger.
Dans tous les yeux, ce som des lueurs de convoitise qui brillent.
Neveux et nièces ne songent plus qu'à une chose, c'est qu'ils
héritent el que le pauvre mobilier esl à eux.
— Malin ! dit l'un d'eux, en examinant les cadres suspendus
au mur, — il y en a des bons Dieux, ici I c'esl pire que dans une
église t
— Dame ! fait une nièce, une bigote !
— C'est pas tout ça î déclare Faîne, pendant que nous sommes
tous ensemble, faudrait voir si la vieille a passé un papier... Où
sont les clefs ?
— Je vais vous les remettre, répond la plus jeune des femmes,
en se dirigeant vers le lit de la morte.
— Les clefs doivent étre sous l'oreiller, poursuit-elle en pas­
sa nt ta main sous la tôle, eocore chaude, de celle qui n'est nius
Ou donc sont-elles?... Ah! les voici * p '
— Donne i
Quelques instants après, les meubles, précipitamment ouverts
livrent leurs modiques richesses. Les nippes/mon^
iées soigneusement s'entassent au milieu de K S ^ T S Ï
ques bijou* de famiIle excitent l'ardeur sacrilège un sac nu
tombe rend un son métallique, if est évenlré el laisse voir quil
ques pièces d or et d argent ; puis ce sont les titres de reme hum-
* £ ^ r aCqU,S6 ' Par Cinquame ans de labeu " 2 depn^
uons ; un des neveux s'en empare el, après avoir compté, déclare-
— H y en a bien pour huit mille francs ! «-^idre,
— Quo?doncf 9 dil "° 3Utre ' D0US n>aVOns pas ,e P***U
— Le testament, pardi !
-Le voilà! dit un troisième, en apportant une feuille, ou'il
vient de parcourir dun coup d'œil. ' l
— Voyons ï voyons !
El tous groupés autour du papier timbré, lisent avidement les
quelques lignes suivantes :
* Moi, Estelle Dusseau, institue pour mes hériiiers tous mes
neveux et nièces que j'aime pareillement, à la charge pour eux de
faire dire ceni messes pour moi après ma mort. >
---* Cent messes ! s'écrie Charlot, c'est pas possible I... il n'v a
pas cent messes 1
— Mais si ï
— Et combien ça coûtera ?
— Au moins cent cinquante francs...
Mais, c'esl de la folie!... Cent cinquante francs de messes...
pour une personne qui est morie I
-— Le fait esl, répondit une des nièces, que la pauvre fille n'en
a guère besoin, elle qui était si pieuse !
— Bien sûr qu'elle ne faisait point de péchés...
— Elle qui était toujours fourrée à l'église...
— Tandis que cel argent-là nous ferait tant de bien !
— Est-ce que nous avons le moyen de faire des cadeaux comme
ça aux curés ?
— Heureusement que celle vieille bigole-là n'a pas fait celte
sottise-là de son vivant !
— Ecoutez, dit le plus âgé des neveux, pour loul arranger,
nous lui prendrons le suisse à son enterrement, el nous lui payerons
une belle couronne...
— C'esl ça I
Le jour du service, quand le suisse eut donné avec sa canne le
signal du départ, on suspendit au corbillard qui emportait la
vieille lille une couronne immense, sur laquelle se détachait, en
lettres immenses, cette inscription :
A notre chère (ante
REGRETS ÉTERNELS 1 î I

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 734 - - 735 -
LA SOCIÉTÉ DE SAINT-TÉLEAU.
LA MISSION DU PAYS DE GALLES
Appel aux Bretons de FArmorigue (suite).
2° Forlement at tacites au catholicisme, les Gallois résistèrent
énergiquement et longtemps avec succès aux efforts de Henri Vill
el da ses successeurs pour amener l'apostasie de toute l'Angleterre.
C'est seulement à la lin du xvir siècle, que la disparition totale du
cierge catholique eut pour résullat fatal la perversion de cette
nation infortunée. Toutefois, ce n'est pas ,'i l'Eglise anglicane, ce
n'est pas à l'Eglise officielle établie et enrichie par Elisabeth, que
les Gallois accordèrent leur adhésion et leur fidélité. Les évéques
et les ministres anglicans, installés partout de force et parlant
anglais, ont pu prélever sur les Gallois et leurs propriétés les
dimes que la loi leur assigne, mais les Gallois ont donné leur foi
et leur confiance a différentes sectes, connues sous le nom général
de non-conformistes ou proleslanls séparés de l'Eglise établie
(dissenters). Aujourd'hui, les Gallois sont les Méthodistes el les
Puritains les plus prononcés et les plus endurcis que renferment
les pa vs soumis à la reine Victoria.
Les Gallois, fiers de l'ancienneté de leur race, fiers de leur
histoire et de leur langue, qu'ils cultivent avec soin, n'entendent
pas volontiers un prédicateur qui feur annonce la vérité avec un
accent étranger et une parole défectueuse. Et pourtant, il n'y a
pas, jusqu'à présent, un seul prétre catholique de nationalité et de
langue galloises, ll n'y a actuellement qu'un seul prétre calholique
parlant assez bien le gallois pour prêcher en cet idiome. Aussi, sur
douze comtés qui se partagent le Pays de Galles, il y en a plusieurs
où ne s'élève pas une seule chapelle calholique pour les Gallois
proprement dits. Dans les régions purement galloises, il n'y a
qu'une demi-douzaine de missions oo paroisses, el encore les
curés catholiques n'ont pu attirer el grouper autour d'eux qu'un
petit nombre de Gallois, ll est vrai que d'autres paroisses, dont
plusieurs assez florissantes, existent dans la Principauté, mais elles
se trouvent dans les villes maritimes et ne servent qu'à une population
immigrée, parfois à une population (louante, et alors ces
églises sont fermées pendant une partie de l'année. On peut se
figurer, dès lors, quel peut étre l'état de la religion calholique dans
ce pays, et il n'est pas besoin de dire qu'à moins de renouveler le
miracle de la Pen Lecole, les apôtre-, eux-mêmes ne sauraient
répandre la vraie foi parmi un peuple hostile, sans posséder sa
langue. Et, en réalité, tes Gallois, jusqu'à ces dernières années,
sont restés réfraclaire» à l'action du clergé catholique.
ll ne faudrait pourtant pas s'imaginer que les évéques catholiques
n'aient fait nul effort pour ramener les Gallois dans le sein
de la véritable Eglise. Déjà, en 1887-89, le Pére Henri Hugues avait
Quelques mois après cille ner e si rli^n" 6 mo , rl P ré --------.
diff. «ne société de S J % és nui^w?. ble \ s ': r °. ndai -< à c -'du
Pays de Galles, t «Ju nllJArt T Dt de ,a -o-version
Téleau, ce «rand èvèLTdliLZ^l^
le .P-ironage de saint
caine presque autant r. î, « 1 1 ' t,"^ la Brela,?ne arraori -
six membres seulement api^SSvé/ i e h/^ mposée I. d ' abord - e
Pays ae CII-., des m m s de ehrtSïïe,,' „*S"jb Jf "
.er.ee. pei. -,-. "J^iï£^,&^J*fâ:
EESÏÏW sasarar ?»J/K£S« S
par le Révérend Philippi tklfhïr
la G --- B «:--gne
fomeln^S^
i. Him,.-" S. f 0,S8 d - la £ rî,n - e as-ociation anglaise nour
la diffusion de la vérité calholique (catholic truih "Jietv) - Rlt
compose et répand des ouvrages écrits en home K e él annri
priés aux beso.ns açiuels de celte contrée. Parl ^s éc j,s P ^
uns parlent au peuple dans un style populaire; d'autres s'adr.*sent
plutôt à la classe instruite et prennent la forme S'SishiX
r.ques on littéraires - ,ous sont produits par la plumeté GalloiT
dislingues dans leur littérature nationale. Des sér es de conférence
publiques sur des sujets théologiques el historiques: prononcées
KmbwsT
méHle ' a,,i, ' enldeSaudi,oires P^Œstrls
t. mn.TnT te . nps ' «a.Société de Sainl-Téleau n'onbliait pas que
le moyen le plus puissant el le plus pressant, c'est de former
un clergé parlam bien le gallois el préchant aux Galloi dans
eur propre langue. Elle pensait aux moyens d'établir dans
la Principauté une communauté de Bénédictins bas-bretons Ces
religieux, issus de la méme race celtique, parlant déjà une langue
trés semblable au gallois, pourraient, moyennant quelques éludes
préliminaires faites sur Ies lieux mémes, apprendre sans Irop de
diilicullés la langue galloise, el seraient éeouiés plus volontiers
que des missionnaires irlandais ou anglais. En 1894, la Sociélé de
Saint-Teleau avait fait agréer ce dessein par Mgr Hedlev, évéque de
-Newport, qui I avait vivement encouragé, et elle recherchait par
quels moyens elle pourrait réunir les ressources pécuniaires indispensables
à la fondation projetée.
Alors se répandit le bruit que Léon XIII préparai! pour le Pays
de Galles une nouvelle organisation ecclésiastique. Vovanl les
Galloisdemeurés, depuis si longtemps, absolumeni rebellesi l'action
convertissante de leurs évêques anglais catholiques, les voyant à

- 736 -
peu près inaccessibles au prosélytisme catholique, non pas seulement
par haine contre le papisme, mais tout autant par leur esprit
de nationalité et par leur langue si différente de l'anglais, le Souverain
Pontife vient de détacher des deux diocèses anglais, entre
lesquels il était partagé, le Pays de Galles avec ses douze comtés ;
et il en a formé un vicariat apostolique séparé. Après la consécration
et l'installation du vicaire apostolique, Mgr froncis Mostyn,
la Société deSaint-Téleau se remit à négocier la fondation d'un couvent
de Bénédiclins bas-bretons, et avec le vénérable évèque
nommé cl a vec différentes autorités de la Congrégation du M on (-Cassin
de la primitive observance. Partout ce projet a rencontré les plus
vives sympathies. Monseigneur le Vicaire apostolique appelle de
tous ses vœux l'établissement des moines bénédiclins dans son
diocèse. Le dernier chapitre provincial, tenu en France par les
religieux de la susdite Congrégation, a également émis un avis
favorable à ce projet, et a confié à deux supérieurs de la province
le soin de rechercher les moyens qui pourraient Ie plus efficacement
en préparer l'exécution.
Puissent ces efforts produire bientôt d'heureux résultats pour
l'évaugélisalion du Pays de Galles el de ses infortunés habitants I
Puissent ces pages intéresser les catholiques de la Bretagne armoricaine,
en faveur de la mission galloise! el en décider plusieurs
à coopérer à cette bonne œuvre ll.*.
l'* D'abord, on peul entrer dans la Confrérie de Notre-Dame de
la Merci (our Lady of Ransom), offrira Dieu et aux anciens saints
de l'Armorique et du Pays de Galles, des supplications ferventes
el répétées pour le retour de ce peuple maintenant endurci. Nous
espérons que prochainement la Confrérie sera établie au monastère
de Kerbénéat, près de Landivisiau (Finistère), qui deviendra le
centre de l'œuvre pour toute la Bretagne.
2° On peut s'affilier à la Société de Sainl-Téleau, dont le secrétaire
est : M. W. Lewis, !7, Sincey Road, Cardiff (Angleterre),
qui s'empressera de fournir tous les renseignements désirables.
3 u On peul favoriser la vocation de jeunes Bas-Bretons, disposés
à se dévouer pour la mission g J! toise.
4° Les prêtres brelons qui recevraient de Dieu le désir d'aller
travailler dans cette partie si délaissée de la vigne du Seigneur,
et qui y seraient autorisés par l'Evêque de leur diocése, seront
reçus volon i i ers par Monseigneur le Vicaire apostolique.
Enfin, quiconque voudra aider à cette bonne œuvre et connaîLre
les moyens les plus efficaces, esl invité à s'adresser au Révérend
Père Prieur des Bénédictins de Kerbénéat, près de Landivisiau
(Finistère), ou à M. William Lewis, 17, Stacey Boad, CardilT
(Angleterre).
(A suivre.) J. H. M., membre de la Société de Saint-Téleau.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 737 -
DOCUMENTS
noua SERVIR A
nnsTo.BE «•^Liirtit .» o...,itn|l ummm
tes Ie Finistere, pendant la Révolution.
-AU^jâE 1 7 9 6
(SUITE)
mentir ^JLZ^^Ts ZT°T"-
« Le lendemain vendredi/H^M* *°* * de doi - l ---'S.
lenr se lit sentir moins vivement soft T n C " .^V* d ° U -
la mort même, non content d? « S M i • P rt qtte
°
assistant, une oreille SSSft l?Xtt UrÂZZ Sant
juste rémunérateur de ceux qui souffrent Don,-inf Tnï> *'
« vars hereditnt;* «,*«. * „ ?• - ouu ^- t -- BT Pom lui. «Dominus
•*Tl *««•»««"* mem et cahets mei», s'écrie encore dans les
transports d une ardente charité, le même témoin det dou
eurs étonnantes du pasteur expirant, qui aj ome d'une voix
languissante, mais avec cette douce sécurité que donne dans
re^roe'he 16 ' 8 ^^ 6 ^?' * î* m

- 738 -
bien croire que je le passai, toutefois, dans de mortelles
inquiétudes. Aussi, le lendemain, m'empressé-je d'aller savoir
de ses nouvelles. Hélas ! j*e n'étais pas rendu à sa chambre,
que j'appris qu'il n'était plus de ce monde. Je me traîne
cependant jusqu'à lui. Jugez, Monsieur, de Ia tristesse de
cette brebis infortunée, en voyant les tristes dépouilles d'un
pasteur chéri autant qu'aimable. J'éprouvais cependant une
joie secrète, quand, détachant mes regards de la terre, je
pensais que sou âme, affranchie de ce corps de mort, comme
parle l'apôtre, avait déjà recueilli Ie poids immense de gloire
qui ne s'acquiert que par les tribulations et les souffrances.
« J'ai su, depuis, qu'il a conservé sa pleine connaissance
jusqu'à 7 heures et demie de l'apres-dîner, moment où il rendit
le dernier soupir, qu'il continua d'édifier, jusqu'aux larmes,
et les prêtres et les différentes personnes qui l'environnaient.
qu'il avait continuellement à la bouche, qui parle
toujours de l'abondance du cœur, cette sainte invocation à la
Mère du divin Rédempteur de nos âmes : « Sancta Virgo vir-
« ginum, ora pro nobis, » et qu'il les répétait avec une sainte
ardeur, toutes les fois qu'il voyait près de lui quelques-unes
de ces vierges qui, par un ardent transport de charité, se sont
généreusement dévouées au service des malades, auxquelles
je ne puis manquer ici de rendre le juste tribut de ma reconnaissance
pour les soins imaginables (sic) qu'elles n'ont cessé
d'avoir pour mon pasteur pendant sa longue et triste maladie.
« J T ai sn de sa respectable nièce, M- 3 -* Maoudaut, qui a eu
la douleur de voir expirer sous ses yeux cet oncle chéri, qu'il
est mort dans les sentiments d'une âme pleinement détachée
de ce monde et ne soupirant absolument qu'après les richesses
éternelles de la maison du Seigneur; que ses dernières
paroles, fidèles interprètes de ses tendres et pieux sentiments,
ont marqué clairement l'abandon total et l'entier sacrifice de
son cœur et de son âme à son divin Maître : * Ecce cor meum,
€ ecce anima mea. »
« Ainsi s'est terminée, Monsieur, une vie qui a fait l'admiration
des hommes et des anges, sans doute. Ecce qttomodo
moritur Justus ; telle a été la fin de cet homme qui a tout
souffert pour la justice. (A suivre.)
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jusqu'a ce jciur 75 fr. Elle espère quc cet îmmentte sa.criu.ee portera son fruit. Le portrait
Gifelle offre, comme celui qu'elle vient d'adresser au Tsar, est au crayon-fusain, grandeur naturelle
(40 cent, fur 50 ,> ; U est eigné de ses meil-eui s n r ti,-tes.— A partir de cette date du journal,et dans
Un delai de 40 jours, tout ceux qui enverront une pkotugraphie recevront tu reproduction au
crayon-fusain en grandeur naturelle. L'em ta Ha ge devant étre parti. 1 iiltèrenH. nt soigné, joindre aa
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poar recevoir celte Selle Prime franco de port et d'emballage jusqu'à domicile.
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L'Administrateur-Gérant : AH. DE KBRAHGAL.
Quimper, typographie DV KMUNGAL, imprimeur de l'Év&ïhé.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
If im-k. Vendredi 13 Novembre 1896.
«•46.
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Rédaction : Adresser les communications
à M. le chanoine Ros CA RS
Direotw de Ia Semaine religieuse
rue Le Normand, 16, Quimper, pou;
le mardi au plus laid, avant midi
»*£ dmin j str ation : Adresser dir(
etet/tent les abonnements, annonces,
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sana*iRr. L Chronique
du diocèse ; Su I u lé national;
'ologie ; Mgr d"Huist ;
Nominations dans Ie clergé ;
Saint Pol-de-Léon; Propagation
de Ia Foi ; Les chrétiens
d'Arménie ; Une question
à l'ordre du jour.
JI. Nouvelles du monde
catholique : Saint-Brieuc ;
O-F'-F'ICEiS T>E
Dimanche 4S Novembre.—25' Dimanche
après la Pentecôte. — fi- après
I Epiphanie, — DE Iiic AC g DE TOU­
TES LES ÉGLISES DE FB ANCE.
Double de l r - classe, avec Octave.
Blanc. Memoire du Dimanche.
Aux Vêpres, mémoires dn suivant et
du Dimanche.
lundi,

- 742 -
CHRONIQUE DU DIOCESE
Jubilé national. — Son Éminence le Cardinal Langénieux,
archevèque de Reims, a adressé à chacun des Evéques de France
la lettre suivante :
ARCHEVÊCHÉ
DE RHUIS Reims, le 15 Octohre 1890.
Monseigneur,
Par ses Leures apostoliques du 8 Janvier dernier nous accordant
un Jubilé national pour l'année l«S.Hi, Notre Saint Père le
Pape attache une indulgence plénière à la Rénovation des promesses
baptismales de la France chrétienne, qui doit étre faite publiquement,
le jour de Noël, dans toutes les églises de France :
t Pneterea indulgent iam pknariam imperlimur omnibus et sin/pdts
qui pr o m issio n u m li ap t is m i r en o v at i o n i, iu cu n ctis Galli,? ecclés iti,
sacerrimo die ftataM* Domini publiee peragendie, religiose inter fuerint,
consuetis iantnmmodo ronditionibus rite servatis. »
Depuis longtemps, NN. SS. les Evéques m'ont demandé la formule
de celte Rénovation.
Il ne m'a pas été possible de répondre plus tôt à leur désir ; car
c'est à Reims, en présence des Evêques assemblés aux premiers
jours d'Octobre, que cette cérémonie solennelle devait avoir lieu
tout d'abord.
D'autre parl, j'ai cro nécessaire, à cause de l'indulgence concédée,
de soumetire à Sa Sainteté, un acle de cette nature.
A la dale du 28 Septembre dernier, j'ai reçu de Rome la réponse
ci-jointe, el je m'empresse de communiquer à Votre Grandeur le
texte approuvé par le Souverain Pontife dont nous nous sommes
servis, à Reims, te 4 Octobre, pour la clôiure de noire Trïduum
du Centenaire.
Veuillez agréer, Monseigneur, les sentiments respectueux avec
lesquels je suis
de Votre Grandeur le tout dévoué en N.-S.
+ B. M. Card. LANGÉNIEUX.
Éminence R 1 -"--,
J'ai soumis sans relard au Saint Père Ia formule proposée par Votre
Eminence pour l'acte de Rénova lion des promesses baptismales de ta
France. Sa Sainte- n'y ayant irouvé absolumem rien à reprendre, vous
pouvez parla i lément l'adopter et il m'est doux d'espérer que les nobles
sentiments qu'elle exprime attireront sur la Fille ainée de l'Eglise de
nouvelles et abondantes bénédictions.
Les solennités si sagement organisées par VoLre Eminence, pendant
les jours qui précèdent et qui suivent la lête annuelle de saint Remi,
sont de nature aussi à favoriser, de fa façon la plus heureuse, un réveil
religieux si bien commencé. Le Saint Père à qui j'ai communiqué le
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 743 -
programme des cérémonies s'en at miu.^ ,,-
Rome, 28 Sambre ft* ** % ^ ^ ^
Reimfpr'RurïsSr; iS^ au vé ° érable Cardinal de
intégralement •
Dle ' qUe nous - 0Q1 ---- ^-raix de publier
ÉVÉCHÉ
DE QUI.MPER
« Quimper, le 26 Octobre 1898.
ET DE U.\
- « Eminence Révérendissime,
*» is as MM: ASSSTJRST" d ° °'°-
?.-. ni
c , é! Gar nous ne Pouvons oublier que vous avez M
le promoleur de celle grande pensée du Centenaire Z fflSî
de Clora. Auss, nous a ouierons nos prières pour vouslffi
ZsZ"^' '° *" de No "' pJ ,a ^-^Â-ïï
ÇESHES* que vous m
'
a
- «-• p---' --X
e
« Daignez agréer l'assurance des respectueux sentiments avec
Sîteïr, D " eUr d ' êl, ' e ' de V ° tre ^ inence > b M
- f HENRI,
« Éveque de Quimper et de Leon, s
h formniL r S^ aS R*i rale de M ¥ rEvôque ' communiquant au diocèse
rhrSt d e la Ré " OV3l l on des Promesses baptismales de la France
l é "f"" e > s f ? adressée, en temps utile, à MU. les Curés, Recteurs
et Aumôniers.
tan? é 2 r ^ 1 i°?3. e, .r ^ ous recoi »maudon5 aux prières de nos lec-
P!>„ r • . î\r Henr1 ' anciea vicaire de Landeleau, décédé A
Pont-Croix, le 7 Novembre, à l'âge de 36 ans.

- 744 -
Mgr d'Hulst. — Samedi soir, le télégraphe apportait à
Quimper la douloureuse nouvelle de la mort de Mgr d'Hulst.
Il était rentré, la veille, â Paris, après un repos de quelques
semaines à Biarritz; le mal s'étant aggravé, le prélat reçut les
derniers sacrements des mains de Son Em. le Cardinal Richard et
expira, vers li heures du soir, après une courte agonie.
Maurice Le Sage d'Hauteroche d'Hulst était né à Paris, en 1841.
Ordonné prètre en 1805, il devint vicaire à Sainl-Ambroi>e, où il
fonda des œuvres ouvrières ; aumônier militaire, en 1870, il se
signala par son intrépidité sur le champ de bataille, comme plus
tard pendant la Commune, Nommé promoteur, puis vicaire général
du diocèse, par Mgr Guibert, il fil preuve de rares qualités, qui le
firent désigner, en 1880, comme Recteur de l'Université catholique
de Paris. On sait combien ii a cuntribué à l'organisation et au
développement de cette œuvre, â laquelle il avau, disait-il, spécialement
voué sa vie.
Cependant il ne recula pas devant d'autres tâches, également
lourdes : en 1891, il accepta de remplacer le R. P. Monsa'bré dans
la chaire de Notre-Dame; l'année suivante, i! recueillit la succession
législative de Mgr Freppel, dans la &-« circonscription de
Brest. Doué d'une vaste intelligence nourrie de fortes éludes,
travailleur infatigable, il menait de front toutes ces œuvres, dont
chacune aurait rempli une vie ordinaire. Epuisé par ses labeurs
incessants, il est mort, on peut dire, sur la brèche, en pleine
maturité, alors qu'il semblait devoir rendre tant rie services encore
â la cause de l'Enseignement supérieur et à la défense des intérêts
religieux au Parlement.
Sa fortune, qui éiait considérable, a été dépensée à faire le bien :
il ne lui restait que son château de Louville (Eure-et-Loir), où
son corps a été transporté, après le service religieux célébré à
Notre-Dame de Paris, mardi dernier.
D'autres ont fait l'éloge du prêtre austère, de l'apôtre des
petits, du brillant orateur que fut Mgr d'Hulst. Nous rappellerons
surtout les liens qu'il avait contractés avec le diocèse de Quimper,
où nous l'avons vu s'associant à nos fêtes, au Couronnement de
Notre-Dame des Portes, et h nos deuils, aux funérailles de Mgr
Lamarche, dont ii prononça ensuite l'oraison funèbre.
C'est à ces litres que nous le recommandons spécialement aux
prières du diocèse.
Nominations dans le Clergé. — Par décision de Monseigneur
l'Evêque, oni été nommés :
M. Bernard, jeune prètre, vicaire à Locunolé, en remplacement
de M. Com, démissionnaire pour cause de santé ;
M. Cami, recteur de Saint-Thoûan, recteur de Plogonnec, en
remplacement de M. Deniel, maintenu, sur sa demande, à Plogoff ;
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 745 -
(Par suite, MM. Hunault, Burel et Bl)u|iS) ^ ^ ^ . ^
„ S: «SSS&âTiSi^SSB3?%a a w "-*-*--. i
Sainl-Jean-Trolimon ;
a G1 --«M-«p-S.siiii, vicaire' à
M. Madec, recteur de Tréntrii r.-..i„„- i t
m. Le ner, vicaire a La Roche, recteur de Tréogat
SAINT-POL-OK-LKON. — Pera--pnHi *
.aine, le fisc |ance q u e ]£ r sema
S^JSSt£
des _ sat _ contre l a s S ^ ou orSne
reste, avec le môme résul" Z S*»* d «
1
OUI
huissier â Landivisiau ^ml-Pol-de-Léon par M- Le Jean,
Poui
gner desa fille
Ï S f ! » , 1 1 se flt^omp .
qualité d ancienne é év» A^ rr.».i.-£L
Le procédé est digne de la mission qne remnlissait M- r « i»,-.
sur Je refus des huissiers de Saint-PolXus 2 ont n " ft.te
qui, avec celle dn bœuf de Chemillé &lT n TV' llisl0l ' r -
du moins, à approuver de tels moyens.
} ' ou
de jours, dans les paroisses. MM. les DirecteoripwoStaM
recevraient le nombre d'exemplaires auquel ilVouT d roi" oïTui
auraient quelque autre réclamation à faire à cet érçard on? nrtés
QEUV e res o; ULIS ch ri ne - Bospars ' --JHC&TS
rmTOUniÏÏni.
C ° mp,e de leUr dem - nd -' âè >
Les chrétiens d'Arménie. - Nons avons recu de
Mgr Poiron, évéque de Jéricho, la lettre suivante :
« Monsieur le Directeur,
« En Nous priant d'ôlre son inlerprôle pour transmetlre ses

- 746 -
remercîments aux généreux bienfaiteurs des populations arméniennes,
si cruellement éprouvées, le Révérend Père Supérieur de
ces Missions Nons trace un lableau touchant des misères qu'il a
eues sous les yeux, au cours de la récente visite qu'il vient d'en
faire pour lessecourir.
i Partout, Noos écrit-il, la désolation et les larmes. Plus de toit pour
s'abriter; plus de vétements pour se couvrir; plus de nourriture pour se
soutenir; étre odieux el suspects aux Turcs, el toujours plongés dans la
crainte de voir se renouveler de terribles massacres ; voilà l'existence
misérable des pauvres chrétiens qui oni survécu, au milieu des ruines
fumantes de leurs villages incendiés. Les uns. orphelins, ont vu massacrer
leur père et leur mère, les autres restent avec un grand nombre
d'enfants el sans ressources pour les nourrir.
t Mais la divine Providence est grande et surpasse toutes les misères
humaines, si grandes qu'elles puissent être. Elle nous viendra en aide,
nous en avons Ia ferme confiance ! •
• Ne resie-t-il pas encore quelques épis à glaner dans le champ
si fertile de la générosité française et de la charilé catholique ? —
Ah ! donnez encore, Chrétiens de France, pour qne vos frères
d'Arménie, après avoir échappé au glaive des persécutions, ne
périssent pas maintenant, victimes des privations et de l'affreux
dénùmeni dans lequel ils sont plongés.
• f Frère Élienne-Marie POTRON,
c Procureur des Missions franciscaines, Êvêque de Jéricho. »
Nota. — Prière d'adresser les offrandes â Mgr Potron, 83, rue des
Fourneaux, Parïs-Vaugirard, ou aux bureaux de l'Œuvre de la Propagation
de la Foi, 20, rue Cassette, en spécifiant exactement leur destina
tion. pour éviter des erreurs.
Les aumônes, destinées aux chrétiens d'Arménie, qui sont parvenues
jusqu'à ce moment aa Secrétariat de l'Evéché, ont été
adressées à Mgr Potron el au R. P. Charmetant, directeur des
Ecoles d'Orient, sauf une petite part qui a été réservée aux Missions
arméniennes des Pères de l'Assomption.
Une question à l'ordre du jour. - Il se fait actuellement
grand bruit, dans les journaux, au sujet de diverses publications,
relatives à la Franc-Maçonnerie el dont le principal
auteur, le soi-disant Docteur Bataille, vient de se démasquer, en
poursuivant de ses sarcasmes el en couvrant d'injures les catholiquesqu'il
a mystifiés. Il a élé le digne collaborateur — et compère —
d'un autre prétendu converti (1), Léo Taxil, que celte immense
duperie achèvera, nous l'espérons, de faire connaitre également à
sa juste valeur... Tout cela, on le comprend, lait baisser de plus
^ — • i — • i
fl) < Nous avons vu, dit Mgr Isoard, des hommes charges des faules les
plus graves, qui avaient accumulé, par le moyen de la pi esse, c'est-à-dire
avec une publicité comme indétiniu, tes blasphèmes ies plus exécrables, les
calomnies les plus audacieuses, et voici que, par une tres grande gràce dc
Dieu, Hs sont convertis, ils sont absous par l'autorité du Saint-Siège. Dieu
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 747 -
îCW^-saSBa'SSfiSS
profanations des arrière-loges? C } «enSD0«ib.P T '"
nous donc sur nos gardes e., sans nous îa. £ ' dte,- ÏH£
%£uT?' n „ 0 - blion -.P as T-e Salan es. le pôifdo SM« d *
que la Franc-Maçonnerie, son instrument dans l'œuvre d'univer
Souvenirs et Impressions de voyage du Pèlerina-rs
Breton a Lourdes, du 13 au 19 Septembre 1896
- One brochure de 24 pages. Se vend au profiidelpauvres'
chez MM, J. Salaun et Le Gall, libraires à Quimper P '
Prix : O lr. 25.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
SAI.NT-BR.EUC. — Le tribunal canonique constilué par Mer l'évè-
2!! m«i S T 1 "7D c ponr - x J an,in - r la c-nse du vénérable Charles
de Blois, duc de Brelagne, dom son diocèse possède les reliàues
s est réuni le 4 Novembre, pour la dernière fois. Lea procèsverbaux
des séances constituent un gros volume in-4" de 460 nages;
I original a élé réservé pour les archives épiscopales de Saint-
Br-enc, et la copie anihenlique enveloppée d'un pli scellé du
«chet de la chancellerie, pour élre remis A la Congrégation des
Mgr Fallières a exprimé son espoir de voir bientôt couronner
tous ces ira van x par la reconnaissance du eulle du Bienheureux
Ln atlenciani, Sa Grandeur a voulu donner à M. le chanoine Por-
Le vrai converti n'a point ces allures, il est contrit et humilié.

- 748 -
cher, de Blois, poslulateur de la cause, un témoignage de sa gratitude,
en le nommant chanoine honoraire de Saint-Brieuc.
La séance s'est terminée par le chant solennel da Te Deum.
La Croix des C6tes-du-Nord annonce la bénédiction, qui aura
lieu dans quelques jours, du monument élevé, au bord de la ligne
de Saint-Brieuc à Pontivy, à l'endroit où se produisit, le 26 Juillet
1895, la catastrophe dè Sainl-Brandan, qui coûta la vie à douze
personnes, dont huit pèlerins revenant de Sain te-An ne d'A ura v.
Le monument se compose d'une statue de sainte Anne, supportée
par un monolithe de granit, dont la face antérieure est
ornée d'une grande croix en relief ; il se détache trés nettement
au-dessus de la voie ferrée, el sa vue évoquera à la mémoire des
voyageurs le douloureux souvenir, el vaudra aux victimes de ferventes
prières.
SÉEZ. — Par une lettre en date da 8 Novembre, MM. les
Vicaires généraux de Séez demandent des prières pour Mgr Tregaro,
dont la santé, ébranlée depuis quelque temps, inspire en ce
moment de sérieuses inquiétudes.
Sa Grandeur a reçu les derniers sacrements. Cependant les
derniéres nouvelles étaient meilleures, Nous demandons à nos lecteurs
de prier pour le prompt et complet rétablissement de l'intrépide
prélat. '
Archives diocésaines del Quimper et Léon
PARIS. — La procession en bateau. — M. le Juge de paix
de Saint-Denis vient de rendre sa sentence dans le procès intenté
aM. l'abbé Passenaud, curé de l'île Saint-Denis, poursuivi pour
avoir fait une procession en bateau, sur la demande des mariniers
dont les péniches sont amarrées au quai. Monsieur te Curé opposait
qu'il ne s'agissait pas là d'une procession el que le Maire n'avait
pas la police du fleuve.
Les moyens n'ont pas été accueillis par le Juge de paix. Celuici,
tout en rendant hommage au bul respectable poursuivi par le
Curé, et après avoir constaté qu'il n'agissait qu'à la demande des
mariniers, a estimé : 1° que la cérémonie constituait une procession
* suivant la définition que le diclionnaire de l'Académie en
donne : Procession, cérémonie religieuse conduite par des ecclesiastiques
gui marchent en ordre, récitant des prières, en chantant les
louanges de Dieu .- \
f Qu'à la vérité Ies ecclésiastiques ne marchaient pas, mais
qu'ils se trouvaient dans une péniche, laquelle était traînée par
des mariniers et par conséquent marchait »
M. ie curé Passenaud a été condamné a 1 franc d'amende el aux
dépens ; mais, sur l'avis de son avocat, il s'est pourvu en cassation.
Il sera curieux de voir ce que pensera la Cour suprême des considérants,
un peu étranges, de M, le Juge de paix de Saint-Denis,
- 740 -
porfte^f.a^fta.O-'^

780 -
brin, — rien que pour aiguiser ses dents, — on attaque M. tel
autre qui ne se défendra pas... et pour cause. Qu'on en juge par
le fait suivant qne nous signale la Semaine d'Evreux ;
t On a pn lire récemment, dans certains journaux, uoe histoire
fort peu édifiante :
« Un abbé Chiffon, dit Mazoyer, curé de Gélannes (Var), coupable
d'actes immoraux, venait d'étre condamné à six mois de
prison.
t Or, ils oni menti volontairement et effrontément.
t Et cela pour la raison bien simple que la paroisse de Gélannes
n'existe pas dans le Var !
« L'abbé Chiffon, dit Mazoyer, n'existe pas d'avantage.
« Ce n'est pas lon i : j'ai feu i lle lé jusqu'à la dernière page, un
annuaire du clergé français ; vous pouvez chercher dans la France
enlière, vous ne trouverez pas la paroisse de Gélannes, elle n'existe
dans aucun diocèse, pas plus que dans le Var.
i L'histoire de l'abbé Chiffon n'est donc qu'un tissu de mensonges,
une infecte calomnie, dont on se sert sans scrupule pour
salir le clergé.
t C'est un jeu sans danger, puisque, personne n'étant diffamé,
personne ne peul se plaindre ; mais c'est un jeu auquel ne peuvent
se livrer que des gens malhonnêtes. »
Malhonnêtes, à coup sûr ; mais ils som légion. Quand donc les
t honnêtes gens • comprendroni-ils qu'ils oni lous intérêt à s'entendre
pour démasquer les calomniateurs?...
LA SOCIÉTÉ DE SAINT-TÈLEAU.
LANGUE ETT I^ITTEÎRAXTJX-IE GALLOISES
- (Extrait de l'Encyclopédie nationale d'Angleterre.)
L — LANGUE GALLOISE. — La langue galloise, qui est maintenant
parlée dans le Pays de Galles, el dont les premiers monuments
remontent jusqu'au vf siècle de l'ère chrétienne, appartient
à la famille des langues critiques. Ces langues sont au nombre
de six : — [Irlandais, — le GaHic, parlé dans les Highlinds
de l'Ecosse, — le Manx, parlé dans l'île de Man, le Gallois, - le
Cornish, parlé autrefois dans le Com lé de Cornwall, — et le Breton,
parlé en Armorique. Les trois premières forment la branche
gaélique; les irois dernières constituent le groupe kyrorique.
Le Gallois est une langue furl ancienne, el il ya des poèmes
dont on fait remonter l'origine au vi e siècle de notre ère. Ce qu'il
y a de remarquable dans ces poèmes, c'est qne le langage parlé à
celle époque reculée, esl, à quelques exceptions près, le môme
que le Gallois moderne. Tout en accordant une très haute antiquité
au Gallois, nous ne pouvons cependant souscrire au jugement de
plus d'un Cymri, trop enthousiaste des gloires de sa patrie, et
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 7SJ -
assurer que le Gallois ela t H Un*»* »« ix
le paradl lerres.re. L Gsloi ' M r Ï M ' ï ï et Eved - ns
une grande force d'exprès on La h-jL. ,m l ) , ,,ci , é > a 'a concision,
nes. L'alphabet se confpose de 3 M fc om ÏÏ2&" *
pies, li consonnes doubles et 7 vo Ml
3 con ~-nnes stmdd,
e, f, ff, g, „g, nghtiUlmmh '-".H 1 ' °' i' *' ch ' "'
I, u, w, y.-Ue est oujours du ' «'."• ,"*•-- *• *"•; .*- ">> ».
- Le ch est aspiré ; ex. • V/mw 'J^V i| nm « n .« r *-;.ehiea.
c'houerzin), rire. - Ledds JZùn^ • ; chw "[> hm (prononcer
l'/comme lé r, l'ffconu/e 1/ P - e^ bLW/ C °?T '? =' "
dafad (damd), moulon • - À/w r i ' ?.?. ( bars >> barde; —-
(prononcez f/oi/eT/ frui'l ( ^""^ mou,ons - -*#**
&$MttfJSSSRtâ I* ^--avecune
comme iu en breton on gl e"Zn - fi '«* J S D mouillé
°
une forte aspiration j leih* idem - PA coïeV P Le^rnf
respond au ç grec. - Le ili comme en aielaT -lfl filment
le son de l'i. - ll' so nrononce L g i
a 0I -'naireeu
et ,• -° P ro -once ou. - L y a deux sons : —
ffi &&£*£&%&&
(à elle) : - pour pain , tara . on dira : . dy rarra. lon nain
-j fy mara , m„n pain, elc, etc Comme on le vol c'est fauss
un caractère particulier au breion. - Il n' a l'un enl
aride, qU1 ne se décline point, mais qui varie suivant Ia leure ini
Itale dn mot suivant. Le verbe n'a ^inldeiemïptf
i w P '^ e P f l6 (alur : En,in ' jl est à remarqUerqu P e le Galloi" à
1 encon re des autres langues gaéliques, esl encore beaucou n na rie
ll e ra°lU 0UrS i A t u - oard '.r'- en --"-Ue nombre de œux quTpŒ
le Gallois est plus considérable qu'il ne l'était, il y a un siécle
H. LITTÉRATURE c.ALLOisE. - La littéralnre galloise remonte
ESH V: nl èCle ? H n °' re - ère - ** '^ a '* a te i cie la plupart des anciens monuments étaient
«mmencemSt
inconnus. Ce
cte
ne rut quen 1801, qne M. Owen Jones publia, sous le lilre de
Ll A f'^V Anhi l°9y°f Wain ., les principales produc-
10ns de la iliéralure galloise de 500 à 1400. l/hiftoire de la litteraiure
galloise peul se diviser en quatre périodes •
i Ji i le ! Dps les plus reculés jusqu'à la conquête normande.
Lailleur le plus ancien est Anewin (510-560). Son poi-me inlilulé
« ooaodin i raconte les aventures des Olladini (une tribu des
t-ymrys) avant leur immigraiion dans le pays de Galles.
Le monument le plus ancien en prose, dont l'authenticité soit
mconteslée, est le « code de lois » du roi H\wel Dda, qui mourut
en 7 iot
2° Pendant la seconde période (1006-1336), la liiléralure gal-

- 752 -
loise compte un grand nombre de bardes, don! les plus célèbres
sont Llywarch ab Llywellyn eL Davydd ap Gwilym.
3° La troisiéme période est surtout remarquable par la traduction
de la Bible en langue galloise, en 1588.
4° La quatrième période (de 1700 jusqu'à nos jours)., a vu
natlre un grand mouvement en faveur de celte langue. La multiplicalion
des imprimeries, l'établissement des feuilles périodiques,
la fonda lion de sociétés patriotiques y ont grandement contribué.
(à suivre.)
DOCUMENTS
POCH SERVIR A
L'HISTOIRE DU CLERGE ET DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES
dans le Finisto, pendant la R évolution.
.^jsrnsriBE îT^e
(SUITE)
« Je vous ai déjà dit que ce digne pasteur a ôté ici presqu'un
i verse 1 lément regretté. Les catholiques surtout lui ont
prouvé, même après sa mort, et leur amour et Ieur respect.
D'après le consentement de ses parents, on n'a rien négligé
pour posséder, dans un cimetière béni par lui-même, en 1782,
les précieux restes de ce généreux confesseur. On so fait
une vraie gloire ici de la réussite de cette entreprise, et la
douce pensée qu'on a auprès de soi ce précieux trésor, semble
modérer en quelque sorte la cuisante douleur qu'a causée
cette grande perte. Qui sait, d'ailleurs, si, parmi le grand
nombre de brebis infidèles qui viennent près de sa tombe,
mêler et leurs soupirs et leurs prières aux nôtres, il ne s'en
trouvera pas quelques-unes qui rentrent dans le bercail V
Qui sait si, du sein de cette pourriture inanimée qui couvre
ce corps, dans lequel habita en quelque sorte la vertu de
Jésus-Christ, une voix salutaire ne parlera pas li leurs cœurs,
et ne leur fera pas entendre ces paroles toutes-puissantes :
« O toi, qui, trop longtemps, courus à ta perte, en suivant des
« guides aveugles et perfides, ouvre enfin les yeux à la
« lumière, et reconnais au moins, dans cette tombe, le pas-
« teur légitime que te donna l'Eglise animée, non par l'esprit
« de l'homme, mais par l'esprit de Dieu. Compare, si tu veux,
« ton pasteur qui n'est plus, avec ces séducteurs qui t'éga-

- 754 -
de Léon, qui, de fait, avait séjourné dans la paroisse, pendant
plusieurs mois de l'année 1797. On voulait s'emparer de sa
personne, ainsi que de MM. Sibiril et Mouden, prêtres fidèles,
qui donnaient aux habitants les secours de leur ministère.
Voici le procès-verbal dressé lors de cette perquisition :
« 6 Prairal an VI (25 Mat 1798) (1).
« L'an VI de la République française une et indivisible,
le 6 Prairial, 3 heures du matin, nous soussignés, maréchal
des logis, brigadier et gendarmes nationaux, tant à la résidence
de Brest qu'à celle de Landerneau, nous sommes, en
exécution de la loi, exprès transportés jusques et en la commune
et chef-lieu du canton de Guipavas, k l'effet de faire la
perquisition et recherche de tous prêtres rêfractaires, et nommément
de Michel Henry, Sibiril et Moudon, à laquelle fin
nous avons, premièrement, entouré et gardé la demeure du
nommé François Henry, qui nous a été désignée, et dans
laquelle nous sommes entrés; et, après visite et toutes perquisitions
nécessaires, n'y avons rien trouvé de contraire à la
loi, De là, nous nous sommes transportés proche la demeure
de la nommée Anne Pastezeur, veuve Saliou, où, ayant frappé,
la porte nous a été ouverte, et, y étant entrés, nous avons
également fait les perquisitions de droit, dans laquelle nous
n'avons trouvé que les pièces indicatives suivantes :
« 1° Un registre (2) contenant douze rolles ou feuillets,
intitulé : Cahier destiné pour continuer, après le dernier cahier
fini le 27 Avril 1797, à constater ta célébration des cérémonies
religieuses concernant les baptêmes et mariages des fidèles
catholiques, qui se célèbrent solennellement dans la paroisse
de Guipavas, lequel cahier a été chiffré par feuillet, haut et
bas, par le citoyen juge de paix du canton de Guipavas,
lequel était présent aux dites perquisitions, sur nos réquisitions.
« 2° Un autre cahier, qui nous a paru être l'oraison funèbre
d'un individu tenant à l'état ecclésiastique, signé J.M.CC,
lesquelles pièces sont demeurées entre les mains du citoyen
Le Beck, brigadier, à valoir et servir ce que de raison.
« De cette dernière demeure, nous nous sommes transportés
en celle du nommé Jean Le Guen, fermier de la métairie
du Visac, où nous avons répété Ies mêmes perquisitions,
sans succès, et l'objet de notre mission étant rempli, nous
nous sommes retirés et avons rapporté le présent procèsverbal.
c LE BECK, brigadier; (autres gendarmes)
; LE BORGNE, juge de
(À suivre.) paix. »
(1) L. 305.
(2) Ce registre, commencé le 48 Avril 1797, terminé le 18 Février 1798,
est constamment signé par Le Sibiril, prêtre, excepté pour le baptême
Lamendour, le 23 Juin 179", qui est signé par H, Henry ; le 26 Juin, il
signe Henry, théologal, à un baptême.
Archives diocésaines def Quimper et Léon
- m -
BIBLIOGRAPHIE
Dans son numéro du 1«- No vom h..* T « n •
meut sa troisiéme nnnée d'exisiew-j si£ni„? , ^ al ° e c °n.mence brilla m--
fort .mprevn. M. BAUGAA donnede Lrie u v f S " e u M w et ce iSôïït
aux t'tnjs-BQs. Ce numéro contient «^Sï -.** sur " ««"«ioii RluSUS
i l'article récent sur ie 'lotvv^a td, J l ? qilB, ^ ues,) ^"ationse^ES
basante éto* do Mlle *£?& £& 5«* " °"< -* -• suite dffÇ
U > M? ** lvs hiiUt par M. George ttorîZ* " WIU ia Tem ' ur I
Renseignements partiouUerâ l^T 3 '
£ L U ^
l'Académie de médoS?2SS Sf «,W*„MÎ? BA ! IRA Q U ^ -*ib* Z COUOnes fi - -m nourrices, **typhoïdes,
Iles pneumonie e" *^-W* aux convalescent des (iéJrU
g W ^ J * d^tirifmoU^Vm^'r 8 rfï « Ia -P-ité des
duits similaires. ' ° ÔrL ul lnoin4 ' "•"• '-

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soaiâiflE. I. Pensée de
noveuibr-
//. Chronique du diocese
: Avis de l'Evôché *
iV.-tres-Adoratours \ Œuvre
des Tabernacles ; Les
messes de départ ; Vne
reetiheation : La langue
bretonne; Encore un exemple
y imiter; Saint Antoine,
patron des potiers.
Ul. tourelles du monde
OFFICES XXE
Dimanche, U Novembre. — 26" et dernier
Dimanche après la Pentecôte
Octave de la Dédicace, Double.
Hanc. A la Messe, mémoires de
sb Cecile, Vierge, et du Dimanche.
Vêpres, à partir de Capitule du suivant,
avec m noires r 1* du précédent,
8- de tf- Cécile, 3- du Dimanche.
4« dc s" Félicité, martyre
lundi, ÎS. _. s. Clément, Pape,
Martyr. Double. Rouge.
Mardi ti. - S. Jean de Ja Croix,
Confesseur. Double. B Ja ne.
catholique : Après Jes Tétes
?e-reims ; Prest igcdu Pape
a J,' e , ran £ er • Par - S - -ter
d'HuJst; Séez;L'assistance
par le travail ; Morale
neutre; Un document ma-
Vonmnue; indulgences aUÏ
Ternaires franciscains.
IV. Variétés.
V. la Societé de Saint-
Tvleau (fin).
VI. annonces et avis.
LA SEM-A.ÏJSTE3
Mercredi, %5 - S-- Catherine, Vierge,
Martyre. Double. Rouge.
*B* S- ~ S ' Sil vestre - AD ^ Double.
Blanc.
TWrerfi «7. - S. Didace, Confesseur
(du is Novembre j. Semidouble.
Blanc.
Saniel*--Patronagede la T.Samtc
Vierge fau supplément, 4" Dimanche
de Novembre.. Doubie-maieur.
Blanc,
J
Ordre «le l'Adoration perpétuelle pendent 1. t e m„ n e
Wo C îën Jey6e ° d"-1 au 23 Novembre.
Lan 8 olon " du N au ati Novembre.

--- 788 -
Pensée de Novembre.
Archives diocésaines de
Du respect dû à la Croix et aux défunts, — Décidément,
aux inhumations et convois funèbres, on cause beaucoup.
On cause, de la maison mortuaire à l'église. On cause moins
et moins fort pourtant, pendant la messe. Mais, de l'église au cimetière,
les conversations reprennent, le-s voix s'élèvent, le chuchotement
se transforme en bruyants entretiens, qui accompagnent
scandaleusement le pas cadencé des porteurs.
On cause de tout... du mort, de sa famille el de sa situation
financière. On cause des parents présenls à la cérémonie ; on
cause des absents. Puis, le voyage se prolongeant, on varie le
sujet de la conversation et l'on arrive à parler d'affaires, de politique,
de nouvelles ou de cancans. A ces interlocuteurs il manque
un siège, une table et un bock ; leurs propos sont en tout semblables,
comme sérieux, à ceux qu'ils tenaient hier et qu'ils tiendront
tout à l'heure, au café ou dans leur salon.
Et ces causeurs bruyants som tous gens courtois, polis et d'excellente
éducation. Dansle nombre, se rencontrent des croyants,
des chrétiens prafiquanls qui, inconscients ou timides, ou hommes
de peu de foi, suivent l'exemple des incroyants. Us oublient l'ami
qui motive leur rencontre el dont ils accompagnent ia dépouille;
ils oublient surtout le sort définitif de l'âme entrée dans l'autre
vie, pour se perdre en banalités el en frivolités.
Ce spectacle est scandaleux.
Il semble qu'aux enterrements on n'ait plus qu'à se distraire
ou à dormir. La prière ne tombe pas des lèvres des assistants :
ceux-ci attendent la fin de la cérémonie, on dirait qu'elle est pour
eux une corvée, el, s'ils devisent entre ein, c'est qu'ils désirent
employer le temps et occuper le trajet. Avec ces habitudes, le respect
de la mori s'en va el, dans ces bavardages, on senluneabsolue
insouciance du défunt.
— Mais tout le monde, dans le clergé, gémit sur cet état de
choses. Ce qu'on demande, c'est le remède,
— ll n'y a pas, je ne connais pas, du moins, de remède universel
et spontané. Mais, les remèdes partiels ne manquent pas. Il
suffit qu'on ose les employer. La tâche en revient an clergé.
Lorsque, dans une paroisse, le prètre insistera, au catéchisme,
au confessionnal quelquefois, souvent au prône, sur la conduite à
tenir dans les funérailles; lorsque, allant plus loin, il sollicitera
nne bonne el fervente prière pour l'âme qui, probablement, souffre
dans le Purgatoire, de tous il obtiendra, à la longue, un silence
absolu, el les meilleurs, les réfléchis, en viendront à cette prière
qui constitue la charité des vivants envers les morts. Dans son
dernier Congrès tenu â Reims, le Tiers-Ordre franciscain à émis le
vœu « que les tertiaires assistent pieusement aux enterrements,
en récitant, autant que possible, le chapelet en commun, évitant
toutes conversations, i (Semaine de Chartre*.)
Quimper et Léon
- 789 -
CHR0N1Q[]^DU^DI0CÈSE
on des omissions, de nous e 3 < J ^ £ S J ^
observanous, le temp, étant ^ X ^ ^ ^ ,
ral a ? ? ^ Prévost, Directeur généprofesseur
au Crand-Sém no ÏÏ rZ%! ^ S ? é M 'J mé Bars >
remplacement deM Uvînec
imV diocésaiQ > en
Ce choix a été agréé par_Monseig^lr l'Evêque de Quimper.
rexSiion deToSS ~^ ie **^
a etaussi brillantes ^Snîe^I^» â j""H
saurait trop admirer ce uueTa ffi Lï iTV le p3ss6 D m
' °
avec de chLs mo^ns p^o^
:S> ***** s «s?-"« ssi
Nous engageons ceux de nos confrères dont Ies sacristies et 1RS
Fabriques sout privées de ressources, à recourir sîmn ement 1
cette œuvre s, éminemment utile. Moyennant une H rib»î
Morlaix, soit a Mgr Dulong de Rosnay. '
v
Les messes de départ. - Les jeunes soldats appelés nour
un ao oni quitté, hier, leurs familles. Nous avons la satSon de
KSi
qUe ' pa fT-' à : s ^nt-Meiaîne, comme à Saint-Martin de
Morlac, comme à Saint-Pol-de-Lôon et dans les autres localités
dont nous avons pu avoir des nouvelles, ils se sont montrés nompreux
a assister, avec leurs parents et amis, à la messe dite à leur
[mention. La plupart ont rempli leurs devoirs religieux avant de
partir, et tous ont accueilli avec une satisfaction visible les recommandations
pieuses qui leur ont été faites, soit du haut de la
chaire, soit en des entretiens plus intimes

- 760 -
La messe du départ est désormais entrée dans nos m o m rs.
A Lanmeur, par exemple, la messe a été dite, samedi dernier,;}
8 heures. Tous les jeunes gens déclarés, cette année, bons pour le
service, au nombre de onze, y ont assisté. Tous s'étaient confessés,
tous ont communié de la manière la plus édifiaule. N'est-ce pas
magnifique?...
Nous avons déjà dit qu'un groupe de ces braves jeunes gens
avaient suivi ta retraite de Lannion ; nous avons dit cinq, s'est six
qu'il fallait dire, plus un jeune homme de Guimaëc, qui faisait le
septième.
Vraiment, ces résultats soul bien consolants pour les âmes
chrétiennes. (La ftêsistance.)
Une rectification. — LA LANO UE BRETONNE. — Nous avons
reçu la lettre suivante :
i Monsieur le Directeur,
c Dans un intéressant article de la Semaine religieuse de Qu imper
(1) sur la • Société de saint Téleau », un de vos correspondants
écrit que « ta vieille langue irlandaise ne sera bientôt plus qu'un
souvenir ». Permettez-moi de répondre en quelques lignes à cette
assertion, heureusement inexacte.
t Loin d'étre sur ie point de disparaitre, la langue irlandaise,
La c vernacular longue » comme on l'appelle, est entrée, depuis
quelque temps, dans une ère de relèvement et de renaissance. Il
y a peu d'années, en effet, — et c'est ce qui a occasionné, sans
doule, l'erreur que je relève — l'Irlandais était considéré comme
un signe de vulgarité et d'ignorance. Ceux qui le savaient rougissaient
de l'avouer, el su r leu t de le parler. Aussi les parents n'apprenaient
plus à leurs enfants la langue de leurs ancêtres; les
écoles d'Irlande étaient exactement ce que sont aujourd'hui nos
écoles de Bretagne : la disparition du Gaélique n'était plus qu'une
question de temps.
« Mais, plus heureux que les Bretons, les Irlandais ont trouvé
des hommes de dévouement, pour entreprendre * la lâche glorieuse
et sainte de préserver la langue nationale ». De nombreuses
sociétés se sont formées dans ce but, et ont pris une rapide
extension ; leurs etions ont réussi à triompher de celle fausse
honte qui empêchait les gens do peuple de parler ostensiblement
le gaélique el de l'apprendre à leurs enfants. Un grand mouvement
dans ce sens se produit aussi dans la classe dirigeante : tous
se rendent compte, aujourd'hui, que leur langue est celle de leurs
ancêtres, de leurs héros, de leurs saints, el ils la parlent de préférence
à l'Anglais.
« Ce mouvement est dû, pour une large parl, aux Frères des
Ecoles chrétiennes. Ils ont vu qu'en restaurant la langue, ils relevaient
du môme coup l'esprit. De fait, ils ont obtenu, sous ce rap-
[l) N* du 30 Octobre, p. 723.
„ —
Archives diocésaines delQuimper et Léon
- 761 -
de cede facon, dans VenseisLmZ r!?- Sur i6 n S pro e ri -- réalisés
ration de la langue i "u àSîS Zr^' gl î ni - De plus ' lares --"liens
entre les individus el rC d^ enc resserrer les
^^
émigrés d'Amérique el 'd'AuK File Tin r n' f rtemeDt les
°
uionvement paissant de , hL^, I V 0 ". P rov

Archives diocésaines delQuimper et Léon
- 762 - t
que nous nous étions déjà laite à rious-méme : « Pourquoi saint
Antoine de Padoue est-il le patron des potiers ? •
L'extrait suivant d'un article relatif au eulle du bienheureux
donne, semble-t-il, nne réponse satisfaisante: « Lorsque les pieux
pèlerins visitent, à Lisbonne, la belle Cathédrale (la Sé), où
Antoine de Padoue reçut le saint baptème, on leur montre, dans
l'enfoncement voûté qui abrite les fonts baptismaux, tout tapissé
de faïences bleues, celle qui représente le miracle du Thaumaturge
petit enfant. Eu jouant avec ses camarades, il a cassé par mégarde
la cruche d'une pauvre femme venant puiser à la fontaine voisine.
Tandis que ses amis continuent, un peu plus loin, leurs jeux
bruyants, Antoine a réuni les morceaux du vase cassé, it a invoqué'ardemmenl
les secours de Jésus et de Marie, tracé, sans doule,
le signe de Ia croix sur Jes débris, et le tableau le représente
joyeux, portant la cruche intacte à la pauvresse consolée,
(Saint Antoine et le signe de la Croix. — Echo
des Grottes de Hr it e y 2 e série, p. 229.)
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
APRÈS LES FÊTES b E REIMS : Lettre du Souverain
Pontife. — Les Cardinaux, Archevêques et Evéques, au nombre
de 48, qui ont pris parl aux fêtes du Centenaire, à Reims, avaient
signé une adresse au Souverain Puni ife, pour « déposer aux pieds
de Sa Sainteté l'hommage de leur respect, de leur liliale soumission
el de leur profonde gratitude. *
Le Saint-Père a daigné répondre par la lettre suivante, qui
montre, une fois de plus, l'amour que le Pape porte à noire pa vs.
Puisse ta France reconnaître, comme elle doit, cette nouvelle marque
d'intérêt, et répondre docilement aux intentions de Léon XIII.
Chers Fils, Vénérables Freres, salut et benediction apostolique.
II Nous a été certes bien doux d'apprendre que les espérances que
Nous vous avions données dans l'effusion de notre cœur, au commencement
de cette année, s'étaient réalisées naguère à Reims. C'est, en effet,
en présence d'une superbe assemblee d'évéques el par des manifestations
solennelles de piété el d'actions de grâces, maintes fois répétées, qu'a été
célêbré le 1 i00 e anniversaire de ce jour où, après avoir déjà porté bien
haut par ses exploits l'antique gloire des Francs, Clovis, une lois baptisé,
poursuivant des desseins d'ordre plus élevé, sut amener, par l'ascendant
de son exemple, plusieurs milliers de ses sujets â la pratique de la Religion
chrétienne.
Cette commémoration Nous a été d'autant plus agréable, qu'elle offrait
au peuple français une occasion plus excellente de puiser des énergies
nouvelles pour ranimer, accroître même les gloires de la foi des ancêtres,
et de renouveler, â une heure si propice, dans ces pieux pèlerinages
venus de tous tes points de la France, pour vénérer Ies reliques de saint
Remi, dont Ja translation u été laite avec tant de magnificence, les engagements
pris jadis au jour du baptème.
•*- 763 -
Mais Nous regardons comme une insniratron H ^ M - n
que vous ayez cherché une sorte de co om,m?„? Vf d, , vme p «>videnee,
s) opportunément ft Reims, dans h d l ^ ? T [ à , toul ce I"- s '--st fai
de Mahe, auquel Nous ^ Ç Ï W ^ t f ^ ^ * * * * » «
consacre ce mois d'Octobre tou entier e-!r on S***!' spécialement
de moyen plus pratique pour ass*3r Zk&ZlSl ÏÏJPF** *?*? trouver
gnements de la foi. et procurer ain h DrS Ê ! t>S SP 1 * ,es •**
Aussi, Nous décernons fta Tt,L V ro % ros --ana la vertu.
si généreusement d " I m ^ X & T é ^ J i " Ê * au -* !e
Nous nous faisons un devoir de vous tSESJ iZ •"* ln,, ' orl -nce, et
par lesquelles, en Nous donnant Je rtS? *?' vivement des Lettres
témoignez votre »t^ioBHn^iSZ^^ a,nm '
vous N -«-
salisfaotion Ifs v.eux que vous lo mez t-nn S ' N ° US v - vons "- - v -el
l'expression de votre reconniXnJ "f,! f" pû - r N< - ,re »•••*.
avons accordées, dans le bul d'S,lE,VML f f' e . urs - * ae N ' 0 - s ""-»
0ljr e m m r
avec plus d'éclat hnferartn dé éStSsSS I I M "
annales religieuses événement, le plus heureux de vos
comme ie firent leur-en- ?Notre tau. Z,T? l0yen

- 704 -
Le Négus termine sa lettre en rassurant le Pape sur le sort des
prisonniers et ajoute :
« En considération de Votre Sainteté, j'accorderai encore, s'il est
possible, des adoucissements aux prisonniers, i
« Jamais, observe La Croix, la figure religieuse et politique du
Pape ne s'est dégagée plus grande qu'eu ces documents, où il plaide
pour l'Italie, révoltée contre lui, parce qu'elle est malheureuse et
où le souverain vainqueur répond que si l'Italie acceptait l'arbitrage,
il ferait droit ;t l'instant à ta demande.
f Le Pape est le père des peuples; sa mission s'étend à toutes les
nations chrétiennes, et la plupart des maux politiques el sociaux
se résoudraient, si chacun savait s'incliner devant son autorité
paternelle, >
On sait que la paix vient d'étre conclue entre le Négus et le roi
d'Italie.
PARIS. — Mgr d'Hulst. — Son Em. le cardinal Richard,
archevèque de Paris, vient d'adresser au Clergé du diocèse une
lettre au sujet de la mort de Mgr d'H u fst.
Son Eminence, après avoir rappelé Ies liens de paternelle amitié
qui l'unissaient au prélat défunt, parle en ces termes des principales
œuvres de son regretté collaborateur :
La création de l'Institut catholique demeurera l'œuvre capitale de
Mgr d'Hulst. Il a été l'ouvrier donné par la Providence aux évéques qui
se sont unis pour fonder celle institution, réclamée par les besoins de
l'Eglise. Nous l'espérons de la bonté de Dieu : Ies quinze années de sa
vie qu'il a dépensées sans mesure dans l'œuvre de l'enseignement supérieur
auront été des années vraiment fécondes. Il laisse un établissement
largement doté du matériel scientifique el, ce qui est plus appréciable
encore, un groupe d'hommes de science, courageux ouvriers de la vérité,
dont te nom est respecté et honoré dans le moïKle savant.
A côté de l'Institut, un hôpital catholique se développe par des efforts
persévérants, depuis vingt années, et offre les perfectionnements que la
science médicale met au service de la charité.
Les congrès internationaux des savants catholiques, dus à l'initiative
de Mgr d'Hulst, ont été le couronnement de celle oeuvre de l'enseignement
supérieur.
Les conférences de Notre-Dame en furent pour lui le corollaire
Si Mgr d'Hulst n'avait pas reçu en partage les qualités qui fom l'orateur
populaire, il posséda la lucidité des expositions métaphysiques, l'appréciation
délicate des questions morales et la distinction tout aristocratique
d'une langue littéraire, qui lui assignent une place digne de sr^
devanciers. Ses cinq volumes de conférences sur la morale chrétienne
resteront un monument de l'apologétique catholique, malheureusement
inachevé.
C'est par dévouement qu'il accepta le mandat de député de la Bretagne.
Les paroles prononcées par Je président de Ia Chambre montrent
qu'au Palais-Bourbon on avait bien apprécié sa valeur intellectuelle et
morale.
Je me suis laissé entrainer, en parlant de la vie extérieure de
Mgr d'Hulst, si je puis m'exprimer ainsi. Mais nous ne pouvons pas
oublier sa vie intime ; il était prêtre en tout et partout.
Archives diocésaines delQuimper et Léon
(out permet d'espérer T'lt1 1 **!• 1 ^- aro e « » -i-intient ;
vénérée malade^ SSiS^k ^£^tkTl^T tt ' le
Ksi Ki? Vi [ !e ' P° lir m *---• d. to £ «bK" S
ierre ainsi louée fut divisée en un certain nombre de lois PI cha
cottes $^Ll£%iï£"* " ****** " - Uel "
troûva° r in a ., d f ra f" n6e ' grâce - la cu,l - re - e ces ««T*. •'" -*
li ou va, (om eomptes faits, que celle dame, avec ses 300 franc»
ou les familles indigentes auraienl dû les acheter sSr le marché
•nii Ë& - ss ! s . tance P ar 'o travail de la ierre, celle dame
ZJL Z 1 | »f ,r FP-'- f 011 «'"-o»*-. D'autre part, Ies indigents éviuient
I humiliation de tendre la main ; ils avaient des legumes
pour loute I année; ils étaient mieux porlanis, parce qne, an sortir
.«^."S'
aVa,enl " ouvé une «--P-lion très hvf.ieniq.ie; ils
ÎZf 'î e ?- C0 -P moins fréquenté les cabarets, économisaient leur
bourse el leur saute; ils avaieni utilisé les jours et les heures de
enomape; ris étaient restés en famille; la femme et les enfants
encore jeunes avaient trouvé là quelque occupation. En un mot
u y avau proht matériel, utilité morale, augmentation de bien-élie
et de bonheur.

- 766 -
« Si ce mode d'assistance était imité dans beaucoup d'endroits,
on serait bientôt débarrassé du paupérisme et de tous les fléaux
qu'il entraîne. •
Morale neutre. — Nous avons souvent fait remarquer l'empressement
de certains journaux à exploiter les scandales cléricaux,
souvent Imaginaires el inventés de toutes piéces, comme
ceux que nous citions dans notre dernier numéro, ll serait facile
d'user de représailles. Un exemple, pour signaler le < silence prudent
» que gardent, à l'occasion, ces vengeurs de la morale.
Le Nouvelliste de l'Ouest, du 20 Octobre, annonce l'arrestation
du nommé Lebeau, 38 ans, instituteur public à Ancenis depuis un
an, inculpé de faits odieux sur deux enfants.
Lebeau avait remplacé, à Ancenis, un tnstiteur qui y avait
laissé les plus vifs regrels, mais auquel certains personnages reprochaient
de ne point faire de politique militante.
Ancenis ne se trouve pas à l'autre extrémité de la France: cette
ville fait parl ie de noire province de Bretagne.
Gageons cependant que nos journaux anti-cléricaux, toujours
si bien informés pour les scandales du Nord, de l'Est et du Midi,
ne ïe seront point pour celui-ci.
Quant à nous, nous ne déduirons pas du cas du sieur Lebeau
que tous les instituteurs laïcs sont des gens malpropres. Dans des
cas analogues, la presse ami-cléricale ne manque jamais de faire
retomber l'odieux sur toute une catégorie de personnes.
Mais nous maintenons ce que nous avons dit cent fois : si la
morale chrétienne ne préserve pas toujours de la chûle ceux qui
en oublient les prescriptions, la morale neutre est absolument
insuffisante, puisqu'elle n'a d'autre sanction que ta crainte des
gendarmes.
Archives diocésaines delQuimper et Léon
Un document maçonnique. — La Libre Parole, qui n'a
pas reçu de démenti, publiait récemment un curieux - document
parvenu par hasard à sa connaissance * el destiné aux loges maçonniques
de la région du Nord.
Voici ce document qui montre bien quelle est l'attitude de la
Maçonnerie à l'égard du clergé :
« Nombreux sont les devoirs imposés aux membres de la société.
(La Franc-Maçonnerie).
« U faut dépouiller la Religion de toute allégorie, montrer
les abus du fanatisme religieux, dévoiler les faules commises par
les prêtres.
i Tous les frères el sœurs, à quelques professions qu'ils appartiennent,
ont le devoir de citer les fautes et bévues du clergé, afin
de ieur enlever l'autorité qu'ils ont accaparée.
* ll est obligatoire de combattre les moines, de montrer le droit
qui incombe à tout bon citoyen de solliciter le renvoi des religieux,
la fermeture des couveois d'hommes et de femmes...
- Les associés sout priés i ns la m ment de faire entendre, par
quelqu'un de sûr, les sermons faits dans les églises.
- 767 -
V^JS^gStftSS 1 ^H ce - ui 9* m iu-' leur
cW les p^^rtta-355j** en Lgage
• i leur est recommandé d'user de l'iEn^ „„•;.. -
gj-d.nu.ser de toute maniêre ^iSSSSjgiSS
les '«S'îtWà ° Ù j ! 6St < i ,Ci,e d ' avoi '- d - s rapports avec
rées, indélicatesT ^ S ^ ^ f f ^ J ^ J P ^ * ^
ftp^a»*
Jamais, peut-être, la Franc-Maçonnerie n'avaii dévoilé de facon
bat ei que,s som * -tTqu-S
dans n ?tr^fdu , C' , r r qUe Ce P,3D •?•*" -"'ewq-è
' — ' ' • m
INDULGENCES AUX TERTIAIRES FRANCISCAINS - Par nn Rr..r
en date du 7 Juillet 1896, Sa Saintelé Léon XII a concédé voir
a»q ans, à OUS les Tertiaires franciscains de l'un ei de Nui
sexe, la parHc.pal.on à toutes les Indulgences el bonnes céuvres
du premier et du deuxième ordre de Sainl-Franço s d'Asie Ti
cela, tam pendani leur vie qu'après leur mori,Bourva Pour cinq ans, la participation à toutes Ies Indulgences el
bonnes œuvres du Dremierel dn rfftiixi^m^ArHrA A.n,; rf,
pie,
récita
V A R I E X É S
Histoire d'un Député, - Un dépuré de..., - il y a quelques
mots. — entrevit, encadrée dans la porte du Pa la is-&mi r bon
ouverte sur les vacances, la maison paternelle, ll parl. Sa pensée'
en avam-courriére, le devancé dans une embrasure de fenêtre^

Archives diocésaines delQuimper et Léon
- 768 - 769 -
d'où sa miVe regarde la rue par où ii arrivera, et tricote des bas
pour les pauvres. Sa mère était vieille ; elle était venve.
Le député, lui, était un homme loyal, mais faible, ll volait, par
entraînement et sans discernement, ies lois les plus ennemies de
ses traditions de famille et des inspirations de sa conscience. Mais
à chaque vole, — singulière el piense obsession, — il revoyait, par
un jeu subit de sa mémoire, le crucifix sous lequel son père était
mort. Celait un Christ d'ivoire sur fond de velours, dans un cadre
doré. Plusieurs générations étaient passées, l'or avait rougi, les
velours blanchi, l'ivoire jauni.
Le député volait donc avec ravissement à la maison paternelle
et aux lèvres de sa vieille mère.
La chère maison, noire el cassée, est comme une aïeule. On en
aime méme les décrépitudes et les sévérités. Le député influent se
sentit, en face d'elle, redevenir l'humble fils, il se baie vers le fauteuil
dans l'embrasure de ta fenètre. Le fauteuil est inoccupé,
depuis huit jours...
— Malade, chère mère? El vous ne m'en avez rien fait écrire !
— Jet'allendais, mon enfant. Je fallendais surtout pour mourir.
Il y a des ombres sur le cueur el des pressenti menu sous le
front,qui ne nous trompent point.
— Mais non, ma mère; non. Me voici, et vous allez Oiré si
heureuse, que vous allez vite guérir.
Machinalement, le fils leva les yeux sur la muraille do celte
alcôve, où son père avait trépassé. La muraille était nne. Seul, un
clou y ro i iii L retenant un nœud de ruban fané el un brin de buis
desséché. Le député ne dit rien. Il avait remarqué que tous les
crucifix de la maison avaieni disparu. Sans eux, la maison lui
semblait déserte.
— Ma mère, que sont devenues les croix pendues dans toutes
les chambres ?
— Je les ai envoyées aux écoles auxquelles le maire a enlevé
les leurs. El â quoi bon les conserver ? n'as-lu pas décroché le
Christ de toutes les lois que tu as volées ? Mon cœur s'esl brisé, et
j'en meurs peul-élre.
Le fils, atterré, baissa la lête el garda le silence.
— Cependant, continua la pauvre malade, je désirerais beaucoup
mourir comme tous les nôtres sont morts. Veux-lu me donner
une dernière consolation ? J'ai besoin d'étre consolée, vois-tu I
de notre séparation et de les abandons.
— Ma mère, au nom du ciel, parlez!
— Au nom du ciel, hélas ï répondit-elle en souriant avec tristesse.
Eh bien t va me chercher un crucifix, devant lequel je puisse
arréter mon dernier regard. Ton pére a fait ainsi. Je vondraîs
prier Celui qui pardonne misericordieusement les mères et les fils.
Le fils, bouleversé, sortit, ll était pâle, tremblant ; les larmes
aveuglaient ses yeux et des sanglots su (Toquaient sa gorge, ll courut
instinctivement au presbytère et, comme un mendiant honteux,
il demanda l'aumône du Christ, ll l'apporta lui-même à sa
mère. La mère les embrassa tous deux.
de gens à qui tu g i-ïïAï^S'ifflJïïr * moL **
Ss conscience et la maison paternelle lui semblaient réhabili-
* • *
LA SOCIÉTÉ DE SAINT-TÈLEAU
(FIN)
tS^SSt-= !tt=K
PaysdeGafe" ét^ftÏÏT*T* Sur la silmion ^S^e da
rays ut,ujne., et sur I attacheoient que cardent nos (rtr .-'nninT
e p t P ° Ur nous un devoir *» -ympaihie, mais un devo r de
reconnaissance ; presque lons nos Saints du v- au v.i-TiècleTet il,
som en grand nombre), nous som venus du Pay "de Gal lit é
reu* qu. ont vu le jour sur noire sol, comme sain! CorenlTn e
saint Goulven, éla.ent nés de parents gallois. Ce sérail une grande
les Pol-Auréhen, les Joévm, les Gildas et esCadoc; mais si cela
ne dépend pas de nous, il nous est du moins facile de'crie à Dieu
nu fond de notre cœur : :
* Salvum fac populum tuum Domine, et benedk hœredilaii tum
« M rege eos el exfolie illon usque iu œternum •
•Sauvez Seigneur ce peuple qui fui à vous, et bénissez-le
encore comme élan t votre héritage.
n j?° y ? z d . e no îî veau son Roi > «t relevez-le, pour que jamais it
ne retombe dans l'erreur. »
BIBLIOGRAPHIE
M É ID IT AT IO M S
pour tous les jours de l'année sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ,
dtiùrpz Avanetn, du /W et Zallner, traduites par l'ahbô L. CROIFT
Curé des Cordeliers, à Lons-Je-Saumur. ;Vr*r>
PREMIÈRE PARTIE fde V Avent à la SepfuQgrsimeJ, - L'Avent, Noël,
1 -fc.pip.hame, ^rami i n-32 Jesus f avec Messe et Vêpres/ t fr. 25
DEUXIÈME: PARTIE fde ta Septuagr'sime à ta Trinite'j. — La Passion
et la Resurrection, grand in-,'J2 Jésus (avec Messe et Vêpres;, 1 fr. 25

- m -
TROISIÈME PA RTI K fde la Trinité à l'A veni J. — La Vie publique du
Sauveur, grand in-ili Jésus (paraîtra en 1897) 1 fr. 50
Les Méditations du P, Àvancio (publiées pour la première fois en 1674),
ont nourri, depuis deur siècles, la piété des communautés religieuses et d'un
^rand nombre de fidèles. L'auteur s'était proposé d'écrire un commentaire de
i'Kvangile, en résumant l'ouvrage du P. du Pont. Rédigé en latin, pour des
religieux, ot dans un. i. ly le beaucoup trop concis,'ce livre avait besoin d'être
remis sur le métier peur étre lu facilement de tout Ie uu-nde,
Ce I ra vail a été fait avec succés par un pieux aumônier de religieuses,
l'abbé Zollner, ct nous en offrons Ia traduction au pul.Iu\ Nous avons cru
f
iouvoir nous permettre, a noire tour, quelques modifications, pour rendre
'ouvrage plus pratique, et plus accessible à toutes les personnes pieuses.
L'ouvrage a été approuvé par Mgr l'Evêque de Saint-Claude.
S'adresser : Librairie J. SALAUN, Quimper.
ÉTUDES RELIGIEUSES, PHILOSOPHIQUES, HISTORIQUES ET LITTÉRAIRES.
Sommaire de la livraison du ll Novembre Î896.
1. Les Idées d'on * évêque ». L'Éducation de l'avenir, par le
P. /. BURNICHON. - ll. Le Congrès antimaçonnique de Trente el
la fin d'une mysiificalion, par le P. E. PORTALIS. — HL Une grande
chrétienne au XVII- siècle. Anne de Caumont, (troisième article),
par le P. H. CHÉROT. — IV. De la rime française. Sa nature (quatrième
article), par le P. V. DELAPORTE. — V, Mérimée incrédule
(fin), par le P. L-V. BAI N VEL. — VL Langues el Littératures
anciennes dans l'éducation (suite), par le P. P. PEETERS. —- VII.
France et Russie, par le P. H. PRÈLOT. — Vill. Saini Pierre Claver,
le nouveau pa trou des missions chez les négres, par te P. S. B. -— IX.
Tableau chronologique des principaux événements du mois, par
le P. F. T.
N. B. — A partir du I er Janvier 1897, les Etudes paraîtront
deux fois par mois, le 3 el le 20.
La Partie bibliographique sera fondue avec la Partie principale.
Le prix de l'abonnement sera de 25 fr. au lieu de 20.
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- 774 —
Apostolat de la Prière
LIGDE DU COEUR DE JÈSDS
fiifoniuin générale pour Décembre 1896, approuvée el bénie par Notre Sainl-Père
le Pape : L'OEUVRE DES CATÉCHISMES.
L'âme de l'enfant chrétien, purifiée par Ie baptéme, est une
page blanche sur laquelle on doit se hâter d'écrire le nom divin
de JÉSUS-CHRIST et de sa Mère.
Les parents, qui prennent tant de soin du corps de leurs
enfants, doivent s'occuper encore plus de Ieur àme. C'est à eux
qu'il appartient d'être les premiers éducateurs de celte tntelliffence
qui souvre à la vie, ignorante encore, mais curieuse de savoir
Qu ils ne lardent pas à lui faire connaitre DIEU, sa justice sa grandeur
et surtout sa bonté. Les premières leçons du catéchisme
reçues par l'enfant sur les genoux de sa mère, auront souvent
une influence décisive sur toute sa vie.
Après les parents, ce sont les maitres qui doivent enseigner la
science sacrée aux enfants déjà grandis et plus capables de comprendre.
Que ces maîtres s'inspirent surtout, en cette matière de
a douceur de I éducation maternelle ; qu'ils se gardent d'entourer
a leçon du catéchisme de l'appareil un peu terri Mant des punitions;
quils s efforcent de faire aimer la parole de DIEU, en la
fixant dans les mémoires rebelles.
Enfin, celui qui doit achever cette initiation de l'enfant aux
Effi 8 /" c î ml ' ani * m ?-/e3l le prètre, el cet enseignement
tombant de sa bouche vénérée, se revêt d'une majesté surnaturelle
Pour les bons prêtres, l'explication du catéchisme est lu-uvre oar
excellence el le grand moven d'apostolat.
Autrefois il aurait suffi de recommander à nos Associés de
pr er pour les parents, les professeurs et les prêtres charées de
celle humble mais importante mission. De nos jours, ii faut leur
demander quelque chose de plus. Beaucoup de parents né*limnt
ce devoir sacré; des milliers d'écoles ont été privées d e S
chrétiens, et le prétre constate avec douleur qu'un grand nombre
d enfan ls ont appris à le fuir comme leur ennemi
lluu -ore
^I£M?. P 0Qr , rem - idier à ce mal que s'est formée l'Œuvre des
ff^ïr 8 !?'
qQi 7 oni Dreher les enfants élevés loin
de DIEU e tâchent de suppléer par leur dévouement à ce qui a
manqué a leur éducation chrétienne.
Ce &ont ces zélés auxiliaires du prèlre que nous recommandons
à nos Associés pour qu'ils les aident de leurs prière de le S?
influence ei même, à l'occasion, de leur concours charitable Beaucoup
de dames, de jeunes gens et même d'écoliers chrétienne
ulfTt
d ? D / C61 ! e Saime Li « ne i P uis * e »eur nom£ Lmu'
ï ? VjJÏ TU l ui P ] J* C0Dlrées ou !es sectes s a pervertir les âmes des pauvres petits enfants. °°- Plus acharnées -----««-««»
Archives diocésaines delQuimper et Léon
4
P
778 -
CHRONIQUE DU DIOCÈSE .
Offices extraordinaires. '
de feng aa. T?nk^jtrr% ^^r^f
Saint-Corentin et M. le Recteur JFSS&m^
Jubilé pour leurs paroisses aux trois dernières semant*de rSSï' du Samedi
5 Decembre, anjour de Voet inclusivement • àamedt >
A Siiml-Corenlm. du 6 au tf indus, il y aura, chaque soir à 7 h' lfl
famedi Wit^C-E £ * & *** A W^ÏÏLÎ tevLdrediïi
Samedi, H ef ii, instruction bretonne également, à 5 h. 12 du malin
nnî L L^ m TK? **> à , ,i ï ae » d ? Vé P r ^ ouverture do la sU ion française
qui sera préchee par le K. P. Samson, Ofalat, de Ia Résidence de LimoéS'
Nous publierons, en temps utile, l'ordre ct l'horaire des exercice S
Samt-Corentm et pour Saint-Mathieu. Dans cette dernière. parôiïï T« Pré-
SïïiïZH 6 *
J ;i b "° SerQn f d0ûnéw P ar le "• P Refidence de Quimper, et commenceront le lundi,
' Bourdoulous,
ta Décembre,
Jesu tefde fe
Mgr t Evoque, accompagné de M. le chanoine Queinnec. Secrétaire
général, est parti, lundi, de Quimper pour se rendre à Paris,
ou il a assisté, mardi, à 9 heures, au service célébré, en l'église de
Saint-Stilpice, pour le repos de l'âme de Mgr d'Hulst.
Sa Grandeur a pris part, le lendemain, à la réunion des Evéques
fondateurs et protecteurs de l'Université catholique, et rentre,
aujourd'hui, dans sa ville épiscopale.
QUIMPER. — Grand-Séminaire. - Les vitraux de la chapelle
; la fête du 21 Novembre. — Parmi nos lecteurs
ecclésiastiques, il en est désormais bien peu, croyons-nous, qui
n'aient pas déjà vu, et par là même admiré celle construction si
élégante, d'une architecture très noble el très correcte. On sent
qu'à ce bel édifice il faut une ornementation bien appropriée, et
voici que la partie déjà exécutée réponde cette attente : les autels,
en pierre du pays (pierre de Laher, granit de Quimper, kersanton),
la menuiserie bien fai le, les grilles en fer forgé, d'un dessin
très artistique, constituent déjà un mobilier remarquable; mais,
avec la beauté de son architecture, ce que la chapelle offrira de
plus parfait, ce sera la beauté peu commune de ses vitraux.
L'exécution en a été confiée à M. Georges Lavergne, fils aîné
du célèbre peintre verrier, Claudius Lavergne. Depuis bien des
mois, les quinze petites rosaces qui versent la lumière sous la
voûte de la nef, ont reçu les quinze tableaux, dans lesquels i! a
représenté les mystères du Rosaire. Le mystère de la Pentecôte
occupe la rose du centre el sert de frontispice à la niche monumentale,
où sera bientôt placée la statue de la T. S. Vierge, il est
impossible de ne pas remarquer combien cette scène est appropriée
au but même pour lequel existe tout Séminaire; mais si je parle

- 776 -
de ces compositions, d'un haut mysticisme et d'un merveilleux
coloris, ce n'est que pour mémoire ; je voudrais surtout décrire les
deux nouvelles verrières qui viennent d'étre placées, à la veille
de la fête traditionnelle du 21 Novembre. Elles occupent les deux
longues feuétres du transept, fenêires qui n'ont chacune qu'un
meneau, et, par conséquent, deux D3ies. Du côté de l'Evangile, la
verrière, déjà placée, commence Ia série des Saints de Bretagne.
Celte place d'honneur ne pouvait, dès lors, convenir qu'aux d'eux
principaux patrons de notre diocèse. C'est d'abord saint Corentin,
portant une magnifique chasuble verte, et tenant en main la truite
argentée, qui est sa caractéristique. Devant lui, est agenouillé le
Père Maunoir, revêtu du surplis. Dans Fautre baie, saiut Pol-
Aurélien est vétu d'une chasuble, d'un rouge très doux et très
riche en mème temps. Il tient par son étole le dragon de l'île de
Batz, et il lui commande d'un geste superbe, mais qui n'a rien de
forcé. Aux pieds du Sainl, est agenouillé Dom Michel Le Noblelz, le
grand apôlre que nous a donné le pavs de Léon, ll est ici représenté
lel que nous le montre la belle statue de son tombeau, el la
peinture sur verre rend en perfection celte noble tôle, si expressive
Les physionomies de sainl Corentin et de saint Pol sont remarquables;
dans la première, domine la bonté; dans Ia seconde, ('austérité,
et il en devait être ainsi, puisque Wormonoc nous le montre
tellement émacié, que quand il levait les mains, on en voyait la
transparence,
r • Ce vT)î raM porle au l > m P an les armes du Souverain Pontife,
Leon AIH. *
La verrière du côté de l'Epitre présente les deux derniers
Saints de Bretagne, dans l'ordre chronologique. Cest d'abord saint
\ incenl-Ferrier. Bien que Dieu l'ait donné tout d'abord à l'Espagne,
ou il naquit dans la ville de Valence, il nous appartient par
ses derniers travaux et par te lieu de sa mori. La ville de Vannes
garde son tombeau et lui rend un culte fervent; mais saint Vincent-*
errier a même édifié el profondément remué noire diocèse :
Carhaix, Quimperlé Concarneau, PonM'Abbé, Quimper, Lesneîf?'
Sa'^-Pol-de-Léon, Morlaix, entendirent sa prédication;
Quimperlé et Morlaix e rel.nrem, un peu plus longtemps, parce
qu ii avait la Consolat.on d'y trouver des couvents de son ordre •
•Uin SPiOtlP „ lliiimnnc /l»l Ini Ai„A . : . - i - . 7»
*£.w .u^-R-iCMui uan u une pièté pleine de douceur, mais
L . ? ?i pas moins pour P-'incipa-e mission de prêcher tes vérités
terribles et ses contemporains virent en lui le premier des
!Kf a i é S d T ^P?*^ somrne chargés d'annoncer au
monde les approches du jugement ; aussi le rep reseu i e-t-o n noelquelms
avec des ailes, ici, le peintre verrier n'a point suivi cefte
tradition Iconographie, mais ia flamme qu'il lui a mise au front
n ! i? Pe, n U Ug r Dt qu,jl lui a P'«*

- 778 -
Archives diocésaines de Quimper et Léon
nes honoraires et beaucoup de prêtres de Ja ville ou des paroisses
voisines avaient aussi pris place au chœur. Le plain-chant a été
exécuté avec la perfection ordinaire qu'y melleni les séminaristes,
si habilement stylés. Après Voffertoire liturgique, ils ont chanté
un morceau heureusement choisi, et dont les paroles sont empruntées
à l'office de la Vierge : le Venile, filii, de Baini.
Aprés la messe, Monseigneur, revétu des ornements ponliiicaux,
a adressé à la jeune tribu lévilique une paternelle allocution.
S'aulorisant d'un précédent posé par l'un de ses plus éminents
prédécesseurs, il a appliqué aux élèves du sanctuaire la parole que
l'Eglise emprunte à l'Ecriture pour l'adresser à Marie : Pttichra
e$t suavis et decora, terribilis ut actes. f Ceux à qui Mgr Graveran
adressait autrefois ces paroles soul, aujourd'hui, tes vétérans du
sacerdoce; leurs cheveux ont blanchi et leur front s'est ridé, et
néanmoins ils peuvenl se les appliquer encore; car la beauté préconisée
chez le lévite el chez le prétre n'est pas celle de la jeunesse
et de la vigueur; c'est la beauté de la Fille du Grand Roi, beauté
tout intérieure, el cependant il est vrai de dire que méme votre
extérieur à vous, futurs prêtres, peut et doit étre le rellet de vos
rappons constants avec Dieu; comme la vue de saint François
dans les rues d'Assise, votre beauté spirituelle sera, an besoin,
une prédication
« Vous y joindrez l'aurait de votre douceur, à l'exemple du
Christ, que les prophètes ont annoncé comme l'Agneau, et que
saint Jean-Baptiste, sur les bords du Jourdain, a désigné de méme :
• voici l'Agneau qui efface les péchés du monde. » Aussi, voyez ce
qn it est pour tous, môme pour les pécheurs tombés bien bas,
méme pour le traitre Judas, qu'il appelle du nom d'ami. Et c'est
pourquoi, voulanl le caractériser par un mot, nous l'appelons - le
Bon Dieu >. Au prétre aussi d'étre bon pour tous, môme pour ses
ennemis personnels, méme pour les adversaires de cette Eglise
dont il esl le ministre.
• Pulckra, suavis, decora ; ce qui fera ta gloire du prêtre, ce qui
achèvera de le désigner au respect des fidèles, ce sera la science
Toujours utile, toujours préconisée par l'Eglise, elle esl plus nécessaire
que jamais à notre époque, parce que tout est aujourd'hui
discute même les vérités fondamentales. Sovez donc la lumière
qui brille sur fe chandelier
« Enfin, malgré ia douceur habituelle, sachez, à l'occasion, ternlier
le pécheur, tout en l'aimant ; car il vous appartient d'attaquer
le desordre, le péché ; faites comme sainl Michel dont l'Eglise
commue I œuvre, luttes énergiquement contre le mal, et ne vous
effrayez pas de celte nécessité de la lune, si souvent renouvelée
Le marin expérimenté sait que la mer la plus calme n'est pas telle
pour longtemps, el que ses eaux, si bleues, se soulèveront bientôt
en vagues furieuses el terribles. Et cependant ne craignez pas •
vous savez a quoi vous vous étés engagés, en formulant les promesses
que vous allez renouveler, sous les regards de laReine du
- - 770 -
Sacre a me é m ffl0aie ** termlnée par Ia ******* da Très Saint-
BBEST. -M. lechanoineRonll-Curé-ArchiprttredeSaim-LonK
que sa santé avait contraint de s'éloigner momenianémem d sa
paroisse, est rentré à Brest, dimanche soir. Ses vicaires el ses
S el3l f l V T S > nomb *> au devant de lut à la gare on
été heureux de cons aler une notable amélioration dans son ém
£Tn5ter qaa ,es P riùres des B *a«- obtiendront de D°eu le
complet rétablissement de cette santé précieuse, moyennant que e
digne curé conserne à ménager ses forces el à user des précau^on
que l'ardeur de son zèle lui a trop souvent fait négliger
no£ù^ m ~ Tm - - Obsèques de M. le D' Roux. - On
< Le mardi 17 Novembre, avaient lieu, à Plounéour-Trez, les
obsèques du docteur Benjamin Roux, Inspecteur du service de santé
de la Marine, en retraite, membre correspondant de l'Académie de
médecine, officier de la Légion d'honneur, officier dè l'Instruction
publique.
c Né à Toulon, en 1814, d'une ancienne et riche famille du
Midi, le docteur Boux avait eu une carrière des plus brillantes •
plusieurs fois il fut médaillé pour des travaux, où sa science était
toujours mise au service de l'humanité. A Rochefort, il connut
intimement celui qui esl maintenant noire Evéque vénéré, Mgr Valleau
; il fut heureux de le revoir et de trouver en lui plus qu'un
ami, un père, dans ce diocése, devenu sa patrie d'adoption. Depuis
de longues années, M. Roux avait sa maison de campagne à Plounéour-Trez.
ll y venait régulièrement, tous les ans, et se dévouait
absolument au bien du pays. Malade depuis plusieurs mois, le docleur
venait de retourner à Paris ; il y est décédé, le i i Novembre,
à l'âge de 82 ans, et des funérailles magnifiques lui furent faites, à
l'église de la Trinité, sa paroisse, où, depuis dix ans, son fils,
M. l'abbé Albert Roux, exerce le saint ministère, avec un dévouement
qui ne recule devant rien et ne va pas sans les plus pénibles
sacrifices, particulièrement celui d'une santé ex! rémement délicate.
c Fidèle au pays qu'il avait choisi, M. le docteur Roux avait
tenu à reposer dons le cimetière de Plounéour-Trez, près de la
compagne de sa vie, dans le caveau de sa famille.
f Le cercueil arrivait à Plounéour, le lundi 16 Novembre, à
4 heures du soir, et était transporté dans l'ancien ossuaire, aujourd'hui
chapelle de Notre-Dame de Lourdes, transformée, pour la
circonslance, en chapelle ardente. Après les vêpres des Morts,
solennellement chantées par le clergé paroissial, le corps fut laissé
à la garde de la population qui, reconnaissante des bienfaits de
l'excellent docteur, répandit, le soir et durant la nuit entière, ses
larmes avec ses prières près de la dépouille mortelle de celui qui
aimait vraiment notre pays, sa mer sauvage, ses rochers abrupts

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et ses habitants, à la rude écorce mais au cœur dévoué, quand une
fois, comme lui, on a sa en trouver le chemin.
Le lendemain, à U heures, se rendaient les derniers devoirs.
Ce fut un triomphe bien propre à consoler le cœur du liis aimant,
de la fille dévouée, qui, tristes mais courageux, suivaient depuis
8 jours la dépouille paternelle.
L'église paroissiale, qui doit beaucoup à M. le docteur Roux,
avait revêtu sa grande parure de deuil. Gràce à la bienveillance
de M. le Curé de Lesneven, à l'aciivilé de ses ouvriers et à l'initiative
locale, rienne laissait à désirer. Tentures du chœur, grandes
Hammes descendant le long des colonnes, draperies faisant le
iour de l'église à la hauteur des chapiteaux, au-dessus des lampes
voilées d'uncrèpe funèbre, catafalque aux nombreux cierges étincelante,
tout porlait aux graves pensées de l'autre vie, et, dans
celle décora i ion mortuaire conforme aux règles liturgiques, se
lisait la pensée de l'Ecriture : Bonum est, ô mors, judicium Hutru.
Oui, la pensée de la mort était là, chrétienne, réconfortante, et
après les douleurs de la séparation rappelant les jours de la vie
future, où il n'y aura plus ni larmes ni séparation, mais ie repos
de l'éternel bonheur.
« Trente prêtres étaient accourus des divers points du diocèse,
pour dire leurs regrets el témoigner de leur sympathie. Parmi
eux, les deux anciens recteurs de la paroisse, trois anciens vicaires
el trois prél res originaires de Plounéour, qui par leur présence
rendaient le plus précieux témoignage à Uaméniié et à la cordialité
de celui qui fut toujours pour le clergé de Plounéour l'hôte Ie
plus aimable elle plus délicat. M. M. les Curés de Sainl-Marlin de
Brest, de Landerneau el de Lesneven disaient ce qu'il fut pour
les amis du dehors, et M. le Curéde Saint-Joseph, de Paris, M. l'abbé
Laurençon, chanoine-prélat deLoreile et missionnaire apostolique,
rappelait ce qu'une iniimiié de 20 années lut avait révélé de cœur
et de sentiments exquis chez Ie docteur Benjamin Roux.
• Surtout la présence de Mgr l'Evêque de Quimper disait hautement
ce que fui Ie regretté docteur. Malgré ses graves el nombreuses
occupations, Monseigneur avait cru devoir donner un dernier
témoignage d'honneur à l'ami des anciens jours et une consolation
particulière à sa famille éprouvée.
t Monseigneur arrivait à Plounéour, par le train de 10 h. 1/2,
et prenait place au chœur, où un trône lui avait eté préparé. La
evéede corps faite par M. Ie chanoine Fleury, Curé de Landerneau,
la messe fui chantée par M. Cozic, Curé de Lesneven, en présence
de Monseigneur, assisté de M. Ie chanoine Arhan, Curé de Saint­
Martin et de M. Laurençon, Curé de Saint-Joseph, de Paris.
i Monseigneur donna lui-même l'absoute et tint à accompagner
le corps i\ sa dernière demeure. Une nombreuse assistance remplissait
le belle église de Plounéour et suivit le convoi jusqu'au
cimetière. Un premier maitre de la marine, en uniforme, portail
les décorations du défunt et des marins du pays portaient les croix
el Ies couronnes. Le cercueil couvert du drap mortuaire, élail revô-
Archives diocésaines delQuimper et Léon
- 781 -
san .'uniforme brodé de grandetnu^ 'rfgftï $$%&.
ûwmmwmm
cœur, chrétien convaincu et pairie ardent '" hm de
« Homme de cœur, on le vit se dévouer,' au péril de sa vi» HA»
ches sur les puits artésiens. Il voulait venir en a de aux hnm
bleuet aux petits... Combien t^kX^à^mm
H^fo H n°H?M e ^ ec t œur ^ " lo fut l0U J° urs e «ans sa carrière il
àKe a nr %*£? uneéner * ie ---domptable ; comme plus tard
veu'~e l'orphehn. Ve l ° UJ ° U, ' S Wefl disp ° Sé **!» * I»
« Chrétiens convaincu, il était pratiquant et, en activité ne
T r E r d f Sisler * Ia messe ' * n * rand if ^e ; plu tard!
en retraite, on le voyait se confesser el communier avec les nius
bumb es paysans, dans l'église de sa paroisse
« Ardent patriote il ne séparait pas son amour de l'Eglise de
fcv? J Ur t r ? ur ,a . France : P ersuadé ue 'a vocaiiou de la
S£SSi . t0t !- Ce qui ,- est noble et onéreux, on l'entendait
s écrier volontiers : < Aimons la patrie, el vive la France I .
t -Nature éminemment sympathique et bonne, a conclu M. te
Curé de baim-Joseph, i\L le docteur Roux est de ceux à qui l'on
peu t dire avec confiance l'adieu qui console et laisse les plus
douces espérances. Vous le savez, vous qui l'avez connu, clergé
amis, marins, habitants de Plounéour; vous le savez, Monseigneur,
el votre présence à Plounéour el jusqu'au cimetière l'atteste
mieux que toutes mes paroles. O fils si dévoué, ô fille si
pieuse et si vertueuse, ne pleurez pas; c'est lui qui vous appelle
et vous sourit, en vous disant à Dieu.. •
« A ces paroles, Monseigneur, visiblement ému, a répondu en
remerciant M. le Curé de Saint-Joseph d'avoir si bien rappelé celui
qui fut pour lui un ami dévoué. * ll élail, a dit Monseigneur, par-
« liculièrement bon. il aimait l'humanité, il était humain, dans
toute la force du lerme eL par suite, faisait loul pour soulager
son prochain. Pourcelat il aimait son art et s'y dévouait avec
passion. Beaucoup de travail ne lui coulait pas, s'il pouvait faire
un peu de bien et, comme Noire-Seigneur a dit : Beati miséricordes,
il y a lieu d'espérer que la Miséricorde divine s'est exercée
en faveur de celui qui fm bon... Que sil y a des faiblesses à
expier, il faut compter sur les prières du clergé et du peuple,
P

Archives diocésaines delQuimper et Léon
— 782 - I _
« pour que bientôt miséricorde soit faite à celui qui fut roiséricorc
dieux. C'est la grande et la suprême consolation que l'Evêque
i peut assurer à ses enfants... i
f Après la triste el belle cérémonie, une distribution d'aumônes
faite aux pauvres, accourus nombreux, a appelé la bénédiction
divine sur celui qui n'est plus et sur ses enfants, qui continueront
sa tradition- et le peuple s'est écoulé, disant (ce qui à sa manière
est la louange de l'homme de eoeur, du chrétien el du français) :
« Il faudrait que tous les riches fussent comme celui-là 1 *
•«•
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
ROME. — La Sacrée Congrégation des Rites s'est réunie au
Vatican, le 17 Novembre, en séance plénière, sous la présidence
du Souverain Pontife, pour le vole définitif sur l'authenticité des
deux miracles de premier ordre (goérisons instanlanées et parfaites
de maladies reconnues incurables), attribuées à l'intercession
du Bienheureux Pierre Fourier el proposés pour sa canonisation.
On sait que, pour la canonisation, l'Eglise requiert simplement
qu'après la béatification Dieu manifeste de nouveau la grande
sainteté de son serviteur. On ne revient plus sur ta vie, la doctrine
el les vertus du Bienheureux ; car tout cela a été profondément
scruté pendant le procés de béatification. L'approbation solennelle
des deux miracles dont nous parlons dot la procédure ; il ne reste
plus qu'à constater que, toutes les règles ayant été suivies, on peut
procéder en tou le sureté à la canonisation, t u to procedi posse. On
espère que, sous peu de mois, la France comptera un sainl canonisé
de plus.
Le bienheureux Pierre Fourier, apôtre de la Lorraine, curé de
Mattaincourt, pendant 39 ans, né en 1565, mort le 9 Décembre
1640, est le fondateur des Religieuses de la Congrégation de
Notre-Dame, chargées de l'instruction des jeunes filles, ll fut béatifié
le S) Janvier 1730.
POITIERS.— Une église sous les scellés. — Notre-Da mede-Beauchéne
es i un pèlerinage très fréquenté du pays vendéen,
desservi par des chanoines réguliers de Saint-Augustin*, autrement
dit, chanoines de Latran. La chapelle, fermée lors des décrets de
1880, avait été rouverte, il y a quelques années, et depuis, aucun
incident ne s'est produit qui puisse motiver la mesure, aussi brutale
qu'inattendue, dont M. le sous-préfet de Bressuire a été l'exécuteur.
Le 16 Novembre, les scellés oni été apposés de nouveau,
en vertu d'inslrucLions envoyées au Préfet des Deux-Sévres par le
ministre, et datées du 12 Novembre. Ce méme jour, M. Méline,
président du Conseil, affirmait à la Chambre — ce qui lui valut
l'appui des conservateurs — qu'il * ne voulait pas déclarer la
guerre à l'idée religieuse ï »
if
783 -
les ParoS C e7troVper e laloSe *" „*„'* VieDdraiem déme «"' '
selon nous - des catholinnT? n ?" P et J P rom ^, du reste,
pelle de *olre-t^^ k chasaisies
contre des commiinaniïa i v ,- ' ails > Persnnes et *
„r,U „„p |„S, SS^Ïtirl" SZ*' *" •""" " ""•
sommes som encore Sues ' P ' * " nfHjt a ele P a > ée -'

- 784 -
religieuses qui, presque toutes, oni refusé de céder à une loi arbitraire,
croyant, avec raison, qu'aucun iniérêt n'est supérieur pour
elles à celui de la défense des droits de l'Eglise.
AMÉRIQUE. — Un Président qui parle de Dieu. — Le
Président Cleveland a publié, à Washington, une proclamation qui
pourrait servir de modéle aux chefs d'Etat chrétiens, ll y invite le
peuple des Etats-Unis à ne jamais oublier la reconnaissance due
an Dieu des nations, pour le soin qu'il a pris de le préserver des
désastres el lui montrer la voie de la paix et du bonheur, ll désigne
le jeudi, 26 Novembre, comme jour d'action de grâces et de
prières, dans toute retendue des Etats-Unis,
Le nouveau président du Grand-Orient. — Le Journal
du Centre nous apprend que M. Dequaire-Grobel, le nouveau
président du Grand-Orient de France, est professeur de philosophie
au lycée de Châteauroux.
Ce journal fa i L sur ce sujet quelques justes réflexions :
... i N'esl-it pas permis, dit-il, de se demander si le fait de
confier la direction dune classe de philosophie à l'un des maîtres
de la Maçonnerie, à l'un des grands chefs commandés pour mener
le combat contre le christianisme, est, de la part de l'Université, un
manque absolu de sens moral ou un défi jelé à l'idée religieuse ?
Ou bien encore, n'est-ce qu'un essai ? et voudrait-on arriver à
ce que toutes Ies chaires importantes de l'Université ne fussent
confiées qu'à des francs-maçons éprouvés el publiquement reconnus
?
Peut-être nous répondra-l-on que nous devrions savoir qu'il en
est ainsi depuis longtemps. Mais nous objecterons, à noire Iour, que
jusqu'à présent les catholiques n'avaient pu procéder que par suppositions,
tandis qu'aujourd'hui le fait est patent, officiel... •
DOCUMENTS
FOUR SERVIR A
L'HISTOIRE DU CLERGÉ ET DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES
dans le Finistère, pendant Ia fic vol u tion.
-A.nsrisrÉE:s îvee, 1797, r7©e
La persécution, qui s'était ralentie en 1795, s'accentua, à,
la fin de cette année, sous le Directoire (26 Octobre 1795).
Le Directoire du département du Finistère prenait l'arrêté
suivant pour assurer l'exécution des nouveaux décrets contre
les prêtres fidèles :
« Le 23 Germinal an IV ( 12 Avril 1796),
« Vu la lettre du Ministre de la police générale, du 22 Ventose
(l* r Mars) dernier,
Archives diocésaines de Quimper et Léon
1
— 7gy
ÏMB sxisss Sr*-• xssz
« Arrété : '
permLïe- '* g ' nd * «u département est mise en
M u ^ a i ! ^ prè- ^
J l'effet de s'assurer des liJSl S T T V * respectif -'
des prêtres réfractaires • retraite et des personnes
ord^r Basas t :* sas* da présent - » «
a) 8Vexïe A dïlt^»r £"t t d à t a « w - ^ «#* -
dû ctre déportés, e t 1 £ ^ d £ ^ *J «f J Citres
qui, ayant mis des restri^tin*. „ ' ' exyte des P rf -loi
dn 26 jSécemb*e mo Ônn ^ T*?* pre8crit P" la
lien* le°s^rItres r oû! Profif arre - tatio '- -- conduire an cbef-
« fi. fw T q mmmmë
, trouveraient avoir contrevenu à Ja loi •
M£1Î f--ires dc rigueur obligèrent de nouveau Ies prêtres
af a m S S E V .r/* PeD( J ant la »* "-fonctions
& i ! Z ï ï £ ï ï ^ V * J ^ inondations, parmi
bemfcc^H'v 31 /- 11 W (7 AvriI 1796 )' l'In-titntenr dePla-
» wl "}. * Vatnn ' a -' ent -ational du District de Brest
cette lettre digne d'un sectaire (1) : '
bu!» n» r^fî 1 - * • P1 * ben _ n . ec ..-u me dis que le District distri-
Lin?"^ a - ec -'---orépubl,cain pour l'instruction des enfants;
î?~* g \T
8eralt d une ffrande "• tiJite qui viennent écouter mes ecnns n'ont -.-.t,..,
. car
i.-.„
tous
—,•
Ies enfants
7.*
(1) L. 94.

- 786 -
c Je te serais obligé do m'en envoyer 150 ou 200 exemi)]
aires.
« Je travaille à découvrir le gîte des calotins, qui confessent
et donnent leur bon Dieu dans les crèches et ecuries de
cette commune; je pense que je ne perdrai pas ma peine. »
A la même époque, Ie Commissaire du Directoire exécutif
près le Département écrivait aux Administrateurs du Département
(1) pour leur dénoncer la Municipalité de Guissény,
trop favorable aux prêtres réfracta i res.
« Le citoyen Jacq, ministre du culte, soumis aux lois de la
République, se plaint que le citoyen Gallion, agent de Guissény,
s'est emparé de vive force des clefs de la sacristie de
l'église où il desservait son culte, et lui a pris et retenu un
calice, un ciboire et deux burettes d'argent. Sur sa plainte,
j'ai informé, et il résulte de mon enquête que, par arrêté du
3 Germinal (23 Mars), l'Administration centrale a accordé
l'usage de cette église à des citoyens de Guissény, qui la
font réparer, pour y placer un prêtre non constitutionnel ; que
le prêtre constitutionnel n'est pas solvable pour répondre des
réparations. Cependant, celui-ci réclame les objets saisis, et
la Municipalité aurait dû les faire restituer, si elle n'avait
pas approuvé, et provoqué peut-être, les actes arbitraires de
Gallion. » (A suivre.) —
ll) L. 70.
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; Missions et Retraites
du Jubilé ; Nécrologie ;
Nomination daus Ie clergé;
Langolen : Jubilé et Adoration
; Œuvres militaires;
Fouesnant ; Cause du Vèrié-
Dima7ichet fi Decembre. -2->" Dimanche
de l'Avent. Office du jour :
t-emi-double. Violet. A Ia Messe
memoire de s. Nicolas, Evéque.
représ du suivant, avec mémoires du
Dimanche et de s. Nicolas.
Lundi, 7. - S. Ambroise, Evêque,
Docteur. Double. Ria ne.
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Tï( >>. DE LA TRÈS SAINTE VIERGE
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-L..A. SEMA-INE!
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JU. Nouvelles dn monde
catholique ; Home : P$ris:
Mgr d'HuIst ; Prudence,
force et justice ; Contradictions.
J V. Documents historiques
(suite).
F. Annonces et avis divers.
M Z c n redif '^-, 0mce dù -octave ^
mmacuJée-CoDceplioo; Semi-douoie.
Diane.
Jeudi io - Office de l'Octave ; Senu-double.
Blanc.
Vendredi, ll, - s. Damase, Pape
-^mi-double. Blanc. ^'
tySSP'J*- r s - CORENTLN, ÊVÊ­
QUE Premier Patron du diocèse.
Double de I-» classe, avec Octave
Diane.
Ordr* de l'Adorutlo» pe. pêtaelle pendant ln .em«lQe
îocronL de Qjirï,perlé du 1- au 6 Décembre.
rnMAÏÏÏÏ. V du 7 au 9 Decembre.
College de Lesneven du 10 au 12 Décembre.

- 790 -
Le Temps de l'Avent.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Pendant qnatre mille ans, le monde a vécu d3ns l'attente du
Dieu rédempteur. L'œuvre de Ia création, si pure et si belle quand
elle sortit fies mains de son auteur, n'avait pas lardé à étre souillée
et dégradée par le péché. Pour qu'elle redevint (ligne de sa fin,
une restauration ela i t nécessaire; ce fut l'œuvre du Rédempteur
promis par Dieu au premier homme, après sa désobéissances I fut,
jusqu'à sa venue, l'objet de l'attenle universelle. Touie la vie,
toule l'histoire de l'ancien monde se résume dans celte attente.
Aujourd'hui, celui qui en élait l'objet esl venu. Le Messie est
descendu sur la terre ; nous avons vu sa gloire, nous participons
au bienfait de sa rédemption. El pourtant l'Eglise veut que,
durant l'Avent qui commence, nous vivions dans l'attente de ce
divin Messie, et que nous l'appelions par de ferventes prières.
C'est que l'œuvre du Rédempteur, comme celle du Créateur,
se continue et se complète de jour en jour ; Jésus s'est donné au
monde, il l'a sanctifié el racheté, il lui a communiqué sa vie, tI y
a fondé la société des saints. Mais it faut que, par une correspondance
fidèle à Ia grâce qu'il nous a méritée, nous participions tous
au bienfait de son avènement. Hélas I tomes les misères que le
Messie est venu guérir ne se retrouvent-elles pas encore en nous,
à un degré ou à un autre ? N'y a-t-il pas dans notre intelligence
de profondes ténèbres, dans notre volonté dincrovables faiblesses?
El puis combien d'hommes qui n'ont point encore profité de ce
bienfait, que la lumière de l'Evangile n'a pas éclairés, et qui, après
lant de siècles écoulés depuis l'incarnation du Verbe, demeurent
plongés dans l'infidélité ! Combien d'autres connaissent, il est
vrai, Jésus-Christ, mais, aveuglés par les préjugés el les passions,
lui refusent l'hommage de leur foi, de leur amour et de leur
obéissance !
Donc, de nos jours encore, il y a lieu de demander à Dieu
l'avènement du Messie, d'appeler de tous nos vœux le divin
Rédempteur, de le conjurer de nons visiter dans sa miséricorde et
de compléter son œuvre, en ramenant à lui les pauvres égarés qui
s'en éloignent, en fortifiant par la puissance de sa gràce ies volontés
faibles et chancelantes, en purifiant par sa sainteté les cœurs
malades : Cujus veritas instruerêt inscios^ sanctitas justi fieur ct impios,
virtus adjuvaret infirmos. C'est ta prière que nous devons, en
tout temps, adresser au Verbe incarné, source et principe de toule
vie surnaturelle ; mais, dans le saint temps de l'Avent, elle doit
s'élever de noire cœur plus fréquemment el avec plus de ferveur
qu'à l'ordinaire ; l'Eglise nous y exhorte et nous en donne l'exemple.
Quoi de plus Louchant, en éffet, que les supplications qu'elle
nous met sur les lèvres, dans l'Office de l'Aveul, pour supplier, conjurer
le divin Messie de venir sur ta terre et d'établir son règne
parmi nous ! L'abbé BRANCHEREAU.
- 791 -
* \
Le parate vias Dornic de Jean Rantin * , \
pour tous les hommes, Dieu uni nn.L i ^ de t0Us '^ temps et
mérites de la rédempiioi et d2 sa ln? L^T* diaque J
our les
l'avènement du Sauveurdao efl en ° Ve,le a ° ssi chaque jour
dant Ie saint lemps de l'Avent Z l' S Particulièrement penan.iques
promesse! animésde 3iï s d ^ Ï!*fe • « * £
relour de celle mystérieuse» nLswt E *' atu ? ndent avec joie le
laisseront passer/saceTnrofia^«« ? a îf C0 -S lbren différents
tant l'expérience des faiblKSiS^SS f** de Noêl ' Pour "
pas manqué : déceptions a mères demain ^ h ? m ? ÏDes leur a
intimes, catastrophes K ^ J â t i ^ ^ ^ souffrances
font tomber, l'une aprésTanuff n? lrédu ! se , Dt tou t * néant et
préparé autour d'eux ne rSiV niii « SI ?* DS ? c ! V ie DieD a t0Qt
-
par un acte personne d W ^ i W r T Ddre a son appel
ernier connaisse lé mem, eû^n^S f i?^
afin que le monde
caro salutare DeL F ' e ue ^ : et vidcbi t omnis
' (R- P- MONSABRÉ,)
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Offices extraordinaires.
'i^^"'c7J^Itio^dl7^mfs E l\' T u-^ £??*& * Dombre,
et bénédiction du ï.l Sacrement ' ' St " aie Mes *'-' instruction
l'aves"rappeJé e |e J^Mjf ^ ^ ^ Jul * é ' ~ QPER. - Ainsi que nous
Corentin a ^ U t o ^ T L * " *2 cooc -es paroisse Sambre,
pour «e terminer JeJour de Noéï^ ' comftientera -'J A ' /4,
muDton et dernière allocution aui enfante ' ' } ' meSSe de com "
«IP? nnrfnP Pj4R T SF r -?-?,SAINT-LOUIS. - Bieu que Ie temps filé pour gagner
1 Indulgence du Jubilé ne commence qu'à partir du 4 UétemtZ L
%^T*T
bret ops °* «*- depuis Ie k Nombre EIlS ^ônt don
nées, fc 5 heures du matin et à 7 h. Èfi du soir, par H. Nîcolaf Lr t
Plomodiern, et H. Le Saon vicaire à Plouider. «H*--*---, recteur de
3 et 4 Decembre, Jubilé des enfants de 7 ans a 10 ans. — 7 8 9 ei 40 /v
cembn, Jubilé des enfants des Catéchismes. '**.»* 40 De-

- m —
— Du to au ts Décembre, Prédications frany aises, données par 4 Pères
Eudistes, dans l'ordre suivant :
Lt 40 Décembre, à 7 h. 3M du soir, Ouverture des exercices : Sermon,
Bénédiction du T.-S. Sacrement.
Les jours suivants, ii 5 heures du «.alia, Messe, Instruction, Bénédiction
du T.-S. Sacrement,
A 9 heures, Mt-sse. Instruction.
A 2 heures, Instruction.
A T h. 3/4 du soir, Prières, sermon, Bénédiction du T.-S. Sacrement.
Le is. ii â heures, Cloture du Jubilé ; Vêpres, Sermon, Rénovation des
VOEUX du Baptême, Bénédiction du T.-S. Sacrement. 7e Deum,
Le T. S.-sacrement sera expose toute la journée, du ll au 25 Décembre.
* •
CAMARET-SUH-MER. — Une retraite, à l'occasion du Jubilé, sera prêcbêe
dv fi ou to Décembre inclus, par le R. P. Galerne, Jésuite, de la Maison de
Saint-Joseph, de Quimper.
Nous recommandons instamment aux prières de nos confrères,
des communautés religieuses el de toutes les personnes pieuses,
ces pnHlicaiions et retraites que nous venons d'énumérer, et toutes
celles, 1res nombreuses, qui se donnent actuellement ou seront
données, dans le diocèse, d'ici la clôture du Jubilé national, afin
qu'elles produisent dans les âmes le fruit désiré : le règne de Dieu,
Adveniat regnum tuumj_
Nécrologie. — Nous recommandons aux prières de nos
lecteurs M. Riouallon, Yves-Marie, vicaire à Collorec, décédé à
l'âge de 31 ans.
Nomination dans le clergé. — Par décision de Monseigneur,
M. Gallic, vicaire à Moëlan, est nommé aumônier des
Bretons, au Hâvre.
LANGOLEN. — Jubilé et Adoration. — Chacune de nos
paroisses ch ré fiennes, sans s'isoler, plus qu'il ne faut, de ses voisines,
a cependant un esprit propre, une vie indépendante, comme
toute famille qui mérite ce nom, el elle attache souvent à une
faveur spirituelle amant d'importance que si elle était seule à en
jouir. C'est ce que nous avons eu le plaisir de constater, au milieu
de celle bonne et charmante population de Langolen.
Il est vrai qne pour un jeune recteur, aussi zélé que M. Le Gall,
un premier Jubilé, une première Adoration dans sa paroisse prend
les proportions d'un événement, el le succès ou l'insuccès de cel
appel général à ia population sera comme le critérium, pour ne
pas dire le thermomètre de la sympathie, de la confiance qui entoure
le nouveau pasteur.
Maintenant la conclusion sera facité, quand j'aurai dit qu'à
l'exception d'uu étranger, tout le monde s'est empressé de profiler
de la grâce du Jubilé el de suivre ies exercices, depuis le premier
jour jusqu'au dernier. A voir l'attitude recueillie de ces
braves gens, on se serait cru transporté au sein d'une communauté,
d'une intensité de vie spirituelle bien rare dans les campagnes.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
co *---ca.ion
d'une leure, écrite à mi Jrétre (Z $£££*
M. le Directeur de l'œnvre miïiif» ? ? é de no,r - diocés -. par
cet extrait, q«i sera po^r no coZt LaVa Nous en d
'-„ ~
ment : H puur nos ---''•ères un précieux encourage-
vous ^êreZzt^lZ\tSZ i ° JeaDe homme --I-*' s
lj trouvera, au Z t i t ^ S ^\^ZT^ à ^ en ^ dli **•
dévoué. milliaire, un accueil bien cordial et bien
«*X2S* KKde e ar s l dire ,r bieD * **
é du
diocèse de Quimper S'OCCOM!rfw? «fc. « qUe " e le cler &
gens qui viennent à I avT , n^' 5 " Pr ? sq . ue l0Us les Jenne.
recteurs et de M S les v.Lt ilT eurs . de ,et|r e---e MM. Ies
tiennent des cor espondâncés «« .!> C ° Up de ces Mess, ' etl « Bn --epar
ce moyen, M ^ f f i t o " " Par ° ,5S,eDS e ' leur ! °^
FOUESNANT. — On nous écrit -
SS p«'î" n W e '' U - iv ^'''é ôiholique d ille, *uë neS dè
AST.T^T 1, Prol< - no 'a''re apostolique, Curë-dovènie Umtaiil
don le frère, ancien Curé de la Cathédrale de *S -Brieu? S
M iil y a ( l» el '- ues 1 a nnéeS, laissant une mémoire en bXclion
famiîlP J 3 ''If 6Sl t " ièce du «>i--i-nd-ni Le Maigre, do, Na
SLtt.iU ÛDOrabIefflem C0DDne PSr *" * w ««" •»
,«.!!Jr '^r. - e „-andivisiau, chanoine honoraire, et M Eveno
chanoine de Sainl-Bnnuc, Supérieur du Séminaire Mlte 3
e^" elan ' a ,? ,ent ,enu à reh3usser

- 79't- -
• M. le Curé de Fouesnant a donné la bénédiction nuptiale, à
laquelle Léon XIII avait bien voulu ajouier la bénédiction papale,
sollicitée par les jeunes époux. Puisse celle bénédiction assurer au
nouveau couple, avec les joies de la vie présente, celles de la^ vie
#••
future î »
Cause du Vénérable Père Julien Maunoir, — La
Sacrée Congrégation des Rites fait instruire, en ce moment, le Procés
Apostolique sur les Verlus et Ies Miracles in specie du Vénérable
Serviteur de Dieu Julien Maunoir, prêtre profès de la Compagnie
de Jésus.
L'enquête canonique se poursuivra simultanément dans le
diocése de Rennes, où naquit le Vénérable, el dans celui de Quimper,
où il mourut, après quarante-deux ans de Missions.
Le 19 Novembre dernier, dans la chapelle du palais archiépiscopal,
sur les instances du R. P. Ory, S. J., Vice-Postulateur de la
Cause, Monseigneur l'Archevêque a constitué le Tribunal Apostolique
qui doit examiner les Témoins de son diocèse. Sa Grandeur
a désigné pour Juges: M. Renaud, vicaire général, et MM. Richard,
Hamard, Roger et Ceillier, chanoines de la Métropole ; pour Sous-
Promoieurs de la Foi M. Durusselle, vicaire général, Promoteur
de l'officialité diocésaine, et le R. P. Gille, chanoine honoraire ;
pour Notaire Actuaire M. Jouzel, aumônier de la Visitation, et
pour C f tr sores sive Nuntii M. Noury, vicaire à Nol re-Da me, el
M. Agaesse, séminariste de Rennes.
Après avoir prêté le serment dont les Lettres Rémissoriales
donnent la formule, Monseigneur l'a déféré à chacun des membres
du Tribunal el au Vice-Postulateur lui-même.
Les Juges Apostoliques, aprés avoir entendu les demandes du
Vice-Postulateur et les protestations des Sous-Promoteurs de la
Foi, ont déterminé le lieu, les jours et les heures de leurs sessions
et ordonné, pour le mardi suivant, la citation du R. P. Gille et des
Témoins présents à Rennes.
Au jour fixé, ces Témoins ont prêté serment de dire la vérité
et de garder le secret sur les Interrogatoires envoyés par le Promoteur
Romain el sur leurs propres réponses. Puis, le premier
Témoin de la Cause, M. Brassier, réel eur de Sainl-Georges-de-
Reinlembault, a commencé immédiatement, à huis clos, ses dépositions.
Nous recommandons aux prières des fidèles le succès d'une
enquête si importante pour la Bretagne, dont le P. Maunoir fui
l'a pol re infaligable, au xvii* siécle, el pour le diocèse de Rennes
auquel le Vénérable appartient par sa naissance, el dont il esi une
des plus belles gloires. (Serna i ne religieuse de Rennes.)
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 795 -
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
e prouve, mieux que tout le reZ « ^ ^> nne sam -' Ce «.«lonsues
audiences qu'il à données ^ £.£2 ' &S -»---'«"-« et
Le ieudi 2fi Nnt-0mirJ.-> ' ces ' 0 - rs derniers.
quarts Sûre! le une 'i 'effi tJ a T aa > ^ adial -pour
conclure avecle S*ia ?.*«.mS . ?$ ae '> a(npm -.
celui qui a été établi eni JWW î!«°i u ' l - cor,1 - t ---w le genre dè
il n'y a que tro s ch a nel I e? Tnt i, 63 "" 6 .«-'érarcliie catholique ;
««««Thienne, a f c e «
dan^ue? i ï S f t M ^ V t S h Ê Û ^
PARIS. - Mgr d'Hulst. - On sait que, le mardi 24 No-em
i*m L nfi?'îw e i é ". il éaor J ne -t La "-te église était complèiement
KriS t ?à SéD ^ le, !.. s ' d - es - é P u,és ' des conseillers munieipauTde
^&S2SÏÏ£»*** étaieal « p- p--.
co » S ' Era \ le ? rdinal Hichard el s < E m. le cardinal Langénieux
2 rpT 1 a dmite elà ^ 3uche de raulet - ^és deTdeux Snces
Êi te"*? 0 . 1 PnS , p, ^ e vin ^* Lèques, parmi C
Mgr Valleau, évêque de Quimper. Dans les stalles du chœur
étaient les chanoines de Paris et Ies vicaires généraux '
L oraison funèbre a été prononcée par S. G. Mgr Touchet évêque
d Orléans, qui a montré. dans Mgr d'Hulst: Ii préMT
le soldat, le savant, surtout le prétre? * ' P '
beauïisco 6 r s ésistons pas au p,aisir de doûuer la Péroraison de ce
Pour se justifier lui-même devant lui-même, Mgr d'Hulst disait -
d'Hulst 18 » 5 " 1 " CI " quame ans ' je ffiourrai > c' 1 >•% *-"!-*• meurent tes
Non Monseigneur, non. Ce n'est point par la fatalité qui limite les
annees des d'Hulst que vous avez été frappé. Vous êtes raon, parceque
vous étiez vraiment un prêtre, et, qu'étant vraiment un prêtre, vous ave?
voulu etre apôtre et soldat.

- 796 -
Apôtre, vous vous étés réduit, pendant six ans, à une existence de
privations, à laquelle rien ne vous préparait ; vous avez plus prêché, plus
catéchisé que n'importe lequel d'entre nous : vous avez déployé une
activité puissante, mais tuante, dans ia fondation de l'Institut ; vous avez
écrit, prononcé, publié vos conférences !
Soldat, vous avez couru Ies champs de bataille et subi la vie du
camp, comme autrefois vous aviez partagé la vie de l'atelier avec l'apprenti
; vous vous êtes épuisé dans l'ascétisme personnel ; vous avez
consumé vos jours, vos nuits parfois au saint Tribunal et à la direction;
vous avez accepté de répandre votre activité généreuse partout où votre
archevêque y a tail appel; vous avez connu les joies et plus encore
les amertumes de l'obéissance à une volonté que vous respectiez, mais
qui vous était dure.
Voilà, Monseigneur, pourquoi vous mourez.
K h bien ! à moi Evéque, au nom du sacerdoce, au nom des âmes que
vous avez sauvées, de ces jeunes gens qui vous regrettent, de ces Religieuses
qui vous pleurent, de ces ouvrières qui laissaient tomber timidement,
les chères âmes ! — parce qu'elles se sentaient coupables de violer
une consigne — le bouquet de violette du pauvre sur vos pieds à jamais
immobiles ; au nom des amis qui vous admiraient ; au nom de la science
dont vous étiez largement épris ; des œuvres que vous avez créées, des
collègues que vous y avez appelés, des personnes charitables qui vous y
ont aidé ; au nom de ces Prélats, dont la couronne auguste fait une
pompe royale à votre mémoire, que tous auraient célébrée avec plus
d'autorité que moi ; au nom de ces deux saints cardinaux sous lesquels
vous avez bataillé ; au nom de Ia France que vous avez représentée dans
ses plus hauts conseils ; au nom de Jésus-Cbrisl que vous avez servi, de
Dieu que vous avez aimé, du Ciel que vous posséderez, qu'il me soit
permis, humblement, fraternellement, de vous féliciter. Vous avez été
prédestiné en prètre, vous ayez vécu en prètre, vous avez hâte votre
mort en prètre. C'est comme "cela qu'il fallait faire.
Belle fut votre vie et grande fut votre fin. Erat enim sacerdos ; vous
fûtes un vrai prètre.
Devant vous, Monseigneur, nous nous inclinons I
La lendemain, à la réunion de l'Institut catholique, d'éloquents
hommages ont encore été rendus à la mémoire du prélat défunt.
Voici en quels termes M. le comte de Mun a terminé l'éloge de son
illustre el éloquent collègue à la Chambre :
J'ai dit ce que j'ai vu de son rôle et de son action parlementaires.
Ajouterai-je que la grave dignité de son maintien et la tournure JInement
enjouée de son esprit lui conciliaient les respects de tous, avec la sympathie
de ceux qui Je fréquentaient, et que. LL comme partout, la généreuse
bonté de son cœur tui gagnait, pour toujours, l'affection profonde
de ceux qui l'avaient une lois éprouvée. Personne ici ne s'en étonnera.
Mais il est un dernier témoignage qui ne peut etre tu : c'est la constante
et muette prédication de toute sa personne. On voyait arriver à son
banc, exact a cette besogne nouvelle ajoutée à tant d'autres, ce prétre un
peu courbé déjà par la fatigue croissante ; quand ou songeait qu'il descendait,
la veille, pour venir affronier les orages politiques, de la première
chaire du monde, et quil sortait à peine de celte vieille et modeste
maison des Carmes où l'avait assailli un formidable travail ; quand on
savait quelle était Ja vie de ce grand prédicateur, de ce savant recteur,
de ce directeur de tant d'âmes, dans quelle austérité il cachait l'éclat de
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 797 -
quelque chose sur Ja religion canabled'in JfS! ' . . /" ï>as re P° r h-f
J'ai dle quelques SSfS S^'âFE? dl ul st*" N* ^ ^ ?
pas, dans sa vic publique de nius IL» ÎT „i • r : lI " *
elle-même. ' P us toeau ' de P ,us éloquent que sa vie
en etU
&i- ffi.rt'ï.ïSïV-' "" 'o*C'-ffi-- 2
t&sttagssssA ï-arfi rt »~ r r -
nJ-n * recï ' on des S*» -* mis huit mois de réflexion pour aeréer Ja
m g
normnalion du curé de Pougues, ci-dessus mentionnée
Nous protestons énergiquement contre un pareil retard et nous rené
. i, Kt de ,a Se , mame religieuse, à savoir que ces délais invrai-
stastujues, sont une violation flagrante du Concordat {U
Ll en parJant ainsi, nous ne faisons qu'obéir aux ordres de Léon XIII
qui nous recommande l'acceptation de la forme de gouvernement ma s
Ia guerre sans merci aux injustices et aux abus. '
Que les pusillanimes ne viennent pas nous prêcher le silence, au nom
de Ja prudence. Nous estimons qu'une armée, si bonne soii-elle, altendre
11 longtemps la victoire, si etJe n'avait pour devise sur son drapeau
que le seul mol : Prudence ! ^
La prudence ! sans doute, elle est une vertu. Aussi, entendons--nous
rf'J!* Le . CoBC l or ' Jal : P* D '°--l que ce mot à Ia bouche. Leur grand souci est
ak^i* A Chrëé , UD , "^ cl irùtnti ^vers ce trait* et une obeissance
apres cou ° ** , * "^ r ° 0t P ° lnt P3rUe ' et qd 0Dl C ' té a - outécs
Maïs quant à eux, en pratique, tous Ies ju u rs ds violent le contrat - ils
mutent aux pieds, avec un sans-gêne étrange, l'article premier et fondamental
de ce pacte tte paix, qui garantit Ia liberté à Ja Religion catholique en France
Its entravent, en effet, de mille façons l'administratïou épiscopale : mais
us Junt obstacle a son action, surtout va laissant vacants pendant rie lon as
mois, des postes i m parla nts. Car tout mouvement de mutations dans Je per-
Muintîj diocesain se trouve par le fait même suspendu.
Kt ils a ppL-J Ient rut te maniere d'agir : « exécuter lova lément le Concordat J
Comment feraient-ils donc, s'ils l'exécutaient dôloyalément ?
f Semaine de Revers, loc. cit.

— 798 -
Archives diocésaines de
la pratiquer : en n'attaquant jamais les personnes sans une absolue
nécessité : — en ne demandant aux hommes qui sont au pouvoir que ce
qu'il leur est moralemeni possible d'accorder, eu égard aux circonstances
difficiles du temps où nous vivons ; — en ne suscitant jamais volontairement
à l'autorité civile des difficultés dans son administration.
Mais si la prudance est une vertu, la force et la justice sont des
vertus aussi, et non moins néeess.ures, comme l'enseigne la saine morale.
Pratiquons Ia force par nos légitimes revendications, et rappelons à
la justice tout pouvoir qui s'en écarte.
Or, la direction des Culles s'éloigne de la justice, quand elle laisse
une paroisse en souffrance, pendant de longs mois.
Interpréter ainsi le Concordat, c'est le nier, cest le détruire, c'est
changer en machine de guerre un instrument de paix.
Nous ne nous lasserons pas de parler ainsi, tant que les faits justifieront
nos paroles. El nous plaignons ceux qui pourraient s'étonner de ces
lovâtes déclarations.
ll est bon de noter qu'a l'heure qu'il est encore, Mgr l'Evêque
de Nevers est privé dun de ses vicaires généraux, par suite du
mème mauvais vouloir administratif.
Contradictions. — La commune de Dombroi-le-Sec, canton
de Vittel (Voges), possède une maison qui lui a été donnée, en
1874, par une personne charitable, à la condition d'y établir une
Sœur chargée de soigner les malades et de garder les enfants
au-dessous de six ans, ce dont elle s'acquittait à la satisfaction
générale.
Néanmoins, la majorité du Conseil municipal (8 conseillers
sur 12) s'est avisée de chasser cette Sœur de sa maison, afin de
compléter ia laïcisation de Ia commune. Le Maire, escorté par ses
conseillers fidèles el par la gendarmerie, a fai! forcer par un
maréchal une porte d'entrée et a sommé la Sœur de sortir. Celleci
a fièrement résisté et, par sa noble a Lii t ud e, a mis tout ce monde
en déroute.
Cependant, le Conseiller général du canton, M, Boulon m ie,
afin de connaître le sentiment vrai de la population, eut l'idée de
faire un référendum, qui a été organisé de la manière suivante :
Les conseillers présentaient à la signature des habitants une
feuille divisée en deux colonnes : oui eL non et portant en tète en
gros caractères la question suivante :
Les habitants de Dombrot-le-Sec veulent-ils conserver
la Sœur de l'Asile ?
Voici quel a été le résultat :
Oui, 136 ; non, O ; abstentions, 20 environ.
Un procès a été intenté à la commune par la donatrice. Mais il
reste acquis qne les mémes habitants qui oni volé pour un Conseil
sectaire, ont, lorsqu'ils ont été consultés directement, dans une
circonstance déterminée, désavoué à la presque unanimité, ces
mémes conseillers.
* *
Ces contradictions ne sont pas rares, non plus que celle de
Quimper et Léon
I - 799 -
J i Lav y* *••;*- W à -eurs électeurs promettent de voter ici la 1-YiVi
? ii i! J., - corps électoral, ceux-là ont double viteffe double
cideïi Si^lte? P rT leS ' et en lis - Dt ,e - 0ffi P"-rentlo de l'in-
K i W plusieurs ont pa se convaincre qu'ils éuient
quen P m n - ,olilil J- e -' • • ea *> d - moin -, conse-
DOCUMENTS
POUR SERVIR «
L'HISTOIRE DU CLERGÉ ET DES COMMU IT AUTES RELIGIEUSES
dans le Finistère, pendant la Révolution.
^ISTITÉES 1796, 1707, 1798
( SUITE )
P.n^if I , ÔSG ,*?, V ( 19 , FéTrier 1797 )' -'Administration
centrale, sous la présidence de Cambry, prend un arrêté fort
original, à propos de prétendues apparitions de sainte Marie-
Madeleine, à Saint-Evarzec (1) :
« Sur la communication faite par le Juge de paix de
Quimper, relativement aux attroupements et concours de
personnes simples ou fanatiques, k une fontaine prétendue
miraculeuse, située au lieu de Poullogoden, en Saint-Evarzec
et à J établissement d'un tronc pour recevoir les offrandes
destinées à la construction d'une chapelle demandée par la
soi-disante Madeleine, apparue au nommé Chiquet, cultivateur
de la même commune,
« Considérant que Ia sévérité des peines qui découleraient
d une instruction criminelle ne serait peut-être propre qu'à
donner de nouvelles forces au fanatisme ;
« Considérant qu'en consacrant à des danses civiques
l'argent provenant des offrandes, on est assuré que les fanatiques
ou malveillants cesseront de faire de pareilles offrandes
;
(1) L. 307.

— 800 —
« Considérant qu'il faut combattre le fanatisme par le
ridicule ;
« Arrête : que l'argent trouvé dans le tronc susdit sera
employé en fêtes civiques, et invite Ie citoyen à composer
une chanson bretonne, qui sera répandue pour éclairer
l'ignorance des personnes simples, et déconcerter les projets
des malveillants. »
Le 19 Floréal an V (9 Mai 1797), la dénonciation suivante
était adressée au District de Brest (i) :
« Goachet, prêtre réfractaire de Plouzané, exerce journellement,
depuis qu'il lui a été permis de rentrer ; il réside chez
Tarsec, cultivateur, président de la Commune cantonale de
Plouzané, demeurant h deux portées de fusil de Saint-Renan,
« Là, le jour de Pâques, les dimanches et fêtes, environ
les 2 et 3 heures du matin, des rassemblements considérables
de trois À quatre cents hommes et femmes y ont lieu pour
assister à la messe de Goachet, qui s'est adjoint Prévot, de
Guiler, et Trébaol, de Lambert; on y a confessé une quantité
prodigieuse de monde, dans une maison à four et dans une
grange.
« Goachet fait faire des menaces aux patriotes qui n'iront
pas à Ia messe, qu'ils ne vendront aucune espèce de marchandises,
etc.
« Ils refont les baptêmes et mariages faits par les assermentés,
fiers de l'appui du président du canton, et, encore
plus, de Ia liaison qu'ils affectent d'avoir avec Amalric, commissaire
du pouvoir exécutif de Saint-Renan »
Jusqu'en 1798, nous voyons encore les tribunaux sévir
contre les fidèles qui se réunissaient pour entendre la messe
des prêtres non assermentés, et nous sommes heureux de
trouver, dans la pièce suivante, les noms des braves gens des
communes de Plonéour-Lanvern et des environs, qui ne craignaient
pas de braver l'amende et Ja prison, pour obéir k Ia
voix de leur conscience. C'est une pancarte imprimée et donnant
les conclusions de l'audience du 24 Pluviôse an VI
(13 Février 1798) du tribunal correctionnel de Quimper. Le
Commissaire du pouvoir exécutif concluait :
« A ce que Jacques Le Gall, se disant sous-diacre
orthodoxe, soit déclaré convaincu d'avoir été, dans Ia nuit
du lo au 16 du présent mois (du 3 au 4 Février), chez Hervé
Riou, au village de Tréluan, commune de Plonéour, avec
Kerdréach, prêtre insoumis, pour y exercer le culte catholique,
et condamné à 500 fr. d'amende et à un an de prison.
« Que Hervé Riou, convaincu d'avoir formé chez lui un
rassemblement de plus de dix personnes étrangères, pour le
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- 802 -
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- 804 —
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- 806 -
CHRONIQUE DU DIOCESE
Offices extraordinaires.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
Quimper. — CB i r ELLE Ï>ES URSULINES, — Vendredi, 44 Decembre, réunion
ades associés de Notre-Dame de Salut, à l'occasion de l'Immaculée-Conception,
ui est la principale fête de l'Œuvre. À 8 heures, Messe ; instruction par
[, le chanoiûe Rossi, suivie dc Ia bénédiction du Tres Saint-Sacrement.
Indulgence plénière.
lundi, 4i Decembre, réunion des Mères chrétiennes. Sainte Messe, InslrucUon,
Bénédiction du T, 5. Sacrement,
CATFIKOR-IU; DE SALNT-COREÎVTI:*. — Samedi, lt Dvcembte, à 8 heures, Messe
pour les paroissiens et les malades de la ville. Des chants seront exécutés pendant
cette Messe, a l'issue de laquelle on présentera à la veneration des fideles
Ia relique du Bras de saint Cotentin.
Dimanche, 43, jour de la solennité, à 5 h. 1/4, sermon par M. Nicolas, recteur
de Plomodiern, predicateur du Jubilé breton. — L'église reste Fermée pendant
Ie sermon et s'ouvre immediatement après, pour la Klesse de 6 he ares, qui sera
suivie d'une messe d'actions de grâces.
A 10 heures, Messe pontificale.
A 3 heures, Vêpres, après lesquelles a lieu le sermon d'ouverture du Jubilé
français, p;ir le R. F. Samson, Oblat de Marie. — Après le sermon, procession
dans l'intérieur de ta cathédrale de la relique du Bras de saint Corentin ; Bénédiction
solennelle du Très Saint-Sacrement.
N. B, — Pendant l'Octave de saint Corentin, les fidèles peuvent gagner une
indulgence plénière, aus condilions ordinaires, et une indulgence de 300 jours, à
chaque visite du Bras de sainl Corentin.
Missions et retraites du Jubilé. — QUIMPER. _ SAINT-CORENTIN.
— Dimanche 45, Ouverture du Jubilé français, comme il est dit d'autre part.
Tous les jours de la semaine, â 7 h. 1/2 du soir, sermon.
Du mardi f6 au jeudi 41, Jubilé des enfants qui suivent les catéchismes (les
enfants plus jeunes ayant eu leurs réunions, le jeudi de la précédente semaine).
Mardi et mercredi, instruction è ll h. et à 4 h. Jeudi, messe de communion, à
7 h. là.
— SAI N T-M ATM I EC— Les eiercices du Jubilé se feront dans la nouvelle église,
dont la bénédiction el l'inauguration auront lieu. Dimanche. — Du Ù au il,
Jubilé des enfants. Lundi, Mardi et Mercredi, à 4 h. 1,-4, instruction. Le Jeudi,
à 8 h. 1/2, Messe de communion, et derniere allocution aux enfants.
Du io au 25. jubilé pour les grandes personnes, Instruction bretonne, le
matin, à 5 h. 1/2. — Le soir, à 7 h. 12, sermon français. Nous donnerons, dans
notre prochain numéro, l'ordre et l'horaire plus détaillés.
LANDERNEAU. — Grande Mission, du fi au 25 Decembre, prêchée par les BR.
PP. Jésuites Morey, de la résidence de Laval, Lheveder et Mahé, de la résidence
de Quimper. -
La 3' semaine (du 30 au 25) -r est réservée aui ouvriers, qui ont besoin de
travailler pour gagner la vie, et aux enfants des écoles ainsi qu'à leurs maitres
et maîtresses, qui tiendront à honneur et se feront un devoir dc suivre Ies enfants
qui leur sont confiés et de faire ia Mission en môme temps qu'eux. »
Comme nous le disions — et nous nous faifons an devoir de le
rappeler — des retraites el prédications, sous différentes formes, ont
lieu, pendant celle quinzaine, dans plusieurs autres paroisses du diocese
el spécialement dans les villes : Brest, Morlaix, PonM'Abbé,elc
Nous les recommandons encore aox prières de nos lecteurs, des com-
- 807 -
1 GALCU-.IOU (JU
lidéles réponde
naires, et que l'année dujSbi é mtional i,T ment des mi »"*pays
une annêe de rénovation spirS
ra menl pour nolre
'
^TTRE^PISTORALB
de «fer l'Evêque de Quimper et de Léon
RA.-riiI.ANT
L'INDULGENCE PLÉNIÈRE ACCORDEE POUR LEJOUR DE NOËL
A tous lt* Fideles qui s'associeront à la rénovation
des promesses baptismales
EN MEMOIRE DU XIV- (MTENAIRE DU BAPTÈME DE CLOVIS
Nos TRÈS CHERS FRÈRES,
Dans une Lettre pastorale, adressée Ie 17 Février de l'année
courante Nous vous annoncions Ia célébration denn^»to
quatorze fois séculaire, du baptême de Clovis et des prneXx
chefs du peuple des Francs. Ce fait devait valoir à la France une
longue suite de siècles chrétiens; aussi, Ie Souverain Pontife a
lnTj? tTe F* y * k ,e Pï' par un Jabilé nati °l> dontTclô
rfn hir ait ' ? tt J ° Ur ? e N *? ël ' par la ^novation des promesses
du bap ême. A ce sujet, Nous vous disions : « II y a quatorze
siècles, la grandeur de la France commençait à poindre ; mais ee
n était encore qu une aurore. Ses princes étaient païens; mais
déjà Clovis, le plus puissant d'entre eux,avait appelé k partager
son trône une princesse chrétienne, que l'Eglise honore aujourdhui,
sous le nom de sainte Clotilde. Cette pieuse reine sut
montrer a son époux que tout secours vient de Dieu. Aidée des
enseignements de saint Remi, Evêque de Reims, elle sut ouvrir
son esprit aux vérités de Ia foi. Bientôt le roi et les seigneurs qui
1 entouraient demandèrent le baptême. Ce fut saint Remi luimême,
qui, aprè3 l'avoir instruit avec le secours de saint Waast,
evêque d'Arras, le lui administra, dans son église de Reims.
« C'est le souvenir de ce grand événement, qui eut Heu vers
1 année 496 de notre ère, que, sous l'inspiration du Souverain
Pontife, le vénérable Cardinal Langénieux, Archevêque de Reims,
veut célébrer, cette annêe, par des fêtes commémoratîves.., »
Ces fêtes, N. T. C F,, ont eu lieu, dans Ia première quinzaine
du mois d'Octobre ; et Nous avons pu, Ie dimanche 4 Octobre,
solennité de saiut Remi, avec quatre Cardinaux et vingt-sept de

- 808 -
Nos collègues dans l'Episcopat, jouir de Ieur éclat, dans l'église
métropolitaine de Notre-Dame, de Reims.
Accompagné de M. le Vicaire général Fléiter, Nous arrivions
à Reims, dans Ia journée du samedi, 3 Octobre. L'accueil sympathique
qui Nous fut fait Nous donna vite Ia mesure de la popularité
de ces fêtes et de la vénération profonde qui entourait le
Cardinal-Arch evêque. Rien ne peut dire Notre admiration, lorsqu'il
Nous fut donné de contempler cette merveilleuse Cathédrale,
où le ciseau d'hommes de génie a, pendant trois siècles,
accumulé toutes les richesses de l'architecture. L'histoire de la
Religion et de la France s'y trouve racontée tout entière. La
longue suite des majestueux arceaux gothiques, qui se succèdent
dans l'intérieur de ee vaste édifice, produisent un effet Saissaut.
Mais Notre premier soin, N. T. C. F., fut de Nous rendre à la
vieille basilique de saint Remi, dont l'architecture, quoique dans
de moindres proportions et dans un style différent, est digne de
la Cathédrale. Là, dans un magnifique reliquaire, repose la plus
grande partie du corps du saint Evêque. Nous pûmes y prier
pour vous, afin que Dieu conserve toujours vivante la foi qui
fait l'honneur de la Bretagne. Notre édification fut complète, en
voyant la foule nombreuse et recueillie qui se pressait, avec
vénération, auprès du glorieux tombeau.
Mais que vous dire, N. T. C. F., des fêtes incomparables auxquelles
Nous avons assisté, Ie dimanche, 4 Octobre ? L'Eglise y
déploya toute la richesse et la majesté de son culte. L'art musical
y fit entendre ses plus beaux accents, et le plus éloquent de nos
prédicateurs y prononça un de ces discours que la majesté et la
sainteté du lieu empêchent seules d'applaudir.
« La France, dit-il, a pu défaillir, car elle n'est pas confirmée
« en grâce ; mais elle a encore la vie qu'elle a puisée à son bap-
« tême. Le Christ n'a jamais été plus près d'elle que lorsqu'elle
« a souffert... O France, dit-il encore, tu dois comprendre le
c prix de l'alliance que le Christ, ton vieil ami, t'invite à renon-
. _ 1 ._. T T _ • * • • • • * mm
protection.
La procession, qui suivit, put à peine circuler dans la vaste
nef, tant était pressée la foule qu'elle contenait. A la suite des
Cardinaux et des Evêques, on vit défiler, au milieu du respect
général, les Reliques de saint Remi qui baptisa Clovis ; de saint
Waast, Evêque d'Arras, qui lui enseigna le catéchisme ; de
saint Principe, frère de saint Remi, de sainte CHnie, sa mère ; de
sainte Clotilde, de sainte Geneviève, et d'un grand nombre d'autres
saints.
^ A l'issue de ces magnifiques cérémonies, le Cardinal-Archevêque
de Reims monta en chaire et lut, avec une onction qui
alla au cœur de tous, une éloquente rénovation des promesses
du baptême.
Nous eussions voulu prolonger Notre séjour dans cette heu-
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 809 -
reuse cité et assister à l'octave tnn* a«*;x«
fêtes; maïs des obligation ^ ^
de ° e ? brilla "^s .
de vous, Nous dûmef Eeefte t "Z bénf/M^ aU ? rèS
éprouvé tant d'émotions bienfaisantes ' *°
US avIons
C'est pour vous transmettre Ia formule de révnrirt„ A
du Baptême que Nous vous é n l ^ S n ^ * * deS Vœu *
clôfurfd^^
devant le sLt-Sae^^^
%^V$^ *»• touTs^K
« Notre Saint-Père le Pape accorde une induleenco niAnit.--»
* tontes les personnes qui, assistant à cette cé,Se ?J £?
«mt de cœur et renouvelleront les promessses debantême"
ia s^r»êënt d e e n£ , ; le * * ~ "» « ' ^ ^
AuSœ
qui suit Notre Lettre pastorale, ou celle qui a été lue à 1 Wm
blée de Reims le 4 Octobre 1896, par Son Eminence le C a S
nnvflt n !f UX * V0U V° US UnireZ de t0Ut votr * cœ »r aux pensées
qu elle exprime, afin que vous puissiez gagner l'indulgence pié
W ïft «f Qé v é ! k la -pAOce tp^t entière par le Souverain Pontife.
Lt sera, .Notre présente Lettre pastorale, lue, dans toutes les
eglises et chapelles de Notre diocèse, le dimanche qui suivra sa
réception, en réservant Ia lecture de la formule des promesses
du Baptéme, pour le jour de Noël.
Donné à Quimper, Ie 30 Novembre, fête de saint André, Apôtre
Par Mandement de Monseigneur : + RB-NTPr T/T^T-no
QUEINNEC, CH. HON., * , T HENRI-VICTOR,
Secrétaire. Aveque de Quimper et de Léon.
Acte de rénovation des promesses baptismales,
Au NOM DD PÈRE, ET DD FILS, ET DD SAINT-ESPRIT.
Nous voici, ô mon Dieu, prosternés à vos pieds pour vous -
remercier de nous avoir appelés par le Saint Baptême au bienfait
de la Foi, et de nous avoir fait naître dans un pays chrétien.
L'année qui vient de s'écouler rappelle k notre pays les bienfaits
sans nombre dont vous l'avez comblé, depuis que Clovis,
en recevant le baptême, l'a voué à votre culte.
A partir de ce jour, vous avez fait de la France, par le ministère
de saint Remi, la Fille aînée de votre Eglise. Vous l'avez
consacrée, au milieu des peuples, pour qu'elle accomplisse, dans
le monde, les desseins de votre Miséricorde.

- 810 -
Elle a parfois oublié la grandeur de sa mission ; nous vous en
demandons pardon, Ô mon Dieu ! et nous nous tournons, aujourd'hui,
vers vous, pour renouveler les promesses de notre baptême
et refaire le pacte passé entre vous et Clovis, au baptistère
de Reims, il y a quatorze cents ans.
O Christ Jésus, qui seul avez les paroles de Ia vie éternelle,
écoutez nos serments et aidez-nous à y rester fideles. Nous sommes
résolus, désormais, à affirmer, sans faiblesse, par des paroles
et par des actes, uotre foi de Catholiques et de Français.
Au NOM DU PÈRE, ET DU FILS, ET DU SAINT-ESPRIT.
AlNSI-SOITML.
ACTE DE RÉNOVATION
DES PROMESSES BAPTISMALES DE LA FRANCE CHRÉTIENNE'"
Au NOM DU PÈRE, ET DU FILS, ET DU SAINT-ESPRIT, AINSI SOIT-IL.
L'année que nous venons de célébrer dans un sentiment de
religieux patriotisme rappelle, ô mon Dieu, k notre pays, avec le
souvenir chrétien dc ses origines, les bienfaits sans nombre dont
vous l'avez comblé ; car le Baptistère de Reims est devenu véritablement,
par la conversion de Clovis, le Berceau de la Nation
française et la source de toutes ses grandeurs.
Vous avez fait de la France, ô mon Dien, par le ministère de
saint Herni, ia Fille première-née de votre Eglise ; vous l'avez
consacrée au milieu des peuples, pour qu'elle serve vos desseins
apostoliques et pour qu'elle accomplisse dans le monde les
œuvres de votre miséricorde.
Pendant de longs siècles, nous avons eu conscience de cette
vocation ; nous en avons vécu ; nous l'avons portée dans nos
destinées comme un privilège manifeste, et elle a été la base
fondamentale de notre constitution sociale, la loi de notre Histoire,
k tel point qu'on a pu donner k nos annales cette fière et
chrétienne devise : Gesta Belper Franco» !
Nous le confessons, ô mon Dieu, le peuple que vous aviez
ainsi choisi et dont vous aviez fait le glaive et le bouclier de
votre Eglise, a cédé plus d'une fois à de déplorables entraînements
et oublié sa mission. Le siècle précédent a légué à celui ci,
avec la honte de crimes sans nom, des principes insensés de
révolte et d'impiété, dont la génération présente constate trop
tard les funestes effets; il y a eu des fautes, des fautes nationales
qui ont été pour nous un désastre et pour la chrétienté un scan-
(1) Cette fténo va tion des promesses baptismales dc Ja France chrétienne a êté
faite solennellement, a Reims, Je dimanche 4 Octobre 18i)tï, par S. Em. Ie Cardinal
Langénieux, en presence d,* EEmes Cardinaux ct de NN. SS. les Arche* Aiuei ti
Evéques assemblés pour la elôiuie du Tftduuro Archevêques tI
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 811 -
eot'M?" feC6rUnt ^ t U m mmm ^ *** «-. Patrilus
Mais, ô mon Dieu, quand il dit ne plus vouloir aue vous
régniez sur lui le peuple, qui en est la victime? n'a pas con?
cience de son péché; il ignore ce qu'il blasphème U e P 8t m Z
coupable que ceux qui l'ont détourné de vous, polr le tivre?aux
sectes que l'Enfer inspire ; et si, dans ses' ^ o S
France ne parait plus se souvenir de sa vocation, si elle est
sortie violemment de ses voies traditionnelles, oi eft ïvS rencontré
une gloire si pure et si féconde, ses égai-ements pouront
ne sont point allés jusqu'à renier dans son LuMfof demi
Bapteme et sa chanté n'a fait que grandir au milieu des contra
dictions et des épreuves. ww-r*
Attentive aux desseins de votre providence, ô mon Dieu et
ÎÏÏÏV 1 y° l \ d t u ^^^e suprême, elle s'est ^cueillie durkn
eette année jubilaire, XIV Centenaire de son Baptéme, pour
méditer dans la prière toutes les leçons du passé
Elle a relu, au pied du Tombeau de saint*Remi ie Dacte
sacré qui la lie à Jésus-Christ, et elle a constaté, dans'Ja verité
et ia splendeur de son histoire, que les intérêts de sa propre
politique se sont toujours confondus dans le monde avec ceux
de la Religion et, qu'à l'exemple du Peuple élu des temps bibliques,
autant il lui fut salutaire de répondre fidèlement à sa mission,
autant ii lui en a coûté d'y faillir; car l'irréligion n'a laissé
que des ruines, sans tenir aucune de ses promesses.
Aussi, k mesure que, sous le coup des déceptions inévitables
la lumière se fait k ses yeux, elle tourne ses regards et ses aspirations
vers l'antique Baptistère de Reims, où la Pucelle victorieuse
l'avait ramenée déjà, en des jours mauvais, pour qu'elle
pût renaître là même où elle avait commencé de vivre.
Au nom des saints Evêques et des saints Moines qui ont
pétri, dans la justice et dans la vérité, dans l'amour du beau et
du bien, l'âme de notre patrie ; au nom de ces Anges visibles de
la France qui s'appelèrent Clotilde, Geneviève, Jeanne d'Arc :
souvenez-vous de vos miséricordes, ô mon Dieu, et refaites avec
notre pays, régénéré en ses formee sociales modernes, l'alliance
que votre serviteur Remi a signée jadis avec nos pères, les
Francs du v mo siècle, innova dies nostros sicut a principio ! (2)
Souvenez-vous des temps anciens, de notre fidélité séculaire aux
serments des premiers jours, mémento dierum antiquorum ! (3)
Car la France qui vous implore aujourd'hui, c'est la France de
Clovis, qui fit triompher la foi de Nicôe de l'hérésie arienne ; —
la France de Charles Martel, qui ferma à l'Islam les portes de
l'Occident ; — la France de Pépin et de Charlemagne, qui défendit
contre les Barbares le patrimoine de saint Pierre et assura
(1) Jer., xi. 10.
(3) Lam., v.
(3) Deutt, XXXII, 7,

- 812 -
pour mille ans, par son épée, l'indépendance dn Stàge apostolique;
— la France d'Urbain II, qui provoqua et soutint avec ses
chevaliers l'héroïque mouvement des Croisades; — la France
de saint Louis, qui réalisa au milieu des nations le type idéal da
gouvernement chrétien ; - Ja France religieuse et dévote, k qui
sa piété envers la Vierge Mère de Dieu a valu le titre glorieux
de Royaume de Marie ; — la France des missions catholiques,
dont Ie sang n'a cessé de couler sur les plages lointaines pour
rendre témoignage au Christ Jésus ; — la France ardente et
généreuse, qui a multiplié, comme aucun autre peuple ne l'a
fait, les sacrifices à toutes les saintes causes, et dont ie nom est
resté synonyme d'apostolat, de dévouement et de charité.
Pourquoi donc, ô mon Dieu, le Pontife suprême la con vierait-il
k Reims en ces jours solennels, sinon pour que « le baptême de
Clovis et de son peuple se renouvelle en esprit et reproduise, à
quatorze siécles de distance, les fruits merveilleux d'autrefois
» (1) ? Pourquoi ces avances paternelles de Léon XIII, ces
conseils de sagesse, cette sollicitude, ces faveurs extraordinaires
du Jubilé, sinon pour que Ia Fille aînée de l'Eglise, brillant
enfin ce qu'elle adore, revienne à ses traditions chrétiennes,
s'incline, dans un acte de fot vraiment national, devant le Christ
qu'acclamaient nos pères, et poursuive, avec les ressources nouvelles
que les événements lui ont apportées, sa mission providentielle
?
Nous !e voulons, ô mon Dieu ! Et, tout en acceptant loyalement
ce quil ya dé généreux et de fécond dans Ies aspirations
de ce siècle, sans rien abandonner des conquêtes politiques qui
peuvent servir les vrais intérêts du peuple, nous voulons que la
France rejette ces doctrines de mensonge et qu'elle réprouve
l'œuvre d'athéisme qui la divise et qui l'épuisé ! Nous voulons
qu'elle se retrempe dans la grâce première de son baptême et
qu'elle fasse revivre dans ses institutions et dans ses lois la foi
pleine, active et militante des âges passés ! Nous voulons que,
rendue à elle-même et fidèle à son génie, elle mette sa gloire à
seconder Faction apostolique et civilisatrice de notre Mère la
sainte Eglise, fière toujours de faire par le monde les gestes de
votre Justice et de votre Amour.
O Christ Rédempteur, qui êtes la lumière du monde, Ia Voie,
la Vérité et la Vie, à qui tout pouvoir appartient sur la terre
comme dans les cieux, nous reconnaissons votre souverain
domaine sur nous, sur nos familles, sur la nation tout entière
:
Que votre nom soit glorifié par le peuple français !
Que votre règne social s'établisse parmi nous !
Que votre divine volonté inspire et dirige tous ceux qui nous
gouvernent !
O Christ Jésus, qui seul avez les paroles de la vie éternelle,
"~^~~~— ""•-• —• •— ————— - • _ —
(I) Lettre de Sa Sainteté, du s Janvier 1896.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
...,
i - 813 -----
renouveler, dans ^ £ ^ T i ï ^ } . £ L »
saints engagements de notre baptême No n . ' leS
gresse vos lois, et nos péchés seTs-mt' muTnii*! 8 "F*
Seigneur, pour nos offenses personnelle ! Onblfa?„L P i"^'
tes et entendez notre prière fc*nouXnrae8 résolus Œ "
doctrines qu'elle réprouve ! Nous Tenons pour suspèereVet
mauvaises les œuvres et les sociétés qu'elle condam^eTo^e
Ks:ï*iw r d ; notre condui,e ' et nou - «---22a
votre divin Cœur, ô Jésus, nos personnes et nos biens nos
Sère." 6 P8trie ' ia FranC6 qUi M --I 1 '

- 614 —
l'immense nef, il a distribué abondamment le pain de la doctrine
et, pendant prés d'une heure chaque soir, il a captivé l'aiieniion
de son auditoire, en émail la n i l'exposition UD peu aride des Commandements,
de Irai ls bien choisis el propres à graver plus profondément
dans l'esprit les enseignements qu'il donnait.
• M. Le San n a prêché, chaque malin, à l'issue de la première
messe el, sous forme de méditation, a exposé la doctrine catholique
sur Ies fins derniéres. Malgré l'heure matinale, on est venu très
nombreux l'entendre, méditer avec lui sur les surprises de la
mort, les rigueurs du jugemen!, et se mettre, une fois de plus,
bien en face de l'unique bul de la vie : sauver son âme.
« En ua mol, c'est une excellente semaine, qui s'est terminée
par près de 1,200 communions.
• Le jeudi et le vendredi, a eu lieu le Jubilé des enfants de
7 à 10 ans. M. Nicolas, en trois courtes instructions, leur a expliqué
le but du Jubilé el les a préparés à celle grande grâce. La fête
s'est terminée pour ces petits, vendredi soir, par une procession à
laquelle 7 ou 800 d'entre eux ont pris part.
« En ce moment, se dcmne le Jubilé des enfants des écoles,
qui oni déjà Liii au moins leur première communion ; il est pièché
par les Pères Eudistes qui doivent donner la Mission française : ce
sonl les RR, PP. Courtel mont, Lélendard. Langron ne el Urjubin.
« Le Jubilé des enfanls se terminera, jeudi, par la communion
générale.
< Jeudi soir, commencera la Mission française. Monseigneur
l'Evêque a bien voulu accepter de venir présider la cérémonie
t««
d'ouverture, i
GUILVIINEC. — On nous écrit de cette paroisse :
i A l'occasion du Jubilé, une retraite a été donnée, au Guilvinec,
du Dimanche soir, 29 Novembre, au Samedi, 5 Décembre. Les
exercices ont été suivis très fidélement par la population, depuis
le premier moment : à toutes les instruciions l'église était comble.
On élail vraiment heureux et louché de cel empressement et
de cette régularité.
M. Péron, Curé de Chàleauneuf, qui présidait avec la compétence
d'un vieux missionnaire, a donné des conférences sur le
Décalogue, qui ont vivement intéressé el surloul instruit l'auditoire.
ll en a été de mème des autres ouvriers, au nombre de 9.
Tous ont été occupés au confessionnal, dans l'intervalle des instructions.
Vous n'en serez pas étonné, quand je vous aurai dil
qu'il y a eu en tout 2,200 communions, 1,000 pour la première
série et 1,200 pour la seconde, ll n'y a pas eu 12 abstentions
parmi tes marins; deux équipages, retenus à Douarnenez par la
tempête, viendront faire leur Jubilé, celte semaine.
Le chiffre des communions est éloquent el montre que Ia foi
est encore vive parmi nos marins. Ils n'oublient pas non plus,
croyez-le bien, la reconnaissance qu'ils doivent à leurs bienfaiteurs
; les veuves surtout el les orphelins prient pour ceux qui les
ont secourus dans leur détresse.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- Slo -
LA FORÊT-FOUESNANT. - Retraite dn Tiihii.* n
El je TvTÀ S'en hivïr ? US C h a ^ e Celui de La F ^t.
De la petite mansarde du presbytère que j'avais pour chamhre
le coup d r œ.l est ravissant : vue de là, la baie dcMoret esTtout
simplement merveilleuse. Elle semble s'ouvrir àvos eds !Ts
on la vou s'élarg,r peu à peu, pendant deux ou troTkBtra?
alors elle rencontre une étroite bande de terre, qui embleTouloir
a barrer comblement. Mais elle ne tarde pas s^dégager < e
I étreinte du Çap-Cm et, à partir de ce poin elle s'élarcifdans
nsi de a For 7» ÏT * ,a P** d f ?'S ?i P 0B : *
anse de La Fore est devenue la vasle baie de Concarneau, fermée,
II .m"!' Par h 0i ^ ue M *- ne de lochers des Glénans. Plus loin
c est 1 Océan qui na plus de limites '
fond ^ à |, P ? ar ! î 'î^ 61 J 0 mef : l8 Cie1 ' V0 ' l3 nuil S ^tOUt, du
fond de U baie de La *orél, complète admirablement fe tableau
Je ne sais st cesl le cadre qui le rend plus beau, ou s'il était réellement
plus magnifique que d'habitude, le soir ou je l'ai contemple
; toujours est-il que jamais Je ciel étoilé n'a produit sur moi
i impression que fai éprouvée, ce soir-là.
Mais nous n'étions pas à La Forêt seulement pour admirer le
paysage ; appelés par le sympathique recieur de la paroisse, nous
sommes allés, six ouvriers, travailler à la retraite du Jubilé du
2J .Novembre au 5 Décembre. Les magistrales conférences de M. le
Cure de Briec, qui présidait, el le sermon sur l'Enfer de l'un des
autres prédicateurs, driout, ont donné à réfléchir aux plus indifférents.
Nous n'avons pas demandé leurs impressions aux auditeurs,
nons n'en avions pas besoin : l'expression des physionomies
trahissait assez tes seniimenls.
Le résultai (pour ne pas blesser la modestie des ouvriers, j'en
attribuerai la plus grosse parl à la grâce du Jubilé, a la protection
de la Sainte-Vierge, patronne de La Forel, el aussi à l'exemple
déjà donné par les paroisses avoisinantes), le résultat esi loin
d'avoir été vulgaire. Ost en toute vérité que nous pouvons dire r
i) a été des plus consolants. Les vrais paroissiens — j'entends ceux
qui sonl fidèles habituellement à leurs devoirs religieux — ont
montré beaucoup de bonne volonté et même de l'empressement ;
mais, ce qui est mieux, les tiêdes et les négligents sont venus. Je

- 816 -
pourrais méme dire, sans exagérer beaucoup, qu'ils sont tons
venus ; car Ie nombre âes abstentionisles a été insignifiant.
Voilà donc une paroisse remise, grâce au Jubilé, sur le chemin
du bien pour longtemps, j'espère, et — c'est mon vœu de chrétien
et de prétre, -— puisse-t-elle y rester toujours ! X.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
ROSE. — Le jeudi 3 Décembre, a eu heu le Consistoire public,
dans lequel le Souverain Pontife a proclamé les cardinaux créés
au Consistoire secret du 30 Novembre. Les nombreux assistants,
parmi lesquels le roi de Serbie el plusieurs prélats français, entre
antres Mgr Hautin, archevêque de Chambéry el Mgr Bonnefoy,
évéque de La Rochelle, ont remarqué l'air de sanle de Léon Xlii,
et sa voix forte, lorsqu'il a prononcé la formule de la bénédiction,
Cela confirme les détails suivants, donnés par la Semaine religieuse
de Fréjus, sur le séjour de Mgr Mignot à Rome et son
audience au Vatican :
i Le Saint-Père a écouté avec attention tout ce que Monseigneur
avait à lui dire, et, sans qu'il soit possible de faire connaitre
les divers su j els qui oni été abordés, je crois pouvoir assurer qu'il
a montré, dans toute sa plénitude, l'admirable faculté qu'il possède
de traiter les questions les plus diverses, sans qne sa conversation
trahisse la moindre fatigue el sa parole la moindre hésitation. ll d
avoué lui-même que Dieu soutenait visiblement ses forces, puisque,
pendant quatre heures chaque matin (sans compter les autres
travaux), il avait à donner, à propos des affaires les plus importantes
et les plus délicates, des réponses réfléchies... »
i
Le 20 Février prochain sera le vingtième anniversaire de
l'élection de Léon XIII, el le 3 Mars, le vinglième anniversaire de
son couronnement.
La jeunesse catholique italienne organise un grand pèlerinage
national à Rome pour loier avec solennité ce double événement.
Crochetage et persécution fiscale.— Malgré l'assurance
donnée récemment du haut de la tribune par M. le Président du
Conseil * qu'il se refuse â faire la guerre à l'idée religieuse » ;
malgré les prédictions optimistes de plusieurs journaux, vraiment
trop prompts à se déclarer satisfaits, « l'ère des persécutions •
n'est pas close.
C'est ainsi que, ix Boutogne-sur-Mer, le 2 Décembre, à 8 h. 1/2
du matin, M. le Commissaire central accompagné d'un commissaire
d'arrondissement, d'un secrétaire et d f un agent de police,
s'est présenté à la chapelle des Pères Redernptorisles, récemment
restaurée.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
ou
f - 817 -
pene, issy remuent naturellement, el un acem *A rhar ï*
cette triste besogne. ' gem se cnar evO- de
La police procéda alors à l'apposition des scellés uni «mr \a
Πr?,T^.^^neures de la chapelle^^Th e Georges a
été constitué gardien provisoire. re. e "-Borges a
Le R. P. Georges, Rédemploriste, est bien connu dans not
sSqu'e 0 " 3 PréChé * " » a - Ue,qnes année -' °-" retraite S
Un journal ayant insinué que la chapelle des PP. Rédemntonsles
avait élé fermée sur la demande du elergé paroissial de
Boulogne, les curés de la ville ont proteslé énergiquemeDUonlre
Fotla m tFon al,0n Ca,omni - us -' e < °W le journTà msé er leu?
•••:• *
A Avignon, sur le refus des Religieuses Ursulines de payer le
droit d accroissement, leur couvent a été vendu, le 3 Décembre
ll a été acquis, sur ia mise à prix de SOOOfr., par H.- l'abbé Bonot :
mais on assure qu'une surenchère a été mise
Avant l'ouverture des enchères, l'avoué des religieuses avait
formulé un < dire i excipanl pour les Ursulines du droit d'habitation
stipulé pour elles par les contrats dotaux, lors de leur entrée
en religion.
* *
Toul près de nous, dans le diocése de Vannes, le fisc vient de
saisir un immeuble appartenant aux Ursulines du Faouët, pour
garantir, par ce moyen, le payement de la laxle d'abonnement.
Quelques jours après, l'huissier se présentait à Kermaria, prés
Locminé, où se trouve la maison-mère des < Filles de Jésus ». Ces
excellentes religieuses, si connues et appréciées dans notre diocèse,
où elles ont plusieurs maisons, sont poursuivies par le fisc,
en payement de 8,000 francs pour le prétendu droit d'accroissement.
Ces 8,000 franss sont une boule de neige, produite par les
2,000 francs qu'on leur demandait au début. En présence de leur
refus définitif dépaver pareille somme, l'huissier vient de pratiquer
une saisie immobilière sur les terres, les champs et les prairies
de la communauté.
A propos de cette nouvelle iniquité, YArvor, de Vannes, rappelle
un détail qui mérite d'étre connu.
J'ai sur le cœur un fait qui s'est passé l'année dernière et qui n'était
que le honteux prélude de ce qui se passe aujourd'hui. Il faut que je Ie

- 818 -
raconte, pour stigmatiser, une fois do plus, ces prétendus libéraux qui
font litière de là fraternité el fou Ien L aux pieds la justice.
Il s'agit encore des Filles de Jésus,
C'était à Locqueltas, près de Grand-Champ, une humble paroisse
rurale, où elles ont une petite maison. Une âme généreuse leur donna
une ferme, dont Ie revenu était de cinq cents francs, mais à la condition
expresse d'élever, pour celle somme modique, sept en fa n ls pauvres
du pays. Un financier eût refusé net, car une pareille renie ne permettait
évidemment pas d'équilibrer le budget. Les bonnes religieuses acceptèrent
sans hésitation, et les sept petites tilles vécurent près d'elles.
Ce revenu dérisoire était une bonne aubaine pour la rapacité du fisc.
Croyez-vous que les bonnes Sœurs aient jeté sur la rue ou dans lea
bras de l'Assistance publique les enfants qu'elles aimaient ? Non 1 Elles
placèrent dans des familles chrétiennes les trois plus grandes et gardèrent
-— sans demander un sou — les quatre autres, qu'elles gardent toujours,
partageant avec elles la richesse de Ieur pauvreté.
Sous différents aspects, Ieur désintéressement généreux est partout
le méme.
Processions. — LYON. — On sait avec quelle piété et quel
éclat la ville de Lyon célébre la foie de l'Immaculée-Conceplioo.
Dimanche dernier, avait lieu le pèlerinage annuel à Notre Dame
de Fourvières ; des hommes, trés nombreux, montaient au célèbre
sanctuaire, mais sans bannières, sans cortège, par petits groupes
réunis spontanément. La police a voulu empécher celte < manifestaiion
• qui, à coup sûr, n'avait rien d'agressif. Plusieurs procèsverbaux
ont élé dressés; mais les fidèles oni continué leur roule.
Du perron de la basilique. Mgr Couille leur a adressé la parole, en
les engageant « à conserver leurs traditions chrétiennes, sans se
départir du calme qui convient. »
Mardi, les pèlerins étaient plus nombreux que jamais.
*%
TOLLE. — Un évêque en justice. — Comme dans beaucoup
d'au 1res villes — el avec autant de raison — un arrêté
municipal a interdit Ies processions, à Tulle. Cependant les catholiques,
tout en renonçant à organiser la procession traditionnelle
du 2 Novembre, n'ont pas voulu se priver d'honorer publiquement
leurs morts : le soir de la Toussaint, ils se sont rendus, par groupes,
de la Cathédrale au cimetière. Mgr l'Evêque el Ie clergé de la
ville, sans insignes religieux ni habits de chœur (l'Evêque seulement
en rochet), s'étaient joints à Ia foule.
C'est pour ce fait que Mgr Dénéchau, M. le*Supérieur du Grand-
Séminaire et M. ('Archiprêtre de Tulle ont élé cités, mardi dernier,
devant Ie tribunal de simple police.
Monseigneur seul a comparu ; il s'est avancé à la barre, revêtu
du rochet, et a lu une déclaration très ferme, démontrant l'illégalité
de l'arrêté municipal, et prouvant par surcroît qu'il n'y a pas
eu de procession.
Le jugement a élé remis à quinzaine. La foule a fait une ovation
au vaillant évêque... Et voilà ce qu'auront gagné ces farouches
•
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 819 -
anticléricaux - prétendus partisans de Ia ttte**
mesquines tracasseries !
berté >
BIBLIOGRAPHIE
— par leurs
f^S^^^^I SUaW? *—»-- * Propos
Le Cerveau et la Pwckolooie fr k Fn? de P't»9, IU, Jean ROLI.V ;
La Ft unce et ie sffifi' ,n hf"' "S ^o*-* de Médecine
en Italie (traduit de Ei ïrïlfiKSi ftP* iUr ia *

— 820 -
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so P* A IRE. /. La parole
de Dieu.
ll. Chionique du diocèse
: Oïïîees extraordinaires
; tjuimper ; Propa-
Ealion de la Foi : Avis ;
igue de défense sacerdotale
; Nécrologie ; Nomination
; Ordination ; Le
Jubilé à Saint-Corentin ;
Le Pardon de S. Corentin ;
OIP^ICES DE
Dimanche, to Décembre. — 4* Dimanche
de l'Avent. Semi-double. Violet.
Vêpres du suivant, avec mémoire du
Dimanche {Ant. O Clavis).
Lundi, 2L — S. Thomas, Apôtre.
Double de 2* classe. Houpe.
Mardi, tt — O (lice de Ia Férie. Vio-
* lel.
Mercredi, %5. — Office de la Férie.
Violet.
Jeudi, ti, — Jeune. — Vigile de
Noel. Office du jour. Violet.
Saint-Mathieu \ Brest,
paroisse de Saint-Louis;
Landerneau ; Nos Missionnaires,
IU. iïom.çUei.4tt monde
catholique-: Paris ; Vannes,
Ecole Saint-Fra.uçois-
Xavier ; Avis utiles ; La
conservation des --idiomes
nationaux.
IV. Annonces et avis.
LA. S'EM.-AJ.N'.H-
Vendredi, ia. — NOEL : NATIVITÉ
DE NOTRE-SEIGNEUR JESUS-
CHRIST. Double de l'* classe, avec
Octave. Blanc.
Aux Vêpres, mémoires du suivant et
de tous les saints Martyrs (au Propre
diocésain j,
N. B, — Le jour de Noel, U n'y a
pas d'abstinence.
Samedi, U, — S. Etienne, premier
Martyr. Double de 2* classe, avec
Octave. Rouge.
Ordre de l'Adoration perpétuelle pendant la semaine
Maison de l'Adoration perpétuelle, de Quimper, du 18 au 25 Décembre.
Hôpital de la Marine, Brest du 26 au 28 Décembre.

- 822 -
La parole de Dieu.
On proche beaucoup aujourd'hui. Oo prêche méme plus souvent
qu'aux siècles qui nous ont précédés. Comment se fait-il que,
malgré cela, la foi diminue et que les mœurs baissent? Cela tient
aux dispositions avec lesquelles on assiste aux sermons.
On les écoule trop humainement. Dans le prédicateur, on considère
l'homme, à l'exclusion de l'homme de Dieu. On lui demande
une phrase harmonieuse, un langage qui charme les oreilles, une
musique enchanteresse, car men musicttm, comme dit le prophète
Ezéchiel, des tableaux qui frappent l'imagination, un geste et un
débit, enfin, qui chatouillent agréablement la sensibilité. Quand
il ne rencontre pas ces qualités, l'auditeur s'ennuie et dédaigne,
S'il était animé de l'esprit de foi, il verrait dans le prédicateur,
quel qu'il soit, l'instrument dont Dieu se sert pour distribuer sa
parole. Elle lui paraîtrait toujours belle el digne de son attention,
sur les lèvres du plus humble curé de campagne, aussi bien que
dans la bouche d'un Bossuet ou d'un Lacordaire.
Il y a toujours quelque chose de bon à prendre dans un sermon,
et celui qui vous le donne, si médiocre que le juge votre
suffisance, vous en apprendra certainement plus que vous n'en
savez, surtout plus que vous n'en ferez.
Pour produire des fruits, la parole de Dieu doit agir tout à la
fois sur l'esprit, sur la mémoire el sur la volonté. Si vous l'écoutez
d'une façon tout humaine, votre esprit n'en sera pas éclairé, car
Dieu ne donne ses lumières qu'à ceux qui le cherchent dans la
simplicité de leur cœur : votre mémoire ne gardera aucun souvenir
des choses entendues, et à la porte de l'église vous aurez tout
oublié ; moins encore votre volonté mellra-l-elle en pratique les
leçons reçues; car cette puissance a besoin d'étre mue par des
motifs déterminants, et ces motifs, ou vous ne les avez pas compris,
ou vous ne vous en souvenez plus. Dès lors, qu 1 arrivera-t-il ?
Vous demeurerez dans vos ignorances et vos misères. Vous ne
connaîtrez ni la grandeur du péché, ni la beauté de votre âme, ni
le prix de la vertu. Sainl Augustin, traitant ce sujet, disait à ses
auditeurs : < Je vous le demande, lequel des deux vous semble
préférable, ou du corps de Jésus-Christ dans l'Eucharistie, ou de
sa parole? Si vous répondez en toute franchise, vous avouerez que
la parole de Dieu ne vaut pas moins que le corps du Christ. Quand
vous allez communier, vous prenez garde de ne pas laisser tomber
par terre la moindre parcelle de la sainte hostie. Ayez donc la
même sollicitude pour empêcher que la parole de Dieu ne sorte de
votre cœur. »
Quelle heureuse transformation s'opérerait dans les âmes, si les
auditeurs se rendaient au sermon avec la mème foi, le même
recueillement, apportés par les bons chrétiens à la réception de la
sainte Eucharistie ! Alors, la semence de la parole de Dieu tomberait
dans une terre bien préparée et, selon la promesse de Jésus-
Chnst que nous lisons daus l'Evangile, elle produirait cent pour un,
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 823 -
CHRONIQU^Jil^DIOCÈSE
Ofa ces extraordinaires,
M8j^âM4îâibs&^ sui,e das e
IJtittancfi/' s/l i I-. Uaci..- .i., ni. . . ' .
s du
Dimanche, 20 - A la Messe de 9 h., courte instruction nar le R P
ATM *! *l%^^tg& TnTZ 5 fraoçaises ' à 5 h * M" du
malin,
Jeudi, veille de Noël, confessions. - Le soir l'ottice commence à IO h
A minuit, grind'Hesee. suivie de deux Messes basses
commenc * à xo h -
Vendredi jour de NOEL, les Messes sont aui heures ordinaires eicenté
(jue ia dernier Messe basse se dit à 8 h 1/2 «ru-uaires, eicepie
bénédiction ^ ^ * ^ de ^ U * *«*V* donnera la
Le soir, aprés Vêpres, sermon de clôtur» du Jubilé. RénovfiLion des nromesses
baptismales ; Bénédiction solennelle du T. Sainl-Sacrement! TeDwm.
*
r^ îii? T I M £ h H VS* Z Dim 3 whe > *>. au prAne, avis pour le Jubilé. -
Sacrement
ser -n 0 -* d ouverture et Bénédiction solennelle du T. Saint-
^JtSSA l€ Mard l y ¥ •*5£?2 et le Jeudi > 4 5 h - 1 & d " ---

- 824 -
Paris, nn avertissement pour acquitter une somme de . représentant
i des frais de justice, auxquels ils ont été condamnés solidairement...
>
ll s'agit d'avances réclamées aux prêtres bretons, en tant que
demandeurs et parties civiles dans le procés pendant, sauf recours
ensuite contre les auteurs des articles poursuivis,
Nos confrères n'ont pas à s'inquiéter nt à répondre en aucune
façon. Toutes les démarches utiles seront faites par leurs mandataires
légaux.
Nécrologie. - Nous recommandons aux prières de nos lecteurs
M Guillerm, ancien vicaire de Saint-sauveur, décédé dans
sa famille, a Saint-Ségal, à l'âge de 38 ans.
nomme économe du Grand-Séminaire.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
vicaire à Châteaulin, est
Ordination. - Demain, 19 Décembre, samedi des Ouatre-
Temps, Monseigneur fera une ordination qui comprend • 5 prêtres,
26 diacres, 18 sous-diacres, 3 minorés et 4 tonsures, pour le
diocése de Quimper; 6diacres, 3 sous-diacres et 6 minorés présentés
par le Séminaire haïtien, de Saint-Jacques
Nos lecteurs voudront bien avoir un souvenir devan! Dieu pour
les ordinands, qui suivent, en ce moment, Ja retraite préparatoire
prêchée par le H. P. Carlier, de la Compagnie de Jésus.
L ordination aura lieu, dans la nouvelle chapelle du Grand-
Séminaire, et commencera à 8 heures.
Le Jubilé à Saint-Corentin. - Les exercices du Jubilé
bre on commencés le 6 Décembre, se sont terminés, à la Cathédrale,
dimanche matin, jour de la solennité de saint Corentin
~7AJ; r r « Xr r -^ ucill, »ï «iviucï> u einenure a pa ro e du
prédicateur. M Nicolas, recteur de Plomodiern, est désormais ua
des ouvriers les plus appréciés et les plus recherchés pour nos
Missions; cela suffît à faIre son éloge. Son genre est celui de Conférencier,
sans nulle prétention, sans grands mouvements oratoires
mais une doctrine abondante, sûre, exprimée avec one clarté
parfaae, en un breton d'une irréprochable pureté et d'une richesse
d images vraiment merveilleuse.
pa r VNi^ P° ur Pœuvre entreprise
r M. Nicola», dans sa paroisse : l'érection d'une chanellfl nim
er a m»age PlUS di8De ' 3U UeU ° Ù SaiDt Corenlin •"«Wt, "m
Le dimanche, à l'issue des Vêpres, devant nn nombreux et
bnllant and!lo.re en présence de Mgr l'Evêque, de MM les Chanoines
el de nombreux prêtres, venus pour la fêle delaint Coren-
j - 823 -
ftn^voix t ï S R «ïïlï.^aS d ° JDbiIé •**-
, ment entendre dans toutes les iïÏÏ?iL W n é e » q V " fail f -- , " ,l --
développa ce texte : HortLurZTetiVl* ég '. se '
Poral - U 'ptatis.
Après quelques m^u\ViZu^ m ? r J' ttam f)eir -*l-e
pays, en ce 14' centenaire dubin.êma Âl*#"
accordé a no ««
pour la France et pour | , K Ï Î » tSy' ' «- souvenir
vince, chrétienne, elle, depui oSinzë K?' , e r ! Car Dolre P r °-
Upe avec raison
un rang d'honneur dans i " K Vnn »i* J «',^f
mina en exhortant tes fidèles i nmSlp^i «---l'."--*.. > Il terofferle,
afin que la rénovation ÏÏïSM ce i' e -T race I 1 » leu r est
obtienne la X^iSSS^i^SS^ 9 ChaCUD pré re el
-*
^ ^ ^ ^ f â J ï ï > » le K rand souvenir du Miliaire
de Plomodiern, et d y remplacer, par un édifice élégant, la
chapelle trop modeste du glorieux saint Corentin.
Nul donc ne pouvait mieux que M. Nicolas satisfaire la dévo-

Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 826 - — 827 -
tion de nos Brelons-bretonnants, parmi lesquels beaucoup venaient
d'étre préparés par lui à la grâce du Jubilé. La messe de O heures
étant l'exercice de clôture, on comprendra que les communions ,
aient été hien plus nombreuses qu'à l'ordinaire.
A 10 heures, messe pontificale. La Cathédrale est merveilleusement
décorée ; Je sanctuaire n'offre d'espaces vides que pour
l'ordre des cérémonies et pour les sièges des nombreux chanoines
qui assistent l'Evêque. Partout ailleurs sont des massifs de plantes
vertes et de fleurs, dont les plus belles ont été réservées pour
l'autel et pour le trône où brille le reliquaire du Bras de saint
Corentin. Toute cette décoration, d'un goût irréprochable, est
l'œuvre du dévoué servileur qui, depuis bien des années déjà, a
prouvé ce qu'il sait faire pour la beauté de l'église confiée à ses
soins.
Mais ce qui attire plus particulièrement les regards, aujourd'hui,
c'est le tapis qui recouvre le sanctuaire : dans les premiers mois
de celte année, de pieuses dames invitèrent un grand nombre de
paroissiennes de Saint-Corentin k contribuer à la confection de
l'œuvre que nous avons maintenant sous les yeux; c'est dire que
la proposition avait été favorablement accueillie ; ces dames eurent
la pensée (ou bien on la leur suggéra, je l'ignore) de terminer
leur travail, dételle manière que le lapis fût inauguré, le jour de la
fête de sainl Corentin, el c'est ce qui a eu lieu. Le fond est rouge
et, sur ce fond, des croix de Saint André se terminant en fleurs de
lys sont dessinées en jaune de différentes nuances ; elles alternent
avec de grands médaillons blancs, sur lesquels se détachent des
dessins de couleurs très douces el très bien harmonisées.
Avec l'ornementation, déjà décrite, de l'autel et du sanctuaire,
celte magnifique parure donnait un grand air de fête au sanctuaire
et relevait ta beauté des cérémonies. La messe pontificale a
donc été splendide. Pendant que Monseigneur se revêtait des ornements,
les séminaristes chantaient le Pange sotemnes, si bien harmonisé
el déjà entendu, les années précédentes. Après l'élévation,
ils chantèrent le O salutam de Bai ni.
A 3 heures, Vêpres pontificales, suivies du chant du beau cantique
à sainl Corentin et du sermon d'ouverture du Jubilé. Pendant
que le prédicateur se fait entendre, la nuit est venue, le chœur s'illumine,
el une longue et belle procession se déroule sous ses voûtes
inondées de clarté, puis, le long de la nef el de ses bas côtés à demi
obscurs. Tous les dignitaires du clergé sont revêtus des plus riches
ornements. Le Bras de sainl Corentin passe à travers les rangs
pressés des fidèles, puis vienl reprendre la belle placequ'il a occupée
tout ce jour.
Au salut du Sain t-Sacre men i, les séminaristes chantent IM re
torum d'Aloys Kunc, puis le plain-chant reprend ses droits ;
enfin, Notre-Seigneur bénit l'immense assemblée.
SAINT-MATHIEU. — Dimanche, pendant qu'on célébrait, à la
Cathédrale, la solennité de saint Corentin- les paroissiens de Saint-
Mathieu étaient également en fête, heureux d'inaugurer la nouvelle
église, bâtie gràce au généreux concours de tous On ne pouv it
oublier, en pareille circonstance, les bienfaiteurs décédés et snécalemen
Ia vénérable nonagénaire qui, par sa munincence a le
plus contribué à l'œuvre : la premiére prière, après que W
Seigneur eu pris possession de son nouveau temple, elles me sS
célébrées le lendemain, ont été dites pour le repos de leurs âmes
A la grand rnesme, chantée par M. le chanoine Le Roy, recteur
de la paroisse, Me premier vicaire a prononcé une allocution
ort goûtée des auditeurs. En ce style fleuri et poétique, dont 5 i
le secret M. Le Du après avoir salué la nouvelle eglise, rayonnante
de beauté, a félicité les paroissiens de cette œuvre, qui est
la leur mais dont tous, comme il convient, renvoient leorincioal
mérite à celui qui en a été l'âme, leur digne et zélé pasteur
L orateur adressa ensuite des compliments bien sentis d'abord à
1 habile architecte, déjà si apprécié, M. Bigot, puis aux entrepreneurs
el patrons qui oni dirigé ou exécuté les travaux
Ces éloges sont bien mérités et tous les visiteurs y souscriront
L église est dans le style le plus pur du xv siècle ; sobre d'ornemenu,
remarquable surtout par la perfection des lignes ; on admire
1 élégance et la légérelé des meneaux des fenêtres, du transent
spécialement.
Le mobilier, encore incomplet, sera digne de l'édifice, On
remarque tout d'abord les verrières de l'abside, représentant tes
principaux faits de l'Evangile, puis le superbe maître-autel, en
marbre blanc orné de bronzes dorés, avec un bas-relief en marbre
de Carare, représentant la Cène, qui ressort sur un fond de mosaïque
or; l'autel, comme les deux statues de saint Mathieu et de
saint François de Sales, placées de chaque côté, est l'œuvre de
M. Vallet, de Nantes.
La tribune est d'un beau travail, ainsi que la chaire à prêcher,
encore inachevée, oeuvre d'un artiste de la paroisse...
Nous nous contenions, pour aujourd'hui, de ce rapide coup*
d'oeil. Plus tard, quand le monument sera complet dans tontes
parties, une plume plus compétente voudra bien, nous l'espérons,
en donner la description fidèle. Et ce sera sans tarder ; car les
paroissiens de Sainl-Malhieu auront certainement à cœur de terminer
au plus tôt ce qu'ils ont si bien commencé.
BREST. — Paroisse de Saint-Louis. — On nous écrit :
< Le Jubilé français commencé, jeudi 10, promet les plus
heureux résultats. L'assis lance est nombreuse aux exercices, et
surtout aux instructions du soir, où l'immense église est à peine
suffisante. Monseigneur, en acceptant d'en présider l'ouverture, a
attiré sur noire Mission les bénédictions divines, en môme temps
quil a donné son précieux encouragement aux missionnaires, et
aux fidèles de Saint-Louis un nouveau témoignage de paternel le
bonté, dont ils lui sont profondément reconnaissants. Monsieur le
Curé-Archiprêtre, dont l'état de santé a encore besoin de ménage-
v

- 828 -
ments, a été particulièrement touché de cette visite ; tous nous
espérons que les prières de Sa Grandeur et celles de ses paroissiens
obtiendront au zélé pasteur les forces nécessaires pour
reprendre, au plus lot, son ministère si fructueux.
i Parmi les missionnaires, nous avons eu le bonheur de retrouver
une ancienne connaissance, te R. P. Lélendard, qu'on peul
appeler, à juste titre, l'apôtre de Jeanne d'Arc. tI n'a pu céder au
désir de parler de ta libératrice de la France : dimanche soir, il a
donné une fort belle conférence sur la « Pucelle » et l'œuvre
nationale de Domrémy, à laquelle il a si puissamment contribué.
i Cest à Brest, il y a six ans, pendant la station de Carême à
Saint-Louis, qu'il reçut de son Supérieur général l'avis qu'il était
chargé de l'œuvre de Jeanne d'Arc Le bon religieux connaissait,
sans doute, l'histoire de la Pucelle, et les projets rie Mgr de Briey,
évéque de Saini-Dié, el de Mgr Sonnois, son successeur, aujourd'hui
archevêque de Cambrai ; mais il n'avait jamais vu Domrémy
et ne se rendait nullement compte des difficultés qu'il allait rencontrer.
L'obeissance et aussi, on peut le dire, une pieuse sympathie
pour l'héroïne, lui firent accepter sans hésiter la mission
qu'on lui confiait. Toul en continuant ses prédications, il s'occupa
de Jeanne d'Arc, donna sa première conférence à Brest, puis, le
Carême fini, il partit plein de confiance pour Domrémy.
« Hélas ! c'est là que Ies épreuves l'attendaient, ll 'eut à subir
toutes sortes de déboires, de privations, qui eussent découragé tout
autre que lui : it était seul, presque sans ressources, sans maison
pour le recevoir, sans un cœur ami pour ie réconforter ; en revanche,
les francs-maçons de la contrée ne négligeaient rien pour
entraver ses projets el empécher le succès de ses efforts. Mais le
P. Lélendard eut confiance en Dieu et dans la protection de Jeanne
d'Arc; il n'oublia pas que les œuvres divines ne g-ermenl el ne
grandissent qu'après avoir passé par le creuset de l'épreuve; il
resta à son poste, résolu à se sacrifier jusqu'à la mori, s'il le
fallait, pour mener à bonne fin l'œuvre qu'on lui avait confiée,
c'est-à-dire l'érection d'une basilique, à Domrémy, en l'honneur
de Jeanne d'Arc.
« Oh ! sans doute, tous les cœurs vraiment français n'onl pu
qu'applaudir aux manifestations grandioses qui ont été spontanément
organisées, ces années dernières, en l'honneur de Jeanne
d'Arc ; lons ont vu avec bonheur s'élever, à la gloire de notre
héroïne, des monuments de marbre et de bronze, dans tes lieux
illustrés par ses glorieux exploits ou ses douloureuses épreuves.
Mais là ne doit pas s'arrêter notre reconnaissance. Pour prix des
services rendus é la France, Jeanne d'Arc n'a demandé qu'une
seule chose, dont elle avait fait la confidence à son confesseur ;
« Dites, de ma pari, au roi, notre maitre, qu'il lui plaise de faire
« bâtir des chapelles où l'on prie pour le salut des âmes de ceux
« qui som morls eu défendant la Pairie. » (I) Pouvons-nous rester
fl) Déposition du Fr. Pasquer*!, confesseur dc Jeanne. (Procès de réhabilitation.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 829 -
sourds au vœu de celle qui nous a délivrés du joug de l'étranger
celle qu, a rendu la France à elle-même ? Non, ceil : demande elt
une sorte de leslamenl qui oblige tous les Français et le P Leleu
dard a reçu mission de l'exécuter, en faiant con mire une bast
lrde U ïa le F?re U ^ ' ** *** " d ^ ** ^ A
« Dès le 8 Mai 1891, le zélé religieux célébrait la premiére
messe dans la crypte de la basilique el y élablissait offlcieCnt
au nom de Mgr Sonnois, évéque de Saint-Dié, l'œuvre des . prierai
pour lannée -Le monument national de Domrémy sera désormais
le centre de cette œuvre éminemment patriotique, dont le
but est < de faire monter, chaque jour, vers le ciel, au nom de la
* France, les plus ardentes supplications en faveur de notre
* vaillante armée, pour obtenir :aux chefs, la sagesse, aux soldats,
< I intrépidité ; à ceux qui vivent, l'esprit chrétien, à ceux qui
if meurent, I abondance des divines miséricorde. » Mais comme il
s agit, en quelque sorte, d'une delle d'honneur, contractée par la
france chrétienne, il est juste que tous les chrétiens de France v
participent, el c'est pour cela que le P. Letendart s'est fait l'apôtre
infatigable de celle idée. Deja il a parcouru plus de SO*diocèses,
ne reculant devant aucune fatigue, se croyant d'ailleurs largement
récompensé par les précieux encouragements de NN. SS. les Evêques
et la générosité de tous les bons Français
• Un immense auditoire l'attendait, dimanche soir, à Saint­
Louis. Aux premiers rangs, se trouvait l'élite des chrétiens de
Brest, heureux de rendre, une fois de plus, hommage â celle qui
fut, au xv" siécle, le salut de notre France et en demeurera toujours
la gloire la plus pure. Dés 7 h. 1/2, l'église était comble, et cependant,
pour ceux qui ont assisté à la fête qui eut lieu, ici méme, au
mois de Mai 1894, il manquait encore quelque chose. Les officiers
de toutes armes sont encore là ; mais, aujourd'hui, Us sont confondus
dans la foule, tandis que, en 1894, ils étaient réunis près du
drapeau de Jeanne d'Arc, avec ces brillants uniformes qui leur
vont si bien. Pourquoi ce changement ? Grace à Dieu, ce n'est pas
que la foi el le patriotisme se soient affaiblis ; mais, après avoir
vainement tenté d'accaparer Jeanne d'Arc au profit de la librepensée,
on a voulu interdire aux catholiques de la revendiquer :
ne pouvant empecher toute manifestation, on a voulu, du moins,
en diminuer l'éclat ; et, sur la mise en demeure d'un obscur
député, le Gouvernement interdit aux officiers d'assister en tenue
à ces fêtes patriotiques, parce qu'elles étaient religieuses
« Ces mesures n'empêcheront pas tous les vrais Français de
se grouper, chaque fois qu'il s'agira de l'honneur de Jeanne d'Arc.
Chez nous, dès le premier mol, l'orateur a conquis son auditoire;
il débute par ces mots du célèbre Gerson au sujet de la Pucelle :
• Ceci est vraiment l'œuvre de Dieu, • et il démontre la mission
divine de Jeanne d'Arc, en développant ces deux affirmations,
aussi simples que concluantes : l'état désespérédela Frauced'ators
el la faiblesse apparente de l'insirumeni que Dieu a choisi. Puis,

— 830 —
après nous avoir fait voir la Pucelle, triomphant de difficultés,
insurmontables â tout aulre qu'à une envoyée de Dieu, le Père
Létendard nous montre Jeanne convertissant Ies soldats, les conduisant
au tribunal de la Pénitence el à la sainte Table, avant de
les mener au combat. « Le pairiotisme, s'écrie l'orateur, n'a de
t base solide que la Religion, * el il dénonce avec indignation ceux
qui veulent fermer aux saintes croyances le coeur des jeunes générations...
t En vertu de quel droit demanderez-vous à ces jeunes
- gens de 21 ans d'aller sacrifier leur vie sur le champ de bataille,
« si vous Ieur ôtez toute espérance d'une vie future, d'ane récom-
• pense éternelle?... *
t ll était 9 h. 1/2, quand la bénédiction du Trés Saint-Sacrement
a été donnée à la foule, qui s'est retirée, visiblement impressionnée
par l'éloquent discours qu'elle venait d'entendre, i
...
LANDERNEAU. — Mgr l'Evêque, heureux de voir les Missions et
retraites st nombreuses qui se donnent dans son diocése, et désirant
témoigner de l'intérêt qu'il porte à ces œuvres éminemment
utiles, s'est rendu à Landerneau, pour bénir les Missionnaires et
les retraitants.
Sa Grandeur a présidé les réunions de mardi soir et de mercredi
malin.
Nos missionnaires. — Vinh, (Tonkin) 23 Octobre 1896.
Mon cher frère,
Dans une de mes dernières lettres, je me réjouissais du beau
mouvement de conversions que j'avais dans ce pays et des 645
baptêmes que j'avais administrés, dans l'année. Maintenant, c'est la
contrepartie. Les mauvaises dispositions, très connues, des autorités,
les tracasseries des mandarins, portent le découragement
dans les rangs des nouveaux chrétiens; vingt familles abandonnent,
dans une localité, el cinq, dans une aulre. C'est la première
fots que j'ai des défections de ce genre. J'ai été triste, horriblement
triste, pendant quelques jours. Maintenant je me remonte.
Ces gens-là ne m'avaient jamais donné de satisfaction, et je les
aurais mis de côté, depuis longtemps, sans leurs enfants, les enfants
encore innocents, ces chers enfants qui sont notre plus «rand
espoir,
( C'étaient, ce sont des richards ; ici comme ailleurs, ceux-là
n entrent pas facilement dans le royaume des cieux.
En revanche, j'ai huit nouvelles familles, et puis je commence
à espérer que je pourrai conserver un petit noyau, dans cette nouvelle
chrétienté, qu'une mauvaise affaire menaçait de ruiner à
jamais.
Prie bien pour nous ; nous passons par de mauvais iours, mais
les beaux jours reviendront.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
J.-F. ABGRALL,
Missionnaire apostolique,
- 83! -
A céder, à des conditions très avantageuses :
1° Un Vieil Orgue et une Jolie Tribune de style gothi- '
que, en chéne ;
2° Un Maître-Autel, de grandes dimensions, avec boiserie
en vieux chêne, très ouvragée.
S'adresser à M. le Recteur de Saint-Mathieu, Quimper.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
—-- - _
PARIS. — Le nouveau Recteur de l'Institut catholique.
— Nous avons dit que, d'une voix unanime, NN. SS. les
Evêques avaient désigné comme Recteur de l'institut catholique
Mgr Péchenard, Vicaire général de Reims, et que ce choix avait
élé soumis à l'approbation du Saint-Père.
Son Em. le Cardinal Richard a reçu, le mercredi 9 Décembre,
la réponse du Souverain Pontife, ratifiant l'élection, et l'a fait
porter aussitôt à l'élu par M. Paguelle de Follenay, Vice-Recteur
de l'Institut.
Mgr Péchenard quitte avec regret le diocèse de Reims, où il
est si apprécié ; mais, dans l'intérêt de l'enseignement supérieur
libre, il n'a cas cru pouvoir se dérober à la haute mission que
('Episcopat lui impose.
Le nouveau Recteur est né, en 1842, à Gespunsart (Ardennes).
Après de rapides el brillantes éludes, il fut ordonné prétre, en
1868, à sa sortie du Grand-Séminaire de Reims, ll vint alors à
Paris, el fut reçut licencié ès lettres, après une année à. l'Ecole des
Carmes. D'abord curé d'une petite paroisse, puis professeur,
malgré le peu de loisirs que lui laissaient ses fonctions, il préparait
ses thèses de doctorat, qu'il passa brillamment en 1876.
ll revint docteur ès lettres dans le diocèse de Reims, où lui
furent confiées, en 1877, les fonctions de supérieur du Petit-Séminaire
de la ville épiscopale. En 1880, Mgr Langénieux l'attacha à
sa personne comme vicaire général, et lorsque le prélat fut honoré,
en 1886, de la pourpre cardinalice, l'abbé Péchenard reçut, à cette
occasion, le litre de Protonotaire apostolique, c'est-à-dire la plus
haute des prélatures de second ordre,
Mgr Péchenard, orateur de talent, a écrit plusieurs ouvrages :
les éludes historiques oni pour lui un attrait tout particulier.
Comme membre de l'administration diocésaine, tI a conquis l'estime
profonde et unanime du clergé de Reims et du Cardinal
Langénieux, qui perd en lui un auxiliaire habile et dévoué. En
revanche, l'Institut catholique y gagne un maitre réputé par sa
vertu autant que par sa science, et digne d'occuper la charge que
la mort de Mgr d'HuIst a laissée vacante.
Lundi li, a eu lieu, dans l'église des Carmes, l'installation de
Mgr Péchenard, comme Recteur de l'Institut catholique, La Céré-

— 832 -
moule élail présidée par S. Em, ie cardinal Richard, qui a nommé
dëpTrlf ' empS D ° UVeaU digni,a '- e Vicaire ^néral du diocèse
,.7*"^;. ~~ Ecole Sa --it-I>ançols-Xavier. - On lira
avec intérêt, croyons-nous, l'exlraii suivant du rapport, présenté
à la dernière réunion du Conseil d'administration de ce collège T
altenlToTsur^uLl^e §?'./ Ê*" d0U,e -"î? *&*&»> -'«H-*- votre
a i it mion sur une sorte de légende, passant de bouche en bouche sans
c q atol'!r e " eXpli ' ,Uer "' , ' 0r, - ine ' ni ,es -«oiife. et qui frisf?a
Voicil'accusation ; les faits suivanls se chargent dv répondre
Aux sessions d examen des années précédentes je l'ai dit dans mon
naraïion » fat ÏLÏ /J" "T" 1 "? ,0,al des élèves --- classe ^',"7 • s est élevée à soixante-neuf el méme à iowanIe-tre.i-e
- -«' '» P"érM
dïnsIPl orbih„n-4 U i r „ fi p hUi ' mai f "? " m "»""»•«« " **£
tal tot.dmi«ïh MV n '-r ,, - , 'v-'--X.vier a Obtenu plus du liers de
iiiiUrt «ni Z ,»••'. £ 'T •C--""'* de no - rhéloriciens présentés en
« 1 . e e a - miss,bl « s « -f- ciei/x liers reçus, plusieurs avec men-
.«J. -e . refuse -- chos(! -onné à noier, il se trouvait cino élèves «mi
apres avoir lan toutes leurs études dans d'autres établissemén s ne nous
etaten venus que pour la rhétorique. En défalquant CM cinq candidats
dont ,nsUccès ne „„,,„_ e(| b0BM - I reproche" n'est
-i ^°'.I? "Y 6 ' scolaire a é,é Proclamé sérieux par la faculté de Renne*
et, au dire des examinateurs officiels, les notes données uar nos nrS
seurs auraient pu étre relevées toutes d'un point * P
des études?"'" ^ PréSenCe d " le,S fi,Us ' de ''-«---"o- * ---blesse
«JâSïïJ ,, dE , Siïi-SÊ?! y a de ,ondé dans ,e -«p 1 *-' i-'-n
nous adresse de préparer nos jennes gens à ne rien faire .
élèv«, «é'JLh'-i iH" S T." . de - rn '" «M» 1 -- «« d XhUaint r T rt^l
- «o* -nciens
e H P . 0lyle, ' ll, ' ,, i Ue avec le n ° 19 duimt.d eiint-oyr, et I un d eux avec e n» -i, Nous avons i «-/"oni eu Vn .-mi.... été
nin.« n J 89f) ^ nOU " com P. tions : "W la liste d'admission à l'école oolvtecbnique
rfc-iM-de nos anciens élèves, sur celle d'admissionTt -.fini (vi
fc _ s JÊ^A»? étudia „ ,s en -^T^U-KS
"u concours. g
' "" deUX a 0bteDU ' eD Juille( ' le v** V&
lhéma n ihmeS C 'es? r entrf 0 in 22!E? ^i 1 - rev - H de licendé - s s - l • uemai ques est entré au séminaire français de Rome. «*>'---.->oui«oii«iaton,
quelque chose.
c * 11 - a " néc ' s - Préparent à faire
préparent à embrasser une carrière Nous t'-"v0Tsn^ -fil .V"? S . y
bonne direction donnée aux étude* PI ? rj.!.!. 0 " qu " no - 8 lo (,r de Ia
-
port le collège ne saurait Ttre fts p^e ' : S0US * do - i - le "P-
Avis utiles. — Nous croyons devoir mettre nos [ecienn, An
fdreXs m ^ufn?o e 3 S r, PUb,iCa 'r s adressées. Nous ne parlons pas des ' An/m --' h" es de 2tTS,S3ïïJS
Loiànu au'on ne
peu ire n. garder, sans encourir les censures ; mak on S1gna"e
des tracts et opuscules, recommandant des œuvres, certaines for?
mâles de prieres ou dévoilons nouvelles. Ils doivent se rappeler
que.l'/inprimatnr d'une autorité ecclésiastique oompltènie ^
2 / ' ^T Ue , -i-'ière; ce permis d'impHmer tm.auraité^e
remplacé par des lettres de recommanda i ion, signées parfois de
simples initiales, ou même du nom d'un piWI, qui peut-être
n existe pas.
En môme temps, nous nous associons volontiers au vœu suivant
exprimé par M. le vicomte de Marolles daus la Corporation t
serait nécessaire, dit-il, que des écrivains sérieux el déWs de
toute attache avec celte pléiade de mystiGcaieurs, (D' Hacks, Léo
laxil, Diana Vaughan, Margiotla), DOUS apportassent un ensëmblede
documents sur*, faisant connaître l'organisation des arrière-loges
de cette franc-maçonnerie secrète, qui existe certainemeni, qui a
ses cadres, ses rites, ses chefs, qui profitera, sans doute, du désarroi
jeté par les incidents de ces derniers (enips parmi les catholiques,
pour mieux dissimuler ses manœuvres souterraines. Celte
œuvre esi urgente et nécessaire ; nous ne doutons pas qu'elle soit
entreprise. >
En condamnant une crédulité sans critique, gardous-nous du
scepticisme. Rappelons-nous cette parole d'un évéque : * La grande
habileté de Salan a été de se faire nier. •
La conservation das idiomes nationaux. — Ce n'est
pas seulement en Bretagne que cette question est considérée
comme importante. L'extrait suivant de ta Semaine religieuse ue
Cambrai en fait foi :
« Nous n'avons jamais manqué l'occasion de signaler ce qui se
fait en Bretagne, pour la conservation de ta langue bretonne et de
le donner en exemple à nos paroisses flamandes.
« Cette question a élé traitée par M. l'abbé Lemire, devant le
comité flamand de France, réuni à Hazebrouck, le 22 Octobre, ll a

- 834 -
entretenu l'assemblée des tentatives faites en Provence et en Bretagne,
pour remettre en honneur le breton el le provençal. Celle
dernière langue s'enseigne actuellement dans bon nombre d'écoles
libres du Midi ; au théâtre d'Orange, depuis quelque temps déjà,
des représentations en provençal succèdent à celles de pièces françaises.
Un mouvement tendant à la reconnaissance des divers
idiomes provinciaux se dessine en France ; la Flandre ne doitelle
pas en profiter, pour sauver ce qui reste encore de sa vieille
langue? M. Lemire se demande si l'on ne pourrait donneron prix,
dans tes cours d'instruction religieuse, des livres d'église ayant le
texte français et le texte flamand en regard. Ils contribueraient à
faire mieux comprendre Ee français aux petits Flamands, et à leur
enseigner la lecture de leur vieille langue maternelle. Méme au
point de vue pratique, la connaissance de deux idiomes n'est point
à dédaigner. Un philosophe n'a-l-il point dit : un homme qui sait
une langue vaut un homme, celui qui en connait deux en vaut
deux, i
Chamfort, voyant s'avancer la Révolution, écrivait :
t En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on
persécute ceux qui sonnent le tocsin. »
Les temps n'ont pas changé.
Remarque : Arrive-t-il quelque humiliation au prochain ? l'envieux
ne peut s'empêcher d'en tressaillir d'aise.
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(40 cent. tur 50i; it est signé desesmeU.eurs arti

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Pour noire pays le Jubilé national, qui se termine - r-vv*
dans les esprits le souvenir de la date bénie de Nn •! wr a ia n},,v . é
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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égalité : non ctito'aniïVtom£Tte ZniZï* '" Tn,ie
ment des jouissances du bien ML A . ',' nan dans «'accroisse-
fiance et ia pratique de Ia vérité.
mor a»e, dan* la connais-
- 839 -
La doctrine évangélique fait tous les hommes égaux devant
Dieu ; mais elle ne détruit pas les rangs, parce que la subordination
sociale n'avilit pas celui qui dans l'autorité d'un supérieur ne
voit que l'autorité de Dieu ; celte doctrine éclaire Ies intelligences
el fortifie les caractères. Avec la doctrine du bien-être comme but
de la vie, on arrive à l'esclavage; avec la doctrine de l'Evangile,
on aboutit à la liberté.
El quel est donc cet aveuglement des riches et des puissants,
des savants vrais ou soi-disant leis, d'enlever à la masse de l'humanité,
qui sera toujours la masse pauvre el soutirante, la croyance
à des vérités qui préviennent les catastrophes sociales sans avilir
les caractères, qui créent la fidel ite sans produire la crainte servi le?
Arracher ces vérités du cœur des populations, c'est vouloir le
règne de l'anarchie el le triomphe de la force brutale. Hélas!
nous ne le voyons que trop I
C'est à ceux qui gouvernent les peuples de méditer celle aulre
leçon que rappellent les fêtes de Noël.
Jésus-Christ est le Roi du monde, il est la Vérité, il est la Juslice
et se donne à lui-raôme le titre de Prince de la paix. La paix:
ne peut, en effet, se trouver que dans Ia justice et.dans la vérité,
dont l'union constitue l'Ordre. S'ils veulent la paix, s'ils désirent
véritablement prévenir l'épouvantable conflagration qui menace
l'Europe, ils savent ce qu'ils ont à faire. La réparation des injustices,
la reconnaissance de tous les droits légitimes pourra seule
établir une paix solide et réelle.
Le Souverain Pontife, infaillible interprèle de la loi de Jésus-
Christ, n'a cessé de proclamer les principes qui sauveraient, à la
fois, l'autorité et la liberté, c'est-à-dire qui sauveraienL les peuples.
Jésus-Christ nous a enseigné à demander à Dieu la réalisation
de trois choses sur la terre comme dans le ciel : La sanctification
du nom de Dieu, l'avènement de son règne, l'accomplissement de
de Dieu d'étre béni dans le ciel, sa volonté d'y êLre obéie et son
règne d'y étre établi ; mais tI dépend d'eux que Dieu règne sur la
terre, c'est-à-dire parmi les hommes, comme dans le ciel, et cest
à celle condilion seule qu'ils peuvenl espérer la paix : Gloire à
Dieu dans le ciel, et, sur ta terre, paix aux hommes de bonne
volonté : voilà ce que les anges chantaient à I avènement du
Sauveur; l'histoire est là lout entière pour attester la vente deces
prophétiques paroles. _====—=======
CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Propagation de la Foi. — AVIS. Comme nous
avons 'TT-V. AM annoncé, . »«' ., „rt nn l'Evêque „X„ ,tj a - nommé Directeur
iocésain cie la Propagation de la Foi, en remplacement

- 840 -
du regrette M Le Moign, M. Rospars, chanoine honoraire.
Celui-ci est charge de la traduction et du service des imiales,
de la correspondance, en un mot de tout ce qui concerne
I Œuvre, sauf la perception et la centralisation des
aumones. Tous les fonds doivent, comme par le nasse
etre adresses à M. le chanoine Queinnec, Secrétaire général
de 1 Eveché, tresorier.
&
ORDINATION dn Samedi des Qaatre-Temps, 19 Décembre 1896.
Noms des Ordinands promus aux Ordres majeurs,
PRETRISE
MM. Baron, François-Marie, de Guimiliau.
Cardinal, Jean-Marie, de Guiclan.
Didou, Henri, de Plougoulm.
Joncour, François-Louis-Marie, de Plevber-Chrisl
languy, Joseph-François-Marie, de Cléden-Poher.
DIACRES
MM. Calvez, Hervé-Marie, de Saini-Thégonnec
Calvez, François-Marie, de Coat-MêaL
Drogou, Nicolas-Marie, du Buurg-Bianc
Le Rous, François-Marie, de Lesneven.
Pii ven, Jean-Marie, de Saint-Mathieu, de Quimper
Andro, Charles-Jean-Guillaume-Marie, de Ploaré
Bleunven, Jean-Marie, de Lanarvily.
Boulc'h, Amable-Marie, de Saint-sauveur, de Brest
Cabon, babnel-Jean-Marie, de Pouldergat
Conq, Auguste, de Plouguin.
Cornou, Françoïs-L^-Marie, de Plouhinec.
Guirriec Henri-Marie, de Plouguerneau.
r S ^ de P^yber-Christ.
Laurent, François-joseph, de Fouesnant
Hïïî N| ^ M ?> ^e Saini-Melaine/de Morlaix.
Le Menec, Gabriel, de Lambezellec
Le Moign. François-Marie, de Plouzané
L Helgouach, René, de Plomeur
Lozac h Frédéric, de Pleyber-Chrisl.
Peillet, Joseph, de Crozon,
ItZtl' J f ose Pk; Marie î de Saint-Mathieu, de Quimper.
Perrol, Jean-Marie, de Lanmeur ^
Perrot, Pierre-Marie, de Taulé.
Pouliquen, Alain-Marie, de Plouvorn
Salaun, François-Marie, de Saint-Martin, de Brest
Yvmec, Corentin, de Collorec
Mauguer, Morin, Becel, Le Ruzic, Rimbert et Texier présentés
i>ar le Séminaire haïtien, de Saint-Jacques (GuX)
Archives diocésaines de Quimper et Léon
j - 841 -
SOUS-DIACRES
MM. Cozanet, Jean-Pierre, de Saint-Martin, de Morlai*.
Euzen, Cyprien, de l'Ile-de-Batz.
Le Bihan, Joseph, de Plouarzel.
Piédoye, Jean-Baptiste, de Saint-Corentin, de Quimper.
Piriou, Alexis, de Lambezellec.
Sellin, François-Guillaume, de Riec.
Barazer, Lucien-Marie, de Landerneau.
Cardatiaguet, ftené-C- c -Marie, de Saint-Corentin, de Quimper.
Caugant, Joseph-Marie, de Pont-Croix.
Grall, Jean-François, de Loc-Eguiner.
Guevel, Ursin-Marie, de Plabennec.
L'Haridon, Jean-Louis, de Plonévez-du-Faou.
Mazé, Guillaume-Marie, de Lambezellec.
Moreau, Jean-François-Marie, de Poullan.
Nicolas, Christophe, de Ploudaniel.
Salaun, François, de Brasparts.
Treguer, Yves-Marie, de Plouvorn.
Vigouroux, Claude, de Plougastel-Daoulas.
Briand, Pellolé, Allain, présentés par le Séminaire de Saint-
Jacques.
Ligue de défense sacerdotale. — Dans le dernier
numéro de la Semaine, nous nous sommes servi d'un terme qui a
pu faire croire à quelques uns que le procès des prêtres bretons
avait été perdu.
ïl n'en est rien.
Le Recevenr du Bureau des amendes, de Paris, a.réclamé la
somme de 223 francs, avec la rubrique imprimée * qne nous
étions condamnés à payer celle somme. »
Ce mot condamnés appelle une explication pour ceux qui, Dieu
merci, ne sont pas familiers avec les termes et les usages dela
procédure. Toutes les fois qu'un procès en matière civile bu
correctionnelle est engagé, le poursuivant est responsable des
frais vis-à-vis de l'Etal, ll doit les solder préalablement, et quand
la semence est intervenue en sa faveur, il a son recours contre
les perdants.
Nous avons donc dû, h cause de la fin de l'année, pour 1 apurement
des comptes, — notre procès élan t toujours pendant à la
Cour de Cassation sur la question de forme, — payer cette somme
de 223 francs, qui sera reclamée à la partie adverse, aussitôt que
nous aurons gagné notre procès.
Ce n'est qu'une simple avance, faile selon la légalité en cours.
On se souvient de ce que nous avons inséré, il y a quelque
temps, dans la Semaine : la Cour d'appel nous avait donné gain
de cause sur la question de forme ; nos adversaires en ont appele
à la Cour de cassation. Cette derniere n'a pis encore Cne le jour
de l'audience. Aussitôt qu'elle l'aura tait, nous en serons avertis
par noire avocat, M" de Ramel, et la Semaine 1 annoncera sans
relard. ^____ L * H-

— 84* —
Nominations dans le Clergé. - Par décision de Monseigneur,
ont été nommés :
M Jacob, vicaire à Landudal, vicaire à Piongastel-Daoulas *
M. Tanguy, vicaire à Saint-Martin de Morlaix, sur sa demande
vicaire à Collorec ; '
M. Pronost, vicaire à Plourin-Morlaix, vicaire à Saint-Martin
de Morlaix ;
JU. Didou, jeune prétre, vicaire à Landudal ;
M. Caroff, vicaire à Camaret, vicaire à Châteaulin -
M. Saillour, vicaire à Edern, vicaire a Camaret ;
M. Joncour, jeune prêtre, vicaire à Plourin-Morlaix ;
M. Le Roux, vicaire à Esquibien, vicaire à Moëlan ;
M. Gourvil, ancien aumônier de la marine, vicaireâ Esquibien •
M. Boulch, vicaire à Mellac, vicaire à Plonévez-du-Faou •
M. Guirriec, vicaire à Plounéour-Trez, vicaire à Mellac •
u J ar W* J eune prétre, vicaire à Sainl-Jean-Trotimon ;
M. Cardinal, jeune prêtre, vicaire à La Roche-Maurice;
M. Baron, jeune prétre, vicaire à Edern.
PLUGUFFAN, — Le finisiêre, dans son numéro de mardi dernier,
annonce que ie traitement de M. Guéguen, vicaire â Pluguffan,
vient d'être « supprimé par décision de M. le Ministre de
a Justice el des Cultes, du 9 Décembre courant. • Comme on peut
le_ voir d après le journal quimpérois, il est encore question du
ministere sacerdotal dans l'administration des sacrements.
.Nous connaissions déjà ia mesure prise contre M, l'abbé Guéguen
; mais nous avions cru ne pas devoir en parler encore. Nous
nous abstenons, pour le moment, de tout commentaire, attendant
dans la réserve qui convient, ie résultat des observations préfentées
au Gouvernement par l'autorité compétente,
—— —
; La P r ?Pc a ? an D d ? Protestante. -Sous ce litre, la Semaine
religieuse de Sai nt-Brieuc a publié l'article suivant que nons ^hésitons
pas a reproduire intégralement mafuré son étendue
Tom ce qu'il dit du diocése de Sarni-Brienc s'applique élément
au nôtre. Nous faisons des vœu v pour que les brochures
bretonnes annoncées par notre confrère paraissent au plus tôt- en
renouvelant le « pressant appel * qne nous leur adressions,'il y
a quelques semaines, nous espérons que tes celtisants du diocèse
de Ouunper ne resteront pas en arrière et liendront égalementt
mettre leur plume au service de ia vérité, evit Doue kag ar tro !
M\?T\ÎV ,U '. n f s - P^ sus P^ les ^ cléricalisme, comme celles de
MM de Mahy et d* Saint-Germain, ont jriê le ch d'alarme a propos de
h'Propagande anglaise cn Algérie et * Madagascar. A pE&iw % t
nafiste qu. n est 035 des noires, M. Georges Thiébaud, qui pourrai X
le Drumont de1a guerre au protestantisme signale I p^dSance
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 843 -
Notre diocèse de• Saint-Brieuc I qui le croirait M subit de son côté
t action des sociétés bibliques anglaises. C'est la partie bretonne qui est
attaque-. A I aide du breton, cette langue dont la classe dirigeante ne
se sert pas assez pour communiquer au peuple la vérité les émissaires
de l'étranger sèment l'erreur.
A cela quelques-uns de ces hommes qui n'aiment pas à étre troublés
dans leur paix répondent : « Il n'y a guère de conversions au protestantisme.
> C'est vrai; mais l'autorité de l'Eglise, le respect du prêtre ia
fidélité aux pratiques chrétiennes et souvent la foi sont fort ébranlés'
Nous recevons k ce sujet une Jeure qui est un avertissement ; elle
mérite l'ai ten llon de nos lecteurs, car elle est une preuve du progrès de
l'erreur.
« MONSIEUR LE CHANOINE,
« Nous avons reçu, la semaine dernière, de nos correspondants, un
certain nombre de communications relatives à la propagande prolestante.
Je résume ci-après ces renseignements, en vous priant d'en faire l'emploi
que vous jugerez le plus utile.
f En ce moment, des agents protestants parcourent le pays, notamment
les paroisses de Pédernec, Bégard et tes environs de Guingamp ;
ils suivent la grand'roule d'où ils se rendent dans les maisons, à droite
et à gauche : ils ne pénètrent cependant jamais bien avant dans les terres,
ce qui tait dire plaisamment à nos cultivateurs : Ar re-^e fw deuz
aoun da fanka tio boto ! La boue de nos chemins leur lait peur !
i Hs répandent de petites feuilles de propagande en français sans
grande portée, el surtout des almanachs bretons.
* Leur almanach pour 97 est une brochure petit in-octavo de 33 pages,
d'apparence 1res honnête et même 1res catholique. La couverture
porte, comme les années précédentes, te litre Aimanak mad ar Vre*
tonned et une vue du calvaire de Plougastel.
t Cet almanach contient les travaux des champs pour chaque mois,
les Jours des marchés, les foires du Finistère et celles des C Y. tes-du-
Nord, des recettes pour les diverses maladies qui peuvent atteindre les
animaux de ferme ainsi que leurs propriétaires, les heures des marées,
des fables et chansons bretonnes. Toul cela, joint à l'attrait d'une biographie
et d'un portrait de M. Félix Faure qui a un grand succès, vaut
i't l'almanacli un assez grand nombre de clients.
< Inutile de dire que le lecteur naïf trouve, encadrés aux bons
endroits, des morceaux de prose ou de vers remplis d'attaques injurieuses
contre l'Eglise et le clergé catholique. Voici les titres de ces morceaux
: Galiowl ar skriturtou, Mari Ricou, avec un portrait, et surlout
Guerzidigez ann traou sanleL. le trafic des choses saintes. Celte
poésie, due ù la plume du protestant Sommerville, est d'autant plus
dangereuse que l'auteur n'est pas résolument dénué de talent.
i Pour ajouter à Leffei produit par celle chanson. Ie colporteur ne
manque pas de l'accompagner de commentaires oraux el, malheureusement.
il Unit par en rester quelque chose. Voici les propos que l'on est
tout surpris d'enl end re dans nos families chrétiennes, après le passage
des protestants : Bihen ofcren ne laknïn ken;rag ar veieien... Jamais
je ne ferai plus dire de messes; car vraiment ies prêtres... suivent les
développements que ln marchand ri'almanachs a donnés à son Werzidigez
ann iraou santet et qui ont fini par frapper l'esprit de ces pauvres
gens. ,
t Un zélé chevalier de ta Croix, bien que simple ouvrier et vivant
de son travail, trouve cependant le moyen de distraire quelques jours de

- 8*4 -
sa semaine et, cbargë d'un ballot de l'excellent almanach Ann den houes
t du Courrier du Finistere, de pei ites bro t hures el de chansons
bretonnes, ii suit pas k pas les protestants. el s'efforce d'effacer par de
bons livres et de bonnes paroles les funestes effe.s de leur propagande
Dans une seule journée, il a pu placer ainsi près rie 50 Atmanak an
den nonest, dans des la milles visitées par les protestants.
« Un certain nombre de brochures protestâmes, retirées de la circulation
par notre chevalier, ont été déposées au bureau de La Croix des
Côtes-dtt-.^ord, où je les tiendrai à votre disposition, au cas où vous
voudriez en parler à vos lecteurs.
t Ne croyez-vous pas qu'il serait bon aussi de recommander nos
petites brochures bretonnes à un sou ? En ce moment, nous nous rendons
compte de leur grande utilité. Nous voudrions bien en augmenter le
nombre : mais nous sommes arrêtés par le manque de ressources Ne
pourri ez-vo u s nous recommander à vos lecteurs?
t Veuillez agréer, Monsieur Ie Chanoine, les hommages respectueux
de votre serviteur. t F. V »
Nous n'avons pas eu ie temps de uous rendre aux bureaux de
La Croix des t ôtes-du-Nord et de nous faire expliquer en détail le
contenu de cet almanach. Il doit être analogue a ces chansons bretonnes
que ies protestants vendent ou donnent par milliers, aux foires et marchés
de Morlaix, de Guingamp et de Lannion,
En face de cette propagande, il parait opportun de répandre de saines
brochures : celles que M. F. V. a publiées, à l'imprimerie Saint-Guillaume
et qui ne coulent qu'un sou, O fr. Oâ, sont excellentes, au dire
de quelques celtisanls chrétiens qui les ont lues.
Cette petite bibliotheque populaire est à développer. Nous encaeeons
très vivement M. F. V. à multiplier ces brochures. Le meilleur moyen
pour nos lecteurs et amis de faciliter ce développement d'une œuvre
necessaire, est de les acheter pour Ies distribuer, ou les donner en récompense
aux cnlanls des catéchismes et des écoles
En se plaçant au point de vue provincial et linguistique, V Association
bretonne favorise celte œuvre de diffusion de brochures agricoles historiques,
et scientifiques, dans les villes et les campagnes de Basse-Brèlaane
Depuis p Hie a lancé celle Mée, tous les celrisan'ls et Ies vrais patriotes
tui oni lan écho : nous en avons eu une preuve au Congrès de Landerneau
où les conclusions déjà votées par le Congrès Provincial de
ùatnt-Brieuc ont eté acclamées avec enthousiasme
Celle Société prépare plusieurs publications bretonnes, réclamées à
cors et à cns. Grâce au dévouement des cellisants, elles paraîtront sans
larder. Nous en parferons alors
culture de 1 mdusirie, du commerce el de la science, pour mettre la
langue de nos aieux au service du progrès et de la civilisation malt-rielle
comme nos paires Ia mettent dans les chaires sacrées au service du
progrès moral et religieux ?
Le génie de notre race est las d'étre foule aux pieds, sous le prétexte
7^'n, *• ccmra 1 l,si, ' ion - Que le réveil ne soit pas sonné par les prolesUnls,
mais par les vrais Bretons. Au temps de la Réforme, l'erreur
propagée et rigoureusement soutenue par les Rohan, fui vaincue par la
ténacité el Ia foi des vrais croyants. Les eflorls sournois de l'Angleterre
Jelita * ta diViSi0Ii d3IÎS n0S can W ne *susciteront une
Archives diocésaines de Ql Quimper et Léon
- 845
A cette œuvre de résurrection travailleront, avec V Association Bretonne,
tous les patriotes qui ont te eulle de la petite pairie
Eu attendant, ils encourageront les généreuses initiatives de M F V
qui a commencé cette campagne. *
Avis. — L'expédition des brefs et registres de paroisses
pour Tannée 1897, ayant été faite de facon à ce quils
arrivent à destination en temps voulu, MM. les Recteurs
sont priés de ies réclamer à leur doyenné respectif.
A céder, i\ des conditions très avantageuses *
l' Un Vieil Orgue eL une Jolie Tribune de style gothique,
en chôoe ;
2° Un Maitre-Autel, de grandes dimensions, avec boiserie
en vieux chêne, très ouvragée.
S'adresser à M. le Recteur de Saint-Mathieu, Quimper.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
BOURGES. — Mort du cardinal Boyer. — Son Éminence
le cardinal Boyer, archevèque de Bourges, a rendu son àme à Dieu,
le mercredi 16 Décembre, à 3 heures. Les nouvelles desa santé
ne laissaient, depuis huit jours, aucun espoir. Au cours de cette
terrible maladie, le ve n ora bl e prélat a supporté ses souffrances a vec
une foi héroïque. Sa mort, qui est un deuil pour l'Eglisé^sera vivement
regrettée par Léon XIII.
Mgr Boyer était né à Paray-le-Monial, le 27 Juillet 1829. Doyen
de la facnllè de théologie d'Aix, il fui nommé, en 1879, coadjuteur
de Mgr Ferron el, l'année suivante, son successeur sur le siège de
Clermont. Ce fut le11) Janvier J 893, que, sur Ie désir formellement
exprimé de Léon XIII, il accepta l'archevêché de Bourges, ll fut
créé cardinal, en 181)5.
A Bourges, comme à Clermont, Mgr Boyer s'est dépensé sans
mesure. Son activité était prodigieuse et son zèle ne connaissait
pas de limites. Aussi s'élail-il acquis dans le diocèse de Bourges,en
quelques années, l'affectueuse admiration et la vénération que lui
gardent aussi ses anciens diocésains de Clermont-
La mort du cardinal Bover, suivant de près celle des cardinaux
Meignan el Bourret, réduit à quatre le nombre des cardinaux français,
les archevêques de Reims, Paris et Bordeaux, el l'évêque
d'Autun.
A Madagascar. (Extraits d'une lettre de Missionnaire.) —
Le jeudi 5 Novembre, une imposante cérémonie avait lien à la
Cathédrale de Tananarive. Le jour de la Toussaint, à la messe
pontificale, en présence de M. le général Galliéni, Mgr Câxel avait

- 846 -
annoncé, pour le jeudi suivant, un service solennel pour les soldats
français mons à Madagascar. L'Œuvre des Tombes, dom la
charité poursuil les âmes des braves qui ont donné Ieur vie au
service dn pays, en avait manifesté le désir. Le patriotisme du
Vicaire apostolique devait faire â ce désir le meilleur accueil, el
nos troupes d'occupalion oni bien montré qu'il répondait parfaitement
à leurs sentiments religieux.
Dès le mercredi, ie sanctuaire et les murs de la Cathédrale
avaient revétu leurs belles décorations funèbres, quand des soldats
se présenièrent, chargés de drapeaux français. Eux aussi voulaient
travailler pour leurs camarades défunts. Quelques heures
après, l'aspect de la Cathédrale était changé : les couleurs nationales
flottaient aux voutes el aux colonnes ; le drapeau couvrait
de ses plis le catafalque garni, sur les côtés, de trophées d'armes
disposées avec goût; deux pièces d'artillerie complétaient cette
imposante décoration.
Rien ne manqua non plus à l'édification, quand l'heure de la
cérémonie arriva. Monseigneur voulut assister pontificalemeut à
la messe chantée par le P. Valette, aumônier militaire, et donner
l'absoute. Les chants furent excellents, gràce au précieux concours
de quelques officiers et soldais. La fanfare des élèves des Frères
eut pour l'entrée et la sortie des morceaux bien exécutés et bien
appropriés à la circonstance. Mais ce qui impressionnait plus encore
que la beauté des chants etdes décors, c'était le spectacle de celle
nombreuse assistance, composée de presque tous les officiers de la
garnison, M. le général Galliéni en tète. A ces Messieurs étaient
venus se joindre tout ce qu'il y a, à Tananarive, de fonctionnaires
civils et de colons. Les dames francaises occupaient, aux premiers
rangs, de nombreuses places.
A la sortie, tous les abords de la Cathédrale étaient couverts
d'une foule immense de malgaches qui n'avaient pu pénétrer dans
l'église, el dont l'attitude témoignait .i la fois d'un grand étonnement
el d'une vive sympathie, llsonl pu constater, nne fois de plus,
dans cette circonstance que Catholiques et Francais signifient bien
toujours une seule el méme chose.
Comme marque de sa satisfaction pour cette manifestation
patriotique, le général Galliéni a feil publier, après ce service, les
lignes suivantes : f Le Général com ma udant te Corps d'occupation
et Résident général de France à Madagascar adresse ses remerciements
à MM. les fonctionnaires el officiers, ainsi qu'aux membres
de la colonie française de Tananarive, qui ont bien voulu se joindre
à lui, jeudi, pour assister an service célébré a Ia Cathédrale, en
l'honneur des Français mons à Madagascar, i
Fruits de laïcisations. - M l'a vocal-général Bonnel, qui
requérait, ces jours derniers, dans l'affaire du meurtre de la
baronne de Valley, a dit ces paroles : « On V3 invoquer la jeunesse
des accusés. Mais, depuis vingt ans, les grands criminels sont de
tout jeunes gens! •..,
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 847 -
Elle est tristement éloquente, celte constatation de M. l'Avocat '
général. Saos y penser, peul-él re, il explique le phénomène
inconnu précédemment dans les annales judiciaires Final ans
n'est-ce pas exactement l'ère des laïcisations ?... Au surplus il v
a, la-dessus, des aveux irrécusables. Voici ce que rappelle 'dans
son dernier numéro, la Correspondance hebdomadaire du Comité
catholique :
Les statistiques du parquet de la Seine affirment que « sur 100 enfants
qui ont comparu devant le tribunal correctionnel, ll sortent des écoles
catholiques, el 89 des écoles laïques •,
M. G. Bouleau, Juge au tribunal de la Seine, déclare que « la France
s'en va aux abîmes L'éducation irréligieuse est évidemment le principal
facteur de cette dégénérescence ».
M. A. Guillot, juge d'instruction à Paris, Silesie que • l'effrayante
augmentation de la criminalité chez les jeunes gens a concordé avec le
changement apporté dans l'organisation de l'enseignement. Ce doit être
pour ceux qui oni cru trouver le progrès dans cette voie nouvelle, un
lourd souci que de voir la jeune génération se distinguer par sa perversité
brutale. »
Le méme magistrat ajoute que < les sans-pairie sont de même souche
que les sans-Meu ;.... et que st le mat n'est pas plus grand, c'est gràce
aux écoles libres caibotiques, qui oni conservé à Ia France un noyau
d'hommes craignant el servant Dieu ».
Ost ainsi les fonctionnaires de ia République, les mggislrals de la
République, qui enregistrent ta banqueroute de l'œuvre républicaine par
excellence.
Ces aveux sont significatifs.
Culte de Jeanne d'Arc. — On rencontre toujours des gens
trop pressés.
Des litanies eL une prière ont été éditées à Pau en l'honneur de
la vénérable Jeanne d'Arc. Mgr l'Evêque de Bavonne déclare formellement
que cette publication a été faite sans son aveu. On ne
devrait pas oublier qu'aucune prière ne peut utre publiée sans l'autorisation
de l'Ordinaire, ni qu'aucun Evéque ne peut approuver
des prières en l'honneur de Jeanne d'Arc avant sa béatification.
Que chacun prie ia vénérable d'une facon privée; qu'on obtienne
ainsi des miracles par son inlercession. C'est le mei 11 en r moyen
de hater la conclusion du procès. Toul ce qui ressemble au culte
public l'enlraverait, au contraire.
-Nos Maîtres. — Louis Veuillot, pendanl le siège de Paris,
écrivait les lignes suivantes qui sunt encore, aujourd hui, pleines
d'une douloureuses actualité :
t ... Moi, chrétien catholique de France, vieux en France
comme les chènes et enraciné comme eux, moi, Iils de ta sueur
qui arrose la vigne et le blé, fils dela race qui n'a cessé de donner
des laboureurs, des soldais el des préires, sans rien demander que
le travail, l'Eucharistie et le sommeil à l'ombre de la croix ; moi

- £48 -
enfin, fidèle à toule la tradition et à tout le cœur de ma vieille
pairie, pleine de bonne fierté et de bonne gloire, voici mon intolérable
affront, qui me fait rougir, non plus à Ia joue, mais dans
l'âme : je suis constitué, déconstilué, reconstitué, gouverné, régi,
taillé par des vagabonds d'esprit et de mœurs qui ne soul ni chrétiens
ni catholiques, c'esi-à-dire, par Ie fait, qui ne sont pas Français.
Ces sens-là sont venus des pays d'hérésie, des juiveries
errantes, de lieux pires encore, des cavernes et des terres maudites,
où ie nom de lésas-Christ n'est pas connu. Les uns D'OUI pas
reçu le baptéme, les autres l'ont gratté de leur front.
Renégats ou étrangers, ils n'ont iu ma foi, ni ma prière, ni mes
souvenirs, ni raes attentes. Mon àme n'espère pas avec eux ; leurs
cœurs ne battent pas avec mon cœur : en quoi donc sont-ils mes
coDcitoyens? Ou ils ne sont pas Français, ou je ne îe suis pas. Or,
ils me gouvernent, ils sont mes maitres, ils ont le pied et la main
sur ma vie, ils me font sentir l'insolence de Ieur domination jusque
dans celle église, le sanctuaire de la patrie, où ils n'entrent
jamais. Sur le seuil, ils insultent mon prètre ; ils viendront l'insulter
jusqu'à l'autel, ils viendront l'arracher de l'autel, quand il
leur plaira.
... Quand je dis que je suis trompé, je m'abuse. Je ne suis pas
trompé, je suis conquis. Je suis sujet de l'hérétique, du juif, de
l'athée et d'un composé de toutes ces espèces.
Est-ce que cela durera toujours ?... »
Livres d'étrennes. — D'un article de la Vérité sur les
cadeaux d'étrennes, nous détachons ces lignes, que nous recommandons
à l'attention de nos lecteurs.
• Et les livres! Une fois de plus, supplions les parents catholiques
de faire attention à ce qu'ils achètent, d'examiner ce qui va
tomber entre les mains de leurs enfants,
t Là surtout, nous sommes en plein paganisme. De ces nouveaux
livres brillants, quelques uns charmants à l'œil, ne nous le
dissimulons pas, il n'y en a pas un sur cent écrit par des catholiques.
Nous ne sommes pas un sur raille dans le pays ! Mème en
tenant compte de la proportion plus forle de lettrés el d'érudits
parmi nous, il est certain qne nous ne sommes méme plus la
minorité, nous sommes l'exception.
i L'impiélé pullule dans le livre sérieux comme dans le livre
pour rire ; elle dogmatise dans ta science, abstraite ou pratique ;
elle se fail naïve dans les albums pour les petits enfants. C'est
page par page, ligne par ligne, qu'il faut scruter les volumes les
plus inofTensifs en apparence, s'ils ne portenl pas l'estampille d'une
maison chrétienne bien connue.
« Les meilleurs de ceux-là sont encore des produits laïques,
c'est-à-dire destinés à l'école où l'on n'entend plus le nom de Uieu-
Et ils ont mille manières perfides de dire, sans en avoir l'air, un
petit mot qui laisse une impression anticléricale. Parfois, il n'v en
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a qu'un dans tout te volume, i Qu'est-ce aue cela ? , Hi, i •
gens pressés, alléchés d'ailleurs par de jol?e"%ram Î. il 1 ?
bon marché: Cela ? Cest une piquûre de C ^ H l'él Ef £
TJ?Jl nUr T plus lar(J ; c ' est ta bague italienne du CèS!
Age réservoir du poison caché, où une petite rugosité iraperceS
t ble, ménagée à I intérieur avec un art infernal, finissait Tr Zt
datre au doigt qui lavait portée longtemps, une excorîaUon nar o^
la mori entrait, un jour, jusqu'au cœur
par ou
« On ne saurait trop condamner la faiblesse de ceux qui achètent,
sciemment ou étourdiment, ces œuvres dangereuses n\
eut-il ql]e Hnconvénient d'ajouter sans mesureâ b T S r t
nel et moral, récompensant ainsi les . ma|faiieui»liiiSffiqai
Jes écrivent ou les éditent, el de décourager, par contre les écrivains
chrétiens qu, trop souvent voient leurs meiilen s'ouvrages
dédaignes, laissés de côtés par la clientèle catholique! *
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BIBLIOGRAPHIE
ÉTUDES RELIGIEUSES, PHILOSOPHIQUES, HISTORIQUES ET LITTERAIRES,
Sommaire de la livraison du 15 Décembre 1896,
I. Descartes, à propos du troisième centenaire de sa naissance
par te P. L. ROURE. — IL France et Russie, (deuxième article)'
par le P. H. PRÊLOT. — III, Les Mines d'or du Transvaai, par le
P. J. DE JOANNIS. — IV, Le Miracle et les groupements hiérarchiques
de forces, par le P. A, DE LA BARRE. — V. Une Grande Chrétienne
an xvir siècle. Anne de Caumont, (dernier article), par le
P. H. CHÉROT. — VI. Ordres anglicans et ministères des églises
réformées, par le P. F, TOURNEBIZE. - VIL Monseigneur d'Hutst,
par Ie P. J. BRUCKER. — VIII. Une excursion en Mésopotamie (fin),
par le P. L. CHEIKHO. — IX. Eclaircissement el satisfactions, par
Je P. J. BURNICHON. — X. Tableau chronologique des principaux
événements du mois, par le P. H. M. — XL Table du tome 69.
A partir de Janvier 1897, les Etudes paraîtront deux fois par
mois, le o et le 20.
L'abonnement, qui part du 5 Janvier el dn 5 Juillet, est de
25 fr. - Un numéro : 1 fr. 50.
La Quinzaine du 15 Décembre débute por un article qui est u ca véritable
découverte lîttérutie. M. Edmond Ni.tJKo.vM nous fail connaître en effet
un Frere des deux Corneille qui ne fut pas indigne, par le talent, du nom,
il I u sin» qu'il porta. Puis M, B R MINES continue ses intéressantes recherche»
sur le .lieranisine Cartésien et ia Physique actuelle. Dans -don L'nitv vvotu~

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L Administrateur-G ér ant : An. DE KERA.HQAL.
Qatmp'-r, typographie DI KSIAMCAL, imprimeur de l'Év^3hé.